AFP: Les Tunisiens iront voter en masse, mais peinent à savoir pour qui (sondage)
AFP: Entre front libyen et camp retranché en Tunisie, le va et vient des rebelles
An-Nahdha Movement: The constitutive elections are an entitlement, and cannot be postponed again
African Manager: Tunisie : Nejib Chebbi se prend déjà pour le Président !
France24: Un ancien majordome des Ben Ali raconte vingt ans au palais présidentiel
Tourismag: Tunisie: la diaspora et les autochtones, dernier espoir du secteur touristique
Tourismag: Béji Caïd Essebsi exhorte les Américains à investir en Tunisie
African Manager: ONU: la Tunisie participe à la Réunion de New York sur le sida
Reuters: Concerns over democracy dominate as Turkey votes
L´Express: Syrie: la chaîne France 24 manipulée?
Les Tunisiens iront voter en masse, mais peinent à savoir pour qui (sondage)
TUNIS, 09 Juin 2011 (AFP) – La grande majorité des Tunisiens ont l’intention d’aller voter en octobre prochain lors des premières élections libres de l’histoire du pays, mais la moitié de la population ne connaît encore aucun parti, selon un baromètre publié mercredi par l’observatoire tunisien Emrhod.
A la question « Avez-vous l’intention d’aller voter le jour des élections? », 85% des sondés ont répondu « oui ».
Ce sondage a été réalisé quelques jours avant le report au 23 octobre des élections de l’Assemblée constituante, annoncé mercredi.
Deux-tiers des sondés (66%) s’étaient dits favorables au maintien de la date initialement prévue du 24 juillet.
La moitié des personnes interrogées (51,2%) ne citait spontanément aucun parti, contre 61,4% en mars dernier, date du premier sondage mené par l’institut.
Parmi les sondés capables de mentionner une formation politique, le mouvement islamiste Ennahda est le plus connu. Il est cité par 45% d’entre eux. En deuxième position, le Parti Démocrate Progressiste (PDP), évoqué par un cinquième des sondés (20%). Le parti ouvrier et communiste tunisien (POCT) récolte lui un taux de notoriété de 12,5%.
Après un demi-siècle de quasi parti unique sous Habib Bourguiba et Zine Al Abidine Ben Ali et la récente dissolution de l’omnipotent Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), la Tunisie est brutalement passée d’un système de parti-Etat au pluralisme avec plus de quatre-vingts formations politiques, majoritairement inconnues du grand public.
Selon cette enquête d’opinion, aucun leader ne se dégage dans le paysage politique, après 55 ans de régime autoritaire.
Un tiers des sondés (33,7%) estime qu' »aucune personne » n’est apte à diriger le pays, et plus d’un autre tiers (37,1%) n’a pas souhaité répondre.
La personnalité politique jugée « la plus apte » est Ahmed Néjib Chebbi, le président d’honneur et fondateur du PDP, mais il n’est crédité que de 7,2% de réponses positives.
Ce sondage a été réalisé au téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes de plus de 18 ans, du 28 mai au 2 juin.
Tunisia: attivista, Italia rifletta su misure immigrazione
ROMA (ansa) « Speriamo che la nostra rivoluzione vi faccia riflettere sulle costose misure di sicurezza che prendete nei nostri confronti. Per voi 20 mila arrivi sono troppi, noi in Tunisia invece, con tutte le nostre difficoltà, continuiamo ad accogliere decine di migliaia di rifugiati e la gente dà loro ospitalità nelle case ».
Il monito all’Italia è giunto da Sihem Bensedrine, attivista dei diritti umani e protagonista storica dell’opposizione al regime di Ben Ali. Ospite del convegno del « manifesto » sulle primavere arabe, Silhem Bensedrine ha voluto chiudere il suo intervento proprio sul
tema dell’immigrazione.
« Questi 20 mila che sono arrivati da voi sono giovani istruiti, che il nostro Paese ha pagato per formare. Vi chiediamo di avere pazienza e di tenerli per un pò, quando torneranno serviranno anche a noi ». La fondatrice della rivista Kalima, voce indipendente durante il regime, ha poi parlato della « sfida della transizione, che è più difficile della rivoluzione ». Ma un risultato di cui essere fieri, aggiunge, è l’aver ottenuto che le liste elettorali « siano composte al 50% da donne », ciascuna delle quali inserita accanto ad un candidato uomo. « Perchè costruire la democrazia senza le donne è un rischio per la stessa democrazia ».
« Ciò che temiamo non sono gli islamisti – ha detto ancora Sihem Bensedrine – ma le forze della controrivoluzione ». Vale a dire gli uomini e gli apparati del vecchio regime, che hanno ispirato « 28 su 80 dei nuovi partiti » nati nel Paese, e che « sono infiltrati dappertutto », anche in altre formazioni politiche, incoraggiano i salafiti e agiscono copertamente « per far credere che solo Ben Ali tutelava le minoranze religiose ». Nel partito islamista Ennahda « vi sono moderati – afferma la co-fondatrice del Conseil National pour les Libertés en Tunisie – che vogliono uno stato democratico e accettano la separazione della religione il gioco della democrazia.
Non prenderanno più del 20%, anche donne con il velo preferiranno altri partiti che garantiscano le libertà fondamentali, la lotta contro la corruzione e la polizia politica di Ben Ali ».
La riforma della polizia, da realizzare con la collaborazione tra governo e società civile, è infatti un’altra – ha concluso – delle grandi sfide del presente.
Entre front libyen et camp retranché en Tunisie, le va et vient des rebelles
Par Mohamed HADDAD
Dehiba, 10 Juin 2011 (AFP) – A Dehiba, ville-frontière, les rebelles anti-Kadhafi font désormais partie du décor. Depuis des semaines, ils enchaînent les navettes entre le front, dans les montagnes de l’ouest libyen, et cette bourgade du sud tunisien où sont retranchées leurs familles.
Malgré le conflit qui déchire la Libye depuis février, l’ambiance est sereine au poste-frontière de Dehiba, sous un ciel chauffé à blanc et chargé de poussière.
Disparu, le flot continu de voitures surchargées de passagers et de valises, comme au faîte des bombardements par les forces de Mouammar Kadhafi sur le Djebel Nafoussa.
Rien à voir avec Ras Jedir, le principal point de passage tuniso-libyen à 200 km au nord, franchi depuis lundi par plus de 12.000 réfugiés libyens, alors que l’Otan a intensifié ses raids aériens sur Tripoli.
« Plus de 90% des femmes et des enfants de Yefren et des montagnes de l’ouest sont déjà installés en Tunisie », dans la région de Dehiba et de Tatatouine, explique le Libyen Sebtimouss Twawa, comptable à la trentaine soignée. Il a quitté Yefren 3 heures plus tôt pour rendre visite à sa famille, réfugiée dans les environs.
Comme lui, ils sont des centaines à multiplier les allers-retours. Au poste-frontalier de Dehiba, entre lundi et mardi, 900 Libyens sont entrés en Tunisie et 351 en sont sortis, selon les statistiques des insurgés, qui contrôlent le point de passage côté libyen depuis fin avril.
Sebtimouss Twawa est venu en longeant les montagnes, par route reliant Yefren à Chakchouk. Un segment stratégique tout juste « libéré samedi » par les insurgés, qui ne sont plus qu’à 80 km de Tripoli.
Après 60 jours de siège, Yefren vient de passer totalement sous le contrôle des insurgés, assure-t-il en souriant, bien qu' »une poche de résistance subsiste à l’est de Galaa, la banlieue est« .
Venus de Nalout à 60 km de la frontière, Mostfa et Rabiî, deux lycéens de 20 et 17 ans débarquent eux pour la première fois en Tunisie, pour faire des courses et visiter la famille.
« On monte la garde depuis un mois sur le haut de cette montagne » dit fièrement Mostfa en pointant du doigt une colline rocailleuse à 2 km du poste frontalier.
« Où est-ce qu’on peut s’acheter des vêtements à Dehiba? », demande son camarade Rabiî, pantalon troué couvert de terre et t-shirt sale de l’AS Roma.
De l’autre coté de la frontière, en Libye, les 46 degrés à l’ombre ont obligé les insurgés à s’installer dans des préfabriqués fraîchement repeints de blanc.
Les forces de Kadhafi, à une dizaine de kilomètres de là, continuent d’attaquer ce poste, mais plus personne ne s’en émeut vraiment. On ne parle plus de « bombardements », juste de missiles qui « tombent »: seize lundi, une dizaine mercredi.
Côté libyen, les candidats au passage en Tunisie font la queue, passeport vert en main. Dans son préfabriqué, Ali Chalbek enregistre les entrées et sorties sur un ordinateur couvert de poussière.
« C’est un logiciel qu’il a lui-même conçu », insiste Said, fier de son ami. L’interface est spartiate: 4 champs d’état civil et deux boutons « entrée » ou « sortie« .
Tout excité par sa création, prémisse d’un logiciel pour toutes les frontières « de la nouvelle Libye », cet « expert en nouvelles technologies », de l’avis de ses compères, a hâte de le mettre en réseau avec Benghazi et le poste frontière égypto-libyen.
Les membres du TMG de l’IFEX s’alarment de la réapparition de la censure d’Internet et des arrestations
The constitutive elections are an entitlement, and cannot be postponed again
In the Name of God Most Beneficent Most Merciful
An-Nahdha Movement has repeatedly affirmed the importance of keeping the pledges made to the people of Tunisia. It was on this basis that it defended the date of 24th July, which came as part of a set of measures and to which Tunisians have grown attached as the starting point of real political legitimacy.
After the Election Commission’s recent unilateral decision to postpone the elections, we highlighted the danger of such a decision for the country’s security, stability and economy. We warned against the impending danger of efforts of certain parties who are seeking to obstruct the elections and replace them with unbalanced and unrepresentative bodies. We also proposed the third week of September as a new date for the elections taking into consideration the new academic- particularly university- year, and we communicated our proposals and reasons to the public as well as to the interim government and all parties.
Today the Prime Minister has announced, after consultations and reassessment of the situation, the setting of the 23rd of October as the date for the elections of the national constitutive assembly. This assembly will lead the coming phase and write a new constitution for the country in the transition period which we hope will not be long.
The Prime Minister’s official announcement of this date before the people and representatives of parties and institutions constitutes a pledge to Tunisians to hold these elections on time and with no further delay, and to fulfill the conditions of transparency and neutrality.
Our Movement believes in the importance of consensus and supports national unity, as well as all that will lead to the success of the elections and ending the interim phase at the earliest possible time and at the least cost, in order to focus on economic, social and development issues. Thus, we in the an-Nahdha Movement, despite our conviction that it would have been better to bring the elections forward rather than delay them, pledge to make every possible effort and cooperate with everyone to hold them successfully on the announced date of 23rd October. We also call on all parties and bodies to respect this date as the definitive date and provide guarantees for that and to work according to the method of consensus in order to enable our country to achieve the democratic transition to which we all aspire.
Finally, we call on our brave people, the sole guarantee- with God’s help- for the protection of the revolution, to vigilance and unity.
« And cooperate in goodness and piety, and do not cooperate on sin and transgression »
An-Nahdha Movement
Chairman
Rached Ghannouchi
8 June 2011 (7/7/1432)
Rencontre Débat avec Mustapha Ben Jaafar le 15 juin à Genève
Chers Ami(e)s,
Nous vous informons qu’ETTAKATOL avec l’aide de L’Association des Tunisiens en Suisse (AST) organise une rencontre-débat avec la participation du Dr Mustapha Ben Jaafar, secrétaire général d’ETTAKATOL.
Cette rencontre aura lieu le Mercredi 15 juin 2011 à 18h45 au Chic (sous-sol de l’America), rue de fribourg 3,1201 Genève.
Tous les sujets pourront y être abordés : situation du pays, programme d’Ettakatol, élections de la constituante, …
L’entrée est libre et nous vous y attendons nombreux.
Merci de diffuser cette information de manière élargie pour aider nos amis tunisiens à se construire une idée claire du paysage politique en Tunisie.
Amitiés Citoyennes,
ETTAKATOL (www.fdtl.org)
Réponse aux précisions du Pr. A. BOUHDIBA
J’aimerais remercier Pr.A. BOUHDIBA pour les précisions qu’il a publiées au journal LA PRESSE du 8 Juin 2011 en réponse à ma mise au point du 27 Mai dernier concernant certains points de son interview du 14 Mai au même journal, et pour ne pas avoir douté de ma bonne foi! Cependant, j’aimerais le rassurer, je ne me sens nullement piégé, ni abusé par ma source d’information. Connaissant profondément les coulisses de Beit al-Hekma depuis fort longtemps, je suis apte à distinguer le faux du vrai et me suis bien renseigné. C’est notre devoir en cette période de post- révolution d’éclairer l’opinion publique et de faire prévaloir la vérité, l’histoire en sera témoin!
Fares BEY
Universitaire et chercheur
Tunisie : Nejib Chebbi se prend déjà pour le Président !
Tunisie : le pseudo-Majordome de Ben Ali, Benchrouda, berne tout le monde
Un ancien majordome des Ben Ali raconte vingt ans au palais présidentiel
Les avoirs de Ben Ali peuvent-ils être vraiment récupérés par l’État ?
Tunisie: la diaspora et les autochtones, dernier espoir du secteur touristique
Béji Caïd Essebsi exhorte les Américains à investir en Tunisie
«L’immobilier va repartir encore plus fort en Tunisie»
ONU: la Tunisie participe à la Réunion de New York sur le sida
Tunisie : Haddad dément avoir vendu sa voix à Blatter
Le président de la Fédération Tunisienne de Football a d »menti les informations de presse selon lesquelles la FTF a vendu sa voix, lors des élections de la FIFA, en faveur de Joseph Blatter contre une enveloppe d’argent. « M. Blatter a simplement promis une aide de 500 000 dollars pour aider le football tunisien qui passe par une phase difficile alors qu’une aide subventielle de 200 000 dollars sera accordée par la FIFA pour la construction de la maison de l’arbitre », a précisé Anouar Haddad lors d’un point de presse du bureau fédéral tenu au siège de la FTF. Il a affirmé que « le vote de la Tunisie n’a pas été dépendant de l’enveloppe qui sera débloquée par la FIFA mais plutôt de l’intérêt de notre pays », indiquant que le problème « ne se posait pas puisque finalement il n’y avait qu’un seul candidat après le retrait de Bin Hammam ». Il a promis que cette enveloppe sera mise au service du football tunisien et des clubs en difficultés.
(Source : « afrik.com », le 10 juin 2011)
Concerns over democracy dominate as Turkey votes
* Critics fear Erdogan’s dominance will turn authoritarian
* Secular vs Islamist divide never far from surface
* Will politics distract from much-needed reforms?
By Simon Cameron-Moore and Ibon Villelabeitia
ISTANBUL, June 10 (Reuters) – The last time Turks voted in a general election in 2007, opponents feared the socially conservative ruling party was turning Turkey into an Iran-style Islamic state.
With voters on Sunday expected to keep Prime Minister Tayyip Erdogan’s AK Party in office for a third straight term, critics and some analysts now worry about that less but fear that the future course of democracy may be at stake.
A rising power with a vibrant, free economy and a U.S. ally that aspires to join the European Union, Turkey is held up as an example of marrying Islam and democracy and has been an oasis of stability in a region convulsed by « Arab Spring » uprisings.
AK has also overseen the most stable and prosperous period of Turkey’s history with market-friendly reforms, and begun membership talks with the EU while opening new markets in Asia, the Middle East and Africa.
With the economy notching up impressive growth rates,investors have been sanguine about Turkey’s politics so long as there is no return to the cycle of coups and economic crises that plagued the country in the latter half of the 20th century.
The chances of another coup — there have been three since 1960 while a fourth government was forced to resign in 1997 — appear remote given that AK has clipped the army’s powers.
But Turkey’s economy is overheating, driven by a booming consumer demand, and some economists believe it is seriously vulnerable to imbalances.
Erdogan, whose party controls the government and parliament and who last year won a referendum to overhaul the judiciary, says if he wins by a big enough margin this time and achieves a « super majority », he will rewrite Turkey’s constitution.
Many fear such a move will polarise society and distract the government from pursuing the needed structural reforms.
« HIDDEN AGENDA » GAINS LESS TRACTION
Scaremongering suggesting the AK has some hidden Islamist agenda is gaining less traction these days.
« If we did have a hidden agenda this would be the best kept secret on earth because people have seen us in action for the past nine years, » Egemen Bagis, Turkey’s minister for European affairs, told Reuters at a marina built for the new rich on the outskirts of Istanbul.
In disarray since AK first swept traditional parties from power in 2002, the secularist Republican People’s Party (CHP) opposition has changed tactics. It talks less of an Islamist takeover and more on the dangers of Erdogan subverting democracy by gaining control of all levers of the state.
The CHP’s new leader Kemal Kilicdaroglu accuses Erdogan of intolerance and of leading a « wiretapping government » to keep political rivals in check, and has criticised AK for a widening wealth gap despite years of record growth and low inflation.
Critics raise their voices over the high number of journalists in jail under AK — Erdogan once sued a cartoonist who characterised him as a cat — and say that if AK wins a two-thirds majority Turkey will head towards autocracy.
« The elections in 2007 were an ideological contest between secularists and conservatives, » said Sinan Ulgen, from the Istanbul-based Centre for Economics and Foreign Policy Studies.
« There has been an evolution in Turkish society and in the opposition of what secularism means and that has allowed the debate to move forward, but it doesn’t mean the ideological schism is over, » Ulgen said.
NEIGHBOURHOOD PRESSURE
In this country of 74 million, the perennial question of Islam versus secularism is never far from the surface.
Following the collapse of the theocratic Ottoman Empire in World War I, the founder of the republic, Kemal Ataturk, pushed radical secular reforms including banishing religion from government, criminalising the use of the fez and changing the alphabet from the Arabic to the Latin script.
Turks boast that women in Turkey were allowed to vote before the French thanks to Ataturk, though they remain woefully under-represented in parliament by European standards.
But in just nine years under the AK party, religious Turks who were the underdogs of society under previous secular governments have come into their own across the country and displaced the secular, Westernised elite from power.
Generals, the self-proclaimed guardians of secularism, are now confined to barracks; the wives of Erdogan and President Abdullah Gul assertively wear headscarves; government receptions where raki and whiskey are not served no longer make headlines.
Some Turks say « neighbourhood pressure » — showing piety in dress or fasting during Ramadan — gets you government jobs and contracts. Some say the call to prayer from mosques is louder under AK and surveys show more women wear headscarves.
The government has made alcoholic drinks more expensive while trying to introduce tougher laws on sale and consumption, particularly to discourage young drinkers.
Education, in a country of 75 million with an average age of 28, is a big issue. Teachers complain that more pious colleagues are being favoured for jobs at state schools.
« I am scoring high in the teachers’ exam, but imams get the appointments, » Ebru, a 26-year-old teacher in Izmir, told Reuters as she drew anxiously on a cigarette.
The debate is over whether this anecdotal evidence is proof of that the AK represents an Islamist Trojan Horse or merely shows of greater openness and plurality in a society where conservatism has always been the dominant trait.
« Headscarves are more visible because of the urbanisation and the emergence of a conservative middle class occupying new spaces, but it’s clear AK is pushing a more conservative social agenda that restricts lifestyle choices, » said Fadi Hakura, from the London-based Chatham House think tank.
Accusations that the police is filled with supporters of an Islamist movement led by Fethullah Gulen, a Muslim preacher who re-based to Pennsylvania for fear of a crackdown at home in the late 1990s, appear particularly sensitive.
Three months ago a well-known journalist, Ahmet Sik, was put in detention for writing a book that repeated the allegations. Police sought to destroy copies of the unpublished book, but Turks can still find it through the Internet.
Tens of thousands protested in Istanbul in May against Internet censorship and plans for a new filtering system, due to be introduced on Aug. 22, under which users must sign up for one of four filters — domestic, family, children and standard.
Erdogan, a devout Muslim who does not drink or smoke, denies his party is imposing any lifestyle choices.
« I may have established a position in my own word, my own family, against alcohol. We are a conservative democratic party. Our personal position on some issues is clear but imposing our personal approach on the whole of society is repression, » he said in a recent interview.
Yet many still do not believe him. AK evolved from banned Islamist parties and Erdogan served a brief jail sentence for Islamist agitation.
« The way I dress has unconsciously become more conservative. Even when I go to the most modern neighbourhoods of Istanbul I have to think twice before wearing miniskirts or shorts because I’m afraid of being harassed, » said a woman in her 30s as she shopped in a posh mall on the European side of Istanbul.
« I think another four years under AK government would do serious or maybe even irreversible harm to secularism. »
Syrie: la chaîne France 24 manipulée?
Par Nadéra Bouazza, publié le 10/06/2011 à 14:58 L’ambassadrice de Syrie en France, Lamia Shakkour, a vivement démenti lors d’un entretien sur BFM TV mercredi avoir démissionné et accusé France 24 de « désinformation », estimant qu’une femme s’était fait passer pour elle la veille au téléphone sur cette chaîne de télévision. afp.com Après une fausse déclaration de démission retransmise en direct sur le plateau de France 24, la chaîne saisit la justice. L’ambassadrice de Syrie Lamia Chakkour est toujours en place. Les fausses déclarations sur sa démission sur le plateau de France 24, mardi 7 juin, ont été suivies de plusieurs démentis diffusés sur la télévision syrienne, les chaînes panarabes puis le lendemain sur BFM TV. France 24 a annoncé jeudi 9 juin son intention de porter plainte pour délits « d’usurpation d’identité et de fonction » auprès du Procureur de la République. Retour sur la déclaration du 7 juin Au cours de l’émission quotidienne « Débat », consacrée ce soir-là au bilan de la situation syrienne, une femme, prétendant être l’ambassadrice syrienne annonçait sa démission car « la réponse donnée par le gouvernement n’est pas la bonne » et reconnaissait « la légitimité du peuple » au regard de « ce cycle de violence ». L’équipe de la rédaction avait invité l’ambassadrice à exprimer la position du gouvernement syrien sur les affrontements, mais la personne contactée avait un autre message à faire passer, celui du refus de suivre un gouvernement criminel. De France, des fonctionnaires syriens exprimeraient leur refus de la répression… Cela aurait été une première pour la Syrie. Dans la matinée, l’équipe de France 24 avait décidé d’aborder la répression en Syrie. Les journalistes ont pris contact avec les intervenants de l’émission: « Notre premier geste a été d’intégrer la voix du gouvernement », explique Renée Kaplan, directrice adjointe de la chaîne, contactée par LEXPRESS.fr. Elle précise comment la rédaction et l’ambassade sont entrées en contact. Le service de presse de l’ambassade a répondu à l’appel de la rédaction et de nombreux emails ont été échangés dans la journée. Selon Renée Kaplan, une « fausse ambassadrice » a accepté de participer et annoncé sa démission en anglais puis en français, ce qui exclue l’hypothèse d’une erreur de script. Personne n’attendait une telle déclaration, surtout d’un représentant de la Syrie. Pourtant, celle-ci aurait été plausible, au vu des images, d’une violence sans nom, venues de Syrie. Réactions de l’ambassadrice Quelques minutes après la déclaration, Reuters confirme la démission, mais de son côté, l’ambassadrice dément sur la télévision syrienne. « Je suis ambassadrice syrienne et je resterai ambassadrice syrienne », réaffirme Lamia Chakkour en rappelant que « la Syrie est dans le coeur de chaque citoyen arabe » et doit sa grandeur « à ses jeunes ». La Syrie « résistante » a été offensée et elle promet de démentir la déclaration de sa démission « en langue française dans la plus grande chaîne ». Ce sera sur BFMTV. « France 24 a été clairement manipulée » affirme Renée Kaplan. Pour la chercheuse syrienne Bassma Kodmani , deux hypothèses sont envisageables: « Cela pourrait être une mutinerie à l’intérieur de l’ambassade de Syrie à Paris. Ou bien une manipulation venue du régime lui-même, afin de décrédibiliser France 24 et les médias occidentaux ». Le quotidien syrien Al-Watan s’est d’ailleurs empressé de critiquer avec virulence l’ensemble de la presse en France. « C’est un scandale historique impliquant (…) toute la presse française. Cela devrait inciter à la démission immédiate du rédacteur en chef de France 24 (…) et peut-être du Premier ministre français. Le niveau professionnel et moral de cette chaîne est tombé au plus bas, jusqu’au point de falsifier les informations et de les fabriquer », a écrit ce journal très proche des cercles du pouvoir syrien.
(Source: “lexpress.fr” le 10 juin 2011) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/syrie-la-chaine-france-24-manipulee_1001274.html
La Turquie lâche la Syrie
La Turquie a choisi son camp. Ankara ne veut plus soutenir Damas. Alors que l’afflux de citoyens syriens fuyant la répression se poursuit en Turquie, le Premier ministre turc accuse Damas d’“atrocités”. Bachar el-Assad ne semble plus être l”‘ami” de Recep Tayyip Erdogan, comme il en parlait quelque fois avant le mouvement de révolte en Syrie. Le Président turc était reçu ce vendredi à la télévision : “Je vous dit clairement que son frère, Mahir el-Assad, chef de la Garde républicaine, réagit de façon inhumaine; il va droit vers un massacre. Cela concerne le Conseil de Sécurité de l’ONU qui travaille déjà dans ce sens là. Après tout cela, la Turquie ne peut plus défendre la Syrie.” La Turquie maintient ses frontières ouvertes, et pour l’instant plus de 2.500 Syriens sont venus chercher refuge dans des camps côté turc de la frontière, dans la province de Hatay. La plupart de ces réfugiés fuient la ville de Djisr al-Choughour, où les forces de sécurité ont mené des opérations de ratissage ces derniers jours. Opérations qui ont eu de l‘écho à travers tout le pays, comme le montrent ces manifestations à Damas, où la colère du peuple ne faiblit pas.
(Source: “euronews” le 10 juin 2011) http://fr.euronews.net/2011/06/10/la-turquie-lache-la-syrie/
La irrupción de la mujer contra las tiranías en las revueltas árabes
El papel de las mujeres en las manifestaciones que vienen desarrollándose desde comienzos de año en el mundo árabe e islámico sorprende y se expande. Han participado activamente en el derrocamiento de las dictaduras, pero ¿participarán también en el poder?
En Irán HalehSahabi es la última mártir de la revuelta contra el régimen islámico de Ahmadineyah. Murió de un paro cardiaco el miércoles día 1, cuando las fuerzas de seguridad intentaban interrumpir el funeral de su padre en Teherán. Haleh había obtenido un permiso para salir de prisión, donde cumplía una condena de dos años por defender los derechos humanos, para ir al entierro. La oposición denuncia que ha muerto de un infarto tras ser golpeada por la policía. El gobierno de Teherán lo desmiente y asegura que tenía problemas cardiacos.
La República Islámica de Irán lleva dos años de turbulencias. Desde las controvertidas Elecciones presidenciales que llevaron al poder a MahmudAhmadineyah ha habido centenares de detenidos por motivos políticos. El 10 por ciento de los arrestados son mujeres, según las organizaciones internacionales de Derechos Humanos. Es más, cien de los 500 iraníes procesados y que cumplen condena son mujeres, además de otras 500 detenidas que aguardan juicio.
Las mujeres han participado activamente en todas las campañas presidenciales, en particular la que opuso a Mir HosseinMousavi, exprimer ministro contra el actual presidente Ahmadineyad. Mousavi prometió terminar con la desigualdad en el derecho de herencia, de testimonio judicial y de custodia de los hijos, que son algunas de las restricciones impuestas a las mujeres por el régimen islámico. La participación en la campaña de su esposa ZahraRahnavard, expresidenta de la Universidad de Teheran, fue un factor importante que le valió el apoyo femenino.
En la actualidad el 64 por ciento de los estudiantes universitarios en Irán son mujeres. Son las paradojas y las contradicciones de la sociedad iraní respecto de la condición femenina. Las mujeres pueden votar y ser candidatas para altos cargos, pero deben observar un código de vestimenta obligatorio. Pueden manejar automóviles personales, taxis, camiones de bombero, pero no andar en bicicleta », cuenta el director del Centro de Estudios Iraníes de la Universidad de Stanford en Estados Unidos, en su último libro “Palabras, no espadas”.
Las revueltas alcanzaron su punto culminante en Túnez, el país musulmán en el que la mujer poseía más derechos legales y donde el nivel de formación es más elevado. En las redes sociales que han jugado un papel crucial para el derrocamiento del dictador Zine Ben Ali, el testimonio de una mujer tunecina es revelador:“Como la mayor parte de mujeres en nuestro país, estábamos atónitas antelas imágenes de horror difundidas por la cadena de televisión Al Yazira. Creíamos vivir en un mundo perfecto, y era máscómodo pensar en una exageración mediática: esto no puede ocurrir en nuestro país, nos decíamos. Sin embargo poco a poco el movimiento de revuelta ganó nuestros corazones, nuestras casas y nuestras conversaciones; un movimiento aplastante, rápido, que empujaba a todo el mundo en su camino, el tiroteo, el clamor de la muchedumbre de día y de noche gritando libertad, cantando a la esperanza; el olor penetrante de las bombas lacrimógenas; los eslóganes innovadores, inocentes y elocuentes anunciaban el comienzo de un nuevo capítulo en la vida política tunecina…
El 14 de enero ha marcado para siempre nuestras vidas: a partir de hoy se acabó el miedo;hemos enviado un eslogan Made in Tunisia a todos nuestros amigos, en Egipto, en Libia, en China, en Yemen, en Siria, y es solo el comienzo!”. Lo firma Flor de Sahara.
El interrogante que se extiende en la órbita islámica es el siguiente: ¿Deben temer las mujeres las consecuencias de las revueltas?.“La amenaza islamista” ha sido el espantajo que agitaban los tiranos y sus protectores en Occidente. Las mujeres tunecinas no se dejaron intimidar por ello. El dia antes de la vuelta al país del exilio londinense de RachidGhanuchi, líder del movimiento islamista En Nahda, miles de mujeres se manifestaron en el centro de la capital Túnez. El llamamiento de la Asociación de Mujeres Demócratas que lidera la juez Sana Ben Achour sacudió la capital. “Democracia bienvenida, discriminación degage (fuera!)”, “No a la sumisión, no ala exclusión, no a la marginación de las mujeres”. Al desfile se unieron cientos de hombres.
En Egipto la situación ha sido diferente. La inmensa mayoría de las mujeres que se han movilizado en la Plaza Tahrir lo han hecho al llamamiento de las organizaciones islámicas, los Hermanos Musulmanes principalmente. Aunque también la corriente laica y modernista de las mujeres egipcias gana cada díamás fuerza. Al calor de las concentraciones en la plaza Tahrir ha nacido un Movimiento por la Laicidad en Egipto, que se inspira en el combate de la célebre escritora NawalSaadawi.
Sin embargo el Comité Constitucional encargado de elaborar los principios que deberán regir el futuro de Egipto, no ha incluido ninguna mujer entre sus miembros, lo que ha originado una fuerte protesta desde la sociedad civil. Tanto más que las mujeres están presentes ya sea en la Corte Constitucional Suprema como en la Facultad de Derecho.
Las mujeres árabes y musulmanas han participado activamente en el derrocamiento de las dictaduras. ¿Participarán también en elpoder? Es la gran incógnita.
Pedro Canales (corresponsal en El Magreb)