1 mai 2002

البداية

 

 

 

 
TUNISNEWS
3ème année, N° 713 du 01.05.2002

Pour consulter les archives de notre liste, cliquez ici: : http://site.voila.fr/archivtn

LES TITRES DE CE JOUR:
 

 
AP: Tunisie: 13 morts, dont le chef d’état-major de l’armée de Terre, dans l’accident de mardi
Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l’Homme: Infos Express du 30 Avril 2002 .
AP: Les autorités américaines lient l’attentat de la synagogue de Djerba au réseau terroriste Al-Qaïda
Comité international pour la libération de Marwan Barghouti: Petition
La Presse: Philippe Séguin et Claude Cheysson-La Tunisie demeure un grand pays de tolérance
Sayyed Farjani: Le Holocaust envers les juifs est occidental, et les musulmans sont des semites
RAID (Attac Tunisie): Tunisie-Italie contre la mondialisation libérale
Omar Khayyam: Cher Ettounsi, la liberté existe en Tunisie.
Lettre d’information du Parti Libéral Maghrébin
 

الشرق الأوسط : تونس: وزيران يحضران لأول مرة احتفالات اليهود في جربة

 الحياة: تونس : اعتقال عمّ منفذ عملية جربة
الشيخ راشد الغنوشي: بمناسبة العيد العالمي للعمال هيكل عام للاقتصاد الإسلامي
محمد كريشان: فريدمان زمانه!

 

Avez-vous bien entendu ce cri??

A Palestinian woman gestures on top of her house in the destroyed Jenin refugee camp in the northern West Bank, April 28, 2002. A U.N. mission to find out what happened during Israel’s three weeks military operation in the refugee camp is waiting in Geneva for a green light to depart to the region.
REUTERS/Mahfouz Abu Turk

 

BOYCOTTEZ LES PRODUITS ISRAELIENS

 

Please engrave this N°

(((( 729 )))

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Do not buy products that carry the code # 729
If you believe Israel is committing crimes against Palestinians, an occupier of Palestinian land, defying international laws, and

defying United Nation resolutions, I seek your support and urge to pass the following piece of information to your family, friends,colleagues and relatives, and urge them to boycott Israeli products.
Israeli product carry the unique code starting with # 729
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This is a modest, simple and effective way to support Palestinian struggle against Israeli occupation and ethnic crimes against Muslims and human being.
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Écrasement d’un hélicoptère militaire en Tunisie

 

AFP, le 01.05.2002 à 15h03

Le chef de l’armée de terre et 12 officiers tués dans un accident d’hélicoptère

TUNIS, 1er mai (AFP) – Treize militaires, dont le chef d’état-major de l’armé de terre tunisienne, le général Abdelaziz Skik, ont trouvé la mort dans l’accident d’un hélicoptère mardi à Medjez El-Bab, à 60 km au nord-ouest de Tunis, a-t-on appris mercredi de source officielle.

En plus du général Skik, les douze victimes sont des officiers et des sous-officiers se trouvant à bord de l’hélicoptère, qui s’est écrasé au retour d’une mission d’inspection dans la région du Kef, à 170 km de Tunis, zone frontalière de l’Algérie.

Ce nouveau bilan annoncé par le ministre de la Défense Dali Jazi au sortir d’une entrevue avec le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, fait suite à celui annoncé mardi soir faisant état seulement de « plusieurs victimes ».

M. Jazi, cité par l’agence tunisienne TAP (officielle), a ajouté que

des techniciens des Etats-Unis d’Amérique seront associés à une commission d’enquête qui doit déterminer « la nature de l’avarie » ayant causé la chute de l’appareil de fabrication américaine.

AFP


 
Associated Press, le 01.05.2002 à 17h08
 

Tunisie: 13 morts, dont le chef d’état-major de l’armée de Terre, dans l’accident de mardi

TUNIS (AP) — Douze militaires, dont le chef d’état-major de l’armée de Terre tunisienne, le général de brigade Abdelaziz Skik, ont péri dans l’accident de l’hélicoptère militaire qui s’est écrasé mardi à Medjez el-Bab (60km au nord-ouest de Tunis), a annoncé mercredi le ministre de la Défense Dali Jazi. La soixantaine, le général Skik avait été nommé à cette fonction il y a à peine cinq mois. Il avait succédé au général Mohamed Hédi ben Hassine, parti à la retraite. Mais le général Ben Hassine avait ensuite été rappelé la semaine dernière au poste de directeur général de la Sûreté nationale après le limogeage du secrétaire d’Etat Mohamed Ali Ganzoui en raison de l’attentat du 11 avril contre la synagogue de Djerba (18 morts). L’attentat a aussi coûté son poste au ministre de l’Intérieur Abdallah Kaâbi. Le général Skik avait conduit en 1992 le contingent tunisien relevant des forces onusiennes de maintien de la paix au Cambodge (APRONUC). Les onze officier et un sous-officier décédés regagnaient Tunis au terme d’une visite d’inspection dans la région du Kef (nord-ouest), frontalière de l’Algérie. Reçu par le président Zine El Abidine Ben Ali, M. Jazi a fait état de la mise sur pied d’une commission d’enquête qui aura à se pencher sur la défaillance qui en été la cause. Des techniciens américains participeront aux travaux de la commission d’enquête étant donné que l’hélicoptère est de fabrication américaine, a encore indiqué M. Jazi qui n’a toutefois pas précisé le type de l’appareil.  Associated Press


Associated Press, le 01.05.2002 à 15h21
 

Tunisian army helicopter crashes, killing 12 including top official

 
TUNIS, Tunisia (AP) _ Tunisia’s defense minister said Wednesday that 12 people died in an army helicopter crash a day earlier, including the army’s top official. Brig. Gen. Abdelaziz Skik, the army’s chief of staff, was among those who died when the helicopter crashed Tuesday after a surveillance mission in the northwestern Kef region, near the border with Algeria, Defense Minister Dali Jazi said. The crash occurred in the Medjez El Bab region, 60 kilometers (37 miles) northwest of the capital. Skik, in his 60s, was named to the top army post about five months ago after a long career with Tunisia’s armed
forces. Among other assignments, Skik led a Tunisian contingent to Cambodia in 1992, which was part of a United Nations peacekeeping mission that facilitated general elections in the Southeast Asian country. Jazi said that U.S. technicians were participating in an investigation into the crash, since the helicopter was American-made. He did not identify the make.
 
Associated Press


الرئيس زين العابدين بن علي يجتمع بوزير الدفاع الوطني الذي يطلعه على ظروف سقوط الطائرة المروحية

اجتمع الرئيس زين العابدين بن علي صباح اليوم بالسيد الدالي الجازي وزير الدفاع الوطني الذي أدلى عقب المقابلة بالتصريح التالي :

« لقد اطلعت رئيس الجمهورية على ظروف وقوع حادث الطائرة المروحية التابعة للجيش الوطني مساء يوم الثلاثاء 30 أفريل الماضي والذي ذهب ضحيته 13 من الضباط وضباط الصف من ضمنهم أمير اللواء عبد العزيز سكيك رئيس أركان جيش البر.

واطلعت سيادة الرئيس على الإجراءات التي وقع اتخاذها اثر هذا الحادث ومنها بعث لجنة تحقيق في ما حدث لهذه الطائرة من خلل تسبب في سقوطها. وسيساهم في أعمال هذه اللجنة فنيون من الولايات المتحدة الأمريكية باعتبار الطائرة من صنع أمريكي.

وعبر الرئيس زين العابدين بن علي رئيس الدولة والقائد الأعلى للقوات المسلحة عن عميق تأثره لهذا الحادث الأليم متوجها بتعازيه ومواساته إلى أفراد عائلات الضحايا, وأعطى تعليماته باتخاذ كل التدابير والإجراءات اللازمة في هذا الشأن على الصعيدين الرسمي والاجتماعي ».

(المصدر: www.akhbar.tn)


Un hélicoptère de l’Armée nationale s’écrase dans la région de Medjez El Bab

30/4/2002 (TAP) — Un hélicoptère de l’Armée nationale s’est écrasé, dans la région de Medjez El Bab. L’appareil transportait des militaires parmi lesquels des officiers, de retour à Tunis après une visite d’inspection dans le gouvernorat du Kef. Cet accident tragique a fait plusieurs victimes parmi les passagers de l’hélicoptère. Une enquête a été ouverte par les autorités pour déterminer les causes de l’accident.
(Source : site officiel www.infotunisie.com)

 

 

Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l’Homme

 

Infos Express du 30 Avril 2002 .

Appel de Mme Myriam Boughanmi mère de Mourad Boughanmi prisonnier d’opinion

 
«  Je lance cet appel a toutes  les ONG nationales et internationales des droits de l’homme pour sauver la vie de mon fils unique Mourad  Boughanmi (32 ans, prisonnier d’opinion, jugé en 1991 et condamné à 13 ans de prison ferme (affaire Ennahda).  Mourad Boughanmi est actuellement à la prison de Borj Erroumi (gouvernerat de Bizerte/  60 Km de la capitale) et il souffre depuis plus d’un an de l’Hépatite B, son état de santé ne cesse de se détériorer, depuis octobre 2001 l’administration pénitentiaire refuse de  le transférer à l’hôpital et de lui porter soins  et la vie de Mourad et en danger. » .
 l’adresse des parents de Mourad Boughanmi  est;
Avenue El Wafa N 62
Cité Ettahrir Tunis
Tel : 00216 71 503 33
 

M Asli Abdel Baki

prisonnier de droit commun a été l’objet de mauvais traitements et d’agression de la part de responsables de l’administration pénitentiaire de la prison civile de Mahdia pour avoir revendiquer des soins.

 

 
La LTDH a tenu  dimanche 22 Avril 2002 au siége de la LTDH un conseil national exclusif de solidarité avec le peuple palestinien. M Mokhtar Trifi a envoyé un message de soutien a M Yasser Arafat président  de l’autorité nationale palestinienne.
 

 
Une journée de deuil sur les victimes palestinienne a été organisée par la section de Tunisie d’Amnistie Internationale, l’ATFD, la LTDH à la salle el teatro à Tunis samedi 27 Avril 2002 .


le tribunal de 1 ère instance de Médenine a prononcé le 17 Avril ses jugements dans l’affaire 2666 des participants aux manifestations de solidarité  avec le peuple palestinien organisée à Ben Guerdane ( extrême sud du pays ) et a condamné

MM. Lazher Felit ,Kaies Chahbani , Walid Somii , Abdallah Tim , et Belgaçem Thabet

à 4 mois  de prison avec sursis pour chacun .

 

une reunion du CNLT qui devait étre tenue le vendredi 26 Avril 2002 au local du CNLT a été interdite par les forces de police.

 
la LTDH organise vendredi 3 Mai 2002 au local de la LTDH une conférence sur le théme : les amendements de la constitution et l’avenir de la republique en Tunisie , cette conférence sera animée par Dr Iyadh Ben Achour.

 

EXPLOSION À DJERBA: SUITE

 

Philippe Séguin et Claude Cheysson

La Tunisie demeure un grand pays de tolérance

• La Tunisie a pu maintenir et affirmer le respect entre les religions dans un monde qui voit monter un extrémisme de tous bords, souligne M. Cheysson

M. Habib Ben Yahia, ministre des Affaires étrangères, a reçu, hier, au siège du ministère, MM. Philippe Séguin, ancien président de l’Assemblée nationale française et Claude Cheysson, ancien ministre des Affaires étrangères, venus lui rendre une visite de courtoisie, après avoir séjourné en Tunisie et s’être rendus à la Ghriba, dans l’île de Djerba.

Renouvelant leur bonheur de visiter encore une fois la Tunisie, les responsables français ont souligné le caractère privilégié des relations qui unissent la Tunisie à la France. Ils ont fait part également de leur grande joie de venir renouveler à la Tunisie leur sentiment de considération et d’affirmer que la Tunisie demeure un grand pays de tolérance, dont l’esprit anime toute la population tunisienne. Ils ont mis aussi en exergue les progrès accomplis par la Tunisie dans les différents domaines grâce à une politique sage et clairvoyante du Président Zine El Abidine Ben Ali, ce qui lui a permis aujourd’hui de se placer sur une voie de progrès et de stabilité et d’être parmi les pays les plus ouverts. Ils ont ajouté que le monde doit être au fait de la détermination de la Tunisie à sauvegarder ses acquis et ses performances.

M. Claude Cheysson a relevé à cet égard la manière remarquable et édifiante à travers laquelle la Tunisie a pu maintenir et affirmer le respect entre les religions, dans un monde qui voit monter un extrémisme de tous bords et face auquel on se doit de se prémunir et d’être solidaire.

L’entrevue a permis, par ailleurs, de procéder à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, particulièrement la situation prévalant actuellement dans les territoires palestiniens. Les deux parties ont mis à cet égard l’accent sur le rôle qui incombe à toutes les composantes de la communauté internationale en vue d’œuvrer pour une solution juste et équitable aux conflits dans la région.

(Source: www.lapresse.tn)


 

Gisèle Halimi à La Presse

« S’il y a un pays au monde où les communautés juive et arabe vivent dans une symbiose totale, c’est bien la Tunisie »

Gisèle Halimi est une de ces consciences en éveil, de ces voix audacieuses que ni l’adversité, ni la menace ne sauraient museler. Dans les grands moments de notre histoire contemporaine, à l’heure de ces grandes confrontations où tout peut basculer, elle s’est toujours levée pour dire non quand il le fallait.
«Nous sommes fiers de vous», lui avons-nous dit.
«Je suis fière d’être de vous», a-t-elle répondu.
En ces jours de turbulences et de méfiance, en ces heures de tristesse, elle témoigne que la tolérance, l’ouverture, la paix interculturelle a un pays et qu’il s’appelle Tunisie.
Elle se souvient d’une enfance paisible, d’une adolescence sereine, d’une entrée dans la vie professionnelle pleine de passion et d’enthousiasme, et ses souvenirs toujours reviennent à ce miracle tunisien : la fusion des communautés diverses, leur cohabitation tranquille et leur convivial voisinage.
«Aussi loin que remontent mes souvenirs, mes amis les plus proches, mes compagnons de jeu, mes voisins étaient musulmans. Nous étions inséparables à La Goulette, nous baignant ensemble, jouant au football dans un terrain vague proche, et nous retrouvant les soirs de canicule devant «La Jetée» dancing célèbre de l’époque.
Ils appartenaient à une famille de notables, les Saheb Ettabaâ, et la seule différence perceptible entre eux et nous était une différence de classe et non de religion.
Ils étaient plus aisés, vivaient dans une grande maison, et si j’allais souvent chez eux, eux venaient déjeuner le dimanche du poisson que mon père prétendait avoir péché, et qu’il accommodait lui-même.
Et si, à l’époque, on m’avait parlé du moindre problème de religion, j’aurais pu croire qu’on parlait de la planète Mars».
Ce sentiment de cohésion, de fusion de races et de religions, Gisèle Halimi l’a toujours gardé en elle, tout au long de sa vie qui, toujours, est resté liée à la Tunisie. Elle aime à s’en souvenir.
«Plus tard, adolescente, à l’âge des premiers secrets, des premières confidences, j’avais trois meilleures amies : une chrétienne, une juive et une musulmane. Nous étions inséparables, et partagions les mêmes problèmes issus des mêmes histoires de famille, essayant d’échapper, de la même manière, à des pères pareillement rigoureux.
C’est bien simple, d’ailleurs, les premières insultes racistes qui m’ont frappée et choquée au-delà de tout, car inconnues pour moi — c’est au Panthéon où j’étais alors étudiante. On m’a traitée de «sale bicotte» d’abord, puis de «sale youpine», et c’est comme cela que le racisme s’est révélé à moi. Il est vrai que c’était déjà la corporation de M. Jean-Marie Le Pen.»
Plus tard, revenue en Tunisie, et débutant dans la vie professionnelle, Gisèle Halimi, jeune avocate, s’engage au sein de l’Union des jeunes avocats.
«Nous avions alors constaté qu’il n’y avait jamais eu de président tunisien à cette union. Nous avons alors décidé, autour de maître Berrebi, de faire campagne en faveur de Hédi Khefacha pour qu’il soit président de cette union. Personne ne s’est opposé à nous, sauf peut-être certains Français qui allaient plus tard faire partie de la Main rouge, et qui estimaient que les Arabes devaient rester à leur place.
Ce sont les jeunes avocats juifs — et nous étions nombreux — qui ont le plus activement milité pour Hédi Khefacha. Il a été président, et moi sa vice-présidente. Et jamais, il n’y eut entre nous d’affrontements à cause d’origines différentes».
Depuis, Gisèle Halimi n’a jamais vraiment quitté la Tunisie. Elle y revient de façon régulière, aussi souvent qu’elle peut, entretenant un lien organique avec son pays d’origine, gardant un contact étroit avec ce qui s’y passe, un regard en éveil.
«Jamais je n’y ai remarqué, jamais je n’ai été témoin, jamais on ne m’a signalé quoi que ce soit qui puisse trahir une tension, un heurt quelconque entre les deux communautés.
C’est pourquoi, j’ai été stupéfaite de ce qui s’est passé à la Ghriba. Comment un attentat pareil pouvait-il être possible en Tunisie, et plus particulièrement dans cette île où nous nous demandons, en plaisantant, comment reconnaître une juive d’une musulmane.
Les communautés du Sud vivent dans un état quasi fusionnel. Il me semblait que c’était un endroit où cela ne pouvait pas arriver.
Et puis, j’ai compris que, effectivement, cela ne pouvait pas arriver de l’intérieur, car on aurait eu peur de blesser un ami, un voisin. Cela ne pouvait être que le fait d’éléments extérieurs.
Pour moi, s’il y a un pays au monde où les communautés juive et arabe vivent dans une symbiose totale, sans le moindre rejet de l’un vers l’autre, c’est bien la Tunisie.»
Ce sens de la tolérance, cette cohabitation pacifique et naturelle des communautés, dans lesquels baignent toute l’enfance et l’adolescence de Gisèle Halimi, allait la mener très tôt à prendre certaines positions face au problème palestinien.
«Il y a très longtemps que je milite en faveur de la Palestine. Cela ne se sait plus aujourd’hui. Mais il y a déjà près de 30 ans qu’un certain nombre de personnalités juives de France, ainsi que des personnalités musulmanes et françaises, s’étaient réunies autour de Uri Averny le célèbre député israélien qui avait été voir Yasser Arafat, et qui fut condamné pour avoir serré la main de l’ennemi.
Nous avons alors organisé le premier colloque de la paix entre Israéliens et Palestiniens. Ce ne fut pas infructueux puisque nous avions publié un texte émettant l’exigence de se revoir et de continuer. Bien sûr, nous voguions alors sur une mer tranquille.
Aujourd’hui, nous sommes plongés dans l’horreur. Regis Debray me disait hier : «Il y a un seul vrai fasciste dans le monde, c’est Ariel Sharon. C’est, pour moi, un vrai criminel de guerre».
Avec un certain nombre d’intellectuels juifs, Gisèle Halimi avait signé un manifeste refusant d’être annexé par un certain nombre d’associations parlant en leur nom. Refusant que l’holocauste soit mis en avant pour couvrir les crimes de guerre. Refusant que la Shoa, cette nuit de l’humanité, serve de fonds de commerce à ceux qui veulent culpabiliser un peuple palestinien innocent.
«C’était malheureusement le ressort émotionnel employé pour réduire au silence tous ceux qui voulaient défendre le peuple palestinien.
Je suis fondamentalement anti-israélienne. C’est-à-dire que je suis contre le gouvernement israélien. Je respecte la poignée d’hommes et de femmes qui se battent pour imposer les droits du peuple israélien contre Sharon. Malheureusement, 70% de ce peuple sont d’accord avec lui.
Je trouve qu’on ne parle pas assez du scandale que constitue Israël : l’ONU impose des lois internationales. Tous les pays qui adhèrent aux Nations unies s’y plient. Sauf Israël pour qui toute résolution reste lettre morte.
C’est un problème gravissime : non seulement à cause de la Palestine, mais parce qu’Israël menace une certaine cohésion du monde, un respect du droit international qui est le seul moyen de sauvegarder la paix.
Israël s’est mis hors-la-loi. On ne peut donc pas le traiter en pays normal puisqu’il est hors-la-loi.
Nous avons pris toutes sortes d’initiatives parmi lesquelles celle du barreau de Paris : une délégation d’avocats français se propose de partir en Israël où les droits de la défense ne peuvent pas être respectés. Je suis volontaire pour partir.
Mais pour parler d’un des derniers avatars d’Israël, je suis menacée de mort par une organisation qui s’appelle Betar : ce sont des fanatiques armés. Voilà ce qu’Israël, Terre promise, a engendré : des fascistes qui menacent ceux qui ne sont pas d’accord avec eux».
Après quelques jours de vacances en Tunisie, bien sûr… Gisèle Halimi est repartie en France.
«J’avais souhaité faire quelque chose. J’ai suggéré au Crédif de lancer un appel des femmes tunisiennes aux femmes du monde entier, en signe de soutien et de solidarité pour la femme palestinienne.
C’était trop rapide. Nous n’avons pas eu le temps de l’organiser. Mais je suis prête à soutenir toute initiative que l’on voudra prendre dans ce sens en Tunisie.
Il ne faut négliger aucun aspect du problème : il faut agir en tant que femme, avocat, juive d’origine, tunisienne. Tout combat est à entreprendre, sur tous les plans.
Je suis retournée en France pour voter. Et… pour vivre cette honte devant le monde entier.
Personne n’a vu venir ce qui arrive aujourd’hui, nous nous mobilisons, et nous appelons les gens à voter. Ce qui est à noter et à signaler, c’est que les pires ennemis de Chirac appellent à voter Chirac.
Ce qui est essentiel, c’est que le score soit tellement important que ce ne soit pas le score de Chirac mais celui de la démocratie. Je suis assez optimiste. Les gens ont fait du 5 mai une date charnière, tout s’agence autour d’elle.
Il ne faut pas qu’il manque un seul bulletin. Pour les valeurs de la République, mais aussi pour le futur démocratique».
Propos reccueillis par Alya HAMZA

La Ghriba-Témoignages de personnalités françaises

En Tunisie, l’affirmation du respect de l’autre et des droits de l’homme ne relève pas du domaine des paroles mais des faits

Hommage au Président Ben Ali pour son œuvre de construction d’une société solidaire, ouverte et respectueuse des autres

La Tunisie a toujours été et restera le pays de la tolérance, de l’amitié entre les peuples et du dialogue intelligent entre les cultures et les religions. L’affirmation a été unanimement soulignée, hier après-midi, par plusieurs personnalités françaises, lors d’une rencontre avec la presse tenue à l’aéroport international de Tunis-Carthage, au terme d’une visite en Tunisie, au cours de laquelle ces personnalités se sont rendues à la Ghriba dans l’île de Djerba.

«Dans cette période marquée, un peu partout dans le monde, par la montée de l’intégrisme, notre visite à l’île de Djerba, qui survient après le drame qui a frappé la Ghriba, constitue une occasion extraordinaire pour souligner que la Tunisie est un exemple exceptionnel dans le monde», a indiqué, à cette occasion, M. Claude Cheysson, ancien ministre français des Affaires étrangères, soulignant que «La Tunisie est parmi les rares pays où l’affirmation du respect de l’autre et le respect des droits de l’homme ne relèvent pas du domaine des paroles mais des faits».

«Citez-moi un seul pays où les droits de la femme sont affirmés comme ils le sont en Tunisie, où la croissance profite à la classe moyenne et où la volonté de respecter les différentes religions est aussi marquée», s’est-il encore interrogé, en réitérant «sa reconnaissance sans limites à la Tunisie pour sa politique d’ouverture et de tolérance».

M. Christophe Garesche, représentant du maire de Paris, a, dans ce même contexte, affirmé que cette visite en Tunisie et à la Ghriba apporte le témoignage de l’amitié et de l’entente entre les peuples.

Les présidents du Crif (Conseil des institutions juives de France) de Marseille, M. Clément Yana, et de l’Association d’amitié France-Tunisie à Marseille, M. Robert Bismuth, ont, pour leur part, mis l’accent sur la bonne entente et la coexistence qui prévalent entre les différentes communautés qui coopèrent et vivent ensemble en toute harmonie en Tunisie.

M. Philippe Marigny, sénateur, maire de Compiègne (RPR), a de son côté mis en exergue la tolérance, le respect des différences et de l’autre qui existent en Tunisie. Il a souligné l’attachement de la France au monde arabe, «un attachement réel qui se vit dans la durée», a-t-il indiqué, se félicitant de la volonté commune qui s’est exprimée à Djerba où «des juifs, des musulmans et des chrétiens ont communié».

Dans ce même contexte, M. Gabriel Kabla, président de l’Association des juifs tunisiens, a rappelé l’étendue «des relations naturelles, de tous les jours, intelligentes et vieilles de plusieurs siècles qui existent entre les Tunisiens juifs et musulmans». Il a exprimé ses remerciements au Président Zine El Abidine Ben Ali pour son œuvre de construction d’une société solidaire, ouverte et respectueuse des autres.

(source:

www.lapresse.tn)


Associated Press, le 30.04.2002 à 20h54

Attentat de Djerba: le dossier confié au doyen des juges d’instruction de Tunis, selon un journal

TUNIS (AP) — Le dossier de l’attentat commis le 11 avril près de la synagogue de La Ghriba sur l’île de Djerba qui a fait 18 morts-pour la plupart des touristes allemands- a été confié au doyen des

juges d’instruction de Tunis, Amor Mansour, a rapporté mardi le journal indépendant « Achourouk ».L’auteur de l’attentat, qui selon une source officielle, est mort lors de l’opération, a été identifié comme étant un ressortissant tunisien du nom de Nizar Naouar. Selon le quotidien, une commission rogatoire a été délivrée aux enquêteurs de la brigade anti-criminelle de Tunis qui ont procédé à l’interrogatoire d’un « nombre important de personnes et recueilli plusieurs informations et preuves en relation avec l’attentat ». Le journal fait aussi état d’une « collaboration établie avec des enquêteurs étrangers pour mettre à profit des investigations en cours dans certains pays européens où seraient établies les cellules ou les personnes qui ont planifié l’opération ». « Achourouk » révèle, par ailleurs, que le doyen des juges d’instruction a délivré un mandat de dépôt à l’encontre de l’oncle de l’auteur présumé de l’attentat, sans préciser toutefois l’identité de cet homme. Un communiqué officiel publié la semaine dernière à Tunis avait mentionné pour la première fois que Nizar Naouar avait pour « complice un proche parent résidant à Tunis ». De retour à Berlin après une visite en Tunisie les 21 et 22 avril, le
ministre allemand de l’intérieur Otto Schily avait fait état d’une arrestation dans le cadre de l’enquête.
D’après le journal tunisien, il semble que les enquêteurs soient convaincus que l’homme arrêté ait aidé l’auteur de l’attentat ou ne l’ait pas dénoncé alors qu’il s’apprêtait à commettre l’acte terroriste, ce qui a motivé sa détention sous l’accusation de « constitution d’une bande de malfaiteurs » et autres chefs d’inculpation tels que la « préparation d’un acte criminel visant la sécurité du pays », selon le quotidien qui ne cite pas sa source. « Pour le moment, il semble que la plupart des étapes de ce crime aient eu lieu dans un pays européen où aurait eu lieu la planification et la préparation (de l’attentat) et d’où aurait été donné l’ordre à l’accusé (principal) », conclut le journal.
Associated Press


Reuters, le 30.04.2002 à 19:21:13

Tunisie – Le festival juif célébré 18 jours après l’attentat

par : Lamine Ghanmi

DJERBA, Tunisie, 30 avril (Reuters) – Un millier de juifs, dont environ deux cents arrivés de l’étranger, ont participé mardi à un pèlerinage à Djerba, île du sud de la Tunisie dont la synagogue El Ghriba a été la cible le 11 avril dernier d’un attentat suicide qui a tué 20 personnes.

Les pèlerins sont venus participer au Festival annuel d’El Ghriba, qui mêle la foi à la légende, et est fermement ancré dans la culture des juifs de Tunisie, pays arabe fier de l’harmonie religieuse dans laquelle vivent ses différentes communautés. Les étrangers sont pour la plupart arrivés de France, et on comptait parmi eux l’ancien président de l’Assemblée nationale, Philippe Séguin, né en Tunisie.

« Je suis ici car je crois que nous ne devons pas nous laisser vaincre par les extrémistes sanguinaires », explique Stéphanie, 43 ans, venue des Lilas près de Paris.

« Si nous cessons de venir à Djerba ou d’aller en Israël en raison de la violence, ou si nous arrêtons d’envoyer nos enfants à l’école ou au théâtre à cause d’attentats comme celui d’El Ghriba, nos vies vont être paralysées », ajoute-t-elle.

Le festival s’est terminé sans incidents mardi au terme de deux journées de prières, danses et chants traditionnels. Les autorités tunisiennes avaient déployé plusieurs centaines de policiers en civil pour renforcer la sécurité.

Des responsables gouvernementaux et des responsables de la communauté juive ont considéré qu’avoir pu organiser le festival 18 jours à peine après l’attentat était une « victoire » sur le fanatisme.

« Nous voici ensemble, unis, pour proclamer d’une même voix la mise en échec de tous les projets que peuvent inspirer l’obscurantisme et le fanatisme. C’est une victoire », a lancé le ministre du Tourisme, Mondher Zenaïdi.

« TOUS FRERES »

« Nous aimons tous les peuples car nous sommes tous frères », a chanté pour sa part Jacob Bechiri, chanteur et responsable de la communauté juive locale.

Un camion-citerne chargé de gaz a explosé le 11 avril devant la plus ancienne synagogue d’Afrique du Nord, tuant 20 personnes, dont 13 touristes allemands. Le gouvernement tunisien avait dans un premier temps affirmé qu’il s’agissait d’un accident, avant de reconnaître récemment qu’il s’agissait d’un attentat suicide perpétré par un musulman tunisien.

La synagogue d’El Ghriba a été immédiatement repeinte après l’attaque, de manière à ce qu’aucune trace de l’explosion ne subsiste.

En 2000, le festival avait rassemblé plus de 7.000 juifs, avant l’échec des pourparlers de paix israélo-palestiniens. L’an dernier, après l’explosion de la violence au Proche-Orient, ils n’étaient plus que 1.300.

« Cette année, quelque 200 juifs sont venus de l’étranger, de France pour la plupart. Mais nous sommes contents car, en dépit de l’attentat et de la spirale de la violence au Proche-Orient, les gens sont venus nous dire qu’ils gardaient l’espoir et la foi dans la coexistence entre les peuples de cultures et religions différentes », a affirmé l’un des organisateurs.

Le conflit israélo-palestinien et l’offensive de Tsahal contre plusieurs villes autonomes de Cisjordanie a déclenché une vague de colère contre l’Etat hébreu dans les pays arabes.

L’an dernier, plusieurs dizaines d’Israéliens ont pris part au festival d’El Ghriba, certains allant jusqu’à chanter en public des chansons en arabe ou en hébreu. Mais cette année, les dirigeants de la communauté juive ont fait état de la participation de quatre Israéliens seulement.

Le festival célèbre officiellement la victoire des juifs sur la souffrance. Selon la légende, il commémore la fin d’un fléau qui tua plusieurs milliers de juifs il y a deux mille ans.

La communauté juive de Tunisie compte quelque 2.000 membres, dont 1.500 environ vivent à Djerba, à 340 km au sud de Tunis.

REUTERS


AFP, le 30.04.2002 à 16h23

Les juifs en pèlerinage tentent de tourner la page de l’attentat du 11 avril

Par Hamida BEN SALAH

DJERBA (Tunisie), 30 avr (AFP) – La communauté juive achevait mardi les rites du pèlerinage annuel à la Ghriba de Djerba (sud tunisien) marquée par la volonté de tourner la page douloureuse de l’attentat, qui a fait 18 morts, dont treize allemands, le 11 avril devant la plus ancienne synagogue d’Afrique.

« L’affluence est au delà de nos espérances. Des pèlerins venus initialement pour les deux jours de rite ont même décidé de prolonger leur séjour jusqu’à la fin de la semaine », affirmait mardi à l’AFP un organisateur.

Malgré les efforts incitatifs de la communauté juive locale et des autorités tunisiennes, seul un petit millier de visiteurs et pèlerins, des juifs d’origine tunisienne pour la plupart, ont assisté au pèlerinage à la Ghriba, tout récemment endeuillée.

Quelque 200 pèlerins ont fait le déplacement essentiellement depuis Paris et Marseille, en France, pour perpétuer le rituel religieux et la tradition de recueillement et des retrouvailles, selon Perez Trabelsi, président de la Communauté juive de l’île de Djerba.

Un organisateur déplorait mardi la participation « toute symbolique » de deux seuls couples de juifs venus d’Israël (via Paris). « C’est dommage! », regrettait-t-il, en faisant état à l’AFP « d’échos positifs » sur le pèlerinage en Israël mardi.

Les Israéliens avaient été auparavant bien plus nombreux à effectuer les rites à la Ghriba de Djerba, la tourmente actuelle au Proche-Orient expliquant, selon les observateurs, la désaffection des pèlerins en provenance de l’Etat hébreu.

Lundi, au commencement du pèlerinage, Perez Trabelsi affichait grise mine devant l’assistance clairsemée dans la « Oukala », bâtiment en face de la synagogue, abritant la mise aux enchères d’objets de culte dont les recettes alimentent le budget de la synagogue.

L’atmosphère se détendait au fur et à mesure de l’arrivée de pèlerins et visiteurs invités par les autorités tunisiennes.

« La vie doit reprendre ses droits », « Il faut tourner la page, le deuil a un temps », répète-t-on parmi les pèlerins, qui ont accompli leurs rites dans la synagogue entièrement toilettée pour effacer les traces de l’explosion.

Canalisés par un important dispositif de sécurité, les fidèles ont défilé sur plus d’un kilomètre, dans la joie avec chants et « youyous », poussant la « Menara », une pyramide montée sur un chariot et décorée d’écharpes, fleurs et objets de culte.

Moment fort du pèlerinage, la procession s’achevait par l’introduction de la « Menara » dans la synagogue, en présence du ministre du Tourisme, Mondher Zenaïdi, entouré de personnalités françaises venues « en solidarité ».

M. Zenaidi a délivré un message très attendu par la communauté juive, la Tunisie ayant soutenu la thèse de l’accident avant d’admettre que l’explosion devant la synagogue était un « acte criminel ».

La Tunisie « ne laissera personne attenter impunément à la liberté de culte », a déclaré M. Zenaïdi en présence du Grand Rabbin de Tunis, Haim Madar.

Il a qualifié l’attentat meurtrier du 11 avril de « choc extrêmement douloureux » et « d’acte abominable » et le pèlerinage juif de  » victoire contre l’obscurantisme et le fanatisme ».

Les autorités tunisiennes ont pris à leur charge la réfection de la synagogue et la construction de fortifications de sécurité autour de l’édifice. Elles ont pourvu aux frais de participation de juifs originaires de Tunis et de La Goulette (nord de la capitale).

Le rabbin Abraham Brever, président de la communauté juive d’Autriche, était invité pour se recueillir à la Ghriba, en mémoire des victimes de l’attentat du 11 avril. En musicien, il participé avec une dizaine de ses concitoyens juifs à l’animation festive du pèlerinage, qui devait être clôturée mardi avec Yacoub Bsiri, une vedette de 80 ans qui mène le bal depuis 1930.

Deux mille juifs vivent actuellement en Tunisie, contre 140.000 à l’indépendance du pays en 1956.

AFP


Reuters, le 30.04.2002 à 18:10:59

Jewish festival in Tunisia survives shrine assault

By Lamine Ghanmi

DJERBA, Tunisia, April 30 (Reuters) – About 1,000 Jews, many from abroad, gathered on Tuesday for a traditional festival at the synagogue in southern Tunisia where a suicide bomb attack killed 20 people earlier this month.

The pilgrims, among them Tunisian-born former French parliament speaker Philippe Seguin, came together at the El Ghriba synagogue on the island of Djerba.

« I’m here because I believe we must not surrender to blood-thirsty extremists, » said Stephanie, 43, from Paris.

« If because of violence we stop coming to Djerba or going to Israel and if because of attacks like El Ghriba’s we stop sending our children to schools and theatres, our lives will be paralysed, » she said.

The annual El Ghriba festival combines faith and legend and is deeply imbued in the centuries-old Jewish culture in Tunisia, an Arab land proud of its tradition of religious harmony.

The colourful two-day festival — which includes prayer, dance, bonfires and traditional songs — ended on Tuesday with no incident. The government had deployed hundreds of plainclothes police officers to boost security.

Government officials and Jewish community leaders said the fact that the pilgrimage took place 18 days after the attack marked a « victory » over fanaticism.

A tanker truck containing cooking gas exploded outside the synagogue, North Africa’s oldest, on April 11. The dead included 13 German tourists. The Tunisian government, which initially said the blast was an accident, said later the attack was led by a Tunisian Muslim.

The synagogue itself was immediately repainted and refurbished and not a trace of the attack remained to be seen.

« We are here together and united to proclaim with one voice the defeat of all plans inspired by obscurantism and fanaticism. It is a victory, » Tourism Minister Mondher Zenaidi said in an address to the festival.

Jacob Bechiri, a singer and prominent local Jewish community leader, sang: « We love all peoples because we are all brothers ».

PEACEFUL COEXISTENCE

El Ghriba drew more than 7,000 Jews in 2000 before the failure of Middle East peace talks. Only 1,300 attended the event in 2001 after an eruption of Israeli-Palestinian violence.

« This year about 200 Jews came from abroad, most of them from France. But we are happy because, despite the attack and spiralling violence in the Middle East, people came to say they keep hope and faith in coexistence between people of different cultures and religions, » said one of the organisers.

The Israeli-Palestinian conflict has prompted a wave of anger in Arab countries against Israel for its incursion into Palestinian areas of the West Bank and its besieging of Palestinian leader Yasser Arafat in his compound in Ramallah.

Last year dozens of Israelis showed up at the festival, some of them taking the stage to chant songs in Arabic and Hebrew. This year, Jewish community leaders said only four Israelis came from Israel and they had wanted to keep a low profile.

The El Ghriba festival was instituted to celebrate Jewish victory over suffering. According to legend, it commemorates the end of a plague 2,000 years ago which killed thousands of Jews.

Jews in Tunisia number about 2,000, about 1,500 of them in Djerba, 340 km (210 miles) south of Tunis.

REUTERS


Associated Press, le 01.05.2002 à 08h06

Les autorités américaines lient l’attentat de la synagogue de

Djerba au réseau terroriste Al-Qaïda

WASHINGTON (AP) — Les autorités américaines ont de bonnes raisons de croire que le réseau terroriste Al-Qaïda est lié à l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, le 11 avril dernier, mais le rôle qu’a joué le réseau de Ben Laden dans l’attentat n’est pas encore clair. Selon un responsable s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, les liens allégués vont bien au-delà de la simple revendication. On ne sait toutefois pas si Ben Laden ou un de ses lieutenants ont orchestré l’opération, si les terroristes ont choisi leur cible et mené l’opération de manière autonome. La source a refusé de dévoiler plus de détails, ajoutant que certains aspects de la planification et de l’exécution de l’opération n’avaient pas encore été éclaircis. Les autorités avaient d’abord relié l’explosion d’un camion devant la synagogue de la Ghriba sur l’île tunisienne de Djerba, à la violence en Israël plutôt qu’à Al-Qaïda. Dix-huit personnes, dont plusieurs touristes allemands, avaient perdu la vie dans l’attentat. Peu après l’attaque, deux journaux arabes basés à Londres avaient annoncé que l’Armée islamique de libération des lieux saints revendiquait l’attentat. Ce groupe, qui disait vouloir se venger des crimes d’Israël contre les Palestiniens, porte le même nom qu’un groupe ayant revendiqué les attentats de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie et qui considère Oussama ben Laden comme une « source d’inspiration ». Si elle se confirme, l’attaque de la synagogue de Djerba pourrait bien être la première opération réussie d’Al-Qaïda depuis le 11 septembre. Plusieurs autres complots impliquant le groupe, en Europe et à Singapour, ont heureusement été déjoués depuis l’automne. Les autorités américaines disent que le groupe est affaibli, mais qu’ildemeure susceptible de mener des attentats terroristes.

Associated Press


تونس: وزيران يحضران لأول مرة احتفالات اليهود في جربة

جربة: محمد علي القليبي
شهدت احتفالات معبد «الغريبة» اليهودي في جزيرة جربة التونسية، التي بدأت الليلة قبل الماضية حضورا رسميا تونسيا لأول مرة تمثل في وزير السياحة، منذر الزنايدي ووزير الثقافة عبد الباقي الهرماسي. فضلا عن بعض الشخصيات الدولية البارزة مثل وزير الخارجية الفرنسي الأسبق كلود شيسون ورئيس البرلمان الاسبق الفرنسي فيليب سوغان.
وغلب الطابع الرسمي على الاحتفالات والطقوس الدينية، التي جرت في حومة السوق التي تحتضن المعبد اليهودي، فيما غاب العديد من اليهود التونسيين الذين كانوا يشاركون سنويا في هذه المناسبة. وقدر عدد المشاركين هذا العام بنحو الف شخص فقط ، بينما كان يحضر في السابق نحو 8 آلاف شخص، وذلك بسبب حادث التفجير الذي تعرض له معبد جربة الشهر الماضي.

(نقلا عن صحيفة الشرق الأوسط ليوم 1 ماي 2002)


تونس : اعتقال عمّ منفذ عملية جربة

أعلن في تونس أمس عن اعتقال عم منفذ عملية تفجير كنيس جربة نزار نوار (24 عاماً) في الحادي عشر من الشهر الجاري والتي أودت بحياة 17 شخصاً بينهم أحد عشر سائحاً المانياً.
وأفادت مصادر قضائية ان رئيس قضاة التحقيق في العاصمة تونس تسلم ملف التحقيقات في القضية التي يتولاها فريق تونسي بالتعاون مع ضباط شرطة ألمان وفرنسيين.
وأوضحت المصادر ان المحققين يشتبهون في أن عم نزار الذي قتل في الحادثة قد يكون قدم له مساعدة.
وذكرت صحيفة تونسية ان تهماً عدة وجهت اليه بينها (تكوين عصابة أشرار) و(الإعداد لاعتداء اجرامي يستهدف أمن البلد).
وتردد ان للعملية علاقة بتنظيم (القاعدة), لكن لم يعلن عن أي قرائن حتى الآن تؤكد ذلك. وقال محامون ان عم نزار كان يقيم في مدينة بنقردان التي تبعد 140 كيلومتراً عن جربة, فيما يقيم والده وإخوته في ضواحي مدينة ليون الفرنسية.

(نقلا عن صحيفة الحياة الصادرة يوم 1/5/2002 )


تونس: قرار إيداع ضد عمّ أحد المتهمين في انفجار جربة

تونس – مكتب « الرياض » – الحسين بن الحاج نصر:

أصدر عميد قضاة التحقيق يوم السبت الماضي بطاقة إيداع ضد عم المتهم الأصلي في حادثة التفجير الذي شهدته منطقة الغريبة بجربة يوم 11أبريل الماضي وأودى بحياة 16شخصاً أغلبيتهم من الأجانب وتحديداً من الألمان.

وذكرت « الشروق » التي أوردت الخبر أن المحققين يعتقدون أن عم المتهم قد يكون قدم مساعدات محتملة أو تستر على ابن أخيه المتهم الذي قد يكون هلك أثناء حدوث الانفجار – حسب الصحيفة – لذلك تم إيقافه من أجل تهمة تكوين عصابة مفسدين بالإضافة إلى عدة تهم أخرى مثل الاعداد لاعتداء اجرامي يستهدف أمن البلاد.. لكن هذه التهم مازالت في مرحلة اجرائية في انتظار ما ستسفر عنه بقية المراحل.

وتقول الصحيفة أنه على المستوى الحالي يبدو أن أغلب مراحل الجريمة قد تمت في دولة أوروبية حيث وقع التخطيط وإعداد الوسائل ثم إصدار الأوامر للمتهم.

ومن جهة أخرى فقد تمت يوم الاثنين مراسم « الزيارة » في المعبد اليهودي بالغريبة في ظروف عادية بحضور مئات الزوار من اليهود وعشرات الشبكات الإعلامية من مختلف البلدان الأوروبية بالخصوص ومن بين الشخصيات التي حضرت مراسم الغريبة السيدان فيليب سوقان (عضو البرلمان الفرنسي) والوزير السابق الفرنسي وكلود شايسون.

(المصدر: صحيفة الرياض السعودية ليوم 1 ماي 2002)


Cette dépêche de l’agence italienne ANSA est un peu ancienne mais elle affirme qu’un grand nombre des responsables de la sécurité dans le sud tunisien ont été limogés après l’attentat de Djerba :

Ansa, le 27.04.2002 à 16h09

Tunisia: Djerba; Ben Ali licenzia ministro interno

TUNISI, 27 APR (ansa) L’attentato dell’ 11 aprile a Djerba è costato il posto al ministro e al sottosegretario all’ Interno tunisini, Abdallah Kaabi e Mohammed Ali Ganzouei, nonchè a numerosi responsabili dei servizi di sicurezza.

Un breve comunicato diffuso dall’agenzia ufficiale Tap annuncia un rimpasto parziale di governo con la nomina di Hedi M’Henni a ministro dell’Interno. ب stato soppresso il posto di sottosegretario all’Interno, sostituito da un incarico di direttore generale della sicurezza, affidato a un generale dell’ esercito in pensione, Mohammed Hedi Ben Hassine.

Secondo voci circolate con insistenza nei giorni scorsi, numerosi responsabili della polizia e dei servizi di sicurezza, soprattutto al Sud della Tunisia, sarebbero stati sostituiti.

Il nuovo ministro dell’Interno, fedelissimo al presidente Ben Ali, era titolare del ministero degli Affari sociali, incarico oggi affidato a Chedly Neffati, finora presidente del Consiglio economico e sociale.

Ansa

 
Signez et diffusez largement. Merci !

Comité international pour la libération de Marwan Barghouti

http://www.comite-mbarghouti.fr.st

LIBERATION IMMEDIATE DE MARWAN BARGHOUTI

Si vous acceptez de signer cette pétition  et de figurer dans la liste des membres de ce comité, prière de transmettre votre accord, avec vos nom, profession et coordonnées de contact (fax ou adresse électronique) à :
Comité International pour la libération de Marwan Barghouti
C/O Cetedim 21 ter Rue Voltaire .75011- Paris
Fax : 01.46.66.73.45
E-mail:

comitebarghouti@hotmail.com  

APPEL

Lundi 15 avril 2002, l¹armée israélienne (Tsahal), en coopération avec les services de secret  israéliens (Shin Beit), ont capturé Marwan Barghouti et son garde du corps Ahmad Barghouti, dans sa maison à Ramallah.

Selon le Premier Ministre de l¹Etat hébreu, Ariel Sharon, Marwan Barghouti devrait être traduit devant un tribunal pénal israélien. Barghouti est accusé d¹être l¹un des Leaders de l¹Intifada, la lutte légitime du peuple palestinien contre l¹occupation israélienne.

Marwan Barghouti est le secrétaire général de Fatah, le parti politique du président palestinien Yasser Arafat, et membre du Conseil national palestinien (le parlement palestinien). Dans son combat pour l¹indépendance de la Palestine, Barghouti a toujours été un homme de paix, il était en contact étroit avec des Israéliens oeuvrant ensemble pour une paix juste. Croyant toujours au dialogue, il défilait dans les manifestations de la paix au bras des législateurs du Meretz Dedi Zucker et zahva Gal-On. Lui qui a déclaré à plusieurs reprises :

«  Je continue de rechercher une coexistence pacifique entre les deux pays égaux et indépendants d¹Israël et de Palestine, basée sur le retrait total des territoires palestiniens occupés en 1967 et un règlement juste des souffrances des réfugiés palestiniens, conformément aux résolutions de l¹ONU. Je ne cherche pas à détruire Israël mais seulement à mettre fin à l¹occupation de mon pays ».

Le cas de Marwan Barghouti est représentatif d¹une situation qui s¹est généralisée depuis le début de l¹opération « Rempart » (29 mars 2002) : plus de 7 000 palestiniens, parmi ces personnes appréhendées figuraient de nombreux enfants. Ils sont incarcérés dans des prisons et des centres de détentions israéliens crées dernièrement à cet effet. La condition de leur détention est critique, ils sont rassemblés dans des grandes cages, contenant chacune une cinquantaine de personnes, debout dans le froid et les mains liéesٹ Marwan Barghouti, lui, est soumis à des tortures physiques et psychologiques, telles la privation de sommeil et les séances d¹interrogatoire intensives, qui peuvent durer jusqu¹à 60 heures d¹affilée.

Le Comité international pour la libération de Marwan Barghouti, considère que ces actes constituent des infractions graves au regard du droit international humanitaire et en particulier de la IV ème

Le Comité international pour la libération de Marwan Barghouti, condamne la détention du député palestinien Marwan Barghouti, les arrestations arbitraires illégales, les mauvais traitements humiliants et dégradants menés par le gouvernement israélien et qui touchent en premier lieu la population civile palestinienne.

Le Comité international pour la libération de Marwan Barghouti, appelle le gouvernement israélien à mettre fin aux violations des droits de l¹homme et du droit humanitaire perpétrées par Tsahal, à libérer immédiatement Marwan Barghouti ainsi que tous les détenus palestiniens, notamment les mineurs, de mettre fin aux arrestations illégales des Palestiniens, et de reprendre immédiatement les négociations de paix, car la paix ne pourra être trouvée sans la fin de l¹occupation israélienne.

La détention de Marwan Barghouti ne vise pas seulement une personne mais à décapiter la résistance de tout un  peuple.

Nous vous appelons à rejoindre le Comité international pour la libération de Marwan Barghouti. Ce Comité lance un appel international pour la libération de Marwan Barghouti ainsi que des détenus palestiniens, ¦uvre à l¹organisation de leur défense juridique (Envoi d¹observateurs, avocats, juristesٹ), à recueillir des fonds, et à soutenir le peuple palestinien contre l¹occupation israélienne de ses territoires.

Les signataires de cette pétition demandent la libération immédiate de Marwan Barghouti, ainsi que de tous les détenus palestiniens dans les camps de détention et les prisons israéliennes et de mettre fin aux arrestations illégales des Palestiniens.

N.B : Il faut recueillir un maximum de signatures … Alors: signez et faites signer!

 
Le Holocaust envers les juifs est occidental, et les musulmans sont des semites

 

Après l’attentat criminal contra le synagogue de Debra, ill est a’ noter ce qui suit:

_ L’islam a eduque’ ses fideles que le prophete Moise est un prophete de l’islam et que le judaisme et ses fideles appartiennent « aux disciples du livre sacre’ « , tout comme le christianisme et les Chretiens; nous croyons que les trois religions sont complementaires( JUDAISME, CHRISTIANISME et ISLAM).

_Ce sont les adeptes des autres religions monotheistes qui ne reconnaissent pas l’ISLAM, et la pluralite’ de la verite’ est purement islamique avant meme la revolution francaise et son ere lumiere.

_ Les musulmans comme les juifs sont des semites appartenant au pere des prophetes « (A)(I)BRAHIM » qu’il soit benis de la paix avec tous les membres de sa famille [ ISAAK, ISHMEL..], alors l’anti-semitisme ne devrait en aucun cas etre adresse’ a’ l’encontre des musulmans car nous n’avons pas de ‘complexe de sin’ vis a’ vis aux juifs comme c’est le cas de l’occident contemporain ou historique; et nous refusons categoriquement l’exploitation de l’anti-semitisme contre nous en tant que musulman.

_ En Tunisie les musulmans constituant la majorite’ ne jouissent aucunement des liberte’s civiques et religieuses comme leurs compatriotes juifs ( les facilite’s administratives a’ Djerba pour acquerir des propriete’s dans la zone histhorique de Djerba, ainsi que la confiscation de certaines maisons a’ la goulette dans les annees 90 pour le compte du rabai Sitrouk de France comme geste de generosite’ de la part de Ben Ali.

Alors que les ecoles talmoudiques, en Tunisie, sont libres a’ fonctionner, les ecoles Coraniques pour les enfants ne sont pas traite’s de la meme sorte, qouiqu’elles  sont tre’s loin de l’image rigide des pro-Talibans, au contraire elles sont continuellement harrasse’es et la plupart des temps ferme’es par les autorite’s Tunisiennes. Le Foulard islamique est attaque’e en permanence, alors que les juifs jouissent de tous les droits civiques et religieux; en tant que musulman la guerre contre l’Islam a ete’ methodiquement manifeste’ par le collegue de la ‘perspective de gauche’ de Mr GILBERT NACCACHE. Ce dernier a note’ que l’elite Tunisienne n’est pas aussi cooperante envers les juifs Tunisiens comme dans les annees soixante.

Mr Gilbert Naccache fait recours a’ l’amalgame entre « etre juif « , que tout musulman Tunisien doit defendre selon les instructions de l’Islam, et le comportement de certains Tunisiens en faveur de la dictature en place par plusieurs TUNES en france ( voir beacoup d’associations tunes ecrivant au parlement europeen contre sa resolution en faveur des droits de l’homme en Tunisie ainsi que certains musulmans comme Mr Mohamed Masmoudi et bien sur les hommes de Ben Ali ). Les defenseurs des droits de l’homme credibles en Tunisie et ailleurs ont leve’ leurs voies contre les atrocite’s inouies perpetre’es par les tortionnaires au pouvoir, alors que Mr Gilbert Naccache et bien d’autres comme lui n’ont pas leve’ le doigt pour defendre les ideaux de la democratie ou des droits de l’homme pour tous et non pas seulement des juifs ou de la gauche Tunisienne; pire encore son collegue Mohamed Charfi a collabore’ avec la dictature en place et avait appele’ les barbouzes pour tuer des etudiants a’ l’universite’ Tunisienne, lors de son regne a’ la tete du ministere de l’education nationale et la recherche scientifique ( Mr Jalel Ouerghi etudiant a’ la faculte’ de droits possede encore l’original de son expulsion signe’ par votre collegue Charfi). Mr Serge Idda  » le soit-disant » defenseur de droits humains dans les annees 80, avait appele’ a’ la peine capitale contre le groupe securitaire 87, alors qu’il etait a’ la direction de la ligue Tunisienne des droits humains, sans oublier son role au service de la dictature de Ben Ali.

Son pere George Idda , quoiqu’ il est attache’ a’ sa famille de gauche dont plusieurs se  comportent sectairement vis a’ vis des islamistes victimes de la violation de leurs droits humains,mais il jouit de nous tous du statut du juif tunisien le plus integre et du tunisien tres respectueux.

_Le deficit moral manifeste’ par le silence complice a’ l’encontre des crimes contre l’humanite’ a’ l’egard des palestiniens par les pro-sionistes Tunisiens ne necessite  aucune demonstration.

Enfin, les pro-sionistes de toute religion n’ont pas de lecons a’ donner aux musulmans tolerants pour des siecles, alors que les juifs ont ete’ pourchasse’ par l’occident.

Le professeur Naom Chomski et des milliers de juifs dans le monde, qui sont anti-sioniste menent le meme combat que nous partout dans le monde. Et le probleme c’est que certains pro-israeliens dans notre pays veulent utiliser l’amalgame (ANTI-SEMITE) contre de purs SEMITES diferent d’eux pour semer la panique entreux afin de les faire taire( ceci est du terrorisme intellectuel perpetre’ par les israeliens en occident, mais nous ne baisseront jamais notre voix contre les injustices d’ou’qu’elles viendraient),

SAYYID FARJANI

 
بمناسبة العيد العالمي للعمال

هيكل عام للاقتصاد الإسلامي(1)

 

الشيخ راشد الغنوشي

لقد غدا المشكل الاقتصادي ـ نتيجة عوامل كثيرة ـ على رأس مشكلات الإنسان المعاصر والحكومات المعاصرة. بل غدا يمثل التحدي الأساسي لكل نظام ولكل أيديولوجيا. ولأن الإسلام معني بمشكلات الإنسان لأنه إنما جاء من أجل سعادة الانسان في الدنيا والأخرى كان على الحركة الإسلامية أن تظهرحجة الاسلام ومعجزته في حل المشكل الاقتصادي على نحو يضمن فعالية الإنسان المنتج وامتلاكه لقيمة عمله كما يضمن التوزيع العادل للمنتوج وتوفير الحاجة للجميع. ويحفظ التوازن في الكون.

الإطار:

إنه لا سبيل لحل المشكلات الإنسانية الكبرى بغير وضعها في إطار إيدولوجي باعتبار الانسان كائنا ميتافيزيقيا، أي يطرح على نفسه أسئلة عن الأصل والوجود والمصير والقيم، تتجاوز نطاق حاجته المادية. ويتكون إطارالمشكل المطروح من عنصرين أساسيين:

– عنصر عقائدي ثقافي

– عنصر جغرافي سكاني

الإطار العقائدي:

إن المشكل الاقتصادي الذي تعيشه البشرية اليوم رغم طغيان جانب الأرقام والمخططات في الحديث عنه هو في الأساس مشكل قيمي حضاري قبل كل شيء، يتمثل أساسا في الفلسفة المادية، فلسفة السيطرة، والقوة، واللذة، والمنفعة التي تشكل الأساس النظري للحضارة المسيطرة على العالم، حضارة الغرب .. تلك الفلسفة التي لم تعترف- في خطها المهيمن- بأي معنى للإنسان يتجاوز كونه جسدا، لا يرتفع بصره أبعد مما في هذه الدنيا من فرص للذة والسيطرة والمجد القومي، بما يطلق إرادة القوي في فرض ما يشاء على الضعيف واستغلاله دون أي ضابط أو توجيه خلقي أوديني ما دام الحق ليس شيئا غيرإرادة الأقوى، وأن الغاية العليا مزيد من اللذة والسيطرة والاشباع؟؟

إنه على عاتق هذه الفلسفة تقع مسؤولية المآسي الكبرى التي يعيشها الإنسان المعاصر: الحرب، والاستعمار، والفقر، والاستغلال، والعنف وتدمير البيئة..فما لم تقع ثورة على هذه الفلسفة الدهرية {وقالوا ما هي إلا حياتنا الدنيا نموت ونحيا، وما يهلكنا إلا الدهر} [الجاثية 22] فستظل المشكلات الإنسانية ومنها المشكلات الاقتصادية بعيدة عن الحل، بل ستزداد تفاقما ويزداد الأثرياء ثراء والفقراء فقرا والبيئة خرابا.

والثورة على الفلسفة المادية لا تعني بحال الارتماء في أحضان الفلسفات الخيالية والمثالية، وازدراء الكل في الدنيا وتلبية حاجات الجسد وما يتوق إليه من متع كلا، وإنما النظر إلى الإنسان نظرة شمولية تستوعب الجسد وحاجاته والروح وأشواقها، والعقل ومقتضياته وكون الإنسان عضوا في جماعة يتبادل معها الحقوق والواجبات. كل ذلك في توازن واعتدال لا يخل ببعد من هذه الأبعاد على حساب الأبعاد الأخرى .. وهذه الرؤية الايدولوجية لا تجد عند التحقيق- صيغتها المتوارثة إلا في الإسلام.

فما الإسلام:

الإسلام هو منهج الحياة الذي ارتضاه الله للإنسان فردا وجماعة وللمجوعة البشرية كلها .. وتستند مناهج الحياة على خلفيات فكرية وعقائدية توجه الحياة العملية وتمد العاملين بحوافز العمل الضرورية .. والصلة بين المناهج وأسسها الفلسفية تزداد تماسكا وتلاحما على قدر ما في تلك المناهج من شمول في الرؤية .. وقد تكون تلك الأسس التي يقوم عليها نظام ما واضحة بارزة كما هو الحال في الاشتراكية الماركسية وقد تكون على قدر أقل من الوضوح كما هو الحال في النظم الرأسمالية حيث تسري بشكل خفي النظرة المادية للإنسان وفلسفة المنفعة أو اللذة .. والفصل بين الحياة الروحية والمادية..

أما بالنسبة للإسلام باعتباره رؤية شاملة للكون والإنسان والحياة وما بعد الحياة، فإن التماسك بين أجزائه يبلغ حدا بعيدا لدرجة أن تلك الرؤية الفلسفية تسري في الكل ـ بشكل بارز جدا ـ سريان الماء من الجذع إلى جميع فروع الشجرة وإن بعدت.

فما تلك الأسس الفكرية والفلسفية التي يقوم عليها البناء الاجتماعي الإسلامي والاقتصادي منه بشكل خاص؟

يكاد المنظرون الإسلاميون الذين كتبوا في النظام الاقتصادي الإسلامي يجمعون على اعتبار أسس الاقتصاد الإسلامي تتلخص في المفاهيم والأفكار التالية:

  1. مفهوم التوحيد: وهو جوهر العقائد الإسلامية ويعني رفض كل أشكال الألوهية المزيفة التي تفرض استعباد الإنسان سواء أظهرت في صورة صنم يتمسح الناس على أعتابه ويقدمون له القرابين أم في صورة سلطة سياسية مستبدة تستذل الناس وتفرض عليهم الديكتاتورية وتملك التصرف في حاجياتهم المادية والمعنوية أم في شكل شركات رأسمالية تحتكر الثروة وتسخر البشر في تنميتها وتسرق ثمار عملهم فلا يأخذ العامل من جهده إلا القدر الذي يتبلغ به لمواصلة جهده في تكديس الثروة الرأسمالية. إن في إقرار عقدية « لا إله إلا الله » واستقرارها في أعماق الانسان والنهوض بمقتضياتها التعبدية والأخلاقية والاجتماعية ما يكفل تحريرالإنسان من الداخل فتطمئن نفسه بذكر الله فلا يخشى ولا يتعلق بأحد سواه، كما تتوفر شروط تحريره في محيطه، فلا تستعبده سلطة، ولا تستذله حاجة، بما يجتث الاستغلال والتسلط من الجذور وليس مجرد تغير لمواقعهما.
  2. ملكية الله وخلافة الإنسان: إن هذا الكون بكل ما فيه ومن فيه ملك لله بلا شريك، قد استخلف فيه الانسان وزوده بالملكات الضرورية لعمارته عبر تسخير كل مصادر الثروة والتصرف فيها وفق التوجيهات الأخلاقية لإرادة من استخلفه {ءامنوا بالله ورسوله وانفقوا مما جعلكم مستخلفين فيه}.[الحديد6].

وهذا الاستخلاف في التصرف في الثروات إنما هو استخلاف من الله للجماعة، فالجماعة هي المسؤولة أمام الله عن تصرف أفرادها في الثروة انتاجا وتوزيعا، حسب مصالح الجماعة ضمن مقتضيات العدل الالهي.

وهناك نوع آخر للاستخلاف هو استخلاف الجماعة للأفراد في التصرف في الثروة مما يسمى بالملكية الخاصة، وهي استثمار الأفراد للثروات بما يخدم مصالح الجماعة. فكل ملكية خاصة تتعارض مع مصلحة الجماعة فلا اعتبار لها. ومعنى ذلك أن الفرد مسؤول أمام الجماعة عن نوع تصرفه في الثروة التي تحت يده، فكل تصرف فيه إضرار بالجماعة موجب لنزع تلك الثروة وردها إلى المستخلف وهو الجماعة.

وإذا كان التوحيد يعني أن المالك هو الله دون غيره من الآلهة المزيفة، فإن هذا المالك الوحيد إنما يتصرف وفق العدل، غير مؤثر فردا على فرد، ولا يمنح حقا لفئة على حساب فئة بل يستخلف الجماعة الأصلح. فالخلق كلهم عيال الله فلا حق لفرد أن يستأثر بثروة والناس جياع. » فالرجل وبلاؤه( أي جهده)، والرجل وحاجته » كما نص عمر الفاروق(رض).

إن الأرض كلها مائدة الله والخلق كلهم عباده « سواء للسائلين » [فصلت8] يأخذون منها على قدر جهودهم دون إسراف، ولا حرمان بسبب عجز، ولا احتكار، ولا ظلم ولا استغلال. عن عائشة رضي الله عنها قالت قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: « العباد عباد الله والبلاد بلاد الله من أحيا شيئا من موات الأرض فهي له. وليس لعرق ظالم حق » [أخرجه البيهقي وصححه السيوطي]. وزاد أبو داود قال عروة: « أشهد أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قضي أن الأرض أرض الله والعباد عباد الله ومن أحيا أرضا مواتا فهو أحق بها ».

فملكية الإنسان لا تعدو تمكينه من حق الانتفاع وفق مصلحة الجماعة، إذ لا يتصور في حق العباد ملك الرقاب، وإن أطلق توسعا فالملك في الحقيقة هو لله تعالى.

أما الإنسان فليس له سوى حق الانتفاع بإذن من الشريعة، فإنما شرع الملك للانتفاع. وفق مصلحة وحسب خطة الجماعة المستخلفة. وليس في الإسلام إذن مجال للحديث عن حق طبيعي للملكية، خلافا للتصورات الرأسمالية السائدة في العصر، التي تقدس التملك وتعتبره حقا طبيعيا « فرعا لغريزة حب البقاء أو الأنانية » وللتصورات الاشتراكية(رأسمالية الدولة) التي ترى في الملكية الفردية مصدر الشر والاستغلال فتلغيها لتجعل من الأفراد عبيدا عند الدولة والحزب.. أما الإسلام فلا ينظر للملكية من حيث هي شر، وإنما الذي يجعلها خيرا أو شرا الإطار الفلسفي الذي توضع فيه. وإنما تحولت الملكية إلى مصدر للاستغلال أو للقهر في المجتمعات الغربية بسبب التصورات المادية الضيقة التي وضع المشكل في إطارها.. للفرد في المجتمع الإسلامي أن يملك ما ينتفع به وينفع غيره تحت رقابة من ضميره الديني وإشراف من المجتمع، فإذا لم يؤد الوظيفة الاجتماعية للملكية بسبب تعطيلها عن الإنتاج أو تحويلها إلى سبب استغلال لغيره ضرب على يده ولو بالانتزاع دون مقابل.

{ولا تؤتوا السفهاء أموالكم التي جعل الله لكم قيما وارزقوهم فيها وأكسوهم} [النساء 5.]

« لا حق لمحتجز بعد ثلاث » [رواه أبو يوسف في الخراج].

{والذين يكنزون الذهب والفضة ولا ينفقونها في سبيل الله فبشرهم بعذاب أليم} [التوبة 33].

3. الإيمان بالحياة بعد الموت « المعاد »: في ظل التصورات المادية الجاهلية تغدو الحياة فرصة الفرد الوحيدة لاقتناص أكبر قدر ممكن من اللذات .. فينمو بين الأفراد والمجتمعات التنافس والصراع لاحتياز الثروة وكنزها وتحقيق الذات، فيغدو الإشباع المسعور هو الثمرة الطبيعية لهذه الفلسفة التي تنظر إلى الموت على أنه النهاية الأبدية للحياة، ويتصرف الإنسان بنهم وشره طمعا في تحقيق ذاته وخلودها.

فجاء الإسلام بنظرة مخالفة لهذه تماما، فهو ينظر إلى الحياة لا على أنها فرصة للذة والسيطرة، ولا على أنها حقيرة منبوذة، وإنما هي مجال النضال من أجل تحقيق الكمال الإنساني « الخلافة » وتجسيد المثل الأعلى في سيادة الحق والعدل والخير ودحر الظلم والشر والفساد، وأنه بقدر نضالنا في الحياة على هذه الجبهة بقدر ما نضمن سعادتنا الأبدية بعد الموت. والعكس أنه بقدر نكوصنا في هذه المعركة وتخلينا عن مدافعة قوى الشر في أنفسنا وواقعنا بقدر ما نشقى في هذه {ولعذاب الآخرة أشد وأبقى} [طه 127] على نحو أن الفرد المؤمن يشعر أنه بقدر ما يتنازل عن لذاته الخالصة في هذه لفائدة غيره بقدر ما يفوز باللذات الكبرى في الآخرة، والعكس أنه بقدر ما تستبد به أنانيته فيرضى لنفسه بأكبر قدر ممكن من اللذائذ ولو على حساب غيره بقدر ما يحرم في الأخرى. »أشد الناس شبعا في الدنيا أشدهم جوعا يوم القيامة« كما ورد في الأثر، ومعناه في القرآن« وكلوا واشربوا ولا تسرفوا« 

إن ما يتضمنه الدين من هذه الرؤى والتعاليم وما وضعه من وسائل وطرائق ليجعلها تتغلغل في أعماق الإنسان ومشاعره وتؤثر في حياته وعلاقاته كالصلاة والصيام .. كفيل بتقديم أسس وقواعد لنمط آخر من الإنسان والمجتمع والحضارة .. وإحداث ثورة على مستوى العلاقات البشرية اليوم، ومنها العلاقات الاقتصادية. ولا يعني هذا بحال أن الإسلام يكل أمر تحقيق العدل الاجتماعي إلى عمل التثقيف والتوعية والتربية، كلا فالإسلام ليس مجرد دين، إنه نظام دولة أيضا،همها قيام القسط بين الناس ولو باستعمال الزجر {ولقد أرسلنا رسلنا بالبينات وأنزلنا معهم الكتاب ليقوم الناس بالقسط وأنزلنا الحديد فيه بأس شديد ومنافع للناس} [الحديد 24] وذهب ابن تيميه في السياسة الشرعية وكذا أبو الأعلى المودودي في تفسيره إلى أن المقصود بالحديد في الآية سلطان الدولة.

ومن جهة أخرى فإن الإسلام ينطلق من اعتبار حرية الإنسان قيمة أساسية لا ينبغي التساهل في التضحية بها، فكيف يمكن التوفيق بين هذه القيمة التي تمثل الجوهر الإنساني وبين ضرورات العدل في العلاقات البشرية؟ الملاحظ هنا أن الفلسفات التي ألحت على قيمة الحرية ضحت من أجلها بمبدأ العدل، والعكس فعلت فلسفات أخرى، بينما الإسلام يقدم في رؤيته الإنسانية حلا لهذه المعادلة الصعبة على نحو يجعل الحرية تعمل بوعي في خدمة العدالة عندما توضع تلك الحرية في إطار يتجاوز المجال الدنيوي الضيق ليمتد عبر حياة الخلود بعد الموت .. فيقبل المسلم عن وعي على التضحية بلذّاته الخاصة لصالح الآخرين مرضاة لله عز وجل وضمانا للسعادة الأخروية .. {ويؤثرون على أنفسهم ولو كانت بهم خصاصة} [الحشر8] {لا يؤمن أحدكم حتى يحب لأخيه ما يحب لنفسه} [مالك في الموطإ] « ارحم من في الأرض يرحمك من في السماء » ـ فإذا عجزت التربية في توجيه الحرية في خدمة العدالة، واتجهت الحرية توجها أنانيا مخربا تدخلت الدولة لتضع الأمور في نصابها .. فعلى قدر فشل التربية وعجز الحرية يتسع حجم تدخل الدولة والعكس كذلك.

إن معادلة التوفيق بين الحرية والعدالة، بين الذاتية والغيرية تمثل المعضلة الأساسية في الفلسفات السياسية والأخلاقية والاقتصادية. ولا حل لها إلا في الإسلام.

4. الأخوة: ينطلق الإسلام في نظرته للمجتمع من اعتباره وحدة عضوية متفاعلة متساندة متضامنة، وتنطلق هذه الوحدة من الاشتراك في الأصل الإنساني { خلقناكم من نفس واحد ة..} [النساء1] ومن ابتهالات النبي عليه السلام « أنا شهيد أن العباد كلهم أخوة » ثم وحدة المعتقد {إنما المؤمنون اخوة} .. فليس المجتمع بل ليس العالم في صورته المبتغاة مجموعة تكتلات مصلحية عرقية أو ثقافية تتصارع وتتقاتل على الكسب أو السيطرة .. وإنما أسرة واحدة « الخلق عيال الله » تجمع بينهم روابط الاخوة .. وهذه الأخوة ليست مجرد مشاعر من التحابب والتوادد، بل هي مشاركة وجدانية واجتماعية وحقوق شرعية توجب على الأخ أن يستشعر هموم أخيه وأن يعمل على التخفيف من وطأتها على الأقل « من نفس عن مؤمن كربة من كرب الدنيا نفس الله عليه كربة من كرب يوم القيامة »  » لا يؤمن أحدكم حتى يحب لأخيه ما يحب لنفسه » « المسلم أخو المسلم لا يظلمه ولا يسلمه« . يعلق أحد كبار رواد التفكير الاجتماعي والاقتصادي في الإسلام العلامة الثائر « ابن حزم » رحمه الله على الحديث الأخير فيقول: « متى تركه يجوع ويعرى وهو قادر على إطعامه وكسوته فقد أسلمه »(المحلى) ومن شأن ذلك تعريض البنيان الاجتماعي كله لاختلال التوازن المهلك {وأنفقوا في سبيل الله ولا تلقوا بأيديكم إلى التهلكة} [البقرة 123] فاحتكار الثروة في يد القلة جريمة كبرى وقضاء على المجتمع بالتمزق والدمار.

ومقتضى الأخوة الدينية أو القومية الوطنية أو الانسانية أن الحد الأدنى المطلوب بذله لحفظ التوازن الاجتماعي هو الزكاة .. فإن لم تكف الزكاة بسبب ما حدث من اختلال فادح كان حد الإنفاق بقدر ما يعيد التوازن إلى المجتمع حتى وإن اقتضى ذلك اقتسام كل ما في المجتمع من الثروات بالسوية. فقد أثنى الرسول صلى الله عليه وسلم على الاشعريين وهم قبيلة فقيرة من جنوب اليمن: « رحم الله الأشعريين كانوا إذا أرملوا جمعوا أقواتهم في كيس واحد واقتسموها بالسوية فأنا منهم وهم مني« .

وليس أمر إعادة التوازن موكولا لمشاعر الأغنياء، بل هو واجب الدولة إن لم يقوموا به من تلقاء أنفسهم. يقول الشيخ الثائر « وفرض على الأغنياء من أهل كل بلد أن يقوموا بفقرائهم ويجبرهم السلطان على ذلك إن لم تقم الزكوات بهم ولا سائر المسلمين، فيقام لهم بما يأكلون من القوت الذي لا بد منه ومن اللباس للشتاء والصيف بمثل ذلك وبمسكن يكنهم من المطر والشمس » (المحلي ج 6 ص 156.).

فإذا تخلى أصحاب المال عن واجبهم تجاه إخوانهم وتواطأت معهم السلطة كان على الفقراء أن يعتمدوا على أنفسهم في افتكاك حقوقهم المغصوبة ولو مع استعمال القوة:

قال ابن حزم في « المحلي »: « من عطش فخاف الموت فرض عليه أن يأخذ الماء حيث وجده وأن يقاتل عليه ولا يحل لمسلم اضطر أن يأكل ميتة أو لحم خنزير وهو يجد طعاما فيه فضل عن صاحبه، لأن فرضا على صاحب الطعام إطعام الجائع، فإذا كان ذلك كذلك فليس بمضطر إلى الميتة ولا إلى لحم الخنزير، وله أن يقاتل عن ذلك فإن قتل « الجائع » فعلى قاتله القود ـ أي القصاص ـ وأن قتل المانع فإلى لعنة الله، لأنه منع حقا وهو طائفة باغية .. قال تعالى { فإن بغت إحداهما على الأخرى فقاتلوا التي تبغي حتى تفئ إلى أمر الله} ومانع الحق باغ على أخيه الذي له الحق »(نفس المصدر).

فالأخوة بأبعادها الإنسانية والاجتماعية والعقائدية هي أساس المجتمع الإسلامي وليس الصراع.

ولا حرمة لمال ولا لثروة إذا غدت هذه الأخوة مهددة. ولا حرمة لمال أو ثروة إذا تعرض البناء الاجتماعي للاختلال وفقد خاصيته الأساسية: التساوي أو التقارب والتعادل فيتعرض للهلاك: {وانفقوا في سبيل الله ولا تلقوا بأيديكم إلى التهلكة}.

هذا هو الإطار الثقافي أو العقائدي الذي سنتحرك خلاله بحثا عن حل للمعضل الاقتصادي في بلادنا.

الإطار الجغرافي والسكاني:

ولأن العقائد لا تؤثر إلا من خلال تفاعلها مع الأرض مع الزمان والمكان .. كان لا بد من تحديد للإطار الأرضي والجغرافي السكاني الذي نعتبره المجال الملائم لحل المعضل الاقتصادي وغيره.

إن من العوامل الرئيسية في التخبط الذي تعيشه بلادنا على كل المستويات غياب الإطار العقائدي الشامل .. الغياب الذي أفقد العامل كل حافز معنوي للنتاج والتضحية، والذي فرض على بلادنا أنماط مجتمعات الاستهلاك، على نحو أن النظام أوجد في المواطنين رغبات عجز عن تلبيتها، فضلا عن قيام الدولة بالدور المناقض لمهمتها الأساسية في أنها كابح لجموح الحرية الفردية وادارة التوازن، وتحولت إلى أداة للاستغلال، بل إنها تقدم الضمانات الأساسية لاستمرارالاستغلال، بل إنها تقدم الضمانات الأساسية لتفاقمه « قانون 72 و74 » وتحميه بمختلف الوسائل، فبدل أن يكون المسؤول نموذجا في التواضع والتقلل غدا العكس هو الحاصل وغدت المسؤولية أقرب طريق للإثراء. وغدت المسؤولية اقرب طريق للثروة على حين يمنع الإسلام الجمع بين سلطة المال وسلطة الحكم، وكاد المواطن لا يحس بالدولة إلا من خلال وظيفة واحدة من وظائفها هي الوظيفة الأمنية.

هذا عامل، أما العامل الآخر فهو الوضع السيئ، أو الإطار غير المناسب الذي وضع فيه المشكل الاقتصادي ببلادنا.

فذا كان الإطار العقائدي الذي وضع فيه المشكل الاقتصادي كما هو الحال في بقية البلدان الإسلامية هو فلسفة الغرب في اللذة والرفاه وما يتولد عن ذلك من التنافس على الاستهلاك .. فإن الإطار الجغرافي هو الوطنية التونسية .. فلقد اجتهد منظروا الحزب من زمان بعيد في الحديث عما أسموه مرة بالشعب التونسي ومرة بالأمة التونسية .. وبقطع النظر عما إذا كانت تونس شعبا أو جزء من شعب أو هي أمة أو جزء من أمة .. فإن الإطار الجغرافي والسكاني الذي تحتفل للمرة الخامسة والعشرين بـ « استقلاله » ليس في وسعه أن يكون مستقلا .. إن حجمه الجغرافي والسكاني لا يمكنه في عالم يتجه قدما نحو التكتلات الدولية الكبرى إلا لأن يكون ذيلا لتكتل من تلك التكتلات:

« السوق الأوربية المشتركة مثلا » فتفرض عليه شروطها المجحفة في التعامل ويضطر هو للقبول .. وهكذا تحولت بلادنا في ظل الإطار الجغرافي والسكاني الذي ارتضيناه لأنفسنا إلى وضعية التابع المستغل من طرف أوربا ..مما يجعل الحديث عن الاستقلال في هذا الإطار ضربا من التمويه والتغني بالشعارات.

إن على التونسيين إن أرادوا أن يعيشوا عصرهم ويفقهوا اتجاهه أن يتخلوا عن هذا الوهم « الاستقلال » ويختاروا أحد سبيلين:

  1. إما أن يستمروا على التبعية الذليلة لأوربا وأمريكا والاكتفاء من الاستقلال بالشعارات والنشيد الرسمي.
  2. أو أن يعملوا على تجاوزهذا الإطار السياسي الجغرافي الضيق الذي حشروا أنفسهم فيه ليندمجوا في إطار أرحب لا يجعلهم في وضع التابع بل في وضع الشريك. وقضية الإطار لا تحدد بالقرار السياسي بل تحدد على ضوء معطيات ثقافية وتاريخية وجغرافية.

إن القرار السياسي يستطيع أن يربطنا بالغرب ولكنه لن يجعلنا غربيين لأننا لا نريد ذلك، ولا نستطيعه، هذا إذا قبل الغرب وهو لا يريد .. إننا كنا وسنبقى عربا مسلمين..

إن الإسلام لا يقدم لنا فقط الإطار العقائدي لحل مشكلاتنا، بل يقدم لنا أيضا الإطار الجغرافي والسكاني والتاريخي على اعتبار أننا جزء من أمة تمثل خمس سكان العالم وخمس المساحة الأرضية وتحتوي على اضخم الموارد والطاقات في العالم..

إننا نصرّ على أن الإطار الطبيعي الملائم لعقائدنا وعصرنا ليس هو بحال « الوطن التونسي” ولا الأيديولوجية القومية أو الوطنية التي تفوح منها رائحة التبعية والتغريب، وإنما هو الإسلام والعالم الإسلامي والأمة الإسلامية بدءا من المغرب العربي إلى العالم العربي إلى العالم الإسلامي، إلى الشعوب المستضعفة عامة في أفريقيا وآسيا. هذا هو الإطار الذي يجعل للجهود المبذولة في حل مشكلتنا رصيدا ومعنى وجدوى .. بل إن في هذا الإطار تجد مشكلات ما يسمى بـ “العالم الثالث” عالم المستضعفين حلولها .. وعندئذ يمكن أن يقوم حوار حقيقي بين الشمال والجنوب أو الشرق والغرب .. بل إن هذا الإطار كفيل بأن يقدم للغرب الغارق في مشكلاته الاقتصادية خيوطا من النور تهديه إلى أنه ما استمر على تأسيس حياته على فلسفة اللذة والمتعة والسيطرة والقوة، ولم يعزم على القيام بثورة كبرى على ماديته على غرار ثورته السابقة على الروحانية الكنسية الزائفة فلن يجد حلا لمشكلاته الاقتصادية مهما رصد لها من خبراء اقتصاديين لأنها مشكلات ذات طابع إنساني بحت.

…………………………………

(1) مقدمة نظرية لمحاضرة بعنوان « الملكية الزراعية في الاسلام »قدمها الشيخ يوم غرة ماي سنة1981 بجامع صاحب الطابع بالعاصمة التونسية بمناسبة الاحتفاء بعيد العمال، حضرها أكثر من 5000معظمهم من الشباب.

 
Tunisie-Italie contre la mondialisation libérale

Tunis, le 29 avril 2001

Rapport

RAID Attac Tunisie vient de participer, en tant qu’invité, à l’ « ASSEMBLEA DEI SOCIAL FORUM DEL SUD » (Forum social du Sud de l’Italie) qui s’est tenu à Potenza du 26 au 28 avril 2002.
Le forum à été ouvert par une assemblée plénière placée sous le thème de la construction d’une Méditerranée sociale et pacifique.

« CONSTRUIRE IL MEDITERRANEO DEI POPOLI, UN MEDITERRANEO DI PACE ».

Le porte parole de RAID Attac Tunisie a pris la parole à la tribune pour parler de la situation économique et sociale de la Tunisie sous ajustement libéral en mettant l’accent sur le fait que, la combinaison entre la dictature du marché et celle du régime politique met à rude épreuve la société tunisienne et hypothèque sérieusement son avenir.
Il a par ailleurs insisté sur le fait que, seul un large et puissant mouvement social méditerranéen peut renverser le rapport des forces dans la région, en faveur des droits sociaux et économiques et pour une paix juste et durable en Palestine.
A ce propos, il a insisté sur l’urgence d’une plus grande mobilisation sociale internationale afin de stopper la folie meurtrière de l’armée d’occupation israélienne, protéger les palestiniens et imposer leur droit à un état indépendant.
Enfin, il a appelé le mouvement social italien à s’engager davantage dans la lutte sociale dans le bassin méditerranée. Le jour suivant, a été réservé à une manifestation qui s’est déroulé à Matera contre le projet de privatisation de l’eau dans la région :

« L’ACQUA NONE E’ UNA MERCE, NO ALLA PRIVATIZZAZIONE, SI’ AD UN SUO USO SOCIALE ». Une délégation du Forum, parmi elle le porte parole de RAID Attac Tunisie, a été ensuite reçu par le
Président de la région Basilicata. La discussion a porté notamment sur la question de l’eau mais aussi sur la situation dramatique en Palestine ainsi que sur la politique de partenariat euromed. A ce propos, Le
porte parole de RAID Attac Tunisie à mis en doute, la capacité de cette politique à garantir la prospérité et la paix en Méditerranée.
En fin d’après midi, les travaux du d’assemblée plénière ont repris jusque tard dans la soirée. Le troisième jour à été réservé aux ateliers de travail :
–      LAVORI E QUESTIONE SOCIALE : MIGRANTI, MILITARIZZIONE DEL TERRITORIO (SUD E MEDITERRANEO)
–      RISORSE ET TERRITORIO : (ACQUA, PETROLIO, AGRICOLTURA, CEMENTIFICAZIONE DELLA COSTE)
–      SUD E LEGALITA : BILANCIO PARTECIPATIVO.

Enfin, les travaux de l’assemblée ont été achevé en plénière constituante du FORUM SOCIAL DEL SUD (italien).

Fathi CHAMKHI
Porte parole
RAID (Attac Tunisie)

 

La liberté existe en Tunisie

Cher Ettounsi

je me sens dans l’obligation de te contredire. La liberté existe en Tunisie et, comme le dit le proverbe tunisien, « t’ayyat wouh wouh » (elle crie wouh wouh). Certains mauvais plaisanteurs disent que Tunis est l’une des rares villes au monde ou l’on ne peut dire à un taxiste: « Est-ce que vous êtes libre ». Ben alors? On n’a qu’a lui dire : « Est-ce vous êtes occupé? »
D’ailleurs j’ai une liste de témoins qui ont vu la liberté de leur propres yeux. Le premier est un étudiant qui a passé une année de rééducation au camp militaire de R’jim Maâtoug. Il m’a dit qu’il l’avait vue là-bas, notre chère liberté.
Elle prêchait dans le désert…Un autre témoin, l’a vue aux sous-sols d’un ministère. Il a, même, entendu ses cris la nuit. On voulait, tout simplement, lui faire avouer qu’elle existe.

Un ami journaliste l’a vue au siège de journal La Presse. Quelqu’un a ouvert un vieux tiroir par hasard et il l’a vue. Elle était engloutie par un sommeil très profond. Le Directeur avait dit: « surtout ne la réveillez pas! » Il a tout de suite fermé le tiroir à clef. Certes, la clef est portée disparue, mais mon ami est sûr qu’elle est encore là et qu’elle n’a pas bougé d’un pouce.

OMAR KHAYYAM

 

Nous avons reçu la “lettre d’information du Parti Libéral Maghrébin” suivante:

 

Bonjour,

Je suis Neila Charchour Hachicha,

Promotrice de l’idée de fonder un Parti Libéral Maghrébin.

L’idée est officiellement acceptée, mais sans votre soutien et sans votre engagement,

ce rêve commun ne pourra pas voir le jour.

Assumez pleinement votre rôle de citoyen responsable et conscient des défis et des enjeux de l’avenir, seulement, en devenant sympathisant.

Merci de votre attention et bonne lecture

  • Pour lire les « dernières infos »

http://pages.zdnet.com/neila-charchour/hachicha

  • Témoignage de sympathie de Monsieur Hédi Djilani, Président de l’UTICA

http://pages.zdnet.com/neila-charchour/hachicha/id47.html

  • Lettre ouverte au Peuple Français

http://pages.zdnet.com/neila-charchour/hachicha/id60.html

  • Lettre à Son excellence, Monsieur Rust Deming, Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique en Tunisie

http://pages.zdnet.com/neila-charchour/hachicha/id56.html

  • Lettre à Monsieur Paul Wolfowitz, Vice-Ministre de la Défense Américaine

http://pages.zdnet.com/neila-charchour/hachicha/id57.html

  • Lettre à Monsieur William Burns, Sous Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères Américaines chargé du Proche Orient

http://pages.zdnet.com/neila-charchour/hachicha/id58.html

         Lettre au Centre d’Etudes Stratégiques Internationales – CSIS –

http://pages.zdnet.com/neila-charchour/hachicha/id59.html

  • Arrivée d’une nouvelle sympathisante marocaine
  • Création d’une nouvelle association des femmes maghrébines chefs d’entreprise

  • Découvrez les nouveaux liens
  • Et plus encore….

     

    فريدمان زمانه!

     

    بقلم: محمد كريشان

    مرة أخري يتاح المجال للصحافي الأمريكي توماس فريدمان لينفخ ريشه علينا كالطاووس ويبين بجلاء كم يزدري هؤلاء العرب ويستخف بهم ومع ذلك يتسابق إخواننا في الخليج في استضافته والإعلاء من شأنه ليس فقط بما يتجاوز حجمه بكثير كصحافي بل وبما ينقلب عجرفة غير مقبولة.
    آخر صولات هذا الكاتب في النيويورك تايمز ما حصل في جلسة مفتوحة مع الجمهور هذا الأسبوع في منتدي الإعلام العربي في دبي حين خرج مزمجرا ساخطا علي أحد المتدخلين السعوديين المنتقدين انحيازه في كتاباته عن العرب وقضاياهم فقد رد عليه بالقول لن أبقي … أنا غير مستعد لسماع هذا الغثاء.. . مما يؤكد أن الرجل الذي نصبته الصدفة وخيبتنا محاضرا في شؤون السياسة وأقوم المسالك في إدارة شؤوننا لا يستطيع للحظة سماع رأي مخالف وهو الآتي من العالم المتحضر ليعلمنا فن الاختلاف والتسامح مع الرأي الآخر وهو فن لم نتدرب عليه ولا نجيده باعتبارنا همجا متطرفين .
    في شباط (فبراير) الماضي زار الرجل السعودية وتجول في أرجائها علي متن طائرة خاصة (!!) وذلك في إطار حملة للعلاقات العامة لتحسين صورة العرب والأمريكيين عن بعضهم البعض والتقي الرجل هناك مع عدد من المسؤولين والمثقفين وفي إحدي الجلسات مع بعض الكتاب والصحافيين أراد فريدمان إيجاد تفسير ما لأغلبية السعوديين من بين منفذي هجوم 11 ايلول (سبتمبر) ولماذا كل هذا الكره لبلاده وعالج الحاضرين من الوهلة الأولي بالقول لا أريد أن أسمع مبررات، أريد أن أكتب لأن مهمتي كما أراها هي لجنة تقصي حقائق(!!) وعندما حدثه الحضور عن التأييد الأمريكي الأعمي لإسرائيل وما خلفه ذلك من غل ضد واشنطن رفض الاستماع بصلف وعدم اكتراث كما نقلت بعض التقارير الصحفية التي نسبت له القول في تلك الجلسة الصاخبة لا أريد أن أسمع أي شيء عن العلاقة بين إسرائيل وأمريكا… أريد أن أسمع تفسيرا لأحداث ايلول (سبتمبر) وعندما أصر أحدهم علي هذه النقطة وركز علي الهيمنة اليهودية في أمريكا غضب صاحبنا وأجاب بعصبية بالغة لا أسمح لك بإهانة معتقدي الديني وانسحب غاضبا بلا استئذان.
    إذن الرجل لم يزر السعودية من قبل ولا دبي الآن ولا غيرها باحثا عن الحقيقة أو علي الأقل لسماع وجهات نظر أخري ولكن زارها مبعوثا خاصا لقيصر روما الحديثة فقط ليسمع ما يحب سماعه وليوزع حكمه النفيسة علي الحاضرين.
    إن صحافيا أو كاتبا مهما كانت ملكاته المهنية أو الشخصية يري ناسا تتباري في دعوته والتهليل له لا شك سيفقد توازنه و يأكل في نفسه مقلبا ، ففريدمان الذي عمل خمس سنوات في بيروت ومثلها في إسرائيل صار في السنوات القليلة الماضية ضيفا بارزا علي محافل العرب في المنطقة، فالقاهرة تستضيفه لمحاضرة بمعرض الكتاب قبل ثلاث سنوات والسعوديون يضعون علي ذمته طائرة خاصة ويمنحونه أولوية إعلان وتسويق ما وصف بمبادرة الأمير عبد الله قبل أن تتعرب في بيروت وها هي دبي تضعه في صدارة المنصة مع كتاب دوليين مرموقين فضلا عن صحف عربية صارت تتباري في ترجمة مقالاته المليئة بالعظات الموجهة لمعشر العرب الحمقي الذين لا يعرفون أين هي مصلحتهم.
    لا بد أن يكون كل ما جري مع هذا الكاتب الأمريكي الشديد الولاء لإسرائيل رغم تدثره بعباءة ليبرالية مزيفة درسا للجميع للتخلص من عقدة الخواجة لدينا وطالما أننا من هواة سماع الآخر فأنسب ألف مرة الاستعاضة عن فريدمان بكتاب إسرائيليين أكثر توازنا وإنصافا وهم ليسوا قليلين والأكيد أنهم، في أضعف الحالات، أقل انفعالا منه وأكثر تهذيبا.

    (نقلا عن صحيفة القدس العربي ليوم 1 ماي 2002)

     
    وأخيرا، إليكم نكتة اليوم:

    إسناد جائزة المتوسط لحقوق الإنسان للرئيس زين العابدين بن علي

    أسندت الرابطة الإيطالية لحقوق الإنسان والرابطتان الإسبانية والكاتالانية والمعهد البرلماني الإيطالي للبحوث والدراسات للرئيس التونسي زين العابدين بن علي « جائزة المتوسط لحقوق الإنسان لسنة 2001″، خلال موكب انتظم يوم الاربعاء بمناسبة الاحتفال بعيد الشغل العالمي وذلك تكريما لنجاح الرئيس بن علي في تكريس حقوق الانسان بمفهومها الشامل وتقديرا لما حققته تونس في مجالات التنمية الديمقراطية وترسيخ حقوق الإنسان وتكريس المساواة بين المواطنين وتأمين كرامتهم.

    وأكد الرئيس بن علي في الخطاب الذي ألقاه بالمناسبة أن حقوق الإنسان في كونيتها وشموليتها ونبل مبادئها وقيم الديمقراطية أضحت في تونس ثوابت لا رجعة فيها.

    كما أكد أن تونس حريصة على تطوير هذه المبادئ وتثبيت مقوماتها في النص والممارسة مشيرا على إدراج هذه المبادئ والقيم والتأكيد عليها في مشروع الإصلاح الدستوري الذي صادق عليه مجلس النواب مؤخرا والذي سيتم عرضه على الاستفتاء الشعبي يوم 26 ماي الحالي.
    ولاحظ الرئيس بن علي في هذا السياق أنه اعتبارا لكون مبدأ المشاركة من مقومات الديمقراطية فإنه تم الحرص في مشروع الإصلاح الدستوري على أن تحظى الفئات المهنية من أعراف وفلاحين وأجراء بمكانة متميزة وذلك بإقرار تمثيلها في السلطة التشريعية من خلال إحلالها ثلث المقاعد في مجلس المستشارين.

    وجاء في كلمة ألقتها السكرتيرة العامة للرابطة الإيطالية لحقوق الإنسان السيدة غايتانا باشي أنه بالنسبة لسنة 2001 فقد قررت لجنة التحكيم المتركّبة من شخصيات من عالم الثقافة والسياسة برئاسة الأستاذ باسكالي بانديرا منح الرئيس بن علي جائزة المتوسط وذلك تقديرا للمسار المتميّز الذي وضعتم أسسه صوب التحديث الإجتماعي والإقتصادي ولما حققتموه من تنمية ديمقراطية ولدعمكم لدولة القانون ملاحظة ان المبادرات البالغة الأهمية الرامية لتحقيق رفاهة المجتمع قد مكنت تونس من أن تبلغ بفضل توجيه الرئيس بن علي تقدّما مشهودا ومثاليا يجعلها في طليعة الدول الصاعدة.

    واضافت انه في تونس يتمتّع كل الأطفال بدون استثناء بالتعليم المجاني ويتمتّع كل الشباب بنفس الحظوظ في مجتمع تعتبر فيه المعرفة والكفاءة المعايير الوحيدة للنجاح والرقي الإجتماعي مبينة ان تونس التي استطاعت أن تخلق طبقة وسطى تشمل 80% من المجتمع، اتبعت في نفس الوقت سياسة للتضامن الوطني للحدّ من نسبة الفقر، وهي نسبة تمثل اليوم 4% فقط من المجتمع. وهذا في حدّ ذاته إنجاز فريد من نوعه بين البلدان الصاعدة.

    ونوهت السيدة غايتانا باشي بالمجهودات الفعّالة التي ما انفك يبذلها الرئيس بن علي لدعم المسار الديمقراطي وتعزيز دولة القانون وترسيخ احترام الحريات الفرديّة والعامّة وتكريس قيم التضامن والتسامح في نص الدستور التونسي وتكريس التعايش والحوار بين الثقافات والحضارات مشيرة الى ان تونس في ظل قيادة الرئيس بن علي تتميّز بكونها أرض تسامح وأخوّة في عالم يتّصف جميعه تقريبا بتنامي التعصّب والتطرّف.
    واختتمت السيدة باشي كلمتها بالتاكيد على انه « في هذا الظرف الذي نعيشه والذي يتّسم بالعنف فإننا مقتنعون كلّ الاقتناع بأن تونس يمكنها نظرا لكل هذه الاعتبارات أن تشكل مثالا للسلام والتسامح في البحر الأبيض المتوسط ».

    (المصدر: www.akhbar.tn ليوم 1 ماي 2002)

     

     

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