1 décembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3479 du 01.12.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Reporters sans frontières : Condamnation du journaliste en ligne Zouhaïer Makhlouf
Reporters Without Borders : Online journalist gets three months in prison
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme: Tunisie : Les droits de la défense de Zouhair Makhlouf bafoués
C.R.L.D.H. Tunisie: Alerte – Zouheir Makhlouf condamné  à 3 mois de prison ferme et 6300 dinars d’amende
Reporters Without Borders: Online journalist gets three months in prison
Le TMG demande au gouvernement tunisien de libérer des journalistes et de mettre un terme à sa politique de harcèlement
TMG urges Tunisian government to free journalists and cease harassment
Assabilonline: Zouhaïer Makhlouf condamné à 3 mois d‘emprisonnement f fermes et à 6000 dinars d‘amende
AFP: Tunisie: trois mois de prison pour un journaliste, membre de l’opposition
AFP: Tunisie: un journaliste opposant condamné pour infraction au code des télécommunications
ALTT: Rapport succinct sur la situation de Mohammed Soudani, militant estudiantin
Infos Azza Zarrad, retour de prison
Abdel Wahab Hani: Le Retornado / Aïd Samir Belkhir libre
Le Telegramme: Tunisie. Un Ben Ali peut en cacher un(e) autre
Afrik.com: Tunisie : Leïla Trabelsi veut-elle pousser son mari dehors ?
FAOUZIA: TUNISIE : HIV ET SIDA MENTAL


TUNISIE- INVITATION CONFÉRENCE DE PRESSE

Invitation La Ligue des droits de l’Homme (LDH), l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (programme conjoint Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH) – Organisation mondiale contre la torture (OMCT)) et le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) vous invitent à une conférence de presse qui se tiendra le jeudi 3 décembre 2009 à 11h30, au siège de la LDH, 138, rue Marcadet, 75018 Paris, sous la présidence de Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH, au cours de laquelle interviendront : –     Maître François-Xavier Matteoli, ancien bâtonnier du barreau des Hauts-de-Seine, mandaté à Tunis, le 19 novembre, par l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (programme conjoint FIDH et OMCT) et le REMDH, –     Maître Pradel, avocat mandaté à Tunis, le 24 novembre, par les mêmes organisations –     Maître William Bourdon, avocat –     Maître Léa Forestier, avocat –     Maître Houcine Bardi, mandaté à Tunis, les 19 et 24 novembre, par le CRLDHT   Rendront compte de leur mission en Tunisie à propos des procès des journalistes Taoufik Ben Brik (verdict le 26 novembre), Zouhaïr Makhlouf (verdict le 1er décembre), de Mohamed Soudani (verdict le 24 octobre) et du groupe des étudiants de l’UGET (audience le 30 novembre). Kamel Jendoubi, président du CRLDHT témoignera du contexte dans lequel se déroule cette répression policière et judiciaire. Avec le soutien de la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), d’Amnesty international (section France) et de l’Association des Tunisiens en France (ATF). En vous remerciant par avance pour l’intérêt que vous voudrez bien accorder à cette rencontre et nous l’espérons, pour votre présence, veuillez recevoir, l’expression de nos salutations les meilleures.

 
Reporters sans frontières

TUNISIE

Condamnation du journaliste en ligne Zouhaïer Makhlouf

 

Publié le 1er décembre 2009 Le tribunal de première instance de Grombalia a condamné, le 1er décembre, le journaliste en ligne et militant des droits de l’homme Zouhaïer Makhlouf à trois mois de prison ferme et à une amende de 6 000 dinars (3 115,68 euros) pour « nuisance » à travers le réseau de télécommunications (selon l’article 86 du Code des télécommunications). Incarcéré depuis le 21 octobre, le temps qu’il a déjà effectué en prison ( soit un mois et dix jours) sera déduit de sa peine. Zouhaïer Makhlouf a déclaré son intention de faire appel. Toutefois, cette audience n’aura pas lieu avant un mois. ²Nous condamnons un tel jugement qui ignore les preuves irréfutables de l’innocence de Zouhaïer Makhlouf : les vidéos montrent que les personnes apparaissant sur le reportage étaient d’accord pour être filmées. En outre, aucune autorisation n’était requise pour filmer la zone industrielle. Tout comme pour Taoufik Ben Brik, nous avons affaire à une parodie de justice. Nous demandons la remise en liberté immédiate de ces deux journalistes², a déclaré Reporters sans frontières. Au cours de la seconde audience de son procès, une trentaine d’avocats s’étaient présentés pour défendre le journaliste en ligne, mais le juge Slimane Hammami a désigné lui-même ceux qui plaideraient, en l’occurrence Nejib Chebbi, Faouzi Ben Mrad et Radhia Nasraoui. Par ailleurs, le juge n’a cessé d’interrompre les plaidoiries des avocats de Zouhaïer Makhlouf, portant ainsi atteinte aux droits de la défense et au principe d’égalité des armes. La veille de cette audience, l’administration de la prison de Monarguia, où Zouhaïer Makhlouf est détenu, a empêché l’un de ses avocats, Maître Saïfeddine Makhlouf, de rendre visite à son client, en prétextant que ce dernier ne souhaitait pas le rencontrer. Il en a été de même lorsque son épouse a voulu le voir en prison, le 25 novembre. Dans ces deux cas, Zouhaïer Makhlouf n’était pas au courant d’une demande de visite. Son épouse n’a pu le voir que le 27 novembre. Lire le communiqué précédent sur Zouhaïer Makhlouf : http://www.rsf.org/Proces-du-journaliste-en-ligne.html Lire l’article : http://www.rsf.org/Condamnation-du-journaliste-en.html


Reporters Without Borders TUNISIA

Online journalist gets three months in prison

1 December 2009 A court in Grombalia, in the northeastern province of Nabeul, today sentenced online journalist and human rights activist Zouhaïer Makhlouf to three months in prison and a fine of 6,000 dinars (3,115 euros) on a charge of causing harm by means of the telecommunications network under article 86 of the telecommunications law. Prosecuted for an online video about an industrial area for which, according to the authorities, he failed to obtain an official permit or the consent of the people he filmed, Makhlouf has been held since 21 October, so 40 days will be deducted from the time he has to serve. He has said he will appeal, but his appeal will not be heard for another month. “We condemn this conviction, which ignored irrefutable evidence of Makhlouf’s innocence,” Reporters Without Borders said. “It is clear from the video that the people in it consented to being filmed and no permit is needed for filming an industrial area. As with the Taoufik Ben Brik, who was sentenced to six months in jail last week, this was clearly a judicial farce. We call for the immediate release of these two journalists.” Around 30 lawyers attended the second hearing in Makhlouf’s trial with the aim of pleading in his defence, but judge Slimane Hammammi only allowed three of them, Nejib Chebbi, Faouzi Ben Mrad and Radhia Nasraoui, to speak. The judge repeatedly interrupted Makhlouf’s lawyers, thereby violating his right to a defence on equal terms as the prosecution. The staff at Monarguia prison, where Makhlouf is being held, prevented one of his lawyers, Saïfeddine Makhlouf, from visiting him on the eve of the hearing, claiming that Makhlouf did not want to see him. His wife was also told he did not want to see her when she tried to visit him on 25 November. On each occasion, Makhlouf was unaware he had visitor. His wife finally managed to see him on 27 November. See the previous press release about Zouhaïer Makhlouf: http://www.rsf.org/Jailed-online-journalist-s-trial.html


L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme

Tunisie : Les droits de la défense de Zouhair Makhlouf bafoués

jeudi 26 novembre 2009 Paris-Genève-Copenhague, le 26 novembre 2009. L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), et le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) déplorent l’absence totale d’égards du tribunal pour les principes les plus élémentaires du droit à un procès équitable lors de l’examen de l’affaire portée contre le journaliste M. Zouhair Makhlouf. Le 24 novembre 2009, M. Zouhair Makhlouf, journaliste tunisien indépendant, secrétaire général de « Liberté et équité » et candidat du Parti démocrate progressiste (PDP) lors des élections législatives du 25 octobre 2009, incarcéré depuis le 21 octobre 2009 à la prison de Mornaguia près de Tunis, a comparu devant la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Grombalia pour « avoir nui à un tiers au moyen d’un réseau public de télécommunication » (article 86 du Code des télécommunications). Il encourt une peine de un à deux ans de prison ferme. M. Said El Jazi, qui accompagnait M. Zouhair Makhlouf dans la réalisation d’un reportage sur la zone industrielle de la ville de Nabeul, se trouvait également dans le boxe des accusés, poursuivi pour les mêmes faits[1]. Face à l’intensification du harcèlement visant toutes les voix dissidentes, y compris les défenseurs des droits de l’Homme, l’Observatoire et le REMDH ont mandaté Me Martin Pradel, avocat, également mandaté par le barreau de Paris et la conférence internationale des barreaux, pour observer ce procès. Aucun autre observateur ni aucun diplomate a assisté au procès malgré les démarches entreprises par l’Observatoire, notamment auprès de l’Union européenne. Lors de l’audience, le tribunal a manifesté ouvertement sa volonté d’entraver la défense de M. Zouhair Makhlouf et Me Pradel a relevé plusieurs violations du droit à un procès équitable. En premier lieu, le principe de publicité des débats n’a pas été respecté, tous les membres de la société civile ayant été empêchés d’accéder au Palais de justice, à l’exception des avocats. En outre, le principe du contradictoire a également été bafoué dans la mesure où l’auteur de la plainte n’a pas déposé devant le tribunal et aucun témoin ni à charge ni à décharge n’a été entendu, aucun réquisitoire du Ministère public n’a été entendu et seuls deux de la quinzaine d’avocats constitués pour représenter M. Zouhair Makhlouf ont pu plaider. En effet, alors que Me Radia Nasraoui était en train de plaider pour la relaxe de son client, le président de la chambre lui a coupé la parole et a mis l’affaire en délibéré au 1er décembre 2009. Me Pradel a relevé qu’ « il n’y avait pas de défense possible », et que « les avocats ont été sans cesse interrompus avant la suspension de l’audience sans qu’ils aient pu tous plaider ». Cette procédure fait suite à la réalisation par M. Makhlouf et la diffusion sur « facebook » d’un reportage sur la zone industrielle de la ville de Nabeul. Le reportage visait à dénoncer la pollution et la dégradation de l’environnement dans la zone industrielle de la ville liées à l’utilisation des fours servant à faire cuire les productions de céramique et autres poteries artistiques, spécialités de la région[2]. M. Makhlouf est également l’auteur d’un reportage documentant l’affaire Faysal Barakat, étudiant de 25 ans décédé le 8 octobre 1991 à la suite d’actes de torture perpétrés par des agents de la brigade de recherches de la Garde nationale de Nabeul, cas qui avait été soumis au Comité contre la Torture (CAT) des Nations unies. Dans son reportage, il avait cité de nombreux témoignages. L’Observatoire et le REMDH rappellent que trois personnes, journalistes ou en contact avec des journalistes internationaux envoyés spéciaux en Tunisie pour couvrir les élections du 25 octobre 2009, – MM Zouhair Makhlouf, Taoufik Ben Brik et Mohammed Soudani – se trouvent actuellement en prison après avoir dénoncé les pratiques et actes contraires aux normes internationales qui se sont multipliés dans le contexte électoral. Nos organisations craignent que les actes de répression dont ils sont l’objet fassent partie « des mesures » annoncées par le Président Ben Ali « contre quiconque émettra des accusations ou des doutes concernant l’intégrité de l’opération électorale, sans fournir de preuves concrètes ». A cet égard, nos organisations s’inquiètent de l’intégrité physique et psychologique de M. Ben Brik en raison de l’interdiction opposée à tous ses avocats et membres de sa famille de lui rendre visite en prison. L’Observatoire et le REMDH demandent aux autorités tunisiennes de : · Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de MM. Zouhair Makhlouf, Said El Jazi, Mohammed Soudani et Taoufik Ben Brik, ainsi que de l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme tunisiens ; · Procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de MM. Zouhair Makhlouf, Mohammed Soudani et Taoufik Ben Brik , arbitrairement détenus ; · Veiller à ce qu’un terme soit mis à toute forme de menaces et de harcèlement – y compris judiciaire – à l’encontre de MM. Zouhair Makhlouf, Said El Jazi, Mohammed Soudani et Taoufik Ben Brik, et de l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme tunisiens ; · Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1998, et, plus généralement, se conformer aux dispositions des instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie.


 C.R.L.D.H. Tunisie اللجنة من أجل احترام الحريات وحقوق الإنسان في تونس Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 contact@gmail.com / www.crldht.org  

Alerte – Zouheir Makhlouf condamné  à 3 mois de prison ferme et 6300 dinars d’amende

 
Le Tribunal de Première Instance de Grombalia, vient, aujourd’hui le 01 décembre 2009 de prononcer une peine de 3 mois de prison ferme et une amende de 6300 dinars (environ 3800 euros),  à l’encontre du journaliste et militant des droits de l’Homme Zouheir Makhlouf.  Zouheir Makhlouf a été poursuivi pour avoir réalisé un reportage sur la pollution dont souffre la zone industrielle de Nabeul, dans le cadre de la campagne électorale du Parti Démocrate progressiste (PDP) dans la région, dont Zouheir Makhlouf a été l’un des candidats.  Le CRLDHT : – Condamne ce verdict inique qui confirme l’acharnement du pouvoir contre toute voix indépendante et contre les acteurs de la société civile. –  déplore les conditions dans lesquels s’est tenu ce procès qui a vu les droits de la défense bafoués à nouveau, ce qui ne laisse aucun doute concernant le caractère politique de ce procès. –  Exige la libération immédiate de Zouheir MAKHLOUF et de Taoufik Ben Brik, incarcéré à la prison de Siliana (nord ouest de la Tunisie) et qui entame une grève de la faim depuis le mercredi 25 novembre 2009. Paris, le 01 décembre 2009


Action commune

Le TMG demande au gouvernement tunisien de libérer des journalistes et de mettre un terme à sa politique de harcèlement

 

(IFEX-TMG) – Réagissant avec colère aux peines de prison visant les journalistes Taoufik Ben Brik et Zouhayr Makhlouf, les membres du groupe d’observation de la Tunisie (TMG) ont demandé aux autorités tunisiennes de mettre un terme immédiat à l’emprisonnement des journalistes. Le 26 novembre, Ben Brik a été condamné à six mois de prison ferme. Il est désormais détenu à la prison de Siliana, à environ 120 km de son domicile de Tunis – loin de sa famille. Par la suite, Makhlouf a été condamné à trois mois de prison et une amende de 6 000 dinars tunisiens (4 700 $US) ce mardi 1er décembre. Ben Brik, un opposant notoire qui écrit pour des journaux français, a besoin d’une grande attention médicale en raison d’une maladie chronique. Les membres du TMG craignent pour sa santé en prison. Il a été incarcéré le 29 octobre suite à la publication d’articles critiques sur la récente réélection du Président Zine El Abidine Ben Ali pour un cinquième mandat le 25 octobre dernier. Ben Brik était accusé notamment d’une présumée agression contre une femme, mais les accusations étaient clairement d’ordre politique. Makhlouf, un activiste politique et rédacteur du site d’information tunisien Assabil Online, a quant à lui été arrêté le 20 octobre dernier après avoir mis en ligne un reportage vidéo sur les problèmes socio-économiques et environnementaux d’une zone industrielle de la région de Nabeul. A cette occasion, le Président du TMG, Rohan Jayasekera (Index on Censorship), a déclaré: « Tout ceci est clairement le résultat d’une série d’articles écrits par des journalistes critiques à l’égard du régime tunisien. Alors que le Président tunisien Ben Ali renforce sa main mise sur le pouvoir, nous sommes terriblement déçus par le fait qu’il se sente obligé de punir ceux qui sont en désaccord avec lui », tout en ajoutant : « Il est ridicule d’imaginer, une seule seconde, que Taoufik Ben Brik ferait une pause sur le chemin de l’école avec sa fille pour agresser une femme en pleine rue ! » Au-delà même de ces peines de prison, les membres du TMG sont extrêmement inquiets au sujet des violations graves du droit à la liberté d’expression et à la tendance que les autorités tunisiennes ont à recourir à la censure, à l’intimidation et à la violence. D’autres journalistes et d’autres activistes ont eu à souffrir de la répression née des dernières élections. Certains ont été battus, kidnappés ou détenus. D’autres se retrouvent encerclés par des policiers en civil 24 heures sur 24. Nous appelons le gouvernement tunisien à libérer Taoufik Ben Brik et Zouhayr Makhlouf et à cesser les agressions et le harcèlement des journalistes et activistes indépendants en Tunisie. Les actions punitives visant leurs familles doivent également s’arrêter, y compris le harcèlement policier de la famille Ben Brik. Ces peines de prison et ces agressions apparaissent clairement comme des représailles suite aux menaces émises par le Président Ben Ali. Ce dernier avait en effet averti que la loi serait appliquée « contre quiconque émettra des accusations ou des doutes concernant l’intégrité de l’opération électorale, sans fournir des preuves concrètes ». Le TMG compte 20 membres de l’Échange international de la liberté d’expression (IFEX). Cela fait plus de cinq ans que ces derniers suivent de près les violations de la liberté d’expression en Tunisie ; ils vont continuer d’exiger du gouvernement tunisien qu’il respecte ses engagements internationaux dans le domaine des droits de l’Homme et de la liberté d’expression

TMG urges Tunisian government to free journalists and cease harassment

1 December 2009 (IFEX-TMG) – Tunisia must immediately stop jailing journalists, say members of the Tunisia Monitoring Group (TMG) reacting angrily to the sentencing to prison of journalists Taoufik Ben Brik and Zouhayr Makhlouf. On 26 November, Ben Brik was sentenced to six months in prison with no chance to appeal. Regrettably, he has been transferred to a prison in Siliana – nearly 120km away from his family in Tunis. Then on 1 December, Makhlouf was sentenced to three months in prison and a fine of 6,000 dinars (US$4,700.) Ben Brik, a well-known critic who writes for newspapers in France, requires medical attention for a chronic ailment and TMG members fear for his well-being in prison. He was arrested on 29 October following publication of critical articles on the recent re-election of President Zine El Abidine Ben Ali on 25 October for a fifth term. The charges involve the alleged assault of a woman but were clearly politically motivated. Makhlouf, a political activist and contributor to Assabil Online, a Tunisian news site, was arrested on 20 October after posting a video report on the Internet about environmental, economic and social problems in an industrial area of Nabeul. « This is clearly the result of articles written by journalists who were critical of the regime. Even after President Ben Ali has consolidated his grip on power, we are terribly disappointed that he feels the need to punish those who don’t agree with him, » said TMG Chair Rohan Jayasekera of Index on Censorship. « It’s ridiculous to think that Taoufik Ben Brik would pause on his way to school with his daughter to assault a woman in the street! » In addition to the sentencing, TMG members are extremely concerned about serious violations of the rights to freedom of expression, and the Tunisian authorities’ tendency to resort to censorship, intimidation and violence. Other journalists and activists have suffered because of the clampdown surrounding the elections – some having been beaten, kidnapped or detained, others finding themselves surrounded 24 hours a day by plainclothes police. We call on the Tunisian government to release Taoufik Ben Brik and Zouhayr Makhlouf, and to stop attacking and harassing independent journalists and activists in Tunisia. Furthermore, punitive actions against their families must cease, including the police harassment and surveillance of Ben Brik’s family. Clearly these sentences and assaults are reprisals after direct threats voiced by President Ben Ali, who warned critics that the law would be « brought to bear on anyone casting accusations or doubts on the integrity of the electoral process without solid evidence. » The TMG is composed of 20 members of the International Freedom of Expression Exchange (IFEX). After monitoring free expression violations in Tunisia for over five years, TMG members will continue to press the Tunisian government to respect its international human rights commitments  

Zouhaïer Makhlouf condamné à 3 mois d‘emprisonnement f fermes et à 6000 dinars d‘amende

Assabilonline, Tunis, Le Tribunal de Première Instance de Grombalia a condamné dans la matinée du mardi 1er décembre 2009 Zouhaïer Makhlouf, correspondant de Assabilonline et militant des droits humains, à une peine d’emprisonnement de trois mois et à une amende de 6000 dinars tunisiens.  Zouhaïer Makhlouf avait été arrêté le 20 octobre dernier à la suite d’un reportage vidéo effectué dans la zone industrielle de Nabeul qui souffre de pollution et où les artisans connaissent de grandes difficultés professionnelles. (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Tunisie: trois mois de prison pour un journaliste, membre de l’opposition

AFP / 01 décembre 2009 17h09 TUNIS – Un journaliste, membre d’un parti de l’opposition tunisienne, Zouhair Makhlouf, a été condamné mardi à trois mois de prison ferme pour « atteinte au droit de l’image » par le tribunal de première instance de Grombalia (40 km au sud de Tunis), a-t-on appris de source judiciaire. Rédacteur d’El-Mawkif, hebdomadaire du parti d’opposition Parti démocratique progressiste (PDP, légal) et du site international d’information en ligne « Essabil On Line », basé en Allemagne, cet opposant a été jugé le 24 novembre pour avoir réalisé un reportage vidéo sur l’état de l’environnement dans une zone industrielle à Nabeul (nord-est). Il a été arrêté le 21 octobre et inculpé sur la base d’une plainte déposée à son encontre par un artisan interrogé dans le reportage, qui l’a accusé par la suite d’avoir « porté atteinte à son droit à l’image par la diffusion de photos sans son consentement et dans des conditions attentatoires à sa dignité », a-t-on indiqué de source judiciaire. Jugé coupable de « faits de nuisance à autrui par voie des réseaux de télécommunication », Zouhair Makhlouf a été aussi condamné au versement d’une amende de six mille dinars (3.000 euros environ) « à titre de dommage moral ». Membre fondateur de l’association de défense des droits de l’Homme « Liberté et Equité » (non autorisée), M. Makhlouf avait été arrêté peu avant les élections législatives et présidentielle du 25 octobre en Tunisie. Ses avocats ont dénoncé un procès « inique » et affirmé que le juge avait interrompu leurs plaidoiries lors d’une très courte audience le 24 novembre. Selon eux, le plaignant Mourad Ladib, un potier de Nabeul, avait consenti à être interviewé par le journaliste, avant d’être « incité » à porter plainte. Des organisations de défense de l’homme et de la presse ont demandé l’abandon des poursuites contre Zouhaier Makhlouf, Reporters sans frontières (RSF) estimant qu’il était victime d’une « affaire montée de toutes pièces ».  

Tunisie: un journaliste opposant condamné pour infraction au code des télécommunications

AP | 01.12.2009 | 19:04 Le journaliste opposant Zouhair Makhlouf a été condamné mardi par le tribunal de première instance de Grombalia (à environ 40km de Tunis) à trois mois d’emprisonnement pour avoir « porté atteinte à la dignité d’un citoyen », a-t-on appris de source judiciaire. Membre du Parti démocratique progressiste (PDP), Zouhair Makhlouf est présenté par ses avocats comme le correspondant de l’hebdomadaire « Al Mawkif », organe de cette formation de l’opposition légale et du journal électronique « Assabilonline ». Il est aussi membre de la section de Tunis d’Amnesty International et de l’association non reconnue « Liberté et équité ». De source judiciaire, on précise que le journaliste était poursuivi à la suite d’une plainte déposée à son encontre par un artisan de Nabeul, une cité potière à plus de 60km de Tunis, qui lui reprochait d’avoir « sciemment porté atteinte à son droit à l’image par la diffusion de ses photos, sans son consentement, dans des conditions attentatoires à sa dignité ». Zouhair Makhlouf a été reconnu coupable de « faits de nuisance à autrui par voie de réseaux de télécommunication et au versement à la partie civile de la somme de 6.000 dinars (près de 3.000 euros) à titre de dommage moral né de l’infraction », en vertu de l’article 86 du code des télécommunications. Joint par l’Associated Press, l’un de ses avocats, Faouzi Ben Mrad, a qualifié la décision de « non fondée ». Il a estimé que les faits reprochés à son client, un reportage vidéo sur les problèmes environnementaux de la zone industrielle de Nabeul, « ne constituaient pas un délit ». « Quand on regarde la vidéo, on comprend aisément que le plaignant était au courant du reportage et consentant », a souligné l’avocat qui entend interjeter appel de ce jugement. Dans un communiqué diffusé à Paris, Reporters sans frontières (RSF) a condamné le jugement, estimant qu’il « ignorait les preuves irréfutables de l’innocence de Zouhair Makhlouf: les vidéos montrent que les personnes apparaissant sur le reportage étaient d’accord pour être filmées », a souligné l’organisation. « En outre, aucune autorisation n’était requise pour filmer la zone industrielle. Tout comme pour Taoufik Ben Brik, nous avons affaire à une parodie de justice. Nous demandons la remise en liberté immédiate de ces deux journalistes », a ajouté RSF. AP


 

Rapport succinct sur la situation de Mohammed Soudani, militant estudiantin

Tunis, Lundi 30 novembre 2009 […]Le 22 octobre 2009, Mohammed Soudani s’était entretenu avec des journalistes étrangers sur sa situation […] Puis il avait été arrêté dans le train se rendant à Hammam Chott par cinq agents en civil,- trois d’entre eux l’avaient surveillé dans l’hôtel où s’était tenue la conférence de presse. Ils lui ont asséné des coups de pieds et de poings et des gifles devant les voyageurs. Soudani a raconté que des voyageuses avaient pleuré, avaient fait une crise et s’étaient évanouies. A la gare de Jebel Jelloud, on l’a fait descendre et monter à bord d’une voiture dans laquelle il y avait trois agents qui l’ont traité avec violence alors qu’il venait de subir la même chose dans le train. De là il a été conduit au poste de la rue Charles de Gaulle au centre de Tunis. On l’a fait descendre à proximité du poste et on l’y a conduit en perpétrant sur lui des violences et en le frappant sous les regards des citoyens. Ses vêtements étaient déchirés, les insultes et les injures redoublaient. Soudani en a gardé des contusions impressionnantes au niveau des côtes et il a été hospitalisé vers quatre heures du matin. Il a passé une radio et on lui a prescrit des médicaments et un reçu de certificat médical. Soudani a ajouté qu’il était resté en garde à vue deux jours, en isolement total jusqu’à son transfert à la prison de Mornaguia où il a été présenté au médecin suite à sa demande de soins après les tortures subies. A ce moment-là, l’opinion publique ignorait tout de ce qui lui arrivait, car la police n’avait pas informé sa famille de son arrestation comme le dispose le Code de Procédure Pénale tunisien. Des militants des droits humains et des journalistes ont mené une campagne internationale de solidarité avec Soudani afin de connaître son sort et sa famille a été informée le 9 novembre qu’il se trouvait à la prison de Mornaguia. Puis il s’est avéré que Mohammed Soudani avait été déféré devant le tribunal cantonal de Tunis, le 24 octobre, dans l’affaire 96937 pour outrages aux bonnes mœurs, ébriété et troubles. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement fermes. Soudani a dit à ses avocats que ces accusations étaient montées de toutes pièces, qu’il avait refusé de signer les procès verbaux et qu’il s’était muré dans le silence pour protester contre les mauvais traitements et la torture. On s’attend à ce que Soudani comparaisse en appel le 3 décembre 2009 à la Cour de Tunis. Il convient de rappeler que Soudani doit comparaître devant le Tribunal de Première instance de Mehdia le 2 décembre et qu’il avait été condamné par ce même tribunal et qu’il en est au stade de l’appel. Tout cela pour ces activités syndicales estudiantines à Mehdia au sein des structures de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie. Association tunisienne de lutte contre la Torture (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Infos Azza Zarrad, retour de prison

Azza Ben Brik nous informe de ce qui suit en fin de journée, ce lundi 30 novembre : « Azza, ses beaux-frères Jalel et Fathi et sa sœur Saïda  se sont rendus à la prison de Siliana  pour rencontrer Taoufik Ben Brik. Ils ont dû attendre de 12h00 à près de 17h00. La direction de la prison les a laissé poiroter des heures durant le temps que tous les autres visiteurs soient partis. Pas de portable, pas de panier, pas de sac personnel, pas de médicaments, pas d’échange de linge… Et au bout, la visite n’a pas dépassé les six minutes, encadrée par 4 agents du côté du détenu et 6 du côté de ses visiteurs, à moins d’un mètre des interlocuteurs. L’essentiel de ce qui est à retenir de l’échange c’est que Taoufik était en grève de la faim depuis  mercredi 25 novembre, pour protester contre sa détention. Ce jour-là, la prison avait prétendu que Ben Brik refusait les visites, ce qui est évidemment faux. Autre certitude: Taoufik ne reçoit ni traitement ni médicament. Il est apparu grandement affaibli et mal en point. Il a justifié sa grève comme étant l’ultime moyen de se faire entendre. Les quelques minutes restantes ont été consacrées à supplier le détenu pour qu’il arrête sa grève de la faim, ce à quoi il semble avoir consenti, mais nul n’en sait rien. Les visiteurs n’ont donc rien pu savoir de plus sur les conditions de détention. Bousculés, chassés, les visiteurs ont protesté à l’annonce de la fin de la visite. Ils ont été jetés hors de la prison et leur carte de visite, encore valide, leur a été confisquée. Siliana est à l’intérieur des terres du côté du nord-ouest de la Tunisie. En hiver, il y fait très froid et Taoufik a un système immunitaire très diminué, dossier médical ayant été déposé auprès de l’administration pénitentiaire, sachant qu’il s’agit justement d’un pénitencier, alors que la peine de Taoufik n’est pas définitive, ce qui est pour le moins inhabituel… Ces pratiques, Azza et Jalel en sont convaincus, visent à provoquer la mort de Ben Brik. Comme ils n’ont pas pu récupérer son linge sale, il devra continuer à le porter.“ Fin de l’info Azza Khaled ben mbarek


Le Retornado / Aïd Samir Belkhir libre

 
Le Retornado / Aïd Samir Belkhir a été libéré hier matin, lundi 30 novembre 2009, au terme de 36H d’arrestation, à sa descente d’avion, après avoir passé près de 20 d’éloignement du pays.
 
Dès qu’il a retrouvé sa liberté, Samir a tenu à rassurer sa famille, en Tunisie, en France et en Syrie, ainsi que ses amis, nombreux à s’êetre inquiété pour lui. Il a assuré qu’il n’a pas été maltraité et que le conditions de sa courte arrestation ont été correctes, selon l’un de ses amis jooins au téléphone par notre ami le Retornado / Aïd Moncef Boushaki, l’un des initiateurs de l’Appel pour le retour des éxilés tunisiens, en début des nouvaux mandat présidentiel et législature.
 
Samir est rentré promptement au pays, avec son passeport national français, suite au décès de sa maman. Il voulait lui l’accompagner dans ses derniers moments et lui rendre un dernier hommage ici bas, avant de la rejoindre au paradis éternel Inchalah .
 
Diplomé de l’Ecole normale supérieur d’enseignement technique (ENSET) de Tunis, Samir était venu en France, au début des années 1990, pour terminer ses études doctorales, à Paris et au Havre, en Normandie, notamment.
 
Nos premières rencontres remontent aux années glorieuses de l’Université tunisienne, dans les rangs de la glorieuse Union générale tunisienne des étudiants (UGTE). Je me rappelle toujours de ce militant frèle, intégre, bosseur, intelligent, très peu bavard et d’un homme habité d’une grande foi et d’une patience hors norme. De mémoire de militant, jamais Samir n’a laissé s’échapepr une colère, un mot ou un geste désobligent. Jamais, Samir n’a fait de mal à personne. Jamais il n’a versé dans la haine. Samir était toujours serein, d’un clame déroutant dans des moments d’excitation extrême.
 
En France, Samir n’étalait jamais ses souffrances de jeune étudiant étranger, arabe, musulman, sans le sou et noir de surcroit. Ses amis savent qu’il ne laisse jamais appraître ses inquiétudes et ses moments de doute. Toujours le regard serein et le sourire admirable.
 
Que l’épreuve de la famille Belkhir nous donne à réfléchir. Qu’allons nous faire de notre pays. Allons nous rester dans la haine. Nos services consulaires et nos autorités diplomatiques et administratives vont-ils encore retarder l’octroi des passeports pour nos con-citoyens exilés, statutaire ou non?
 
En ces moments de deuil, nos pensées vont à la famille Belkhir, dans la perte de leur chère maman. Que Allah le tout puissant l’accueille par sa grande miséricorde et lui réseve son paradis, en compagnie des Siddiqin et des Chouhadas. Madame Belkhir a été privée de son fils deux décennies durant et Samir a été privé de sa maman, dans des conditions de privation matérielle terriblement dure en France. Qu’il trouve ici l’establishment de notre compassion la plus profonde et nos condoléances les plus sincères.
 
Nous voudrions enfin, saluer tous ceux qui ont oeuvré, dans le silence et l’anonymat, pour lever les maletendus et permettre ce dénoument rapide de l’incident-arrestation de dimanche dernier. Ils se reconnaîtront.
 
Nous saluons aussi la sagesse qui semble enfin gagner les esprits au sujet du retour des Exilés. Nous avions suggéré ce temps de la sagesse. Nous sommes en train de gagner, malgré les réticences et les incohérences que l’on peut apercevoir ici et là. Le retour des exilés, statutaires ou non, est une chose sérieuse pour que l’on s’y mette sérieusement, loin des calculs des uns, de la diarrhée verbale des autres et de l’intimidation et de l’extorsion de certains, dans les rougaes de l’Etat comme dans certains milieux de l’opposition.
 
Cette terrible épreuve, vécue par Samir et les siens, nous rappelle que nous sommes mortels. Et que de ce fait nous sommes tous des citoyens égaux, devant la vie et devant la mort.
 
Aulnay Sous Bois
1er décembre 2009
Abdel Wahab Hani
+33 6 17 96 00 37


Tunisie. Un Ben Ali peut en cacher un(e) autre

1 décembre 2009 Le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, malade, a été transporté à l’étranger ce week-end. Son épouse, Leïla Trabelsi, s’agite en coulisses pour reprendre, le cas échéant, les rênes du pays. Ambiance de fin de règne à Carthage. Alors que le président Ben Ali est actuellement hors du pays pour des raison médicales suffisamment graves pour que des proches parlent de «vacance imminente du pouvoir», son possible remplacement à venir aiguise les appétits. Et la plus vorace, c’est… son épouse, Leïla Trabelsi. La Première dame ne fait plus semblant : le pouvoir, elle le veut. C’est ainsi, notamment, qu’elle a mis sur les rails la création en 2010 d’un poste de vice-présidente qui, évidemment, lui reviendrait. Mais elle s’est aussi impliquée dans la nomination du futur Premier ministre, appelé à prendre ses fonctions le 1erjanvier. Et, depuis des mois, elle multiplie les bras de fer avec son mari. «Je ne pourrais rien pour toi…» «Elle a réussi à asservir et domestiquer, jusqu’à dépersonnaliser, la brute qui a mis en coupe réglée toute la société tunisienne depuis 22ans», s’étonne encore ce diplomate européen en poste sur place. Un exemple parmi d’autres, cette remarque craintive de Ben Ali à son propre gendre, Kamel Eltaïef, homme fort du pays au début des années 1990 : «Je ne pourrais rien pour toi si tu prononces la moindre parole malveillante à l’égard de Leïla. Donc tiens-toi à carreau.» La famille à l’abri Si le ton est inattendu de la part d’un dictateur en exercice, il est révélateur de l’ambiance à la tête du pays. Ben Ali essayait d’ailleurs, ces derniers temps, de mettre à l’abri ses frères, ses soeurs et ses filles issues de son premier mariage avec Naïma Kéfi, avec lesquels le clan Trabelsi ne serait pas tendre s’il parvenait au pouvoir. On n’en est pas là. Mais une chose est sûre : Ben Ali, aujourd’hui, n’est plus le seul maître du jeu en Tunisie. Et c’est de l’intérieur même du palais de Carthage que s’organise une alternance qu’il a réussi à éviter pendant tant d’annés. C. Graciet et S. Bagga Bakchich.info
 
(Source: Letelegramme.com le 1er decembre 2009)  
2 réactions odysseus une seule réponse: la démocratie Quand un homme ou une femme reste trop longtemps au pouvoir, il se corrompt et sonpays avec lui, c’est une loi quasi-physique. Et la succession est toujours problématique, comme on le voit maintenant La démocratie permet de pallier à ces deux problèmes. La Tunisie est le pays arabe le plus proche de l’occident par son économie et sa sociologie. En outre la répression y est moins sévère qu’ailleurs Son accession à un régime démocratique permettrait de donner un exemple et pourquoi pas un élan au reste du monde arabe. pour finir je dit que les tunisiens ont presque la mission de rechercher la démocratie (et l’europe de les soutenir) Soutenez Taoufik Ben Brik Ajouté le 01 décembre 2009 à 15h19
toptunisia la tunisie en danger Depuis 23 ans, la Tunisie vit sous une dictature implacable d’un autre temps, mais ce qui l’attend est pire, si le Rais venait à disparaître, rien n’a été prévu pour l’alternance. Il faut que le peuple se réveille et se mette en garde. Car les vautours guettent, a commencer par l’insatiable épouse du président et son clan sont aux aguets, cette famille de mafieux a fait main basse sur toute l’économie du pays, le problème est qu’ils ne sont pas les seuls à convoiter le pouvoir, le clan du président n’est pas en reste. Une guerre se prépare entre les deux clans, ajouté à cela toute la nomenclatura qui vaudra défendre ses privilèges. Alors, des jours noirs nous attendent ? Ajouté le 01 décembre 2009 à 10h53


Tunisie : Leïla Trabelsi veut-elle pousser son mari dehors ?

Leïla Trabelsi, épouse du président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, préparerait activement la succession de son mari, lit-on sur Bakchich ce lundi. Elle ambitionnerait de remplacer son mari à la tête de la Tunisie. Le dictateur, qui serait soigné actuellement en Allemagne d’une lourde maladie, pourrait bien laisser son poste de façon « imminente », selon Bakchich.
 
(Source: Afrik.com le 1er decembre 2009)

 

TUNISIE : HIV ET SIDA MENTAL

PAR FAOUZIA La Tunisie estampillée ben Ali , dans un soucis de propagande, et juste pour se mettre à l’abri du puissant lobby homosexuel occidental, les pauvres homosexuels tunisiens comptent pour du beurre, s’engouffre dans toute les formes de luttes universelles et humanistes, mais toujours par la propagande, la désinformation, le faux et l’usage du faux, parce que dans l’action et les actes, comme pour tout , la dictature tunisienne procède par élimination ; élimination de tout ce qui dérange ou fissure un tant soi peu l’image déformée et fausse qu’elle veut donner d’elle, GOBBELS , STALINE et compagnie n’auraient pas désavoué. Le cirque des associations autorisées et officialisés dans la lutte contre le sida, par la propagande dictatoriale, est une ineptie, elles ne servent qu’à attirer les capitaux des donneurs privés et des subventions des pays riches, elles fonctionnent comme les associations politiques et autres ONG autorisées par le régime, en rideau de fumée, et autres miroirs aux alouettes. Les homosexuelles et hétéros tunisiens porteurs du virus HIV sont rejetés de tous les côtés, et beaucoup d’entre eux, par le chantage aux soins , sont transformés en mouchards, matons, « kabrans » dans les prisons de ben Ali, et même dans les endroits chauds du pays, les prisonniers politiques tunisiens et autres activistes anti BEN ALI savent de quoi je parle, ces malheureux sont aussi proposés aux basses besognes du renseignement et dans le service après vente d’un régime barbare, la plus part d’entre eux le font évidemment pour une question de survie,. La dictature de l’affreux de Carthage célèbre, chaque année, à l’instar de tous les pays, la journée mondiale de lutte contre le SIDA, placée sous le signe « Stop au SIDA : tenons notre promesse». Pourtant tout est clair dans la Tunisie dictatoriale, tout est évident en ce qui concerne la lutte contre le SIDA, ou toute autre forme de lutte de progrès sociétal, il faut toujours dénoncer ce genre de stratégies, les tunisiens qui espèrent le moindre signe d’humanité du pouvoir tunisien , perdent leur temps et pis, désespèrent et déroutent gravement l’avenir de la jeunesse tunisienne, moi j’affirme que la lutte pour les droits civiques, celle qui met BEN ALI dans une rage folle, celle qui donne des aigreurs et des insomnies à tous les criminels tunisiens, est une évidence, une obligation sine qua non, pour lutter contre tous les maux et les épidémies, rien de bon ne peut venir de la dictature et à tous les niveaux. Sans liberté institutionnelle et constitutionnelle, la société tunisienne agonise de ses travers et finira par crever, les pédés, comme les hétéros, les sidaïques, comme tous les autres tunisiens sont confrontés aux mêmes problèmes, l’unique problème qu’il faut absolument résoudre sous peine de déchéance pour toute la nation tunisienne, et tout se tient, tous les cas de figure sont enchainés les uns aux autres, c’est bel et bien la dictature, qui est à la source de toute dérive, et de tout manquement et dérive pour solutionner les travers de la société tunisienne. Ce qui est évident dans la Tunisie de ben Ali, un sidaïque est un homme mort, aucune possibilité de s’en sortir, les moyens médicaux sont pratiquement inexistant, le travail psychologique tient de la répression policière et administrative, un visa pour l’étranger est l’unique espoir réaliste que puisse avoir une personne tunisienne atteinte du sida, et ça, ce sont les travaux d’HERCULE à leur échelle mythologique. Le bilan est là, bien là, plusieurs centaines de mort lors de la dernière épidémie du sang français contaminé, livré à la dictature tunisienne par le gouvernement français du social sioniste LAURENT FABIUS, cette affaire fut enterrée et les services de ben Ali largement rétribués pour étouffer le scandale, leurs méfaits continuent des années après à faire des ravages parmi les tunisiens. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour la lutte contre le SIDA ont lancé une campagne, en 2007, qui se poursuivra jusqu’en 2008. Cette campagne vise à mettre en exergue le rôle des représentants de la société civile dans la lutte contre cette pandémie, de les inciter à appuyer les programmes de prévention mis en place par les Etats et de faciliter l’intégration des personnes malades dans le circuit économique et leur offrir les moyens de mener une vie stable et sereine dans leur environnement familial et social, nous arrivons à la fin de 2008, en Tunisie cela reste du domaine des vœux pieux, aucun bilan n’est visible dans notre pays abasourdi par le sida mental de la dictature, aucun chiffre n’est donné, aucune comptabilité n’est tenue, toutes les aides internationales ont disparue dans une opacité totale , entretenue par la désinformation des clercs et des technocrates au service des banques « nationales » de BELHASSEN TRABELSI, et toute la clique de maffieux habituels. La soi-disant commission nationale a élaboré en 1987, pour encore une fois répertorier et toucher toutes les aides et subventions internationales , qui prétendait mettre en place un programme national de lutte contre le SIDA et les maladies sexuellement transmissibles (MST) visant à réduire la pandémie et son impact psychologique et social sur les malades et leur entourage, a disparue de l’annuaire, quelques mois après son montage financer, les fonds substantiels de ses programmations n’ont plus d’adresse, ses comptes non plus, ils étaient logés à la BNT, c’est vous dire, que la maffia tunisienne a dû se sucrer à mort. à ce qu’il paraît, ces fonds avaient été investis dans des projets touristiques, pour dégager des bénéfices, qui permettront de fournir des services hospitaliers, de matériels ultramodernes, qui seront importés en Tunisie, un de ces jours…. Les principaux axes de ce programme portent sur le contrôle et l’observation épidémiologique des catégories ciblées, l’encadrement médical et social gratuit, le traitement des MST qui sont curables et le renforcement de l’information, de la sensibilisation et de la communication à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation tout au long de l’année, très bon programme, qui s’est avéré être un leurre et une arnaque totale, ce sont les habituels acteurs du grand cirque de la dictature tunisienne, qui ont filoutés pour des milliards les organisations internationales engagés dans ce programme de l’O.N.U., mais sur le plan international, personne n’ose demander des comptes à la dictature de BEN ALI, ce dernier est considéré comme le maton en chef d’intérêts beaucoup plus importants que la lutte contre le SIDA que ce soit en Tunisie ou partout ailleurs dans le monde ; les sidaïques tunisiens sont pour la plus part en prison, à la merci de l’administration pénitenciére, ou pire, laissés à eux-mêmes , abandonnés par tout le monde, des pestiférés dans tout le sens du terme. La Tunisie a obtenu, dernièrement, d’après le département d’état américain, qui n’est pas connu pour ses sympathies envers la cause de la démocratie en Tunisie, une aide du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et la malaria, d’une valeur de 30 millions 383 mille dollars américains pour soutenir le programme national de lutte contre le SIDA et les MST, employé d’une façon honnête et sans aucun détournement ces , ces fonds sont largement suffisants pour prendre en charge les quelques centaines (1800) de séropositifs tunisiens, et plus important de mettre en place une prof lexie en amont, par l’information, l’éducation scolaire, l’écoute et l’accompagnement, oui au jour d’aujourd’hui, bien soigné, on peut vivre avec le sida, c’est juste un problème de volonté politique et de justice, mais dans une dictature de maffieux qui détournent les fonds et les subventions à leurs profits personnels, le SIDA est devenu un commerce lucratifs pour ces criminels . Pour que la Tunisie puisse réaliser des résultats minimaux dans la lutte contre ce fléau, la récessivité de la liberté institutionnelle, de la liberté tout court est évidente, dans un premier temps, par la suite, et grâce au fonctionnement démocratiques et la transparence, la dictature de la transparence vitale des institutions, la préservation et le renforcement de ces acquis restent tributaires de l’adhésion et de la participation de la société et de toutes les parties concernées à un programme national et à des campagnes de sensibilisation, qui seront certes lourdes et difficiles, face aux traditions, coutumes et à la culture tunisienne, mais il faut investir sur le génie tunisien, et l’intelligence des tunisiens, libérés des crimes de la dictature, pour faire la part des choses, et aller vers l’avant.. La Tunisie compte 1800 cas de sida en 2009 et 150 nouveaux cas chaque année Depuis son apparition en Tunisie en 1985, le sida a frappé près de 1400 personnes officiellement recensées. Et depuis le premier cas de contamination déclaré, on enregistre, tous les ans, quelque 70 nouveaux cas. Parmi ces malades, 60% sont des hommes, et 33% des femmes, selon les chiffres de l’Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles et le SIDA (ATLSIDA). Aujourd’hui, seules 800 personnes entre malades et séropositifs sont encore vivantes. Nombre d’entre elles ont été atteintes suite à une transfusion sanguine (sang contaminé). Mais la transmission par voie sexuelle est également fréquente. La transmission mère-enfant explique, quant à elle, pourquoi 3% des malades sont des enfants. On a entendu que ceux qui sont malade du sida sont mis tous dans l’hôpital il rabta (prison) et que leurs dossiers sont transmis directement au ministère de l’intérieur, cette réalité tunisienne ne semble pas déranger les habituels affairistes des droits de l’homme, pourtant , à tous les niveaux, la nation tunisienne est traitée de la sorte, et tout est traité d’une façon policière et sécuritaire, que ce soit le HIV ou l’opinion des tunisiens. la population tunisienne a peut être besoin de savoir la réalité sur cette maladie, d’être informer d’avantage, des lois doivent être rédigés et appliquer contre ce genre discrimination que les sidaïques rencontrent dans leurs quotidiens. La dictature comme pour tout mise sur l’opacité et l’ignorance, or c’est précisément, comme pour tout, c’est l’ignorance qui fait peur, et la seule façon de la combattre, pour les démocrates et les hommes libres, c’est d’informer. http://www.facebook.com/notes/sonia-derbali/sida-en-tunisie/208875303853

 

 

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