A l’occasion du cinquantenaire de la république proclamée le                   25 juillet 1957, les principaux partis de l’opposition                   tunisienne se serrent les rangs pour réclamer d’une seule voix                   l’instauration d’une deuxième république. Il s’agit là d’une                   première dans les rapports entre les composantes de                   l’opposition qui intervient deux jours avant une visite                   officielle du président français Nicolas Sarkozy en Tunisie,                   dans le cadre de sa première tournée dans les pays du Maghreb                   depuis son arrivée à l’Elysée.                   Deux partis légaux le Parti démocratique progressiste (PDP) et                   le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL)                   ont appelé à une « conférence nationale pour la République »                   prévue aujourd’hui (samedi 7 juillet) au siège du PDP à Tunis,                   mais le Parti des ouvriers communistes de Tunisie (POCT) et le                   mouvement islamiste An-Nahdha sont également partie prenante                   de l’initiative, avec des personnalités de la société civile.                   Cette action a été décidée dans le cadre de la « Collectif du                   18 octobre pour les droits et les libertés », instance                   fédératrice des principales composantes de l’opposition créée                   à la suite de la fameuse grève de la faim menée par huit                   figures de la société civile à l’occasion du Sommet mondial de                   la Société de l’information (SMSI) tenu à Tunis en octobre                   2005.                   Au bout de moults amendements visant tantôt à gratifier de le                   Président Habib Bourguiba d’une présidence à vie (18 Mars                   1975), tantôt à supprimer toute limitation du nombre des                   mandats présidentiels au profit de son successeur Zine                   El-Abidine ben Ali (mai 2002), la Tunisie n’a connu en                   cinquante ans que deux présidents. Le parti au pouvoir s’est                   d’ores et déjà engagé dans une campagne conjurant l’actuel                   président à briguer un cinquième mandat de cinq ans en 2009.                   Les élites tunisiennes réclament une nouvelle constitution qui                   établirait une véritable séparation des pouvoirs et                   l’institution d’une cour constitutionnelle qui veille à la                   conformité des lois aux principes constitutionnels.                   Les participants à la « conférence nationale pour la                   République » comptent rendre publique une déclaration dans ce                   sens à l’issue des travaux.
                                     The Tunisian opposition is preparing to launch a major                   political initiative calling for a Second Republic, fifty                   years after the establishment of the republican regime on 25                   July 1957. During these past fifty years, Tunisia has had but                   two presidents, the late Habib Bourguiba who appointed himself                   president for life in 1975, and Zine El Abidine Ben Ali who                   amended the Constitution in 2002 to abrogate the limit set on                   presidency terms and whose party, “The Constitutional                   Democratic Rally – RCD”, has been for a few months now                   conducting a campaign for his re-election for a fifth term                   during the elections due for 2009.                   The “Democratic Progressive Party” and the “Democratic                   Coalition for Action and Freedoms”, two legal parties, have                   convened—together with other independent personalities—the                   “National Conference for the Republic”, due to be held in the                   morning of 7 July 2007 at the HQ of the Democratic Progressive                   Party in the capital city, Tunis. It is expected that the                   Conference will issue an important political declaration                   comprising a set of constitutional and political reforms which                   the opposition has been advocating in order to establish a                   republic that rests on rotation and separation of powers, as                   well as to check the powers of the president of the republic.                   The declaration is also expected to comprise a call for                   decreeing a general amnesty, lifting the ban on the creation                   of political parties and associations, and upholding freedom                   of the press.                   It is worth recalling that the main opposition parties,                   together with independent personalities and human rights                   activists, created last year (2006) what came to be known as                   the “18th October Committee on Rights and Freedoms”, a                   coalition that was one of the offshoots of the hunger strike                   staged by eight political and human rights personalities for a                   month, just before the World Summit on the Information Society                   (WSIS), hosted by Tunisia in November 2005, to call the                   attention of the domestic and international public opinion to                   the crisis of freedoms in the country. The Committee                   comprises, in addition to the eight aforementioned                   personalities, leaders from the “Democratic Progressive                   Party”, the “Democratic Coalition for Action and Freedoms”,                   the “Communist Labour Party” and “Ennahdha Movement” (Islamic                   “Renaissance”), as well as several human rights and media                   personalities.                   The “National Conference for the Republic” constitutes a                   quality step along the process of joint work between parties,                   movements and independent personalities, attesting to a shift                   from human rights demands to proposing a political                   alternative, all the more so as the power in place is                   preparing with great pomp for the commemoration, on next                   November 7th, of the twentieth anniversary of President Ben                   Ali’s access to the presidency.Tunis july / 7 -200-7
  ACAT                     ACTION-SUIVIE Tunisie- Parasol n°6
                     
 vendredi 6 juillet 2007, par Rédaction                     de reveiltunisien.org                                           Vous trouverez ci-joint le bulletin Parasol n°6 de l’Action                     suivie Tunisie ainsi que deux lettres à envoyer aux                     autorités tunisiennes. Ce mois ci, le 25 juillet 2007, la                     Tunisie célèbrera le cinquantième anniversaire de la                     République. A cette occasion, nous vous conseillons                     d’attirer l’attention des autorités sur le prisonnier que                     vous soutenez et de demander une grâce présidentielle.                                           Monsieur Rafik Belhaj Kacem Ministère de l’intérieur Avenue                     Habib Bourguiba 100 1 Tunis Tunisie Fax : 00 216 71 340 888                                          
Monsieur le Ministre,                                          alerté(e) par l’ACAT-France, je suis particulièrement                     préoccupé(e) par l’agression dont a été victime M. Lassaad                     Jouhri, membre fondateur de l’Association de soutien aux                     prisonniers politiques (AISPP), le 24 mai dernier.                                          M. Lassaad Jouhri a été enlevé dans la rue près de son                     domicile au Den Den (périphérie de Tunis) par une                     quarantaine de policiers en civil, alors qu’il entrait dans                     sa voiture. Les agents l’ont placé dans une voiture                     banalisée, nu-pieds et sans la béquille sur laquelle il                     s’appuie pour se déplacer, à la suite des tortures qu’il a                     subies lors de son emprisonnement précédent. Les policiers                     ont ensuite conduit M. Jouhri au poste de police du district                     de La Manouba, où il a été détenu jusqu’à 20 heures.                     Interrogé sur ses activités de défenseur des droits de                     l’Homme, M. Jouhri a été violemment battu et deux de ses                     doigts ont été fracturés. Il présente également de multiples                     contusions sur l’ensemble du corps.                                          Je suis préoccupé(e) par cette agression qui s’inscrit dans                     le cadre plus général de représailles à l’encontre des                     défenseurs des droits de l’homme en Tunisie. La Tunisie est                     tenue de se conformer aux obligations internationales en                     matière de droits de l’Homme, en particulier au Pacte                     international relatif aux droits civils et politiques auquel                     elle est partie, et à la Déclaration sur les défenseurs des                     droits de l’Homme, adoptée le 9 décembre 1998 par                     l’Assemblée générale des Nations Unies.                                          Par conséquent, je vous prie instamment de prendre les                     mesures nécessaires pour :                                           que l’intégrité physique et psychologique de M. Lassaad                     Jouhri, des membres du CNLT, ainsi que de l’ensemble des                     défenseurs des droits de l’homme en Tunisie soit garantie en                     toutes circonstances ;                                           que soit ouverte une enquête indépendante sur les                     circonstances de l’arrestation et les mauvais traitements                     dont M. Lassaad Jouhri a été victime, afin que leurs auteurs                     soient identifiés et dûment jugés et sanctionnés                     conformément à la loi en vigueur ;                                           mettre un terme à toute forme de harcèlement à l’encontre                     de tous les défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie,                     afin qu’ils puissent exercer leur profession et mener leur                     activité de défense des droits de l’Homme librement et sans                     entraves.                                          Dans cette attente, veuillez croire, Monsieur le Ministre, à                     l’expression de ma haute considération.                                          Copie : Ambassade de Tunisie en France 25 rue Barbet de Jouy                     75 007 Paris Fax : 01 45 56 02 64                                          Rafik Haj Kacem Ministère de l’Intérieur Avenue Habib                     Bourguiba 1000 Tunis Tunisie Fax : 00 216 71 340 888                                          Monsieur le Ministre,                                          alerté(e) par l’ACAT-France, je suis très préoccupé(e) par                     la situation de Abdellah Ben Omar al Hajji et Lutfi Ben Swei                     Lagha, deux détenus tunisiens de Guantánamo Bay (Cuba),                     renvoyés le 17 juin 2007 par les autorités américaines qui                     les détenaient. Ils sont actuellement à l’isolement à la                     prison de Mornaguia en Tunisie et je crains qu’ils ne soient                     torturés ou soumis à d’autres formes de mauvais traitements.                                          Je vous demande instamment de :                                          veiller à ce que l’intégrité physique et psychologique de                     Abdellah Ben Omar al Hajji et Lutfi Ben Swei Lagha soit                     garantie ;                                          leur permettre sans délai de consulter un avocat et de                     recevoir des soins médicaux ;                                          les libérer, à moins qu’ils ne soient jugés dans le cadre                     d’un procès équitable devant un tribunal civil de droit                     commun.                                          Dans cette attente, veuillez croire, Monsieur le Ministre, à                     l’expression de ma haute considération.                                          
Copie : Ambassade de Tunisie en France                     25 rue Barbet de Jouy 75 007 Paris Fax : 01 45 56 02 64 
                      Edition 61 de Canal du Dialogue Tunisien (el Hiwar) qui sera                     diffusée le dimanche 08 juillet 2007 de 19 à 21 heures                     (heure de Tunis)
                     Pour voir le programme, cliquez ici :                                        http://www.nawaat.org/forums/index.php?showtopic=14507
 
                      [vidéo] Assemblée  Générale Des Avocats : 
                      Le Double Hommage D’un Malicieux Jeune Avocat
                       
                      Assemblée générale des avocats du 30 juin 2007                     “…  Ouel                     moujrab tihmzou marafkou.”
                                             Voici un des moments forts de l’Assemblée générale des                     avocats du 30 juin 2007, laquelle s’est conclue par                     l’élection de maître Essid, candidat indépendant, à la tête                     du Barreau.                                          Un premier hommage a été rendu à maître Ben Moussa,                     bâtonnier sortant, qui a respecté sa parole de ne pas se                     représenter. Un hommage d’une rare cocasserie contre                     l’accaparement des charges électives à vie (sous le regard                     du portrait de qui vous savez, trônant au-dessus des têtes).                     Le malicieux jeune avocat rendant ce vibrant hommage, a                     réussi à tourner en bourrique certaines personnes présentes,                     lesquelles, “bêtes comme elles sont” se sont chargées de                     préciser l’autre destinataire du message (el moujrab                     tihmzou marafkou).                                          Le second hommage, non moins vibrant, a été rendu à l’Avocat                     M. Abbou, emprisonné pour avoir fait le parallèle, dans un                     article publié sur internet, entre les tortures pratiquées                     dans les prisons tunisiennes et celles qui ont été                     perpétrées à Abou Gharib.                                          L’intégrale de la couverture de cette A. G.    est diffusée par “Canal du Dialogue                     Tunisien” dans son édition 61.                                          Et encore Bravo a l’équipe de TBH pour nous faire parvenir                     les images d’une telle manifestation.                                          Astrubal, le 5 juillet 2007
   
                      (Source : le site  www.nawaat.org,                     le  Jeudi 05 juillet 2007 à 17h50)
                      Lien :                                        http://www.nawaat.org/portail/news_dernieres_nouvelles.php3?postid=42118&react=3&tpcref=14506  
 
L’UE invite Alger,                     Tunis et Rabat à participer aux patrouilles de Frontex
                     
 06.07.07 | 17h16                                           La Commission européenne a demandé à la Tunisie, l’Algérie                     et le Maroc à participer aux patrouilles de l’agence                     européenne de contrôle aux frontières (Frontex) contre les                     flux de migrants clandestins, a indiqué vendredi à Tunis une                     responsable européenne.                      “Le Commissaire européen à la Sécurité Franco Frattini a                     invité la Tunisie, l’Algérie et le Maroc à participer aux                     patrouilles de Frontex dans une lettre adressée récemment                     aux ministres de l’intérieur de ces pays”, a déclaré à l’AFP                     Axelle Nicaise, responsable régionale de la Commission pour                     les Affaires intérieures.                                                                La Commission a souhaité que les trois pays maghrébins                     participent aux patrouilles de Frontex avec des équipements,                     notamment avions et bateaux, des experts, ainsi qu’à travers                     les échanges d’informations, a-t-elle ajouté.                     La Commission avait appelé début juin les Etats membres à                     tenir leurs promesses de fournir navires et avions à                     Frontex, indiquant que l’agence ne disposait que d’une                     vingtaine de bateaux sur les 115 promis et de trois                     hélicoptères sur les 25 prévus.                     Frontex a lancé le 24 juin une mission de patrouilles en                     Méditerranée entre la Libye, Malte et l’Italie où vingt-sept                     clandestins ivoiriens secourus par un chalutier espagnol                     avaient passé en mai trois jours accrochés à des cages                     d’élevage du thon suite au refus de Malte de les prendre en                     charge.                     Les pays du Maghreb, y compris la Libye, sont souvent le                     point de départ et de transit de migrants clandestins                     cherchant à rallier l’Europe au péril de leur vie. Ils sont                     cependant réticents à l’idée de devenir les gardes                     frontières de l’Europe et prônent le “développement et la                     solidarité” pour juguler les flux migratoires.                     Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) avait                     exprimé sa crainte que l’été 2007 soit “dramatique” pour les                     migrants en Méditerranée après plusieurs naufrages avec de                     nombreuses victimes en Méditerrannée.                     Mme Nicaise assistait à un colloque sur l’immigration et                     l’asile clos vendredi au siège du Conseil des ministres                     arabes de l’Intérieur à Tunis.                     Durant trois jours, des représentants du HCR, de l’Union                     européenne et d’Etats arabes y ont discuté de la gestion des                     flux migratoires en Méditerranée, de protection des réfugiés                     et des mouvements migratoires inter-arabes.                  
Nicolas Sarkozy fait                     le service minimum au Maghreb
                     
 The Associated Press – 7-06 à 17:01:08                                         Avec une visite réduite à quelques heures à Alger et Tunis                     et pas d’étape marocaine, annulée pour d’obscures “raisons                     de calendrier”, Nicolas Sarkozy fait le service minimum                     mardi pour sa tournée au Maghreb. Il y défendra son projet                     d'”Union méditerranéenne”.                     Le président français est attendu mardi matin à Alger pour                     un entretien et un déjeuner de travail avec le président                     Abdelaziz Bouteflika. Il s’envolera ensuite pour Tunis, où                     il prévoit d’avoir un entretien suivi d’un dîner de travail                     avec le président Zine El Abidine Ben Ali.                     Contrairement au projet initial, Nicolas Sarkozy ne fera pas                     étape au Maroc. Cette visite a été “reportée à la demande                     des autorités marocaines pour des raisons de calendrier”,                     expliquait vendredi le porte-parole de l’Elysée David                     Martinon, sans donner plus de précisions. Nicolas Sarkozy se                     rendra au Maroc dans la deuxième quinzaine du mois                     d’octobre, a-t-il précisé.                     Le président français entend défendre auprès de ses                     interlocuteurs son projet d’Union méditerranéenne, destinée                     à améliorer la coopération entre les pays du pourtour de la                     Mer méditerranéenne dans les domaines de la lutte contre                     l’insécurité, du développement durable, de l’énergie, du                     codéveloppement ou de la gestion des migrations. La logique                     est celle “des réalisations concrètes” pour “créer des                     solidarités de fait”, a expliqué David Martinon.                     Ce projet “a reçu un écho très favorable chez tous nos                     partenaires méditerranéens et tout particulièrement dans les                     pays du Maghreb”, a-t-il assuré. “Le président Sarkozy ne se                     rend pas au Maghreb avec un projet tout fait, qui serait à                     prendre ou à laisser”, a-t-il précisé.                     Aux yeux du chef de l’Etat, c’est un “déplacement                     extrêmement important”, a souligné le porte-parole de                     l’Elysée. C’est le premier voyage de Nicolas Sarkozy à                     l’étranger hors d’Europe depuis son élection. Cette visite                     doit confirmer “l’amitié à la fois unique et indéfectible”                     entre la France et ses deux pays. Reste que l’ambiance                     demeure fraîche entre Paris et Alger.                     Les relations franco-algériennes, déjà tendues, se sont                     nettement dégradées après l’adoption par les députés                     français en février 2005 d’un article de loi évoquant le                     “rôle positif” de la colonisation. Si cette mention a depuis                     été supprimée, Alger n’est pas revenu sur sa colère.                     Venu en Algérie en novembre 2006, Nicolas Sarkozy a eu droit                     à un accueil froid, le président Abdelaziz Bouteflika se                     refusant à prononcer des paroles d’apaisement avec la France                     quand le candidat UMP à la présidentielle excluait toute                     “repentance” française. “Il est tout à fait clair que nous                     sommes condamnés à avoir un avenir commun”, avait alors                     lancé M. Bouteflika aux journalistes. “Nous ne pouvons rien                     contre les lois de la géographie (…) Par voie de                     conséquence, il y a quelque part une condamnation, une                     fatalité qu’il faut assumer positivement.”                     Pour Nicolas Sarkozy, “il ne sert à rien d’ajouter des                     blessures et des humiliations aux blessures et aux                     humiliations du passé”, a encore expliqué David Martinon.                     “Il ne s’agit pas pour la France de faire acte de                     repentance, mais de ne pas ajouter de nouvelles                     humiliations, car il y a eu des humiliations dans les deux                     camps.”                     Le traité d’amitié entre Paris et Alger, voulu par l’ancien                     président Jacques Chirac et dont la signature prévue pour                     2005 a été reportée sine die, paraît quant à lui bel et bien                     enterré. “L’amitié entre la France et l’Algérie (…) ne                     peut pas se résumer à un traité”, a expliqué le porte-parole                     du président français. “Evidemment, il n’est pas enterré”,                     a-t-il assuré. Mais “ce n’est pas la priorité de Nicolas                     Sarkozy”, qui estime que “l’amitié doit se traduire par des                     gestes concrets plutôt que par des déclarations”.                     Parmi les sujets qui devraient être au menu des discussions                     entre MM. Sarkozy et Bouteflika figurent la lutte contre le                     terrorisme, les relations économiques, et particulièrement                     les projets de coopération dans le nucléaire civil et                     l’éventuel rapprochement entre Gaz de France et l’entreprise                     publique algérienne d’hydrocarbures Sonatrach.                     Nicolas Sarkozy pourrait aussi mettre sur la table la                     question des droits de l’Homme avec le président Ben Ali, a                     laissé entendre David Martinon. “Aucun sujet ne sera tabou                     dans ses contacts.”                  
Sarkotour au Maghreb
                     
                                         Les grandes oreilles de Bakchich ont réussi à dégotter de                     précieuses informations : les petits détails de la visite de                     notre grand président Sarko Ier au Maghreb. Donc en hors                     d’oeuvre, départ le 10 juillet pour Alger où le grand homme                     ne va pas s’éterniser : en fin de journée il doit dîner avec                     l’ami Ben Ali, président de Tunisie. Un petit somme et une                     nuit plus tard, soit le 11 juillet, Nicolas sera à Oujda au                     Maroc. Et fin du Sarkotour. Du moins officiellement. Une                     petite visite privée au Maroc prolongera son séjour. Le                     temps de découvrir les joies de la pastilla, dans la plus                     pure tradition chiraquienne. Il y a des ruptures trop                     lourdes à porter… Encore plus de détails dans Bakchich #42,                     en ligne dès demain 12 heures.                      Rupture pépère Dur dur pour Sarko de briser la chaîne de la                     Françafrique, et « les pratiques du passé » héritées de                     Chichi l’africain. Pour preuve, après avoir reçu                     l’indéboulonnable Bongo un mois auparavant, Sarko continue                     sur sa lancée. Jeudi 5 juillet 2007, le président congolais                     Sir Denis Sassou N’Guesso a été l’hôte du maître de                     l’Elysée. Au menu des palabres, les relations bilatérales                     entre les deux États en guise d’amuse-gueule. Puis, en plat                     principal, les deux compères ont abordé les grandes                     questions africaines, telles que le Darfour, la Côte                     d’Ivoire et les Comores. En dessert, ont-ils traité de                     l’influence des fleurons de l’économie française Total et                     BNP au Congo ? À noter que cela fait plus d’un an que Sarko                     patauge dans la boue pour organiser un voyage au Gabon et au                     Congo. Les deux lascars commencent à s’en offusquer. Sassou                     pourrait peut-être lui faciliter la tâche. À moins que lui                     aussi trime pour rentrer au pays, et soit retenu par la                     justice française avec son affidé Bongo suite à la plainte                     déposée le 27 mars par un collectif d’associations pour «                     recel de détournements de biens publics ».                     Balances Jacques Chirac et Dominique de Villepin sont plus                     que dans la ligne de mire des juges Jean-Marie d’Huy et                     Henri Pons, dit Zig et Puce. Pour les besoins de l’enquête                     sur l’affaire Clearstream, le duo s’est rendu cet après-midi                     au domicile de l’ancien Premier ministre dans le 17ème                     arrondissement de Paris. De nouveaux documents, retrouvés                     chez le très mauvais dissimulateur et général Philippe                     Rondot dévoilent que Chirac aurait comploté avec Villepin au                     sujet des faux listings afin de « balancer Nicolas Sarkozy                     ».                     Réchauffement israëlo-marocain Depuis sept ans, Rabat est en                     froid avec Israël. Moins connaisseur de la question que son                     père, Mohamed VI n’a pas su conserver la place essentielle                     du Maroc dans les négociations au Proche-Orient. Toutefois,                     une reprise des relations pourrait avoir lieu. Tzipi Livni                     et Mohamed Benaïssa, les ministres israélien et marocain des                     Affaires étrangères se sont en effet entretenus mercredi, à                     Paris.                     Kill Bild : mission accomplie Finalement, le groupe Axel                     Springer renonce au projet d’un Bild à la française. La                     prise de risque a été jugée trop importante, notamment en                     raison des conditions de distribution. Le groupe préfère                     investir dans le portail Auféminin.fr. Le premier portail                     consacré uniquement aux femmes bénéficie d’un succès                     considérable et de recettes publicitaires importantes. Le                     Parisien est désormais rassuré.                                           (Source: Le site Bakchich le                     jeudi 5 juillet 2007) Lien:                     http://www.bakchich.info/article1414.html  
 
 La Cour constitutionnelle turque ouvre la voie à                     l’organisation d’un référendum sur l’élection du président 
 
 
                     
 Associated Press, le 5                     juillet 2007 à 18h45  ANKARA (AP) — La Cour                     constitutionnelle turque a rejeté jeudi les recours déposés                     par l’opposition, ouvrant la voie à l’organisation d’un                     référendum sur le scrutin présidentiel au suffrage universel                     direct.                      L’instance judiciaire a rejeté les demandes du président                     Ahmet Necdet Sezer et des partis de l’opposition, qui                     voulaient obtenir l’annulation des amendements à la                     Constitution. Elle permet ainsi                     au gouvernement d’organiser un référendum sur la question en                     octobre.                                           L’actuel chef de l’Etat, défenseur acharné de la laïcité,                     avait tenté d’obtenir l’annulation de ces mesures, en                     affirmant que le Parlement n’avait pas suivi les procédures                     légales lors de la modification de la loi fondamentale en                     mai.                                           Le Parti de la justice et du développement (AKP), auquel                     appartient le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan,                     souhaite que les électeurs puissent désigner directement                     leur président, plutôt que celui-ci soit comme à l’heure                     actuelle élu par les parlementaires.                                           A deux reprises, le candidat de l’AKP au poste, l’actuel                     ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, avait échoué                     devant le Parlement faute de quorum suffisant, en raison du                     boycott des parlementaires issus du camp laïque.                     L’opposition accuse le gouvernement et le parti au pouvoir                     de vouloir renforcer la place de l’islam dans les                     institutions et la société turques.                                           Recep Tayyip Erdogan a par ailleurs convoqué des élections                     générales anticipées pour le 22 juillet, quatre mois avant                     la date prévue, pour dénouer la crise politique.                                           Associated Press
Turquie – Feu vert au                     référendum constitutionnel  
                     
 REUTERS, le 5 juillet 2007 à 18h14
 ANKARA, 5 juillet (Reuters) –                     La Cour constitutionnelle turque, rejetant une demande de                     l’opposition, a donné son feu vert jeudi à une série                     d’amendements à la loi fondamentale proposés par le                     gouvernement, dont l’un prévoit l’élection du chef de l’Etat                     au suffrage universel direct.                                          Cette décision, qui n’était pas attendue, ouvre la voie à un                     référendum sur ces amendements auxquels le très laïque                     président Ahmet Necdet Sezer, adversaire du gouvernement de                     Tayyip Erdogan, est également hostile.                                          “Il y aura un référendum”, a déclaré Hasim Kilic,                     vice-président de la Cour constitutionnelle, s’adressant à                     la presse.                                          Prié de dire si cela autoriserait les Turcs à élire leur                     président au suffrage universel, Kilic a répondu                      indubitablement”.                                          Les marchés financiers n’ont pas réagi à cette annonce. Le                     référendum, que le gouvernement est convaincu de remporter,                     devrait avoir lieu en octobre, estiment des parlementaires.                     La réforme constitutionnelle a été proposée après l’échec de                     la candidature d’Abdullah Gül, membre du parti au pouvoir, à                     l’élection présidentielle, en raison de l’hostilité de                     l’opposition.                                          Pour sortir de l’impasse, le Premier ministre a convoqué des                     élections législatives anticipées le 22 juillet.                                          L’élite laïque, où les institutions judiciaires et                     militaires sont largement représentées, de même que les                     principaux partis d’opposition, craignaient que Gül, une                     fois élu, ne s’attaque à la séparation de la religion et de                     l’Etat.                                          La plupart des observateurs s’attendaient à ce que la Cour                     constitutionnelle rejette les amendements.                                          REUTERS