8 octobre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3790 du 08.10.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Communiqué de presse de 34 Associations Marocaines et internationales de droits humains: Kamel Jendoubi interdit de fouler le sol marocain au mépris du droit

Liberty et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie

Liberty et Equité: Mohammed Rahimi, ex prisonnier d’opinion, annonce qu’il commence une grève de la faim illimitée

CIDT-TUNISIE: LA VERITÉ SUR LA MORT DE FAYSAL BARAKAT SERA-T-ELLE CONNUE AVANT LE 20ème  ANNIVERSAIRE DE SA MORT?

Kalima: L’Espagne refuse le visa à des défenseurs

Kalima: Un parti d’opposition dénonce les appels au 6e mandat de Ben Ali

Kalima: …et une conférence à Paris contre l’appel au 6e mandat


 
Communiqué de presse de 34 Associations Marocaines et internationales de droits humains

Kamel Jendoubi interdit de fouler le sol marocain au mépris du droit

 


Les organisations signataires font part de leur indignation suite à la décision des autorités marocaines d’interdire au Président du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH), M. Kamel Jendoubi, l’entrée sur le territoire marocain et de le refouler après l’avoir contraint de passer la nuit du jeudi 30 septembre 2010 dans l’avion, et ce en dépit de son état de santé précaire. Une délégation de l’Organisation marocaine des droits de l’homme autorisée à se rendre à bord de l’avion a pu se rassurer sur son état de santé. D’après des contacts avec les autorités marocaines, il semblerait que l’ordre de refouler M. Jendoubi résulte d’une demande pressante des autorités tunisiennes. A son arrivée à l’aéroport de Paris, M. Jendoubi a de plus dû se soumettre à un interrogatoire et une fouille menés par les services de sécurité. M. Jendoubi devait participer au Séminaire organisé par l’organisation le 1er octobre, autour du Mouvement des défenseurs des droits de l’homme dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Un hommage devait lui être rendu au cours de ce séminaire pour sa contribution au renforcement des mécanismes de solidarité entre les activistes des droits de l’homme dans la région. Condamnant la décision de refouler un défenseur éminent des droits de l’homme, les organisations signataires : –         Expriment leur mécontentement et leur colère face cette décision ; –         Demandent aux autorités marocaines de fournir les motifs de cette décision ; –         Réclament l’annulation de cette décision pour que M. Kamel Jendoubi puisse entrer de nouveau sur le territoire marocain ; –         Réitèrent leur solidarité et leur soutien à M. Kamel Jendoubi, ainsi qu’à tous les défenseurs des droits de l’homme en Tunisie et dans toute la région ; et –         Confirment qu’elles poursuivront leur action et leur engagement auprès de toutes les organisations internationales, régionales et locales pour faire de la défense des droits de l’homme un mouvement fort et solidaire. Rabat le 01 octobre 2010 Les Associations signataires :    Maroc   – Association Marocaine des Droits de l’Homme – AMDH – Organisation Marocaine des Droits de l’Homme- OMDH – Association Démocratique des Femmes du Maroc – ADFM – Espace Associatif – Ligue Marocaine de Défense des Droits de l’Homme – LMDDH – Forum Marocain pour la Vérité et la Justice – FMVJ – Association Chouala pour l’Education et la Culture – Centre de la Démocratie et des Droits de l’Homme – CDDH – La Maison de la Sagesse – Association Justice – Association Médicale pour la Réadaptation des Victimes de la Torture – Le Lien pour la Démocratie et les Droits de l’Homme – Fédération de la Ligue Démocratique des Droits des Femmes – FLDDF – Organisation des Libertés de l’Information et de l’Expression – Observatoire Marocain des Libertés Publics – Centre de la Mémoire Commune et de l’Avenir – Forum des Alternatifs Maroc – FMAS – Groupe de la Modernité et de la Démocratie – Mouvement de la Jeunesse – Centre des Droits des Gens – Comité National de la Protection des Fonds Publics au Maroc – Ligue Marocaine de la Citoyenneté et des Droits de l’Homme – Centre Marocain des Droits de l’Homme – Comité Marocain des Droits de l’Homme – Alliance Marocaine pour le Tribunal Pénal International   Arabes et Internationales :   – Centre du Caire pour l’Etude des Droits Humains – CCEDH – Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme- LADDH – Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme – LTDH – Conseil National des Libertés en Tunisie – CNLT – Comité Pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie – CRLDHT – Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives – FTCR – Fédération Internationale des ligues de droits de l’Homme – FIDH – Plateforme Euromed des ONG – Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme – REMDH  

 Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001 tunis Tel / Fax : 71 340 860   Tunis, le 8 octobre 2010

Nouvelles des libertés en Tunisie


 
L’administration de la prison de Harboub, dans le gouvernorat de Médenine (extrême sud tunisien), a empêché cette semaine monsieur Mohammed Ben Mrabet Salmi, père du prisonnier politique Abderraouf Selmi, de rendre visite à son fils, car il était au cachot (cellule individuelle) du fait de la sanction prise contre lui par le directeur de la prison […] Dans le bureau du directeur […] un agent a agressé le prisonnier d’opinion Abderraouf Salmi et l’a traîné au dans un cachot dépourvu des conditions minima garantissant une vie humaine et il est depuis lors privé de son droit à la visite.                  Abderraouf Salmi est originaire de la région de Ben Guerdane et il a été condamné à quatre ans d’emprisonnement le 3 janvier 2007 en vertu de la loi antiterroriste, non constitutionnelle. 2) Agression de l’ex prisonnier politique Khaled Arfaoui Le jeune Khaled Arfaoui, ex prisonnier politique, fils de la militante des droits humains, Zaïneb Chebli, membre du bureau exécutif de l’Organisation Liberté et Equité, a été arrêté à midi mardi 5 octobre 2010 et conduit au poste de police de Bouguetfa à Bizerte par trois agents de la police politique. Il a été agressé physiquement et verbalement, coups, humiliations, blasphèmes et il est resté menotté jusqu’à six heures. Il a alors été libéré. […] Organisation Liberté et Equité  (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

 Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001 tunis Tel / Fax : 71 340 860   Tunis, le 8 octobre 2010  

En raison de la répression permanente et de sa privation du droit au travail et à la circulation Mohammed Rahimi, ex prisonnier d’opinion, annonce qu’il commence une grève de la faim illimitée


Le jeune Mohammed Rahimi, ex prisonnier d’opinion, demeurant à Monastir, a décidé de commencer demain, 9 octobre 2010, une grève de la faim illimitée pour protester contre la répression quotidienne de la police politique qui le prive de son droit à circuler et à travailler au motif qu’il est soumis à une peine complémentaire de contrôle administratif. Le jeune Mohammed Rahimi, qui a quitté la prison depuis trois mois, au terme de cinq années, est en butte depuis sa libération à la répression permanente des agents de la police politique à savoir des filatures, le harcèlement et les menaces, qui ont atteint le stade de l’agression violente ayant entraîné une perforation du tympan et une perte partielle d’audition. Ces derniers temps il lui a été interdit de se rendre à Teboulba, à dix huit kilomètres, où il travaille avec un beau frère au marché du poisson, pourtant la condamnation au contrôle administratif que l’administration exécute arbitrairement ne suppose nullement de demande d’autorisation pour se déplacer, il suffit simplement d’informer du déplacement. Il a été menacé s’il venait à quitter la région de Monastir. Son avocate, Maître Imène Triki, membre du Bureau exécutif de l’organisation Liberté et Equité, s’est rendue à Monastir et a pris contact avec le district de police pour tenter d’obtenir que soit mis un terme à ce harcèlement illégal de son client, en vain. […] Maître Imène Triki, rejointe par madame Jamila Ayad, membre du bureau exécutif de Liberté et Equité, a refusé de quitter le district de police tant que Mohammed Rahimi serait retenu dans les bureaux. Au bout d’une heure et demie environ, il est venu lui demander conseil au sujet d’un engagement qu’on tentait de le forcer à signer, à savoir qu’il ne quitterait pas Monastir qu’après une autorisation de quarante huit heures, ce qu’a refusé l’avocate. Il a été libéré une demie heure plus tard. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

CENTRE  D’INFORMATION  ET  DE  DOCUMENTATION  SUR  LA  TORTURE                       CIDT-TUNISIE Association de citoyens du monde pour le droit des Tunisiens à ne pas être torturés Membre du Réseau SOS-Torture de l’OMCT-Genève       Comité d’honneur :     M. Jacques  FRANÇOIS     Mgr Jacques  GAILLOT     Dr. Hélène  JAFFÉ     M. Gilles PERRAULT     M. François DE  VARGAS  Besançon, le 8 octobre  2010     Président :     Jean-Marc MÉTIN   Stagnation incompréhensible du côté de Tunis et vain travail de sape des retournés,  

LA VERITÉ SUR LA MORT DE FAYSAL BARAKAT SERA-T-ELLE CONNUE AVANT LE 20ème  ANNIVERSAIRE DE SA MORT?


  Il y a 19 ans jour pour jour, le 8 octobre 1991, Faïsal BARAKAT décédait dans le bureau du capitaine Abdelfattah LADIB, chef de la brigade de Recherches de la Garde nationale de Nabeul, à la suite d’une journée de torture non stop menée par une demi-douzaine d’agents tortionnaires.   L’an dernier, pour cette même occasion, nous avions relevé avec un optimisme prudent l’initiative du gouvernement tunisien par laquelle il se déclarait disposé à donner toute satisfaction au Comité contre la torture quant à l’exhumation du squelette de la victime et son autopsie en présence des médecins internationaux ayant connu de l’affaire, conformément aux requêtes de l’organe onusien.   Depuis, le Comité a tenu sa session de l’automne 2009, où il n’a pu que déclarer sa satisfaction pour le début de collaboration de l’Etat partie et répéter que l’affaire est en cours…   Or, Tunis n’a accompli aucune des démarches annoncées. Me Radhia Nasraoui, qui a déposé la requête en exhumation, n’a pas été avisée de l’accord qui nous a été notifié par l’entremise du Comité ; le juge d’instruction censé avoir été chargé de reprendre l’affaire prétend toujours que le dossier est « chez le procureur ». Le Comité lui-même n’a reçu aucun élément d’information indiquant un début de mise en œuvre des promesses fermes et sans équivoque d’août 2009.   Cette année, il y aura onze ans que le Comité avait rendu ses constatations et recommandations, que Tunis s’est dit prêt à appliquer en 2009.   La famille de la victime espère que la vérité sur la mort de son fils aîné ne tardera pas au-delà du 20ème anniversaire de sa mort. Mais plus le temps passe, plus le pouvoir tunisien donne l’impression de chercher à gagner du temps par une fuite en avant insensée.   Il est vrai que le temps l’a servi, notamment dans ses innombrables affaires de torture. Une légion de victimes et de militants anti-torture sont tombés en chemin, voire se sont retournés contre eux-mêmes. Comme phagocytés de l’intérieur, zombifiés, vidés de leur dignité et de leur humanité. Le candide Bouabadallah El Iskandari, de lin blanc vêtu, est venu claironner qu’il retirait sa plainte devant le Comité contre la torture alors qu’elle faisait déjà partie de la jurisprudence de cette institution.   Un autre perd son frère des suites de conditions de détention qui sont de vrais actes de torture permanente et vient expliquer que ce sont les ex-amis politiques de son frère qui sont à l’origine de ce décès. Il est vrai qu’entre-temps, un ex-expert antitortiocrate s’était subitement mis à la couture et au trottoir (des chancelleries), y compris auprès des milieux du Sakhr, prince héritier de Tunis, vers qui il rabattait les gens jusqu’au fin fond de Genève… Son projet d’avenir semble de concocter un appel à l’adresse de celui qu’il appelait « l’Infâme », pour qu’il daigne bien accepter de rester sur la poitrine des Tunisiens jusqu’à ce que la mort rende cette situation intenable. Mais de là à obtenir un passeport et des promesses, voire un petit poste quelque part où il cesserait de compter les secondes, il y a loin de la coupe aux lèvres. Vu son lourd passif, il ne sera pas récompensé avant d’avoir rampé jusqu’au sang…   Malgré tout, Faysal ne sera jamais mort pour rien : pendant que certains se font voler leur âme, d’autres militants se dressent face au pouvoir tortiocratique, face à face, y compris des gens du fond du système, tel Ziyed ElHéni ou le Bureau légitime de l’Association des Magistrats tunisiens.   Quant au monde extérieur, il sait exactement ce qui se passe au Pays proche. La condamnation à 12 ans de prison du tortionnaire Khaled Ben Saïd à Nancy est venue confirmer ce que nous claironnions sans cesse depuis deux décennies : non seulement la Tunisie ne connaît pas l’ombre d’un début de processus démocratique, mais c’est bien une implacable tortiocratie qui s’y est installée depuis 1987. Quand ce n’est pas la torture, ce sont les coups bas par appâts humains sous forme de femmes fatales comme celui que Taoufik Ben Brik a habilement déjoué à Paris, tout en happant l’appât…   Cette résistance montre que la Tunisie s’avérera beaucoup plus grande que tous les tortiocrates qui rêvent de se l’approprier tantôt.   C’est peut-être là le sens que Faysal aurait souhaité donner à son sacrifice.       Khaled BEN M’BAREK, Coordinateur                                                                                                              Auteur des Communications  CAT 14/1994  &  CAT 60/1996       **  Les liens suivants portent les textes du Comité contre la Torture sur l’affaire Barakat :   http://www.unhchr.ch/tbs/doc.nsf/23a89bf90e53e6ccc125656300593189/46b5caf9f05f83f9802567a6004cfd23?OpenDocument&Highlight=0,barakat   http://www.unhchr.ch/tbs/doc.nsf/23a89bf90e53e6ccc125656300593189/3a3747c41a942b8e802568b8005058fb?OpenDocument&Highlight=0,60%2F1996   __________________________________________________________________________________________________________________ Centre d’information et de documentation sur la Torture (CIDT-TUNISIE) Association Loi 1901 5A, rue Scaremberg F25000 Besançon. FRANCE. Tél./Fax : (33 3) 81 82 23 49 – E-mail : cidtunisie@free.fr CCP N° : 6 458 94 X DIJON  

L’Espagne refuse le visa à des défenseurs


Proposé par redaction le Lundi 04 octobre 2010 Le groupe d’observation de la Tunisie de IFEX (International Freedom of Expression Exchange)avait planifié de faire une mission de lobbying à Madrid pour sensibiliser les autorités, les parlementaires et la presse sur la dégradation de l’état ds libertés en Tunisie et notamment les atteintes contre les juges; il devait également organiser un workshop pour les défenseurs tunisiens sur les outils de lobbying et de plaidoyer. A leur grande surprise, deux parmi les participants tunisiens au workshop (Messaoud Romdhani et Lotfi Hidouri) se sont vu refuser le visa de façon indirecte (paperasses à fournir à n’en plus finir); Plus grave, le coordinateur de cette mission Amadou Kanoute, de nationalité sénégalaise, membre du TMG et représentant de l’ONG « Article 19″basée à Londres s’est vu, lui aussi, refuser le visa par l’ambassade d’Espagne à Dakar; Raison invoquée dans la lettre de refus: « L’objet et les conditions de voyage du séjour envisagé n’ont pas été justifiés. », « Vous n’avez pas fourni la preuve que vous disposez de moyens de subsistance suffisants pour la durée du séjour envisagé »; Dans un recours adressé au Tribunal Supérieur de justice de Madrid, monsieur Amadou Kanouté dénonce un abus, rappelant que la « Cet objet était spécifié dans la lettre d’invitation du Président de IFEX-TMG, jointe à ma demande de visa et que la lettre d’invitation spécifiait que IFEX-TMG prenait en charge mon billet d’avion, mon hôtel et couvrirait mes frais de subsistance durant mon séjour.  J’ai également soumis dans mon dossier de demande de visa un billet d’avion, une réservation d’hôtel confirmée et payée pour la période de mon séjour à Madrid. »; l’ambassade avait également exigé ses 3 relevés bancaires qui lui ont été fournies et qui justifient de ses ressources en tant que consultant international.; Dans son recours, Monsieur Kanouté dénonce un préjudice moral et matériel causé à son association et à lui même et exige un réexamen plus objectif et plus transparent de sa requête.  Le groupe d’observation de la Tunisie de IFEX suspecte une interférence des autorités tunisiennes auprès de leurs amis espagnols visant à empêcher que cette mission n’ait lieu. (Source: le site de « Radio Kalima » le 4 octobre 2010)  

Un parti d’opposition dénonce les appels au 6e mandat de Ben Ali


Proposé par redaction le Lundi 04 octobre 2010 Le Parti démocratique progressiste (PDP) a tenu un meeting dans la ville de Sfax le dimanche 3 octobre sur le thème de « la crise de la transition démocratique »; De nombreux représentants des partis d’opposition, de la société civile, des syndicalistes ont assisté à ce meeting. M. Ahmed Néjib Chebbi, le secrétaire général adjoint du parti a ouvert le meeting en faisant une analyse sans complaisance de la crise politique que traverse le pays et la campagne d’appel lancée à l’actuel président de rester au pouvoir après 2014 et considéré qu’il s’agit là d’une violation de la Constitution et d’une tentative de manipuler la volonté populaire.  Il a qualifié ce refus du gouvernement d’engager les réformes politiques nécessaires ouvrant la voie à une alternance pacifique aurait des conséquences néfastes inéluctables sur l’avenir du pays.  Il a également insisté sur le rôle des partis d’opposition appelée à former ce qu’il a appelé « un bloc historique de transition démocratique » pour faire face aux défis de 2014. (Source: le site de « Radio Kalima » le 4 octobre 2010)

…et une conférence à Paris contre l’appel au 6e mandat


Proposé par redaction le Lundi 04 octobre 2010 Le vendredi, 1er Octobre s’est ouvert à Paris une conférence sur la campagne d’appels à un 6e mandat de Ben Ali à l’initiative du Congrès pour la République et à la quelle ont participé un certain nombre de représentants des partis de l’opposition tunisienne et associations des droits humains. Les intervenants ont souligné la crise de légitimité que traverse le régime tunisien et son incapacité à trouver les solutions politiques adéquates pour sortir le pays de cette situation; le président du parti du Congrès, Moncef Marzouki a déclaré que ces appels impliquent une manipulation de la Constitution qui devra être modifiée pour répondre aux souhaits de ceux qui tiennent le pouvoir, ce qui aura pour conséquence de plonger le pays dans une crise politique grave et de barrer la route à toute alternance politique.  Rappelons que Ben Ali qui est au pouvoir depuis 1987 a dépassé la limite d’âge prévue par la constitution et n’aurait pas droit de briguer un 6e mandat. Les participants ont également appelé à former un front de l’opposition pour contrecarrer ce projet.   (Source: le site de « Radio Kalima » le 4 octobre 2010)

 

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