8 juillet 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3698 du 08.07.2010
 archives : www.tunisnews.net 

TTU Monde Arabe: Spéculations relancées en Tunisie

IFJ Condemns Tunisian Court Rejection of Journalist Appeal

Le TMG de l’IFEX condamne la peine de prison prononcée contre le journaliste Fahem Boukaddous

IFEX-TMG condemns jail term handed to journalist Fahem Boukaddous

Parti « Tunisie Verte »: Encore une fois une grande voix de la liberté bâillonnée

AFP: L’IPI dénonce un « climat de répression » contre les journalistes en Tunisie

FTCR:Accord Franco-tunisien immigration clandestine

Abdo Maalaoui: Pour l’abolition du métier de journaliste en Tunisie ?

Abdel Wahab Hani: Aïd / Retorndao Ridha Mrabet amerri au Port de la Goulette demain 9 juillet

AFP: La crise économique a aiguisé les discriminations raciales en Europe

Yamin Zakaria: Nationalism and the long road to the Caliphate


SPÉCULATIONS RELANCÉES EN TUNISIE


 
Soucieux de ne pas heurter la communauté internationale, et notamment l’Union européenne, le président tunisien, Zine El-Abidine Ben Ali, semble avoir renoncé à une nouvelle révision constitutionnelle pour régler sa succession. Même si l’épouse du Président, Leïla Trabelsi, et son gendre, Sakhr Materi, apparaissent toujours comme des dauphins, c’est donc un scénario plus classique qui se dessine : en cas de vacance ou d’empêchement à la tête de l’Etat, c’est le président de l’Assemblée nationale qui assurerait l’intérim, pour une période de 40 à 60 jours. Le temps qu’un nouveau scrutin soit organisé, auquel le candidat officiel a évidemment toutes les chances d’être élu. Car la quasi totalité des cadres de la police et des services de sécurité, qui contrôlent le pays, sont acquis à la famille du président. Un tel scénario n’a rien de théorique, vu l’état de santé de Ben Ali. Alors que les rumeurs vont bon train sur ses absences répétées et ses malaises supposés, le chef de l’Etat tunisien aurait réduit au strict minimum ses déplacements à l’étranger. Il aurait même limité ses voyages en Allemagne, où il a coutume de recevoir des soins médicaux, et des spécialistes de ce pays feraient de plus en plus le déplacement pour venir le soigner au palais de Carthage, où une unité de soins ultra perfectionnée a été aménagée pour lui. (Source: « TTU Monde Arabe »  Lettre hebdomadaire d’informations politiques et stratégiques numéro 655, jeudi 8 juillet 2010)


Le TMG de l’IFEX condamne la peine de prison prononcée contre le journaliste Fahem Boukaddous


SOURCE: Le groupe d’observation de la Tunisie (IFEX-TMG) – Le 7 juillet 2010 – Le 6 juillet 2010, une cour d’appel tunisienne a confirmé la peine de quatre ans de prison ferme prononcée au début de l’année 2010 contre le journaliste Fahem Boukaddous suite à la couverture en 2008 de manifestations à Gafsa. Le Groupe d’observation de la Tunisie de l’Échange international de la liberté d’expression (IFEX-TMG), une coalition de 20 membres de l’IFEX, condamne fortement le jugement de la cour et exhorte les autorités à mettre fin à cette utilisation honteuse du système judicaire afin de museler la liberté d’expression et de punir les journalistes critiques. De plus, il demande aux autorités d’immédiatement respecter leur obligations en matière des droits humains de ces derniers tels que préconisé par la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qu’elles ont d’ailleurs ratifiés. Les chefs d’accusation apportées contre Boukaddous à savoir, « constitution d’une association criminelle susceptible de porter atteinte aux personnes et à leurs biens » semble encore une fois être une manœuvre politique dont le but est de faire taire la critique des autorités tunisiennes. Étant actuellement hospitalisé à Sousse où il est traité pour des problèmes respiratoires, Boukaddous n’a pas été en mesure de se déplacer au tribunal le 6 juillet. « Il y a des policiers en civil au sein de l’hôpital faisant pression sur le personnel médical pour me décharger afin qu’ils m’emmènent en prison mais ces derniers refusent de céder à la pression ». Pendant ce temps, Radhia Nasraoui, une de ses avocats a dénoncé la décision de la cour comme étant « dure et injuste » et a alerté contre « les conséquences dangereuses » du refus de procurer à Boukaddous « les soins médicaux vitaux qu’il requiert ». Elle a ajouté que plusieurs prisonniers politiques sont décédés par « manque de soins médicaux » dans les années précédentes. Journaliste à la station de télévision par satellite Al-Hiwar Al-Tunisi, Boukadous est entré dans la clandestinité en juillet 2008 après avoir découvert qu’il était recherché par les autorités tunisiennes. Il a été condamné en décembre 2008 à six ans de prison. Le journaliste est revenu en novembre 2009 pour contester le verdict en s’appuyant sur le fait qu’il a subi un procès contumace. Un tribunal a annulé la décision précédente et a décrété la tenue d’un nouveau procès pour répondre aux mêmes chefs d’accusation. En janvier de la même année, Boukaddous a été trouvé coupable et condamné à quatre ans de prison, décision à laquelle ses avocats ont fait appel mais en vain. « Les autorités traînent un homme malade innocent dans des hôpitaux, tribunaux et des prisons par pure malveillance. Les échecs des autorités tunisiennes dans la région de Gafsa en 2008 ont été objectivement exposés par un bon journaliste et maintenant elles le font souffrir pour leur incompétence », a déclaré Rohan Jayasekera de l’organisation Index on Censorship et président de l’IFEX-TMG. « Leurs partenaires européens se doivent de faire entendre leurs voix et dénoncer la Tunisie pour avoir ainsi institutionnalisé la censure d’État ». Le dernier rapport de l’IFEX-TMG basé sur une investigation en Tunisie, qui a été lancé en juin à Beyrouth, met en lumière l’utilisation alarmante du système judiciaire afin de miner les droits de l’homme et la situation en déclin de la liberté d’expression : http://ifex.org/tunisia/2010/06/07/tmg_report/fr/ Pour tout renseignement complémentaire: Le groupe d’observation de la Tunisie Rohan Jayasekera, Chair c/o Index on Censorship London United Kingdom rj (@) indexoncensorship.org tél: +44 20 7324 2522 Le groupe d’observation de la Tunisie http://ifex.org/tunisia/tmg/  

IFEX-TMG condemns jail term handed to journalist Fahem Boukaddous


 

SOURCE: IFEX Tunisia Monitoring Group (IFEX-TMG) – 7 July 2010 – A Tunisian appeals court confirmed on Tuesday the four-year prison sentence handed down earlier this year to journalist Fahem Boukaddous on charges stemming from his coverage of demonstrations in Gafsa in 2008. The International Freedom of Expression Exchange Tunisia Monitoring Group (IFEX-TMG), a coalition of 20 IFEX members, strongly condemns the court ruling and urges the authorities to put an end to the shameful use of the judiciary to stifle free expression and punish critical journalists and to immediately respect their human rights obligations under the International Covenant on Civil and Political Rights and the African Charter on Human and Peoples’ Rights, which they have ratified. The charges brought against Boukaddous, which include « belonging to a criminal association » and « harming public order », appear to be yet another political manoeuvre aiming to silence criticism of Tunisian authorities. Boukaddous was unable to make it to court on Tuesday as he was in a hospital in Sousse where he is being treated for respiratory problems. « There are plain-clothes police agents in the hospital pressuring medical staff to release me so that they can take me to prison. Hospital staff are refusing to yield to their pressure », Boukaddous told the IFEX-TMG today. Meanwhile, Radhia Nasraoui, one of his lawyers, denounced the court ruling as « harsh and unfair » and warned against the « dangerous consequences » of denying Boukaddous the « vital medical care he needs. » She added that several political prisoners have died from a « lack of medical care » over the past years. Boukaddous, a journalist with Al-Hiwar Al-Tunisi satellite television station, went into hiding in July 2008 after discovering that he was wanted by the Tunisian authorities. He was sentenced to six years in prison in December 2008. In November 2009, Boukaddous emerged to challenge the sentence on the basis that he had been tried in absentia. A court overturned the previous ruling, but said that Boukaddous would again be tried on the same charges. In January of this year, the journalist was found guilty and sentenced to four years in prison, which his lawyers appealed, without avail. « The authorities are dragging an innocent sick man through hospitals, courts and jails out of sheer maliciousness. The state’s failures in the region of Gafsa in 2008 were fairly exposed by a good journalist and now it is making him suffer for its incompetence, » said IFEX-TMG Chair Rohan Jayasekera of Index on Censorship. « Their EU partners must speak out and condemn Tunisia for institutionalizing state censorship in this way. » The IFEX-TMG’s latest report based on a fact-finding to Tunisia, which was launched in June in Beirut, shed light on the alarming use of the judiciary to undermine basic human rights and the country’s declining freedom of expression record: http://ifex.org/tunisia/2010/06/07/tmg_report/ For more information: IFEX Tunisia Monitoring Group Rohan Jayasekera, Chair c/o Index on Censorship London United Kingdom rj (@) indexoncensorship.org Phone: +44 20 7324 2522 IFEX Tunisia Monitoring Group http://ifex.org/tunisia/tmg/

The International Federation of Journalists

IFJ Condemns Tunisian Court Rejection of Journalist Appeal


 

 
07 July 2010 The International Federation of Journalists (IFJ) today condemned a Tunisian court’s decision to uphold the conviction and four year prison sentence for Fahem Boukaddous for « forming a criminal association liable to attack persons ». Boukaddous was charged after covering public demonstrations against unemployment and corruption in the mining region of Gafsa in 2008 for satellite channel ‘Tunisian Dialogue’. “Fahem’s conviction was a gross miscarriage of justice, which this court has refused to correct,” said Aidan White, IFJ General Secretary. “He has been victimised by a government that is intolerant of criticism and dissent.” Boukaddous was unable to attend the trial as he was admitted to hospital for treatment to a severe asthma condition. According to Ridha Raddaoui, his lawyer, the court refused to allow the defence team to present their case. Boukaddous was first convicted on 13th January 2010 after several months in hiding while his co-accused were first sentenced to four years and then later released on a presidential pardon. The IFJ condemned the ruling and accused the Tunisian authorities of waging a campaign of vilification and intimidation targeting independent journalists, including such means as arbitrary arrests and sham trials. Representatives from the Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) attended the previous trials on behalf of the IFJ and the Federation of Africa Journalists where they strongly condemned the verdict. The IFJ is particularly concerned that Boukaddous would not survive a prison term given the critical state of his health and his urgent need for proper medical care. For more information contact the IFJ at   +32 2 235 2207  

Parti « Tunisie Verte »

Encore une fois une grande voix de la liberté bâillonnée


Tunis le 8 Juillet 2010   La cour d’appel de Gafsa a confirmé nos craintes pour le journaliste et militant des Droits de l’homme Fahem Boukaddous. Il a été condamné en appel à 4 ans de prison ferme. Actuellement hospitalisé à Sousse pour maladie grave, la police encercle l’hôpital et menace de l’arrêter malgré la résistance de ses médecins. Notre ami et camarde Fahem a réussi à couvrir et filmer les manifestations populaires de Redeyef. Aux yeux du pouvoir, il doit être châtié. Ainsi, le dossier de Redeyef n’est pas définitivement clos et le pouvoir veut encore vindicativement poursuivre les militants du bassin minier de Gafsa. En effet, en confirmant la peine de prison à l’encontre de notre ami Fahem, il veut punir un militant dans la région frondeuse de Gafsa. Fahem a dirigé la lutte des jeunes diplômés en chômage dans la région de Gafsa et assuré la coordination de cette lutte dans toutes les régions de Tunisie. Il a soutenu le parti « Tunisie Verte » lorsque les responsables régionaux ont commencé à arracher des milliers d’arbres sur la route de Gafsa-Tunis afin de construire un centre administratif. Le parti « Tunisie Verte » réitère son soutien au journaliste militant, Fahem Boukaddous et demande l’arrêt total de toutes poursuites judiciaires le concernant ainsi que la fermeture totale du dossier Redeyef en apportant réellement les solutions concrètes aux jeunes diplômés en chômage dans toutes les régions déshéritées de notre pays. Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » Membre du Parti Vert Européen, Membre de la fédération des verts africains, Membre de « Global Greens ». E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907

L’IPI dénonce un « climat de répression » contre les journalistes en Tunisie


AFP | 08.07.10 | 11h24  L’Institut international de la presse (IPI) a dénoncé jeudi un climat de répression contre les journalistes en Tunisie, où ils risquent des intimidations voire la prison s’ils cherchent à informer sur la corruption dans leur pays, selon l’organisation. Les « journalistes critiques, notamment ceux qui enquêtent sur la corruption », travaillent « dans un climat répressif et dangereux », a déclaré dans un communiqué le directeur de ce réseau mondial de professionnels des médias basé à Vienne, David Dadge. « Le public tunisien a le droit d’être informé sur la corruption, mais les journalistes qui tentent de travailler sur ce sujet en Tunisie se retrouvent emprisonnés, agressés ou harcelés », a-t-il ajouté. « La Tunisie, derrière une façade de développement économique et ses liens chaleureux avec l’Ouest, maintient une attitude sans compromis à l’égard des journalistes critiques », a-t-il dénoncé. Un journaliste de télévision, Fahem Boukadous, a été condamné mardi à quatre ans de prison pour « diffusion d’information de nature à troubler l’ordre public ». Les autorités tunisiennes ont affirmé mercredi que Fahem Boukadous a été condamné pour « infractions de droit commun », sans rapport avec sa pratique journalistique. Un rapport de l’IPI sur la liberté de la presse en Tunisie publié jeudi cite le cas d’autres journalistes harcelés, agressés ou emprisonnés pour avoir enquêté sur la corruption ou critiqué le président Zine El Abidine Ben Ali ou sa famille. Les accusations retenues contre eux sont vagues ou fabriquées de toutes pièces, comme celles de « comportement insultant envers un officiel » ou « infraction aux critères de comportement correct », selon l’IPI. Le rapport cite notamment le cas de Taoufik Ben Brik, qui a purgé en Tunisie une peine de six mois de prison pour violence et qui vit en France depuis sa sortie de prison en avril. Le journaliste, qui avait écrit des articles très critiques sur le président tunisien, affirme avoir été victime d’une manipulation visant à le faire taire. L’IPI relève aussi que des blogs et sites internet de journalistes critiques sont bloqués et des journaux interdits, avec pour conséquence le recours à l’autocensure.

 


 

Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives

Accord Franco-tunisien immigration clandestine


Le processus de lutte contre l’immigration clandestine en France bat son plein. Le gouvernement français ne baisse pas les bras dans la chasse des sans-papiers vivant sur le territoire français et également les personnes candidates à l’émigration. Les accords bilatéraux entre la France et les pays de l’autre rive de la méditerranée se multiplient. La Tunisie ne déroge pas à la règle.   La Tunisie et la France viennent de conclure un accord bilatéral de coopération destiné à lutter contre l’immigration clandestine. Cet accord renforce l’accord global dit de gestion concertée des flux migratoire signé par les deux pays en avril 2008. L’externalisation de la lutte contre l’immigration clandestine devient le leitmotiv de la politique anti-immigration en France et en Europe. C’est aux pays frontaliers de traiter ce type d’immigration et de faire la traque aux candidats à l’immigration. La France, pays des droits de l’homme et pourvoyeuse généreuse  apporte les équipements et le matériel nécessaire à cette chasse et son aide au développement concernant les réadmissions dans leur pays d’origine d’immigrants illégaux présents sur son territoire. Les deux ministres (tunisiens et français) ont plaidé pour une immigration concertée c’est-à-dire une immigration qui répond à la politique de l’immigration choisie appliquée en France. En 2009, 300 tunisiens sur 9000 sont entrés en France dans le cadre de cette loi. La FTCR, association issue de l’immigration,  n’a de cesse de dénoncer la floraison de lois anti-immigrées et les pratiques inhumaines qui en découlent. Dans cet état d’esprit, la FTCR : –          Dénonce avec vigueur cet accord dit de coopération pour lutter contre l’immigration clandestine entre la Tunisie et la France –          Dénonce également la collaboration des instances consulaires tunisiennes qui délivrent des laissez-passer pour les tunisiens dans les centres de rétention. –          S’insurge contre ce type d’accord et exige la libre circulation pour tous les candidats à l’immigration et la fin de la chasse aux clandestins. Paris le 08.07.10   Pour La FTCR / Le Président Tarek Ben Hiba


Le numéro 134 de MOUATINOUN, organe du F.D.T.L, du mois de juillet est dans les kiosques


Sachez qu’en l’achetant, vous contribuez à la survie d’un journal libre privé de financement public et de publicité. MOUATINOUN du mois de juillet est un numéro bilingue de 20 pages. Dans la partie arabe de ce MOUATINOUN de Juillet vous pourrez lire : · l’édito de Mr Abdellatif Abid. · Une couverture des Réunions-Débats de l’Alliance à Tunis  · Témoignage du Pr Jalloul Azzouna sur son itinéraire d’écrivain. · Une couverture de la Conférence de la Fondation Témimi sur «Les obstacles dressés contre l’arabisation, Témoignages des Drs A. Dhieb et A. Abid». · Des articles de réflexion et des  informations régionales, nationales, arabes et internationales. Dans la partie française : · L’édito de Dr Mustapha Benjaafar. · Démocratie et le Grand Turc du Prof Tawfik Bachrouch. · Le test humanitaire par l’ambassadeur Ahmed Ounaies . · La flottille de la liberté par Hubert Joly. · Des informations sur l’actualité tunisienne et internationale…

 


Pour l’abolition du métier de journaliste en Tunisie ?

Abdo Maalaoui (Canada), ex-exilé…

Suite à la condamnation de 4 ans ferme du journaliste tunisien Fahem Boukadous, parce qu’il a voulu nous avertir sur la misère et l’injustice dans lesquelles vivent les « apaches» des régions de « l’ombre » en Tunisie.

Le gouvernement RCD tunisien s’est posé ces graves questions : Comment ce journaliste Fahem Boukadous a violé l’espace «Sibérien Tunisien » ? Comment ce journaliste ose enfreindre les lois tacites qui protègent  la  «Gaza tunisienne» sans demander un laisser passer des autorités nationales.

Il a oublié que l’Oncle Sam tunisien veille jour et nuit sur notre bien-être et surtout sur notre sécurité psychologique. Il ne faut pas montrer à notre classe aisée et à notre petite bourgeoisie «fonctionnairiale, professionnelle et affairiste », c’est à dire  «la petite classe moyenne tunisienne», notre misère, notre saleté, notre mal de vie,  notre accent rural, notre sous-développement, notre «ghachabia », nos gueules non rasés, nos mères, nos soeurs et nos femmes qui portent des «hijjabs cachent misère », nos enfants pieds nus… Il faut cacher nos « apaches » que le gouvernement du RCD a tout fait pour nous ignorer sauf exploiter gratuitement notre richesse naturelle depuis combien d’années ?

Qu’est-ce que nous avons gagné en contre partie de ce qu’ils  nous ont arraché? Nommez-nous un seul projet ou ils nous ont demandé notre avis ? Les gouvernements PSD/ RCD nous ont habitué depuis l’indépendance de nous informer tout court et de nous proposer durant les périodes chaudes des promesses jamais tenues  !!! Comme des pauvres cons nous avons accepté ?

L’eau, l’électricité, etc.. ils ne sont pas gratuits, on paye nos factures qui leur rapporte plus de 20 milliards de millimes par mois. Les routes, les infrastructures, etc… Elles sont des dettes que nous contribuons à leur remboursement par nos taxes et nos impôts comme les autres tunisiens ! Mais, ou elles sont nos épargnes déposées dans vos banques  ? Elles contribuent de créer des industries ailleurs, et enrichir des entreprises d’ailleurs ! et créer des milliers d’emplois ailleurs !

Nous sommes pauvres mais nous ne sommes pas stupides, nous avons étudié dans les mêmes universités, nous ne sommes pas des aveugles… nous voyons … nous observons, nous réfléchissons, nous avons opté pour le gémissement intérieur et  le silence ! Votre Système nous a rendu muet mais pas sourd !

Il faut regarder la vérité en face, pourquoi on continue de sacrifier stupidement d’autres journalistes puisqu’ils ont voulu nous protéger mais malheureusement nous ne sommes pas capable de les défendre … Je serai heureux si un mouvement de 2000 vrais hommes et femmes, jeunes et vieux  de la  régions de Gafsa et d’autres régions de la misères se présenteront volontairement devant les autorités tunisiennes pour réclamer que nous voulons  partager «la prison» avec notre victime le journaliste Fahem Boukadous, par ce que ce n’est pas lui le coupable, c’est NOUS les rejetés et les oubliés de la Patrie tunisienne, pourtant c’est nos parents qui ont pris les armes pour libérer ce beau pays re-colonisé par la « Sainte famille » et ses «tabalats» de nos frères et sœurs vendus qui ont trahi nos régions ? 

 Je me pose sérieusement la question suivante : Est-ce qu’on a besoin de journalistes en Tunisie ?

Pourquoi ne pas faire comme dans les Mosquées. Puisque notre gouvernement tunisien détient la Vérité. Pourquoi notre Ministre des Communications ne rédige pas les articles, il peut les distribuer directement aux journaux tunisiens et internationaux… ? On économise beaucoup d’efforts, d’argents, de souffrances humaines,  de budget que le gouvernement doit investir chaque année pour encadrer, assister, surveiller, arrêter et emprisonnés, torturer ces pauvres journalistes. 

Puisque l’information est toujours la même chose : « Tout va bien en Tunisie ? On n’a aucun problème ? Aucun tunisien dort sans manger ? Tout le monde travaille ? Tout le monde gagne de l’argent des deux côtés ! notre économie va bien ! Aucun détournement d’argent ! C’est le plus beau pays en Afrique, nous sommes le « number ONE » !

Voilà cher citoyen l’image éternelle de la Tunisie joyeuse depuis le 7 novembre … Est-ce qu’on a besoin de journaliste pour nous confirmer ce qui est garantie : « Notre petit bonheur en clip, en spot, « made in Tunisia » ? et si tu n’es pas heureux, tu n’es pas un patriote, tu es traître à la Patrie ??? Avec ses termes ton moral est démoli à jamais ??? et tu finiras par te voir comme un raté et tout le monde t’exclura sauf ta mère qui continuera de te supporter ? Même les membres de ta famille te fuiront, ils ne veulent plus de toi ? Tu n’es rien pour eux, tu es un apostat ! Tu préfères devenir un «harag» et mourir en mer que de rester dans la honte et le mépris ! Tu refuseras cette mort lente, tu partiras « anyway » sauf rester en Tunisie !!! Je l’ai vécu personnellement en 1972 et ça n’a pas changé en 2010, c’est pire encore ?

Imaginez la Tunisie sans aucun journaliste… C’est le paradis ! Tout sera enregistré d’avance … les textes, les photos, les vidéos, les clips, les films, …  seront préparés par des experts de la propagandes qui ont fait leurs études doctorales à l’Université du RCD.

Plus je pense, plus je réfléchi, plus je deviens convaincu que ce gouvernement du RCD est le mieux placé pour nous informer … Puisque la majorité de nos journalistes sont devenus des poules mouillés, ils ont couché longtemps avec le pouvoir, combien d’enveloppes, ils ont reçu sous la table ? Combien de petits privilèges ils ont obtenu ? Combien de coup tordu ils ont donné à leurs confrères ?… Qu’est-ce qu’ils ont fait depuis 1987 ? Ils ont soutenu à tour de bras le pouvoir en place … ! À part une petite minorité que le pouvoir RCDiste l’a marginalisé, puis l’a écrasé et à la fin il l’a crucifié…

Pourquoi garder une zone grise, pourquoi ne pas clamer haut et fort que nous n’avons plus de journalistes en Tunisie ? Pourquoi ne pas mettre au pied du mur le gouvernement du RCD et montrer au peuple tunisien et à la face du monde aussi sa vraie nature ? Le gouvernement du RCD a réussi de nous inculquer la « pensée unique ». Tant qu’à faire, pourquoi ne pas abolir le métier de journaliste en Tunisie  et le remplacer par un autre job plus noble qui se nomme «Sabbab, Tabal et Chayad» !

  • Du Canada,  je prie pour toi mon frère de misère Fahem Boukadous, tu as voulu dévoiler notre souffrance et notre dénuement, le Système a décidé de te sacrifier parce qu’il sait que tu as les ailes brisés !
  • Du Canada, je prie pour toi frère malade, tu méritais les meilleurs soins appropriés et la compassion de nos dirigeants, comme ils sont des ingrats, ils ont décidé de te tourmenter !
  • Du Canada, je prie pour toi frère de combat, tu nous as offert ta plume pour éclairer leur cœur embaumé !
  • Du Canada, je prie pour toi frère de l’ombre, tu as voulu devenir un phare pour allumer leur cervelle complètement sautée !
  • Du Canada, je prie pour toi, frère opprimé, qu’un gouvernement en dérive a décidé de te cadenasser ?
  • Du Canada, je prie pour toi frère Fahem Boukadous parce que tu es notre héros, tu es rentré dans nos cœurs et tu as perturbé nos esprits jusqu’à ce que tu sois libéré !
  • Du Canada, je prie pour toi frère emprisonné afin qu’aucun dirigeant tunisien ne dormira sa nuite complète tant et aussi longtemps que tu n’es pas relâcher !
  • Du Canada, je prie pour toi mère d’un fils malade qu’on veut kidnapper. Ton fils sortira un jour proche la tête haute, il n’a fait aucun mal, il a voulu dire la Vérité ! Ta souffrance comme maman deviendra à sa sortie une fierté parce que tu as engendré un héros et non un raté ! 
  • Du Canada, je prie pour toi … Allah t’aime, Allah a toujours entendu les voix des opprimés ! Allah n’a jamais trahi les Justes mais Il va jeter à l’Enfer les oppresseurs, les tyrans et les mécréants !
  • De loin, je ne peux que prier pour toi frère…., et pleurer …. Ce n’est pas le pays que j’ai rêvé ?

    Aïd / Retornado Ridha Mrabet amerri au Port de la Goulette demain 9 juillet 2010


Par Abdel Wahab Hani

Notre ami et concitoyen Âïd / Retornado Ridha Mrabet rentre au pays après près de deux décennies de privation. Il passe la nuit au bord du ferry Carthage, qui a quitté le Port de Marseille ce jeudi 8 juillet, à 13h00. So arrivée au Port de La Goulette est prévue demain vendredi 9 juillet à 09h00 du matin, heure de Tunis.

Notre Âïd / Retornado a obtenu son passeport il y a quelques mois après avoir engagé les démarches auprès des autorités consulaires tunisiennes en France. Nous lui souhaitons une bonne traversée de la Grande Bleue et surtout de bonnes Retrouvailles avec les siens et avec la Mère-Patrie.

Nous souhaitons toutefois l’accélération des procédure de délivrance, au sens propre comme au sens figuré, des passeports de tous les Aïdoun / Retornados qui en ont fait la demande réelle auprès de nos représentations consulaires et diplomatiques de par le monde. Les retards observés, dans la délivrance desdits passeports, sont source de découragement et ouvrent les portes à toutes les dérives d’instrumentalisation, d’intimidation et de corruption de toute nature et de tout bord.

Les récents Retours de nos amis Âïdoun et Âïdat / Retornados  et Retornadas Dr Ahmed Eleuch, Béji Hmaidi, Mohamed Nouri, Afifa Makhlouf-Eleuch, Zouhir Latif, Abdeljelil Saïdi, Dr Abdelmajid Najjar, Hasnaa Raach, Mahfoudh Baldi, Khaled Riahi, Ahmed Gaaloul (bien qu’entouré de discrétion), Mohamed Laamari, Ridha Mrabet… et tant d’autres, ainsi que ceux qui les ont précédés Âïdoun / Retornados feu Sidi Mohamed Mzali, Mezri Haddad, Khémais Chammari, Soussen Sadfi-Mokni, Sid Ahmed Ben Saleh, Sid Ahmed Kadidi, Sid Ahmed Manaï, Sid Ahmed Ben Amor, Moncef Sliti, Kamel Dhif, Hechmi Hamdi, Khaled Chouket, Abdelhamid Hamdi, Abdelaziz Agoubi, Majdi Nalouti, Hadedh Jouirou, Ahmed Mejri, Lazhar Abaab, Mokhtar Zaghdoud, Mohamed Mestiri, Sihem Badi, Chokri Hamrouni, Imed Ben Mohamed, Mohamed Ali Bennour… ne peuvent que nous encourager à oeuvrer, tous, pour le prompt Retour de tous nos Consitoyens Exilés, statutaires ou non, qui souhaitent rompre l’asile et rentrer au pays.

Formulons l’espoir d’un prompt Retour de nos amis Âïdoun / Retornados Ezzeddine Gafsi, Abdessalem Bouchadekh, Tahar El-Hasni, Moncef Boushaki, les frères Dékhil, Belgacem Laabidi, Boubakeur Essayem, Abdellatif Chammam, Salem Arfaoui, Jalel Ouerghi, Naoufel Ben Brahim, Ali Mokni, Mehrez Dhaou, Abdessalem Lassoued, Lotfi Tounsi, Hassan Farsadou, Mohamed Tahar Gantassi, Mohamed Rouahi, Tahar Labidi, Lazhar Ben Ali, Adnane Rabia, Mohamed Amdouni, Dr Ahmed Zenned, Mohamed Oueslati, Mehrez Hammami, Najmeddine Hamrouni, Abderraouf Najjar, Habib Mokni, Ridha Driss, Faten Laarayedh, Mohamed Chammam, Abderraouf Mejri, Mongi Raach et tous les autres, Wama Dhalika Âla Allahi Bi’âziz (وما ذلك على الله بعزيز)..

Pourrais-je effleurer l’espoir d’un 25 juiller accélérateur du retour de tous les Âïdoun / Retornados qui le souhaitent, Illa Man Abaa, Waman Abaa Fala Hojjata Lah (إلاَّ من أبى، ومَن أبى فلا حُجَّة له)..

Pourrais-je effleurer l’espoir de voir tous les Âïdoun / Retornados embarquant les premiers vols et les premières traversées de l’aube..

Pourrais-je effleurer l’espoir de voir tous les enfants de la Tunisie embarqués dans leur Loyauté, leur Dévouement et leur Amour à son Service..

Âïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

العائِد بإذن الله تعالى، أحبَّ المُحِبُّون وكَرِهَ الكارِهون عبد الوهَّاب الهاني

awhani@yahoo.fr

+33 617 96 00 37


Nationalism and the long road to the Caliphate


Almost 70 years has elapsed, since the last major conflict erupted in the West, which ended in 1945. All the signs indicate peace is likely to continue, as ties between the Western nations are strengthened through various treaties, reinforcing their allegiance to a common set of values. Europe in particular, there exists is a momentum towards greater unification; the European Union (EU) has evolved from the European Economic Community (EEC) that was formed back in 1957. After the recent ratification of the Lisbon Treaty, the EU has passed another milestone.

Note the pace of unity in Europe has taken into account the desire of each nation to maintain its national identity; without coercion or any form of threat or intimidation, they relinquish part of their sovereignty, for the greater good. This notion issue of pooling some national sovereignty for benefit was raised by former Conservative foreign secretary, Francis Pym, a proponent for European Union. In his book, “The Politics of Consent”, he argued national sovereignty was less about territorial or national integrity, much more about the ability of a nation to determine the welfare of its own citizen.

After the demise of the Iron Curtain, the EU has continued to expand to incorporate the former Eastern European block countries. In addition to economic benefits, such expansion ensures the old fault lines of religion and ethnicity does not cause instability, which happened after the breakup of Yugoslavia. The West ended the conflict in 1995 through the Dayton peace accord. Now, Croatia and Macedonia are set to become part of the EU, for sure, Bosnia and Serbia will follow in the future.  Germany has also signed a historic peace accord with Russia, turning a new chapter as they look to end the historic animosity between the two nations.

From Napoleon to Hitler, history tells us nationalism is the fuel of nation states, and one of the primary factors for causing numerous bloody wars. Yet, the nation states of Europe, USA, Canada, Russia and others have managed to maintain close ties, and avoid conflicts.  Therefore, what has changed over the last 70 years in the West? This paradoxical behaviour can be attributed to the following reasons:

  • With scientific advances, the ability to cause mutual destruction has increased significantly, making war very costly to all sides. This was recognised by the West after the First World War. Europe lamented on the mass casualties caused by the use of explosives, mustard gas, air raids, machine guns, and especially the gruesome trench battles, the most notable was the battle of the Somme. They said ‘never again’ and formed the “League of Nations” which was supposed to prevent future wars. The organisation failed, and subsequently the Second World War was ignited, which ended with the Americans dropping the Atom bomb on the Japanese cities; this finally made the point about cost of wars. No wonder, the Third World War was a cold one.
  • The experience of the great wars also propelled the West to find a solution to avert future wars; the obvious remedy was to forge unity amongst nations through establishing multilateral treaties and economic blocks. The creation of common market brings mutual economic benefit and in turn creates political stability. It generates opportunities for everyone. For example, those nation facing labour shortage, which is a crucial factor for economic growth, could access the labour force from other countries, where they may have been out of work. This in turn stimulates the local and the regional economy. Instead of fighting for spoils, the West has learnt to work together and share the benefit. Multinationals companies in someway reflect that ethos. 
  • At a political level, the Western democracies have been able to create stable government that is held accountable to the masses, where the rule of law prevails; it may not be perfect, but there is no other example in the world that can rival their record of accomplishment, since the end of Second World War. This helped to create internal stability, enabling the nations to forge a common ideological outlook and unify.  

It seems the West has finally managed to tame primitive nationalism. Even countries like India with many racial groups, languages and religions has been relatively successful in maintaining unity, in comparison to the more monolithic Muslim nations of Pakistan, Bangladesh and Afghanistan.

In contrast, the Muslims nations have failed miserably, where primitive nationalism is so pervasive that they cannot unify even on nationalistic grounds.  For example, the Arab League could not unify the Arabs at any level. Egypt did not think twice to abandon Arab unity and signed the peace treaty with Israel in 1979; similarly, the Arab nations sided with the US forces during the Iraq war, legitimised as American ‘Jihad’ no doubt! The ordinary Kuwaitis were waving and kissing the American flag, thanking the American ‘Mujahideen’ for expelling Saddam Hussein’s army. Then collectively they imposed the brutal economic sanction on Iraq. After the removal of Saddam Hussein, Iraq split along racial and sectarian lines. The Palestinians to date are helpless, whenever the Israelis decide to slaughtered them, the entire Arab world remain spectators, issuing condemnation after condemnation. 

Elsewhere in the Islamic world, its the same story, the bearded Afghanis sided with the Kafir (disbeliever) Americans, and fought the fellow Muslims of Pashtun origin (Taliban). Of course, they will argue it was the American ‘Mujahideen’ helping them against the Kafir Taliban! East Pakistan seceded to become Bangladesh, after it could no longer maintain unity with West Pakistan. The Turks and the Kurds has been fighting a similar battle for decades. Recently, the barbaric killings driven by primitive nationalism was seen in Kyrgyzstan. One can go on listing numerous other conflicts amongst Muslims propelled by nationalism and intolerance of other racial groups. This is an irony given that nationalism contradicts the Islamic teachings, which demands that Muslims live as a unified body under one ruler: the caliphate. This is challenge, how do the Muslim nations overcome these nationalistic barriers and forge unity.

There are those who are oblivious to the real world, and ignorant of the history of the Caliphate, they purport that only the Caliphate will magically being about unity and remove nationalism. This is a poor assumption, as the history of the Caliphate shows otherwise. From the very early phase, the forces of nationalism was active, the battle between Muawiyah and Ali (ra) echoed the old rivalry between the two clans of, Banu Hashim and Banu Umayya. Muawiyah probably carried nationalistic sentiment as a late convert to Islam, who saw the supremacy of Islam, linked with the ascendency of Banu Hashim over his tribe. Otherwise, he was destined to become the leader of Mecca. In addition, Ali had killed many prominent family members of the Banu Umayya during the earlier battles. Thus, most of the clans from Banu Umayya fled to Damascus, and joined Muawiyah to raise the revolt against Ali (ra) of Banu Hashim.

After the death of Ali (ra), Muawiyah and his son Yazid plotted to suppress the Banu Hashim clan; this policy led to the killing of the grandson of the Prophet at Karbala, concurrently the other prominent companions from Banu Hashim were silenced and confined to Medina. This paved the way for Banu Ummayh to dominated to dominate the Caliphate, so the Umayyad dynasty as born. Subsequently, they were succeeded by the rival Arab dynasty, the Abbasids, whose roots can be traced back to Banu Hashim.

The Arab Caliphate only produced Arab rulers, their outlook towards the non-Arab Muslims was coloured with prejudice, to the extent that non-Arab Muslims were made to pay the Jizya tax at one point that is reserved for non-Muslims. Tariq Bin Ziyad, the Berber Muslim general who conquered Spain was humiliated by the Arab Caliph of Damascus. Eventually, a costly civil war erupted between the Arab rulers and the Berbers of North Africa; otherwise, the frontiers of Islam would have reached the Scandinavian countries. The Ottomans were no different; they only produced Turkish rulers from their family, in the later phase they even gave primacy to the Turkish language over the Quranic Arabic texts.

There is no specific textual evidence that illustrates how the current Muslim nations can forge unity. One cannot cite the Prophet’s reign, as he was the de facto leader of all Muslims. Nobody could setup a rival state without giving disobedience to the Prophet; therefore, at that time disunity was not possible without committing a grievous sin or apostasy. Therefore, one can only refer to historical examples as a guide. However, are there any examples of Muslims countries unifying with the Caliphate ‘willingly’? Unfortunately, the initial fragmentation of the Caliphate increased with the passage of time.Any subsequent unification was brought through the use of force, and such methods will not work today for two reasons:

Firstly, the cost of war has increased substantially; it will be detrimental to the Muslims as a whole, the costs will outweigh the benefits.  

Secondly, such unification will be short term, as the masses today are far more informed and politically aware; thus, unlikely to accept the authority of another nation.     

The test of human history shows nationalism will not be eradicated, but it can be contained, as the West has done gradually over the last 70 years, and the Caliphate did in the early years. If states with a nationalistic ideology can unify, surely the Muslims should be able to achieve the same with ease, because the Islamic teachings commands the believers to unify and discard nationalism.

Many will point to the failures of organisations like the OIC (Organisation of Islamic Countries), but this can be largely attributed to the leadership of the post-colonial generation. As the new generation of leaders emerges in the Islamic world, unification will be easier if there is a collective effort. Like the unification of European countries, this has to be achieved gradually by setting modest objectives, and continue to build on their experience. If the nations cannot cooperate at a basic level, then to expect the nations to merge instantly is the height of naivety.

The Islamic movements and activists should act as a catalyst by gradually introducing Islam in society and government, based on Islamic teachings they should promote the concept of electing rulers who will be held accountable to the masses, where the rule of law prevails. In each country these movements should encourage their respective governments to strengthen their ties and start to pool some of their sovereignty for the collective benefit, with the ultimate aim of producing a single Caliphate.

 

Yamin Zakaria (yamin@radicalviews.org)

Published on 7/7/2010

www.radicalviews.org

http://yaminzakaria.blogspot.com

 


La crise économique a aiguisé les discriminations raciales en Europe


08-07-2010 11:08:46 STRASBOURG (Conseil Europe), 8 juil 2010 (AFP)         La crise économique a aiguisé les discriminations raciales en Europe, souligne l’agence antiracisme du Conseil de l’Europe (Ecri), dans un rapport annuel rendu public jeudi.         L’Ecri se déclare « particulièrement préoccupé par la montée générale de la violence raciste » en Europe, précise le document qui affirme que « la crise économique a contribué au durcissement du ton du débat sur l’immigration ».         La rapport d’activité pour 2009 constate que la crise économique, « un facteur d’une importance considérable » a « intensifié » les formes contemporaines de racisme et de discriminations fondées sur la « race », la couleur, la langue, la religion, la nationalité ou l’origine nationale ou ethnique.         « Nous constatons une augmentation générale des attitudes xénophobes et intolérantes, accompagnée d’attaques verbales virulentes et d’incidents violents, ainsi qu’une perception grandissante que les flux migratoires ont un impact négatif sur les pays concernés », ajoute le rapport.         L’agence explique que « la perception négative des musulmans qui s’exprime souvent dans le cadre de débats sur les +valeurs+, a toujours une incidence profonde sur la vie quotidienne d’un grand nombre de personnes ».         Selon l’Ecri, « l’antisémitisme n’a pas disparu d’Europe ». Au contraire, certains événements internationaux comme le conflit dans la bande de Gaza et la crise financière « ont servi de prétexte à sa résurgence ».         Les domaines dans lesquels le racisme et la discrimination raciale se manifestent sont nombreux, en particulier l’emploi, l’éducation, le logement, la santé, l’accès aux biens et aux services et le sport.         L’Ecri reconnaît que la lutte contre la criminalité est une mission difficile à accomplir par les autorités. « Toutefois, cette mission ne saurait justifier certaines pratiques de la police, telles que le profilage racial ».         L’agence « est consciente que les pays européens ont le devoir de lutter contre le terrorisme » tout en regrettant que cela se traduise par des pratiques discriminatoires à l’encontre de groupes minoritaires, indique encore le rapport.         L’Ecri, composée d’experts indépendants, analyse périodiquement la situation du racisme et de l’intolérance dans les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe.  

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