7 novembre 2009

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TUNISNEWS

9 Úme année, N° 3455 du 07.11.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Radio6: Radio6 Tunis suspend ses Ă©missions IFJ Condemns Government over Attack on Journalist in Tunisia TTU: TUNISIE : BATAILLE POST-ÉLECTORALE AFP: Tunisie: les journalistes ne sont pas au-dessus des lois (ministre) AP: Le journaliste Taoufik Ben Brik “n’a pas de problĂšme de santĂ©”, selon le ministre de la justice Reuters: Tunisia says human rights no bar to closer EU tie Reuters: Pas de rĂ©serves de l’UE Ă  un rapprochement avec Tunis-Ministres AFP: La Tunisie rejette “toute ingĂ©rence dans ses affaires intĂ©rieures” AFP: La France “prĂ©occupĂ©e” par la situation des droits de l’Homme en Tunisie Le TĂ©lĂ©gramme: Tunisie. La France sort de sa rĂ©serve Reuters: Huit condamnations pour terrorisme prononcĂ©es en Tunisie Reuters: Tunisia jails 8 for terrorism links – lawyer Le Monde: La Tunisie, la journaliste du “Monde” et les allĂ©gations d’Eric Raoult NPA: TUNISIE : FIN DE LA COMÉDIE ÉLECTORALE Nouvelobs: RSF reproche “le manque de courage politique” d’Eric Raoult SONIA Derbali: LE SYNDROME MAUVE – RĂ©ponse Ă  l’Appel pour le retour des exilĂ©s tunisiens de Abdel Wahab Hani Noureddine Chafai: La Tunisie en fĂȘte


C O M M U N I Q U E Radio6 Tunis suspend ses émissions

L’équipe de la premiĂšre radio libre en Tunisie « Radio 6 Tunis » porte Ă  la connaissance de l’opinion publique que suite aux rĂ©cents Ă©vĂ©nements qui ont touchĂ© la radio pendant le mois d’octobre  et compte tenu de la situation exceptionnelle qui prĂ©vaut dans le secteur de l’information il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de suspendre la production des programmes radiophonique pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Rappelons que le soir du jeudi 22 octobre une trentaine de policier en civil, accompagnant le Premier Substitut de la RĂ©publique et un Juge d’Instruction ont investi les locaux de Radio 6 Tunis sans justification ni charges, saisi tout le matĂ©riel Ă©lectrique et Ă©lectronique et mis sous scellĂ© les locaux aprĂšs avoir renvoyĂ© l’ensemble de l’équipe. Et profitant des informations disponibles sur les ordinateurs saisis notre hĂ©bergement Ă  l’étranger a Ă©tĂ© attaquĂ© et son contenu effacĂ©. Enfin certains journalistes de l’équipe font depuis l’objet de filature
 L’équipe de Radio 6 Tunis exprime ses regrets auprĂšs de ses auditeurs et leur promet de reprendre une production rĂ©guliĂšre et de qualitĂ© dĂšs que les conditions le permettront. Radio 6 Tunis www.radio6tunis.net    (nĂ©cessite un proxy) radio6tn5.blogspot.com  ( sans proxy. En cas de blocage faire tn +1=tn6/tn7
)


IFJ Condemns Government over Attack on Journalist in Tunisia

 

 
The International Federation of Journalists (IFJ) today condemned the kidnap and assault of Slim Boukdhir, a freelance journalist and correspondent of Al Arabya newspaper in Tunisia, who was abducted by unidentified men on Wednesday evening in Tunis. The journalist, who was later dumped near a park stripped of his clothes by his attackers, sustained serious injuries. “This is a shameless attack on a journalist who has shown great courage in denouncing the repressive regime in Tunisia,” said Aidan White, IFJ General Secretary. “It is part of a shocking campaign targeting independent journalists and opponents of the government.” According to reports, Slim was attacked by four men, believed to be state security agents, shortly after his interview on the BBC World Service in which he was critical of President Zine al-Abidine Ben Ali’s victory in  last Sunday presidential elections. The IFJ accuses President Ben Ali of exposing independent journalists to mob violence following his statements after the poll, accusing Slim and what he described as a “tiny minority” of Tunisians of treason for working with foreign media organisations. “The President’s comments bear grave consequences for the country’s democracy and independent media,” added White. “They put journalists’ safety at serious risk and intimidate alternative voice on the nation’s affairs.” The Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), an IFJ affiliate has been subjected to a government-inspired campaign of destabilisation after the leadership issued a press freedom report critical of the government in May and refused to endorse sitting President Ben Ali during the recent national elections. For more information contact the IFJ at   +32 2 235 2207 


TUNISIE : BATAILLE POST-ÉLECTORALE

Au lendemain des Ă©lections tunisiennes du 25 octobre, la lutte pour la succession du prĂ©sident Ben Ali est dĂ©jĂ  ouverte. Une premiĂšre manche devrait se livrer le 14 novembre, lorsque sera dĂ©signĂ© le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale. Le favori de l’influente Ă©pouse du chef de l’Etat serait le “patron des patrons” tunisiens, Hedi Jilani, dont la fille est mariĂ©e Ă  son frĂšre, Belhassen Trabelsi. Un candidat qui n’a pas l’adhĂ©sion des responsables de l’armĂ©e, dont beaucoup s’inquiĂštent de l’influence prĂ©pondĂ©rante du clan Trabelsi. Depuis quelques mois, le torchon brĂ»le notamment entre la premiĂšre dame tunisienne et le patron de la sĂ©curitĂ© prĂ©sidentielle, le gĂ©nĂ©ral Ali Seriati. Selon des tĂ©moins, un grave incident aurait Ă©clatĂ© entre eux au palais de Carthage. Seriati fourbit donc ses propres armes. Cet officier saint-cyrien, fidĂšle du PrĂ©sident, a dĂ©jĂ  renforcĂ© la position de son fils, Mourad Seriati, et d’autres officiers originaires de sa rĂ©gion natale (Kairouan) au sein de la Garde nationale. Pour l’heure, c’est Adel Tiouiri, l’un de ses disciples placĂ© dans les renseignements gĂ©nĂ©raux et inopinĂ©ment passĂ© dans le camp de LeĂŻla Trabelsi, qui semble avoir les faveurs de celle-ci pour assurer la sĂ©curitĂ© au Palais. Dans cette atmosphĂšre de fin de rĂšgne, les milieux d’affaires sont dans l’expectative, d’autant que, selon certaines experts, la situation Ă©cono – mique du pays est bien moins bonne que ne le laisse entendre le pouvoir. Alors que l’endettement public rĂ©el et le montant des avoirs en devises Ă©trangĂšres de la banque centrale restent des secrets d’Etat, la Tunisie serait touchĂ©e de plein fouet par la crise internationale. Le taux de chĂŽmage des cadres aurait fortement augmentĂ© depuis l’annĂ©e derniĂšre, crĂ©ant un fossĂ© entre le pouvoir d’achat de la classe moyenne et la petite Ă©lite gravitant autour du pouvoir. Et en premier lieu du “clan” Ben Ali/Trabelsi, dont l’agrĂ©ment est indispensable pour tout projet d’inves tis – sement d’un capital supĂ©rieur Ă  600 000 euros, indique une source locale. (Source : TTU monde arabe (LETTRE HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS STRATÉGIQUES – France) , N° 622 du 6 novembre 2009) 

Tunisie: les journalistes ne sont pas au-dessus des lois (ministre)

AFP, le 6 novembre 2009 Ă  18h25 TUNIS, 6 nov 2009 (AFP) – es journalistes coupables de dĂ©lits restent soumis Ă  la loi et ne peuvent se prĂ©valoir de leur qualitĂ© pour y Ă©chapper, a averti vendredi le ministre tunisien de la Justice, en rĂ©fĂ©rence notamment au journaliste dissident incarcĂ©rĂ© Taoufik Ben Brik. “Lorsqu’un journaliste commet des actes portant atteinte Ă  l’ordre public et Ă  la sĂ©curitĂ© des personnes, sa qualitĂ© de journaliste ne peut pas le dispenser d’ĂȘtre poursuivi”, a dit Bechir Tekkari au cours d’une confĂ©rence de presse. Taoufik Ben Brik est “poursuivi pour avoir agressĂ© une femme, qui a portĂ© plainte avec tĂ©moins et un certificat mĂ©dical Ă  l’apui”, a-t-ajoutĂ©, affirmant que celle-ci n’avait “aucun lien avec une quelconque partie officielle”. De son cĂŽtĂ© Rym Nasraoui, 28 ans, s’est dĂ©fendue d’ĂȘtre instrumentalisĂ©e pour punir le journaliste pour ses rĂ©cents Ă©crits hostiles au rĂ©gime. “Je n’ai aucun rapport avec la politique (…) l’accusation selon laquelle je suis instrumentalisĂ©e par la police est fausse et constitue une tentative de Ben Brik pour Ă©chapper Ă  ses responsabilitĂ©s pĂ©nales”, a affirmĂ© cette femme d’affaires dans une dĂ©claration publiĂ©e vendredi par le quotidien Echourouk. InterrogĂ© sur les conditions de dĂ©tention du journaliste incarcĂ©rĂ© le 30 octobre, M. Tekkari a indiquĂ© qu’il Ă©tait dĂ©tenu dans des conditions normales, en attendant son procĂšs le 19 novembre. “Il reçoit la visite de membres de sa famille et celle de ses avocats, qui sont parfois trop nombreux”, a-t-il dit, affirmant que le journaliste “n’a aucun problĂšme de santĂ© signalĂ©”. Reporters sans frontiĂšres (RSF) s’Ă©tait inquiĂ©tĂ© de l’Ă©tat de santĂ© du journaliste, alors que la France s’est dite vendredi “prĂ©occupĂ©e par les difficultĂ©s rencontrĂ©es par des journalistes et dĂ©fenseurs de droits de l’Homme en Tunisie”, selon le porte-parole du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, Bernard Valero.  

Le journaliste Taoufik Ben Brik “n’a pas de problĂšme de santĂ©”, selon le ministre de la justice

Associated Press, le 6 novembre 2009 Ă  18h35 TUNIS (AP)–Le ministre tunisien de la justice et des droits de l’Homme, BĂ©chir Tekkari, a dĂ©clarĂ© vendredi que le journaliste dissident Taoufik Ben Brik, incarcĂ©rĂ© pour “agression” d’une femme, n’avait pas de problĂšme de santĂ©, infirmant les apprĂ©hensions de ses proches qui ont fait Ă©tat d’une dĂ©gradation de l’Ă©tat de santĂ© du journaliste. Lire la suite l’article Articles liĂ©s Tunisie: libĂ©ration des dĂ©tenus du bassin minier de Gafsa Plus d’articles sur : Tunisie Discussion: Tunisie “Il n’y a pas de problĂšme santĂ© Ă  signaler” concernant M. Ben Brik, a assurĂ© le ministre lors d’une confĂ©rence de presse, en rĂ©ponse Ă  une question d’une journaliste. Selon lui, Taoufik Ben Brik “bĂ©nĂ©ficie de tous ses droits” en prison et reçoit la visite des membres de sa famille et de ses avocats. Deux des avocats de M. Ben Brik se sont plaints, dans un communiquĂ©, s’ĂȘtre vu interdire de rendre visite Ă  leur client. “Quand un journaliste commet des actes qui touchent Ă  la sĂ»retĂ© publique et Ă  l’intĂ©gritĂ© des personnes, il tombe sous le coup de poursuites judiciaires et sa qualitĂ© de journaliste ne l’immunise pas contre de telles poursuites”, a-t-il martelĂ© en dĂ©plorant que “l’affaire” ait Ă©tĂ© “amplifiĂ©e”. Selon le responsable tunisien, “l’agression” dont est accusĂ© M. Ben Brik est “avĂ©rĂ©e” et a Ă©tĂ© appuyĂ©e par deux tĂ©moins et un certificat mĂ©dical de la plaignante laquelle “n’a aucun lien avec des parties officielles”, a-t-il avancĂ©. “En tout Ă©tat de cause, l’affaire sera examinĂ©e par la justice lors d’un procĂšs public” le 19 novembre, a-t-il tranchĂ©. L’organisation Reporters sans frontiĂšres (RSF), a dĂ©noncĂ© “une affaire montĂ©e de toutes piĂšces par les autoritĂ©s pour inquiĂ©ter le journaliste”, connu pour ses critiques virulentes du rĂ©gime tunisien. AP  

Tunisia says human rights no bar to closer EU tie

Reuters, le 6 novembre 2009 Ă  19h11 By Tarek Amara TUNIS, Nov 6 (Reuters) – – EU negotiators have not expressed concern about Tunisia’s human rights record during talks to forge closer ties, Tunisian officials said on Friday, despite continuing criticism from rights groups. Making Tunisia an “advanced partner” of the European Union would place it alongside Morocco as a favoured neighbour and boost the north African country’s international standing and access to European markets. “There are no reservations towards Tunisia by the EU in our negotiations to obtain advanced partner status, which have already started,” Development and International Cooperation Minister Mohamed Nouri Jouini told reporters in Tunis. Rights groups are demanding the EU freeze the talks on grounds that Tunisia harasses government opponents and democracy activists and muzzles journalists critical of the authorities, accusations the government denies. “Be assured that the issue of human rights and freedoms does not worry us at all in our negotiations for the rank of advanced partner, but are issues that we are proud of,” Justice and Human Rights Minister Bechir Tekkari said. President Zine al-Abidine Ben Ali, who has been in power for 22 years and won a fifth term in office last month with 89.62 percent of the vote, has promised to expand democracy and reduce unemployment. On Thursday, he pardoned 38 prisoners, jailed last year after riots in the deprived southern mining region of Gasfa, but rights campaigners say the government continues to suppress freedom of speech. The authorities arrested a strong critic of Ben Ali, Taoufik Ben Brik, last Friday when a woman filed a complaint of assault after an argument with the journalist, a judicial source said. The press freedom group Reporters without Borders condemned the arrest on what it called “trumped-up charges designed to ensure that Ben Brik languishes in prison”. The EU is Tunisia’s biggest commercial partner by far, accounting for 70 percent of exports and imports. The country of 10 million, an ally of France and the United States, receives millions of tourists every year and inward investment in manufacturing and services is on the rise. REUTERS  

Pas de rĂ©serves de l’UE Ă  un rapprochement avec Tunis-Ministres

 

 
Reuters, le 6 novembre 2009 Ă  19h16 TUNIS, 6 novembre (Reuters) – es nĂ©gociateurs de l’Union europĂ©enne n’ont pas soulevĂ© des rĂ©serves concernant la situation des droits de l’homme dans leurs pourparlers sur un rapprochement des relations entre l’UE et Tunis, ont dĂ©clarĂ© vendredi des ministres du gouvernement tunisien. “Il n’y a aucune rĂ©serve de l’Union europĂ©enne dans ses nĂ©gociations concernant le statut avancĂ©, qui ont commencĂ© dĂ©jĂ  depuis quelques mois”, a dĂ©clarĂ© Ă  la presse Ă  Tunis le ministre tunisien du DĂ©veloppement et de la CoopĂ©ration internationale, Nouri Jouini. “Soyez sĂ»rs que les questions de droits de l’homme et les libertĂ©s ne sont pas des questions qui nous gĂȘnent dans les nĂ©gociations concernant le statut avancĂ© avec l’UE (…). Ce sont des sujets dont on est fier”, a dit pour sa part le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, BĂ©chir Tekkari. L’obtention de ce “statut avancĂ©” placerait la Tunisie aux cĂŽtĂ©s du Maroc en tant que pays voisin privilĂ©giĂ© de l’UE, elle rehausserait sa place sur la scĂšne internationale et relancerait ses chances d’avoir un meilleur accĂšs aux marchĂ©s europĂ©ens. “On dit Ă  l’Europe qu’on cherche plus d’intĂ©gration Ă©conomique et plus d’ouverture pour l’intĂ©rĂȘt des deux cĂŽtĂ©s”, a dit Nouri Jouini. Les organisations de dĂ©fense des droits de l’homme demandent Ă  l’UE de geler les nĂ©gociations en cours en affirmant que les autoritĂ©s tunisiennes harcĂšlent les opposants et les partisans d’une dĂ©mocratisation, et qu’elles s’en prennent aux journalistes qui critiquent le pouvoir – accusations que le gouvernement de Tunis dĂ©ment rĂ©guliĂšrement. Le prĂ©sident Zine Ben Ali, au pouvoir depuis la fin 1987, a obtenu lors des Ă©lections en octobre un cinquiĂšme mandat Ă  la tĂȘte du pays, en recueillant 89,62% des suffrages, sur un programme de dĂ©veloppement de la dĂ©mocratie et de rĂ©duction du chĂŽmage. Jeudi, Ben Ali a graciĂ© 38 prisonniers incarcĂ©rĂ©s l’an dernier Ă  la suite d’Ă©meutes dans la rĂ©gion de Gafsa, dans le Sud. Pour les dĂ©fenseurs des droits de l’homme, le pouvoir continue de museler la libertĂ© d’expression. Les autoritĂ©s ont arrĂȘtĂ© un virulent dĂ©tracteur de Ben Ali, Taoufik ben Brik, voici une semaine, sur la plainte d’une femme qui l’accuse d’agression. L’UE est le plus important partenaire commercial de la Tunisie, reprĂ©sentant 70% de ses exportations et importations. REUTERS

La Tunisie rejette “toute ingĂ©rence dans ses affaires intĂ©rieures”

 

 
AFP, le 6 novembre 2009 Ă  19h57 TUNIS, 6 nov 2009 (AFP) – Tunis a rejetĂ© vendredi les ingĂ©rences dans ses affaires intĂ©rieures, affirmant n’avoir “de leçon Ă  recevoir de personne” en matiĂšre de droits de l’Homme, aprĂšs que Paris eut manifestĂ© sa “prĂ©occupation” face aux “difficultĂ©s” des journalistes en Tunisie. “La Tunisie qui est fort heureusement un Etat indĂ©pendant et jalousement attachĂ©e Ă  sa souverainetĂ©, refuse comme il l’a toujours fait, toute ingĂ©rence dans ses affaires intĂ©rieures (…) il estime qu’il n’a de leçons Ă  recevoir de personne, notamment en matiĂšre de respect des droits de l’homme”, selon les termes du communiquĂ©. Le ministĂšre tunisien rĂ©agissait Ă  une dĂ©claration du porte-parole du ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres Bernard Valero, affirmant vendredi que la France Ă©tait “prĂ©occupĂ©e par les difficultĂ©s rencontrĂ©es par des journalistes et dĂ©fenseurs de droits de l’Homme en Tunisie”. Le porte-parole Ă©tait interrogĂ© sur le cas de Taoufik Ben Brik, journaliste tunisien dont les Ă©crits dans la presse française sont trĂšs critiques du rĂ©gime tunisien et qui est Ă©crouĂ© depuis le 29 octobre pour une affaire d’agression. “Nous suivons la situation avec attention, nous avons exprimĂ© notre inquiĂ©tude Ă  l’ambassadeur de Tunisie (Ă  Paris) et nous avons saisi nos partenaires europĂ©ens de cette question”, avait-il prĂ©cisĂ©, sans se prononcer sur le cas spĂ©cifique de Taoufik Ben Brik. Dans un communiquĂ© transmis Ă  l’AFP, le ministĂšre tunisien des Affaires Ă©trangĂšres, s’est dit “surpris” que “l’on manifeste un intĂ©rĂȘt pour un banal fait divers qui concerne un accrochage entre deux personnes privĂ©es”. “Quant aux journalistes tunisiens, selon les termes du communiquĂ©, ils vivent parfaitement bien leur situation, protĂ©gĂ©s qu’ils sont par un statut professionnel enviable (…) dans un Etat de droit oĂč le respect des droits de l’homme est une rĂ©alitĂ© vĂ©cue au quotidien”. Assurant qu’il n’y avait “aucune raison de s’inquiĂ©ter”, le ministĂšre estime qu’il s’agissait “plutĂŽt de cĂ©der Ă  l’envie de plaire Ă  ceux qui brandissent  la banniĂšre du +Droit de l’Hommisme comme une arme suprĂȘme contre tous ceux qui ne sont pas de leur bord ou que les succĂšs de la Tunisie dĂ©rangent”. Il Ă©voque enfin le “risque de porter atteinte aux intĂ©rĂȘts et aux relations sĂ©culaires de deux nations indĂ©fectiblement amies” Ă  savoir la France et la Tunisie. Premier partenaire Ă©conomique de la Tunisie, la France est en gĂ©nĂ©ral extrĂȘmement prudente dans ses commentaires sur le rĂ©gime tunisien. Le prĂ©sident Nicolas Sarkozy a Ă©tĂ© l’un des premiers chefs d’Etat Ă©tranger Ă  fĂ©liciter son homologue tunisien pour sa réélection le 25 octobre dernier.  

La France “prĂ©occupĂ©e” par la situation des droits de l’Homme en Tunisie

 

 
AFP, le 6 novembre 2009 Ă  20h36 PARIS, 6 nov 2009 (AFP) -06/11/2009 23:09 La France, habituellement prudente dans ses commentaires sur la Tunisie, est sortie vendredi de sa rĂ©serve pour exprimer sa prĂ©occupation sur le sort des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme dans ce pays oĂč presse et opposition sont Ă©troitement surveillĂ©es. “Nous sommes prĂ©occupĂ©s par les difficultĂ©s rencontrĂ©es par des journalistes et dĂ©fenseurs de droits de l’Homme en Tunisie”, a dĂ©clarĂ© le porte-parole du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres Bernard Valero. “Nous suivons la situation avec attention, nous avons exprimĂ© notre inquiĂ©tude Ă  l’ambassadeur de Tunisie (Ă  Paris) et nous avons saisi nos partenaires europĂ©ens de cette question”, a-t-il prĂ©cisĂ©. Le porte-parole Ă©tait interrogĂ© sur le cas de Taoufik Ben Brik, journaliste trĂšs critique Ă  l’encontre du prĂ©sident tunisien Zine el Abidine Ben Ali, réélu le mois dernier par 89,62% des voix et qui fĂȘte samedi son 22e anniversaire Ă  la tĂȘte de l’Etat. En rĂ©action, le ministĂšre tunisien des Affaires Ă©trangĂšres a rĂ©pondu, par le biais d’un communiquĂ©, que la Tunisie “refuse (…) toute ingĂ©rence dans ses affaires intĂ©rieures” et estime qu’elle n’a “de leçon Ă  recevoir de personne, notamment en matiĂšre de respect des droits de l’Homme”. Si Washington avait qualifiĂ© la réélection de Ben Ali de “prĂ©occupante”, le prĂ©sident Nicolas Sarkozy l’avait, lui, fĂ©licitĂ© et assurĂ© du soutien de Paris, premier partenaire Ă©conomique de la Tunisie. L’arrestation de Taoufik Ben Brik, Ă©crouĂ© depuis le 29 octobre, serait liĂ©e, selon son entourage, Ă  ses articles publiĂ©s dans la presse française sur le scrutin prĂ©sidentiel et non Ă  la version officielle d’une agression. AppelĂ© Ă  comparaĂźtre devant un tribunal le 19 novembre, le journaliste risque jusqu’Ă  5 ans de prison. L’organisation Reporters sans frontiĂšres (RSF) et l’opposition de gauche en France ont appelĂ© le gouvernement Ă  dĂ©noncer cette arrestation et plus gĂ©nĂ©ralement le traitement infligĂ© en Tunisie aux opposants et aux dĂ©fenseurs des droits de l’Homme. “AprĂšs l’Ă©lection prĂ©sidentielle tenue dans des conditions contestĂ©es par l’opposition dĂ©mocratique, la situation des droits de l’Homme continue de se dĂ©grader” en Tunisie, a dĂ©noncĂ© jeudi le Parti Socialiste. Une prĂ©cĂ©dente dĂ©nonciation du maire socialiste de Paris Bertrand DelanoĂ« appelant “au respect strict des droits de l’Homme en Tunisie”, lui a valu une vigoureuse riposte de Tunis qui a affirmĂ© ne pas se reconnaĂźtre dans cette “description alarmiste et erronĂ©e”. EmboĂźtant le pas aux autoritĂ©s, les maires de Tunis et de 4 autres villes dont Bizerte (ville natale du maire de Paris) ont annoncĂ© leur dĂ©cision de quitter l’Association internationale des maires francophones (AIMF), prĂ©sidĂ©e par M. DelanoĂ«. MĂȘme si elle tranche avec la rĂ©serve habituelle de Paris, la rĂ©action du Quai d’Orsay n’a pas convaincu le prĂ©sident de RSF, Jean-François Julliard qui juge qu’elle arrive “en retard” puisque Taoufik Ben Brik est incarcĂ©rĂ© depuis une semaine. InterrogĂ© par l’AFP, M. Julliard demande Ă  la France d’aller “plus loin” en demandant la libĂ©ration “immĂ©diate” de M. Ben Brik et “la fin du harcĂšlement de tous les militants des Droits de l’homme, des journalistes et des blogueurs” dans ce pays oĂč six cyberdissidents avaient Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  des peines de prison ferme en 2004. Dans ce qui semble ĂȘtre un geste d’apaisement, un groupe de syndicalistes tunisiens de la rĂ©gion miniĂšre de Gafsa (sud-ouest), a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© jeudi dans le cadre d’une grĂące prĂ©sidentielle, aprĂšs plusieurs mois de prison. Le parti Ettajdid (Renouveau, opposition lĂ©gale) s’est fĂ©licitĂ© de cette mesure tout en rĂ©clamant l’arrĂȘt des poursuites engagĂ©es contre “certains journalistes, Ă©tudiants et dĂ©fenseurs des droits de l’Homme”. AFP

Tunisie. La France sort de sa réserve

7 novembre 2009 La France, habituellement prudente dans ses commentaires sur la Tunisie, est sortie hier de sa rĂ©serve pour exprimer sa prĂ©occupation sur le sort des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme dans ce pays oĂč presse et opposition sont Ă©troitement surveillĂ©es. «Nous suivons la situation avec attention, nous avons exprimĂ© notre inquiĂ©tude Ă  l’ambassadeur de Tunisie (Ă  Paris) et nous avons saisi nos partenaires europĂ©ens de cette question», a dĂ©clarĂ© le porte-parole du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, Bernard Valero. Celui-ci Ă©tait interrogĂ© sur le cas de Taoufik Ben Brik, journaliste trĂšs critique Ă  l’encontre du prĂ©sident tunisien Zine el Abidine Ben Ali, réélu le mois dernier par 89,62% des voix et qui fĂȘte samedi son 22e anniversaire Ă  la tĂȘte de l’État. L’arrestation de Taoufik Ben Brik, Ă©crouĂ© depuis le 29octobre, serait liĂ©e, selon son entourage, Ă  ses articles publiĂ©s dans la presse française sur le scrutin prĂ©sidentiel et non Ă  la version officielle d’une agression. AppelĂ© Ă  comparaĂźtre devant un tribunal le 19novembre, le journaliste risque jusqu’Ă  cinq ans de prison. DelanoĂ« dans le collimateur RĂ©cemment, une dĂ©nonciation du maire socialiste de Paris Bertrand DelanoĂ« appelant «au respect strict des droits de l’Homme en Tunisie», lui a valu une vigoureuse riposte de Tunis. EmboĂźtant le pas aux autoritĂ©s, les maires de Tunis et de quatre autres villes dont Bizerte (ville natale du maire de Paris) ont annoncĂ© leur dĂ©cision de quitter l’Association internationale des maires francophones (AIMF), prĂ©sidĂ©e par Bertrand DelanoĂ«. (Source:  “LeTĂ©lĂ©gramme.COM” le 6 novembre 2009)

Huit condamnations pour terrorisme prononcées en Tunisie

 
Reuters, le 7 novembre 2009 Ă  14h47 TUNIS, 7 novembre (Reuters) – Huit hommes soupçonnĂ©s d’appartenance Ă  une cellule terroriste ont Ă©tĂ© condamnĂ©s en Tunisie Ă  des peines allant de trois Ă  12 ans de rĂ©clusion, a annoncĂ© samedi un de leurs avocats. La peine le plus lourde a Ă©tĂ© infligĂ©e Ă  trois des prĂ©venus et les cinq autres Ă©copent de trois Ă  cinq ans de prison, a-t-il prĂ©cisĂ© Ă  Reuters, sans dĂ©voiler le nom du mouvement auquel ils sont accusĂ©s d’appartenir. REUTERS

Tunisia jails 8 for terrorism links – lawyer

 
Reuters, le 7 novembre 2009 Ă  14h25 TUNIS, Nov 7 (Reuters) – A Tunisian court has sentenced eight men to up to 12 years in jail on charges of belonging to a terrorist cell, a defence lawyer said on Saturday. Three received 12-year terms and five were imprisoned for between three and six years, Anouar Kousri told Reuters. Kousri said the defendants were convicted of belonging to a terrorist group and helping to provide it with weapons. He did not name the group. Government officials were not immediately available to comment. Lawyers say about 2,000 people have been arrested since 2003 on terrorism charges, including recruiting fighters for the Iraqi insurgency. The Justice Ministry says the number does not exceed 400.

La Tunisie, la journaliste du “Monde” et les allĂ©gations d’Eric Raoult

LE MONDE | 06.11.09 | 18h25  ‱  Mis à jour le 06.11.09 | 20h40
 
Mal informĂ© ou mal inspirĂ©, mais gratuitement insultant Ă  l’Ă©gard du Monde, le dĂ©putĂ© UMP (Seine-Saint-Denis) Eric Raoult s’est livrĂ©, samedi 31 octobre, Ă  une Ă©tonnante attaque contre notre collaboratrice Florence BeaugĂ©.Intervenant sur le plateau de BerbĂšre TĂ©lĂ©vision, l’ancien ministre a justifiĂ©la mesure d’expulsion de Tunisie dont notre spĂ©cialiste du Maghreb a Ă©tĂ© victime en lui prĂȘtant des Ă©crits qu’elle n’a jamais commis.

 

 

 

 

M. Raoult a dĂ©clarĂ© qu’on ne pouvait pas s’Ă©tonner “quand on fait de la provocation Ă  l’Ă©gard du prĂ©sident Ben Ali”, d’ĂȘtre “remis dans l’avion” Ă  l’arrivĂ©e Ă  Tunis. Quel type de provocation ? RĂ©ponse : “Quand on se permet de traiter le prĂ©sident Ben Ali de
 [suit une moue des lĂšvres signifiant une grossiĂšretĂ© particuliĂšrement vulgaire] et son Ă©pouse de… [suit une autre moue signifiant une autre grossiĂšretĂ©] …, et cela en s’abritant derriĂšre “d’autres personnes Ă  l’intĂ©rieur de son article”.

Nous ne savons, pour notre part, ni oĂč ni quand M. Raoult, qui prĂ©side le groupe d’amitiĂ© France-Tunisie Ă  l’AssemblĂ©e nationale, a pu lire pareilles phrases. Si le dĂ©putĂ© avait pris soin, avant de nous prendre ainsi Ă  partie, de lire les reportages parus dans Le Monde, d’interroger ou de rencontrer Florence BeaugĂ©, il eĂ»t Ă©tĂ© facile de lui dĂ©montrer que lesdites phrases relĂšvent de l’invention pure et simple : elles n’existent pas…

Mais peut-ĂȘtre M. Raoult a-t-il repris l’une des attaques personnelles les plus farfelues et les plus ignobles, quotidiennement formulĂ©es dans la presse tunisienne Ă  l’encontre de notre consƓur. Rarement journaliste du Monde a fait l’objetd’une telle campagne d’insultes et d’intimidations : “psychotique”,“hystĂ©rique”, “bonne pour la psychanalyse”, “malĂ©fique” “et par-dessus le marchĂ© idiote”, sans compter, “c’est bien connu, volage”


M. Raoult a encore justifiĂ© la mesure d’expulsion prise Ă  l’encontre de Florence BeaugĂ© par la teneur de ses Ă©crits sur la Tunisie. Or les deux seuls articles de notre consƓur publiĂ©s avant son expulsion sont uncourt rĂ©cit de la journĂ©e d’un couple de Tunisiens militant pour le respect des droits de l’homme dans leur pays ainsi qu’unelongue interview de BĂ©chir Tekkari, le ministre tunisien de la justice et des droits de l’homme.

C’est faire preuve d’une bien curieuse conception du journalisme que de considĂ©rer que ces deux publications – dont l’une, rĂ©pĂ©tons-le, donne amplement la parole Ă  un ministre du prĂ©sident Ben Ali – relĂšvent de la “provocation” Ă  l’encontre de la Tunisie ! Mais sans doute M. Raoult ne les avait-il pas lus avant de s’en prendre Ă  Florence BeaugĂ©. De mĂȘme n’a-t-il vraisemblablement pas lu les reportages publiĂ©s aprĂšs son expulsion, lesquels donnaient bien volontiers acte aux autoritĂ©s tunisiennes dessuccĂšs Ă©conomiques et sociaux de leur pays, tout en relatant lesdĂ©rives d’un rĂ©gime peu regardant sur les droits de l’homme et lacorruption.

 
Alain Frachon, directeur de la rĂ©daction du “Monde”
(Source: “Le Monde” (Quotidien – France) le 8 novembre 2009)
 

TUNISIE : FIN DE LA COMÉDIE ÉLECTORALE.

 
En Tunisie, la presse est absolument libre de dire tout le bien qu’elle pense du jovial Ben Ali. Pour preuve, la rĂ©cente incarcĂ©ration de l’Ă©crivain Taoufik Ben Brik, au motif d’agression contre une passante ou l’enlĂšvement et le tabassage du correspondant d’Al Arabyia, Slim Boukhdir. Pour le gouvernement, cela n’a rien Ă  voir avec des articles critiques qu’ils auraient pu commettre dans la presse Ă©trangĂšre. De mĂȘme, seule la mĂ©disance et l’hystĂ©rie de Florence BeaugĂ©, «malĂ©fique» journaliste du Monde, a justifiĂ© son refoulement du pays et la campagne de rĂ©tablissement de la « vĂ©ritĂ© » orchestrĂ©e dans la presse nationale. Le journaliste Zouhair Makhlouf, le syndicaliste Mohamed Soudani disparu depuis le 22 octobre aprĂšs une interview donnĂ©e Ă  RFI, tous animĂ©s de mauvaises intentions de dĂ©nigrement, s’ajoutent Ă  la liste non exhaustive de ces dangereux extrĂ©mistes que sont les journalistes indĂ©pendants dans la Tunisie post Ă©lectorale du truculent Ben Ali. (Source : « Pour un Nouveau Parti Anticapitaliste » (NPA – France), le vendredi 6 novembre 2009) Lien :http://www.npa2009.org/content/tunisie-fin-de-la-com%C3%A9die-%C3%A9lectorale


TUNISIE RSF reproche “le manque de courage politique” d’Eric Raoult

NOUVELOBS.COM | 06.11.2009 | 18:25 Dans une interview diffusĂ©e par la chaine BerbĂšre TV, le dĂ©putĂ© UMP critique l’attitude de RSF vis-Ă -vis du rĂ©gime tunisien et accuse une journaliste du Monde refoulĂ©e du pays de “provocation”. Les intĂ©ressĂ©s lui rĂ©pondent. Reporters sans FrontiĂšres et Florence BeaugĂ©, journaliste au Monde, se disent “surpris” et “choquĂ©s” par les propos d’Eric Raoult qui, le samedi 31 octobre, avait critiquĂ© sur BerbĂšre TV l’attitude des journalistes vis-Ă -vis du rĂ©gime tunisien. Au cours de l’entretien, le dĂ©putĂ© UMP de Seine-Saint-Denis, et membre du groupe parlementaire d’amitiĂ© franco-tunisienne, Ă©tait revenu sur le refoulement de la journaliste de Tunisie le 21octobre. “Quand un certain nombre d’observateurs français font de la provocation Ă  l’égard du prĂ©sident Ben Ali, ils savent que quand ils arrivent Ă  Tunis on les remet dans l’avion (
) On ne peut pas Ă©crire dans son journal que la femme du prĂ©sident est une 
 ou que le prĂ©sident est un
 (
). Elle a fait utiliser ces mots par d’autres personnes Ă  l’intĂ©rieur de son article.” “Amateurisme” InterrogĂ©e par Nouvelobs.com, Florence BeaugĂ© explique que cet entretien l’a fait “rire et suffoquer”. Elle explique que l’article qui lui aurait valu d’ĂȘtre refoulĂ©e (“A Tunis, le quotidien d’un couple d’opposants”, Le Monde datĂ© du 9 octobre) ne mentionne aucun des termes Ă©voquĂ©s par le dĂ©putĂ©. “Eric Raoult me prĂȘte des propos inventĂ©s et gravement diffamatoires. Qui plus est, je ne parle pas une seule fois de Ben Ali dans mon article.” De plus, “quand Eric Raoult parle de provocation, il semble ignorer que mes autres articles ont Ă©tĂ© diffusĂ©s aprĂšs que j’ai Ă©tĂ© refoulĂ©e. Je trouve la dĂ©marche d’Eric Raoult trĂšs audacieuse et qu’il a fait preuve d’amateurisme.” InterrogĂ© ensuite sur BerbĂšre TV sur les entraves Ă  la libertĂ© de la presse en Tunisie, Eric Raoult a poursuivi en regrettant que Reporters sans frontiĂšres “ne se rende pas aussi au Zimbabwe.” A l’écoute de l’interview, Ambroise Pierre, responsable du Bureau Afrique de RSF a Ă©galement “bondi”. “Il est de notoriĂ©tĂ© publique que le Zimbabwe est un pays dans lequel nous avons toujours souhaitĂ© nous rendre. Sauf qu’on nous a toujours refusĂ© d’y aller.” RSF a des correspondants au Zimbabwe Si les responsables français de RSF ne peuvent entrer dans le pays, l’organisation est nĂ©anmoins bien prĂ©sente au Zimbabwe Ă  travers ses correspondants journalistes sur place. “Par ailleurs, nous utilisons tous les moyens pour faire entendre notre position. D’abord sur notre site avec des articles rĂ©guliers. Nous avons aussi rĂ©cemment adressĂ© une lettre Ă  Bernard Kouchner sur la situation du pays (
) En 2003, RSF et la Fondation de France ont Ă©galement attribuĂ© un prix au Daily News qui venait de se faire interdire au Zimbabwe … Nous ne manquons pas d’arguments pour rĂ©pondre Ă  Eric Raoult.” Ambroise Pierre estime ainsi que “les propos d’Eric Raoult sont le signe d’une fuite et d’un manque de courage politique.” Jeudi 5 octobre, un communiquĂ© de RSF estimait qu'”il est choquant qu’un homme politique français de premier plan affiche un soutien sans nuances Ă  la politique de M. Ben Ali sans avoir un mot de compassion Ă  l’égard des militants dĂ©mocrates harcelĂ©s. Que M. Raoult n’ait pas envie de dĂ©fendre les journalistes tunisiens, c’est son problĂšme, mais qu’il ne nous reproche pas de le faire”. ContactĂ© par Nouvelobs.com, Eric Raoult Ă©tait jeudi et vendredi indisponible pour rĂ©pondre aux rĂ©actions de RSF et de Florence BeaugĂ©. (CĂ©dric Cousseau – Nouvelobs.com)


LE SYNDROME MAUVE

Par SONIA Derbali -RĂ©ponse Ă  l’Appel pour le retour des exilĂ©s tunisiens de Abdel Wahab Hani,paru dans le tunisnews du 4/11/2009 le syndrome mauve, comme le syndrome de Stokholm, est un phĂ©nomĂšne qui tient de la psychiatrie, c’est l’expression de l’affect et de la martingale de certains opposants tunisiens dits dĂ©mocrates, mais qui ont une vision trĂšs limitĂ©e et unilatĂ©rale du combat dĂ©mocratique. Ce syndrome mauve s’exprime ponctuellement aprĂšs chaque manifestation liberticide de la dictature de BEN ALI, les esprits faibles qui n’assument plus leurs principes et leurs convictions sombrent alors dans une schizophrĂ©nie totale, s’invitent Ă  l’ infamante comĂ©die du grand manipulateur de Carthage, et comble de leur misĂšre, se transforment en procureurs Ă  clouer au pilori tous ceux des tunisiens qui dĂ©noncent leurs dĂ©rives, et qui jugent leur dĂ©marche nausĂ©abonde de suffisance, d’arbitraire,de compromissions et de renoncements.Ce syndrome mauve est criant de vĂ©ritĂ© dans cette article, son fond est lisse dans sa logique et se rĂ©sume en fait Ă  une forme d’abdication qui ne dit pas son nom: on sympathise avec son tortionnaire et son preneur d’otage, par impuissance et dĂ©sespoir, et on se rĂ©sout aux faits accompli de la dictature, exit les milliers de tunisiens torturĂ©s, les morts, les familles ruinĂ©es et dĂ©composĂ©es, la TUNISIE mise en friche, on rentre au bercail et on admet les vĂ©ritĂ©s du pouvoir illĂ©gitimes de BEN ALI, rien de moins que cela.Ce syndrome mauve conditionne certains tunisiens qui veulent justifier l’injustifiable, leur affect , leur surmoi matĂ© et conditionnĂ© par la dĂ©sinformation de la dictature de BEN ALI, donnent libre cours Ă  leurs dĂ©lires irresponsables, ces abjections qu’ils veulent imposer comme une stratĂ©gie globale et collective Ă  une situation, qui pour ĂȘtre claire, tient de la conscience individuelle de tout un chacun, sans aucune forme d’anathĂ©me. Beaucoup de tunisiens, c’est leur droit lĂ©gitimer Ă  la libertĂ© de penser, sont en droit de penser que ce semblant de manifeste, que des idiots utiles vont jusqu’Ă  dĂ©signer comme un “acte fondateur”, pas moins que cela, beaucoup de tunisiens donc, qu’ils soient exilĂ©s ou pas, sont en droit de penser, Ă  la lecture de tant de paradoxe, de contre vĂ©ritĂ©s et de dĂ©bilitĂ©s, que ce texte a Ă©tĂ© au prĂ©alable”signĂ©” par les services propagandistes de BEN ALI, ou du moins par certains de leurs envoyĂ©s trĂ©s spĂ©ciaux, genre MEZRI HADDAD ou AMRI SAHBI, et si ce n’Ă©tait pas le cas, c’est encore plus grave, cela voudrait dire, proclamer l’irresponsabilitĂ© de ses auteurs et signataires de se projeter dans une pensĂ©e unilatĂ©rale Ă©quivoque, oĂč instrumentalisation de la majoritĂ© des exilĂ©s Ă  qui on n’a pas demandĂ© leur avis, est une chose banalisĂ©e, pourtant, la majoritĂ© des exilĂ©s rĂ©unis Ă  GenĂšve et non des moindres, ne sont pas prononcĂ©s pour cette stratĂ©gie et cette dĂ©marche de la reddition et de l’abdication, Ă  ma connaissance l’auteur de ce texte fut Ă  la peine, et n’avait pas pu imposer son point de vue.Cette dĂ©marche vise-t-elle Ă  diviser les exilĂ©s , Ă  fomenter le clanisme et Ă  introduire la zizanie entre eux? Certains Ă  qui j’ai posĂ© la question le pensent, et disent qu’ils SONT l’objet, en permanence, de ce genre de tentatives et de sollicitations. Cet appel, Ă  sa lecture, semble vouloir concerner que ceux des tunisiens qui le signeraient, et qu’ eux seuls auraient le droit d’en critiquer Ă©ventuellement le fond et en discuter les fondements, si ses initiateurs le permettent bien sĂ»r, pour ne pas nous changer des anciennes mĂ©thodes imposĂ©es par une pensĂ©e rĂ©trograde et limitĂ©e, comme si la sociĂ©tĂ©, tous les autres tunisiens, exilĂ©s ou pas, n’auraient aucun droit Ă  Ă©mettre le moindre avis; c’est une opinion qui se respecte, mais c’est encore une fois faire de l’esbrouffe et discuter du sexe des anges, sur cette question de l’exil les choses sont claires depuis toujours, et BEN ALI est preneur Ă  ses seules conditions. Les associĂ©s de l’auteur de ce texte, allant de son propre frĂ©re jusqu’Ă  un de ses cosignataires font tout pour cacher le soleil avec un tamis et clouer au pilori toute opinion divergente, c’est leur version”dĂ©mocratique “des choses, mais alors pourquoi pondre une sorte de manifeste poncif, pour convaincre qui? La cause est entendu, la dĂ©marche d’un repenti comme AMRI SAHBI est plus claire, plus “honorable” plus transparente et plus respectueuse, il reconnait sa soumission Ă  la dictature de ben Ali, sa haine de l’opposition dĂ©mocratique et dans son deal de repenti, il n’y’a aucune tromperie sur la marchandise, ainsi nos marchands du temple, nos judas de la chose politicienne sont Ă©tonnant de bassesse et leur habit de TORQUEMADA est bien trop large pour eux. La cause lĂ©gitime des exilĂ©s est bien trop importante pour que des apprentis sorciers et des hurluberlus de sĂ©rie “B”, qui se complaisent dans une manipulation gĂ©nĂ©tique dĂ©risoire,des dĂ©sespĂ©rer qui s’acharnent obsĂ©quieusement Ă  prĂ©tendre que cette proposition, parmi d’autres, lĂ©gitime pour ceux qui s’en conditionnent, soit l’acte fondateur de quoique ce soit, c’est vraiment dĂ©routant et inquiĂ©tant, c’est trop simpliste et donne le beau rĂŽle au dictateur, jeter l’eau du bain et le bĂ©bĂ© avec , dans leur version des choses, s’apparente en politique, du moins dans sa version morale, Ă  un terrible infanticide, ceux des laudateurs qui sont prĂȘts Ă  cela, n’ont qu’assumer leurs”crimes” et arrĂȘter de se regarder le nombril, comme s’ils Ă©taient le centre du monde de cette question tunisienne, qui sans aucune forme de radicalitĂ© ne pourra se rĂ©soudre, que dans un choc frontal avec la dictature, par l’affirmation des convictions et la mobilisation de tous les tunisiens.A ce sujet je peux donner des centaines d’exemples de tunisiens qui vivent l’exil, sans s’incriminer et incriminer les autres, je prends l’exemple de quelqu’un que je connais et avec qui j’ai discutĂ© de la question, Quelqu’un avec qui je ne partage pas, les mĂȘmes convictions politiques, mais qui reste une rĂ©fĂ©rence morale pour beaucoup de tunisiens; je veux parler de SALAH KARKER, mĂȘme malade , diminuĂ© et clouĂ© sur son lit, il ne faut pas oublier qu’il est l’unique tunisien condamnĂ© Ă  mort pour activitĂ© politique, et la haine que lui voue la dictature, maintes fois BEN ALI et ses services sont venus, parce qu’il reprĂ©sente un danger et la symbolique, lui proposer leur paix des braves, mais le vieux combattant, n’est pas nĂ© de la derniĂšre pluie et ses principes sont intĂšgres, il a, et jusqu’Ă  ce jour refusĂ© toute compromission, et de servir de feuille de vigne Ă  une dictature cannibale et un pouvoir criminel et illĂ©gitime; la mĂȘme situation est possible dans tous les cas de figure pour les militants tunisiens intĂšgres, les MARZOUKI, YACOUB, SADRI, DAIMI, HAMDANI, SFAR (TUNISNEWS DU 5/11/2009), kraouchi; BAGGA, MAHBOULI et des centaines d’autres.,j’imagine.Le principe du retour est discutĂ© d’une façon permanente au sein des exilĂ©s, et d’une façon un peu plus sĂ©rieuse, qui fait appel Ă  toutes les forces vives de la nation, sans aucune exclusive ni diabolisation, afin de rester dans l’Ă©thique des choix et des convictions, c’est cela que certains usurpateurs et les nervis de BEN ALI rĂ©volte, je compatis, mais ce n’est pas une raison suffisante pour n’importe quel tunisien de se taire et de rester indiffĂ©rent Ă  ce drame d’imposture. Cet article rabĂąchĂ©, un inventaire Ă  la PrĂ©vert simpliste que ne renierait pas n’ importe quel politicien du RCD spĂ©cialisĂ© dans la rĂ©cupĂ©ration et instrumentalisation des individus, me fait penser Ă  une supplique nihiliste qui se dĂ©bat dans des contradictions sans fin, l’Ă©noncĂ© des articles de la constitution tunisienne comme argumentaire et pour justifier la dĂ©marche, est dĂ©bilitant, les dĂ©mocrates respectent cette constitution, c’est la dictature qui l’ignore, elle a le pouvoir des armes pour lui substituer leurs lois renĂ©gates, l’auteur de cet article doit souffrir de paranoĂŻa sans limite, irrationnel, pour croire encore Ă  ce genre de discours, comment compte-t-il faire pour obliger BEN ALI et son administration au respect de ces articles constitutionnels, sĂ»rement pas avec de bons sentiments, nous avons compris sous la dia bride et le masque de l’auteur, qu’ il n’y a qu’un seul choix que propose clairement la dictature, la servir, comme tous les autres, Ă  une ou deux exceptions prĂ©s pour l’imite d’Ăąge, BEN ALI est un vulgaire commerçant et il ne donne rien pour rien, il a un sens aigu de ses intĂ©rĂȘts, ne doutons pas de cela, c’est mortel, exit SAÏDI.Ce dictateur nous donne chaque jour des preuves de sa sagacitĂ©, il n’y’a que les aveugles, les candides, les faibles et les opportunistes et autres parvenus pour le croire sur parole, et qui espĂšrent apprivoiser la bĂȘte immonde.CE TEXTE PORTE EN LUI TOUS LES DANGERS d’une abdication, une reddition pure et simple qui fera des exilĂ©s qui l’accepteront des repentis actifs, la dictature supportera mal leur Ă©ventuelle passivitĂ© et la leur fera payer trĂšs chĂšre, les dĂ©mocrates tunisiens savent ce qu’il en retourne depuis longtemps et les exemples coulent de source , les victimes de ce genre d’aberrations sont lĂ©gions.Nommer le cirque Ă©lectoral, la grande manipulation, le braquage de la dictature de BEN ALI, dĂ©but du mandat prĂ©sidentiel et de la nouvelle lĂ©gislature , comme le fait tout Ă  fait naturellement l’auteur, c’est faire fi de toutes les lois, qu’elles soient naturelles ou politiques, et pour une lecture avertie, c’est reconnaitre une lĂ©gitimitĂ© sans bornes au systĂšme maffieux qui saigne notre pays, oui notre pays, le petit clan familial qui dĂ©fend bec et ongles ce fumeux et prĂ©tendu”acte fondateur”, prĂ©tend qu’il y’a des tunisiens Ă  diffĂ©rents Ă©chelles, le leur bien entendu est Ă  l’Ă©chelle supĂ©rieur et dĂ©tient la vĂ©ritĂ© infuse, tous les militants tunisiens, qui comme moi et beaucoup, qui ne sont pas inquiĂ©tĂ©s par la dictature, pour leurs Ă©crits et leurs prises de position, n’ont rien Ă  dire, et quand ils donnent un avis qui ne leur plaĂźt pas, ils sont supposĂ©s instrumentaliser la cause des exilĂ©s, oui le raccourci qu’ils prennent est infamant, ils s’approprient les causes et parlent au nom de tous les exilĂ©s, sans vergogne, ce genre de mĂ©thodes sont assez rĂ©vĂ©latrices d’un Ă©tat d’esprit retors, pour ne pas dire Ă©gocentrique, indigne et matĂ©, je pense Ă  certains petit procureurs qui veulent noyer le poisson quand ils vont parler des identitĂ© de leurs dĂ©tracteurs ou de sĂ©mantique, l’imbĂ©cilitĂ© de certains n’a pas de limites, ils sont dans le parjure et le bas instinct, moi je pense qu’il existe diffĂ©rentes formes de sĂ©mantique pour leur gouverne, celle Qui a rapport Ă  la signification, au sens, celle plus philosophique, politique et morale qui a rapport Ă  l’Ă©lĂ©vation de l’homme qui l’oblige au respect des uns, des autres et de soit, et qui l’oblige au respect de son humanitĂ©, dans un cas comme dans un autres, les nervis de cette pensĂ©e rĂ©trograde, sont hors jeu. *«Tout Tunisien qui se sera expatriĂ©, pour quelque motif que ce soit, quelle qu’ait Ă©tĂ©, du reste, la durĂ©e de son absence, qu’il se soit fait naturaliser Ă  l’étranger ou non, redeviendra, comme auparavant, sujet tunisien, dĂšs qu’il rentrera dans le royaume de Tunisie» Article 92 de la PremiĂšre Constitution tunisienne moderne de 1861, premiĂšre des mondes arabe et musulman «Aucun citoyen ne peut ĂȘtre banni du territoire national ni empĂȘchĂ© d’y retourner»* Article 11 de la Constitution de la RĂ©publique tunisienne, 1959 «Nul ne peut ĂȘtre arbitrairement privĂ© du droit d’entrer dans son propre pays» Article 12-4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, 1966 TOUS les dĂ©mocrates connaissent ces articles de loi(on s’Ă©tonnera au passage du “royaume de TUNISIE”), ils le respectent et se battent justement pour leur application institutionnelle et constitutionnelle, le hic pour ces candides(?) archaĂŻques et passĂ©istes initiateurs de cette dĂ©marche, c’est la dictature qui ne les respectent pas, et malgrĂ© cela, ils invitent les gens Ă  se jeter dans la gueule du loup, pourquoi? Y’ a t-il des choses non dites et des arrangements ? Dans ce cas, chacun assume honorablement ses choix, ce qui est le comble de la misĂ©re, c’est d’essayer de vendre des chacals en les faisant passer pour des chiens domestiques, ce n’est ni honnĂȘte, ni morale, et c’est le droit de tout tunisien qui combat cette dictature de s’interroger et d’intervenir, moi, comme beaucoup d’autres de mes proches amis exilĂ©s. *PrĂ©ambule : La Tunisie s’apprĂȘte Ă  entamer un nouveau mandat prĂ©sidentiel et une nouvelle lĂ©gislature, aprĂšs la validation, par le Conseil constitutionnel, des rĂ©sultats des Ă©lections du 25 octobre. En ce dĂ©but de ces deux mandats, de nombreuses voix se sont Ă©levĂ©es, au sein de la sociĂ©tĂ© tunisienne, y compris une partie de l’Ă©lite dirigeante, pour que des RĂ©formes politiques, audacieuses, soient entreprises durant ce mandat prĂ©sidentiel et cette lĂ©gislature. —-Comment peut-on croire ce genre de sornettes, ce verbiage surannĂ©, ce blanchiment maffieux d’une dictature crĂ©pusculaire, aux abois, en mal de lĂ©gitimitĂ© dĂ©s son premier jour, d’oĂč les massacres permanents perpĂ©trĂ©s contre le gĂ©nie tunisien, cette sale propagande et ces mensonges de bonnes intentions, qui n’engagent que ceux qui les croient, les crĂ©dules et les fanatiques brebis mauves, ces sermons parjures qui reviennent aprĂšs chaque viol de la nation tunisienne, euh bien, c’est la nouvelle posture de certains laudateurs en mal de reconnaissance et de simple intelligence humaine, qui colportent leurs dĂ©sillusions et leurs Ă©checs en dĂ©pit de tout bon sens et honneur. Les prioritĂ©s nationales selon la dictature, chers bonimenteurs, sont aux antipodes de ceux des dĂ©mocrates tunisiens, dont beaucoup sont des exilĂ©s non moins honorables que l’auteur de cette article et ses porte-parole diabolisateurs, les prioritĂ©s des familles maffieuses et rĂ©gnantes dans le pays, et leurs adorateurs sont simples Ă  comprendre, asservir encore plus la TUNISIE et les tunisiens, les dĂ©truire et surtout ĂȘtre, Ă  tout prix, dans ce statu-quo qui est trĂšs efficace pour leur garantir le maximum de sĂ©curitĂ©, le temps de protĂ©ger leurs arriĂšres et de laisser la TUNISIE en friche, peut-ĂȘtre un jour, c’est selon les circonstances et les retournements de vestes. Oui tout au dĂ©but de son putsch, le criminel BEN ALI faisait mine de comprendre le besoin de dĂ©mocratie des tunisiens, beaucoup avaient marchĂ© dans sa combine organisĂ©e, il jurait ses grands dieux de sa sincĂ©ritĂ©, les flagorneurs et les naĂŻfs se bousculaient devant sa grĂące diabolique, certains ne sont pas encore revenus de cette tragĂ©die, et aux dires des beaucoup d’anciens de mes amis, que je crois les yeux fermĂ©s, plus de 20 aprĂšs nous avons encore plus rĂ©gressĂ©. -Je rĂ©ponds d’un blocs aux “idĂ©es” de l’auteur, qui ne sont en fin de compte que des lieues communs et d’un exercice de style Ă  la portĂ©e de n’importe quelle personnalitĂ© recluse dans une dimension, oĂč la prĂ©tention et l’irrĂ©alisme font la confusion, une confusion qui relevĂ© du tripotage et de la pauvretĂ© intellectuel, qui minent certains milieux matĂ©s par l’impuissance, et qui par rĂ©flexe Pavlovien viennent Ă  verser dans la haine de soi et des autres. Au niveau des Chefs de nos missions diplomatiques et consulaires : * 3- Au niveau des autoritĂ©s judiciaires et administratives:* 4- Au niveau du Parquet et des magistrats du siĂšge:* 5- Au niveau des mĂ©dias, des journalistes et des chroniqueurs:* 6- Au niveau des acteurs politiques et associatifs et des leaders d’opinion:* 7- Au niveau des membres des Chambres des DĂ©putĂ©s et des Conseillers:* 8- Au niveau du Premier Ministre:* 9- Au niveau du Chef de l’Etat, PrĂ©sident de tous les tunisiens et garant des Institutions :* ——Toutes ces Ă©numĂ©rations n’ont aucun sens dans la dictature de BEN ALI, c’est du vent, dans la Tunisie dĂ©vastĂ©e, bidon, dans cette TUNISIEmatĂ©e, tout est le fait du prince, il n’existe ni administration, ni de missions consulaires, ni de mĂ©dias, ni de justice, ni d’autres institutions, la chambre de dĂ©putes est pleine de potiches illĂ©gitimes et n’est qu’une vulgaire chambre d’Ă©cho de la folie prĂ©datrice de BEN ALI et ses complices, il n’existe pas d’opinion, dans son sens associatif et politique indĂ©pendante en TUNISIE, TOUS LES DEMOCRATES ET LEURS MOUVEMENTS LE SAVENT TRES BIEN, les mĂ©dias sont matĂ©s depuis belle lurette, les journaux dĂ©mocrates ne ressemblent plus Ă  rien, tellement ils sont censurĂ©s et opprimĂ©s, heureusement qu’il reste le net, les sites tunisiens libres comme TUNISNEWS, pour rĂ©agir contre ces ignominies.Le premier ministre? C’est un illĂ©gitime comme tous les ministres et la voix de leur maĂźtre, ce que l’auteur nomme chef de l’Ă©tat n’est qu’un dictateur fasciste et usurpateur, un criminel, un rĂ©sident colonialiste, qui est intĂ©ressĂ© par les repentis dans la seule perspective d’en faire ses choses soumises.Des avancĂ©es, significatives et aprĂšs un cinquiĂšme mandat nous Ă©cris l’auteur de ce texte, rien que ce genre de reconnaissance des clercs pousse Ă  la rĂ©flexion et Ă  dĂ©nigrer cette forme de corruption et de brigandage intellectuel, qui veut lĂ©gitimer un dictateur sanguinaire, et rĂ©sume sans l’ombre d’un doute ce genre de dĂ©marche. * Citations de l’auteur sortis de son texte, ainsi que toutes les parties en gras.  

La Tunisie en fĂȘte

Noureddine Chafai Les tunisiens fĂȘtent en ces jours, dans la liesse et l’allĂ©gresse, deux Ă©vĂšnements de grande importance. La réélection du PrĂ©sident ben Ali pour un nouveau quinquennat avec un plĂ©biscite qui ne fait aucun doute et qui affirme l’attachement indĂ©fectible du peuple Ă  sa personne. Ce plĂ©biscite n’est pas un hasard, mais l’aboutissement d’une Ɠuvre extraordinaire qui s’est dĂ©veloppĂ©e au fil du temps d’un guide, constamment en phase avec les aspirations et l’espoir de son peuple. La Tunisie qui, depuis l’avĂšnement du changement, s’est donnĂ©e un objectif des plus nobles qui constitue Ă  Ă©lever le niveau de vie de cette jeune nation au rang des Ă©tats Ă©mergents et ce dans tous les domaines. Un objectif dont l’homme est au centre de ses prĂ©rogatives. Le prĂ©sident Ben Ali rĂ©pĂ©tant, dans chacun de ses discours, qu’il n’a de soucis que d’aller de l’avant sans prĂ©cipitation ni exclusive. Il se range volontiers aux cĂŽtĂ©s des faibles qui ne doivent, dit-il ĂȘtre laissĂ©s pour compte. Un progrĂšs partagĂ© par tous, un Ă©quilibre rĂ©gional et une Ă©quitĂ© optimale dans le partage des fruits de la croissance, telles sont la devise de la politique avant-gardiste du PrĂ©sident Ben Ali. Les turbulences Ă©conomiques qui ont secouĂ© le monde n’ont eu que d’infimes incidences sur la vie quotidienne des tunisiens, grĂące justement Ă  cet Ă©quilibre cher au PrĂ©sident Ben Ali et sa prospective Ă©clairĂ©e dans les dĂ©cisions entreprises dans tous les domaines. L’approche de la politique du PrĂ©sident Ben Ali en matiĂšre de dĂ©mocratisation de la vie politique est une donnĂ©e constante qui va de pair avec le dĂ©veloppement Ă©conomique. Des pas de gĂ©ant ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans ce domaine. Le parlement bicamĂ©ral et la prĂ©sence de l’opposition Ă  hauteur de 25% du nombre total des dĂ©putĂ©s reflĂštent la rĂ©ussite et l’aboutissement de sa volontĂ© inaliĂ©nable d’aller de l’avant vers une dĂ©mocratisation naissant dans le terreau tunisien et ne point importer les standards dĂ©finis Ă  l’étranger. Une politique engagĂ©e et fidĂšle Ă  la dĂ©claration du 07 novembre 1987 qui, un certain samedi matin, a envahi les cƓurs et les esprits, unifiĂ© tout un peuple avide de paix et sauvĂ© une Tunisie Ă  bord d’un gouffre certain. Oui, le peuple est uni derriĂšre son sauveur, par amour Ă  la Tunisie et par fidĂ©litĂ© au bĂątisseur de la nouvelle Ăšre, celle de l’excellence et des rĂ©ussites exemplaires. N’en dĂ©plaise Ă  certaines personnes aigries, sectaires, sournoises et malveillantes qui s’enlisent dans un fourvoiement sans limite. DĂ©cidĂ©ment, ils ont des chapelles qui ressemblent Ă  des cathĂ©drales par l’importance de leur Ă©troitesse d’esprit. Des personnes tournant leurs dos Ă  leur patrie et tombant dans les bras de nouveaux colonialistes. La Tunisie nouvelle ne se soucie guĂšre de cette minoritĂ© infime, elle est dĂ©sormais tournĂ©e rĂ©solument vers ses objectifs clairvoyants, forte d’une osmose Ă  toute Ă©preuve, elle Ă©merge invinciblement.

 

 

 

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12 août 2003

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