6 décembre 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2389 du 06.12.2006

 archives : www.tunisnews.net


Monia Ibrahim: Appel Urgent FIDH-OMCT: Tunisie –  Les actes de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme se poursuivent AFP: Immigration: Tunis et Rome veulent renforcer la surveillance des frontières AP: Immigration: la Tunisie et l’Italie décident de renforcer la surveillance de leurs frontières communes Mokhtar Yahyoui: … et le recours est refusé !! Le Libre Tunisien: La Chambre introuvable AFP: Sahara occidental: l’autonomie proposée par Rabat commence à se préciser Le Monde:  Crise financière à l’Institut du monde arabe Le Monde: La moitié de l’humanité se partage 1 % de la richesse mondiale
 

Appel Urgent  
Moi, l’épouse du prisonnier politique Abdelhamid Jelassi, en appelle de toute urgence aux organisations humanitaires, aux structures internationales, aux gouvernements, aux personnalités et à toutes les consciences vives en Tunisie et de par le monde. Je les adjure de se solidariser avec nous-moi-même, ma fille et toute ma famille-, dans cette épreuve cruelle : nous n’avons pu voir mon mari au parloir depuis plus de trois semaines alors qu’il est en grève de la faim depuis un bon mois pour exiger sa libération de prison où il croupit depuis seize ans pour des raisons politiques. Il a été arbitrairement transféré de la prison de Mehdia après avoir commencé sa grève. Jusqu’à maintenant nous ne l’avons pas revu et nous ignorons ce qu’il est advenu de lui. Il est affecté d’une maladie rénale chronique qui rend sa grève de la faim d’autant plus dangereuse et critique. Nous nous en remettons à Dieu et à vous tous : tenez-vous à nos côtés pour exiger la libération de mon mari et de ses frères prisonniers politiques. Mettez-fin à ce calvaire et à ces supplices qui n’ont que trop duré. Recevez mes remerciements anticipés.  Madame Monia Ibrahim  73 310 877   * 96 979 144 (traduction ni revue ni corrigée par l’auteure de la version en arabe, LT)


 

L’OBSERVATOIRE POUR LA PROTECTION DES DEFENSEURS

DES DROITS DE L’HOMME (FIDH-OMCT)

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

TUNISIE : Les actes de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme se poursuivent

 

 

Genève-Paris, le 6 décembre 2006. L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), exprime sa plus vive consternation à la suite de nouveaux actes de harcèlement  à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme en Tunisie.

 

Ainsi, le 3 décembre 2006, un important dispositif policier a encerclé le siège de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) où devaient se réunir d’anciens dirigeants de la LTDH qui ont constitué un comité de soutien à la Ligue. En particulier, la police a bloqué tous les accès du local. L’Observatoire rappelle que la LTDH fait l’objet d’un harcèlement permanent. Ainsi, depuis le 24 avril 2006, les forces de police empêchent toute personne d’entrer dans les locaux de la LTDH à Tunis – exception faite de ses membres directeurs – par le barrage des rues environnantes, et le placement d’hommes en faction devant les portes de la ligue. De plus, la LTDH ne reçoit plus aucun courrier, ce dernier étant bloqué par les autorités (Cf. Communiqués de presse de l’Observatoire des 18 avril, 5 mai et 30 mai 2006).

 

Le même jour, plusieurs personnes, dont Me Néjib Hosni, avocat spécialisé dans les droits de l’Homme et membre fondateur du Conseil national des libertés en Tunisie (CNLT), Me Abderraouf Ayadi, ancien membre du Conseil de l’Ordre et ancien secrétaire général du CNLT, Me Abdelwahab Maatar, avocat à Tunis et membre du Congrès pour la République (CPR, parti politique non autorisé), M. Tahar Laabidi, journaliste, et M. Ali Ben Salem, président de la section de Bizerte de la LTDH et vice-président de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), ont décidé de se rendre à Sousse afin de rendre visite à M. Moncef Marzouki, ancien président de la LTDH, ancien porte-parole du CNLT et dirigeant du CPR. Ce dernier est inculpé d’« incitation à la désobéissance civile» pour avoir appelé le peuple tunisien, lors d’une interview diffusée par la chaîne Al-Jazira le 14 octobre 2006, à protester pacifiquement contre les restrictions imposées à leurs droits fondamentaux. M. Marzouki est passible de trois ans de prison.

Sur la route de Tunis à Sousse, les militants ont rencontré de nombreux barrages policiers, et ont été soumis à des contrôles d’identité qui ont parfois duré plusieurs heures. Une fois arrivés devant le domicile de M. Marzouki, ils se sont heurtés à un important déploiement de policiers et de membres des services de renseignements qui leur en a interdit l’accès. Ils ont aussi été insultés, menacés, et parfois malmenés.

De surcroît, en fin d’après-midi, M. Marzouki a été empêché de quitter son domicile pour repartir avec ses collègues à Tunis. Le chef de la police lui aurait clairement signifié qu’il avait reçu des instructions en ce sens.

 

Par ailleurs, le 8 novembre 2006, à l’initiative de la présidence finlandaise de l’Union européenne (UE), plusieurs missions diplomatiques européennes ainsi qu’un représentant de la délégation de l’UE à Tunis ont invité des représentantes du CNLT et de la LTDH, dont Mme Naziha Rjiba (alias Om Zied), membre fondatrice et responsable de la communication du comité de liaison du CNLT, et rédactrice en chef du journal en ligne Kalima, Mme Sihem Bensedrine, porte-parole du CNLT et également rédactrice en chef de Kalima, et Mme Souhayr Belhassen, vice-présidente de la LTDH, afin d’échanger sur les problèmes auxquels elles doivent faire face en tant que femmes défenseurs des droits de l’Homme. Peu de temps après, ces missions diplomatiques auraient reçu une mise en garde du ministère des Affaires étrangères tunisien, manifestant ouvertement son mécontentement. D’autres ambassades qui  avaient invité ou tenté d’inviter des défenseurs tunisiens auraient reçu la même mise en garde. De même, une note écrite aurait été envoyée à toutes les ambassades pour leur signifier de ne pas prendre contact avec les membres du comité directeur de la LTDH, au prétexte que celle-ci était sous le coup d’une procédure judiciaire. En réaction, certaines ambassades se sont rendues au siège de la Ligue en signe de soutien. 

L’Observatoire exprime sa plus vive préoccupation au regard de ces nouveaux actes de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie, qui s’inscrivent dans un contexte de répression systématique à leur encontre, et demande aux autorités tunisiennes d’y mettre un terme immédiat.

 De plus, l’Observatoire demande aux autorités tunisiennes de se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1998, notamment à son article premier qui dispose que « chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international » et son article 12.2 selon lequel « l’Etat prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration ». .

 

Plus généralement, l’Observatoire demande aux autorités tunisiennes de se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et aux instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme liant la Tunisie.

 

 

Pour plus d’informations, merci de contacter :

OMCT : Delphine Reculeau : + 41 22 809 49 39

FIDH : Gaël Grilhot : + 33 1 43 55 25 18


 

Immigration: Tunis et Rome veulent renforcer la surveillance des frontières

AFP, le 5 décembre 2006 à16h10   TUNIS, 5 déc 2006 (AFP) – La Tunisie et l’Italie sont convenues mardi de renforcer la coopération bilatérale pour la surveillance des frontières communes, point de passage d’immigrants clandestins vers l’Europe, a indiqué l’agence tunisienne Tap (officielle). Cet accord est intervenu lors d’un entretien mardi à Tunis du ministre tunisien de la Défense, Kamel Morjane, et du chef d’état-major de l’Armée de l’air italienne, Vincenzo Camporini. Les deux hommes ont discuté des moyens de promouvoir la coopération en matière de surveillance aérienne et maritime, a-t-on ajouté   L’entretien a aussi porté sur les moyens de renforcer la coopération pour la formation et d’échange militaires. M. Camporini effectuait sa première visite à l’étranger depuis sa nomination à la tête de l’armée de l’air italienne, a précisé la Tap.  L’Italie est le deuxième partenaire économique de la Tunisie après la France et les deux pays sont liés par plusieurs accords de coopération, notamment sur la lutte contre l’immigration illégale. La Tunisie et la Libye voisine sont le point de départ d’embarcations chargées de clandestins du Maghreb et d’Afrique subsaharienne cherchant à rallier l’Italie depuis la Sicile et les îles de Lampedusa et Pantelleria, toutes proches des côtes tunisiennes.    

Immigration: la Tunisie et l’Italie décident de renforcer la surveillance de leurs frontières communes

 


Associated Press, le 5 décembre 2006 à18h38
TUNIS (AP) — La Tunisie et l’Italie sont convenues mardi de promouvoir la coopération entre leurs forces armées notamment pour la surveillance de leurs frontières aériennes et maritimes communes, afin de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine. Lors d’un entretien entre le ministre tunisien de la Défense nationale, Kamel Morjane et le chef d’Etat major de l’armée de l’air italienne, le général Vicenzo Camporini, qui effectue en Tunisie son premier voyage officiel depuis sa nomination à cette fonction, les deux parties ont également examiné les moyens de consolider la coopération bilatérale dans les domaines de la formation et de l’échange d’expériences, a précisé l’agence de presse tunisienne TAP. En raison de la proximité des côtes tunisiennes et italiennes, les eaux territoriales séparant les deux pays servent fréquemment de point de passage aux immigrants illégaux des pays du Maghreb ou et surtout d’Afrique subsaharienne. La marine tunisienne a acquis auprès de l’Italie puis de l’Allemagne plusieurs frégates rapides de surveillance côtière, ce qui a permis de réduire le trafic de clandestins à partir du littoral tunisien. Cependant, les bateaux d’immigrants illégaux qui recourent de plus en plus aux côtes libyennes pour gagner l’Italie, continuent de transiter au large des eaux tunisiennes.  En raison des intempéries et des embarcations vétustes empruntées par des passeurs sans scrupules, plusieurs tentatives ont tourné au drame ces dernières années, occasionnant des dizaines, voire des centaines de morts, pour la plupart Africains.    

… et le recours est refusé !!

Mokhtar Yahyoui  Le 11ème congrès des magistrats vient de renvoyer les magistrats tunisiens à une situation d’il y a plus de trente ans en arrière. Consacrant la domination de l’administration sur l’appareil judiciaire et des structure représentatives du corps des magistrats les magistrats tunisiens n’ont plus aujourd’hui de corporation autonome ou il peuvent exprimer librement leurs préoccupation. Cette régression n’est que le résultat d’une politique autoritaire qui s’est fixé pour objectif depuis plusieurs années de revenir du corps à un état de soumission et de résignation mettant définitivement fin à une résurrection institutionnaliste et indépendantiste qui n’a cessé de prendre de l’ampleur dans ses rangs [1]. Aujourd’hui les magistrats Tunisiens ne sont plus représentés – du point de vue du pouvoir – que par ce comité [2] que le ministre de la justice est venu en personne l’installer et lui dicter ce télégramme de reconnaissance et de fidélité dont le président de la république semble avoir tellement besoin comme expression de soumission synonyme d’une justice sans autorité qui ne représente plus aucun danger.  Ce procédé ne diffère en rien avec la politique suivie depuis l’indépendance jusqu’à présent avec les corps constitués. L’organisation dans la conception totalitaire du pouvoir n’est qu’un moyen pour s’assurer la maîtrise et la gestion d’un secteur de la société qui ne doit pas lui échapper complètement. Certains secteurs deviennent par moment au sommet de ses priorités pour des raisons endogènes ou exogènes qui leur donnent une influence capable de se répercuter directement sur l’exercice même de l’autorité. C’est cette peur de changement de règles de jeux du pouvoir qui explique sa nervosité et l’amène à peser de tout son poids sur de simples associations, syndicats ou partis qui peuvent sembler à première vue inoffensif et ne représentant aucun danger.[1] – dans son discours à l’ouverture du congrès le ministre de la justice à clairement expliqué aux magistrat ce qui leurs est dorénavant demandé : «Autant l’Association colle aux préoccupations des magistrats et échappe à cette toile d’araignée qu’est l’instrumentalisation à des fins politiques, autant les autorités de tutelle lui prêtent une oreille attentive et donnent une suite favorable à ses revendications». (Journal « Le Quotidien du 5/12/06) [2]   – La composition du Bureau Exécutif de l’Association des Magistrats Tunisiens sera comme suit : Président : M. Tarek Brahem, Vice-président : M. Adnène Hani, Secrétaire général : M. Riadh Gharbi, Trésorier : Mlle Khadija M’zoughi, Chargé des relations et des affaires étrangères : M. Taher Ben Turkia, Membres : Hatem Dachraoui, Mme Inès Maâtter   La revendication de justice est maintenant l’un des rares point de communion de toute une société par légalisme au sein de l’élite ou par simple exigence d’équité au sein des classes populaires cette revendication est devenu le principal point de discorde entre le pouvoir et toute une société. C’est aussi le sujet qui tient le sommet des préoccupations des partenaires internationaux de notre pays et l’objet de leur principal différend avec les dirigeants de notre pays. Aujourd’hui le défit que pose la réforme de la justice au pouvoir est du même genre que celui qu’il a rencontré avec la centrale syndicale UGTT dans les années 70 /80 ou celui qui l’a opposé au mouvement des démocrates auparavant avec la différence majeure de la présence de soutiens intérieurs et étrangers du coté du pouvoir dans ces précédentes crises qui n’existent plus aujourd’hui. Homme d’affaires comme simples citoyens sont aussi fermement convaincu qu’une réforme du système judiciaire est la condition sine qua non d’expansion, d’investissement, d’emploi et de prospérité et de développement du pays. Dan sa gestion de ce dossier le pouvoir avait déjà mal calculé ses atouts dés le début en se mettant le barreau à dos par une politique de précarisation soutenu du métier d’avocat la base de la contestation n’est plus d’aspect politique uniquement mais touche des milliers d’hommes et de femmes de droit dans leur gagne pain et les fait de plus en plus prendre conscience des réalités des enjeux que leur métier à du payer le prix de son prestige et de sa rentabilité. Avec ce dernier acte du complot contre l’association des magistrats tunisiens le pouvoir n’a plus qu’un seul objectif dans son ordre du jour : rééditer l’exploit en mettant la main définitivement sur l’ordre national des avocats, c’est la seule réforme de justice qu’il a aujourd’hui à l’esprit. Ainsi au cours de l’histoire moderne de notre pays aucune institution n’a connu dans son corps le sort d’humiliation et de mépris qu’ont connu nos juges et la justice de notre pays. Commis aux sales besognes de la nouvelle république déclaré par complot dans une situation de guerre civile intérieure ils se sont trouvé résigné à assouvir les rancœurs des vainqueurs et des dominateur au nom de l’intérêt supérieur qui n’était en réalité supérieur que dans l’ordre des dessins que les détenteurs du pouvoir se sont fixés pour arriver à leurs propres fins. Aujourd’hui encore l’objectif est le même, s’agripper au pouvoir contre vent et marées par ses actuels détenteurs et pour cela ils ont besoins de magistrats aux ordres et d’avocats matés éléments indispensables à une « justice » totalement dans leurs mains.   *        *        * Dans son histoire Ibn Abi-Dhiaf rapportait avec ironie que parmi toutes ses charges celle à laquelle le bey tenait le plus été celle de présider la Mahkama « Tribunal » chaque jeudi. Il explique ce curieux penchant du bey par le fait qu’il ne sentait pleinement son autorité que par sa prononciation directe des sentences de condamnation. Cet ordre beylical ne semble pas encore dépassé même si nos présidents modernes n’ont plus le même cran et se contentent de les dicter à leurs préposés. Dans cette affaire du complot contre l’AMT, des magistrats courageux sont de plus en plus nombreux à braver cet ordre humiliant et périmé. Un recours en annulation de l’appel à ce congrès à été déjà présenté et l’affaire doit être examiner en première audience le 29 de ce mois (décembre 2006 [1] ) malgré les conseils  de dissuasion des bien pensant qui ont tout essayé de leur expliquer la peine perdu de leur action. Un autre recours [2] en référé pour la suspension de la tenue du congrès avait été examiné le samedi 2 décembre 2006. La véritable difficulté à laquelle ils se sont trouvé confronté à prime abord été de toute autre nature : la volonté d’ester en justice ne suffit plus en Tunisie si on n’a pas les moyens d’y accéder. Tous les huissiers notaire contactés pour accomplir la procédure de convocation de l’adversaire se sont excusés donnant ainsi une idée de l’atmosphère de peur et de terreur qui dominait leur corps. Il a fallu recourir au seul moyen qui reste aujourd’hui au tunisien pour recouvrir un droit aussi banal soit-il, trouver un piston, un intermédiaire de soutien. C’est un ancien doyens des huissiers notaires [3] converti au barreau qui s’est chargé de solliciter les services d’un collègue appartenant à un parti d’ opposition pour accomplir la procédure. C’est cette justice qu’on est entrain d’installer et à laquelle ne peut accéder que celui qui à quelqu’un pour être introduit et devant la quelle ne peut plus être mener que ceux qui n’ont pas de protection qui leurs garantie l’impunité. Le président du tribunal de Tunis auquel la pièce d’introduction de l’affaire en référé à été présenté pour l’enrôlement et la désignation du juge et la fixation de la date de son examen à rendu le dossier à l’avocat vers 10 h 35 le samedi après avoir fixé la date de présentation de l’affaire devant le juge de référé à 11h00 du même jour ce qui laisse juste 25 minute à l’avocat et au huissier notaire pour accomplir la procédure d’informer les prévenus. Si on n’avait pas prévu depuis le début de telles machinations le recours n’aurait jamais pu être présenté à temps. A 11 h exactement l’avocat des demandeur été devant le bureau du juge de référé qui doit examiner le recours, l’autre partie n’a pas daigné se présenter ni commettre un avocat pour répondre au griefs énoncés dans le recours. En fait son représentant été déjà à l’intérieure, alors que Me Kilani s’apprêtait à demander au juge la permission d’entrait la porte de son bureau s’ouvrait et le commissaire de police du palais de la justice en sortait. Surpris, l’avocat n’a pas résisté à demander avec indignation au haut officier la raison de son implication dans une simple affaire civile de recours en référé. Ce dernier lui a répondu : «  oui, nous devons tout contrôler ». Sans s’arrêter sur l’hypocrisie de ce procès ou les règles de forme n’ont servie qu’a la mise en scène de la comédie, le magistrat après avoir entendu la plaidoirie de l’avocat à retenu l’affaire en délibéré pour prononcer le jugement à 13 heure.  A l’heure indiquée l’avocat n’avait même pas besoin d’entrer pour s’enquérir du sort réservé à son affaire, une meute d’agents secrets représentant tous les appareils de police qui peuvent exister assiégeait l’office du magistrat. Tous accolés à leurs cellulaires étés en train d’informer leurs supérieures que le recours est refusé.   Yahyaoui Mokhtar – Tunis le 5 12 2006 [1]- le 29 décembre est la date préférée pour tous les procès sensibles en Tunisie pour éviter la présence des observateurs internationaux.   [2] Le texte d’introduction du recours avait été publié par TUNISNEWS du 4.12.2006   [3] Il s’agit de Me Omar Fodhah, ancien doyen de l’ordre des huissiers notaires et Me Issam Chebbi huissier notaire de Tunis et dirigeant au sein du Parti Démocrate Progressiste « PDP »   (Source : le blog de M. Mokhtar Yahyaoui, le 5 décembre 2006 à 12h17) Lien : http://yahyaoui.rsfblog.org/archive/2006/12/06/…et-le-recours-est-refuse.html#more

  « Le Libre Tunisien », N° 6, Décembre 2006 EDITORIAL

La Chambre introuvable

 

 Louis XVII, répondant à une députation de la Chambre « ultraroyaliste» de 1815 chargées de lui présenter un projet de loi, avait dit : «qu’une pareille Chambre semblait introuvable », tellement ravi de se trouver en parfaite communion d’idées avec ses députés. Mal élus et s’exerçant exclusivement à se concilier les bonnes grâces du régime, cette Chambre était l’expression la plus outrée de la réaction royaliste. C’est bien à ces hommes, qui allaient plus loin que le roi lui-même dans la voie réactionnaire, que convenait l’expression si souvent répétée : plus royaliste que le roi. Prés de deux cent ans plus tard et au risque de démentir le roi de France, notre président, vient de trouver sa « chambre introuvable ». Et signe de l’excellence tunisienne, il en a même trouvé deux ! A peine quelques jours après les inévitables festivités du 19ème anniversaire du « changement », et alors que le président venait de s’engager à « réformer le système politique, aujourd’hui étroitement contrôlé, pour l’ouvrir à une « concurrence équitable » », La chambre des députés et celle des conseillers, excusez du peu, ont accouché d’une déclaration commune pour appeler « l’actuel président Zine El Abidine Ben Ali à renouveler sa candidature aux élections présidentielles de 2009 pour briguer un cinquième mandat de cinq ans » ! Aussi tôt, le bien nommé, Mr Ben Dhia, répond la bonne nouvelle en l’annonçant au peuple tunisien, on n’y allant pas avec le dos de la cuillère, pour dire tout le bien qu’il pense de cet appel solennel et bien évidement spontané. La suite a déjà des airs de déjà-vu. Le patronat, les cadres du parti, les intellectuelles patentés et les opportunistes de tous bords vont rivaliser d’ardeurs « patriotiques », évoquant des raisons aussi diverses que discutables à l’instar de son proche conseiller, qui justifie cette fièvre partisane par la reconnaissance que nous devons à son président « pour les acquis enregistrés en Tunisie grâce à sa politique judicieuse et éclairée ».   Que c’est il alors passé ? Pourquoi lancer maintenant et à peine à mi-mandat, cet appel qui semble-t-il et selon des sources bien informées, a surpris même au plus haut niveau ? Est-il la réponse à l’invitation lancée par le président aux « politiques, les organisations nationales et les intellectuels », à « approfondir leur réflexion » et à « exposer leurs points de vue et leurs propositions » ? Si c’est le cas le président ne peut qu’être ravi de savoir qu’il n’a même plus besoin de penser à sa réélection. D’autres s’en occupent à sa place. Il peut également se réjouir que les seules propositions qui s’expriment soient celles qu’il attendait. Ceux qui lui sont opposés préfèrent l’indignation de circonstances aux propositions concrètes.   Voilà où nous en sommes ! Le pouvoir corrupteur du système est tel qu’il n’a plus besoin d’exercer la moindre contrainte sur ces sujets. Ces derniers réclament leurs chaînes et revendiquent leurs soumissions au nom du peuple mais en réalité aux seuls bénéfices de leurs propres intérêts. Ils sont tellement dépendants d’un schéma de pensée, d’une certaine construction mentale, qu’ils sont incapables de se voir autrement qu’en bons petits soldats au service de cette formidable machine du « changement démocratique ». Pire encore, ils sont devenus, des farouches défenseurs d’un système dont-ils sont plus dépendant qu’il ne l’est d’eux. C’est à ce demander s’ils ne constituent pas en réalité, le véritable obstacle au véritable changement.   Il est clair que ceux qui ont soutenu et permis au régime en place de s’installer et de prospérer deviennent aujourd’hui ses plus fidèles gardiens. Non pas, par amour pour ses tenants, ni par patriotisme exacerbé mais tout simplement par instinct de survie. Les avantages qu’ils en tirent et les manquements qu’ils ont commis pour les obtenir, les rendent non seulement « plus royaliste que le roi » mais également plus dangereux et plus néfaste pour les intérêts du pays, que « le roi » qu’ils acclament.   SOMMAIRE :   EDITORIAL…………………page 4   A LA UNE   L’engagement citoyen et les tunisiens Leila Fourati………………page 5   Témoignages : Des tunisiens témoignent de leurs engagements ………………………….page 6   Le citoyen tunisien du 21ème siècle Esma Ferchichi……………….page 8   SOCIETE   Les immuables défis de la gouvernance mondiale Chiheb Lakhoua……………..page 9   AFFAIRES INTERNATIONALES   Israël accuse la France de « jeter des fleures aux terroristes » Walid Snoussi…………….. page 12   REFLEXIONS ET OPINIONS   Le dernier des conformismes Salma Alouani………………page 14   De la notion de développement en Afrique Wajih Ben Slema…………….page 15   CULTURE   Peter Beard : L’artiste inclassable ! Chiheb Lakhoua………………page 18   PINCE-SANS-RIRE……………..page 20   Pour lire la suite, télécharger le Libre Tunisien en cliquant sur le lien suivant https://libre-tunisien.org
 

Nip/tuck tourism brings hard cash to Tunisia

Reuters, le 6 décembre 2006 à 08h04 By Sonia Ounissi   TUNIS, Dec 6 (Reuters) – Melinda Tricoli sits beaming with joy in a four-star Tunisian hotel after an operation to flatten her stomach. “I’m so happy. I feel up with the angels. It’s spotless, a job well done,” she enthuses. Tricoli caught a plane from her native France to Tunisia after a botched job by a French surgeon left her with three lumps on her stomach. “It was a nightmare. I thought I’d never have a flat belly. Now everything is OK, I’m going to enjoy myself and visit a few sights, even if I have to walk slowly.” Already a popular sun-and-sea destination boasting ancient ruins as well, Tunisia wants to lure more tourists on high budgets by improving quality and diversifying away from the traditional beach market. Medical tourism is one way to do this. “There is a growing European fad for plastic surgery in Tunisia. It could become a hub for medical tourism,” said Slim Ben Yeder, manager of the Soukra Clinic in Tunis. The tourism industry has grown into the former French colony’s top foreign currency earner and the biggest employer after the farming sector. The north African country received 6.4 million holidaymakers last year, bringing in 2.56 billion dinars ($1.98 billion).  “A traditional tourist spends between 300 and 400 euros during his stay,” Ben Yeder said. “But a medical tourist spends 2,500 to 4,000 euros at least.”   NO MORE WRINKLES Just a short flight from Europe, Tunisia has one of Africa’s most developed health infrastructures, skilled medical staff — many of whom have trained in Europe and the United States — as well as the traditional tourism attractions. But it is arriving late on the medical tourism scene. The industry has taken off in many developing countries in the last 10 years as the price of cosmetic surgery in Europe and the United States soared. For example, in Europe, former communist countries in the east are luring western customers with cut-price cosmetic surgery and dentistry. Tunisian health industry officials say the country can catch up fast by offering low prices. Wearing a short skirt and a tight black top, British transvestite Joanna Searl strolls proudly past a hotel swimming pool in Tunis on her way to visit the ancient ruins of Carthage. She came to Tunisia for a breast operation and to remove the fine lines around her eyes. “No more wrinkles and real, normal breasts for just 8,500 euros,” said the 52-year-old therapist. “This would cost 20,000 pounds (29,720 euros) in Britain.” Breast enlargement costs around 2,600 euros in Tunisia including the travel. The surgery alone costs double that in France. “Our country offers attractive opportunities and low prices because Tunisia has lower living standards than Europe,” said Amor Dehissy, manager of the travel agency Estetika Tour. Set up in 2004, Estetika Tour pioneered medical tourism in Tunisia with a Web site combining cosmetic surgery information with recommendations on what to see while visiting. The industry is still small — some 200,000 people have plastic surgery in France each year, while Tunisia drew just 500 foreign tourists for surgery last year, 80 percent of them French — but expectations are high.   “If we manage to get 5,000 to 10,000 people every year, this will be an extraordinary industry,” said Ben Yeder.

 


 

 

Sahara occidental: l’autonomie proposée par Rabat commence à se préciser

 

 
AFP, le 6 décembre 2006 à 16h16
Par Abdelfettah FAKIHANI   RABAT, 6 déc 2006 (AFP) – Les notables sahraouis pro-marocains ont dévoilé mercredi pour la première fois les contours du projet d’autonomie pour le Sahara occidental en proposant la mise sur pied d’un gouvernement et d’un parlement autonomes. Après six mois de discussions à huis clos, les membres du Conseil consultatif royal pour les affaires sahariennes (Corcas) ont présenté leurs propositions au roi Mohammed VI, a indiqué mercredi à Rabat leur chef Khelli Henna Ould Errachid. Après examen de ces propositions et de celles des partis politiques marocains, le roi doit annoncer la mouture finale de l’autonomie qui sera présentée à l’ONU.  Selon M. Ould Errachid, “les propositions du Corcas vont dans le sens de l’autonomie pratiquée en Europe, notamment en Espagne”. “Nous proposons la mise sur pied d’un gouvernement local, d’un parlement et d’une autorité judiciaire autonomes”, a-t-il affirmé. Il a souligné être assuré que les Sahraouis vivant dans les camps administrés par le Front Polisario en Algérie soutiendront le projet marocain qui selon lui, “satisfait toutes les revendications historiques des Sahraouis”. Le chef du Corcas, qui s’est toujours distingué par un ton très libre sur un sujet aussi sensible au Maroc, a souhaité que “l’Algérie soeur et les frères du Polisario acceptent et soutiennent le projet d’autonomie marocain, le seul possible comme solution au conflit du Sahara”. “L’indépendance est impossible car l’identification des électeurs permettant un référendum d’autodétermination n’est pas possible comme l’a montré l’expérience de l’ONU”, a affirmé M. Ould Errachid.  “Le projet d’autonomie nécessitera également une réforme constitutionnelle au Maroc”, a-t-il dit rejoignant les avis de certains partis politiques marocains pour qui l’actuelle Constitution doit s’adapter au concept d’autonomie. “La Constitution actuelle ne contient pas la notion d’autonomie, son amendement s’avère donc nécessaire”, avait affirmé Abdallah Bekkali, un dirigeant du parti nationaliste Istiqlal en mars 2006, date de la remise par les partis politiques de leurs propositions sur l’autonomie. Mais le Front Polisario a toujours rejeté et dénoncé le projet proposé par Rabat en s’attachant à l’indépendance du territoire et au référendum d’autodétermination qui devrait lui donner lieu. Le dirigeant du Polisario, Mohamed Abdelaziz, a réclamé le 20 novembre le “parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental sur la base du strict respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, à travers un référendum sous l’égide des Nations unies”. Depuis 1991, date d’un cessez-le-feu qui a mis fin au conflit armé entre les forces marocaines et le Polisario, toutes les tentatives de recenser les éventuels électeurs sahraouis ont échoué à cause de problèmes compliqués d’identification, sur un fond de conflits entre tribus, autrefois toutes nomades. Quant au plan Baker, du nom de l’ancien secrétaire d’Etat américain (référendum d’autodétermination au terme de cinq ans d’autonomie au Sahara occidental), Rabat l’a rejeté vigoureusement le jugeant “obsolète et inapplicable”. M. Ould Errachid a par ailleurs indiqué que dans ses contacts avec les Etats européens et les institutions de l’UE, il a mis en garde contre “les répercusssions de l’absence d’une solution au Sahara”. Il a particulièrement évoqué “les risques de terrorisme dans cette région d’Afrique où des rapports avaient fait état de groupes terroristes en liaison avec Al Qaïda”. “Le Maroc a une option autre que la guerre, et il n’a plus de complexe à présenter des solutions courageuses au conflit du Sahara”, a souligné le chef des notables promarocains.  


Crise financière à l’Institut du monde arabe

Emmanuel de Roux   Vendredi 1er décembre, l’émir du Koweït, le cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, en visite officielle à Paris, a été accueilli sur le parvis de l’Institut du monde arabe (IMA) par une traditionnelle danse des sabres. Mais aussi par des manifestants scandant en français et en arabe des slogans sur le thème de “L’IMA en danger”. L’institution est en grève depuis la veille, un comité d’entreprise extraordinaire s’est tenu dans la journée. Les syndicats protestent contre les mesures de licenciement économique qui devraient toucher 8 à 10 personnes sur un effectif de 150 salariés. Ces mesures sont la conséquence d’une crise financière chronique. L’IMA a un déficit annuel récurrent de 2 à 5 millions d’euros et le ministère des affaires étrangères est régulièrement sollicité pour boucler un budget qui était de 22 millions d’euros en 2005. Pourtant l’IMA dégage 47 % de fonds propres et reçoit de 800 000 à 1 million de personnes par an. Ses grandes expositions sont souvent des succès (actuellement “Venise et l’Orient”), sa bibliothèque de 70 000 volumes attire de nombreux lecteurs, et ses débats sont très fréquentés. Mais l’IMA souffre du flou de sa naissance et de son statut quasi diplomatique.   DES POSTES POLITIQUES L’idée est née en 1974 du premier choc pétrolier. Il s’agissait alors d’associer la France au monde arabe dans un projet culturel commun. Le bâtiment a été ouvert en 1987. Le fonctionnement de l’établissement est paritaire, le président est un Français, le directeur général un Arabe. Des personnalités désignées en fonction de leurs liens politiques plus que pour leurs compétences. Ainsi, l’ambassadeur Denis Bauchard, nommé en 2002, a été débarqué en 2004, avant la fin de son mandat, pour laisser la place à Yves Guéna, un vétéran du gaullisme, aujourd’hui âgé de 84 ans. Le budget est financé par la France (60 %) et par les 22 Etats de la Ligue arabe (40 %). Mais ces derniers paient leur part de manière irrégulière. Au point qu’on avait imaginé de substituer à leurs versements annuels un fonds de dotation censé rapporter des produits financiers. Avec un plafond fixé à 75 millions d’euros, le fonds n’a jamais atteint que 39 millions d’euros. Diplomatiques aussi, des expositions mineures, comme celle des oeuvres picturales du fils du colonel Khadafi, chef de l’Etat libyen, ou celle qui présente aujourd’hui quatre artistes koweïtiennes – il est vrai que l’émir du Koweït vient de faire à l’IMA un don de 1 million d’euros. La refonte des statuts est plus que jamais à l’ordre du jour. M. Guéna pourrait être remplacé par Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse, actuel président du Conseil supérieur de l’audiovisuel, auteur de La Passion des chrétiens du Liban et de La Mort en keffieh. Sera-t-il l’homme de la situation? (Source : « Le Monde » du 5 décembre 2006)

 


 

La moitié de l’humanité se partage 1 % de la richesse mondiale

 

Deux pour cent de l’humanité détiennent la moitié du patrimoine des ménages, tandis que la moitié de la population mondiale en détient 1 %, selon une étude des Nations unies, publiée mardi 5 décembre et présentée comme la plus complète jamais réalisée sur le sujet.

 

Un patrimoine personnel de 2 200 dollars ou plus permet de faire partie des 50 % de personnes les plus riches au monde, 61 000 dollars “suffisent” pour compter parmi les 10 % de personnes les mieux dotées et 500 000 dollars pour accéder au club très fermé du 1 % des individus les plus fortunés.

 

“Les inégalités de patrimoine sont encore plus grandes que les inégalités de revenus”, a souligné, lors d’une conférence de presse, Anthony Shorrocks, directeur de l’Institut mondial de recherche sur l’économie du développement de l’université des Nations unies (UNU-WIDER), basé à Helsinki.

 

Pour réaliser cette enquête, les chercheurs ont fait la somme des actifs de chaque individu adulte (propriétés immobilières, foncières, portefeuille financier…) moins les dettes, en tenant compte des taux de change et du pouvoir d’achat. Les revenus (salaires, retraites, allocations) ne sont pas exprimés.

 

L’étude confirme la concentration de la richesse dans les pays les plus développés : 25 % des 10 % des personnes les plus riches vivent aux Etats-Unis, 20 % au Japon, 8 % en Allemagne, 7 % en Italie, 6 % en Grande-Bretagne, 4 % en France et en Espagne.

 

La concentration du patrimoine à l’intérieur d’un même pays est aussi très forte : “La part de richesse détenue par les 10 % les plus riches s’échelonne d’environ 40 % en Chine à 70 % aux Etats-Unis, voire plus dans d’autres pays”, selon l’étude.

 

En 2000, année de référence de l’étude, 499 personnes dans le monde étaient milliardaires en dollars et 13 millions étaient millionnaires. – (AFP.)

 

(Source : « Le Monde » du 07.12.06)

 

 

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