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« Bracorama Tunisie » Un braquage au grand jour !
Un mois après son ouverture, les premiers résultats de Bricorama Tunisie s’annoncent décevants. La faute à qui ? A Imed Trabelsi qui n’y connaît rien à la quincaillerie.
Un mois aprés l’ouverture en grande pompe de Bricorama-Tunisie, les résultats se révèlent plus que décevants.
Malgré le racket imposé par Imed Trabelsi à tous les importateurs et industriels du secteur du bâtiment et du bricolage, contraints d’ accepter “d’offrir” une première livraison gratuite, les recettes sont bien loin de couvrir ne serait-ce que les salaires du personnel (près de 200 000 DT par mois, l’équivalent de 110 000 euros). Mieux encore, en dépit des délais de grâce eux aussi imposés aux banques qui ont entièrement financé le projet, selon tous les spécialistes du secteur, ” BRACORAMA” est une affaire qui fonce droit dans le mur, et cela dès son ouverture. Plusieurs facteurs confortent ces avis de spécialistes :
Les lacunes managériales du bachelier Trabelsi
1/ La personnalité même du propriétaire de l’affaire qui, par sa réputation de délinquant international, a crispé tous les opérateurs du secteur, qui préfèrent l’éviter comme la peste.
2/ Imed Trabelsi est un “jeune bachelier” (les diplômes acquis sur le tard deviennent monnaie courante dans cette respectable famille) qui n’a absolument rien compris au concept de GSB (Grande Surface de Bricolage). Ainsi, après avoir escroqué les promoteurs du projet (Mehdi Ben Ayed et Faouzi Mahbouli), il a essayé, dans la précipitation, de recruter des compétences peu au fait des pratiques de la GSB telles Atef Zhani, qui vient de l’industrie laitière, et Khaled Haddad, spécialiste de l’assurance. Le directeur français de Bricorama Tunisie, Louis Hubert, recruté à prix d’or (200 000 DT/an ) et in-extremis avant l’ ouverture n’a pas pu rattraper toutes les lacunes découlant du passage de cinq directeurs généraux successifs auprès de la girouette Imed Ben Leïla Trabelsi.
3/ La politique des prix pratiqués qui frôlent le délire (lorsqu’ils sont affichés car une bonne partie des articles n’avait même pas été scannée avant l’ouverture et les caissières en ignoraient les prix). Aucun des dociles directeurs d’Imed Trabelsi n’a su endiguer son immense cupidité, ce dernier ayant voulu faire des bénéfices record dès le premier jour. Résultat : bon nombre de clients ont pu constater qu’en allant moins loin, aux quincailleries du quartier de l’Ariana par exemple, les prix étaient nettement plus bas. La crise aidant, il est de bon ton de faire des économies.
Guerre des prix : Les Mabrouk et Chiboub en embuscade
4/ Les ennemis jurés du clan Trabelsi, les Mabrouk, attendent en embuscade. Ils ont leur hypermarché Géant juste en face et ont souhaité la bienvenu au parvenu Imed dans le secteur de la grande distribution en cassant les prix sur tous les produits de quincaillerie, peinture, déco, bricolage, sanitaire. une guerre des prix facile à livrer pour eux puisqu’en tant que GSA (Grande Surface Alimentaire), ils peuvent se permettre de ne pas marger sur ces départements. Mais le pire était à venir : Carrefour (famille Chaïbi, oncle de Slim Chiboub) a emboîté le pas, en matière de prix, à Géant. En Tunisie, les clans s’écharpent même pour de la quincaillerie ! En plus d’une crise qui se fait ressentir de plus en plus en Tunisie (— 26 % pour les exportations depuis le début de l’année), c’est donc tous les intervenants du secteur (grossistes, importateurs, détaillants) qui se sont mobilisés pour ne pas perdre de parts de marché.
5/ Même les industriels tunisiens ne veulent pas traiter avec “BRACORAMA” car ils craignent de ne pas être payés et exigent des chèques certifiés ou des cautions avalisées par les banques. Or, le principe même de la grande distribution est de pouvoir générer du cash-flow à travers des ventes au comptant et des achats à terme. Mais encore faut-il que l’enseigne et son propriétaire aient du crédit… Or, dans le cas d’Imed Trabelsi, seules les banques lui ont avancé de l’argent, sur ordre de sa douce maman Leïla, épouse Zinochet…
Un communiqué de Imed Trabelsi
D’où cette ridicule manoeuvre pour tenter de séduire les industriels tunisiens, trop méfiants vis-à-vis du rejeton de “la présidente” à travers ce communiqué de presse de “la holding” de notre délinquant international :
« En signe d’intérêt porté aux industries tunisiennes, la centrale d’achat internationale de Bricorama vient de dépêcher (panique !) une mission en Tunisie pour identifier des producteurs et des produits appropriés. Afin de subvenir aux besoins de ses 180 magasins en Europe, la centrale assure, en effet, la sélection de pas moins de 60 000 références, pour une valeur qui a atteint 350 millions d’euros en 2008. »
Et l’obséquieux communiqué d’ajouter hypocritement :
« Intervenant une semaine seulement après l’ouverture de Bricorama Tunis, cette visite effectuée à l’invitation de Medbusiness Holding a été conduite par le directeur de la centrale, M. Jacky Leclercq, qui était accompagné de deux de ses collaborateurs, et a porté sur une série de rencontres. La délégation a été reçue, notamment par le PDG du Cepex, M. Youssef Neji, en présence de MM. Jean Noel Cornillaud, Directeur Franchise, Khaled Haddad, DG de Medbusiness Holding et Atef Zehani, DG de Bricorama Tunisie (tous deux aux bord de la crise de nerfs !). Un dispositif approprié de collaboration a été mis en place à cette occasion.
Gare aux boycotteurs !
Aussi, des premiers contacts ont eu lieu avec une douzaine (un boycott évident !) de fournisseurs d’articles de quincaillerie, céramique, et autres. De nouveaux rendez-vous avec des fournisseurs de diverses spécialités sont également programmés. (comprendre imposés, sous peine de représailles trabelsiennes ! )
Par ailleurs, la Tunisie a été choisie par Bricorama pour accueillir le séminaire des franchisés. C’est ainsi qu’une quarantaine de propriétaires et gérants de magasins de l’enseigne dans les pays européens ont afflué dès vendredi matin sur Tunis, pour de laborieuses réunions mais aussi d’agréables visites. Découvrant le flambant neuf Bricorama Tunis, ils ont été agréablement surpris par ses grandes dimensions (10 000 m2), la qualité de son aménagement et la lisibilité de son merchandising. « Pour nous Européens, confie une franchisée, au fondateur M. Mohamed Imed Trabelsi, c’est une fierté que de voir notre enseigne traverser si brillamment la Méditerranée et d’arborer cette superbe parure qui nous honore tous. » Interdit de rire !
A venir…
Bien entendu, cet échec sera facilement dissimulé pendant toute la période de grâce (celle où les crédits ne sont pas remboursés), et naturellement notre génie trabelsien du commerce, saura imposer à des hommes d’affaires tunisiens ou étrangers de racheter sa quincaillerie au prix fort. Et, au mieux, suivant l’exemple de son modèle en arnaques, son oncle maternel Belhassen Trabelsi (voyou récompensé de la République tunisienne comme manager de l’année), il introduira la société en bourse, avec une comptabilité truquée en imposant un prix et des volumes d’achat aux investisseurs institutionnels publics et privés.
Dans tous les cas, à l’image de la fuite en avant pratiquée par son beau père, et tous les clans du pouvoir, les crédits bancaires ont toutes les chances de ne jamais être remboursés… et le maximum de fonds détournés vers l’étranger.
En somme, BRACORAMA est un bide gagnant dans la “répoubellique” (bananière) des Ben Ali.
Slim BAGGA
(Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 3 juillet 2009)
Lien: http://www.bakchich.info/Bracorama-Tunisie-un-braquage-au,08217.html
Les Tunisiens « draguent » la City
03/07/2009 Le 16 juin, lors d’un forum organisé par la banque d’affaires et d’investissement MediCapital Bank, filiale du groupe marocain BMCE Bank, les dirigeants des groupes tunisiens Amen Bank, Assad, Adwya, Biat, Poulina, TPR et Tunisia Leasing ont planché devant les représentants d’une vingtaine de fonds d’investissement basés à Londres. Il s’agissait pour les entreprises concernées de tenter de retrouver les faveurs des investisseurs internationaux, qui ont liquidé leurs participations à la Bourse de Tunis après le déclenchement de la crise, à l’automne 2008. L’an dernier, la moitié des vingt-trois fonds présents lors de la première édition du Forum avaient investi 160 millions d’euros dans les entreprises présentes, avec un rendement d’au moins 15 % du capital investi. De son côté, MediCapital, qui a déjà organisé ce type de rencontre avec des entreprises algériennes et marocaines, cherche à s’affirmer comme un intermédiaire obligé entre les financiers de la City et les entreprises maghrébines. (Source: “Jeune Afrique” (Hebdomadaire- France) ) Lien:http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2528p010.xml1/-fonds-d-investissement-Les-Tunisiens–draguent–la-City.html
Expulsion de français présumés islamistes après l’attentat du Caire
04/07/2009 Une vingtaine de Français présumés islamistes ont été expulsés d’Egypte depuis un mois, a-t-on appris samedi auprès d’une source des services de sécurité. Une vingtaine de musulmans extrémistes français qui avaient été arrêtés lors de l’enquête sur l’attentat au Caire en février, qui a coûté la vie à une jeune française, ont été peu à peu expulsés”, a déclaré un responsable des services de sécurité. Ce responsable, qui a requis l’anonymat, a précisé qu'”aucune charge n’a été retenue contre eux” mais qu’ils sont considérés comme des extrémistes religieux indésirables en Egypte. Le consulat de France a seulement indiqué “qu’un certain nombre de Français ont été arrêtés parmi d’autres étrangers” et “qu’ils ont été invités à quitter l’Egypte à leurs frais et sans poursuite judiciaire”. (Source: “Jeune Afrique” (Hebdomadaire- France) le 04 juillet 09) Lien: http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20090704T154756Z/-France-expulsion-attentat-islamiste-Expulsion-de-francais-presumes-islamistes-apres-l-attentat-du-Caire.html
Vive escarmouche entre l’armée et al-Qaïda au Maghreb islamique
Article publié le 05/07/2009
Un accrochage a eu lieu dans la région de Tombouctou dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juillet entre l’armée malienne et des éléments d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Il n’y a pas de victimes selon une source sécuritaire. Le 17 juin dernier déjà, l’armée malienne avait annoncé avoir tué 26 combattants islamistes en attaquant pour la première fois une base de la branche maghrébine d’al-Qaïda.
Y a-t-il eu des morts, des disparus, des enlevés ou encore des blessés ? Pour le moment, on ne dispose d’aucun bilan fiable sur l’accrochage. En revanche, on sait que les événements se sont déroulés dans le nord-ouest du pays. L’armée malienne qui attaque des éléments d’AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique) qui riposte ou le contraire.
C’est la deuxième fois en quelques semaines qu’on assiste à ce face à face depuis que le Mali a annoncé mener des actions militaires dans toute la bande sahélo-saharienne.
Ces actions ambitionnent de neutraliser les trafiquants de tout poil mais surtout les islamistes armés. Aujourd’hui, manifestement, ces derniers qui ont une connaissance du terrain semblent décidés à en découdre. Estimés à quelques centaines, ils sont composés certes d’un noyau de ressortissants algériens et mauritaniens mais entre- temps, AQMI a recruté des jeunes désœuvrés dans toute l’Afrique de l’Ouest.
En face, le Mali et son armée ne peuvent pas faire face à al-Quaïda selon les spécialistes. Mais, d’ores et déjà, des pays comme la France, l’Algérie, le Canada ou les Etats-Unis ont récemment annoncé qu’ils « soutiendraient une lutte totale du Mali contre al-Quaïda dans la bande sahélo- saharienne ».
(Source: “RFI” (Radio- France) le 05 juillet 2009)
Lien: http://www.rfi.fr/actufr/articles/115/article_82426.asp
Grippe porcine: deux nouveaux cas avérés en Algérie
Niger: grande manifestation à Niamey contre une nouvelle constitution
L’Union africaine étend ses prérogatives
NOUVELOBS.COM | 03.07.2009 |
Après des heures de réunion, les dirigeants africains ont adopté une nouvelle organisation, visant à transformer l’Union africaine et à étendre ses prérogatives. L’UA pourrait se tourner vers des “Etats-Unis d’Afrique”.
Les dirigeants africains se sont mis d’accord, dans la nuit du jeudi 2 juillet au vendredi 3 juillet, sur la proposition libyenne visant à transformer l’Union africaine (UA) et à étendre ses prérogatives. Pour cette réunion au sommet, les 53 membres de l’UA étaient réunis à Syrte, en Libye, pour tenter de trouver un accord sur le projet de “gouvernement africain” voulu par l’hôte,Mouammar Kadhafi.
“Etats-Unis d’Afrique”
Parmi les changements, la Commission de l’Union africaine devraient devenir l'”Autorité africaine“. Avec pour but de simplifier la structure de l’UA, en développant de manière significative ses pouvoirs en matière de défense, d’échanges internationaux et de diplomatie. Les débats sur la nouvelle “Autorité” étaient très discutés. Des pays comme le Nigéria ou l’Angola refusaient d’en étendre les capacités de gestion de la défense ou des relations internationales. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont finalement adopté le projet à 4h heure locale. Cette nouvelle résolution est considérée comme une étape clé de la vision du leader libyen Mouammar Kadhafi: l’apparition d’un gouvernement fédéral qui présiderait aux destinées des “Etats-Unis d’Afrique“. (Source: “Nouvelobs.com” (Quotidien- France) le 03 juillet 09)
Two British troops killed in major Afghan push