30 juillet 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3355 du 30.07.2009

 archives :www.tunisnews.net  


AFP: Tunisie: cinq nouveaux cas de grippe porcine détectés sur des voyageurs France24: Les Tunisiens privés de pèlerinage pour cause de grippe A (H1N1) AP:Tunisie: un observatoire pour superviser les prochaines élections AFP: Au moins 11 militaires tués dans une embuscade en Algérie AFP: Mohammed VI promet de continuer les réformes Reuters: Iran – De la prison à la résidence surveillée pour un réformateur AFP: Iran: heurts entre police et manifestants dans un cimetière de Téhéran Reuters: Le port de la burqa serait très marginal en France AFP: Burqa: une loi serait un « pilon pour écraser une mouche », estime Bartolone

Jeune Afrique: Les Tigre français chassent en Afghanistan


Tunisie: cinq nouveaux cas de grippe porcine détectés sur des voyageurs

 
AFP, le 30 juillet 2009 à 17h06 TUNIS, 30 juil 2009 (AFP) – Cinq cas de grippe porcine A(H1N1) ont été diagnostiqués en Tunisie sur des personnes arrivées du Canada, d’Espagne et de Grande-Bretagne, portant à dix le bilan des cas recensés dans ce pays, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de la Santé. Les cinq nouveaux cas concernent des Tunisiens âgés entre 17 et 32 ans, rentrés au cours du mois de juillet, a indiqué à l’AFP Mongi Hamrouni, directeur des Soins de santé de base au ministère de la Santé. Il s’agit de deux étudiants venant de Grande-Bretagne, d’un adolescent de retour de vacances en Espagne et de deux jeunes, frère et sœur, arrivés du Canada, a ajouté le Dr Hamrouni, sans précision d’identité. « Une seule personne a dû être admise une nuit à l’hôpital de Monastir (est), les autres ayant été soumises à un traitement antiviral à domicile et s’étant complètement rétablies », a-t-il déclaré. Cinq cas de grippe A(H1N1) avaient déjà été détectés en Tunisie, selon les autorités sanitaires. Les deux premiers, annoncés le 22 juin, concernaient deux étudiantes arrivées des Etats-Unis. « Nous n’avons enregistré que des cas isolés, sans gravité, et nous sommes loin du stade intra-communautaire », a poursuivi ce médecin, membre du comité national de veille et de surveillance épidémiologiques. Dès l’apparition du virus au Mexique, la Tunisie a activé ce dispositif et applique un plan anti-grippe porcine, sous la supervision directe du ministre de la Santé, Mondher Zenaidi. Les autorités sanitaires ont multiplié récemment les consignes de prévention, après avoir suspendu le petit pèlerinage (Omra) à La Mecque, accompli généralement durant le mois de jeûne du Ramadan (22 août-19 septembre). Concernant le pèlerinage du Hadj, rassemblement annuel des musulmans prévu fin novembre, la Tunisie a durci les critères de sélection des candidats, limitant notamment l’âge des pèlerins à 65 ans.


Les Tunisiens privés de pèlerinage pour cause de grippe A (H1N1)

 
Jeudi 30 juillet 2009 Par Imed BENSAIED  Tunis a suspendu le petit pèlerinage ou « omrah », que les musulmans accomplissent à La Mecque, en raison de l’inexistence de vaccin contre la grippe A (H1N1). D’autant que les garanties de traitement sur place ne sont pas réunies. La Tunisie a annoncé, mardi dernier, avoir suspendu le petit pèlerinage (“omrah”) que les musulmans accomplissent à La Mecque durant le mois de jeûne du ramadan (22 août-19 septembre), en raison de l’inexistence de vaccin contre la grippe A (H1N1).  Le ministre des Affaires religieuses, Bou Bakr Kharouzi, a précisé que, pour l’instant, “le vaccin contre le virus reste au stade de l’expérimentation” et que, le pèlerinage rassemblant des centaines de milliers de personnes issues d’origines diverses, “les risques d’exposition à la grippe” sont réels. Il a aussi argué du fait que les garanties de traitement sur place de patients potentiels étaient loin d’être réunies. Une décision qui ne fait pas l’affaire des agences de voyage Le gouvernement tunisien a désigné une commission ad hoc, composée de médecins et de religieux, dont la mission est d’étudier le développement du virus et sa propagation dans le monde. C’est cette commission qui a conclu à la nécessité d’interdire aux Tunisiens d’aller accomplir le petit pèlerinage. La décision a ensuite été validée par le grand mufti de Tunisie. La Tunisie devient ainsi le premier pays arabo-musulman à interdire la “omrah” à ses ressortissants. La décision des autorités tunisiennes pourraient avoir de fâcheuses conséquences pour les agences de voyages, qui misaient sur les revenus des voyages en Arabie saoudite pour  rattraper les pertes enregistrées depuis le début de l’année. Responsable des ventes à Avian Tour, Hamid Mchéli explique que son agence n’a pas été “tellement sollicitée cette saison, encore moins pour des voyages de petit pèlerinage en raison de la crise financière”, ajoutant que “l’érosion du dinar tunisien par rapport à l’euro et au dollar a augmenté les coûts des voyages à l’étranger”. Hamid  Mchéli avoue avoir “senti la catastrophe venir avec les premières rumeurs évoquant une éventuelle suspension du petit pèlerinage”. “L’annonce officielle de cette décision a été pour nous le coup de grâce”, soupire-t-il. Une décision “logique et nécessaire” Abdesslam Lahmar, lui, est responsable des réservations à l’agence Belle Vue, à Tunis. Il s’attend “à des conséquences négatives pour la saison en cours”. “Pour sauver la mise, explique-t-il, on essayera de nous tourner vers de nouvelles destinations, comme l’Egypte, la Turquie, la Syrie, voire la Thaïlande.” De son côté, le directeur de la Fédération tunisienne des agences de voyages a présenté à la presse des estimations prévoyant des pertes atteignant les 4 millions de dinars tunisiens soit 2,5 millions d’euros. Le journaliste ayant le premier relayé l’information relative à une suspension par les autorités tunisiennes du petit pèlerinage, Hafedh Gharbi, juge la décision “logique et nécessaire”, car elle “préservera le capital humain de ce petit pays. Ce pays qui doit protéger ses citoyens et la bonne réputation de son service médical, surtout que les Tunisiens vivent beaucoup du tourisme”. Pour lui, “ne pas pouvoir contrôler la propagation de la grippe A (H1N1) affecterait  sérieusement les activités touristiques” de la Tunisie. Concernant le pèlerinage, le ministre des Affaires religieuses a souligné que la Tunisie s’en tiendrait fermement aux conditions fixées par l’Arabie saoudite. Il s’agit notamment de n’autoriser que les personnes dont l’âge est compris entre 12 et 65 ans.
 
(Source: France24.com le 30 juillet 2009)


Tunisie: un observatoire pour superviser les prochaines élections

De THE ASSOCIATED PRESS (CP) –le 30 juillet 2009 TUNIS — Un observatoire national des élections présidentielle et législatives, créé à l’initiative du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, lui-même candidat au scrutin prévu en octobre prochain, a été présenté jeudi à la presse. Dirigé par l’ex-bâtonnier Abdelwahab Béhi, il est composé de 27 membres, dont des magistrats, des avocats, des journalistes, des universitaires et une parlementaire. Selon Me Béhi, il a pour tâche de superviser, à toutes les étapes, le déroulement du processus électoral et d’intervenir, dans certains cas, pour résoudre les litiges qu’il viendrait à constater. « Le recours final pour régler les litiges est cependant du ressort de la justice », a-t-il précisé. A la fin de sa mission, il devra présenter un rapport au chef de l’Etat sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées les élections en vue de remédier aux éventuelles défaillances. Selon son président, l’observatoire aura pour leitmotiv « indépendance et neutralité » dans l’accomplissement de sa mission et « traitera avec toutes les parties sur un même pied d’égalité » en se basant sur les critères internationaux en la matière. Outre l’actuel président de la République, candidat du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir), qui briguera un cinquième mandat consécutif de cinq ans, cinq dirigeants de l’opposition ont annoncé leurs candidatures à l’élection présidentielle du mois d’octobre. Trois d’entre eux ont réclamé de confier la supervision des élections à une commission indépendante. A une question relative à l’indépendance de l’observatoire, M. Béhi a souligné qu’il avait été nommé par le président de la République en exercice, et non pas par le candidat du RCD.


Au moins 11 militaires tués dans une embuscade en Algérie

AFP 30 juil. 09 Le convoi militaire a été attaqué mercredi en début d’après-midi par des islamistes armés près de Tipaza. Selon certains journaux, le bilan pourrait s’élever à 20 morts. Au moins onze militaires ont été tués mercredi en Algérie près de Tipaza, à une centaine de km à l’ouest d’Alger, dans une embuscade tendue par des islamistes armés, rapporte jeudi la presse, certains journaux donnant un bilan de 20 morts. Les islamistes ont attaqué en début d’après-midi un convoi militaire près de Damous, à une quinzaine de km de Tipaza, ville côtière située à 70 km d’Alger. Le quotidien arabophone «En Nahar» affirme que onze soldats sont morts, tandis que «El Khabar» donne un bilan de 20 morts et le francophone «Le Soir» entre 15 et 21 morts. Selon la presse, plusieurs bombes ont explosé au passage du convoi avant que les islamistes n’ouvrent le feu, la fusillade ayant duré environ 20 minutes. Les militaires ont riposté et tué cinq assaillants, selon El Khabar. Ces informations n’ont pas été confirmées de source officielle.  

 

Mohammed VI promet de continuer les réformes

 
30/07/2009  | AFP | Pas d’annonce inattendue, mais la promesse de continuer sur la même voie, celle des réformes. C’est ce qu’à annoncé Mohammed VI à l’occasion de la célébration du 10e anniversaire de son règne. Le roi Mohammed VI du Maroc s’est engagé à poursuivre sa politique de réformes dans un discours à la Nation diffusé jeudi, à l’occasion du 10ème anniversaire de son accession au trône. Le souverain alaouite, vêtu d’un costume bleu foncé et s’exprimant en arabe classique, n’a pas fait d’annonce spectaculaire mais évoqué les réalisations des dix dernières années. Il a également invité le gouvernement du Premier ministre Abbas El Fassi à redoubler d’efforts pour poursuivre les chantiers déjà entrepris, en particulier dans l’éducation et le développement social. Il a aussi insisté sur « la bonne gouvernance publique », indispensable selon lui à « la consolidation d’un climat économique propice à l’investissement et au développement ». Cette « bonne gouvernance » suppose « un effort de moralisation et de protection des deniers publics contre toute forme de dilapidation et de gaspillage », a-t-il souligné, ajoutant qu’il fallait « combattre toutes les pratiques inhérentes à l’économie de rente et les autres privilèges indus ».  Nouveaux chantiers de réformes en perspective Dans son discours, enregistré mercredi à Al Hoceima, une localité de la côte méditerranéenne à environ 300 km dans l’est de Tanger, le roi a également évoqué la nécessité d’une « réforme profonde de la justice ». Il s’est engagé à « entretenir prochainement » les Marocains sur cette réforme « après avoir reçu les conclusions des larges consultations engagées à ce propos ». Le roi a aussi appelé à l’ouverture d’un chantier, qualifié de « fondamental », sur la régionalisation et annoncé l’installation, « sous peu », d’une commission consultative spécialisée. « La mise en place d’une régionalisation avancée (…) marquera un saut qualitatif dans le processus de démocratie locale », a-t-il dit. Le souverain marocain -qui s’exprimait aux côté de son fils, le prince héritier Moulay Hassan (6 ans), et de son frère cadet Moulay Rachid-, a annoncé avoir décidé de donner « une nouvelle et forte impulsion » à l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), « pour favoriser l’émergence d’un modèle sociétal solidaire et équilibré ». Le roi a appelé le gouvernement à élaborer un projet de Charte nationale de l’environnement « permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles, dans le cadre du processus de développement durable ».  Normalisation des relations diplomatiques Sur le plan diplomatique, Mohammed VI a réaffirmé sa « volonté de normaliser les relations » avec le voisin algérien et réitéré l' »attachement (du Maroc) à l’initiative d’autonomie » proposée pour le Sahara occidental. Il a enfin exprimé son souhait de « poursuivre (ses) efforts pour le raffermissement des liens de fraternité arabe et islamique ». Le souverain, monté à l’âge de 35 ans sur le trône alaouite à la mort de son père Hassan II le 23 juillet 1999, devait recevoir vendredi après-midi à Tétouan (nord) l’hommage des dignitaires du royaume au cours d’une cérémonie d’allégeance, la bey’a. 2009/ AFP    

Iran – De la prison à la résidence surveillée pour un réformateur

 

Reuters, le 30 juillet 2009 à 15h56 TEHERAN, 30 juillet (Reuters) – Saeed Hajjarian, célèbre militant de la cause réformatrice en Iran interpellé lors des troubles post-électoraux du mois dernier, a quitté la prison jeudi et a été placé en résidence surveillée dans « une maison propriété de l’Etat », rapporte l’agence semi-officielle Mehr. « Le procureur de Téhéran m’a dit que Hajjarian avait été transféré aujourd’hui dans une maison propriété de l’Etat dotée des installations médicales idoines (…) Sa famille peut lui rendre visite dans ce nouvel endroit », a déclaré le député Kazem Jalali. Cette libération, ordonnée par l’ayatollah Mahmoud Hachemi-Shahroudi, premier magistrat de la République islamique, constitue la dernière manifestation en date du malaise provoqué dans la hiérarchie politique et religieuse par des informations faisant état de mauvais traitements infligés aux manifestants incarcérés. Au moins deux jeunes détenus sont morts en détention. Mardi, Human Rights Watch (HRW) avait demandé la libération immédiate de Saeed Hajjarian en déclarant qu’il n’avait pas eu accès à un avocat et qu’il était privé de soins médicaux. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme, basée à New York, la santé de Saeed Hajjarian s’est détériorée en prison en raison des mauvais traitements. Il aurait notamment, selon HRW, subi un interrogatoire en plein soleil. Membre des services de renseignement iraniens dans les années 1980, Saeed Hajjarian est devenu dans les années 1990 une des « têtes pensantes » du mouvement réformiste. Il fut notamment conseiller du président Khatami à partir de 1997. En mars 2000, alors qu’il sortait d’une réunion du conseil municipal de Téhéran dont il était membre, un homme à moto a ouvert le feu sur lui. Il se déplace depuis en fauteuil roulant et son état nécessite une surveillance médicale constante.  

Iran: heurts entre police et manifestants dans un cimetière de Téhéran

 
AFP, le 30 juillet 2009 à 15h54 Par Siavosh GHAZI TEHERAN, 30 juil 2009 (AFP) – La police iranienne, armée de matraques, s’en est pris jeudi aux manifestants rassemblés dans un cimetière de Téhéran pour rendre hommage aux victimes des troubles consécutifs à la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Il s’agit des premiers heurts depuis ceux qui avaient opposé le 9 juillet près de l’université de Téhéran la police à des centaines de personnes rassemblées pour commémorer les manifestations étudiantes de 1999. Plus de 2.000 personnes, d’après le récit de témoins, s’étaient rassemblées au cimetière de Beheshte Zahra, dans le sud de la capitale, pour commémorer la mort il y a quarante jours de protestataires le 20 juin, au cours d’une manifestation violemment réprimée. Les manifestants ont scandé des slogans de soutien au chef de l’opposition Mir Hussein Moussavi, contraint de rebrousser chemin par les centaines de policiers anti-émeutes déployés pour l’occasion. D’autres ont lancé des pierres contre les policiers qui encerclaient Mehdi Karoubi, un autre chef de l’opposition tandis que d’autres encore criaient « à mort le dictateur », « gouvernement du coup d’Etat, démission! ». Les policiers ont fait usage de matraques et de ceintures pour disperser ceux qui souhaitaient se recueillir. La plupart des manifestants tués dans les troubles consécutifs au scrutin présidentiel du 12 juin, une trentaine selon une commission parlementaire, sont enterrés à Beheshte Zahra. Plusieurs personnes ont en outre été arrêtées, ont raconté des témoins, dont le réalisateur Jafar Panahi, sa femme et sa fille. Représentant de la Nouvelle vague du cinéma iranien, M. Panahi a plusieurs fois été primé pour ses films, dont la plupart ont été frappés par la censure dans son pays. Mir Hossein Moussavi a tenté de s’approcher de la tombe de Neda Agha-Soltan, une jeune femme tuée par balle le 20 juin devenue le symbole de la contestation de la réélection du président Ahmadinejad. Mais il n’a « pas été autorisé à réciter les versets du Coran habituellement prononcés en de telles circonstances et il a été immédiatement encerclé par la police anti-émeutes qui l’a reconduit vers sa voiture », a expliqué un témoin. Mehdi Karoubi a en revanche pu rester sur place et se recueillir sur les tombes. « Nous avons demandé une autorisation pour une cérémonie silencieuse au Grand Mossala (lieu de prière à Téhéran), mais le ministère de l’Intérieur l’a refusée. Nous avons alors pensé que le meilleur endroit pour faire cela et lire le Coran était Beheshte Zahra, sur la tombe des martyrs. Je ne comprends pas ce déploiement policier », a lancé M. Karoubi. MM. Moussavi et Karoubi, qui réclament toujours l’annulation de la présidentielle pour fraude et un nouveau scrutin, avaient initialement appelé à un « rassemblement silencieux » au Grand Mossala, où des policiers étaient également déployés en nombre, selon des témoins. Face au refus des autorités, ils avaient décidé de se rendre à Beheshte Zahra. Cependant, le porte-parole de la commission parlementaire sur les prisonniers, Kazem Jalali, a annoncé qu’il restait 250 personnes en prison dont 50 personnalités politiques. Le procureur général de l’Iran, Ghorbanali Dori-Najafabadi, avait indiqué mercredi qu’une grande partie des centaines de prisonniers seraient libérés d’ici à vendredi. Outre les critiques de l’opposition, le président Ahmadinejad fait face à celles de ses amis conservateurs pour avoir tardé à appliquer l’ordre du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, de démettre son premier vice-président, Esfandiar Rahim Mashaie. Ce dernier, critiqué pour avoir déclaré que l’Iran était « l’ami du peuple israélien », a fini par démissionner, mais le président l’a ensuite nommé directeur de son bureau, provoquant de nouvelles protestations dans le camp conservateur. Le président Ahmadinejad doit prêter serment devant le Parlement le 5 août.  

 

Le port de la burqa serait très marginal en France

 
AFP 30 juillet 09    Seules 367 femmes portent un voile intégral – burqa ou niqab – en France, selon une estimation de la police citée dans Le Monde daté du 30 juillet.   Les députés, qui se sont récemment inquiétés d’un possible développement du port du voile intégral en France, ont créé le 1er juillet une mission parlementaire sur le sujet. Or, selon une note de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) citée par Le Monde, 367 femmes sur tout le territoire auraient adopté le voile intégral. Ce chiffre relève de l’observation du service et n’est pas exhaustif, précise le quotidien. Une très grande majorité de ces femmes est âgée de moins de 30 ans et, pour un quart d’entre elles, il s’agit de Françaises converties à l’islam. Tout en se gardant de citer des chiffres, une seconde étude de la Sous-direction à l’information générale (SDIG), également évoquée par Le Monde, va dans le même sens. Ce service, qui regroupe les anciens membres des RG, estime qu’il s’agit d’une « pratique marginale » de la part de femmes plutôt jeunes et souligne lui aussi l’importance des Françaises converties. Le port du voile intégral s’apparente à une volonté de « provoquer la société, voire sa famille », avance le SDIG. Il cite le cas d’une quinzaine de jeunes femmes qui se seraient rendues dans un grand magasin de Marseille sans faire le moindre achat, dans une démarche provocatrice. Le SDIG assure dans sa note que les fondamentalistes mis à part, les musulmans, dans leur grande majorité, rejettent le voile intégral et comparent ses défenseurs à une « secte ». La mission d’information de l’Assemblée nationale dispose de six mois pour entendre et recenser les différents points de vue. Elle rendra son rapport à la fin de l’année. Devant le Parlement réuni en Congrès le 22 juin à Versailles, Nicolas Sarkozy avait vivement critiqué le port de la burqa, « un signe d’asservissement », et avait déclaré qu’elle n’était pas « la bienvenue » en France. La branche maghrébine d’Al-Qaïda a menacé de se venger de la France après les propos tenus par le président français. Gérard Bon  

Burqa: une loi serait un « pilon pour écraser une mouche », estime Bartolone

(AFP) – le 30 juil. 09 PARIS — Le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, a estimé jeudi que par rapport au nombre de femmes porteuses de burqa en France, légiférer serait comme « sortir un gros pilon pour écraser une mouche ». « J’ai vraiment l’impression que par rapport au nombre, moins de 400 cas sur 60 millions, une loi, un débat parlementaire », ce serait comme « sortir un gros pilon pour écraser une mouche », a indiqué le député de Seine-Saint-Denis sur RTL. Selon une note de la sous-direction de l’information générale (SDIG), moins de 400 musulmanes – 367 précisément – porteraient en France le voile intégral (niqab ou burqa). « Je ne sais pas en combien de temps on est passé de 0 à 360, mais on voit bien que c’est une pratique extrêmement minoritaire et il y a un certain nombre de textes qui dans le cadre des règles du vivre ensemble en France peuvent être utilisées pour empêcher ce genre de comportement », a dit M. Bartolone. Il a ajouté vouloir « être attentif à chacun de ces cas », et « savoir comment ces femmes rentrent dans cet espèce de repli par rapport à l’ensemble de la société », tout en voulant éviter que « sur une idée courageuse au départ, qui était de dire: on ne veut pas de comportements intégristes en France, on en arrive à avoir une mauvaise communication avec l’ensemble des musulmans de France ». 2009 AFP

Les Tigre français chassent en Afghanistan

 
30/07/2009  | La rédaction web de Jeune Afrique- Par : Lauranne Provenzano | Comme annoncé par le ministre de la Défense, Hervé Morin, en juin dernier, la France a doté ses forces présentes en Afghanistan d’une nouvelle capacité de renseignement et de frappe. Trois hélicoptères Tigre sont arrivés à Kaboul le 26 juillet dernier. Selon un communiqué du ministère de la Défense, les trois appareils de modèle Tigre désormais présents en Afghanistan « complèteront le dispositif aérien de la coalition, notamment les 6 hélicoptères français, trois Caracal et trois Gazelle « Viviane », déjà présents sur le théâtre afghan au sein du détachement d’hélicoptères de Kaboul ». « Les trois Tigre sont mis en œuvre par le 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Pau. C’est la première fois que le Tigre est engagé sur un théâtre d’opérations », poursuit le communiqué. Le Tigre dispose de deux armes redoutables: un canon de 30mm placé sous le nez de l’appareil et deux « paniers » de 22 roquettes chacun, un attirail devant lui permettre de répondre à différentes missions : « appui feu » des troupes engagées au sol au contact des insurgés, escorte aérienne ou de convois blindés, ouverture d’itinéraires, « extraction » d’équipages abattus, renseignement, « contrôle de zone »… S’attendre à tout Les spécialistes de l’armée de terre ont passé au crible l’expérience, parfois tragique, des pilotes d’hélicoptères de combat américains ou britanniques en Irak. « Le meilleur pilote d’hélico, même sur la meilleure machine du monde, est un combattant comme les autres quand il est au sol », souligne le commandant des pilotes de Tigre du 5e RHC. Le colonel Darricau –le patron du 5e RHC– s’attend, lui, « à ce qui s’est déjà produit: des hélicoptères français ont essuyé des tirs de talibans » à l’arme légère. « Oui, le théâtre afghan est dangereux mais la France a mesuré ces risques », explique-t-il sobrement. Attaques Depuis le 21 juillet, les soldats français ont subi près d’une dizaine d’attaques. Trois soldats ont été blessés, dont un gravement, lors d’une patrouille dans la province de Wardak (sud-est de Kaboul). Ils ont été rapatriés en France et selon les dernières informations médicales, leurs jours ne sont plus en danger. Bombes artisanales, explosifs commandés à distance, tirs de mortiers, attaques rebelles surprises sont le lot quotidien des militaires envoyés en Afghanistan. Depuis 2001, 28 soldats français sont morts au combat. Pour l’heure, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’est pas question de renforcer les effectifs humains –2900 soldats– présents sur le conflit.     (Avec agences) (Source: « Jeune Afrique » (Hebdomadaire- France) le 30 juil. 09) Lien: http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20090730115801/-France-Nicolas-Sarkozy-helicoptere-Herve-Morin-Les-Tigre-francais-chassent-en-Afghanistan.html

 

 

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