3 septembre 2008

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TUNISNEWS

8 Úme année, N° 3025 du 03.09.2008

 archives : www.tunisnews.net  


LibertĂ© et EquitĂ©: Tarek Soussi dĂ©fĂ©rĂ© devant le juge d’instruction

Party of European Socialists: TUNISIA UNDER SCRUTINY SAYS PES

AFP: Rice en tournée en Libye, Algérie, Maroc, Tunisie du 4 au 7 septembre

AFP: Mme Rice se rend en Libye pour consacrer un rare succĂšs diplomatique

African Manager: Tunisie : Facebook est revenu

Espacemanager: Espacemanager répond à Reporters sans frontiÚres

Pétition pacifiste et apolitique contre la fermeture de Facebook en Tunisie

Magharebia: Hannibal TV lance la premiÚre chaßne de télévision religieuse en Tunisie

El Khadra: Le glacis

La Presse: Gaspillages!

AFP: Sarkozy Ă  Damas pour peser dans le jeu diplomatique proche-oriental


Sauvez la vie de Ridha Boukadi, ingĂ©nieur et prisonnier politique LibertĂ© et EquitĂ© Organisation indĂ©pendante des droits de l’Homme 33 rue Mokhtar Atya 1001 Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com
  Tunis, le 3 septembre 2008   Aujourd’hui, mercredi 3 septembre, Tarek Soussi, militant des droits de l’homme, membre du comitĂ© directeur de l’AISPP,  a Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ© devant le juge d’instruction du troisiĂšme bureau du Tribunal de PremiĂšre Instance de Bizerte , qui a menĂ© l’instruction sur les accusations de propagation de fausses nouvelles de nature Ă  troubler l’ordre public, en vertu des dispositions des articles 42 et 49 du Code de la Presse, Ă  la suite des dĂ©clarations faites le 26 aoĂ»t 2008 Ă  la chaĂźne Eljazira au sujet de l’arrestation d’un groupe de jeunes par les forces de la SĂ»retĂ© Ă  Bizerte. En tenue ou en civil, de nombreux policiers encerclaient le palais de justice de Bizerte et empĂȘchaient les militants des droits de l’homme et les citoyens de rentrer sans avoir prĂ©sentĂ© leur carte nationale d’identitĂ©. Cinq avocats se sont prĂ©sentĂ©s pour monsieur Tarek Soussi qui a Ă©tĂ© amenĂ© portĂ© par la police politique puisque l’administration de la prison lui a retirĂ©s ses bĂ©quilles,- un handicap l’empĂȘche de marcher-ce qui constitue une forme de sĂ©vice et d’humiliation. MaĂźtre Anouar Kousri a quittĂ© le bureau d’instruction sans assister Ă  l’interrogatoire pour protester contre les mauvais traitements infligĂ©s Ă  son client. L’interrogatoire s’est dĂ©roulĂ© en son absence et sans le texte de la dĂ©claration Ă  la base des poursuites tout comme le texte de loi sur la base duquel il a Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ©, texte qui a Ă©tĂ© abrogĂ©. Monsieur Tarek Soussi a niĂ© avoir fait une dĂ©claration Ă  Eljazira comportant une fausse nouvelle, mais au contraire des informations qu’il tenait des familles des personnes arrĂȘtĂ©es qui ont affirmĂ© que leurs enfants avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s et emmenĂ©s dans un lieu inconnu. Pour le bureau exĂ©cutif de l’Association Le PrĂ©sident MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Party of European Socialists PRESS RELEASE Party of European Socialists 2 September 2008

TUNISIA UNDER SCRUTINY SAYS PES

 
The PES to day underlined its support for the women and men who are struggling bravely for freedom, democracy and social justice in Tunisia , and called for the release of activist Zakia Dhifaoui and other detainees. The President of PES Women, Zita Gurmai, said “European Socialists are particularly concerned about the situation in the mining area of Gafsa where there has been police harassment and a number of arrests in recent months of women and men campaigning against corruption and bad working conditions. “As the EU becomes more engaged with in the Union for the Mediterranean you can be sure that European Socialists will be looking to encourage and support those who want to improve democracy, rights and social justice in every country of the Mediterranean .” “President Sarkozy of France might be more interested in pursuing the economic benefits of Union for the Mediterranean but we Socialists think that solidarity with people fighting for their rights is just as important, and that new social, environmental and political links across the Mediterranean are needed alongside new economic ties.” “If the Secretariat of the Union is to be in Tunis ” said Zita Gurmai  “there will be a special responsibility on Tunisia to respect its people’s rights. Tunisia will be under scrutiny. I call on the Tunisian authorities to release human rights activist Mme Zakia Dhifaoui, who was arrested in July 2008 and is still being held in custody. She must be freed now along with all others who are being detained for peaceful protest and democratic activism in Tunisia .”


Rice en tournée en Libye, Algérie, Maroc, Tunisie du 4 au 7 septembre

 
 
AFP / 02 septembre 2008 20h50  
WASHINGTON – La secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricaine, Condoleezza Rice, effectuera du 4 au 7 septembre une tournĂ©e au Maghreb qui la conduira successivement en Libye, en Tunisie, en AlgĂ©rie et au Maroc, a annoncĂ© mardi le porte-parole du dĂ©partement d’Etat, Sean McCormack. La chef de la diplomatie amĂ©ricaine a prĂ©vu de rencontrer le leader libyen Mouammar Kadhafi au cours de sa visite “historique” en Libye, la premiĂšre depuis 55 ans d’un secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricain dans ce pays, a indiquĂ© le porte-parole. Il n’a pas prĂ©cisĂ© les dates exactes de chaque Ă©tape de Mme Rice au Maghreb, indiquant simplement qu’elle entamerait sa tournĂ©e par une Ă©tape Ă  Lisbonne pour y rencontrer des responsables portugais, a-t-il ajoutĂ©. “Mme Rice se rĂ©jouit de ce voyage, notamment son Ă©tape en Libye”, a soulignĂ© M. McCormack, rappelant que depuis que le secrĂ©taire d’Etat John Dulles a rencontrĂ© l’ancien roi Mohammed Idriss, en 1953, “l’Homme a marchĂ© sur la Lune, l’internet est apparu, le Mur de Berlin est tombĂ© et dix prĂ©sidents amĂ©ricains se sont succĂ©dĂ©s”. “C’est vĂ©ritablement une importante visite historique”, a-t-il soulignĂ©. Elle “ouvre un nouveau chapitre dans les relations bilatĂ©rales amĂ©ricano-libyennes”. Il a rappelĂ© que Washington voulait faire de M. Kadhafi un exemple auprĂšs de l’Iran et de la CorĂ©e du Nord car il a renoncĂ© aux armes de destruction massives au profit de la rĂ©conciliation avec l’Occident. Cela n’empĂȘchera pas Mme Rice de soulever la question des droits de l’Homme avec le dirigeant libyen, a assurĂ© M. McCormack. Les relations entre Washington et Tripoli ont Ă©tĂ© rompues en 1981, en raison du soutien prĂ©sumĂ© de la Libye au terrorisme. Elles n’ont Ă©tĂ© rĂ©tablies qu’en 2004, aprĂšs l’annonce par M. Kadhafi que son pays renonçait Ă  acquĂ©rir des armes de destruction massive. En 2006, la Libye, qui dispose des plus grosses rĂ©serves pĂ©troliĂšres d’Afrique, avait Ă©tĂ© retirĂ©e de la liste amĂ©ricaine des Etats soutenant le terrorisme et les deux pays ont depuis nommĂ© des ambassadeurs mais les relations n’avaient pas encore Ă©tĂ© complĂštement normalisĂ©es. Au cours des autres Ă©tapes de sa tournĂ©e au Maghreb, Mme Rice devrait Ă©voquer les relations bilatĂ©rales, notamment Ă©conomiques, avec les dirigeants algĂ©riens, tunisiens et marocains, a indiquĂ© M. McCormack. La lutte contre le terrorisme devrait figurer au centre de ses entretiens Ă  Alger et la question du Sahara occidental sera “certainement” Ă©voquĂ©e Ă  Rabat, a-t-il notĂ©.

Mme Rice se rend en Libye pour consacrer un rare succĂšs diplomatique

 
 
AFP, le 2 septembre 2008 Ă  01h16
Par Sylvie LANTEAUME WASHINGTON, 2 sept 2008 (AFP) – En effectuant en fin de semaine une visite historique en Libye, la secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricaine, Condoleezza Rice, veut cĂ©lĂ©brer avec Ă©clat l’un des rares succĂšs diplomatiques du prĂ©sident George W. Bush avant la fin de son mandat. La chef de la diplomatie amĂ©ricaine effectuera du 4 au 7 septembre une tournĂ©e au Maghreb, qui la conduira successivement en Libye, en Tunisie, en AlgĂ©rie et au Maroc, a annoncĂ© mardi le porte-parole du dĂ©partement d’Etat, Sean McCormack. “Mme Rice se rĂ©jouit de ce voyage, notamment son Ă©tape en Libye”, a soulignĂ© le porte-parole, sortant de sa rĂ©serve habituelle pour souligner le caractĂšre exceptionnel de cette “importante visite historique”, la premiĂšre depuis 55 ans d’un secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricain dans ce pays. Depuis la derniĂšre visite d’un secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricain en Libye – John Dulles, chef de la diplomatie de Dwight Eisenhower, avait rencontrĂ© l’ancien roi Mohammed Idriss en 1953 -, “l’Homme a marchĂ© sur la Lune, l’internet est apparu, le Mur de Berlin est tombĂ© et dix prĂ©sidents amĂ©ricains se sont succĂ©dĂ©s”, s’est Ă©merveillĂ© M. McCormack. “C’est aussi un jalon important pour marquer le succĂšs de la politique de lutte contre la prolifĂ©ration nuclĂ©aire de cette administration”, a-t-il ajoutĂ©. “Ceci, pour les Etats-Unis, est un succĂšs en politique Ă©trangĂšre”, a renchĂ©ri le secrĂ©taire d’Etat adjoint chargĂ© du Proche-Orient et du Maghreb, David Welch. “Nous considĂ©rons qu’il a Ă©tĂ© bĂąti sur le travail de plusieurs administrations, mais plus particuliĂšrement, de façon plus marquĂ©e, pendant celle-ci”, a ajoutĂ© M. Welch au cours d’une confĂ©rence de presse. A Tripoli, Mme Rice a prĂ©vu de rencontrer le leader libyen Mouammar Kadhafi, qui fut longtemps l’une des bĂȘtes noires des Etats-Unis dans la rĂ©gion pour son soutien au terrorisme, mais dont Washington veut maintenant faire un exemple, pour montrer Ă  l’Iran et la CorĂ©e du Nord les bĂ©nĂ©fices qu’ils engrangeraient s’ils renonçaient Ă  leur programme nuclĂ©aire. “La Libye est un exemple qui montre que, si certains pays font un choix diffĂ©rent de celui qu’il font actuellement, ils peuvent avoir des relations diffĂ©rentes avec les Etats-Unis et le reste du monde, et que nous tiendrons nos promesses”, a soulignĂ© M. McCormack. Rompues en 1981 en raison du soutien prĂ©sumĂ© de la Libye au terrorisme, les relations entre Washington et Tripoli n’ont Ă©tĂ© rĂ©tablies qu’en 2004, aprĂšs l’annonce par M. Kadhafi que son pays renonçait Ă  acquĂ©rir des armes de destruction massive. En 2006, la Libye, qui dispose des plus grosses rĂ©serves pĂ©troliĂšres d’Afrique, avait Ă©tĂ© retirĂ©e de la liste amĂ©ricaine des Etats soutenant le terrorisme et les deux pays ont depuis nommĂ© des ambassadeurs, mais les relations n’avaient pas encore Ă©tĂ© complĂštement normalisĂ©es. Le dernier obstacle, la persistance d’un contentieux entre les familles des victimes des attentats de Lockerbie et Berlin, d’une part, et le gouvernement libyen d’autre part, a Ă©tĂ© rĂ©solu le 14 aoĂ»t, avec la signature d’un accord de compensation des victimes. Pendant ses entretiens avec M. Kadhafi, Mme Rice entend bien soulever la question des droits de l’Homme, notamment le cas de l’opposant libyen Fathi al-Jahmi, 66 ans, dont le frĂšre vit en exil Ă  Boston, a indiquĂ© M. Welch. M. al-Jahmi est dĂ©tenu depuis 2004 pour avoir critiquĂ© le rĂ©gime de Mouammar Kadhafi, appelĂ© publiquement Ă  la dĂ©mocratie et rencontrĂ© un reprĂ©sentant officiel Ă©tranger. La secrĂ©taire d’Etat entend Ă©galement parler de lutte contre le terrorisme avec le leader libyen, ainsi que de la situation au Tchad et au Soudan, a ajoutĂ© le responsable amĂ©ricain. Dans un communiquĂ©, l’organisation de dĂ©fense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a demandĂ© Ă  Mme Rice d’appeler les dirigeants libyens Ă  “libĂ©rer les prisonniers politiques, abolir les lois jetant en prison ceux qui critiquent pacifiquement le rĂ©gime, et mettre fin Ă  la torture”.
 
AFP

Tunisie : Facebook est revenu

3-09-2008 :

par : AM. Au grand bonheur du milieu des internautes tunisiens et au grand dam de tous ceux qui ont voulu utiliser cet Ă©pisode (encore incomprĂ©hensible il faut le dire), Ă  des fins peu catholiques, le site communautaire Facebook est depuis hier mardi, accessible en Tunisie. Selon des quotidiens tunisiens qui rapportaient l’information, cette rĂ©ouverture du site qui Ă©tait coupĂ©, apparemment chez l’ATI (Agence Tunisienne de l’Internet) si l’on en croit les explications donnĂ©es aux usagers par les hotlines de certains FSI tunisiens, s’est faite sur intervention personnelle du Chef de l’Etat tunisien. Nos confrĂšres prĂ©cisent que le PrĂ©sident tunisien a ordonnĂ© le rĂ©tablissement de l’accĂšs Ă  Facebook, dĂšs qu’il a appris sa coupure. Merci Monsieur le PrĂ©sident. La question qui demeure cependant est de savoir qui a coupĂ© la connexion aux internautes tunisiens et pour quelle raison. Ces raisons, si elles existent, seraient-elles techniques ou autres ? ConnaĂźtre les raisons, peut en effet amener Ă  dĂ©terminer les meilleurs moyens d’y faire face et Ă  Ă©viter surtout qu’on applique toujours ce genre de remĂšde de cheval Ă  des problĂ©matiques qui pourraient ĂȘtre rĂ©solues autrement. (Source: African Manager le 3 septembre 2008)  


Facebook : intervention du Président de la République

Nous apprenons que le PrĂ©sident de la RĂ©publique est intervenu personnellement, et a donnĂ© ses instructions pour qu’il soit procĂ©dĂ© immĂ©diatement Ă  la rĂ©ouverture du site Facebook, et ce, dĂšs qu’il a appris la fermeture de l’accĂšs du public en Tunisie Ă  ce site. (Source : “Le Temps” (Quotidien – Tunis), le 3 septembre 2008)


facebook : Intervention du Président de la République

Nous apprenons que le PrĂ©sident est intervenu personnellement et a donnĂ© ses instructions pourqu’il soit procĂ©dĂ© immĂ©diatement Ă  la rĂ©ouverture du site facebook et ce, dĂ©s qu’il eut appris la fermeture de l’accĂšs Ă  ce site pour le public en Tunisie (Source : “Le Quotidien” (Quotidien – Tunis), le 3 septembre 2008)


Espacemanager répond à Reporters sans frontiÚres

 
Suite Ă  l’article paru sur espacemanager intitulĂ© Facebook: 404 file not found, plusieurs commentaires ont Ă©tĂ© postĂ© et certains non publiĂ©s. Mme Clothilde Le Coz de Reporters Sans froniĂšres (RSF) nous a envoyĂ© une requĂȘte afin de savoir si “cet incident Ă©tait dĂ©libĂ©rĂ© de la part de vos (votre?) modĂ©rateur(s) et en quoi cette dĂ©cision est lĂ©gitime selon vous”. Voici l’intĂ©gralitĂ© de la rĂ©ponse du journal espacemanager que nous avons envoyĂ© par mail suite Ă  la dite requĂȘte de RSF: A l’attention de Madame Clothilde Le Coz, Je vous remercie de l’intĂ©rĂȘt que vous portez au journal Espacemanager et tiens Ă  vous prĂ©ciser que nous avons bien reçu plusieurs dizaines de commentaires relatifs Ă  l’article “Facebook: 404 File Not Found” et que le modĂ©rateur a bel et bien prĂ©fĂ©rĂ© ne pas en publier quelques uns. La raison est simple; bien que nous prĂŽnons la libertĂ© d’expression, certains commentaires comportaient des propos injurieux et/ou diffamatoires et Ă  partir de lĂ , il est normal de ne pas les faire passer. A travers cet article (Faccebook: 404 file not found) nous ne cherchions pas Ă  ĂȘtre encensĂ© par la critique (la preuve c’est d’avoir publiĂ© plusieurs commentaires qui n’Ă©taient pas tendres avec l’auteur) ce que nous voulions c’est justement exprimer notre avis en toute libertĂ©. Permettez moi de vous dire que tout ce qui a Ă©tĂ© Ă©crit dans cet article n’engage que son auteur qui a essayĂ© de s’exprimer librement sans tomber dans des suppositions. Effectivement, le blocage du site Facebook n’est pas officiel et donc nous avons Ă©vitĂ© d’affirmer la censure (sans pour autant nier la possibilitĂ© que c’en est une) et Ă  juste titre, puisqu’Ă  l’heure oĂč je vous Ă©crit ce message, l’adresse URL www.facebook.com remarche enfin. Mais le plus Ă©tonnant c’est cette soudaine unanimitĂ© contre l’article paru sur espacemanager au point de faire l’objet de commentaires dans plusieurs blogs et sites. Ceci pourrait ĂȘtre “expliquĂ©” par le fait que plusieurs milliers de tunisiens se sont retrouvĂ©s sans leur jouet prĂ©fĂ©rĂ© en l’occurrence facebook et voulaient qu’un organe de presse les dĂ©fendent. DĂ©fendre les gens c’est bien, mais encore faut-il que ce soit basĂ© sur des faits et non sur de simples suppositions. Pour ce qui est du fait que la censure soit “explicable” c’est une chose, mais Ă  aucun moment nous avons dit que nous adhĂ©rions Ă  cette solution. Certains et pour parler sans langue de bois je parle de M.”Astrubal” (je ne pense pas que ce soit son vrai nom, mais Ă  dĂ©faut de courage ce pseudo opposant signe ses articles par un pseudo) a mĂȘme Ă©crit un article qu’il a intitulĂ© “Tunisie : les commentaires que l’on censure sur Espacemanager.com” et dans lequel l’auteur a bien voulu modifier le sens du passage oĂč nous parlions de pseudo-opposants en Ă©crivant en toute mauvaise foi “…l’auteur qui en toute mĂ©connaissance de nos institutions s’est mis Ă  croire qu’ĂȘtre opposant est une tare et que l’opposition ne peut-ĂȘtre qu’un mal”. PS: En Tunisie nous reconnaissons l’opposition et ce n’est pas sur espacemanager que nous allons dire le contraire seulement nous parlions justement de pseudo opposant et M. Astrubal s’est senti quelque part visĂ©. Enfin nous voulions exprimer notre opinion c’est dĂ©sormais chose faite, et on en sort avec deux constats: Le premier c’est que l’Etat tunisien est loin d’ĂȘtre ce censeur tant controversĂ©, la preuve c’est qu’aucune personne, aucun organisme et aucune autoritĂ© ne nous a contactĂ© pour nous faire pression quant Ă  l’article en question ou encore par rapport aux commentaires publiĂ©s. Le second, c’est qu’il y ait des personnes sous couvert de l’anonymat qui ne font pas que critiquer mais s’avancent dans le terrain de la provocation et des procĂšs d’intention en dĂ©formant, assez habilement je dois reconnaĂźtre, le sens de notre article. A ces derniers, sans pour autant prĂ©tendre donner de leçons, je dirais que l’on ne combat pas un point de vue qu’on ne partage pas par l’injure, la suspicion ou le procĂšs d’intention autrement vous resterez enfermĂ© dans une pensĂ©e unique aussi stĂ©rile que partisane. Mohamed-Hamza Lakhoua (Source : espacemanager.com, (portail infos Ă©conomiques – Tunis), le 2 septembre 2008 Ă  18h01) Lien:http://www.espacemanager.com/index.php?option=com_content&view=article&catid=23:chroniques&id=1812:espacemanager-repond-a-reporters-sans-frontieres&Itemid=24

UN MEMBRE TUNISIEN DE FACEBOOK AVAIT DEJA LANCE UNE PETITION « APOLITIQUE » QUI A RECUEILLI PLUSIEURS MILLIERS DE SIGNATURES


 
28/08/08 1h du matin: AprĂšs une aprĂšs midi Ă  chercher une solution contre l’Ă©ventualitĂ© de fermeture de Facebook en Tunisie, et aprĂšs avoir visitĂ© plusieurs « pĂ©titions » dĂ©jĂ  lancĂ©es sur internet, j’ai Ă©tĂ© troublĂ© de voir que la majoritĂ© Ă©taient « politisĂ©es », avec des contenus provocateurs, souvent agressifs. Je peux comprendre les revendications de certains, mais beaucoup n’avaient rien Ă  voir avec la description initiale des groupes et leurs titres accrocheurs sous la banniĂšre de lutte contre cette fermeture. Lancer des pĂ©titions dans ce sens pour y parler de personnalitĂ©s politiques, ou de corruption etc…ne me semble pas cohĂ©rent, ceci pouvant permettre encore plus de lĂ©gitimiser la fermeture de Facebook par les censeurs d’internet – avec les quels on est bien sĂ»r loin d’ĂȘtre d’accord. Par votre adhĂ©sion Ă  ce groupe vous exprimez simplement VOTRE REFUS DE LA FERMETURE DE FACEBOOK EN TUNISIE, but unique et clair de la pĂ©tition. Plusieurs m’ont demandĂ© d’ELIMINER LE WALL, afin d’Ă©viter la rĂ©cupĂ©ration politique, ceçi a Ă©tĂ© fait. Quelle est la solution? PETITION SILENCIEUSE SANS WALL? OK et tant pis, tant qu’on nous laisse tranquillement aller dans le sens choisi pour cette action. Merci pour votre soutien. Sami BS

Pétition pacifiste et apolitique contre la fermeture de Facebook en Tunisie

Je vous propose une pĂ©tition pacifiste pour le maintien de l’accĂšs LIBRE Ă  Facebook en Tunisie. On pourrait simplement nous faire entendre grĂące au NOMBRE de membres qui viendraient y adhĂ©rer. AdhĂ©rer Ă  cette pĂ©tition signifie exprimer son REFUS de la CENSURE possible de FB en Tunisie. Je suis convaincu -peut ĂȘtre naĂŻvement- que cela pourrait ĂȘtre un moyen d’avancer sans interfĂ©rer avec d’autres sujets largement dĂ©battus ailleurs. Cette pĂ©tition a Ă©tĂ© créée le 28 aoĂ»t 2008, une fois le nombre de 5000 membres atteint, on pourrait penser Ă  organiser une pĂ©tition Ă©crite et signĂ©e?! on verra d’içi lĂ . This petition is a peaceful one and has nothing to do with politics. It only aims to bring together people that want to expand their social relationships, their economic capabilities and their leisure, by bringing to others an overview of what they love in their country…. CoordonnĂ©es Adresse e-mail : sami.amine@planet.tn Adresse : Tunis, Tunisia

Blocage de FB levé depuis le 02/09/08 matin en Tunisie. Mabrouk les RFBT!

Vu que tout le monde se connectait par proxys divers et variĂ©s, le responsable ne peut ĂȘtre que l’ATI. Explications: Mise en place d’un Super filtre de surveillance de FB et problĂšmes techniques “subis” puis rĂ©solus OU levĂ©e volontaire de la censure sous la pression des facebookers et un risque mĂ©diatique qui commençait Ă  se profiler? 02/09/08 plusieurs appels et sms pour me dire que toutes les adresses facebook refonctionnent (mĂȘme la simple www.) aprĂšs que toutes aient Ă©tĂ© bloquĂ©es depuis hier!!?? 02/09/08 5h30, aprĂšs le S’hour: En ce 2 Ramadhan 1429 a germĂ© dans ma tĂȘte la dĂ©nomination de RFBT, rĂ©sistant facebooker tunisien, ce que dĂ©sormais nous sommes bien, presque sans le savoir! 1:Voir article journal le temps postĂ© dans topic de discussion 2:svp postez aussi dans topics propositions, vos propositions de texte pour la pĂ©tition Ă©crite Ă  signer Ă  venir 3:continuez Ă  PROMOUVOIR cette pĂ©tition, on a notre mĂ©thode pacifiste et apolitique Ă  mettre en place par ECRIT, il faut le faire savoir pour avoir du nombre et du poids, presque 3000 en 5 jours c’est bien mais PAS SUFFISANT! y’en a qui sont Ă  8000 mais la mĂ©thode est autre et notre concurrence est saine… 4:chacun doit savoir se dĂ©brouiller pour naviguer sur fb, si vous ĂȘtes içi, c’est que vous vous dĂ©brouillez bien, passez vous le mot Sami 😉 (Source:http://www.facebook.com/group.php?gid=29113081859)


 

Hannibal TV lance la premiÚre chaßne de télévision religieuse en Tunisie

03/09/2008 Le rĂ©seau tunisien de tĂ©lĂ©vision Hannibal TV a lancĂ© une nouvelle chaĂźne religieuse pour le dĂ©but du Ramadan. Cette chaĂźne, baptisĂ©e Hannibal Elferdaws, proposera des programmes religieux et des talk shows mettant en valeur la tolĂ©rance et l’Islam modĂ©rĂ©. Par Jamel Arfaoui pour Magharebia Ă  Tunis – 03/09/08 Hannibal TV a lancĂ© une nouvelle chaĂźne religieuse, lundi 1er septembre, Ă  l’occasion du premier jour du Ramadan. Dans un communiquĂ© de presse, des reprĂ©sentants de “Hannibal Elferdaws”, premiĂšre chaĂźne de ce type dans le pays, ont indiquĂ© qu’ils souhaitaient “proposer un style convivial et vrai, exprimant les valeurs de l’Islam qui prĂŽne la tolĂ©rance, l’humilitĂ©, les bonnes moeurs et dĂ©nonce la violence”. Hannibal Elferdaws diffusera des Hadiths du ProphĂšte et des enseignements religieux Ă  destination des enfants et des adultes, et “expliquera les versets difficiles du Coran ainsi que les suppliques”, poursuit ce communiquĂ©. Lundi, les tĂ©lĂ©spectateurs ont Ă©tĂ© accueillis sur cette nouvelle chaĂźne au premier jour du Ramadan par les priĂšres du Taraweeh, en direct depuis La Mecque, en collaboration avec la tĂ©lĂ©vision saoudienne. Selon des sources proches de la chaĂźne, Hannibal Elferdaws n’est pas une chaĂźne Ă  but lucratif, et sera donc “diffĂ©rente des autres chaĂźnes religieuses en termes d’orientation et de contenu”. D’ici quelques mois, elle commencera Ă  diffuser des talk shows religieux Ă  caractĂšre modĂ©rĂ©. Hassen Zargouni est le responsable de la sociĂ©tĂ© de marketing Sigma Conseil, qui donne aux tĂ©lĂ©spectateurs des sondages sur les mĂ©dias tunisiens. Il a expliquĂ© Ă  Magharebia qu’il n’Ă©tait dĂ©sormais plus nĂ©cessaire d’avoir beaucoup d’argent pour lancer une nouvelle chaĂźne de tĂ©lĂ©vision, en particulier une chaĂźne religieuse. Les chaĂźnes religieuses, a-t-il ajoutĂ©, ont connu un dĂ©veloppement rapide ces derniĂšres annĂ©es, et attirent de larges publics. Il a expliquĂ© que les Tunisiens avaient Ă©tĂ© particuliĂšrement intĂ©ressĂ©s par le rĂ©seau kowĂ©tien Al Resala, “parce qu’il traite de la vie quotidienne des gens”. Hannibal TV avait Ă©tĂ© lancĂ©e en 2005 par Larbi Nasri, pour concurrencer la tĂ©lĂ©vision publique aprĂšs le succĂšs de la station de radio privĂ©e Radio MosaĂŻque, fondĂ©e en 2003. Ces derniĂšres annĂ©es, les autoritĂ©s tunisiennes ont montrĂ© un intĂ©rĂȘt croissant pour les mĂ©dias Ă  caractĂšre religieux, organisant des colloques et des rencontres destinĂ©s Ă  dĂ©tourner les jeunes de programmes religieux que le Ministre des Affaires Religieuses Boubaker El Akhzouri a rĂ©cemment qualifiĂ©s de “non-sens”, comprenant des fatwas “teintĂ©es d’arriĂ©risme et de ridicule”. De plus, des professeurs, des imams et d’autres personnalitĂ©s religieuses ont participĂ© Ă  des cours de formation de quatre jours organisĂ©s par le MinistĂšre des Affaires Religieuses pour se prĂ©parer Ă  enseigner et Ă  informer les mĂ©dias en matiĂšre de communication et de priĂšre. En septembre 2007, Sakhr Al Materi, le gendre du PrĂ©sident tunisien Zine El Abidine Ben Ali, avait lancĂ© Zaytouna Radio, la premiĂšre station de radio religieuse diffusant en continu 24 h/24. Cette nouvelle station avait trĂšs vite attirĂ© l’attention de l’auditoire tunisien et surclassĂ© Radio MosaĂŻque, une station plus orientĂ©e vers les jeunes, pour devenir la station de radio la plus populaire dans le pays. Le prĂȘcheur Mohamad Moshfer, directeur des programmes religieux, est devenu une personnalitĂ© trĂšs connue des familles tunisiennes, grĂące Ă  son style vivant et persuasif en dialecte tunisien. Le critique des mĂ©dias Khemais Khayati, spĂ©cialiste du discours religieux sur les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision arabes, a prĂ©dit que cette nouvelle chaĂźne rencontrerait un grand succĂšs parmi les tĂ©lĂ©spectateurs tunisiens, “qui prĂ©fĂšrent dĂ©sormais regarder des Ă©missions religieuses plutĂŽt que les Ă©missions habituelles, en particulier durant le Ramadan.” Un sondage sur les tendances des spectateurs en Tunisie rĂ©alisĂ© durant la premiĂšre semaine du mois d’aoĂ»t a toutefois montrĂ© une baisse d’audience pour les Ă©missions religieuses diffusĂ©es sur la septiĂšre chaĂźne publique tunisienne, qui n’enregistre que 2,2 pour cent de l’audimat. Au top des chaĂźnes locales et Ă©trangĂšres se trouve MBC4, regardĂ©e par 35 pour cent des Tunisiens. Hannibal TV se classe deuxiĂšme, avec 28,6 pour cent des tĂ©lĂ©spectateurs. Le soudain intĂ©rĂȘt des Tunisiens pour MBC4 est largement attribuĂ© Ă  la sĂ©rie turque “Nour”, qui a connu un immense succĂšs dans tout le monde arabe. (Source: “Magharebia.com” le 3 septembre 2008) Lien: http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2008/09/03/feature-01  


Sommaire du numĂ©ro 113 d’ELKHADRA

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Le glacis    Par Derbali  http://www.new.facebook.com/profile.php?id=1382914080#/topic.php?uid=23278639217&topic=6642 *************** FACEBOOK CONTRE BEN ALI http://www.espacemanager.com/index.php?option=com_content&view=article&catid=23:chroniques&id=1766#yvComment  ********************************** TUNISIE annĂ©e ZĂ©ro Par Bilel http://www.new.facebook.com/profile.php?id=1382914080#/topic.php?uid=23278639217&topic=6639 ******************** Noam Chomsky : “Il y a toujours une lutte des classes, prĂȘte Ă  exploser” ************************************ Macarthysme sioniste contre les intellectuels de France *********************** Un jour je serai ce que je veux ******************************************* La campagne contre l’Iran *********************** DĂ©mocratie et LaĂŻcitĂ©……… **************************************** Être ou se dĂ©mettre Ă  jamais Être ou se dĂ©mettre Ă  jamais Par Fadila **************************** MISKINA DJAZAÏR ******************************* « Le message de Mohammed a Ă©tĂ© dĂ©voyĂ© » ************************************* La planĂšte ? Un théùtre d’ombres ! ********************************** K.TRAOULI **************************** SOEUR COURAGE ********************************* NOUS ET L’ETAT *********************************** LES VRAIS TERORRISTES MEURENT AUSSI. ************************************** JUDEO-NAZIS *******************************  
 

 
Le glacis
 
Par Derbali  Depuis 21ans que la machine broyeuse d’hommes  et d’idĂ©aux  s’est mise en branle en Tunisie , rien n’a changĂ© au pays  du « miracle tunisien » , Ă  ce jour, Ă  cette heure, Ă  cette instant…..La stratĂ©gie criminelle de Ben Ali et son clan est implacable, elle est empreinte de leur sale mentalitĂ© mafieuse,  et   sans aucune forme d’espoir, son aucune forme de procĂšs, cette mouvance criminelle plonge la Tunisie et les tunisiens dans les abysses et le nĂ©ant sans aucun espoir de retour, le retour de notre pays Ă  la normale , celui sans eux et aprĂšs eux, sera trĂšs dur et se fera sur des gĂ©nĂ©rations, il ne faut pas se faire d’illusions, les destructions  que la Tunisiens a depuis l’indĂ©pendance  par les menĂ©es  irresponsables de ces irresponsables, bons Ă  enfermer et Ă  les livrer au tribunal pĂ©nal international, Ă  tous les niveaux, et matĂ©riels et humains, sont tellement  abjects et gigantesque, que le pays n’a plus les moyens de s’Ă©viter encore plus de sacrifices, de stoĂŻcisme et d’analyses , pour se redresser un tant soi peu, et revenir dans le monde civilisĂ© des vivants, dire le contraire aux tunisiens, c’est leur mentir  et continuer Ă  les prendre pour des blaireaux. L’expression  monstrueuse de leur folie sans bornes ni limites s’est inscrite en lettre de sang dans le subconscient collectif, la chaire et la mĂ©moire des tunisiens. Nous subissons l’arbitraire avec  une facilitĂ© dĂ©concertante , nous autres tunisiens, et  plus le bĂąt blesse de l’incurie,  plus la dictature trouve chaussure Ă  ses pieds des sept lieues, et plus cette dictature barbare   pratique le nettoyage par le vide; et bizarrement encore  plus d’opportunitĂ©s  de fĂ©lonnes se prĂ©sentant Ă  elle ,et plus  d’arrogance et de lĂąchetĂ©s  expriment son unique volonté  Ă  pĂ©renniser  ses dogmes, allez comprendre quelque chose Ă  la nature humaine, ceux qui se battent contre l’oppression en Tunisie, sont gĂ©nĂ©ralement des tunisiens qui ne sont dans aucun besoin, qui peuvent vivre Ă  l’aise grĂące Ă  leurs situations et Ă  leurs rentes. D’un autre cĂŽtĂ© aussi,  les opportunistes se pressent Ă  ses portillons de l’incurie sans foi ni loi, par peur des lendemains qui remettent en cause leur fond de commerce idĂ©ologique.  Cette dictature foule la constitution aux pieds,  elle dĂ©rĂšgle comme bon lui semble les hommes et les institutions, que cela ne tienne !  certains ont le culot  pour solder Ă  son avantage son compte  criminel , et lui donner sans cesse,  une nouvelle virginitĂ© , certains  sont dans l’obligation immorale de  l’ennoblir  en participant Ă  ses Ă©lections truquĂ©s , Ă  ses dĂ©monstrations de force aveugle et barbare, impudique et dĂ©lĂ©tĂšre , des Ă©lections oĂč ils seront les dindons de la farce , comme d’habitude,  les potiches ,  mais pas seulement , ce qu’il faut retenir ces spĂ©culations absurdes,  c’est que leur activisme sur ce coup ultra mĂ©diatisĂ©, les Ă©lections de 2009,  est aussi criminel  contre le peuple tunisien,   que les menĂ©es mafieuses de ben Ali et ses clans lascifs et laudatifs , oui au mĂȘme titre que ces derniers,   ils participent Ă  la torture et au meurtre du peuple tunisien , Ă  son dĂ©sespoir et  son mal-ĂȘtre,  Ă  la confiscation de toutes ses libertĂ©s , au liberticide ambiant qui vide de son sens  toutes les couches sociales tunisiennes, Ă  la spoliation des biens publics,  et Ă  la dĂ©gradation des mƓurs et des institutions , ils ne le font pas directement ? Pire ! Ils justifient par leurs calamiteuses compromissions et collaborations,  l’existence mĂȘme de la dictature aux yeux du monde, et renforcent  sa domination sur les esprits  par la dĂ©sespĂ©rance des volontĂ©s,   et des dispositions populaires aussi minimes soient-elles,  au sacrifice et Ă  l’honneur citoyen aussi dĂ©lĂ©tĂšre soit-il. Il va de soi, pour la transparence et l’intĂ©gritĂ© morale et politique, que le fait de refuser ces Ă©lections  prĂ©toires, c’est contester  une bonne fois pour toutes, et il est bien temps,  les normes liberticides qui nous sont imposĂ©es par la violence et la terreur depuis l’indĂ©pendance, et Ă©crire rĂ©solument une nouvelle page digne, et sans aucune fallacieuse concession ni renoncement Ă  notre histoire. Ceci dit,  il faut ĂȘtre aveugle  ou exister par la dĂ©formation et l’indiffĂ©rence, pour ne pas constater que la nĂ©gation sociale et politique de ce vĂ©reux systĂšme par les tunisiens est un fait  gĂ©nĂ©ralisĂ© et accompli depuis le dĂ©but, une rĂ©alitĂ© claire, une vĂ©ritĂ© quintessenciĂ©e qui caractĂ©rise la vie de la seule conscience nationale des tunisiens, du moins de leur immense majoritĂ©, cette majoritĂ© qui veut rester fidĂšle Ă  ses logiques et profondes rĂ©alitĂ©s. Cette rĂ©volte souterraine et muette est notre mystique culturelle,  synonyme de ce qui nous reste de dignitĂ© enfermĂ©e , ainsi il n’y’a pas d’autres alternatives que de  refuser la collaboration et s’inscrire, Ă  cette occasion et jusqu’à l’éradication total  de ce pouvoir antidĂ©mocratique par essence, pouvoir qui est et restera toujours vacant parc qu’illĂ©gitime et corrompus  , dans la seule dĂ©sobĂ©issance civile  visible , le boycott  de tous ses effets d’annonce, au tyran de Carthage,  et ses Ă©lections truquĂ©s en sont sa plus belle dĂ©monstration ; toute autre action est vouĂ©e lamentablement Ă  l’échec , Ă  l’affaiblissement des forces dĂ©mocratiques et Ă  la sublimation d’un pouvoir crĂ©pusculaire. La dĂ©sacralisation du suffrage universel, mais aussi de ses propres tendances intrinsĂšques, propices au progrĂšs et Ă  la stabilisation des mƓurs  en gĂ©nĂ©ral et en premier lieux, publics , ainsi qu’à  la rĂ©conciliation dans l’immuabilitĂ© de l’ĂȘtre- citoyen ont considĂ©rĂ©s,  quand  elles ne l’ont pas rendu impossible ,  ce combat avec la rĂ©alitĂ© et avec soi ,  qui caractĂ©rise aussi sans aucun doute  l’eschatologie dĂ©mocratique , dĂ©s lors l’interrogation des valeurs s’est transformĂ©e en indiffĂ©rence morbide et nihiliste , entendu par indiffĂ©rence ,  la fixation culturelle et historique des anciennes valeurs, et le rejet des nouvelles  qui dĂ©passent le cadre normal oĂč sont tenus en respect les citoyens, et auquel ils ne peuvent accĂ©der que par  l’élimination radicale de leurs oppresseurs, ces valeurs de progrĂšs sont un danger imminent et mortel pour la dictature et pour l’ordre ancien en gĂ©nĂ©ral dont on suspend l’interrogation. Ce que le pouvoir nous prĂ©sente comme la libertĂ© de marchĂ© , la sĂ©curitĂ© , le miracle tunisien depuis sa rĂ©volution mafieuse  et violente dans tous les sens du terme , la rĂ©volution du jasmin qui fut le plus souvent une ordonnance calamiteuse et dĂ©vastatrice pour l’abandon total du questionnement(historique) rĂ©trospectif,  au profit d’un rejet pur et simple de toute notre histoire et de notre culture millĂ©naire , de tout l’ancien pour que de nouveaux dogmes travestis (les siens) prennent sa place ,  n’est que le mensonge permanent Ă©rigĂ© en discours de conditionnement et de propagande,  qui ne peut tenir que par la pression constante et l’impedimenta des masses  populaires. La dĂ©mocratie n’est pas un concept psychĂ©dĂ©lique ,  bien au contraire ,  elle est la pratique quotidienne des choses qui oblige le citoyen Ă  ses droits et Ă  ses devoirs  , de s’inscrire et de contrĂŽler Ă  travers  des institutions libres  les applications administratives des choix politiques , Ă©conomiques et sociaux du plus grand nombre , limiter Ă  l’épure les excĂšs bureaucratiques et ses scories,  qui sont l’injustice , les privilĂšges , les dĂ©tournement , la spĂ©culation , l’arbitraire , enfin tous les traits de caractĂšre  du rĂ©gime odieux de ben Ali , que ce dernier grĂące Ă  son armada policiĂšre , sa milice , ses tueurs et tortionnaires,  refuse cela , truque les Ă©lections , fausse  et saccage l’avenir du pays  c’est logique et comprĂ©hensible,  il est dans son statut de dictateur  , de criminel et d’assassin ,mais que de soi-disant dĂ©mocrates lui tendent la perche , s’exposent sans vergogne  dans son jeu de masques , revendiquent Ă  corps et Ă  cris une part de son gĂąteau empoisonné  , ils ne peuvent ĂȘtre que dans son camp , ils ne valent pas mieux que lui , ils sont mĂȘme ses meilleurs dĂ©fenseurs , ses meilleurs VRP , ses meilleurs vendeurs Ă  la criĂ©e , ils trahissent Ă  leur minable façon  encore plus durement les attentes du peuple tunisien , Ă  ce niveau de parjures,  je ne comprends vraiment pas l’ingratitude du maĂźtre des cĂ©ans , il devrait leur Ă©lever des statuts  et rĂ©munĂ©rer Ă  la juste valeur de leurs   abjections et de la sueur de leurs fronts, ces traĂźtres et ces Judas, ce sont ses plus fidĂšles serviteurs , et ses alliĂ©s malgrĂ© tout , contre vents et marĂ©es , et contre la Tunisie surtout.  La conscience Ă©clairĂ©e  transforme dans la durĂ©e l’impuissance des citoyens en regrets,  remords et culpabilitĂ© plus grave encore en autodestruction ,  par le mĂ©pris et la haine de soi,  et retourne contre eux leurs propres agressivitĂ©s dans une dĂ©rive masochiste morbide,  et arriver Ă  voir en leur tyran le moindre mal .Les Ă©lections Ă  la mode ben Ali  qui provoquent les sourires en coin et les hochements de tĂȘte du tunisien , ces Ă©lections  spectacles que certains cautionnent en y participant travaillent activement et en profondeur Ă  la dĂ©figuration mentale, et Ă  l’acceptation  en dĂ©sespoir de cause par le peuple du poison du mensonge et de la violence du pouvoir de ben Ali , systĂšme  dĂ©flagrateur,  Ă©rigĂ© en vĂ©ritĂ© absolue face Ă  un peuple soumis , face Ă  un monde qu’il floue et arnaque par l’étalage,  entre autres choses et surtout,  de ces pseudos opposants qui sont « libres » de participer Ă  ses « Ă©lections ». La sociĂ©tĂ© tunisienne agite un besoin de libertĂ© et de dĂ©mocratie, profonde et irrĂ©ductible, en retour elle ne subit que des violences et des injustices patentes, et face Ă  ces barbaries rĂ©trogrades,  elle est aujourd’hui de plus en plus favorable Ă  un nouveau projet progressiste et moderne, sur le plan culturel, Ă©conomique, social et politique,  pour s’y investir et demeurer compatible avec lui. Cette poussĂ©e de liberté  se dirige, de ce fait , contre toutes formes ou exigences politiques et civilisatrices qui tente d’imposer par le haut la rĂ©gulation du pays et des aspirations populaires , c’est-Ă -dire en l’état actuel des choses, contre le pouvoir et ses manigances et contre ceux qui lui servent d’alibi , comme ces  potiches , dans ses menĂ©es opportunistes comme ces fallacieuses et calamiteuses Ă©lections d’octobre 2009,  qui nous mĂšnent tout droit vers une Ă©lection d’espĂ©rance de vie (terme employĂ© Ă  juste titre par un avocat tunisien ) ,  mais aussi contre cette opposition collaboratrice,  et l’autre opposition attentiste qui se complaĂźt dans ses conforts et ses remontrances mĂ©diatiques,  comme si la mannequinĂąt  pouvait arrĂȘter le bras du bourreau  ou faire taire le rire des armes  , cette opposition soporifique , laide , frileuse , calculatrice , notable qui ne mobilise en rien  et qui fait jerker le poulailler. Ces « Ă©lections » , ces tripotages ridicules sont le fait accompli contre le peuple tunisien , contre la volontĂ© de la majoritĂ© des tunisiens d’ĂȘtre libres dans leurs tĂȘtes et dans leur pays , un acte contraire Ă  toute conscience morale , un crime contre  des citoyens dĂ©sarmĂ©s par la peur et la terreur ; c’est un crime de plus,  accompli par ben Ali , ses complices et tous ceux qui participent Ă  cette mascarade , le soutiennent et  rĂ©confortent ses assises , ils accomplissent le mĂȘme crime en connaissance de cause , ils sont le billot contre lequel viendra s’appuyer la hache du bourreau,  qui une fois encore pourra impunĂ©ment trancher  dans le vif les Ă©nergies et les espoirs de toute la nation . La participation de ces rudistes  est un vrai appel Ă  la soumission  totale Ă  ben Ali, le rĂ©sultat Ă©tant connu d’avance, leur prĂ©sence sur ce terrain d’élections truquĂ©es confirme l’obligation opportuniste et vĂ©nale qu’ils ont envers ben Ali, rien qu’en cela,  ils sont autant,  sinon plus liberticides que lui, renoncer Ă  tout et inviter par l’ignominie les citoyens Ă  le faire, renoncer Ă  cette libertĂ© pulsionnelle, sous prĂ©texte de compromis nĂ©cessaires Ă  la sauvegarde de la vie ! Quelle vie ? Celle qui perdure sous la botte de ben Ali  et qui semble les arranger. L’hostilitĂ© de la majoritĂ© des tunisiens contre cette tyrannie et ses sicaires, ne s’oppose Ă  aucun programme rationnel et juste, Ă  aucune dĂ©marche civilisatrice ou nationale, elle s’oppose Ă  un vide effarent et mortifĂšre qui nous entraĂźne dans sa chute en enfer, elle nous oppose aussi Ă  des opportunismes et des arrivismes qui seront les premiers Ă  se prĂ©tendre des rĂ©sistants de la 25 Ăšme heure,  le jour venu de la dĂ©livrance. Notre lutte et le boycott contre ces Ă©lections iniques et malfaisantes sont des Ă©lĂ©ments de premiĂšre importance , et somme toute,  le contenu essentiel de notre volontĂ© Ă  unir les forces dĂ©mocratique , de notre refus  total de la dĂ©cadence , c’est ceci qui nous diffĂšre, nous autres dĂ©mocrates,  de la gabegie  et du nĂ©potisme  , c’est notre volontĂ© et notre valorisation et notre choix  de l’humanisme , du droit , de la loi , de la dĂ©mocratie et de la libertĂ© ,  de la vie tout court,  contre la dĂ©chĂ©ance ,l’exploitation et l’esclavagisme. Les apories de la libertĂ© sont l’élĂ©ment essentiel du discours de la dictature et d’une certaine opposition, toutes deux conscientes que les choix futures du peuple dans son ensemble  seront  le principal acte d’accusation  qui dĂ©signera  les responsabilitĂ©s de la faillite du pays, toutes les responsabilitĂ©s,   et demandera Ă  la justice de suivre son cours  et de s’appliquer sans aucune complaisance. Nous devons pour sauver notre patrie , la libĂ©rer  sans renoncer Ă  un certain nombre d’idĂ©aux intangibles et absolus , la dĂ©mocratie  Ă  tous les niveaux , le suffrage universel sont des fondamentaux dogmatiques pour prĂ©tendre aller vers le progrĂšs et la civilisation humaine , dans cette seule perspective possible , la dictature  , mais aussi tout ceux qui l’ont si bien servie ,  ceux qui ont composĂ© avec elle par consumĂ©risme sur le dos du peuple,  dĂ©munis et rĂ©duit Ă  sa seule expression  animale,  doivent par l’application de la seule justice , le droit civique et humain,  ĂȘtre Ă©cartĂ©s de toute prĂ©tention de continuer Ă  nier et Ă  dĂ©mystifier notre vĂ©cu , notre histoire passĂ©e , prĂ©sente et celle Ă  venir. La dĂ©mocratie parlementaire telle que nous la dĂ©sirons,  contrairement aux trucage et montages de la dictature,  ne peut-ĂȘtre qu’une source de progrĂšs et de paix; en tant que peuple spoliĂ© et flouĂ©,  nous n’avons pas d’autre but extĂ©rieur Ă  nous mĂȘme , nous sommes notre propre but,  quitter  la pesanteur esclavagiste et inhumaine de la dictature,  pour devenir un peuple de citoyens c’est aussi simple et dramatiquement complexe que cela . Notre premiĂšre libertĂ© rĂ©side en fait dans l’unique libertĂ© du choix entre le bien et le mal , cela fait des lustres que dans notre pays que nous avons identifiĂ© et dĂ©signĂ© le mal absolu qui nous ruine , nous ronge et nous dĂ©truit , le combattre et l’éradiquer,  est une question de salut public , une question de survie pour tout tunisien digne de ce nom , comment alors dĂ©battre de la question de participer ou non Ă  ces Ă©lections , en dĂ©battre c’est dĂ©jĂ  les ennoblir et se faire l’avocat du diable , comment  certains s’abaissent –ils Ă  raisonner le mal,  et croire Ă  sa rĂ©habilitation . Participer Ă  ces « Ă©lections » fantoches quand on sait qu’elles viendront  grossir  et amplifier la source du mal et son Ă©ternelle mousson, quand on sait qu’elles sont son chant des sirĂšnes, le faire,  c’est sans aucune ambiguĂŻtĂ© prendre le parti de la dictature et continuer Ă  lui servir de cheval de Troie, ou  plutĂŽt de crachoir. (Source : le blog « El Khadra » (France), N° 113 du 1er septembre 2008) lien : http://elkhadra.over-blog.com/

Gaspillages!
 
L’étĂ© a pliĂ© bagage hier pour laisser sa place aujourd’hui Ă  l’automne, selon l’almanach traditionnel. En fait, il laisse sa place au mois de Ramadan. Un mois censĂ© ĂȘtre le mois de la retenue et de la sagesse, mais qui semble signifier chez nous autre chose. Nous avons dit au revoir Ă  l’étĂ©, la saison des gaspillages par excellence. Gaspillage de temps. Enorme ! PhĂ©nomĂ©nal ! Pour souffler, dirait-on. La belle affaire ! Quand est-ce que nous avons bien travaillĂ© et suĂ© pour mĂ©riter tout ce repos. A part un petit pourcentage, le reste des Tunisiens n’avaient fait que marquer leur prĂ©sence tout au long de l’annĂ©e. MĂȘme nos sportifs censĂ©s suer pour arracher des victoires n’ont fait que traĂźner les pieds. A part, prĂ©cisons-le tout de suite, les sportifs porteurs de handicaps. Eux au moins ne ratent aucune occasion pour exceller. Gaspillage de vies sur l’asphalte Ă  cause de comportements irresponsables. Au volant pour les conducteurs et sur la chaussĂ©e pour les piĂ©tons (oui sur la chaussĂ©e !). Trop de gaspillage en vies humaines, en capacitĂ©s physiques aussi. Ne parlons pas des dĂ©gĂąts matĂ©riels qui sont, eux, Ă©normes, ainsi que des consĂ©quences financiĂšres indirectes. Gaspillage aussi d’eau avec tous ces robinets qui ne font qu’à leur guise et tous ces comportements encore inconscients des Ă©normes enjeux de l’économie d’eau. Gaspillage aussi de denrĂ©es alimentaires, du budget alimentaire dĂ©pensĂ© dans les boissons gazeuses, la malbouffe dans nos chers fast-foods. Gaspillage d’énergie avec cette façon de conduire, nerveuse et agressive, ces embouteillages monstres et surtout cette manie de vouloir rester motorisĂ© de bout en bout. Gaspillage insensĂ© Ă  l’occasion de toutes ces cĂ©rĂ©monies de fĂȘtes familiales oĂč le m’as-tu vu est roi et oĂč l’on se livre une Ăąpre compĂ©tition pour faire mieux que les autres dans l’accessoire. Bref, des gaspillages Ă  la pelle. Un grand ouf donc avec le dĂ©part de l’étĂ© et bonjour les gaspillages attendus. Nous ne perdrons rien pour attendre. (Source : Billet publiĂ© sur « La Presse » (Quotidien gouvernemental – Tunis), le 3 septembre 2008)

Bon et heureux anniversaire Monsieur le Président

 
Aujourd’hui, 3 septembre, c’est l’anniversaire du PrĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali. Un jour d’anniversaire qui est, dans la pensĂ©e de notre PrĂ©sident, un jour comme les autres, consacrĂ© au service de sa patrie et de ses compatriotes, pour davantage de progrĂšs, de prospĂ©ritĂ© et d’invulnĂ©rabilitĂ© de la nation. C’est que, constituant pour toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens un exemple d’abnĂ©gation et de dĂ©vouement, le PrĂ©sident Ben Ali a fait de l’effort et du travail de vĂ©ritables valeurs cardinales. Et c’est prĂ©cisĂ©ment grĂące Ă  ces vertus et Ă  l’enthousiasme qu’elles ont suscitĂ© depuis le Changement du 7 novembre 1987 que la Tunisie continue Ă  engranger quotidiennement des conquĂȘtes significatives et avĂ©rĂ©es dans tous les domaines, faisant de notre pays un modĂšle dont ne cessent de s’inspirer de nombreux pays dans le monde. A l’heure oĂč tous les Tunisiennes et les Tunisiens accueillent avec bonheur et fiertĂ© l’acceptation du PrĂ©sident Ben Ali de prĂ©senter sa candidature Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 2009 et Ă  l’heure oĂč le pays s’apprĂȘte Ă  cĂ©lĂ©brer le 21e anniversaire du Changement, la Tunisie envisage l’avenir avec confiance et sĂ©rĂ©nitĂ©, cultivant des desseins exaltants pour rĂ©aliser de nouvelles conquĂȘtes, inspirĂ©s par le leadership de leur PrĂ©sident, un grand homme d’Etat aux qualitĂ©s humaines et morales exceptionnelles. Joyeux anniversaire Monsieur le PrĂ©sident et tous nos vƓux de bonheur, pour que notre pays puisse conquĂ©rir, sous votre conduite Ă©clairĂ©e, d’autres progrĂšs et marquer de nouvelles avancĂ©es vers la prospĂ©ritĂ© et l’invulnĂ©rabilitĂ©. Une Tunisie sans cesse stable, en pleine croissance, moderne, solidaire et rayonnante. (Source : « La Presse » (Quotidien – Tunis), le 3 septembre 2008)


Sarkozy Ă  Damas pour peser dans le jeu diplomatique proche-oriental

 
AFP, le 2 septembre 2008 à 09h33  
Par NadĂšge PULJAK PARIS, 3 sept 2008 (AFP) – Le prĂ©sident français Nicolas Sarkozy, Ă©galement prĂ©sident en exercice de l’Union europĂ©enne, a entamĂ© mercredi une visite Ă  Damas pour poursuivre la normalisation avec la Syrie et tenter de peser sur la scĂšne diplomatique proche-orientale, dominĂ©e par les Etats-Unis. M. Sarkozy, premier chef d’Etat occidental Ă  visiter Damas depuis cinq ans, a Ă©tĂ© accueilli Ă  l’aĂ©roport international de Damas par le ministre syrien des Affaires Ă©trangĂšres Walid Mouallem. Il Ă©tait accompagnĂ© du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner et d’une importante dĂ©lĂ©gation Ă©conomique. Le chef de l’Etat français s’est immĂ©diatement dirigĂ© vers le Palais du peuple, le palais prĂ©sidentiel, oĂč une cĂ©rĂ©monie d’accueil officielle lui a Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e avant qu’il ne rencontre son homologue syrien Bachar al-Assad. Un entretien en tĂȘte-Ă -tĂȘte est suivi de discussions Ă©largies rĂ©unissant les dĂ©lĂ©gations des deux pays. Les chefs d’Etat devraient s’adresser ensuite briĂšvement Ă  la presse puis dĂźner ensemble dans la vieille ville de Damas. Le temps fort de cette visite sera le sommet quadripartite qui rĂ©unira jeudi matin la France, la Syrie, le Qatar et la Turquie et portera sur les discussions indirectes entre IsraĂ«l et la Syrie. Mercredi, IsraĂ«l a appelĂ© l’Europe Ă  “faire trĂšs attention dans ses rapports avec la Syrie quand ce pays s’ouvre” Ă  elle. “Sauf un lĂ©ger changement de ton, la politique syrienne n’a pas changĂ©”, a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP le porte-parole du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres israĂ©lien Yigal Palmor. Depuis quelques mois, les deux pays se parlent indirectement, via Ankara. “Le 5e round de ces discussions, qui doit se tenir le 7 septembre, sera important car il abordera le sujet le plus difficile entre IsraĂ«l et la Syrie: le tracĂ© des frontiĂšres le long du lac de TibĂ©riade”, relĂšve l’ElysĂ©e. C’est aussi comme prĂ©sident en exercice du Conseil europĂ©en que M. Sarkozy participera Ă  ce sommet, le chef de l’Etat cherchant Ă  imposer la France et l’Union europĂ©enne (UE) dans le jeu diplomatique proche-oriental, dominĂ© par Washington. Sous l’impulsion de l’ancien prĂ©sident Jacques Chirac, la France avait gelĂ© ses contacts avec la Syrie aprĂšs l’assassinat de son ami, l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en fĂ©vrier 2005, imputĂ© Ă  la Syrie, ce qu’elle dĂ©ment. Mais aprĂšs l’Ă©lection, que Damas a Ă©tĂ© accusĂ©e de bloquer pendant des mois, de Michel Sleimane Ă  la prĂ©sidence libanaise en mai, M. Sarkozy a dĂ©cidĂ© de tendre la main aux Syriens. M. Assad s’est fĂ©licitĂ©, mardi, sur France 3, de la nouvelle “politique rĂ©aliste” et “pragmatique” de la France. Le 12 juillet, Nicolas Sarkozy avait reçu le prĂ©sident syrien, l’avait invitĂ© le lendemain au sommet de l’Union pour la MĂ©diterranĂ©e, puis le 14 juillet au dĂ©filĂ© militaire de la fĂȘte nationale, suscitant de vives critiques de l’opposition. M. Assad avait alors demandĂ© Ă  la France de coparrainer, le moment venu, avec les Etats-Unis, une nĂ©gociation directe entre la Syrie et IsraĂ«l, formellement en Ă©tat de guerre depuis 1948. Mercredi soir avec M. Assad, M. Sarkozy devait Ă©voquer notamment les relations de la Syrie avec le Liban, pays sur lequel Damas a exercĂ© une tutelle pendant trente ans. Les deux prĂ©sidents devraient aussi aborder le cas du soldat franco-israĂ©lien Gilad Shalit, otage du Hamas Ă  Gaza depuis plus de deux ans. Le chef du bureau politique du mouvement islamiste, Khaled Mechaal, vit Ă  Damas. Autre sujet de discussion: l’Iran. La France pousse la Syrie Ă  “faire passer le message” Ă  ses alliĂ©s iraniens qu’ils feraient mieux de renoncer Ă  se doter de l’arme nuclĂ©aire. Sur le plan Ă©conomique, cette visite devrait ĂȘtre l’occasion pour Total, qui exploite dĂ©jĂ  des gisements dans l’est de la Syrie, de signer des contrats pour Ă©tendre ses pĂ©rimĂštres d’exploration et d’exploitation, a indiquĂ© l’ElysĂ©e. AFP

 

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