ProcÚs de Mustapha Ben Khlil, ex prisonnier politique Prononcé du jugement le 16 avril
La chambre correctionnelle du Tribunal de PremiĂšre Instance de Bizerte, prĂ©sidĂ©e par la juge Mejda Ben Gharbia, a examinĂ© dans la matinĂ©e du vendredi 2 avril 2010 lâaffaire dans laquelle est dĂ©fĂ©rĂ© Mustapha Ben Khlil, ex prisonnier politique, accusĂ© dâoutrage verbal Ă fonctionnaire dans lâexercice de ses fonctions, en vertu de lâarticle 125 du Code PĂ©nal, une infraction passible dâune peine dâemprisonnement dâun an et dâune amende de 120 dinars. Il avait Ă©tĂ© accusĂ© dâavoir semĂ© le trouble et dâavoir manifestĂ© au poste de la SĂ»retĂ© de Ghar El Melh dans le gouvernorat de Bizerte. MaĂźtres Taoufik Bouzaiane et Samir Dilou ont plaidĂ©. MaĂźtre Bouzaiane a soulignĂ© que la condamnation en premiĂšre instance, le non-lieu, nâavait fait quâappliquer la loi, le parquet nâavait pas de bases pour faire appel et sâĂ©tait contentĂ© de demander lâannulation du jugement en premiĂšre instance et de le dĂ©clarer coupable alors que son client nâavait fait quâexiger son droit [âŠ] Quant Ă maĂźtre Dilou, il a commencĂ© sa plaidoirie en accusant lâenquĂȘteur prĂ©liminaire de falsification des procĂšs verbaux puisquâil est mentionnĂ© au procĂšs verbal n°142 du 11 novembre 2009 que la personne qui lâa rĂ©digĂ© est lâofficier de police Mohammed Anis Smadhi, chef du poste dâEl Istimrar de Ras Jbel Ă cinq heures de lâaprĂšs midi, tandis que le procĂšs verbal n°1/142 datĂ© du 11 novembre 2009 mentionne que la personne qui lâa rĂ©digĂ© est lâofficier de police Mohammed Anis Smadhi, chef du poste de la SĂ»retĂ© Nationale de Ghar El Melh Ă cinq heures et demie de lâaprĂšs midi, et il sâest interrogĂ© : comment peut-on considĂ©rer la menace de manifestation dans un poste de police un outrage Ă fonctionnaire ? et pourquoi lâenquĂȘteur prĂ©liminaire sâest-il contentĂ© de citer lâexpression « ce rĂ©gime » alors que la loi lâobligeait Ă citer les expressions attribuĂ©es Ă lâaccusĂ© de façon complĂšte pour que le tribunal puisse apprĂ©cier si elles constituent ou non un outrage Ă fonctionnaire. La commission du tribunal a dĂ©cidĂ© de lever la sĂ©ance pour la dĂ©libĂ©ration et le prononcĂ© du jugement le vendredi 16 avril 2010. [âŠ] Pour la commission de suivi des procĂšs Le PrĂ©sident de lâAssociation MaĂźtre Samir Dilou (traduction dâextraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques
 Aujourdâhui, 2 avril 2010, la treiziĂšme chambre de la Cour dâAppel de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Tahar Yafreni, a examinĂ© lâaffaire n°14381 dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Abdessatar Termassi, nĂ© le 28 dĂ©cembre 1978, Hechmi Lajimi, nĂ© le 8 juin 1980, Kamel Larbi, nĂ© le 1er janvier 1982 et Mehdi Ladouli, nĂ© le 1er mai 1985, dĂ©fĂ©rĂ©s en Ă©tat dâarrestation pour adhĂ©sion Ă une organisation et une entente ayant fait du terrorisme un moyen de rĂ©aliser leurs objectifs, dâincitation Ă commettre des infractions terroristes et Ă adhĂ©rer Ă une organisation terroriste, de nâavoir pas rĂ©vĂ©lĂ© immĂ©diatement aux autoritĂ©s concernĂ©es les informations qui leur Ă©taient parvenues sur la commission dâinfractions terroristes. AprĂšs lâappel de lâaffaire, les accusĂ©s ont Ă©tĂ© interrogĂ©s. Ils ont niĂ© ce quâon leur reprochait. Puis il y eut la plaidoirie de la commission de la dĂ©fense composĂ©e de MaĂźtres HĂ©di Abbassi, Kamel Belhajj Brick et Samir Ben Amor. La dĂ©fense a fait valoir que le jugement Ă©tait entachĂ© de nullitĂ© du fait des vices de procĂ©dure et de forme lors des investigations Ă diffĂ©rentes Ă©tapes de lâaffaire et a demandĂ© Ă titre conservatoire lâannulation du jugement en premiĂšre instance pour absence de fondements lĂ©gaux aux accusations. Puis lâaffaire a Ă©tĂ© mise en dĂ©libĂ©rĂ©. [âŠ] ·       La premiĂšre chambre du Tribunal de PremiĂšre Instance de Tunis, prĂ©sidĂ© par le juge Abdelaziz Efendi, a examinĂ© aujourdâhui, vendredi 2 avril, lâaffaire n°20045 dans laquelle est dĂ©fĂ©rĂ© en Ă©tat dâarrestation le jeune Slim Ghanmi, nĂ© le 5 octobre 1977 pour adhĂ©sion Ă une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de rĂ©aliser ses objectifs et dâincitation Ă commettre des infractions terroristes et Ă adhĂ©rer Ă une organisation terroriste. Le tribunal a dĂ©cidĂ© de reporter lâaffaire au 16 avril 2010 Ă la demande de son avocat, MaĂźtre Samir Ben Amor et pour que lâaccusĂ© soit interrogĂ©. Le jeune Slim Ghanmi vivait avec sa famille en Arabie Saoudite et Ă©tait revenu en Tunisie avec son Ă©pouse et ses enfants le 16 mars 2010 pour y passer des vacances. Il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par des agents de la SĂ»retĂ© Ă lâaĂ©roport de Tunis Carthage en raison dâune condamnation Ă huit annĂ©es dâemprisonnement prononcĂ©e contre lui par contumace. Pour la commission de suivi des procĂšs politiques Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral MaĂźtre Samir Ben Amor (traduction dâextraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT) Â
AprÚs des années de harcÚlement, Adel Gherib
craint que la police ne lui monte une nouvelle affaire
Assabilonline, Tunisie Adel Gherib, formateur dans un centre de formation professionnelle de la zone industrielle de Nabeul, militant de la fĂ©dĂ©ration du Parti DĂ©mocratique Progressiste de cette rĂ©gion et militant des droits humains, est en butte depuis quatre ans au harcĂšlement quasi constant de la police. Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă plusieurs reprises et contraint de signer des engagements Ă raser sa barbe, et des fiches de renseignements ont Ă©tĂ© Ă©tablies. Il a Ă©tĂ© interpellĂ© au cours du mois dâavril de lâannĂ©e 2008 avec des amis Ă lui alors quâil jouait au foot et il est restĂ© en garde Ă vue au ministĂšre de lâIntĂ©rieur pendant quatre jours avant dâĂȘtre relĂąchĂ©. Adel Gherib a Ă©tĂ© de nouveau arrĂȘtĂ© le 14 mars 2010 Ă Barrakat Essahel et dĂ©tenu pendant six heures. Avant de le relĂącher, il avait Ă©tĂ© Ă©tabli une fiche de renseignements le concernant. Le 29 mars, Ă dix heures du soir, la dite « brigade de lutte antiterroriste » de Nabeul a fait irruption sans mandat dans un logement de Sidi Achour oĂč habitent trois jeunes qui Ă©tudient avec Adel Gherib au centre de formation : Lazhar Chouda, Fethi MannaĂŻ et Mohammed Zmit. Tous ont Ă©tĂ© emmenĂ©s au poste de la brigade. Les trois jeunes ont Ă©tĂ© soumis Ă une enquĂȘte centrĂ©e sur leurs relations avec leur professeur et sur leurs Ă©tudes plus prĂ©cisĂ©ment. Ils ont rĂ©pondu quâils Ă©tudiaient la climatisation. A la question de savoir sâils Ă©tudiaient la religion, ils ont rĂ©pondu par la nĂ©gative. Ils ont alors Ă©tĂ© frappĂ©s, insultĂ©s et traitĂ©s de menteurs. Des fiches de renseignements ont Ă©tĂ© Ă©tablies Ă leur sujet et ils ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s. La police les a questionnĂ©s sans cesse sur Adel Gherib lors de lâinterrogatoire et ce dernier nous a fait part de sa crainte que ce ne soit que la premiĂšre Ă©tape dâune accusation montĂ©e contre lui, auquel cas il se dispose pour lancer un appel et une plainte. En collaboration avec SaĂŻed Mabrouk, militant des droits humains, Tunisie (traduction dâextraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT) Â
Dakar : dĂ©nouement dans lâaffaire Yassine Ferchichi ! Ouf de soulagement gĂ©nĂ©ral !
Lâaffaire Yassine Ferchichi vient dâavoir un dĂ©nouement heureux ce samedi Ă Dakar oĂč les autoritĂ©s sĂ©nĂ©galaises ont reconsidĂ©rĂ© leur dĂ©cision et continuent à prendre en charge le tunisien. En effet, ce matin, le Gouvernement du SĂ©nĂ©gal par le bien du MinistĂšre de lâintĂ©rieur a invitĂ© Yassine Ferchichi aux nĂ©gociations et lui a demandĂ© dâarrĂȘter la grĂšve de la faim et quâelles ( les autoritĂ©s ) vont continuer Ă lui garantir la prise en charge. Yassine Ferchichi a donc arrĂȘtĂ© devant son avocat la grĂšve de la faim quâil a entamĂ©e depuis lundi jour pour jour. Câest une victoire pour Yassine, les ONG, la presse et toutes personnes Ă©prises de tolĂ©rance et dâamitiĂ© entre les peuples. Notre blog remercie le Gouvernement sĂ©nĂ©galais pour son sens Ă©levĂ© de responsabilitĂ© et de dialogue et que le SĂ©nĂ©gal restera toujours cette terre dâaccueil pour lâhumanitĂ©. Merci Ă©galement Ă la mobilisation en France de Luiza Toscane et Ă ses amis en faveur de Yassine Ferchichi Ă Dakar. Nous avons crains le pire dans cette affaire mais lâĂ©pilogue est heureux
Dossier Yassine Ferchichi: entretien avec Luiza Toscane, militante française des droits de l’homme
Par Khémaïs CHAMMARI
A lâoccasion de lâimportante visite Ă Tunis de Mr Stephan FĂŒle, commissaire europĂ©en « à lâĂ©largissement et Ă la politique europĂ©enne de voisinage », la presse quotidienne officielle   (mais il nây a que celle lĂ Â !) sâest livrĂ©e , une fois de plus, Ă un affligeant exercice de dĂ©sinformation auquel il suffit dâopposer les dĂ©pĂȘches des agences internationales de presse (AFP, Associated Press, ) et … le communiquĂ© officiel de lâU.E ! Mais , par delĂ cette instrumentalisation « routiniĂšre » , la seule certitude â dans un contexte de coopĂ©ration pourtant des plus favorables â est que ce processus qui butte sur le volet « des libertĂ©s et des droits de lâhomme » , « nâen est, pour reprendre les termes mesurĂ©s de Mr S. FĂŒle, quâĂ ses dĂ©buts ».
 Les manĆuvres diplomatiques et les connivences nây changeront rien : le « passage en force » pour obtenir un « rehaussement » au moindre coĂ»t est difficilement envisageable.
Seize mois aprĂšs la session du Conseil dâassociation, Ă lâissue de laquelle il avait manifestĂ© son vif intĂ©rĂȘt pour accĂ©der, Ă lâinstar du Maroc, Ă un « statut avancé » dans ses relations avec lâUnion EuropĂ©enne (U.E.), le gouvernement tunisien a enfin transmis le 18 mars 2010 le fameux « document diplomatique » prĂ©cisant sa vision de ce « statut avancé ».
 Comme le rappelle le CRLDHT[i] , le « statut avancé » est, selon la formule consacrĂ©e, « moins que lâintĂ©gration â adhĂ©sion mais plus que lâassociation ». Il constituerait, aux yeux des autoritĂ©s tunisiennes, un « acquis de prestige politique », consacrant et renforçant, au niveau des engagements politiques et financiers de lâU.E., la situation privilĂ©giĂ©e de la Tunisie en sa qualitĂ© dâ« élĂšve appliqué» et dâ «enfant chĂ©ri » du Partenariat Euro MĂ©diterranĂ©en.
 « A la veille de lâamorce de la prĂ©sidence espagnole (janvier â juin 2010), le gouvernement tunisien avait relancĂ©, en pleine tourmente du raidissement politique qui a prĂ©cĂ©dĂ© et suivi lâĂ©chĂ©ance Ă©lectorale dâoctobre 2009, la question du « rehaussement » et du « statut avancé ». Les autoritĂ©s tunisiennes escomptaient mettre Ă profit lâappui inconditionnel de lâEspagne, de la France et de lâItalie, pour tenter un vĂ©ritable passage en force qui leur aurait permis dâescamoter le dĂ©bat sur les engagements en matiĂšre de rĂ©formes politiques quâimpliquerait ce « rehaussement ».  Il leur a fallu, toutefois, dĂ©chanter et le dĂ©bat public du 19 janvier 2010 au Parlement EuropĂ©en sur « les relations UE â Tunisie, en particulier du point de vue des droits de lâHomme et de la DĂ©mocratie », a confirmĂ© Ă quel point le gouvernement tunisien nâĂ©tait pas disposĂ© Ă prendre des engagements crĂ©dibles et effectifs en matiĂšre de rĂ©forme, rĂ©cusant notamment le fait que lâU.E. « puisse avoir un avis autorisĂ© sur lâĂ©volution de la politique tunisienne ».
Une partie de « poker-menteur » est alors engagĂ©e par la diplomatie tunisienne pour tenter, y compris par la dĂ©sinformation (tels les propos complaisants prĂȘtĂ©s abusivement Ă des responsables de la Commission EuropĂ©enne), de crĂ©er « de facto » une situation favorable au « rehaussement » sans pour autant prendre des engagements prĂ©cis sur le fond et, Ă plus forte raison, en termes dâĂ©chĂ©ances.
 Câest dans ce contexte que sâest rĂ©unie Ă Tunis la 3Ăšme session du Sous ComitĂ© des droits de lâHomme Tunisie â U.E. (25 fĂ©vrier 2010) au cours duquel la partie tunisienne a fait preuve, essentiellement dans la forme, dâune relative « flexibilité » et dâune certaine « rĂ©activité ». (voir le communiquĂ© du CRLDHT du 18 fĂ©vrier 2010)
Dans la foulĂ©e de cette rĂ©union, la diplomatie tunisienne a accentuĂ©, le plus souvent en catimini et dans une certaine opacitĂ©, le « forcing » auprĂšs des Etats membres de lâU.E. et de certaines instances du Partenariat Euro-mĂ©diterranĂ©en.
Câest ainsi que sâest tenue Ă Bruxelles le 24 mars 2010, dans des conditions prĂ©paratoires dâune extrĂȘme « discrĂ©tion », la XIIIĂšmerencontre interparlementaire Parlement EuropĂ©en â Parlement Tunisien ; prĂ©lude Ă la premiĂšre visite Ă Tunis les 29 et 30 mars 2010 de Stefan FĂŒlle, le Commissaire EuropĂ©en « à lâĂ©largissement et Ă la Politique EuropĂ©enne de Voisinage ».[ii]
Cette visite dâĂ©changes avait pour objectif principal la signature dâun « mĂ©morandum dâentente relatif au nouveau Programme Indicatif National (PIN) couvrant la pĂ©riode 2011-2013 avec un budget de 240 Millions dâEuros[iii]. Le PIN fixe, en quelque sorte, le cadre triennal stratĂ©gique pour la coopĂ©ration technique et financiĂšre entre lâUE et la Tunisie. Rien Ă voir donc- contrairement Ă ce que « certains commentateurs » ont laissĂ© entendre â avec le document transmis il y a douze jours, par les autoritĂ©s tunisiennes Ă Bruxelles concernant le fameux « statut avancé » si convoitĂ© . Tout au plus – et cela nâest pas nĂ©gligeable â la visite du Commissaire europĂ©en peut âelle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme le feu vert donnĂ© « à lâexamen des conditions dans lesquelles la Tunisie pourrait bĂ©nĂ©ficier du statut avancé ».
AbordĂ© lors des entretiens du Commissaire europĂ©en Ă Tunis, le dĂ©bat sur « le statut avancé » entre ainsi dans la phase « des nĂ©gociations dĂ©taillĂ©es » qui risquent dâĂȘtre dâautant plus ardues que le gouvernement tunisien espĂšre toujours pouvoir occulter â ou Ă tout le moins Ă©viter â les questions qui fĂąchent : Droits de lâHomme, rĂ©forme et indĂ©pendance de la justice, Etat de droit, LibertĂ© et pluralisme de lâinformation, libertĂ© dâassociation, gouvernance et lutte contre la corruption.
La difficultĂ© est que, par delĂ les questions Ă©conomiques, lâengagement effectif pour des rĂ©formes politiques constitue un critĂšre dĂ©cisif pour le « rehaussement ». A lâĂ©vidence, le document transmis Ă Bruxelles par les autoritĂ©s tunisiennes est en deçà de ce qui a Ă©tĂ© obtenu en novembre 2008 avec le Maroc. A suivre donc avec attention et vigilance.
 Comme le note le site « Les Afriques » dans son Ă©dition du 31-03-2010, « FidĂšle Ă sa qualitĂ© de diplomate , Mr Stefan FĂŒle, sâest contentĂ© de qualifier le dossier tunisien « de trĂšs important », renvoyant mĂ©dias et observateurs Ă leurs interrogations. En fait, le dossier piĂ©tinerait sur le volet «libertĂ©s et droits de lâhomme». «Cela fait prĂšs de deux ans que nous attendons lâengagement de la Tunisie dans ce processus auquel on entend donner de lâimpulsion», commente le diplomate europĂ©en, en marge dâune confĂ©rence de presse. »
On ne saurait mieux dire.
K.C.
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[i] CommuniquĂ© du ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de lâhomme en Tunisie (CRLDHT) du 31-03-2010 ;intitulé : Le gouvernement tunisien transmet Ă lâUnion EuropĂ©enne (U.E), au terme de 16 mois de tergiversations, le document prĂ©cisant sa vision du « statut avancé » revendiquĂ© et tant convoitĂ©.
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[ii]Â IDEM
[iii] Le 15-03- 2010, la Banque EuropĂ©enne dâInvestissement, a dĂ©clarĂ©- par ailleurs- quâelle Ă©tait prĂȘte Ă doubler ses prĂȘts Ă la Tunisie pour passer ,au cours de cette annĂ©e, Ă environ 900 millions de Dollars US soit 1242 millions de Dinars TU .
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(Source: AT-Tariq Aljadid (Hebdomadaire – Tunisie) nr 174 Du 02 Avril 2010)
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« KADAFI-MATERI Les liaisons dangereuses » Ou Les hallucinations dâun pamphletiste qui prend ses dĂ©sirs pour la rĂ©alitĂ©
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Par Monsour Fekih (Canada) Lâauteur du pamphlet « Kadafi-Materi les liaisons dangereuses » est obnubilĂ© par la famille du prĂ©sident de la rĂ©publique. Certains tunisiens de la diaspora sont en rupture totale avec la rĂ©alitĂ© socio-Ă©conomique de la Tunisie. Ils croient que le fait dâĂȘtre de nationalitĂ© tunisienne et/ou dâavoir vĂ©cu en Tunisie et dâĂȘtre déçus de la rĂ©publique les autorise Ă critiquer systĂ©matiquement lâaction dĂ©veloppementale du pays. Rien nâa de grĂące Ă leurs yeux. La rĂ©ussite attestĂ©e par les rapports internationaux -ceux de lâONU et des dĂ©mocraties majeures du monde entier- nâeffleure mĂȘme pas le reliquat de neurones quâil leur reste. Aigris par lâexil, pĂ©tris par la haine et les rancĆurs, ils sombrent dans une hallucination, corollaire dâun parcours de vie semĂ© dâĂ©checs social, Ă©conomique, affectif et Ă©motionnel : câest la plus haute des solitudes ! On est portĂ© Ă les plaindre plutĂŽt quâĂ leur en vouloir. Ne pas ĂȘtre dans le courant majoritaire du pays nâest pas un crime en tant que tel, ĂȘtre dans lâopposition câest avoir un rĂŽle dans la co-Ă©dification de cette dĂ©mocratie en devenir quâest la Tunisie dâaujourdâhui, câest participer au dĂ©veloppement et Ă lâessor socio-Ă©conomique exemplaire que connait la Tunisie depuis le changement du 7 novembre 1987, en dehors de tout calcul de bas Ă©tage. La Tunisie, avec Ben Ali, rĂ©alise ses plus belles rĂ©ussites Ă©conomiques, sociales et civilisationnelles. Oui, Monsieur Bagga, cette Ćuvre se fait sans vous⊠malgrĂ© vousâŠÂ Ă vous avoir lu une fois ou lâautre, jâai de la peine pour vous ; comment pouvez-vous vous supporter avec autant de haine, de rancĆur et de bile ? Vous ĂȘtes un envieux qui a ratĂ© ! La rĂ©ussite du parcours du prĂ©sident de la rĂ©publique vous dĂ©range. Vous vous attaquez, comme le ferait un pitbull, Ă tous les signes de rĂ©ussite, personnelle et nationale, du prĂ©sident Ben Ali : son Ćuvre, sa famille, ⊠Nâimporte quelle mĂšre serait fiĂšre de voir son fils rĂ©ussir ce quâa rĂ©ussi Ben Ali. Nâimporte quel pĂšre serait fier dâavoir un gendre tel que Monsieur Sakhr Materi, un jeune homme issu dâune famille que vous enviez et je vous comprends. Monsieur Materi Sakhr rĂ©ussit lĂ oĂč vous ratez. Monsieur Materi rĂ©alise et concrĂ©tise lĂ oĂč vous hallucinez⊠Deux mondes qui nâont rien Ă voir. Ceci expliques votre logorrhĂ©e, un ramassis dâinsultes, de mĂ©disances, dont le seul fil conducteur est la rancĆur, la haine et la bassesse tout azimut. La Tunisie est cotĂ©e parmi les pays les plus sĂ»rs pour lâinvestissement Ă©tranger. Sa rĂ©silience Ă la crise financiĂšre qui a secouĂ© le monde est attestĂ©e par le fameux rapport ”Bespoke investment” sur la capacitĂ© de rĂ©sistance des pays aux effets pervers de la crise financiĂšre. Elle est classĂ©e 6Ăšme mondiale, dâoĂč lâafflux des investisseurs Ă©trangers mais aussi des pays amis⊠Et si des investisseurs libyens sont de la partie, tant mieux ! Cela ne peut quâaccĂ©lĂ©rer lâintĂ©gration des Ă©conomies des deux pays, un vĆu commun des deux peuples, en plus de favoriser la richesse de la communautĂ© nationale. Que les Kaddafi prennent un partenaire tunisien, tant mieux, et si câest un patriote connu et reconnu, encore mieux, nous avons la certitude que lâintĂ©rĂȘt du pays est le mieux prĂ©servĂ©. P.S. : Ă Monsieur Bagga, je sais que vous ĂȘtes rompu aux diatribes de bas Ă©tage, je vous dispense de me rĂ©pondre. Je ne vous lirai pas⊠et dâavance vos insultes ne mâatteignent pas ! Â
Egypte: ElBaradei lance sa campagne en province sous les acclamations
Pour ElBaradeĂŻ, les Egyptiens aspirent au changement
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Le Vatican, dans la tourmente, s’attire les critiques de responsables juifs
AFP, le 3 avril 2010 Ă 12h10 Par Françoise KADRI CITE DU VATICAN, 3 avr 2010 (AFP) – – En pleine tourmente des abus pĂ©dophiles, l’Eglise catholique s’est retrouvĂ©e, Ă la veille de PĂąques, sous le feu des critiques de la communautĂ© juive aprĂšs un parallĂšle dressĂ© par le prĂ©dicateur du Vatican entre les attaques visant le pape et l’antisĂ©mitisme. Le Vatican a admis le caractĂšre ambigu et inappropriĂ© d’une telle analogie. Mais plusieurs prĂ©lats catholiques se sont plaints dans les mĂ©dias du Saint-SiĂšge d'”une campagne grossiĂšre” visant le pape et les catholiques, d'”une machination” et d’une “montĂ©e de la christianophobie”. Le sermon du Vendredi Saint prononcĂ© par le pĂšre Raniero Cantalamessa, prĂȘcheur de la maison pontificale, a provoquĂ© l’indignation des communautĂ©s juives et d’associations de victimes d’abus commis par des religieux. Elles ont Ă©tĂ© choquĂ©es par la lecture devant BenoĂźt XVI par le pĂšre Cantalamessa d’une lettre de “solidaritĂ©” au pape et Ă l’Eglise reçue d’un “ami juif”. Ce dernier y dĂ©nonce une “attaque violente et concentrique contre l’Eglise (et) le pape” avant d’ajouter: “l’utilisation du stĂ©rĂ©otype, le passage de la responsabilitĂ© et de la faute personnelles Ă la faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l’antisĂ©mitisme”. En Allemagne, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Conseil central des juifs Stephan Kramer a qualifiĂ© cette comparaison “d’impertinence et d’insulte vis-Ă -vis des victimes des abus sexuels et des victimes de la Shoah”. Le porte-parole du Vatican, le pĂšre Federico Lombardi, a protestĂ© de la bonne foi du pĂšre Cantalamessa tout en reconnaissant sur Radio Vatican que citer la lettre “pouvait susciter des malentendus”. Et il a assurĂ© que le “rapprochement entre les attaques contre le pape pour le scandale de pĂ©dophilie et l’antisĂ©mitisme n’est pas la ligne suivie par le Saint-SiĂšge”. Le pape a Ă©tĂ© accusĂ© par des mĂ©dias en Allemagne et aux Etats-Unis d’avoir gardĂ© le silence sur des cas de pĂ©dophilie commis par des religieux, quand il Ă©tait archevĂȘque Ă Munich et quand il a dirigĂ© pendant 24 ans la CongrĂ©gation pour la doctrine de la foi, avant de devenir pape en 2005. La nouvelle polĂ©mique a Ă©clatĂ© alors que le pape, 82 ans, doit cĂ©lĂ©brer samedi dans la basilique Saint-Pierre la traditionnelle veillĂ©e pascale. Les tensions entre catholiques et juifs avaient Ă©tĂ© ravivĂ©es en dĂ©cembre, quand BenoĂźt XVI avait accĂ©lĂ©rĂ© le processus de bĂ©atification du pape Pie XII, accusĂ© de s’ĂȘtre tu face Ă l’Holocauste et, dĂ©but 2009, lors de la levĂ©e de l’excommunication d’un Ă©vĂȘque nĂ©gationniste, Richard Williamson. Marvin Hier, fondateur du Centre Simon Wiesenthal, a exigĂ© les “excuses” du pape pour des “remarques honteuses, hors de propos” et une “dĂ©formation totale de l’histoire”. Il a rejetĂ© toute comparaison entre des siĂšcles d’antisĂ©mitisme qui ont menĂ© Ă “la mort de dizaines de millions de personnes innocentes avec des criminels qui renient leur foi et leur vocation en agressant sexuellement des enfants”. “Cela fait mal au coeur de voir un responsable de haut rang du Vatican faire des remarques qui sont une insulte aussi bien pour les victimes d’agressions sexuelles que pour les juifs”, a renchĂ©ri David Clohessy qui dirige SNAP, qui regroupe des victimes amĂ©ricaines de prĂȘtres pĂ©dophiles. Pour le rabbin Gary Greenebaum, chargĂ© des relations inter-religieuses au sein de l’American Jewish Comittee, il est “comprĂ©hensible que l’Eglise se sente sous pression”, mais les responsables catholiques “doivent veiller Ă ne pas pratiquer l’hyperbole”. Sous le titre “une propagande grossiĂšre contre le pape et les catholiques”, l’Osservatore Romano a de nouveau pris la dĂ©fense de BenoĂźt XVI et de son Eglise face Ă des “attaques calomnieuses et Ă la campagne de diffamation construite autour du drame des abus commis par des prĂȘtres”. L’archevĂȘque de Paris AndrĂ© Vingt-Trois, citĂ© par l’Osservatore, a stigmatisĂ© le rĂŽle des mĂ©dias audiovisuels tandis que le thĂ©ologien et archevĂȘque de Chieti (Italie) Mgr Bruno Forte s’inquiĂ©tait d’une montĂ©e de la “christianophobie” et “des prĂ©jugĂ©s”.
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