29 mars 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2502 du 29.03.2007

 archives : www.tunisnews.net


AISPP: Communiqué OLPEC: Le journaliste Omar Mestiri poursuivi pour diffamation C.R.L.D.H. Tunisie:Communiqué C.R.L.D.H. Tunisie:Conditions de travail du professeur Rachid CHEMLI à la faculté de pharmacie de Monastir depuis 2002 Luiza Toscane: Urgence pour Abdellatif Bouhjila Omar Khayyam: Lettre à Imed Trabelsi Tunisien tunisien :TV7 ou la « télébidon » AFP:Ben Ali félicite Ould Cheikh Abdallani pour son élection en Mauritanie AFP:Les pays du Maghreb veulent libéraliser le transport aérien en 2008 Webmanagercenter: Aéroport d’Enfidha : Le groupe turc TAV retenu  Webmanagercenter: Aéroport d’Enfidha  :Le turc TAV est-il à la hauteur ? AFP:Mondiaux-2007: le Tunisien Mellouli, 1er nageur du Maghreb champion du monde Reuters :Tunisia’s economy grew 5.4 pct in 2006 Le Temps :Mémoire collective: Mars 1881:Le flair d’un érudit : Cheikh Salem Bouhajeb (1827-1924) Le Temps :Xénophobie… journalistique Babelmed: Carthage selon Marianne Catzaras :Le voyage du minotaure Le Monde :Critique:La Tunisie d’Emile Brami


Liberté pour Mohammed Abbou

Liberté pour tous les prisonniers politiques

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques

33 rue Mokhtar Atya 1001 Tunis

Tel/Fax : 71 354 984

aispptunisie@yahoo.fr

 

Tunis, le 27 mars 2007

Le 24 mars 2007, un groupe de jeunes a été déféré devant la chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis (…) Ils avaient été arrêtés par l’administration de la Sûreté de l’Etat à partir d’avril 2005 et soumis à toutes sortes de torture (…)

La séance a commencé à dix heures du matin, les accusés ont été extraits de leur prison et plus d’une vingtaine d’avocats se sont présentés, dont la moitié a plaidé.

L’audience a connu un climat de tension qui s’est soldé par deux interruptions de séance, puis les plaidoiries ont duré jusqu’à dix heures du soir, heure à laquelle la cour s’est retirée pour la délibération et le prononcé du jugement. La défense n’a pu en prendre connaissance qu’au matin du lundi 26 mars 2007. La chambre criminelle à condamné à une peine d’emprisonnement :

De dix ans : Maher Beziouche, Ghaith Ghazouani, Mohammed Amine Aoun

De six ans : Slim El Hajj Salah, Yassine Jabri, Mejdi Dhakouani

De quatre ans : Ali Herzi, Ibrahim Herzi, Saber Kilani Hosni, Saber Hosni, Mahfoudh Ayari, Anis Bouzidi, Mohammed Sbou’i, Sahl Beldi

Pour le comité directeur de l’association

Le président : Maître Mohammed Nouri

(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 
Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création

Tunis le 29 mars 2007

 

Le journaliste Omar Mestiri poursuivi pour diffamation

 

Aujourd’hui 29 mars, le directeur de la rédaction du journal online Kalima, Omar Mestiri, a été convoqué par le Substitut du procureur de la République, Zied Souidane pour répondre d’un délit de diffamation en vertu du Code de la presse, suite à une plainte déposée par Mohamed Baccar.

Omar Mestiri a été interrogé sur un article publié le 5 septembre 2006 dans Kalima où il informe de la réhabilitation de cet avocat.

L’interrogatoire  s’est ouvert par un conflit avec les avocats. Le substitut du Procureur a commencé par récuser l’un des avocats de la défense, Me Kilani, membre du Conseil de l’ordre des avocats, affirmant qu’il est mis en cause par le plaignant comme étant la source de l’information publiée. Les avocats (Maîtres Ayachi Hammami, Raouf Ayadi, Samir Ben Amor, Tarak Labidi) ont alors protesté, rétorquant que Me Kilani n’est pas accusé et que ce n’était pas au plaignant de choisir le conseil de la défense. Les avocats ont également soulevé la question de la base juridique de la poursuite, sachant que le site de Kalima est bloqué en Tunisie et que la diffusion n’a par conséquent pas pu avoir d’élément matériel en Tunisie. Monsieur Mestiri a été interrogé en outre sur  les éléments diffamatoires de son article ; Il a répondu qu’il dispose des preuves de ce qu’il a affirmé (plusieurs jugements définitifs condamnant l’avocat Mohamed Baccar pour faux et escroquerie) et qu’il est prêt à les fournir. Le Substitut du procureur lui a alors demandé de révéler ses sources, mais il a refusé de le faire, s’appuyant sur son droit en tant que journaliste de ne pas les divulguer.

Monsieur Mestiri risque si la charge est retenue entre 1 et 3 ans de prison.

L’OLPEC

·         Exige le classement de l’affaire et considère que monsieur Mestiri n’a fait qu’exercer sa profession de journaliste.

·         Il demande l’abrogation des articles de loi qui retiennent la peine corporelle pour les délits de presse.

·         Il rappelle que le journal indépendant Kalima est toujours privé de son droit à la publication en Tunisie et exige que cette mesure arbitraire soit levée.

Pour l’Observatoire

La Vice-présidente

Naziha Rjiba


C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org Communiqué

Le combat courageux et exemplaire du Professeur Rachid CHEMLI

Le Docteur Rachid CHEMLI est professeur universitaire à la Faculté de pharmacie de Monastir depuis 1977 et chercheur émérite spécialisé dans l’étude des plantes médicinales. Durant toute sa carrière, il a mis son savoir et son expérience au service de son pays et s’est battu sur le plan international pour son rayonnement scientifique.  Il est membre actif  de la Ligue Tunisienne de défense des Droits de l’homme et opposant politique membre du parti d’Ettajdid Il a entamé, depuis le 1er mars 2007, une grève de la faim illimitée pour  protester contre la politique de harcèlement et d’humiliation dont il est l’objet  qui dure depuis plus de cinq ans en raison de ses opinions politiques  et de son engagement associatif et syndical. C’est ainsi que des décisions et d’actes  répressifs pris par le doyen de la faculté, M. Rached Azaiez,  ont visé à nuire à l’image du chercheur et à mettre un terme à ses travaux ainsi qu’aux  différents espaces scientifiques que le Pr. CHEMLI a mis en place. La dernière décision  en date a été  l’interdiction le 25 février dernier d’une rencontre scientifique de médecins et de pharmaciens venus des quatre coins du pays par une intervention musclée de la police politique qui a empêché l’accès de la faculté à tous les invités et intervenants présents sur place. Il faut rappeler que les autorités politiques  se sont évertuées par tous les moyens répressifs  à marginaliser l’université tunisienne et à réduire son rôle dans la société. Outre les mesures réglementaires interdisant toute activité syndicale ou culturelle non autorisées par le doyen,  l’activité académique de l’université tunisienne vit  une situation d’étouffement faite de contrôle policier imposé à toute les activités universitaire : surveillance automatique  et systématique des colloques et rencontres scientifiques (obligation d’envoi de la liste des participants, des supports utilisés, thèmes et sujets des interventions) ; examen préalable du dossier personnel des chercheurs et enseignants étrangers invités ; limitation arbitraire des abonnements aux revues et périodiques scientifiques dans les bibliothèques ; verrouillage de l’accès aux réseaux de communication et d’information électroniques… Au terme de son 28 ème jour de la grève de la faim,  Monsieur CHEMLI a subi  une perte importante du poids estimée à près de 20 kg . Son comité médical a constaté par ailleurs l’apparition d’une  asthénie, des palpitations et des troubles digestifs depuis une semaine. Les médecins, les syndicalistes et les  militants de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme  qui le soutiennent estiment que l’état de santé de Mr Rachid CHEMLI est critique, et que la poursuite de la grève de la faim menace sérieusement son état de santé. Le mardi 27 mars 2007, son comité national de soutien a organisé une journée de grève de soutien à M. CHEMLI et à ses légitimes revendications pour les libertés partout dans le pays. Plusieurs dizaines de militants politiques et associatifs ont participé à cette journée de mobilisation et de solidarité en faveur du combat courageux que mène M. Rachid. Une conférence de presse s’est tenue le mercredi 28 mars 2007 au siège du syndicat supérieur de l’enseignement supérieur pendant laquelle le Pr. CHEMLI a annoncé la suspension de la grève de a faim. Le CRLDHT qui s’est déplacé au domicile de M. CHEMLI en la personne de sa secrétaire générale Mme Fatma BOUAMAIED KSILA, renouvelle sa solidarité et son soutien agissant au Pr CHEMLI et à son combat courageux et exemplaire pour garantir l’autonomie de l’université tunisienne et respecter les libertés académiques en son sein. Paris, le 28 mars 2007.  

Conditions de travail du professeur Rachid CHEMLI à la faculté de pharmacie de Monastir depuis 2002

En 1977, en tant que pharmacien j’ai opté pour un recrutement à la faculté  de pharmacie de Monastir .Outre de mes obligations d’enseignement, et conformément à ma spécialité qui porte sur  l’étude des plantes médicinales j’ai initié: * Des programmes de recherche en vue d’une formation doctorante. *Des projets au niveau national et de coopération internationale à caractère pédagogique et en relation directe avec le développement durable du secteur des plantes Médicinales et Aromatiques de la flore de la Tunisie. Malheureusement depuis 2002 l’ensemble de mes projets font l’objet  de la part de messieurs le DOYEN actuel et du PRESIDENT de l’UNIVERSITE du centre de l’époque à de graves entraves suivies de gel, pour la simple raison de mon appartenance et à mon militantisme au sein d’un parti politique d’opposition Parmi mes projets : 1-La Conservation des plantes Médicinales du pays :
C’est le premier projet que j’ai initié en Tunisie .Durant plus de15 années ; avec une équipe pluridisciplinaire et selon les normes internationales j’ai mené des enquêtes ethnobotaniques qui nous ont permis : *D’établir la liste des plantes Médicinales et Aromatiques utilisées traditionnellement par la population, cette liste a été mise à la disposition des autorités. *D’établir la liste des recettes a base de plantes d’usage populaire en Tunisie. Ces travaux constituent un outil précieux pour la connaissance la valorisation et la conservation du patrimoine national en  matière de santé traditionnelle ; ils ont bénéficié d’un appui financier de la part du Ministère  et de plusieurs ONG. Par ailleurs pour conserver ce patrimoine nous avons  crée dans l’enceinte de la faculté un jardin botanique des plantes médicinales indispensable pour les étudiants des facultés de pharmacie  en vue de l’illustration de l’enseignement magistral (ce genre de jardins existent dans la majorité des facultés de pharmacie du monde) Egalement nous avons mené une action avec une ONG que je préside : l’ASSOTIATION TUNISIENNE des PLANTES MEDICINALES en vue de constituer l’HERBIER   et la COLLECTION des graines des Plantes Aromatiques et Médicinales de la flore du pays. Ces travaux ont bénéficiés d’un appui financier de la part du Ministère de l’Environnement et du Royal Botanic Gaeden de KEW (Angleterre). Par la suite ce projet est devenu une composante de la Banque Nationale de Gênes et une convention a été établie avec notre faculté me donnant  ainsi des nouveaux  moyens pour poursuivre la mise en place du projet. Malheureusement, en 2003 mon Doyen a abusé de son pouvoir sans même informer ou consulter le conseil scientifique de la faculté et a décidé de m’écarter de la coordination de mon projet, et tout ce que j’ai réalisé a été abandonné et même les locaux que le département a mis à la disposition du projet ont été récupérés par l’administration. 2-Un Enseignement Post-Universitaire de PHYTOTHERAPIE CLINIQUE
Partant de ma spécialité et tenant compte de la stratégie de l’ OMS et de ses recommandations en vue de l’insertion de l’usage rationnel des plantes médicinales dans le système de santé mondial, j’ai mis en place en 1990 un Enseignement Post-Universitaire de Phytothérapie Clinique en collaboration avec des compétences de France, cet enseignement s’est  poursuivi sans interruption jusqu’à 2004. L’enseignement dispensé par notre faculté, est l’unique en Afrique et dans les pays arabes francophones,  il est suivi par plusieurs médecins et pharmaciens en vue de l’acquisition d’une compétence professionnelle  reconnue  par  le conseil de l’ordre et le ministère de la santé. Les résultats intéressants enregistrés dans les secteurs public et de libre pratique font que la pratique de la phytothérapie clinique est devenue une donnée incontournable du système de santé en Tunisie. Malgré tout ceci le Doyen, sans consulté le conseil scientifique de la faculté a décidé d’interrompre cet enseignement ; il a même oser interdire le branchement de la ligne téléphonique , et  fermer le local mis depuis1990 à la disposition d’une société savante  dont les membres sont des médecins et pharmaciens qui épaulent la faculté dans la préparation et l’organisation des enseignements,  assurent le suivi et la formation continue et participent à l’encadrement des étudiants de notre faculté. 3-Blocage d’une unité de recherche
Le doyen a tout fait pour empêcher le fonctionnement de l’Unité de Recherche à laquelle j’appartiens  ce qui a porté préjudice aux recherches menées par les étudiants inscrits à l’unité. 4-Interdiction de la préparation de manifestations scientifiques
Depuis 1990 nous organisons des congrès de niveau international portant sur la phytothérapie clinique. Le 25 février 2007 le Doyen a osé interdire la tenue à la faculté d’une réunion préparatoire, regroupant une quinzaine de médecins et pharmaciens venant des différentes régions de la Tunisie pour préparer un congrès FRANCO-TUNISIEN  prévu pour le mois de Mai 2007. C’est .pour la première fois dans l’histoire de la faculté  qu’un Doyen fait appel à la police politique et aux forces de l’ordre en civile pour interdire l’accès à la faculté et poursuivre des médecins et pharmaciens dans les rues et les lieux privés et public de la ville de Monastir. 5-Interdiction de ma  participation à des réunions et à des congrès au niveau national.
Depuis 2004 le doyen s’arrange à engagé la faculté  comme membre  du comité d’organisation dans toutes les manifestations scientifiques qui relèvent de ma spécialité, par la suite sans informer le conseil scientifique et les départements ; il se  permet de nommer les conférenciers de « sa faculté » -même s’ils ne sont pas de la spécialité- et me prive ainsi de présenter des travaux. Le doyen utilise également son pouvoir pour m’interdire de continuer à participer à des réunions qui relèvent de mon domaine et que les conseils scientifiques précédents m’ont chargés  de représenter ma faculté .Il m’a dit textuellement : « je ne te permet pas de parler au nom de la faculté tant que je suis Doyen « et  il se permet d’envoyer un autre collègue qui n’a rien à voir avec le sujet des réunions. 6-Intervention pour éviter le bon déroulement du Séminaire de la Filière Plantes Aromatiques et Médicinales  du Projet EUROMED HERITAGE II : »Filières Innovantes »
En 2002 les  responsables du  projet cité m’ont demandé d’assurer la coordination scientifique de la filière Plantes Aromatiques et Médicinales de ce Projet. Après acceptation, j’ai préparé le plan d’action de la filière, j’ai constitué un réseau d’experts et de promoteurs dans 14 pays des deux rives de la méditerranée, j’ai supervisé  les travaux de diagnostic du secteur des plantes aromatiques et  médicinales dans plusieurs territoires des pays partenaires ; et : * j’ai tenu à  organiser le premier séminaire de la filière  à Monastir (mai 2003)  en espérant l’appui de ma faculté et des autorités de mon pays. *Je suis également arrivé à convaincre les responsables et partenaires pour créer en TUNISIE  un Institut Méditerranéen d’Enseignement Technique pour la recherche et le            Développement des plantes  Aromatiques et Médicinales J’ai ainsi fait parvenir sous la couverture du Doyen  le courrier  relatif à la préparation du séminaire, et ma surprise est que celui-ci,  est intervenu à plusieurs niveaux pour éviter le rayonnement et l’appui de cette  activité qui rentre dans la  recherche de partenariat conformément à la convention de BARCELONE.C ‘est ainsi que : ·        Aucun responsable  politique n’a accepté d’être présent à la cérémonie d’ouverture. ·        Monsieur le président de l’Université n’a pas répondu à l’invitation ·        Aucun appui financier du Ministère de tutelle, de l’Université ou du Doyen ·         Nous avons appris la veille de la tenue du séminaire l’interdiction de l’organisation  à Tunis d’une conférence de presse dans les locaux de l’Agence  Tunisienne pour les Communications Extérieures, regroupant :
Les responsables du projet EUROMED HERITAGE II Les experts de la filière  de 14 pays des deux rives Des promoteurs et industriels particulièrement tunisiens …. *Seul le président de la Municipalité était présent à la séance d’ouverture du séminaire pour entendre et recevoir la lettre annonçant la  Création en Tunisie de l’Institut. Encore une fois cette initiative n’est pas  prise   en considération et la proposition de l’INSTITUT est restée depuis 2003 dans les tiroirs de l’administration. . NB   ceci me rappelle ce que m’a dit le Doyen en 2003 : écartes toi, et retire ton nom du projet du jardin botanique pour que la faculté et les autorités puissent poursuivre sa réalisation, et ce que a répété Monsieur le Président de l’Université du centre en 2002 : je suis un opposant qui veut émerger et devenir célèbre par ses activités, il faut donc… Tout ceci sans évoquer le harcèlement que je subis au quotidien à la faculté depuis 2002 de la part du doyen et de son secrétaire général et sans citer les dossiers préfabriqués que le doyen a préparé vainement avec de faux témoignage et des mensonges (voir lettres envoyées par fax) pour essayer de mettre fin à la carrière universitaire de son professeur. Voila cher collègue, le sort  et la récompense des autorités qui tolèrent  le comportement irresponsable du  Doyen Rached AZEIEZ  président de la cellule du RCD.  À l’encontre d’un professeur pharmacien  militant dans un parti de l’opposition et qui a  choisi de rejoindre dès sa création, l’unique faculté de pharmacie du pays, et qui travaillé pendant 29 ans à raison de 40 heures par semaine (mes obligations d’enseignement par an sont : 38h de cours magistral et 02 séances d’enseignement dirigé) De ce  courrier détaillé je vous résume mes revendications : Je demande tout simplement en tant qu’universitaire de pouvoir exercer mes droits   dans le cadre de mes libertés académiques : 1- Poursuivre et encourager la concrétisation du projet du JARDIN BOTANIQUE initié depuis plus de 20 ans, et son absence a privé les étudiants d’un indispensable outil pédagogique  à l’instar des autres facultés de pharmacie  du monde. 2- poursuivre l’organisation de L’ENSEIGNEMENT POST-UNIVERSITAIRE DE PHYTOTHERAPIE CLINIQUE que j’ai mis en place depuis 1990 et qui a permis à de nombreux médecins et pharmaciens d’acquérir une compétence professionnelle, faisant ainsi de la phytothérapie clinique une composante incontournable de l’arsenal thérapeutique de la Tunisie. 3- LEVER LE BLOCAGE de l’actuel Doyen SUR L’UNITE DE RECHERCHE, ce qui a causé de graves difficultés durant une année pour les étudiants chercheurs inscrits. 4- REMETTRE LA CLEF DU LOCAL DE L’ASSOTIATION TUNISIENNE DES PLANTES MEDICINALES  ET PERMETTRE LE BRANCHEMENT DE sa LIGNE TELEPHONIQUE pour que cette société savante puisse accomplir sa mission dans la formation continue et l’encadrement des étudiants de notre faculté. 5- ME PERMETTRE COMME DANS LE PASSE D’ORGANISER A LA FACULTE DES REUNIONS PREPARATOIRES AUX MANIFESTATIONS SCIENTIFIQUES qui offrent l’occasion aux concernés d’approfondir leurs connaissances et d’échanger leurs expériences. 6- arrêter toutes les ENTRAVES ET le HARCELEMENT que l’actuel  DOYEN  exerce à l’encontre  de mes activités depuis 2002. Ceci nécessite simplement la tenue d’une réunion en présence des parties concernées et l’établissement d’un procès  verbal qui sera soumis au Ministère de tutelle. Avec mon profond  respect et mes salutations les meilleures et militantes. Rachid CHEMLI _________________________________________________ C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 crldht@aol.com  / www.crldht.org


 

Abdelmajid Bouhjila, père d’Abdellatif

 

Urgence pour Abdellatif Bouhjila

 
Comme chaque semaine depuis huit ans, et comme chaque mardi depuis que son fils est en grève de la faim à la prison de Mornaguia, Abdelmajid Bouhjila, le père du prisonnier politique Abdellatif Bouhjila, se rend à la prison dans l’espoir de voir son fils. Depuis le début du mois de janvier, Abdelmajid Bouhjila était systématiquement refoulé, éconduit, chassé de la prison aux prétextes les plus divers et les plus fantaisistes. Il ne pouvait rendre visite car la prison « ne disposait pas de fauteuil roulant pour amener son fils au parloir » (sic) ou alors son fils « était puni »…
Récemment la Croix-Rouge a rendu visite à Abdellatif Bouhjila en prison et dans la foulée, ce mardi 27 mars, les autorités pénitentiaires ont autorisé le prisonnier à recevoir une visite. Il est apparu, soutenu par deux personnes, malade, dans un état d’épuisement extrême, mais toujours déterminé à continuer sa grève.
Ce que demandent Oussila et Abdelmajid Bouhjila, ses parents ? Qu’il soit hospitalisé ! Il y a urgence !
Luiza Toscane
28 mars 2007


Lettre à Imed Trabelsi

 

Cher Imed, J’ai une petite surprise pour toi. En me promenant au port de La Haye, j’ai découvert un vrai bijou. Une affaire en or qui pourrait t’intéresser: un petit bateau à vendre pour seulement 298 000 euros ( Voir photos ci-joint). Certes l’embarcation a été construite en 1959 mais n’oublie pas la portée historique de cette date. C’est à peu près à cette date qu’a commencé la brillante carrière du mari de Tata Leïla. Je sais que tu es triste depuis qu’on t’a privé de ton yacht. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Tonton Zaba a fermé ton journal sportif. Mais ne t’en fais pas, cher Imed, il voulait seulement te tirer les oreilles pour ce qu’il considère comme une faute de jeunesse. Si j’étais ton avocat, j’aurais trouvé un argument aussi solide que le règne de Tonton Zaba: cette audacieuse opération d’expropriation brillamment organisée et executée au port de Boniface en Corse était en fait un acte révolutionnaire: Tu voulais seulemement récupérer une partie des richesses tunisiennes volées par le colonisateurs français entre 1881 et 1956.
Mais pour te consoler de la perte de ton « joujou », je dirais des yachts ce que Tawfik Jebali a dit à propos des élections: ça ne fait pas partie de nos us et coutûmes ( ما هياش في سبرنا و عوايدنا). Ce qu’il te faut c’est un petit bateau comme celui-ci. Un yacht consomme sans produire. Alors que ce bateau hollandais pourrait avoir mille et un – ou pour ne pas exagérer disons 711 – usages : transport de jeunes Tunisiens qui veulent découvrir les côtes italiennes, importation d’herbes médicinales du Maroc, échanges commerciaux avec la Libye, importation de bières étrangères pour diversifier le marché local etc. Quant au financement de l’achat de bateau, ne te casse pas la tête. J’ai déjà contacté un conseiller financier. Il te conseille d’emprunter la moitié, soit 149 000 euros auprès de la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) et l’autre moitié de Tata Souha Arafat, l’amie intime de Tata Leïla.
Si tu es intéressé par cette affaire, contacte-moi tout de suite par l’intermédiaire de Réveil Tunisien.
Passe le bonjour à Tata Leïla et Tonton Zaba. A bientôt !
Omar Khayyam Post Scriptum: Nous discuterons plus tard les petits détails concernant les commissions, les frais d’intermédiaire et toutes les charges afférentes à cette affaire.
 
 

TV7 ou la « télébidon »

Par : Tunisien tunisien Je me pose chaque jour la même question: à quoi sert le site de la télévision tunisienne TV7. Je suis peut-être naïf au point de penser qu’un de ces jours je trouverai les différents programmes diffusés sur cette chaine qui est devenue synonyme de froideur, de ridicule, d’immobilisme…à l’image du régime en place. Aucune nouveauté, aucune amélioration depuis sa création. Toutes les chaines du monde commencent à mettre leurs différents programmes en ligne pour qu’on puisse les regarder et choisir ceux qui nous intéressent le plus. Mais en fait, de quoi parle t-on ici: le mot « choisir » est tabou dans notre chère patrie car en Tunisie on ne choisit pas, on subit. Je parie que notre TV7 contient le plus de discours présidentiels que n’importe quelle autre chaine sur cette planète. Un record du monde indétrônable…enfin! L’ATCT contrôle d’une main de fer et d’acier les sites internet des médias tunisiens et constitue le principal obstacle à tout changement, appliquant, bien évidemment, à la lettre les instructions qui lui viennent d’en haut. Pourtant, elle est dirigée par un certain Ousama Roumdhani, qui, bien que jeune et diplômé des universités américaines, a préféré, selon son propre entourage, tourner le dos aux principes dans lesquels il a été éduqué pour devenir le chef de la propagande benaliste…le Goebbels tunisien. Entre temps, le monde avance, bouge, s’améliore, se développe…et les Tunisiens, à cause de ce genre d’énergumènes qui, dans d’autres pays, constitue pourtant le moteur des forces démocratiques, assistent impuissants à la destruction de leur pays. 28 mars ‏2007‏‏  

Ben Ali félicite Ould Cheikh Abdallani pour son élection en Mauritanie

AFP, le 28 mars 2007 TUNIS – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a félicité Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour sa victoire à l’élection présidentielle mauritanienne, espérant qu’elle contribue à « l’édification du Maghreb arabe », a indiqué mercredi l’agence tunisienne Tap. M. Ben Ali a souhaité un plein succès au nouveau président mauritanien, élu lundi, et exprimé sa « profonde satisfaction des solides relations de fraternité et de coopération fructueuse unissant la Tunisie et la Mauritanie », selon un message diffusé par la Tap. Le président tunisien s’est dit « convaincu que ces relations vont gagner en solidité » et il a espéré une « impulsion de l’action commune d’édification du Maghreb arabe ». La Tunisie et la Mauritanie font partie de l’Union du Maghreb arabe (UMA) avec l’Algérie, la Libye et le Maroc. AFP

Les pays du Maghreb veulent libéraliser le transport aérien en 2008

AFP, LE 29 MARS 2007 à 15h28 SKHIRAT (Maroc), 29 mars 2007 (AFP) – Les ministres du transport des cinq pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) ont annoncé jeudi qu’ils souhaitaient parvenir à la libéralisation du transport aérien dans la région à l’horizon 2008. Réunis jeudi à à Skhirat (20 km au sud de Rabat), les ministres de Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie ont mis en place une « commission du transport aérien » chargée d’examiner « la proposition de la partie marocaine visant la libéralisation à l’horizon 2008 », selon un communiqué conjoint. L’UMA, qui a été créée en février 1989 à Marrakech (Maroc), a pour objectif de parvenir à une intégration économique et politique, mais des différends politiques entre Etats membres en ont entravé la réalisation. Les ministres ont insisté sur « la nécessité pour les compagnies maghrébines de transport aérien d’établir avant fin avril 2007 un plan de coopération permettant d’assurer la complémentarité en matière d’exploitation, d’entretien, de formation et de partenariat commercial ». AFP  

Aéroport d’Enfidha : Le groupe turc TAV retenu

 

Par Abou sarra C’est officiel, le groupe turc TAV, Airport Holding Co, leader turc de management aéroportuaire, a présenté la meilleure offre, environ 400 millions d’euros, pour construire, financer et exploiter, durant quarante ans, la concession des aéroports d’Enfidha et de Habib Bourguiba de Monastir. Empressons nous de signaler, pour ceux qui l’ignorent, que la concession englobe l’aéroport de Monastir pour des raisons de rentabilité. Sur sept candidats en lice, c’est le groupe turc qui été retenu comme chef de file d’un consortium comprenant l’allemand Hochtief et le canadien SNC Lavelin. Les groupes français, les Aéroports de Paris (ADP) et l’Aéroport Nice Côte d’Azur, sont les principaux perdants. Le ministre du transport, Abderrahim Zouari devait annoncer en principe, lundi 26 mars 2007, au cours d’une conférence de presse la nouvelle. Seulement, la conférence à laquelle, l’administration s’est mobilisée pour y inviter le maximum de journalistes a été annulée in – extrémis. Elle est même reportée sine die. Selon nos informations, ce report est dû à des désaccords de portée minime entre les membres du consortium qui a remporté le marché. L’aéroport d’Enfidha dont l’étude de faisabilité a été réalisée par les ADP sera construit sur une superficie de 5700 hectares. Avec une capacité initiale d’accueil de 5 millions de voyageurs par an, il doit pouvoir accueillir à terme plus de 30 millions de voyageurs par an. Son coût est estimé à 384 millions d’euros. M. Zouari avait déclaré, lundi 13 novembre 2006, que le démarrage des travaux de réalisation de cet aéroport « à vocation charter » est prévu pour le second semestre 2007. Le dossier de cette concession a connu plusieurs péripéties. Confié dans une première étape à la banque d’affaires française Rotschild, le premier appel d’offres s’est avéré infructueux. Cette concession a intéressé dans un premier temps un investisseur étranger dont le nom n’a pas été cité. L’annulation de l’offre de cet investisseur aurait été motivée par l’absence de solution économique acceptable pour l’Etat tunisien. L’aéroport proposé par ce dernier aurait été un aéroport de type hangar semblable à celui du Caire ou d’Athènes, où le côté fonctionnel prime sur l’esthétique. Pis, l’investisseur aurait exigé comme condition préalable la fermeture de l’aéroport Habib Bourguiba de Monastir qui rapporte, annuellement, à l’Etat quelque 50 millions d’euros par an. Présidant, le 24 mai 2006, un conseil ministériel consacré aux grands projets d’infrastructure aéroportuaire, le Chef de l’Etat relance le projet et recommande «de parachever les dispositions relatives à la réalisation du nouvel aéroport d’Enfidha». Le projet renaît ainsi de ces cendres. Un second appel d’offres est lancé. Son pilotage est confié à un groupe d’experts interdépartemental. l’Etat tunisien a depuis lâché du lest en intégrant dans la concession à des fins de rentabilité l’aéroport « Habib Bourguiba de Monastir ». En contrepartie, il se montre exigent quant à l’esthétique et le standing du nouvel aéroport. La réalisation de cet aéroport, composante du mégaprojet qui consiste à faire de la Tunisie un centre international de commerce et de services, fera l’objet d’une étude d’impact environnemental et risque des effets collatéraux… Huitième grand aéroport international du pays, l’aéroport Intercontinental d’Enfidha sera le plus imposant du continent africain. Situé à 75 km de la Capitale, le futur aéroport sera totalement intégré au tissu urbain. (Source : webmanagercenter (portail des entreprises – Tunis), le 29 mars 2007 à 10h15) Lien : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=26973  

Aéroport d’Enfidha 

Le turc TAV est-il à la hauteur ?

Par Moncef MAHROUG   L’opérateur turc, spécialisé dans la construction et la gestion des aéroports, a à son actif la réalisation de plusieurs aéroports en Turquie et à l’étranger. Seule ombre au tableau, les problèmes d’étanchéité survenus à l’aéroport de Tbilissi, quelques jours après son inauguration en février 2007. C’est finalement TAV, spécialisé dans la construction et la gestion des aéroports, qui a remporté l’appel d’offres pour la concession pendant quarante ans des aéroports internationaux d’Enfidha et Habib Bourguiba de Monastir. Cette entreprise turque -l’a emporté contre un concurrent de taille, en l’occurrence le consortium constitué de quatre entreprises importantes (Aéroport de Nice, le canadien SNC Lavelin, l’allemand Hochtef et l’émirati Mudabele). TAV, non plus, est loin d’être un minuscule opérateur. Créé en 1997 par les groupes turcs TEPE et AKFEN (opérant dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie, du commerce, de l’assurance et du tourisme, en Turquie et à l’étranger), TAV a été mis sur pied pour bâtir le terminal, le parking et les installations de l’aéroport International Istanbul Atatürk, pour un montant de 306 millions de dollars. Tenue d’achever les travaux en 30 mois, l’entreprise turque s’enorgueillit d’y être parvenue 8 mois en avance sur la date limite. Après un premier contrat de gestion de l’aéroport d’une durée de 44 mois, courant jusqu’en mai 2004, prolongé ensuite jusqu’à juin 2005, en échange d’une extension de l’aéroport, TAV a remporté l’appel d’offres alors lancé pour une concession de 15,5 ans pour un montant de trois milliards de dollars. TAV a par la suite remporté l’appel d’offres pour la construction et la gestion des aéroports Esenboga Airport d’Ankara (15 ans et 8 mois, pour 188 millions d’euros), et Adnan Menderes Airport, İzmir (8 ans et 7 mois). Cet opérateur turc est également présent à l’étranger. Il a remporté en février 2006 l’appel d’offres pour la construction du nouvel aéroport de Doha, pour 825 millions de dollars, et déjà réalisé 7 hangars de maintenance pour le compte de la compagnie aérienne émiratie «Emirates», un nouvel terminal à l’aéroport international du Caire, et terminé récemment la reconstruction de l’aéroport international de Tbilissi (Géorgie). TAV est également positionné pour l’aéroport de Casablanca. Tant de réussite n’est certainement pas le fruit du hasard. Ses concurrents reconnaissent d’ailleurs que TAV, qui a installé son centre de décision européen en 2004 en Suisse, construit «vite avec un excellent rapport qualité/prix» et dispose de techniciens «aguerris et durs à la tâche». Néanmoins, il y a une ombre au tableau et elle concerne l’aéroport international de Tbilissi en Géorgie. En effet, cet aéroport, inauguré en grandes pompes le 7 février 2007, par les présidents géorgien Mikhail Saakachvili et azerbaïdjanais Ilham Aiev, et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a été quelques jours plus tard complètement submergé par les eaux, à la suite de très fortes pluies. En réponse à des témoignages selon lesquels «il pleuvait autant à l’intérieur qu’à l’extérieur», l’administration de l’aéroport a déclaré que «les expertises techniques chargées de tester l’étanchéité du toit n’avaient pu être menées à bien, en raison de la longue période de sécheresse qui avait régné auparavant». (Source : webmanagercenter (portail des entreprises – Tunis), le 29 mars 2007 à 05h50) Lien : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=26960$

 
Mondiaux-2007:

le Tunisien Mellouli, 1er nageur du Maghreb champion du monde (ENCADRE)

MELBOURNE (Australie), 28 mars 2007 (AFP) – Le Tunisien Oussama Mellouli, en remportant la médaille d’or mercredi dans le 800 m libre des Championnats du monde 2007 à Melbourne, est devenu le premier champion du monde de natation du Maghreb et ne compte pas s’arrêter là. Déjà médaillé d’argent dimanche sur 400 m nage libre, Oussama Mellouli a conquis sa médaille d’or avec un temps de 7 min 46 sec 95/100, devant le Polonais Przemyslaw Stanczyk (7:47.91) et l’Australien Craig Stevens (7:48.67). Mellouli, 23 ans, qui réside au Etats-Unis, a réalisé un véritable exploit face à tout ce que le monde du 800 m compte de champions, en tirant notamment profit de la méforme du grand favori, l’Australien Grant Hackett, détenteur du titre et du record de la discipline, qui a terminé 7e. « C’est la meilleure chose qui pouvait arriver ici en Australie, ce pays est si passionné par la natation », a déclaré le nouveau champion du monde après sa course. Ajouté à sa médaille d’argent dimanche sur le 400 m nage libre (3:45.12), presque une seconde derrière le Sud-coréen Park Tae Hwan (3:44.30), le Tunisien vise une nouvelle breloque dans le 400 m 4 nages. « Ma course » « Je suis content d’être ici et je veux profiter de cette dynamique pour le 400 m 4 nages », a déclaré Mellouli en évoquant cette discipline, qui lui a déjà offert son lot de récompenses. Une médaille de bronze aux Mondiaux-2003 de Barcelone, derrière l’intouchable Américain Michael Phelps et le Hongrois Laszlo Cseh, et un titre de champion du monde en petit bassin en 2004 à Indianapolis (Etats-Unis) ont validé ses capacités dans cette discipline. Elu meilleur sportif tunisien en 2003 et 2004, Mellouli s’élancera en favori dans une course qu’il affectionne particulièrement jusqu’à la personnifier en la désignant comme « ma course ». Vainqueur aussi du 2OO m 4 nages des Jeux Méditerranéens en 2005 à Almeria (Espagne), Mellouli devrait à nouveau retrouver sur sa route les meilleurs nageurs de la discipline. Les qualifications et la finale du 400 m 4 nages auront lieu dimanche 1er avril lors de la dernière journée des Championnats du monde. AFP

Mémoire collective: Mars 1881

Le flair d’un érudit : Cheikh Salem Bouhajeb (1827-1924)

Ce fut pendant ce mois de mars 1881, que le sort de la Tunisie a été décidé par les colonialistes . A cette époque Kheireddine, le ministre réformiste se trouvait en Turquie, mais n’avait pas tout à fait baissé les bras, essayant de faire intervenir la sublime  porte afin d’éviter une mainmise  de la France sur la Tunisie. En 1871, il avait fait, un voyage de sensibilisation en Turquie en se faisant accompagner par un jurisconsulte et érudit de grande renommée : Cheikh Salem Bouhajeb. Celui-ci d’une grande culture, avait un esprit ouvert et réformiste. De formation zeitounienne, il acquit les bases de la langue arabe, de l’exégèse du Coran et de la législation musulmane ou chariaâ, à cette même mosquée Ezzeitouna, où il s’installa pour y enseigner à son tour, se distinguant par ses larges connaissances et ses interprétations pondérées et sensées des préceptes de l’Islam. A l’instar d’Ibn Khaldoun qui fut taxé de libéraliste par Ibn Arfa pour lui chercher noise,  Salem Bouhajeb n’échappa pas également au dénigrement de certains de ses collègues zeitouniens à l’esprit obtu et  figé. Car avec son esprit ouvert et illuminé, il avait combattu de toutes ses forces l’intolérance sous toutes ses formes. Il était pour  » Al Ijtihad  » c’est-à-dire l’effort intellectuel afin d’éviter le plus possible un dogmatisme constituant un obstacle  pour le développement humain. Durant son voyage en Turquie, il critiqua l’attitude  des régents tunisiens nonchalante et  inconsciente, devant le danger qui menaçait la Tunisie, face à une Europe développée, tant sur le plan intellectuel qu’industriel .. En mars 1881, il avait fait part de son inquiétude, lors de l’une de ses conférences  à la mosquée Ezzeitouna, devant des élèves venus assister nombreux, en ce qui concerne l’attitude de la France d’envahir la Tunisie, qui s’était de plus concrétisée, depuis 1870, date où celle-ci avait  perdu la guerre contre la Prusse. Cette conférence fut accueillie par un tollé général, à telle enseigne qu’il fut contacté encore une fois par Kheireddine  depuis la Turquie, afin de l’y rejoindre pour une dernière tentative d’éviter la catastrophe. Le Cheikh Salem Bouhajeb ne voyait qu’une seule issue, pouvant parer  cette situation : Entreprendre des réformes tant sur le plan politique que social et économique. Or, les jeux  étaient déjà faits, devant un Bey de plus en plus démuni de ses pouvoirs à cause d’une situation d’endettement du pays envers des hommes d’affaires français, qui après avoir procédé à toutes sortes de malversations pour en tirer profit, demandèrent protection à leur Etat. Celui-ci, intervenant par l’intermédiaire de son Consul, complice et partie prenante , trouvait par ce biais, l’un des prétextes majeurs pour envahir le pays. Le Cheikh Salem Bouhajeb qui enseigna jusqu’en 1912 à la Mosquée Ezzeitouna, continua sur le même élan, et avec la même énergie à s’ériger contre le colonialisme, appelant, tant à travers ses cours qu’à travers  ses multiples conférences dans les cercles littéraires, à recouvrer la dignité et la souveraineté de la Tunisie, pays de civilisation arabo-musulmane, dont il était fier d’appartenir en rappelant à chaque occasion qu’elle fut celle qui inspira et illumina pendant des siècles bien d’autres civilisations, dont notamment la civilisation européenne. Ahmed YOUNES (Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 25 mars 2007)  

Xénophobie… journalistique
Jeudi soir (22 mars 2007) à Nes El Fenn. Sihem Belkhoja, entourée de chorégraphes tunisiens et français, donne une conférence de presse pour présenter le Centre Méditerranéen de danse contemporaine. Notre collaboratrice Marianne Catzaras fait son travail de reporter. Entre autres prendre des clichés… et c’est là qu’une « consœur »  plaçant régulièrement sa signature dans une revue tunisienne rue dans les  brancards. Hystérie. Elle s’en prend à Marianne : « J’en ai marre qu’on me prenne mes photos ; chaque fois que je me place pour prendre des photos, je « vous » ai derrière ! ». Marianne réagit poliment: « Mais madame, vous vous faites votre travail et, moi, je fais le mien ». Réponse xénophobe de madame la « journaliste » de revue devant l’Eternel : « Quittez ce pays s’il ne vous plaît pas ; partez, vous n’avez rien à faire ici ! » Il va sans dire qu’un Le Pen aurait été moins agressif. Marianne Catzaras écrit depuis des années sur la culture dans notre journal… Elle est certes la descendante de Socrate. Mais elle est née à Djerba et de surcroît elle a une âme tunisienne, enseigne le français à l’Institut Français de coopération et la photo c’est aussi son dada. Elle a fait plein d’expositions de photos -certainement de meilleure qualité que celle de notre « amie » – et en termes de plume, la comparaison ne tiendrait pas la route. Réaction choquante de la part d’une « consœur » tunisienne dans un pays hospitalier, ouvert, qui prône le dialogue des cultures et le dialogue des religions. Mais en fait qu’est ce qui dérangeait le plus notre « hystérique » : le fait que ses fantasmes soient nourris par Marianne (et, donc, par (Zorba le Grec), ou, plus simplement, par ce titre  « Le Temps » qui dérange tous les médiocres ? La Rédaction (Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 24 mars 2007)


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