SNJT: Communiqué C.I.L.A.E: Le psychiatre franco-tunisien, Ahmed ELEUCH, enfin acquitté dans l’affaire de Tunis !!! L’UIE et WAN-IFRA demandent à la France de faire pression sur la Tunisie en matière de liberté d’expression WAN-IFRA: Publishing Groups Call on France to Pressure Tunisia on Press Freedom L’expert des Nations Unies sur les droits de l’homme dans la lutte anti-terroriste termine sa visite en Tunisie UN Expert on Human Rights and Counter Terrorism concludes visit to Tunisia AFP: L’Afrique du Sud relâche un Tunisien condamné à 88 ans de réclusion AFP: Tunisie: université fermée pour “irrégularités”, le fondateur dénonce l’arbitraire politique El Maoukef: L’histoire de l’émigré tunisien qui est mort dans un camp en Belgique Abdel Wahab Hani: Morjane et Zarrouk au Bureau politique, Touiri à la Sûreté, Abed à la Garde nationale, Chaabani aux Prisons, Lahkdhar à la Cassation, 2 vacances au Sénat… Hend Harouni: Citations sur notre Prophète Mohamed ATS: L’ONU dénonce les détentions secrètes dans 66 pays AP: Les Etats-Unis souhaitent renforcer la coopération militaire avec les forces aériennes algériennes Reuters: INTERVIEW-Sahara must unite against al Qaeda regional body AFP: Le Conseil de sécurité de l’ONU retire 5 talibans de sa liste de sanctions
Non à l’imposture ! Non à la banalisation des causes des journalistes Le bureau illégitime du syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), issu du « congrès extraordinaire » du 15 août 2009, a rendu public, le 26 janvier 2010, un communiqué dans lequel il se félicite de ce qu’il appelle « une première série de mesures présidentielles annoncées le même jour en faveur des journalistes et concernant l’octroi de facilités en matière de transport aérien, d’acquisition d’ordinateurs portables et de connexion aux réseaux de téléphonie et de l’Internet ». Ce communiqué intervient à l’issue d’une rencontre que les membres du bureau ont eue avec le nouveau ministre de la Communication, M.Oussama ROMDHANI, le 25 janvier 2010, soit le jour même où le tribunal de première instance de Tunis statuait sur l’affaire intentée par le bureau légitime du SNJT pour invalider le congrès illégal et unilatéral du 15 août 2009, affaire qui a été reportée, une nouvelle fois, au 1er mars 2010. A cette occasion, le bureau exécutif du SNJT tient à souligner ce qui suit : 1-Il exprime son regret de voir le ministre de la communication accorder une audience à la direction illégitime du SNJT, issue du congrès du 15 août 2009, avant que la justice ne se prononce sur le fond de l’affaire. Il considère que cette entrevue est une nouvelle ingérence dans les affaires du Syndicat et un parti pris en faveur des putschistes au détriment des intérêts et des aspirations des journalistes. 2-Il dénonce les affabulations contenues dans le communiqué du 26 janvier relatives à de prétendues nouvelles réalisations en faveur des journalistes alors qu’il ne s’agit, en réalité, que d’anciens acquis qui datent de l’époque de l’Association des journalistes Tunisiens (AJT). Le bureau exécutif du SNJT estime que c’est une imposture caractérisée et une tentative maladroite d’abuser les esprits journalistes. 3-Il réaffirme que tout dialogue avec les autorités de tutelle doit porter sur les problèmes réels des journalistes au premier rang desquels l’amélioration de leur situation morale et matérielle et surtout celle des jeunes qui exercent dans des conditions très précaires, dégradantes et sans aucune garantie légale outre l’élargissement du champ des libertés de la presse et de l’information, condition essentielle et indispensable de la réussite de toute œuvre de développement, et la concrétisation d’un nouveau projet de logement pour les journalistes. 4-Il appelle le ministère de la communication à assumer sa responsabilité concernant l’application des articles 406 et 407 du code du travail qui imposent aux autorités de tutelle d’établir, dans le courant du mois de janvier de chaque année, une liste des entreprises de presse qui violent les droits des journalistes garantis par les conventions collectives sectorielles, et de sanctionner ces entreprises en les privant, obligatoirement, des recettes provenant de la publicité de l’Etat et des collectivités et établissements publics. 5-Il souligne l’impératif pour le ministère de la communication d’intervenir sans délai et de manière ferme et énergique en vue d’imposer la concrétisation de la décision présidentielle relative à la régularisation de la situation administrative des journalistes de la Radio et de la Télévision, et de mettre un terme aux manœuvres de diversion et aux subterfuges se rapportant à ce dossier. Le Bureau exécutif du SNJT réitère la conviction que l’unité des journalistes dans le cadre d’une structure syndicale unique, légitime, forte et indépendante, est une condition incontournable pour leur permettre de défendre leurs intérêts et de contribuer activement à l’œuvre nationale de développement. Vivent les luttes des journalistes tunisiens Vive le Syndicat National des Journalistes Tunisiens, libre, indépendant et militant Pour le bureau exécutif du SNJT
Communiqué du Comité International pour la Libération d’Ahmed ELEUCH
Le psychiatre franco-tunisien, Ahmed ELEUCH, enfin acquitté dans l’affaire de Tunis !!!
Le C.I.L.A.E (Comité International pour la Libération d’Ahmed ELEUCH) a le plaisir d’informer l’opinion publique française, tunisienne et internationale, que le docteur Ahmed ELEUCH a été acquitté par le tribunal de Tunis, ce lundi 25 janvier 2010, dans le cadre de l’appel qu’il avait interjeté à la suite de sa condamnation à quatre ans de prison ferme. Au terme de sept semaines d’emprisonnement durant l’été 2009, et un procès en appel sans cesse reporté, l’innocence enfin reconnue du médecin français dans cette affaire est un soulagement pour lui et sa famille, ainsi que pour nous tous. Le non lieu obtenu hier légitime le combat de tous ses collègues, confrères, amis et défenseurs des droits de l’Homme en France et dans le monde, qui se sont mobilisés au sein du C.I.LA.E. dès les premiers temps de son emprisonnement, en dépit des graves accusations portées à son encontre.
Le C.I.L.A.E. tient à féliciter chaleureusement Ahmed ELEUCH ainsi que toute sa famille. Nous exprimons aussi notre reconnaissance à tous les responsables politiques, locaux et nationaux, qui ont apporté leur soutien dans cette affaire. Nous remercions enfin les autorités judiciaires tunisiennes pour cette décision équitable, qui réhabilite Ahmed ELEUCH dans son honneur et sa dignité.
Nous voulons voir dans cet épilogue heureux un motif d’espérer un acquittement pour l’autre affaire, celle de Sfax, où monsieur ELEUCH a interjeté appel d’une condamnation à deux ans de prison avec sursis. Nous comprendrions difficilement qu’Ahmed demeure coupable de « financement d’un groupe qui prône la haine religieuse » alors qu’il a été reconnu innocent de l’accusation de « participation à un groupe clandestin portant atteinte aux biens et aux personnes », le groupe en question étant le même dans les deux affaires.
Nous poursuivrons ainsi notre combat en vue d’une réhabilitation complète du médecin français, que nous appelons de toux nos vœux, au nom du respect des droits fondamentaux des citoyens tunisiens et de l’Amitié franco-tunisienne.
Paris, le 26 janvier 2009
Docteur Patrick CHALTIEL,
Président du Comité International pour la Libération d’Ahmed ELEUCH (C.I.L.A.E.)
Site internet :http://www.liberez-ahmed-eleuch.net
Contact :liberez.ahmed.eleuch@gmail.com
L’UIE et WAN-IFRA demandent à la France de faire
pression sur la Tunisie en matière de liberté d’expression
Publishing Groups Call on France to Pressure Tunisia on Press Freedom
Tunis (26 janvier 2010) – Le dernier jour de sa visite officielle en Tunisie, du 22 au 26 janvier 2010, le Rapporteur Spécial des Nations Unies pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, M. Martin Scheinin, a publié la déclaration suivante :
« J’aimerais exprimer ma reconnaissance au Gouvernement de la Tunisie, qui m’a apporté sa coopération pendant ma mission. J’ai pu discuter longuement et en toute transparence avec de nombreux interlocuteurs représentant les autorités et la société civile J’ai mené des entretiens fructueux avec le Ministre des Affaires Etrangères, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, les représentants du ministère de l’intérieur, des juges, des parlementaires et le Comité Supérieur des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales. J’ai également rencontré les représentants de la communauté internationale, des avocats, des universitaires et des organisations non-gouvernementales, y compris les organisations des droits de l’homme et des organisations de défense des victimes du terrorisme. au sujet de la loi et de la pratique anti-terroriste du pays. Par ailleurs, j’ai visité les locaux de garde à vue de la police à Bouchoucha ainsi que la prison de Mournaguia, où j’ai pu m’entretenir avec plusieurs personnes soupçonnées ou convaincues de crimes terroristes. Je tiens à remercier tous mes interlocuteurs, y compris les détenus, ainsi que les victimes d’actes terroristes et leurs familles qui ont bien voulu me parler. Tout cela m’a permis de connaître la situation pour évaluer d’une manière objective le respect des droits de l’homme dans le contexte anti-terroriste en Tunisie. Chaque Etat a l’obligation de protéger la vie et l’intégrité de ses citoyens et résidents et de les mettre à l’abri de menaces émanant du terrorisme. Mais en même temps, les normes internationales en matière de droits de l’homme doivent être entièrement respectées, y compris les droits des personnes soupçonnées d’être impliquées dans des crimes terroristes. La Tunisie a souvent répété ses engagements à cette fin, notamment en ratifiant la plupart des Conventions internationales ayant trait aux droits de l’homme et au terrorisme. L’invitation qui m’a été faite est, me semble-t-il, un pas important dans cette voie. Je remettrai un rapport complet à l’une des sessions à venir du Conseil des Droits de l’Homme. Voici quelques-unes des observations essentielles à la fin de ma visite.
Cadre juridique
S’agissant du cadre juridique, je salue quelques amendements apportés récemment à la loi, en particulier une rédaction plus précise des dispositions concernant l’incitation, l’abolition des « juges sans visages » et le renforcement des garanties liées à la prolongation de la garde à vue. Cependant la loi anti-terroriste de 2003 comporte encore certaines lacunes qui, à l’instar de nombreux autres pays, sont imputables à la définition du terrorisme : les normes internationales exigent que tous les éléments d’un crime soient exprimés explicitement et avec précision dans les définitions juridiques. Je l’ai toujours souligné, la violence à issue fatale ou toute autre violence physique grave contre tout ou une partie du grand public devrait être au cœur de toute définition du terrorisme Article 15 du Pacte international sur les droits civils et politiques ; E/CN.4/2006/98 ;. Ce n’est pas le cas en Tunisie : dans la majorité des cas depuis 2003, de simples intentions sont punies, qu’il s’agisse de « planification » ou « d’appartenance », cette dernière notion renvoyant à des organisations ou groupes vaguement définis. On m’a parlé de nombreux cas de jeunes hommes, et j’en ai vu quelques-uns, dont le principal crime était d’avoir téléchargé ou regardé certaines émissions en ligne, ou de s’être réunis avec d’autres pour discuter de questions religieuses.
Les autorités ne m’ont toujours pas remis de statistiques précises sur le nombre d’affaires pour terrorisme jugées dans les tribunaux tunisiens ces dernières années. Le terrorisme n’est pas un phénomène courant en Tunisie, et cependant il semble que le champ d’application des dispositions anti-terroristes est beaucoup trop large et devrait être limité. Comme dans d’autres pays, je vois là un risque de « pente savonneuse », qui non seulement aboutit à la condamnation de personnes pour terrorisme, qui ne méritent pas d’être ainsi stigmatisées, mais met également en péril l’efficacité de la lutte anti-terroriste en banalisant le phénomène.
La loi tunisienne interdit la torture, et le pays est Partie à la Convention contre la torture. Cependant, il n’existe apparemment pas de disposition claire exigeant des juges qu’ils entament une instruction « ex-officio » lorsque des allégations de torture sont faites devant les tribunaux, ni qu’ils motivent le rejet d’une plainte pour torture ou qu’ils excluent toute preuve ou aveu obtenus sous la torture. Ces carences du cadre juridique peuvent ériger un bouclier d’impunité pour les auteurs de torture ou de mauvais traitements.
Ecart entre la loi et la réalité
L’expérience la plus troublante que j’ai faite pendant ma mission était de constater de graves incohérences entre la loi et ce qui se passait dans la réalité, selon les informations que j’ai reçues. Je continuerai de coopérer avec le Gouvernement pour rédiger un rapport complet, mais dans l’intervalle j’ai décidé d’exprimer quelques-unes de mes principales préoccupations :
– Il semblerait, et les autorités l’ont admis, que la date d’arrestation peut être postdatée, ce qui revient à contourner les règles relatives à la durée permissible d’une garde à vue, constituant ainsi la détention au secret et la disparition de la personne ; – Le recours fréquent aux aveux comme élément de preuve devant les tribunaux, en absence d’enquête appropriée sur les allégations de torture ou d’autres mauvais traitements ; – Les garanties inappropriées contre la torture, comme par exemple l’accès à un examen médical indépendant et l’accès à un avocat dès l’arrestation, plutôt qu’après la première comparution devant le juge d’instruction ; – Le nombre excessivement faible de poursuites ou d’autres conclusions précises relatives à la torture par rapport à la fréquence des allégations.
Il est vrai qu’à bien des égards, les autorités tunisiennes ont agi en toute transparence pendant ma visite, néanmoins on m’a refusé l’accès aux locaux d’interrogatoire de la Police Judiciaire (notamment la Sous-direction pour les affaires criminelles), toujours connue comme “Direction de la Sécurité d’Etat”, et ce en dépit de mes nombreuses demandes. Ceci est d’autant plus troublant que les allégations de torture ou de mauvais traitements concernent le rôle de la police judiciaire avant l’enregistrement officiel de la garde à vue, pendant l’instruction/interrogatoire, ou lorsqu’un détenu en attente de procès est sorti de la prison pour les besoins de l’enquête. Stratégie de lutte contre le terrorisme
Je suis convaincu que la démarche à piliers multiples pour prévenir le terrorisme grâce aux mesures sociales, d’enseignement et de non-discrimination, adoptées par la Tunisie est un excellent exemple qui mérite réflexion. Je crains cependant que l’acquis de ces politiques indéniablement positives soit aisément compromis par les violations de la loi qui, comme toujours, hypothèquent le succès de la lutte contre le terrorisme.
Je reprends à mon compte les recommandations de quelques mécanismes des Nations Unies en matière de droits de l’homme récemment adressées à la Tunisie, tout en l’encourageant à continuer d’investir dans le domaine de l’enseignement, à combler le fossé social et à combattre la pauvreté. J’espère coopérer comme par le passé avec le Gouvernement au cours des mois à venir pour mettre au point le rapport complet de la mission.
Martin Scheinin a été nommé par la Commission des Droits de l’homme des Nations Unies en août 2005. Le mandat a été renouvelé par la résolution du Conseil des droits de l´homme 6/28 en décembre 2007. En sa qualité de Rapporteur spécial, il ne dépend d’aucun Gouvernement. M. Scheinin est aussi professeur de droit public international à l’Institut universitaire européen à Florence, en Italie.
(Traduction non-officielle)
(Source : le site du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), le 27 janvier 2010)
Lien : http://www.ohchr.org/en/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=9772&LangID=F
Tunis (26 January 2010). On the last day of his official visit to Tunisia from 22 to 26 January 2010, the Special Rapporteur on the promotion and protection of human rights and fundamental freedoms while countering terrorism, Martin Scheinin, issued the following statement:
“I would like to express my appreciation for the cooperation extended to me by the Government of Tunisia. I was able to have open and extensive discussions with many official and civil society interlocutors I had productive meetings with the Ministers of Foreign Affairs and for Justice and Human Rights, with Ministry of Interior officials, judges, parliamentarians and the High Committee on Human Rights and Fundamental Liberties. I also met with representatives of the international community, lawyers, academics and non-governmental organizations, including human rights organizations and organizations of victims of terrorism. regarding the country’s counter-terrorism law and practice. Furthermore, I visited the Bouchoucha police detention facility and the Mornaguia prison where I interviewed several persons suspected of or convicted for terrorist crimes. I wish to thank all my interlocutors, including the detainees, and victims of terrorist acts and their families, for speaking to me. All this allowed me to learn about the situation in order to make an objective assessment of compliance with human rights in the context of counter-terrorism in Tunisia.
Every State has the obligation to protect the life and integrity of its citizens and residents, including from threats emanating from terrorism. At the same time, international human rights norms have to be fully respected, including the rights of persons suspected of being involved in terrorist crimes. Tunisia has repeatedly made commitments to that effect, including by ratifying most international conventions related to human rights or to terrorism. I take the invitation extended to me as a significant step on this way and will report fully to one of the future sessions of the Human Rights Council. Herewith I would like to share some of my key observations at the end of the visit:
Legal framework
Regarding the legal framework, I welcome some recent amendments in the law, in particular the narrowing of the vague provisions regarding incitement, the abolition of “faceless judges” and the strengthening of the safeguards related to the prolongation of “garde à vue”. However, the 2003 counter-terrorism law still contains deficiencies, which, as in many other countries, are rooted in the definition of terrorism: international norms require that all elements of a crime are in explicit and precise terms encapsulated in legal definitions. Article 15 of the International Covenant on Civil and Political Rights; see also E/CN.4/2006/98 As I have systematically emphasized, deadly or otherwise serious physical violence against members of the general population or segments of it should be a central element of any definition of terrorism. This is clearly not the case in Tunisia, where in the majority of cases since 2003 mere intentions are punished, be it in terms of “planning” or in terms of “membership”, the latter often within vaguely defined organizations or groups. I heard of numerous cases of – and saw several – young men whose main “crime” it was to have downloaded or watched certain programs online or having met to discuss some religious issues with others.
I have yet to receive precise statistics from the authorities on the number of terrorism cases tried by Tunisian courts in recent years. However, as terrorism is not an everyday phenomenon in Tunisia, it appears that the scope of application of the terrorism provisions has grown too wide and could be reduced. As in some other countries, I see here a danger of a “slippery slope” which not only results in the persons being convicted of “terrorism” who do not deserve that stigma, but also endangers the effectiveness of the fight against terrorism by trivializing the phenomenon.
Tunisian law prohibits torture, and the country is Party to the Convention against Torture. Nevertheless, there does not seem to exist a clear provision requiring judges to open investigations ex officio in cases of torture allegations presented in court, to motivate the rejection of a torture complaint or to exclude any evidence or statements obtained under torture. These shortcomings of the legal framework may result in a shield of impunity for those who engage in torture or other ill-treatment.
Gap between law and reality
The most disturbing experience during my mission was the existence of serious discrepancies between the law and what was reported to me as happening in reality. While work towards a full report will continue in cooperation with the Government, I have chosen to speak out about my main concerns:
– It appears, and the authorities have admitted as much, that the date of arrest may be postdated, circumventing the rules about the allowed length of police detention and amounting to secret detention or disappearance of the person;
– The frequent use of confessions as evidence in court without proper investigation into allegations of torture or other ill-treatment;
– The inadequacy of guarantees against torture, such as access to independent medical examinations and access to a lawyer from the moment of arrest, instead of only after the first appearance before the investigative judge;
– The disproportionately low number of prosecutions or other clear findings related to torture, compared to the frequency of allegations.
While Tunisian authorities in many respects operated in the spirit of transparency during my visit, my repeated requests of access to the interrogation facilities of the Judicial Police (namely the Sub-directorate for Criminal Affairs), still known as “Directorate of State Security” were denied. This is all the more troubling, as the allegations of torture or ill-treatment focus on the role of the judicial police in what happens prior to officially registered police custody, during investigation/interrogation, or when a detainee awaiting trial is taken out of the prison for further investigation.
Strategy against terrorism
I am convinced that the multi-dimensional approach to preventing terrorism through social, educational and anti-discrimination measures, as adopted by Tunisia is a good example that is worth exploring further. However, I am concerned that the fruits of these doubtlessly positive policies are easily undermined by violations of the law which, as always, have a counterproductive effect in the fight against terrorism.
I want to reiterate the recommendations addressed to Tunisia by several United Nations human rights mechanisms in the recent past, while encouraging Tunisia to continue on its path of investing in education, addressing social disparities and overall fight against poverty. I look forward to continuing my cooperation with the Government in the coming months in the preparation of a full mission report.”
Mr. Scheinin was appointed Special Rapporteur on the promotion and protection of human rights and fundamental freedoms by the United Nations Commission on Human Rights in August 2005. The mandate was renewed by Human Rights Council Resolution 6/28. As Special Rapporteur, he is independent from any Government and serves in his individual capacity.Mr. Scheinin is Professor of Public International Law at the European University Institute.
(Source : le site du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), le 27 janvier 2010)
Lien : http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=9772&LangID=E
AFP, le 26 janvier 2010 à 19h14
JOHANNESBURG, 26 jan 2010 (AFP) – Les autorités sud-africaines ont annoncé mardi avoir relâché un ressortissant tunisien Mohammed Ali Harrath, condamné par défaut à 88 ans de réclusion dans son pays, faute d’avoir reçu des instructions de la police tunisienne pour le maintenir en détention.
Recherché par Interpol, il avait été arrêté dimanche à son arrivée à l’aéroport de Johannesburg, en provenance de Grande-Bretagne.
“Il a été relâché car nous n’avions pas les informations pour le maintenir en détention”, a déclaré à l’AFP Musa Zondi, porte-parole de l’unité d’élite de la police, les Faucons.
“On m’a dit qu’il était en route pour la Grande-Bretagne”, a-t-il ajouté.
“Il est de la responsabilité des autorités qui ont publié une +notice rouge+ de donner les instructions sur ce qui doit être fait lorsqu’une personne recherchée est arrêtée”, a expliqué M. Zondi.
Les notices rouges servent à localiser des individus recherchés par la justice d’un pays, qui réclame son extradition en vue d’un jugement ou de l’application d’une peine.
L’avocat de Mohammed Ali Harrath, Me Samir Ben Amor, a déclaré mardi à Tunis à l’AFP que son client avait été condamné à “un total de 88 ans de réclusion dans quatre affaires toutes liées à la fondation du Front islamique tunisien (FIT)”.
Cette organisation salafiste, interdite en Tunisie, a été fondée en 1992 à l’étranger dans le but de renverser le régime en place et de fonder un Etat islamique, a dit l’avocat.
M. Harrath, 46 ans, s’est fait reproché notamment le recrutement de jihadistes pour la Bosnie, a-t-il ajouté, démentant l’accusation de “contrefaçon, crime impliquant l’usage d’armes/explosifs, terrorisme” cité sur le site internet d’Interpol.
Selon la télévision publique sud-africaine SABC, il vit au Royaume-Uni où il a obtenu l’asile politique et dirige actuellement la chaîne de télévision Islam Channel, basée à Londres et diffusée dans de nombreux pays notamment africain.
AFP, le 26 janvier 2010 à 20h30
TUNIS, 26 jan 2010 (AFP) – La plus ancienne université privée de Tunisie a été fermée par les autorités pour “irrégularités” diverses, alors que le propriétaire franco-tunisien de cet établissement, auteur d’un ouvrage critique à l’égard du régime, dénonce une “décision politique arbitraire”.
Fondée en 1973, l’Université Libre de Tunis (ULT) s’est vue notifier mardi une suspension de ses activités par le ministère de l’Enseignement supérieur qui indique avoir fait constater “nombre des carences et irrégularités d’ordre administratif et pédagogique”,dans un communiqué transmis à l’AFP.
Selon le communiqué, le retrait des autorisations a été décidé à la suite d’une mission d’inspection qui a également relevé “un manquement aux procédures relatives à la formation d’ingénieurs”, ainsi que l’ouverture d’une filière sans autorisation légale.
Le propriétaire de l’ULT, Mohamed El Boussaïri Bouebdelli, a dénoncé quant à lui “une mesure politique arbitraire” et des “arguments fallacieux”.
Il s’agit, selon d’une mesure de représailles à la publication d’un ouvrage intitulé “Le jour où j’ai réalisé que la Tunisie n’est plus un pays de liberté” qu’il a fait paraître en France peu avant les élections d’octobre dernier en Tunisie.
Dans ce livre publié sur internet, M. Bouebdelli évoque notamment ses déboires avec le ministère de l’Education, qui avait ordonné en 2007 la fermeture également “arbitraire”, selon lui, du Lycée Louis-Pasteur dirigé par son épouse française à Tunis.
Le Lycée Louis Pasteur est un établissement privé trilingue.
La mission d’inspection effectuée en décembre dernier “n’a relevé que des griefs mineurs, qui sont loin de justifier” la suspension d’activités de l’ULT, a protesté M.Bouebdelli.
L’ULT accueille quelque 1500 étudiants, issus pour moitié de plusieurs pays francophones et se compose d’un institut polytechnique, avec dix filières de formation d’ingénieurs, d’une école d’architecture et d’une faculté de droit et de sciences de gestion.
Dans son communiqué, le ministère de l’Enseignement supérieur souligne qu’une mesure similaire de fermeture avait été prise en 2006 contre un autre établissement privé (Nldr: l’université arabe des sciences) et assure par ailleurs garantir les droits des étudiants inscrits à l’ULT.
L’histoire de l’émigré tunisien qui est mort dans un camp en Belgique
Yahya Ben Mbarek Tabbabi est né en 1978 à Redeyef dans le bassin minier. Il s’est enfui à bord d’une embarcation de la mort à la fin de l’année 2004 pour l’Italie afin d’améliorer la situation misérable de sa famille, composée de sa mère, Mariam, qui frise les 78 ans, de son frère aîné de dix ans, Bouali, et de ses deux sœurs, Nejma et Saïda. La famille vit d’une pension de retraite de 130 dinars laissée par le père, Tahar Tabbabi, né en 1916 ; ce dernier fait partie des anciens combattants ; il a été enrôlé dans l’armée française pour le service militaire en 1936, les allemands l’ont fait prisonnier en 1940 ; il ne sera libéré qu’à la fin de la seconde guerre mondiale. La France ne l’en remerciera qu’avec 34 dinars tous les trois mois, dont le versement prendra fin avec son décès en 1997.
L’absence de toute perspective d’emploi, au plan local comme national a poussé Yahya vers la seule solution de l’émigration, a dit son frère Bouali à El Maoukef, d’abord vers l’Italie, puis la France où il a présenté aux autorités le dossier de son père pour pouvoir prétendre à un titre de séjour, en vain. Puis il s’est rendu en Espagne et est revenu en France et de là, est parti en Belgique, le 12 décembre 2009. Il téléphonait sans cesse à sa famille, porté par l’espoir d’obtenir bientôt des papiers de séjour en Belgique, un optimisme qui n’a pas duré, une mort suspecte ayant fauché le jeune Yahya au centre de Vottem pour étrangers en situation irrégulière.
Lundi 4 janvier dernier, nous a affirmé Bouali Tabbabi, le frère de la victime, il avait contacté un émigré originaire de Rédéyef, qui lui avait confirmé l’information et dit que son frère Yahya lui avait donné le numéro de téléphone d’un autre Tunisien qui lui a affirmé à son tour que Yahya était mort d’un surdosage médicamenteux. Le frère de la victime dit que la famille fait endosser aux autorités belges et à l’administration de ce centre toute la responsabilité et qu’elle est prête à tout mettre en œuvre pour faire éclater la vérité.
Ils ont pris contact avec le Consulat de Tunisie en Belgique et l’ont informé de leur intention de déposer plainte contre l’administration du centre. Après avoir remercié toutes les personnes qui ont fait part de leurs condoléances à la famille, Bouali, le frère de la victime a dit que la famille avait reçu un soutien moral incommensurable de la part des amis de Yahya en France et en Belgique et de ceux qui avaient fait l’effort de se rendre en Belgique, ceux-là mêmes qui ont affirmé que la mort de son frère était un crime sans aucun doute. Il a ajouté que le consulat de Tunisie en Belgique s’était chargé du rapatriement de la dépouille en Tunisie, arrivée le mardi 11 janvier dernier. Bouali a pris sur lui de la présenter à un médecin légiste de l’hôpital Charles Nicolle après en avoir fait la demande au Procureur de la République de Tunis.
Puis, la dépouille a été ramenée à Redeyef pour l’enterrement au cimetière de Sidi Ben chetouane le 15 janvier 2010, donnant lieu à des funérailles impressionnantes.
[…]
Samir
(Source : El Maoukef du 22 janvier 2010)
Traduction d’extraits : Luiza Toscane
La saison des nominations se poursuit..
Par Abdel Wahab Hani
Kamel Morjane et Naziha Zarrouk au Bureau politique du RCD au pouvoir, Alifa Farouk le quitte, Abdelwahab Abdallah y est maintenu mais relégué et affaibli ; Adel Touiri Directeur général de la Sûreté nationale, Mohamed Lamine Abed Directeur général Commandant de la Garde nationale, Noureddine Chaabani Directeur des Prisons et de la Ré-éducation, Monsieur Fredj Ouanès EllouatiDirecteur général de l’Office national de la protection civile ;Mongi Lakhdhar Premier Président de la Cour des Comptes, Lotfi Daouas Procureur général Directeur des Services Judiciaires; Deux vacances au Conseil supérieur de la Communication ; Deux vacances au Sénat / Chambre des Conseillers ; Hichem Ben Ahmed et Abdelmajid Zadam, respectivement Wali de Mahdia et de Nabeul ; Doute sur le maintien de la Préfète Salwa Mohsni..
RCD : Morjane et Zarrouk au Bureau politique, Farouk le quitte, Abdallah relégué de 7e à 9e et avant dernier Nous aurions aimé que le RCD au pouvoir se conforme à l’esprit de la loi et annonce la nouvelle composition de son Bureau politique, par la voix du Président du parti et non du Chef de l’Etat, la formule le Président Ben Ali étant ambiguë et renvoie plutôt aux fonctions de Président de la République.Le texte arabe présente M. Mohamed Ghannouchi en ses qualités de Premier Vice-Président du RCD, le texte français en Premier Ministre ( alors qu’il s’agit de la vie du parti !).
Nous aurions aimé aussi que le parti au pouvoir se réfère à l’article 25 de son Règlement intérieur, conférant au Président du parti le pouvoir de “choisir le Bureau politique, parmi les membres du Comité central”, pour opérer cette modification, la vie du parti étant codifié par ses Statuts et Règlements. Une telle démarche aurait inculqué la notion de Droit. Hormis l’entrée de Monsieur Kamel Morjane (Ministre des Affaires étrangères) et le retour de Madame Néziha Zarrouk (ancienne Ministre et actuelle 2e vice-présidente de la Chambre des Conseillers), le nouveau Bureau politique est quasiment identique à l’ancien en passant de 9 à 10 membres, l’article 25 ne fixant pas de nombre précis.
Le seul départ est de celui du Médiateur administratif de la République, Madame Alifa Farouk, dont la fonction devrait appeler une distance et une impartialité totale vis-à-vis des partis.
On peut noter aussi la montée du Ministre de l’Intérieur, Monsieur le Ministre Rafik Belhaj Kacem de 8e à 7e.
Mais le fait le plus marquant dans les changements de classement dans l’ordre protocolaire est la relégation de Monsieur supra-puissant ancien ministre Abdallah de 7e à 9e et avant dernier. Confirmant ainsi la perte de puissance de ce dernier, quelques jours après son limogeage du gouvernement le 14 janvier et à la veille de son 70e anniversaire le 14 février prochain. Le nouveau Bureau politique devrait être porté à la connaissance du Ministre de l’Intérieur, dans les termes définis par la Loi de 1988 sur les partis politiques. L’occasion aussi de mettre à jour les dépôts des modifications intervenues sur les Statuts et Règlements du parti auprès de l’Administration. Nous y reviendrons sur l’impératif effort de démocratisation du parti du pouvoir, pour en faire bénéficier la vie politique nationale, la Démocratisation de celui-là influençant nécessairement positivement celle-là.
La nouvelle composition du Bureau politique du RCD, au pouvoir, est désormais comme suit :
Messieurs Mohamed Ghannouchi, Vice-président du Rassemblement
Mohamed Ghariani, Secrétaire général
Abdallah Kallel, Trésorier
Membres: Messieurs et Madame
Foued Mebazaa
Abdelaziz Ben Dhia
Ahmed Iyadh Ouederni
Rafik Belhaj Kacem
Kamel Morjane
Abdelwahab Abdallah (relégué de 7e à 9e)
Neziha Zarrouk
A titre de comparaison , voici l’ancienne composition , en vigueur jusqu’à ce matin 26-01-10
Vice-Président : M. Mohamed Ghannouchi
Secrétaire Général : M. Mohamed Ghariani
Trésorier : M. Abdallah Kallel
Membres :
M. Fouad Mebazaâ
M. Abdelaziz Ben Dhia
M. Ahmed Iyadh Ouederni
M. Abdelwaheb Abdallah
M. Rafik Belhaj kacem
Mme Alifa Farouk
Changements majeurs à la tête des forces de sécurité intérieures : Touiri, Abed et Chaabani dirigeront désormais la Sûreté nationale, la Garde nationale et les Prisons :
Le quadra Monsieur Adel Touiri (orthographié parfois Tiouiri), issu de la banlieue Sud de la capitale Tunis, vient d’être nommé, à 48 ans, Directeur général de la Sûreté nationale. Ce Maître Es Droit et Commissaire général de Police de Première classe a gravi les échelons des responsabilités, à l’échelle régionale et dans l’administration centrale de la Sûreté nationale, à différents postes clefs. Il a en outre dirigé les Renseignements généraux, les Services spécialisés et la Sûreté publique. Il a été décoré à plusieurs reprises par les insignes de l’Ordre du 7 novembre, réservé aux hommes et aux femmes les plus fidèles au régime de M. Ben Ali, ainsi que de l’Ordre de la République. Il passe pour être l’un des fidèles de l’actuel Chef de l’Etat et la tête de fil des quadras qui prennent la relève des services de Sûreté.
D’un autre coté, le Wali / Gouverneur / Préfet Monsieur Mohamed Lamine Abed, 58 ans, originaire de la ville minière de Redeyef, est nommé Directeur général Commandant de la Garde nationale, pour diriger la deuxième composante des forces de sécurité intérieures, chargé des opérations de police et de maintien de l’ordre. Monsieur Abed a servi dans le corps consulaire avant d’intégrer le corps préfectoral en 1994, en poste dans les principales ‘capitales régionales’ du pays..
Peu avant, à la mi décembre, le Colonel major de la garde nationale Monsieur Noureddine Chaabani a été nommé, à partir du 9 décembre 2009, par Décret n° 2009-333 du 17 décembre 2009, à la tête de la Direction générale des Prisons et de la Ré-éducation, placé sous l’autorité du Ministre de la Justice et des droits de l’homme.
Ces trois nominations clefs interviennent après le remaniement ministériel les élections générales du 25 octobre dernier et le serment prêté, le 12 novembre dernier, par l’actuel Chef de l’Etat devant les deux chambres réunies du Parlement (Députés et Conseillers), pour le 5ième et dernier quinquennat.
Rappelant, subsidiairement, la nomination de Monsieur Fredj Ouanès Ellouati nouveau Directeur général de l’Office national de la protection civile, à compter du 1er octobre 2009, par décret n° 2009-2608 du 8 septembre 2009
Le seul poste des Forces de sécurité intérieure qui n’a pas encore été touché par l’onde des nominations est les Douanes tunisiennes (dépendant du Ministre des Finances), dirigé, depuis novembre 2004, par Monsieur Slimane Ourak (nous préférerons l’orthographie Ouraq, pour mieux prononcer le Qaf arabe).
Ces nominations devraient générer des nominations en cascade, notamment dans les services centraux du Ministère de l’Intérieur, de la Sûreté nationale et de la Garde nationale.
Nominations clefs dans le judiciaire :
Les magistrats Mongi Lakhdhar ‘Premier Président de la Cour de Cassation’ et Lotfi Daouas ‘Procureur général Directeur des Services judiciaires’:
Après 3 années de présidence, le Magistrat de 3ième grade Monsieur Mohamed Lajmi a cédé sa place au poste très sensible de Premier Président de la Cour de Cassation au Magistrat du même grade Monsieur Mongi Lakhdhar, à partir du 1er février 2010, par Décret n° 2010-71 du 12 janvier 2010.
De part ses propres fonctions de clef de voûte du système judiciaire et de contrôle ultime du fonctionnement de la justice et de part ses différents rôles, le Premier Président de la Cour siège es qualité dans différents organes sensibles, notamment le Conseil supérieur de la Magistrature et le Conseil constitutionnel.
Peu avant cette nomination et quelques semaines avant le départ de Monsieur Béchir Takkari du Ministère da la Justice et des droits de l’homme, son ancien Chef de cabinet, le magistrat de 3ième grade Monsieur Lotfi Daouas a été promu, par décret n° 2009-3410 du 10 novembre 2009, au poste hautement sensible de Procureur général Directeur des Services judiciaires, à partir du 1er novembre 2009.
Vacance de deux sièges de Magistrats au Conseil Supérieur de la Communication :
D’un autre coté et par Décret n° Par décret n° 2010-50 du 11 janvier 2010, il a été mis fin, à partir du 1er janvier 2010, au détachement des magistrats Taïeb Rached et Kameleddine Ben Hassen au Conseil Supérieur de la Communication, ouvrant ainsi la possibilité de redonner de la vigueur à cette institution qui somnole, sous la présidence de l’ancien ministre Abdelbaki Hermassi, alors que le pays en a le plus que besoin d’un Conseil supérieur de la Communication, affranchi et efficace, pour veiller à la Démocratisation de la Communication et au Respect de la Pluralité, de l’Egalité et de l’Ethique dans le secteur. La composition du Conseil et ses locataires sont à revoir. Nous y reviendrons.
Vacance de deux sièges à la Chambre des Conseillers :
Le Bureau du Sénat / Chambre des Conseillers a constaté la vacance de deux sièges, réservé au cota présidentiel et en a informé le Chef de l’Etat. Il s’agit des sièges des Sénateurs / Conseillers feu Jaafar Majed, Allah Yarhmou pour tout ce qu’il a fait pour les lettres tunisiennes, et de Chakib Dhaouadi, apprlé très probablement à la tête de notre Ambassade auprès de l’Autorité palestinienne à Ramallah.
Cette vacance relance la discussion sur les cas d’Incompatibilité manifeste, à la Chambre des Conseillers, ainsi qu’à la Chambre des Députés, rappelés par nos soins la veille des élections générales du 25 octobre dernier et dénoncés récemment par notre ami Zied El Héni, notamment au sujet des Banquiers occupant des fonctions de direction ou de contrôle dans établissement financier, faisant appel public à l’épargne, au crédit et à la participation, au sens du Code électoral comme amandé par la Loi du 14 juin 2004.
La saison des nominations se poursuit, dans le corps préfectoral :Ben Ahmed et Zaddam à Mahdia et Nabeul, doute sur le devenir de la Préfète Mohsni :
Hichem Ben Ahmed, jusque là PDG de l’entreprise nationale TunisAir Handling, filiale des activités terrestres de Tunis Air, vient d’être nommé, le 22 janvier, à 41 ans, Wali / Gouverner de Mahdia ;
Monsieur Abdeljelil Zaddem, 53 ans, ancien de la fonction à Kebelli, Ben Aous et l’Ariana et jusque là Secrétaire général adjoint du RCD au pouvoir en charge des Relations avec les organisations et les associations vient d’être nommé le 27 janvier Wali / Gouverneur / Préfet de Nabeul, en remplacement de Monsieur Mohamed Lamine Abed qui vient d’être nommé Directeur général Commandant e la Garde nationale , qui hérite de ce poste à Monsieur Abderrahmane Limam, pressenti pour notre Ambassade à Tripoli, auprès de la Grande Jamahiriya arabe socialiste libyenne;
Rappelant qu’à la suite d’un Conseil général deGabès, tenu au Palais présidentiel et face à son comportement honteusement applaudimètrique et hystérique, sur fond d’énormes tensions électorales au sein du parti RCD au pouvoir dans sa wilaya, Monsieur Abdelkerim Misbah a été déchargé de ses fonctions de Wali de Gabès, par décret n° 2009-3279 du 2 novembre 2009, à compter du 29 septembre 2009 ; Il a été remplacé, par décret n° 2009-3274 du 2 novembre 2009, par Monsieur Mokdad Missaoui ancien Wali de Tatouine, lui même remplacé, par décret n° 2009-3275 du 2 novembre 2009, par Monsieur Nouri Ben Saïd.
D’un autre coté, Madame Salwa Mohsni, ancienne Wlia / Gouverneuse / Préfète de Zaghouan, avant d’être rapatriée, avec son grade, suite à un fiasco retentissant et à une gestion catastrophique, aux Services centraux du Ministère de l’Intérieur, reprend son association-strapontin « Equilibre familial », ce qui laisse planer le doute sur son maintien ou non dans le « corps préfectoral » (Corps des Gouverneurs / Silk Al Wollat), anciennement appelé « corps caïdal » sous l’ancien régime beylical.
Du coté des Moôtamad / Délégués / Sous-Préfets, Messieurs Slah Al Ansari et Hichem Derouich inter-changent les Moôtamadiyya / Délégation / Sous-Préfecture de Mnihla et du siège du Gouvernorat de l’Ariana ;
Post-Scriptum préfectoral:
Ces nominations, individualisées et non groupé, dans un seul mouvement, et bien qu’elles ne sont pas assez représentatives pour en dégager une ligne, semblent vouloir instituer un mouvement évolutif de nominations individualisées et une politique graduelle de rajeunissement des cadres de l’Etat, pouvant s’étaler sur plusieurs mois, d’ici l’été. Nous suivrons cette hypothèse pour essayer de déceler les prémices d’un changement appelé par nos concitoyens et leur volonté générale de replacer le mérite et la probité, entre autres revendications, au cœur du système politique national.
Nous reviendrons à ces mouvements, sur fond de la dernière réunion ordinaire des Wollat / Gouverneurs / préfets. La fonction a tellement changé et le contexte aussi, notamment avec les nouvelles pratiques de la Coopération décentralisé. Les prochaines élections municipales sont aussi l’occasion de veiller à la totale impartialité des représentants de l’Etat, et au premier chef le corps préfectoral.
Nous reviendrons aussi aux derniers mouvements, notamment à la tête des entreprises nationales.
Post-Face :
Ces nominations acquièrent leur importance par leur timing même, post-remaniement gouvernemental, en ce début de 5ième et de dernier Quinquennat de Monsieur Zine El Abidine Ben Ali, Chef d’Etat en exercice ; ainsi que des tendances de Rajeunissement et deResponsabilisation observées récemment, sur fond de volonté populaire de Réformes politiques, démocratiques, audacieuses, significatives, irréversibles et durables.
Paris, le 26 janvier 2010 , actualisé le 27 ;
Aïd / Retornado Bi Idhni Allah Ahabba Al Mouhibbun Wa Kariha Al Karihoun
Abdel Wahab Hani
+33 (0)6 17 96 00 37
Citations sur notre Prophète Mohamed
Au Nom d’Allah Le Clément et Le Tout-Puissant & la Prière et La Paix Soient sur notre Prophète Loyal et Sincère Mohamed
Tunis le 11 Safar-27 janvier 2010
Je vous invite à prendre connaissance des citations suivantes concernant notre Prophète Mohamed, vous souhaitant bonne lecture.
Source : http://aslama.com/forums/showthread.php?t=1133
Sincèrement votre.
Hend Harouni
Ils ont dit du prophète Mohamed saws
“Si un homme comme Mohammed gouvernait le monde, il parviendrait à résoudre ses problèmes et à lui assurer la paix et le bonheur dont il a besoin ” Citation de Georges Bernard Shaw “Des gens comme Pasteur et Salk furent des leaders au sens premier du terme. Des gens comme Ghandi et Confucius, d’un côté, et comme Alexandre, César et Hitler de l’autre, furent des leaders dans le second sens du terme et peut-être dans son troisième sens. Jésus et Bouddha appartiennent à la troisième catégorie. Quant à Mohammed qui réunissait les 3 qualités (sagesse/science, pacifique, conquérant) on peut dire qu’il fut le plus grand leader de tous les temps. Moïse avait fait de même dans un moindre degré.” Citation de Professeur Jules Masserman. “À la tête de l’État comme le fut l’Église, il fut César et le Pape en un seul homme. Mais il fut un Pape sans en avoir la prétention, et un César sans légions, sans une armée de métier sur pieds, sans garde du corps, sans force de police, sans finances régulièrement renflouées. Si un homme ne gouverna jamais que par la volonté de Dieu, c’est bien Mohammed car il réunit en lui tous les pouvoirs sans en avoir les moyens nécéssaires. Il était indifférent aux apparats du pouvoir. la simplicité de sa vie privée était en accord total avec sa vie publique.” Citation de Révérend R. Bosworth-Smith _________________ “Greatness of purpose, smallness of means and astounding results are the three criteria of human genius” “Mohammed (Ç) était l’âme de la Bienveillance et son in fluence était ressentie et jamais oubliée par ceux qui l’approchaient”. Un érudit hindou, Diwan Chand Sharma dans ‘The Prophets of the East”, Calcutta, 1935, p. 122 “Quatre ans après la mort de Justin, A.D. 569, naissait à la Mecque, en Arabie, l’homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence (1) sur la race humaine … Mohammed (Ç)”. John William Draper, M.D. LLD dans “A History of , the Intellectual Development of Europe”, Londres, 1875 “Je me demande si un homme, quel qu’il soit, ait jamais changé aussi peu face â des conditions extérieures aussi considérablement modifiées”. R.V.C. Bodley dans “The Messenger”, Londres, 1946, p. 9 “Je l’ai étudié – le merveilleux homme – et à mon avis, loin d’être un anté-christ, il mérite le titre de Sauveur de l’humanité”. Georges Bernard Shaw dans “The Genuine Islam”, Vol. I, N4 81936 “Grâce à une destinée absolument unique dans toute l’histoire, Mohammed (Ç) est le triple fondateur d’une nation, d’un empire et d’une religion”. R. Bosworth-Smith dans “Mohammed and Mohammedanism”, 1946 “Mohammed (Ç) fut la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux” “Encyclopedia Brittanica”, 1lème édition.
ATS, le 27 janvier 2010 à 10h44
Genève (ats) Des dizaines de pays ont détenu des personnes soupçonnées de terrorisme dans des centres de détention secrets, affirme un rapport de l’ONU publié mercredi. Un total de 66 pays, dont les Etats-Unis, se sont livrés à cette pratique condamnable.
Le rapport de 222 pages, rédigé pendant un an par quatre experts de l’ONU, sera discuté par le Conseil des droits de l’homme lors de sa session de mars. Il porte sur les neuf dernières années et se fonde sur des entretiens avec 30 individus et des questionnaires auxquels 44 Etats ont répondu.
L’Algérie, la Chine, l’Egypte, l’Inde, l’Iran, la Russie, le Soudan et le Zimbabwe sont notamment au nombre des Etats qui maintiennent en détention des suspects ou des opposants dans des lieux secrets, affirme le document.
“A l’échelle mondiale, la détention secrète en liaison avec des politiques antiterroristes reste un problème grave”, affirment les quatre experts, Martin Scheinin (lutte antiterroriste), Manfred Nowak (torture), Shaheen Sardar Ali (détention arbitraire), Jeremy Sasrkin (disparitions forcées).
Violation irréfutable
Ils considèrent que les victimes et leurs familles ont droit à des indemnités et que les responsables des actes incriminés doivent être poursuivis. Ils concluent que la détention secrète est une violation irréfutable des normes internationales des droits de l’homme, y compris pendant un état d’urgence ou un conflit armé. Elle viole aussi le droit international humanitaire.
D’anciens détenus ont déclaré aux enquêteurs qu’ils avaient subi des tortures qui consistaient à les obliger à rester nus, à les soumettre à des bruits assourdissants ou à les priver de sommeil pendant leur période de détention secrète.
“La politique de détention secrète a revêtu de nombreuses formes. La CIA a créé ses propres lieux de détention secrets afin d’interroger des détenus. Elle a demandé à des partenaires au passé médiocre sur le plan des droits de l’homme d’interroger des personnes en son nom”, affirme l’étude.
Nombre de suspects capturés par les Etats-Unis ont été transférés par la CIA dans d’autres pays aux fins d’interrogatoire, dit le rapport qui cite à ce propos l’Ethiopie, Djibouti, l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, le Pakistan et la Syrie. La Thaïlande, la Pologne et la Roumanie sont aussi mentionnés.
Les enquêteurs saluent l’engagement du président Barack Obama de fermer les centres de détention de la CIA, mais ils jugent que des éclaircissements sont nécessaires sur le sort de personnes détenues par la CIA en Irak ou en Afghanistan.
(Source : www.romandie.com (Suisse), le 27 janvier 2010)
Associated Press, le 26 janvier 2010 à 20h13
AP Mardi 26 janvier, 20h12 Les forces aériennes des Etats-Unis souhaitent renforcer la coopération militaire avec les forces aériennes algériennes à travers la mise en place d’une stratégie commune, a déclaré mardi à Alger le Major général Ronald Ladnier, commandant des forces aériennes américaines en Afrique. “Nous devons commencer, par souci d’efficacité, par mettre en place une vision stratégique avec l’Algérie en la matière”, a précisé Ronald Ladnier, qui se trouve à Alger depuis mardi pour une visite de trois jours. Le responsable militaire américain a encore indiqué que sa visite en Algérie avait pour objectif de “s’assurer que nous sommes tous sur la même longueur d’ondes au moment où nous construisons un plan d’engagement pour l’avenir”. Evoquant par ailleurs le rôle de l’Algérie dans la région, il a souligné que son pays “apprécie le rôle de leader de l’Algérie dans la région en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme qui affecte de nombreux pays du Maghreb et du Sahel”. “Nous sommes prêts à travailler avec l’Algérie pour assurer la stabilité et à faire face à ces menaces”, a poursuivi le Major général Ronald Ladnier en rappelant que “l’Algérie et les Etats-Unis sont liés par une longue histoire d’amitié que son pays souhaite poursuivre”. Le commandement des forces aériennes américaines en Afrique est la composante aérienne d’Africom. Fin novembre, William Ward, patron de l’Africom, avait effectué une visite en Algérie pour évoquer avec les responsables militaires algériens la coopération militaire et la lutte contre le terrorisme. AP
* Islamist militants “coordinating with drug smugglers”
* West worried that Sahara turning into Qaeda safe haven
* Regional group: foreign interference not welcome
By Salah Sarrar
TRIPOLI, Jan 25 (Reuters) –
TRIPOLI (Reuters) – Sahara-region states must work together to fight an emerging alliance of Islamist militants and drug traffickers with South American links, the head of a regional body said on Monday.
Western governments believe that al Qaeda-linked insurgents and drug smugglers — using the politically volatile and sparsely populated Sahara as a safe haven — are forging ties which could make both groups a more potent threat.
Disputes among regional governments have hampered efforts to mount a coordinated response, frustrating the United States and the European Union, which fear the region could become a launching pad for al Qaeda attacks elsewhere.
“The most important issue is the lack of security and smuggling, especially drug smuggling which has now crossed into our region from South America,” Mohamed Al-Madani Al-Azhari, Secretary-General of the Community of Sahel-Saharan States, told Reuters in an interview.
“It seems that there is coordination and cooperation between smugglers and those extremists who practice terrorism and kidnap foreigners,” he said after a meeting of the organisation’s executive council in the Libyan capital.
“We have to face all of this frankly,” said Al-Azhari, who is Libyan.
“Stability is a central issue because in the absence of stability we cannot have development.”
The United States has responded to the al Qaeda threat by sending troops to take part in what it calls training and assistance programmes in some of the region’s states.
But some of the bigger powers in the Sahara, led by Libya and Algeria, are resisting Western military involvement.
Al-Azhari said his organisation would coordinate efforts to “lay down a complete and comprehensive strategic plan to fight the lack of security and to not allow the foreign intervention which has begun to appear in our region”.
WESTERN HOSTAGES
U.S. officials have said traffickers use the Sahara region as a staging post for flying illegal drugs from South America into Europe and that Al Qaeda militants could tap into the smugglers’ network of aircraft and secret landing strips.
A group called al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) kidnapped a Frenchman and three Spaniards in the Sahara late last year. It has said it will kill the French hostage by the end of this month unless Mali frees four al Qaeda prisoners.
AQIM has waged a campaign of suicide bombings and ambushes in Algeria but in the past few years has shifted a large part of its activities south to the Sahara desert.
Last year it killed a British tourist, Edwin Dyer, after kidnapping him on the border between Niger and Mali while he was attending a festival of Tuareg culture.
The group also said it shot dead a U.S. aid worker in Mauritania’s capital in June last year, and carried out a suicide bombing on the French embassy there in August that injured three people.
Senior foreign ministry officials from the Community of Sahel-Saharan States’ 28-member countries met in Tripoli to coordinate their positions before a summit of the African Union to take place in the Ethiopian capital Addis Ababa that began on Monday.
Saharan states for more than a year have been planning a regional conference to map out a joint response to the al Qaeda threat, but the gathering has been postponed repeatedly.
Disputes among neighbouring countries — including long-running rows between Chad and Sudan and Algeria and Morocco — have blocked efforts to hammer out a joint approach.
(Writing by Christian Lowe; Editing by Michael Roddy)
AFP, le 26 janvier 2010 à 02h11
NEW YORK (Nations unies), 26 jan 2010 (AFP) –
Le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé mardi dans un communiqué avoir retiré cinq talibans de sa liste des personnes faisant l’objet de sanctions pour leurs liens passés avec Al-Qaeda.
Les cinq hommes sont l’ancien ministre des Affaires étrangères du régime taliban Abdul Wakil Mutawakil, l’ancien ministre adjoint du Commerce Fazl Mohammad, l’ex-ministre adjoint des Affaires frontalières Abdul Hakim, l’ex-ministre adjoint de la Planification Mohammad Musa et un ancien membre du service de presse du ministère des Affaires étrangères, Shams Us-Safa.
Un diplomate occidental, parlant sous couvert de l’anonymat, a indiqué à l’AFP que les cinq hommes sont désormais considérés comme «des talibans modérés» avec qui M. Karzaï pourrait ouvrir un dialogue.
Les sanctions, qui consistent en un embargo sur les armes, un gel des avoirs financiers et une interdiction de voyager, ne s’appliquent plus à ces cinq personnes, précise le communiqué.
La liste des personnes ou entités sanctionnées est consultable sur internet (http://www.un.org/sc/committees/1267/index.shtml).
Elle est tenue à jour par un comité du Conseil de sécurité, composé de représentants des 15 Etats siégeant au Conseil et actuellement présidé par l’Autriche.
Ce comité a été créé par la résolution 1267 du 15 octobre 1999, qui sanctionnait le régime des talibans, alors au pouvoir en Afghanistan, pour son soutien à Al-Qaeda.
Aux termes de son mandat, la présidence autrichienne du comité doit achever d’ici à juin prochain une révision de la liste.
Dans le cadre de cette révision, chaque Etat ayant proposé des noms et tout Etat membre du Conseil de sécurité peut demander le retrait de certains noms de la liste, selon la mission autrichienne auprès de l’ONU. Mais pour qu’un retrait soit effectué, il faut l’accord unanime des 15 membres du Conseil.
A deux jours de la conférence internationale de Londres sur l’Afghanistan, les voisins de ce pays ainsi que la Turquie ont annoncé mardi à Istanbul qu’ils soutenaient le «processus de réconciliation nationale» avec les talibans prôné par le président Karzaï.
«Nous soutenons le processus national afghan de réconciliation et de réintégration en accord avec la Constitution de l’Afghanistan et sous la direction et la conduite des Afghans», ont-ils affirmé dans une déclaration commune diffusée à l’issue d’un mini-sommet consacré à ce pays.
Le président afghan doit annoncer jeudi lors de la conférence de Londres un vaste programme visant notamment à la réconciliation avec les talibans qui ne sont pas membres de réseaux tels que Al-Qaeda.
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