26 mars 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année, N°  2863 du 26.03.2008

 archives : www.tunisnews.net

 


Reuters: Attaque rebelle contre une ville du nord du Mali
LEMONDE.FR : Reprise des affrontements dans le nord du Mali, où se trouvent deux otages autrichiens d’Al-Qaida
AFP: Otages autrichiens au Maghreb : Vienne cherche un “contact sécurisé” avec Al-Qaïda
XINHUA: Tourisme spatial : la Tunisie se prépare aux premiers vols paraboliques en apesanteur
XINHUA: La banque centrale de Tunisie maintient le taux d’intérêt inchangé
AFP: Le sommet arabe de Damas boudé par l’Arabie saoudite, boycotté par le Liban
MAP: Le nombre d’analphabètes au Maghreb demeure élevé
APANEWS : Bertrand Marchand pourrait succéder à Roger Lemerre à la tête de la Tunisie


Attaque rebelle contre une ville du nord du Mali

 

Par Tiemoko Diallo Reuters – Mercredi 26 mars, 18h07 BAMAKO (Reuters) – Des rebelles touaregs ont attaqué mercredi matin une petite ville du nord du Mali, Aguelhok, dernière opération en date des séparatistes dans cette région où les islamistes d’Al Qaïda détiendraient deux otages autrichiens, a-t-on appris de source militaire à Bamako. “Les Toyota ennemis circulent autour de la ville et tirent souvent sur le camp, nos hommes répliquent à partir de leurs positions”, a-t-on précisé. “Nous pensons que ce sont des tirs de harcèlement dont l’objectif est de faire sortir les hommes pour ensuite prendre la ville.” Aguelhok est située dans la région de Kidal, sur la route qui conduit en Algérie, à environ 175 km de la frontière. Le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l’enlèvement de deux touristes autrichiens, Andrea Kloiber, 43 ans, et Wolfgang Ebner, 51 ans, le mois dernier dans le Sud tunisien et aurait ensuite emmené ses otages au Mali. Les islamistes exigent la libération de dix des leurs incarcérés en Algérie et en Tunisie, et selon certaines sources une rançon, en échange de la libération des otages. Ils ont prolongé jusqu’au 6 avril le délai qu’ils avaient fixé pour que leurs exigences soient satisfaites. D’après certains responsables maliens, le groupe et ses otages auraient pu récemment repasser la frontière pour gagner le Niger ou l’Algérie, en raison de la reprise des combats entre les rebelles touaregs et l’armée malienne. Les rebelles ont capturé jeudi dernier une trentaine de soldats gouvernementaux, dont un officier, près de la ville frontière de Tin-Zaouatene. On ignore où ils les ont conduits. Le ministre malien des Affaires étrangères Moctar Ouane a affirmé lundi au corps diplomatique que “tous les moyens nécessaires” seraient employés pour récupérer les soldats enlevés, dont certains sont blessés. Il a accusé le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga d’avoir violé un cessez-le-feu qui durait depuis plusieurs mois. “La bande à Ibrahim Ag Bahanga, appuyée par d’autres bandes touarègues venues de pays voisins du Mali, a attaqué des convois militaires de ravitaillement et posé des mines, occasionnant mort d’hommes et de nombreux blessés civils et militaires”, a dit le ministre. Version française Guy Kerivel


Reprise des affrontements dans le nord du Mali, où se trouvent deux otages autrichiens d’Al-Qaida

LEMONDE.FR avec AFP | 22.03.08 | 18h09 Les affrontements entre l’armée et les rebelles touareg ont repris, samedi 22 mars dans l’extrême nord du Mali, alors que les violences ont déjà fait huit morts – dont cinq civils – depuis la capture, jeudi, de 33 militaires par des rebelles. Cette brusque dégradation de la situation sécuritaire intervient juste avant l’expiration, dimanche soir, d’un ultimatum pour la libération des deux otages autrichiens enlevés le 22 février en Tunisie par la branche d’Al-Qaida au Maghreb et qui se trouveraient, avec leurs ravisseurs, dans le nord du Mali. Samedi matin, les rebelles ont attaqué à la mitrailleuse une patrouille de l’armée, à 30 km au nord de la localité d’Abeïbara, non loin de la frontière avec l’Algérie. Aucune source n’était en mesure d’indiquer le nombre de tués ou de blessés.
LE FILS DE MOUAMMAR KADHAFI IMPLIQUÉ DANS LES NÉGOCIATIONS Ces violences pourraient perturber les négociations pour la libération des Autrichiens Wolfgang Ebner, 51 ans, et Andrea Kloiber, 44 ans, enlevés alors qu’ils circulaient dans le sud de la Tunisie. Ils auraient été conduits par leur ravisseurs dans le nord malien. Le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, est en contact avec les ravisseurs et se dit optimiste sur leur prochaine libération, a affirmé samedi le dirigeant autrichien d’extrême droite Jörg Haider, qui maintient des contacts étroits avec le responsable libyen. Selon plusieurs sources, l’ultimatum de dimanche soir pourrait être une nouvelle fois repoussé.

Otages autrichiens au Maghreb : Vienne cherche un “contact sécurisé” avec Al-Qaïda

26 mars 2008 – AFP Les négociateurs cherchent un “contact sécurisé” avec les ravisseurs des deux otages autrichiens enlevés le 22 février en Tunisie par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb pour “faire avancer les choses”, a-t-on appris mardi de source proche du dossier. “Il faut ce contact physique, prolongé et sécurisé, avec les ravisseurs pour faire rapidement avancer les choses, c’est très important, mais pour le moment, il n’existe pas”, a précisé cette source sous couvert de l’anonymat. Al-Qaïda au Maghreb a prolongé jusqu’au 6 avril son ultimatum, qui a expiré dimanche à minuit, avait rapporté lundi un groupe américain de surveillance des sites islamistes, SITE Intelligence Group. Sous le titre “dernier ultimatum”, Al-Qaïda écrit dans un communiqué que “c’est une prolongation supplémentaire de deux semaines qui expirera dimanche 6 avril 2008 à minuit”. Il avertit qu’après cette date “l’Autriche, la Tunisie et l’Algérie seront tenues responsables de la vie des otages”, selon SITE Intelligence Group. Le ministère autrichien des Affaires étrangères, qui coordonne les efforts en vue de la libération des deux touristes, n’a pas voulu confirmer lundi soir le nouveau délai annoncé par les ravisseurs islamistes. Le porte-parole Peter Launsky-Tieffenthal s’est contenté de réitérer ses commentaires de la matinée : “nous avons plus de temps pour les négociations” en vue de faire libérer les deux otages. Dans la matinée, le porte-parole avait assuré que Vienne “poursuivait (ses) efforts avec tous (ses) contacts dans la région”. Les ravisseurs réclament en échange de leurs otages la libération d’islamistes détenus en Algérie et en Tunisie. “Les conditions des moujahidine concernant la libération de certains de nos prisonniers en échange de la libération des otages demeurent les mêmes, sans changement, même si certains journaux, habitués au mensonge, disent autre chose”, est-il encore écrit dans le communiqué d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Le groupe semble se référer à une rançon de 5 millions d’euros, que les ravisseurs auraient aussi réclamée pour la libération de leurs otages selon le quotidien autrichien Kurier. Les autorités autrichiennes ont nié toute négociation directe avec les ravisseurs, qui avaient menacé de tuer les otages si l’on tentait de les libérer par la force, ainsi que l’existence d’une éventuelle demande de rançon. Wolfgang Ebner, un conseiller fiscal de 51 ans, et sa compagne Andrea Kloiber, une infirmière de 44 ans, originaires de la région de Salzbourg (nord) et habitués des randonnées dans le désert, ont été portés disparus le 22 février tandis qu’ils circulaient dans le sud de la Tunisie à bord de leur véhicule 4X4 immatriculé en Autriche. Leur enlèvement n’a été revendiqué que le 10 mars par un groupe islamiste rallié à Al-Qaïda depuis 2006. Interrogé lundi par l’AFP, l’émissaire spécial autrichien Anton Prohaska, à Bamako depuis une semaine, s’est montré confiant. “Le calme qui est revenu dans le nord du Mali peut faciliter nos affaires”, a-t-il dit sans autres précisions. Depuis jeudi, des rebelles touareg et l’armée malienne, rompant une trêve de six mois, s’étaient livré de violents combat dans le nord du pays faisant au moins huit morts samedi. Bamako y a envoyé dimanche des renforts militaires. L’émissaire autrichien n’a cependant jamais confirmé que les otages se trouvaient bien dans le nord du pays, expliquant son mutisme par la nécessité de “protéger leur sécurité”. Selon la mère d’Andrea Kloiber, Christine Lenz, interrogée lundi par l’AFP, les deux otages se trouvent dans une région frontalière entre le nord du Mali et l’Algérie. “Mais nous ne savons rien de plus précis”, a-t-elle ajouté. A Vienne, une cellule de crise formée de responsables des ministères de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et de la chancellerie se réunit régulièrement pour faire le point sur les médiations en vue de la libération des otages.


Tourisme spatial : la Tunisie se prépare aux premiers vols paraboliques en apesanteur

TUNISIE – 23 mars 2008 – XINHUA La Tunisie se prépare pour le tourisme spatial via l’aéroport international de Tozeur qui devrait accueillir dès 2009 des vols paraboliques en apesanteur et des vols sub-orbitaux à partir de 2012, a rapporté dimanche le journal tunisien “Le Quotidien”. “Planet Oasis”, un centre événementiel international situé près de l’aéroport international de Tozeur, a été choisi comme l’une des plates-formes de lancement des vols paraboliques en apesanteur à partir de 2009 et des vols sub-orbitaux trois années après. Le centre événementiel international “Planet Oasis” a été créé en 2001 par Daniel Greff, homme d’affaires français passionné d’ aéronautique. Selon le journal tunisien “Le Quotidien”, ces vols paraboliques en apesanteur et les vols sub-orbitaux s’inscrivent dans le cadre d’un grand projet de tourisme spatial annoncé en juin 2007 par le géant européen de l’aéronautique EADS. Le projet qui attend le feu vert définitif des autorités françaises bénéficie du soutien des pouvoirs publics en Tunisie d’ autant plus que le tourisme spatial est adressé à une clientèle très aisée. Les vols paraboliques qui seront effectués à bord d’Airbus A300- 600 ou d’un Antonef 74 devrait offrir entre 20 à 23 secondes en apesanteur par parabole. Il sera aussi possible d’effectuer des excursions en hélicoptère, de s’initier au pilotage et de partager en tandem un vol en chute libre ou un saut en parachute à plus de 3.500 mètres ou encore de découvrir les sensations fortes de voltige avec une patrouille de quatre avions de chasse. Initialement réservés à l’entraînement des astronautes, les vols paraboliques sont aujourd’hui principalement utilisés pour des essais technologiques d’équipements spatiaux et des expériences scientifiques. Les vols sub-orbitaux seront effectués à bord d’un avion-fusée dévoilé en juin 2007 par Astrium, filiale du groupe EADS. Le coût de ce programme d’Astrium est estimé à un milliard d’euros. La propulsion de cet avion, qui a la taille d’un jet d’affaires, est assurée par des moteurs à réaction classiques pour la phase atmosphérique et un moteur-fusée (méthane et oxygène) pour la phase de tourisme spatial. Il est à noter que l’aéroport de Tozeur qui se trouve à la lisière du Sahara tunisien, dispose de tous les atouts pour séduire une clientèle haut de gamme à la recherche de sensations fortes. Il s’agit notamment d’un bon climat permettant une excellente visibilité (absence de nuages) de la proximité avec l’Europe, d’un espace aérien non-congestionné et des infrastructures aéroportuaires et routières de qualité.

 

La banque centrale de Tunisie maintient le taux d’intérêt inchangé

 
 TUNISIE – 26 mars 2008 – XINHUA La banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de maintenir le taux d’intérêt directeur inchangé, tout en insistant sur la nécessité d’assurer un suivi continu de la conjoncture internationale et de ses éventuelles retombées sur l’évolution de l’économie tunisien. Dans un communiqué publié mercredi à la suite de la fin de la réunion périodique de son conseil d’administration, la BCT a averti que cette conjoncture internationale et ses répercussions éventuelles sont de nature à exercer des pressions accrues sur le rythme de l’activité et sur les équilibres globaux tant intérieurs qu’extérieurs. “Cette situation requiert l’intensification des efforts par l’exploitation des capacités disponibles dans tous les secteurs, l’amélioration de la productivité et la maîtrise des coûts de production afin de renforcer la compétitivité de l’économie, de manière à atténuer les effets de la conjoncture mondiale”, présice le communiqué. D’autre part, la BCT a souligné dans son communiqué que la masse monétaire tunisienne a enregistré, au terme de février 2008, un rythme de progression similaire à celui de la même période de l’an passé, soit 1.4 %, tandis que le taux d’intérêt moyen du marché monétaire a atteint 5.31 % au cours du même mois. S’agissant de l’évolution de la valeur du dinar tunisien sur le marché des changes, la BCT a remarqué que cette valeur a enregistré depuis le début de l’année et jusqu’au 25 mars courant, une appréciation de 4.2% par rapport au dollar américain et une baisse de 1.2% vis-à- vis de l’Euro.

Le sommet arabe de Damas boudé par l’Arabie saoudite, boycotté par le Liban

AFP Mercredi, mars 26, 2008 – 15:30 Par Roueida MABARDI Boudé par le puissant monarque d’Arabie saoudite, le roi Abdallah, le sommet arabe de Damas se déroulera samedi et dimanche également sans le Liban dont le dossier devrait pourtant dominer les débats. Les relations syro-saoudiennes se sont gravement détériorées depuis plusieurs mois en raison de la crise libanaise. Ryad, qui soutient le gouvernement libanais de Fouad Siniora, a annoncé lundi que ni le roi, ni le chef de la diplomatie Saoud al-Fayçal ne participeraient au sommet. Ryad sera représenté par son délégué permanent auprès à la Ligue arabe, Ahmad Qattan. La décision saoudienne pourrait se répercuter sur celles d’autres pays arabes. “On s’attend à ce que l’Egypte, la Jordanie et le Maroc soient aussi représentés à un niveau inférieur”, a estimé un diplomate à Damas. Et Beyrouth a annoncé mardi soir qu’il n’envoyait personne en Syrie. Les Etats-Unis avaient appelé la semaine dernière les pays arabes à réfléchir avant de décider de participer au sommet, accusant la Syrie d’entraver l’élection du prochain président libanais. Le succès de la réunion, snobbée par les dirigeants saoudiens et par le Liban, est désormais mis en doute par des commentateurs. “Personne ne s’attend à grand-chose de ce sommet”, estime Mohammed Sayyed Saïd, le rédacteur en chef du quotidien indépendant égyptien Al-Badil. “Ce sommet sera celui qui consacrera les divergences arabes au lieu d’être un sommet de l’unité arabe”, renchérit dans un éditorial, toujours en Egypte, le quotidien pro-gouvernemental Al-Ahram. Le Liban a décidé qu’il ne participerait pas en raison de l’implication de la Syrie dans la crise politique que traverse le pays depuis plus d’un an. Pourtant, “la crise libanaise sera le principal thème de discussion” a affirmé le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa dans des déclarations à des télévisions satellitaires arabes. Il a assuré que “le sommet donnera un nouvel élan à l’initiative arabe sur le Liban, qui ne sera pas modifiée”. La Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban pendant près de trois décennies, est accusée par ses adversaires au Liban et en Occident de bloquer toute solution chez son voisin, y compris celle proposée par la Ligue arabe. Celle-ci prévoit l’élection immédiate d’un président de la République, alors que les parties se sont accordées sur un candidat de consensus, le chef de l’armée Michel Sleimane. Le Liban, sans chef d’Etat depuis la fin novembre, est en proie à une crise politique depuis plus d’un an en raison des profondes divergences entre la majorité antisyrienne, soutenue par l’Occident, et l’opposition, emmenée par le Hezbollah chiite et appuyée par Damas et l’Iran. Ce dernier pays, qui sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, entend faire du sommet de Damas une nouvelle étape dans ses tentatives d’améliorer ses rapports tendus avec une partie du monde arabe. Outre le Liban, “la question palestinienne, le processus de paix, les événements au Soudan et au Darfour” seront également à l’ordre du jour du sommet, a indiqué M. Moussa. Selon la télévision syrienne, les présidents des Emirats arabes unis cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane, du Soudan Omar el-Béchir, du Yémen Ali Abdallah Saleh, de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, de Tunisie Zine El Abidine Ben Ali, de Mauritanie Sidi Ould Cheikh Abdallahi, d’Algérie Abdelaziz Bouteflika, et les émirs du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmed Al-Sabah et du Qatar cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani vont participer au sommet. Les ministres arabes de l’Economie se retrouvent ce mercredi à Damas avant une réunion des ministres des Affaires étrangères jeudi pour préparer le sommet. Les chefs d’Etat ou leurs représentants commenceront à arriver vendredi.

 


Le nombre d’analphabètes au Maghreb demeure élevé

 
La lutte contre l’analphabétisme et les contraintes qui pèsent sur les pays du Maghreb pour faire face à ce fléau ont été au centre d’une conférence lundi à Rabat. Le vice-président de l’Université Mohammed V Souissi, Réda Abderrahmane a indiqué lors de l’ouverture d’une  conférence sur la lutte contre l’analphabétisme au Maghreb, tenue lundi à Rabat «que malgré les efforts déployés par les pays de Maghreb dans la lutte contre l’analphabétisme, le nombre d’analphabètes demeure élevé dans ces pays». Evoquant l’expérience marocaine en matière de lutte contre l’analphabétisme, il a rappelé que le Maroc a développé des programmes de lutte contre ce fléau et élaboré une stratégie en la matière à partir des Hautes directives royales, de la Charte d’éducation et de formation et de la Déclaration gouvernementale. Plusieurs mesures ont été prises pour atteindre cet objectif, a-t-il dit citant notamment la création d’institutions nationales chargées du suivi et de la gestion en matière de lutte contre l’analphabétisme et la déperdition scolaire, la gratuité de l’enseignement, l’implication des membres de la société civile, l’organisation de campagnes de sensibilisation, l’instauration de l’obligation de la scolarisation jusqu’à l’âge de 15 ans et l’encouragement de l’enseignement préscolaire. Il a indiqué, à cet égard, que le nombre d’écoles construites est passé de 5.940 écoles en 2000 à 6.990 en 2007 avec un ciblage croissant du monde rural, des femmes et des personnes âgées. Pour sa part, le directeur du bureau de l’Unesco à Rabat, Philipe Queau a indiqué que l’analphabétisme, qui a frôlé des taux élevés dans les pays de la région, se dresse en obstacle au développement de ces pays. Il a  rappelé que l’organisation onusienne a donné en 2005 le coup d’envoi à une nouvelle initiative de lutte contre l’analphabétisme (Life) dans l’objectif d’accélérer le processus de lutte contre ce fléau dans les pays où les taux dépassent les 50 % ou dans ceux où le nombre d’analphabètes dépasse dix millions. La lutte contre l’analphabétisme revêt une importance majeure, a-t-il souligné, ajoutant que l’éducation fait partie des droits fondamentaux. Le représentant de la chaire de l’Unesco d’éducation des adultes et d’alphabétisation à l’Université Mohammed V, Bachir Tamer a pour sa part indiqué que les pays du Maghreb doivent faire face à de nouveaux défis issus en particulier des mutations accélérées que connaît le monde à tous les niveaux pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. Publié par : MAP Numéro de Parution: 1635 Date de publication : 26-3-2008 URL de cet article: http://www.aujourdhui.ma/societe-details60704.html

 

Bertrand Marchand pourrait succéder à Roger Lemerre à la tête de la Tunisie

 
25 mars 2008 – APANEWS L’actuel entraîneur de l’Etoile Sportive du Sahel (ESS, 1ère division tunisienne), le Français Bertrand Marchand, pourrait succéder à son compatriote Roger Lemerre à la tête de la sélection nationale de football des «Aigles de Carthage» de la Tunisie, a appris APA des sources bien informées. Le président de la fédération tunisienne de football (FTF), Tahar Sioud, devait rencontrer M. Marchand lundi, ont indiqué les mêmes sources. La FTF, qui doit annoncer incessamment le nom du successeur de M. Lemerre, à la tête de l’équipe nationale de Tunisie depuis 2002, n’a pas démenti les fortes rumeurs circulant ces derniers jours sur la nomination de M. Marchand comme sélectionneur national. Selon des sources proches de la FTF, la réussite de M. Marchand avec l’Etoile sportive du Sahel (ESS), un club qui recèle en son sein plusieurs joueurs internationaux et avec lequel il a remporté la prestigieuse ligue des champions, ainsi que sa parfaite connaissance du football tunisien en font le candidat idéal pour la sélection tunisienne. Bertrand Marchand était le dernier nominé d’une liste de candidats potentiels dans laquelle figuraient notamment Jean Amadou Tigana, Luis Fernandez, Guy Stephan, et le Bosniaque Vahid Halilhodzic. Les exigences financières des uns et des autres ont fini par dissuader la FTF qui a jeté son dévolu sur Marchand, ancien professionnel au Stade rennais (Ligue 1 et Ligue 2) de 1972 à 1980 et à Montmorillon (Ligue 2). Né le 27 avril 1953 à Dinan, en France, Bertrand Marchand a été entraîneur-joueur et entraîneur plein à Thouars, de 1982 à 1997, entraîneur-adjoint au Stade rennais et responsable du centre de formation, puis entraîneur à Guingamp (Ligue 1), de 2002 à 2004. C’est en décembre 2005 qu’il est arrivé en Tunisie, où après un passage en demi teinte au Club Africain durant une saison et demi (jusqu’à juin 2007), il a pris les rênes de l’ESS, le club de la ville de Sousse, avec lequel il a remporté la prestigieuse Ligue des champions africaine en 2007, doublée d’une participation honorable à la Coupe du monde des clubs au Japon en décembre de la même année.

 


 

 

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