25 septembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3412 du 25.09.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Comité International pour la Libération d’Ahmed Eleuch: Retour d’Ahmed ELEUCH en France le samedi 26 septembre 2009 Slim Bagga: Un cri de révolte, un cri de raison AFP: Quatre journalistes, dont le correspondant de l’AFP en Somalie, distingués AP: Tunisie: le PDP ne lâche pas prise AFP: Tunisie: Ben Jaaffar candidat à la présidence, pour l’alternance au pouvoir Bassam Bounenni : Oppression extinguished Tunisia’s light ATS: Italie: une municipalité interdit le port de la burqa AFP: Le dernier « prétendant » au trône ottoman (petit-fils du Sultan Abdulhamid II) est mort Reuters: Allemagne-Elections – La communauté musulmane se sent négligée


 Comité International pour la Libération d’Ahmed Eleuch

Retour d’Ahmed ELEUCH en France

le samedi 26 septembre 2009

 

 

Le Comité International pour la Libération d’Ahmed Eleuch « C.I.L.A.E. » annonce le retour en France du Dr Ahmed ELEUCH  cesamedi 26 septembre 2009. Le comité « CILAE »  invite tous ses membres et sympathisants à venir accueillir le médecin français à son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle, prévue à 18H40 au Terminal 2F.

 

Cette présence sera pour nous l’occasion de témoigner notre sympathie à un homme durement éprouvé après 7 semaines d’emprisonnement dans des conditions très pénibles et de manifester notre détermination à obtenir l’acquittement d’Ahmed ELEUCH dans les deux affaires où il est cité à comparaitre, afin de lui permettre de recouvrer ses droits et sa dignité.

 

Nous rappelons que le Dr ELEUCH a été libéré à titre provisoire le mercredi 16 septembre 2009, dans l’attente de son procès en appel qui doit se tenir à Tunis le 5 octobre, et que, par ailleurs, il doit toujours être jugé pour une autre affaire à Sfax.

 

 Le Comité International pour la Libération d’Ahmed Eleuch « C.I.L.A.E. »maintiendra sa mobilisation jusqu’à la clôture définitive de ce dossier.

 

Dr. Patrick CHALTIEL

Président du Comité International pour la libération d’Ahmed Eleuch

Site internet : www.liberez-ahmed-eleuch.net

Contact : liberez.ahmed.eleuch@gmail.com

 

 

Paris, le 25 septembre 2009

 

LE JOUR OÙ J’AI RÉALISÉ QUE LA TUNISIE N’EST PLUS UN PAYS DE LIBERTÉ

Livre de: MOHAMED EL BOUSSAÏRI BOUEBDELLI

 
Dans ce livre, nous proposons un ensemble de réformes qui doivent conduire au salut de notre pays. Nous appelons nos compatriotes à s’y rallier, à y apporter leur soutien. Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi si tard ? A la tête, avec mon épouse, de plusieurs établissements d’enseignement, je me suis consacré avant tout à notre entreprise pédagogique.   Educateur par choix professionnel, j’aurais voulu continuer de mieux faire dans ce secteur, où j’ai accumulé une très grande expérience utile pour notre pays.   À partir de 2004, nous avons été en butte aux tracasseries du pouvoir. Au fil des mois, nous avons été victimes d’un véritable harcèlement. Sur fond de mauvaise foi et de cupidité. Un jour de mai 2007, je suis sorti de chez moi avec le sentiment très net que je n’étais plus sûr, le soir même, de rentrer auprès des miens. Ce jour là, j’ai réalisé que la Tunisie n’était plus un pays de Liberté.   Ce livre est le résultat de cette douloureuse prise de conscience.     TABLE DES MATIÈRES   L’ESPÉRANCE BAFOUÉE p. 7   Préface de Patrick BAUDOUIN Avocat – Président d’Honneur de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH)   AVANT-PROPOS   Mon pays est celui du jasmin et non de l’arbitraire p. 13 Pour la construction d’une nouvelle Tunisie p. 31   CHAPITRE I p. 41   Vue générale sur la situation actuelle en Tunisie   CHAPITRE II p. 57   Conditions et instruments pour la construction d’une Tunisie juste et démocratique I- Les conditions d’un authentique renouveau démocratique p. 61 II- Les instruments d’une authentique démocratie en Tunisie p.66   CHAPITRE III p. 75   Pouvoir exécutif et réforme du régime présidentialiste actuel   CHAPITRE IV p. 93   La chambre des députés et le pouvoir législatif   CHAPITRE V p. 115   Démocratie et représentation nationale I- Le système de partis p. 116 II- Le système électoral p. 129   CHAPITRE VI p. 135   Démocratie et révision du code de la presse   CHAPITRE VII p. 139   Politique économique : Développement économique et justice sociale I- Développement économique et justice sociale : Principes fondamentaux p. 139 II- Réforme économique et recherche scientifique p. 144 III- Réforme du système éducationnel p. 150 IV- Justice sociale p. 157   CHAPITRE VIII p. 163   La politique étrangère de la Tunisie   ANNEXES : Annexe I : La déclaration du 7 novembre 1987 p. 171 Annexe II : Constitution de la république tunisienne p. 175 Annexe III : Pacte national p. 217   Pour télécharger le livre gratuitement dès à présent en format PDF cliquer ici : http://www.bouebdelli.org/pdf/livre_fr.pdf


« Le jour où j’ai réalisé que la Tunisie n’est plus un pays de liberté » Mohamed Bouebdelli

Un cri de révolte, un cri de raison

 

 
Qu’est ce qui pousse un homme de près de 70 ans, ingénieur de formation, et éducateur de métier, à prendre sa plume au milieu de ce silence ambiant et complice de l’élite et fustiger un régime qui n’a jamais respecté sa parole ni les Conventions qu’il a signées depuis 22 ans, et rompu le pacte scellé avec le peuple dès les premiers jours de son règne? Dans l’itinéraire de cet homme et de son épouse Madeleine Bouebdelli, rien ne les prédestinait aux turbulences de la vie: une famille tranquille, des ressources confortables, une Fondation consacrée à l’éducation pédagogique depuis de longues années déjà bien notée et bien vue de tous…Mais alors… Un jour, comme tous les autres jours, tout bascule dans la vie de cette famille sans histoire et pour laquelle les mots de « Justice » et « Dignité » ne sont pas de vains mots, ni ces termes creusés dans la litote du régime du 7 novembre. C’est une histoire invraisemblable pour ceux qui ignorent ou feignent d’ignorer la nature du régime tunisien que nous livre dans cet écrit Mohamed Bouebdelli. Amer et non vindicatif, retraçant les faits qui ont abouti à ce qu’une entreprise à laquelle il a consacré sa vie avec son épouse bascule, il nous plonge dans la vérité des passe-droits, des caprices du Prince, de l’absence de justice. Et cet emballement de la machine administrative qui ressemble à une arme de destruction massive… Avec le livre de Bouebdelli, nous ne sommes plus dans le monde de la rumeur, de l’ouie-dire: nous sommes dans la réalité d’un régime obtus, mesquin, acharné, prêt à détruire l’un des fleurons du système éducatif tunisien pour un caprice. Telle nièce de Madame n’est pas reçue car son niveau est en deçà du minimum requis…ou encore la fille de l’avocat du couple princier qui est n’est pas du niveau. Et c’est la directrice Madeleine Bouebdelli qui saute de son poste de directrice. Mais le livre de Bouebdelli n’a pas que le mérite de nous éclairer par des faits cruels de sa mésaventure. Il nous invite à réfléchir, tous ensemble, Tunisiens autant que nous sommes, à la Tunisie de demain. A partir du moment où la Déclaration du 7 novembre a été piétinée, l’auteur propose de la constitutionnaliser et de réformer de fond en comble les institutions afin d’ancrer la démocratie politique, sociale et économique dans les faits et non dans les déclarations d’intention. Au lieu d’étayer et d’analyser le contenu du livre, allons creuser ce qu’il recèle comme idées perspicaces et justes, modernes, refondatrices pour enrichir le projet d’avenir et mettre un pied dans demain… Le cri de Bouebdelli est un cri de raison dans un Etat qui a perdu la raison… Puisse cette oeuvre inciter l’élite dans notre société à prendre son courage à deux mains, prendre également ses responsabilités pour réfléchir au présent et à l’avenir de la Tunisie. C’est leur devoir autant que leur honneur qui se jouent en cette fin de règne…Et puis, comme le disait Montesquieu, « lorsque cesse le tumulte de l’élite s’installe la dictature ». Dans ce sens il est plus que temps de dire « Basta »… Slim BAGGA www.bouebdelli.org Merci de publier cette lecture dans le livre de Mohamed Bouebdelli SLIM B. www.bouebdelli.org


Quatre journalistes, dont le correspondant de l’AFP en Somalie, distingués

(AFP) –  le 23 septembre 2009 à 19h42 NEW YORK — Quatre journalistes, dont le correspondant de l’AFP en Somalie Mustafa Haji Abdinur, recevront le 24 novembre le prix international de la liberté de la presse 2009, décerné par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), a annoncé mercredi ce dernier. Les journalistes sont, outre Mustafa Haji Abdinur,la Tunisienne Naziha Réjiba, l’Azerbaïdjanais Eynulla Fatullayev et le Sri Lankais J.S. Tissainayagam. Ces journalistes « risquent leur liberté personnelle, et souvent leur vie, pour faire en sorte que des voix indépendantes se fassent entendre dans leur pays et dans le monde », souligne le président du CPJ, Paul Steiger. Mustafa Haji Abdinur, 27 ans, est depuis trois ans le correspondant de l’Agence France-Presse en Somalie, un pays livré au chaos et à la guerre depuis 1981. Il a fondé en 2007 une radio indépendante, Radio Simba, dont il est le rédacteur en chef. « Il a vu six de ses confrères tués cette année dans des échanges de tirs dans les rues de Mogadiscio, ou abattus dans l’exercice de leur métier. Il figure parmi les très rares journalistes qui ont le courage de travailler à Mogadiscio en dépit de la violence et d’une économie en ruines », relève le CPJ, organisme de » défense des journalistes basé à New York. Naziha Réjiba, « une des journalistes les plus critiques de Tunisie », dirige un site d’information indépendant, Kalima, qui a dû fermer en octobre 2008 à la suite d’une attaque informatique dont elle accuse le gouvernement, et elle a cofondé l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’édition et de la création. Le journaliste azerbaïdjanais Eynulla Fatullayev a pour sa part été condamné fin 2007 à 8 ans de prison pour « terrorisme » à la suite d’un article sur les relations entre son pays et l’Iran. Enfin le journaliste sri-lankais d’origine tamoule J.S. Tissainayagam est détenu depuis mars 2008, et a été condamné à 20 ans de prison en septembre dernier pour des articles jugés contraires à « l’harmonie de la communauté ». Il a reçu cette année le premier prix Peter Mackler du « journalisme éthique et courageux », un prix créé à la mémoire de l’ancien rédacteur en chef de l’Agence France-Presse pour l’Amérique du Nord, décédé en 2008.

Tunisie: le PDP ne lâche pas prise

 

 
Associated Press, le 24 septembre 2009 à 22h35
TUNIS (AP) — Sorti de la course à la présidentielle, le Parti démocratique progressiste (PDP), considéré comme la principale formation de l’opposition légale en Tunisie, a annoncé jeudi la présentation de listes de candidats dans toutes les circonscriptions électorales pour les législatives qui auront lieu le 25 octobre prochain, le même jour que le scrutin pour la magistrature suprême. Lors d’une conférence de presse, la cheffe du PDP, Maya Jribi, a cependant déploré que 14 des 26 listes présentées le premier jour du dépôt des candidatures n’aient pas reçu jusqu’à présent leur récépissé définitif, comme le prévoit le code électoral. « Bien que la voie pour la présidentielle ait été bloquée devant nous, nous allons jouer le jeu jusqu’au bout pour défendre nos couleurs », a de son côté déclaré Rachid Khéchana, membre du bureau politique. Premier à avoir annoncé sa candidature pour le scrutin présidentiel, l’avocat Néjib Chebbi, chef historique du PDP, a dû y renoncer. Il ne remplissait pas une condition instaurée par un « amendement exceptionnel » de la constitution. Les nouvelles dispositions exigeaient que le candidat soit élu à la tête de sa formation depuis au moins deux ans. Me Chebbi, qui avait cédé en 2006 la présidence du PDP à Mme Jribi, première femme à diriger un parti politique en Tunisie, a dénoncé une réforme « sur mesure pour l’exclure ». « Par solidarité », celle-ci a refusé de s’y substituer. Quatre femmes sont têtes de listes du PDP aux législatives, dont Maya Jribi. AP Associated Press  

 

Tunisie: Ben Jaaffar candidat à la présidence, pour l’alternance au pouvoir

AFP, le 24 septembre 2009 à 19h42           TUNIS, 24 sept 2009 (AFP) -L’opposant tunisien Mustapha Ben Jaafar a affirmé vouloir consacrer « l’alternance au pouvoir » en déposant jeudi au conseil constitutionnel sa candidature à l’élection présidentielle du 25 octobre en Tunisie. « En Tunisie, il y a des compétences capables d’assumer les plus hautes responsabilités politiques et nous voulons dire que l’alternance au pouvoir est possible », a-t-il déclaré. « L’absence de l’idée d’alternance dans les pays arabes génère des frustrations et pousse à la violence dont nous ne voulons pas en Tunisie », a averti M. Ben Jaafar, 69 ans, fondateur et candidat du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal), un petit parti né en 1994, membre de l’Internationale socialiste. Pour cela, il a réclamé des réformes politiques, préconisant en particulier une limitation à deux du nombre de mandats à la présidence. Un amendement de la constitution a supprimé en 2002 la limitation des mandats présidentiels, qui peuvent être successifs pour une durée de cinq ans chacun. Son objectif consiste à « sortir les Tunisiens de la léthargie et de l’état de démission, dans lesquels ils se trouvent aujourd’hui », selon lui. « Je suis convaincu que la Tunisie n’a pas tant besoin d’un sauveur que d’institutions démocratiques (…) qui permettraient aux Tunisiens d’exercer leur citoyenneté », a-t-il ajouté, se disant contre le boycottage des élections. « Nous participerons malgré les conditions difficiles dans lesquelles se sont déroulés les scrutins précédents et dans lesquelles évoluent l’opposition sérieuse et les ONG indépendantes », a-t-il déclaré. Il a aussi déploré « l’absence d’écho » du gouvernement concernant la création d’une instance autonome réclamée par l’opposition pour superviser les élections présidentielle et législatives, en lieu et place du ministère de l’Intérieur, jugé partial. A son programme, il inscrit principalement la défense des libertés et de l’indépendance du pouvoir judiciaire, un combat pour la justice sociale, contre l’exclusion, le chômage et les disparités régionales. M. Ben Jaffar, qui s’adressait à ses partisans dans l’enceinte du conseil constitutionnel, a réclamé la libération de syndicalistes condamnés dans la foulée du mouvement social contre le chômage et la cherté de la vie en 2008 dans la région minière de Gafsa (sud-ouest), une zone sinistrée par les inondations survenues mercredi à Redeyef. En cas de validation de sa candidature, ce médecin tunisois se présentant comme « militant sans relâche pour la démocratie et les libertés », sera le 4è opposant à postuler face au président sortant Zine El Abidine Ben Ali candidat à un cinquième quinquennat successif. 


Oppression extinguished Tunisia’s light

My country was once a beacon of democracy. Why have we allowed freedom to be eroded and corruption to take hold?  

 
 Bassam Bounenni After its independence in 1956, Tunisia was considered in several western capitals to be one of the most serious candidates for democracy. Its first president, Habib Bourguiba, invested far more in education than in defence and before adopting a constitution he passed a new personal status code giving women equal rights with men. These first steps taken by Tunisia’s new leadership – in a region shaped by coups, civil wars and dictatorships – were deemed revolutionary at the time. More than half a century later, Tunisia is still an exception in the Middle East and north Africa region, not least for the sustainability of its modernist reforms and its stability. But, politically, it has nothing different from its neighbours. Its regime is even singled out as one of the toughest in the region. Tunisia is often criticised for its political stagnation, especially since its socio-economic achievements haven’t been accompanied by political reforms to consolidate real democratic practices. Over the years, the political stagnation has weakened the impact of these achievements. One of the most worrisome indicators for its major economic partners is the spiralling corruption, due mainly to favouritism and impunity. And, while its socio-economic indicators remain among the best in the Mena region, Tunisia has been overtaken by its neighbours in politics. At the nomination hearing of Gordon Gray as new US ambassador to Tunisia, last July, Senate foreign relations committee chairman John Kerry made it clear: Tunisia « lagged far behind even some of its neighbours in its respect for human rights ». Indeed, Tunisia hoards the most pejorative superlatives. It is one of worst countries for journalists and bloggers, and international watchdogs regularly report crackdowns on human rights defenders. The political arena is monopolised by the Constitutional Democratic Rally (RCD), despite a semblance of pluralism. The legitimate opposition faces internal strife and is either besieged or not recognised. This state of affairs persists even though the Tunisian constitution clearly and unreservedly guarantees the right of free and peaceful association and respects freedom of expression and allows civil society and labour unions to play its full role without restrictions. The major powers have turned a blind eye to these slips, as they did in other parts of the Arab world. It is important, in this context, to remember former US president George Bush’s confessions in a speech in London, in November 2003: « Your nation [Britain] and mine, in the past, have been willing to make a bargain, to tolerate oppression for the sake of stability. Longstanding ties often led us to overlook the faults of local elites. Yet, this bargain did not bring stability or make us safe. It merely bought time, while problems festered and ideologies of violence took hold. » Furthermore, according to Tunisian opposition, the regime is even enjoying western « sympathy », to the chagrin of human rights groups. To be sure, democracy will never be brought from overseas. Every nation has its own context and reality but, behind the scenes, there are a few questions that draw the attention of political analysts – the most important one focusing on the reasons why Tunisia fell flat in its rush toward democracy and lost ground. The regime of this small country sandwiched between Algeria and Libya has managed to circumvent international pressure and has benefited from the lack of western interest in its internal political problems. Tunisia has also been one of the key regional partners in the now-defunct « war on terror », which provided cover for its abuse of rights and « heavy-handed » security measures, and consolidated a secular system set by former president Habib Bourguiba. Amid turmoil elsewhere in the region many governments – including France, its main economic partner – have tended to place Tunisia low in their list of priorities. Currently, major powers are focusing more on Algeria, which is struggling to turn the leaf of a bloody decade and Libya, now out of its international isolation, rather than Tunisia. In sum, the Tunisian regime enjoys international indifference vis-à-vis its home policy. That could explain the political stalemate, but there are now also fears that the regime is losing its political identity. Its tendencies sound enormously paradoxical. For example, it has always denied Islamists any right to exist in the political arena. At the same time, secular parties and organisations do not enjoy any margin of freedom. The authorities have even refused to recognise the Tunisian Association for the Defence of Secularism. This has deepened the absolute divorce between the regime and the opposition. Moreover, several issues of national importance can probably never be solved, including the very thorny issue of Islamist exiles. While many Arab governments are resuming dialogue with radical opposition, including radical Islamists, Tunisia is still sulking. President Zine el Abidine Ben Ali will seek a fifth term, next month, in an election whose results are already known. Officially, it will be Ben Ali’s last term, unless he amends the constitution one more time. Officials and diplomats still agree that Tunisia could one day turn into a democracy. It’s just a question of political will.
 
(Source: guardian.co.uk, Thursday 24 September 2009 15.30 BST)
 

Italie: une municipalité interdit le port de la burqa

 
 (ats / 25 septembre 2009 20:30) La municipalité de Montegrotto Terme, située près de Padoue, dans le nord de l’Italie, a interdit le port de la burqa, le voile couvrant le corps et le visage, dans les espaces publics de la ville pour des raisons « d’identification ». L’interdiction survient dans un contexte tendu. « Rendre difficile et même impossible de reconnaître ou d’identifier la personne qui le porte est un comportement qui ne peut être accepté dans les démocraties occidentales où le premier devoir du citoyen est de se munir d’un document d’identité », a déclaré le maire de la ville thermale Luca Claudio. Membre de la Destra, un parti extrémiste de droite, l’élu se défend de tout sentiment xénophobe. L’interdiction survient dans un contexte tendu, deux jours après la vive réaction suscitée par le voile d’une femme musulmane dans un centre commercial près de Trévise et le meurtre, la semaine dernière dans le nord du pays, d’une jeune Marocaine par son père pour sa relation avec un Italien catholique. En août, un maire du nord de l’Italie, membre de la Ligue du Nord, le mouvement anti-immigrés, avait interdit le port du « burkini », maillot de bain islamique composé d’un voile, d’une tunique et d’un pantalon large sous peine d’une amende de 500 euros.  

Le dernier « prétendant » au trône ottoman (petit-fils du Sultan Abdulhamid II) est mort

   

 
 AFP, le 25 septembre 2009 à 09h57  ISTANBUL, 25 sept 2009 (AFP) – Le Prince Osman Ertugrul, chef de la dynastie ottomane et le dernier « prétendant » au trône impérial aboli, est mort mercredi à l’âge de 97 ans dans une clinique privée d’Istanbul des suites d’une longue maladie, a-t-on appris vendredi auprès des autorités locales. Osman Ertugrul, qui s’il avait été empereur aurait porté le nom d’Osman V ou Ertugrul Ier, était le doyen des derniers descendants des sultans ottomans. Ceux-ci furent chassés de Turquie en 1924, après la proclamation, le 29 octobre 1923, de la République laïque par Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938) sur ce qui  restait des ruines de l’empire ottoman qui régna durant plus de 600 ans. Né en 1912 à Istanbul, Osman Ertugrul, était le petit-fils du Sultan Abdulhamid II. A la suite à l’expulsion de la famille impériale, il vécut en Autriche et aux États-Unis. Il vivait à New York depuis 1940 où il a travaillé dans le secteur pétrolier. Malgré la loi turque de 1973 autorisant les membres masculins de la famille impériale à récupérer la nationalité turque, il n’avait pas demandé sa naturalisation pendant longtemps, avant de finalement devenir citoyen turc en 2004. Il doit être inhumé samedi à Istanbul, ancienne capitale ottomane, dans un mausolée ottoman où sont notamment enterrés plusieurs sultans de la dynastie, selon les autorités locales.  

Allemagne-Elections – La communauté musulmane se sent négligée

Reuters, le 25 septembre 2009 à 12h00 par Madeline Chambers DUISBOURG, Allemagne, 25 septembre (Reuters) – Les quatre millions de musulmans se sentent oubliés et sous-représentés dans la campagne pour les législatives en Allemagne, et même la classe politique reconnaît qu’elle a pris conscience un peu tard du potentiel électoral que représente cette communauté. A Duisbourg, ville de la Ruhr où s’élève la plus grande mosquée d’Allemagne, bon nombre de musulmans ne voient pas pourquoi ils iraient voter dimanche. « Je n’ai pas de travail, mes amis non plus. Les dirigeants politiques ne s’en préoccupent pas », dit Ismet Akgul, 19 ans, interrogé aux côtés de camarades dans un faubourg de Duisbourg, Marxloh, dont 60% de la population est d’origine immigrée, ce qui signifie dans la plupart des cas d’origine turque. « Les entreprises, quand elles voient un nom étranger sur une candidature, elles envoient la lettre à la corbeille », dit-il. Dans les rues de Marxloh, la plupart des magasins portent des noms turcs et les habitations sont en mauvais état. Le taux de chômage, à 16%, y est pratiquement le double de la moyenne nationale. Un Allemand sur cinq a des origines immigrées plus ou moins lointaines, et la plus importante minorité est celle des Turcs. Sur les 2,8 millions de personnes d’origine turque, seules 600.000 ont le droit de vote. Cinq députés du Bundestag, sur un total de 614, sont d’origine turque. L’un d’eux, Cem Özdemir, a accédé à la coprésidence d’un parti, celui des Verts; il est le premier Allemand d’origine turque à diriger un parti au plan national. LE MIRACLE DE MARXLOH Par contraste avec la Grande-Bretagne ou la France, où les tensions raciales sous-jacentes dégénèrent de temps à autre en violences dans ce qu’on appelle les « quartiers sensibles », les musulmans d’Allemagne vivent pacifiquement aux côtés de la société allemande « pure souche ». Mais le manque d’intégration n’en est pas moins un problème de taille. A Marxloh, pourtant, le quartier passe pour un modèle de bonne intégration. La mosquée de Merkez, avec un minaret de 34 mètres de haut, est surnommée le miracle de Marxloh, car sa construction a causé très peu de tensions parmi les habitants. « Les gens n’ont guère envie de s’intéresser à la politique parce que nous ne sommes pas considérés comme des membres à part entière de la famille allemande », explique Zülfiye Kaykin, une femme qui dirige la salle de réunion de la mosquée. Les élus prennent lentement conscience du fait que les communautés musulmanes, parce qu’elles ont un taux de natalité plus important que le reste de la population, auront davantage d’influence à l’avenir. « Nous avons une proportion croissante d’électeurs d’origine immigrée et chaque parti a intérêt aujourd’hui à les attirer à lui », estime Sören Link, qui représente le SPD (sociaux-démocrates) au Landtag (parlement régional) de Rhénanie-Westphalie. « Nous avons trop longtemps négligé le vote des immigrés. Mais nous nous réveillons et commençons à les attirer à nous », déclare de son côté Thomas Mahlberg, élu chrétien-démocrate (CDU) de Duisbourg.   L’ADHÉSION DE LA TURQUIE Les principaux partis représentés à Duisbourg, qui a longtemps été un bastion SPD mais vient de réélire son premier maire conservateur, s’adressent à la communauté turque avec des affiches et des tracts rédigés en turc. Ils organisent aussi, en période de campagne électorale, des rencontres s’adressant spécialement aux personnes issues de l’immigration. Selon un récent sondage de l’institut Data 4U, 55,5% des Allemands d’origine turque ont l’intention de voter pour le SPD, 23,3% pour les Verts et 10,1% pour les conservateurs. Malgré les opinions religieuses et conservatrices qu’ils défendent, les Allemands d’origine turque préfèrent voter pour le camp « progressiste », SPD et Verts, du fait de leur politique d’intégration, analyse Joachim Schulte, directeur de Data 4U. La coalition SPD-Verts qu’a dirigée le chancelier Gerhard Schröder de 1998 à 2005 a assoupli les conditions d’obtention de la nationalité allemande et, souligne Link, l’accent mis par le SPD sur les questions d’éducation et de santé aide à l’intégration des personnes d’origine étrangère. Autre facteur, les liens noués de longue date par le SPD avec les syndicats jouent un rôle car la majeure partie des Turcs venus en RFA dans les années 1950 et 60 ont travaillé en usine et ont été syndiqués. Les Verts tireront sans doute parti de la présence de Cem Özdemir à leur tête. C’est la CDU de la chancelière Angela Merkel qui aura le plus de chemin à faire pour s’attirer les faveurs des musulmans, car elle est hostile à une adhésion à part entière de la Turquie à l’Union européenne, préférant parler de « partenariat privilégié ». Le SPD et les Verts, eux, sont favorables à l’entrée d’Ankara dans l’UE.   REUTERS

 

 

 

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