25 novembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3108 du 25.11.2008

 archives : www.tunisnews.net  

 


Reporters sans frontières: Une journaliste interpellée en marge d’une manifestation estudiantine AFP: Paris accueille une conférence euro-africaine sur l’immigration clandestine AFP: Thon rouge: quota de 22.000 tonnes en 2009 selon le WWF, qui parle de « honte » Débat Tunisie: TGV maghrébin ? AFP: USA: une ONG musulmane déclarée coupable de financement du terrorisme AFP: Obama, un rat de bibliothèque qui fait lire ses compatriotes AFP: Chavez envisage de réformer la Constitution pour permettre sa réelection

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

 
Reporters sans frontières Communiqué de presse 25 novembre 2008 TUNISIE

Reporters sans frontières Une journaliste interpellée en marge d’une manifestation estudiantine

 

Fatine Al-Hamdi, journaliste de la station privée Radio Kalima, a été détenue pendant quatre heures par la police, le 24 novembre 2008, après avoir été brutalement interpellée en couvrant une manifestation d’étudiants. Tirée par les cheveux et frappée à l’aide d’un bâton, elle a été emmenée au poste de police de Sidi Bachir pour y être longuement interrogée   « Les collaborateurs des rares médias indépendants existant en Tunisie, tels que Kalima et la chaîne de télévision Al-Hiwar Attounsi, sont étroitement surveillés et régulièrement empêchés de couvrir l’actualité. Cet incident est de mauvais augure pour le lancement de Radio Kalima, prévu dans quelques semaines. Le paysage médiatique tunisien ne peut se suffire des journaux d’Etat et des publications privées liées au pouvoir, qui se gardent bien de couvrir les mouvements de contestation dans le pays », a affirmé Reporters sans frontières.   Fatine Al-Hamdi a été interpellée devant l’Institut préparatoire aux études littéraires et de Sciences humaines à Tunis, avant de pouvoir approcher les manifestants. Des policiers ont cassé sa caméra et saisi son magnétophone. Elle a été longuement interrogée sur ses activités au sein de Radio Kalima, ainsi que sur les membres de la rédaction. La journaliste a confié à Reporters sans frontières avoir subi des pressions pour collaborer avec les forces de police. « Ils m’ont proposée de travailler pour eux, en leur faisant parvenir des informations sur les sujets qui allaient être traités par la radio », a-t-elle expliqué.   L’Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création en Tunisie (OLPEC), organisation partenaire de Reporters sans frontières, a dénoncé dans un communiqué « l’acharnement des autorités tunisiennes à l’encontre des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme ». L’OLPEC a appelé les autorités tunisiennes à « cesser ces pratiques, alors que le pays s’apprête à commémorer le 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme ».   Le lancement de Radio Kalima est prévu au mois de décembre 2008. Une équipe de jeunes journalistes a rejoint les rangs des collaborateurs du webmagazine Kalima (http://kal.mediaturtle.com/), pour diffuser sur Internet et via satellite des programmes d’informations indépendants.   La Tunisie occupe la 143e place, sur 173, dans le classement mondial de la liberté de la presse, publié par Reporters sans frontières le 22 octobre 2008.  


Paris accueille une conférence euro-africaine sur l’immigration clandestine

 
AFP Mardi 25 novembre, 10h33  Amer OUALI L’Union européenne qui a durci sa politique d’accueil des étrangers organise ce mardi à Paris une deuxième conférence ministérielle euro-africaine sur la migration, avec pour but d’associer les pays d’origine à la lutte contre l’immigration clandestine. Nouvelle étape du processus engagé lors d’une première conférence à Rabat en juillet 2006, le rendez-vous de Paris intervient un mois après l’adoption par l’UE d’un « pacte pour l’immigration et l’asile » inspiré par la France et appelé à réguler les flux migratoires en fonction des besoins de main d’oeuvre des Etats de l’UE. La conférence de Rabat s’était assigné pour but d’établir un « partenariat étroit » entre pays d’origine et pays de destination qui combine aide au développement et lutte contre l’immigration irrégulière par le renforcement des contrôles aux frontières et les accords de réadmission des clandestins. Elle faisait suite à la dramatique crise migratoire dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla (nord du Maroc), prises d’assaut à l’automne 2005 par des milliers de candidats africains à l’émigration. Des incidents frontaliers meurtriers s’en étaient suivis, précédant la dispersion dans le désert de milliers d’Africains puis leur expulsion. A Paris, quelque 80 délégations sont attendues, dont les 27 Etats membres de l’UE et 27 pays africains: les 15 pays de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), les 6 pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire en Afrique Centrale), quatre pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA – Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie- mais sans l’Algérie), l’Egypte et la République démocratique du Congo. La conférence devrait approuver un programme de coopération pour les trois prochaines années (2009-2011) qui portera sur l’organisation de la migration légale, la lutte contre l’immigration irrégulière ainsi que le « renforcement des synergies entre migration et développement ». La France qui assure jusqu’à la fin de l’année la présidence de l’UE devrait faire la promotion des accords sur la gestion des flux migratoires signés avec le Congo, le Gabon et le Sénégal. La conférence a été préparée par trois réunions d’experts: à Rabat en mars 2008 (migration légale), à Ouagadougou en mai (migration irrégulière) et à Dakar en juillet (synergie migration-développement). Près de 8 millions d’étrangers vivent « sans papiers » dans les pays de l’UE. En amont de cette rencontre officielle, quelque 300 ONG du collectif « des ponts, pas des murs » qui avait organisé les 17 et 18 octobre à Paris un sommet « citoyen » sur les migrations, ont dénoncé « le caractère essentiellement sécuritaire et utilitariste des politiques migratoires » de l’UE. Le Pacte entériné par l’UE le 16 octobre dernier est décrié par les défenseurs des Droits de l’homme pour ses aspects repressifs et son ambition de mettre en place une immigration « choisie » permettant d’attirer des étrangers les plus qualifiés, tout en repoussant les autres. En Afrique, certains le décrivent comme un « mur » érigé par l’Europe face aux « désespérés » de l’Afrique durement frappée par la crise alimentaire mondiale. « L’immigration illégale est un rêve fou, un eldorado qui n’existe plus », a répondu le ministre français de l’immigration Brice Hortefeux. Le ministre participait le 6 octobre à l’inauguration à Bamako d’un « centre d’information et de gestion des migrations » (Cigem) financé par la Commission européenne.


Thon rouge: quota de 22.000 tonnes en 2009 selon le WWF, qui parle de « honte »

 
AFP, le 24 novembre 2008 à 00h44 MARRAKECH (Maroc), 24 nov 2008 (AFP) – La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) a, selon le WWF, fixé lundi à 22.000 tonnes les prises de thons rouges en 2009, une décision qualifiée de « honte » par l’organisation mondiale de protection de l’environnement. Lire la suite l’article Réunie à Marrakech (sud du Maroc) depuis le 17 novembre, l’ICCAT n’a, toujours selon le WWF (Fonds mondial pour la nature), pas suivi les recommandations de ses propres scientifiques. Ceux-ci prônaient des quotas annuels de 8.500 à 15.000 tonnes maximum et l’interruption de la pêche pendant la période de reproduction, en mai et juin. Il n’a pas été possible de joindre des responsables de l’ICCAT lundi soir pour avoir confirmation. Le quota pour les prises de thons rouges en 2008 était de 28.500 tonnes. « Ce n’est pas une décision, c’est une honte qui ne laisse pas d’autre choix au WWF que de rechercher d’autres moyens pour sauver cette pêche », a déclaré Sergi Tudela, responsable du programme des pêches méditerranéennes au WWF. « Toute alternative est préférable à une organisation (ndlr: l’ICCAT) qui prétend respecter la science alors qu’en une décennie les prises ont été deux à quatre fois supérieures aux recommandations scientifiques, avec une surpêche légale et illégale massive », a-t-il ajouté depuis Marrakech. « Avec l’ICCAT aux commandes, il est clair que la seule façon de diminuer la pêche (au thon) c’est l’épuisement des stocks », a encore déclaré Sergi Tudela. Selon le WWF, l’Union européenne (UE) a inspiré la décision prise lundi par l’ICCAT, avec le soutien du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de l’Egypte, de la Syrie et du Japon. Le Japon avait dans un premier temps décidé de suivre les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, la Norvège, l’Islande et le Brésil, favorables à un quota de 15.000 tonnes par an, limite haute des recommandations des scientifiques de l’ICCAT. Selon le WWF et Greenpeace, la réunion de Marrakech a été marquée par des allégations de pressions exercées sur des petits pays pour qu’ils se prononcent en faveur des quotas proposés par l’UE. Il n’a pas été possible de confirmer ces informations. « L’Union européenne (…) a fait pression sur d’autres participants (ndlr: à la réunion de Marrakech) pour qu’ils acceptent des propositions qui ne suivent absolument pas les recommandations des propres scientifiques de l’ICCAT pour réduire de façon substantielle la pêche (au thon) et protéger les zones de reproduction de l’espèce », a indiqué Greenpeace dans un communiqué. La décision prise à Marrakech est « désastreuse et honteuse », ajoute le texte de Greenpeace, qui place maintenant ses espoirs dans la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). Cette 16e réunion extraordinaire de l’ICCAT — qui regroupe 46 pays membres –, avait pour objectif d’évaluer la menace que la surpêche fait peser sur le thon rouge dans le bassin méditerranéen et envisager des mesures pour le protéger. Les organisations écologistes et certains pays sont favorables à un moratoire pur et simple. L’Association européenne des thoniers méditerranéens (AETM), qui affirme regrouper 2.500 professionnels de France, d’Italie et de Malte, est pour sa part hostile à tout moratoire mais réclame un renforcement des contrôles pour tous. AFP

 

TGV maghrébin ?

Posté par __z__

Le web-journal Algérien EL Annabi (

ici) nous évoque la réunion qui s’est tenue à Tunis le 17 Novembre entre les ministres de transport des pays du Maghreb avec leurs homologues européens. Il était question du projet d’un Train à Grande Vitesse reliant Casa à Tripoli en passant par Alger et Tunis. L’Europe soutiendrait cet ambitieux projet. D’après le journal, notre ministre tunisien des transports déplore l’insuffisance des fonds et regrette que l’Europe se montre plus généreuse envers les pays candidats à l’adhésion à l’UE qu’avec le Maghreb.

Blocage économique ou politique?

Je ne sais pour vous, mais pour moi il y a une autre raison bien plus profonde qui empêcherait une telle réalisation. Notre ministre voudrait réduire le blocage à des raisons économiques alors que le véritable obstacle serait ailleurs… Sans vouloir revenir sur l’histoire du Maghreb rappelons simplement que depuis que l’Europe s’est retirée de cette région, des régimes autoritaires se sont imposés grâce à leurs luttes pour l’indépendance. Cela a produit ces entités politiques que l’on appelle aujourd’hui Tunisie, Algérie, Maroc, Lybie, ou Mauritanie. Jaloux de leurs acquis les chefs de ces contrées se sont repliés sur leurs lopins de terre. Leurs régimes respectifs useront du nationalisme et du drapeau pour doper leur peuple et étouffer la voix de la société civile. Chacun gardera bien ses distances de l’autre et le moindre désaccord ponctuel se transformera en conflit durable. Leurs pseudos unions (comme l’UMA) c’était juste pour la photo mais sur le terrain, chacun pour soi.

On ne voit pas alors comment ce que ces poids lourds pourraient s’unir pour un projet solidaire où l’argent du pétrole ou les compétences des uns seraient mis à profit pour TOUS sans que se soit récupéré par tel ou tel régime. Concernant l’hypothétique projet de TGV, la Presse tunisienne nous donne une illustration parfaite de ce type de récupération. Le quotidien, plutôt que de nous parler du projet préfère évoquer

« la considération exprimée par les ministres au président tunisien pour son souci d’établir un partenariat global et solidaire entre les pays de la région en vue d’en faire un espace de paix, de stabilité, de solidarité et de progrès…« (

ici) On comprend bien qu’avec ce type d’attitude égocentrique, parait difficile d’entreprendre le moindre travail d’équipe. Qui de nos vieux caciques du Maghreb accepterait de faire taire son égo et de se concerter avec son voisin sur un projet qui passe par son territoire? Ces concessions couteraient trop cher à leur autorité démesurée. C’est ce refus de céder qui bloquera toujours ce type d’initiative. Ne nous étonnons pas après de voir leurs ministres pleurer le manque de moyens économiques, plus facile à admettre que leur manque de volonté politique.

La société civile dans tout ça

On peut parler d’une société civile maghrébine en latence. Elle possède les atouts culturels nécessaires à son émergence mais plusieurs obstacles entravent cette prise de conscience collective:

Les derniers découpages coloniaux et les régimes qui ont suivit l’ont figé en identités distinctes qui semblent aujourd’hui plus étanches entre elles qu’à des époques antérieures. A ceci se conjugue une modernisation des transports qui paradoxalement ne favorise pas pour autant les échanges humains. Les interactions qui se faisaient peut être plus spontanément à l’époque des caravanes sont aujourd’hui encadrées par des systèmes de contrôle qui conditionnent les circulations des biens, du savoir et des personnes. Ajoutons à cela le manque de volonté politique et le repli des régimes pour en arriver à la situation d’un Maghreb décomposé en sociétés civiles qui s’ignorent et qui ne se sont jamais regardés.

Les quelques initiatives entreprises se limitent au monde des affaires ou au tourisme (dont jouit la Tunisie). Ces échanges n’ont pas attendu le politique pour voir le jour. Ils constituent par leur fréquence un progrès en soi mais qui manque d’une assise institutionnelle. Perdurent ainsi malgré la bonnes volontés de quelques citoyens certains clichés causés par des décennies de séparation. Nous autres tunisiens nous entretiendrons ainsi la peur de l’expérience algérienne avec ses intégristes pour accepter que notre régime torture les nôtres. Les algériens de leur côté continuent à croire au miracle tunisien et applaudissent la « Benalisation » de Bouteflika. A ces idées reçues qui témoignent d’une méconnaissance mutuelle (et je ne cite que les relations tuniso-algériennes) s’ajoutent un tas d’autres stéréotypes qui frôlent la xénophobie. J’ai relevé par exemple dans un blog tunisien l’avis d’un citoyen qui se plaint de l’invasion  barbare des vacanciers algériens en Tunisie: « On comprend bien que chez eux c’est la dèche, pas d’infrastructure, pas de plages et surtout pas Celtia pas cher et de Abdallah accessible. Même si je dénonce souvent leur impolitesse et leur comportement, il faut avouer qu’ils vont marcher le commerce local.« . J’ai laissé un commentaire critique voulant modérer ses propos mais voilà qu’un internaute me répond enfonçant encore plus le clou: « ouais, ils font marché le commerce local, mais bon, question civisme … ils ont encore des progrès à faire !! ».(ici)

Ces opinions aussi anecdotiques soient-elles relèvent du fantasme et de la stigmatisation de l’Autre. Elles illustrent la distance qui sépare des sociétés voisines. Elles montrent aussi que l’égocentrisme des régimes  nationalistes locaux a fini par contaminer la société civile qui s’abrite derrières des préjugés pour se protéger du frère voisin.

Conclusion

J’ai envie de finir sur une note optimiste: Je voudrai croire que le projet du transmaghrébin pourrait être l’occasion d’un véritable changement politique dans la région à l’exemple de la communauté du charbon et de l’acier qui à la suite de la seconde guerre mondiale permit de recréer une dynamique économique entre les anciens pays ennemis et aboutir à l’actuelle Union Européenne. Vivement ce TGV pour restaurer les routes caravanières du Maghreb et que se diffuse l’intelligence, le savoir la joie des uns et des autres. C’est pourquoi moi aussi je soutiens la candidature du président Ben Ali pour 2009 car il est le seul qui croit au:« partenariat global et solidaire entre les pays de la région en vue d’en faire un espace de paix, de stabilité, de solidarité et de progrès… »

(Source : Blog de z « Débat Tunisie », le 22 novembre 2008)

Lien :http://debatunisie.canalblog.com/archives/2008/11/22/11428272.html


 

USA: une ONG musulmane déclarée coupable de financement du terrorisme

 
AFP, le 25 novembre 2008 à 00h28 DALLAS (Etats-Unis) – Cinq dirigeants d’une ONG musulmane basée aux Etats-Unis ont été déclarés coupables lundi de soutien aux extrémistes palestiniens du Hamas, dans le cadre de la plus grande affaire de financement du terrorisme jugée aux Etats-Unis. Cette décision du jury intervient après un ajournement du procès l’an dernier pour vice de procédure contre cette organisation, la Holy Land Foundation, basée au Texas (sud) et qui a depuis cessé ses activités. L’organisation était accusée d’avoir financé le Hamas à hauteur de 12 millions de dollars. Les cinq accusés ont été reconnus coupables de 108 chefs d’accusation au total, allant du soutien matériel à des terroristes au blanchiment d’argent et à la fraude. Il s’agit d’une victoire pour l’administration Bush dans sa « guerre contre le terrorisme »: la Holy Land Foundation est l’une des organisations qui avaient été obligées par les autorités américaines à mettre fin à leurs activités à la suite des attentats du 11-Septembre, en raison des soupçons de financement des extrémistes islamistes. Le département américain de la Justice avait décidé en octobre 2007 de rejuger les cinq accusés après que les jurés eurent dans un premier temps échoué à se mettre d’accord sur des verdicts concernant près de 200 chefs d’inculpation. Le gouvernement américain a présenté des éléments dans le but de prouver que l’organisation avait été créée à la fin des années 1980 pour canaliser les dons de riches Américains musulmans afin de soutenir financièrement le mouvement palestinien radical Hamas nouvellement créé. Les avocats de la défense ont au contraire affirmé que l’organisation caritative ne soutenait pas le Hamas mais tentait d’aider les Palestiniens souffrant de l’occupation israélienne. Ils ont fait valoir que les principales raisons pour lesquelles leurs clients étaient accusés consistaient en leurs liens familiaux avec des cadres du Hamas, qui est aujourd’hui au pouvoir dans la bande de Gaza. (©AFP / 24 novembre 2008 22h59)  


Obama, un rat de bibliothèque qui fait lire ses compatriotes  

AFP, le 25 novembre 2008 à 06h10 Par Jitendra JOSHI WASHINGTON, 25 nov 2008 (AFP) – Sur lui, par lui ou en rapport avec lui: les livres liés de près ou de loin à Barack Obama s’arrachent aux Etats-Unis depuis sa victoire à la présidentielle, pour le plus grand plaisir du monde de l’édition qui se félicite d’avoir enfin un grand lecteur à la Maison Blanche. Les trois livres signés d’Obama lui-même occupent les trois premières places du classement du New York Times dans la catégorie essais. Du côté des livres pour enfants, un livre illustré sur le premier président noir des Etats-Unis domine aussi le palmarès. L’obamania profite par ricochet à deux anciens présidents: Abraham Lincoln (1861-65) et Franklin D. Roosevelt (1933-45). Les ouvrages consacrés à ces deux géants de l’histoire américaine sont devenus introuvables depuis que Barack Obama a confié à la télévision qu’il se plongeait dans l’histoire de ses deux prédécesseurs, arrivés au pouvoir comme lui en temps de crise. Le livre d’histoire le plus vendu par la librairie en ligne Amazon.com est « Team of Rivals » (« Une équipe de rivaux »), un ouvrage de Doris Kearns Goodwin consacré à l’administration Lincoln. En huitième position, « The Defining Moment » (« Le moment crucial »), consacré aux 100 premiers jours de la présidence Roosevelt, gagne du terrain. « Cela fait partie d’un intérêt général pour Obama: essayer de pénétrer son esprit pour comprendre comment il voit le monde », observe l’historien Julian Zelizer, de l’Université de Princeton, selon qui les Américains semblent fascinés par l’arrivée d’un intellectuel à la Maison Blanche. Son prédécesseur, George W. Bush, n’a guère brillé par ses lectures, sauf peut-être celle du « Petit chevreau », un livre pour enfants qu’il avait en mains le 11 septembre 2001 dans une salle de classe lorsqu’on lui a annoncé que deux avions avaient percuté les tours jumelles de New York. « C’est intéressant d’avoir à nouveau quelqu’un qui lit à la Maison Blanche. On n’avait pas vu ça depuis huit ans », se félicite Mark Laframboise, directeur des achats de la librairie Politics and Prose à Washington. « Si Obama évoque un livre à la télévision, les éditeurs doivent réagir dans l’urgence ». L’éditeur Simon and Schuster a dû ainsi réimprimer plusieurs fois le « Team of Rivals » ainsi que « Michelle », une biographie de la future Première Dame, écrite par Liza Mundy. Pour Obama lui-même, la soif de lire s’est déjà traduite par des revenus de 4 millions de dollars, d’après ce qu’il a déclaré l’an dernier au Sénat, pour son autobiographie « Les rêves de mon père » et « L’audace d’espérer », son plaidoyer pour transformer la politique américaine. Les recettes devraient encore gonfler cette année avec la mise en vente d’un recueil de discours, « Change We Can Believe In » (« Un changement crédible »), dont le titre reprend l’un des slogans de campagne du candidat démocrate. Malheur aux vaincus: les livres sur son rival républicain John McCain ne trouvent plus preneur. « On ne peut même plus rien vendre sur la guerre en Irak », témoigne M. Laframboise. AFP


Chavez envisage de réformer la Constitution pour permettre sa réelection

 

AFP, le 25 novembre 2008 à 04h38 CARACAS, 25 nov 2008 (AFP) – e parti au pouvoir au Venezuela et « les couches populaires » vont évaluer la possibilité de présenter en 2009 un projet de réforme constitutionnelle permettant la réélection indéfinie du chef de l’Etat, a annoncé le président Hugo Chavez, qui doit en principe quitter le pouvoir en 2013. « C’est un droit du peuple. On verra si le peuple utilise ce droit et, s’il y a un référendum, si l’ensemble du pays l’approuve ou non », a déclaré le président Chavez. « Mais ce n’est pas ma priorité dans l’immédiat », a-t-il cependant ajouté. « J’ai dit que je n’allais pas solliciter de réforme constitutionnelle autour du point de la réélection présidentielle. Mais je ne peux pas empêcher quelqu’un de le faire », a-t-il souligné. Le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) du président Chavez a remporté une victoire en demi-teinte dimanche aux élections régionales, gagnant la plupart des Etats mais essuyant des défaites dans les plus peuplés et les plus riches, et à Caracas. M. Chavez, qui fêtera les dix ans de sa première élection le 6 décembre, avait présenté ce scrutin comme un plébiscite sur sa révolution bolivarienne et suggéré qu’en cas de victoire probante il soumettrait à nouveau au vote une réforme de la Constitution permettant sa réélection indéfinie après 2013, date à laquelle il doit en principe quitter le pouvoir. Une précédente tentative de réforme constitutionnelle a été rejetée par référendum en décembre 2007 AFP

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