22 janvier 2003

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TUNISNEWS

3ème année, N° 978 du 22.01.2003


LES TITRES DE CE JOUR:
 

FIFANEC: Gréve de faim en solidarité avec le journaliste Hamadi Jebali et l’internaute Zouhaier Yahiaoui

 il Movimento Ennahdha: Nonostante il peggioramento delle sue condizioni fisiche, il giornalista Hammadi Jbeli, prosegue nel suo sciopero della fame nel carcere tunisino.

Bennani Walid : Pourquoi pas un Comité de Soutien National pour libérer M. Hamadi Jebali??

EDLDT: Comment peut-on contraindre le dictateur  à libérer les prisonniers politiques ?

AFP: Financements record de l’Union européenne à la Tunisie en 2002 J. A. L’intelligent: Parce que la pub le vaut bien J. A. L’intelligent: Du sang neuf à la STB

Omar Khayyâm: Un peu de courage M. Ben Ali, démissionnez… Tsar Boris: Commentaires commentes du salon TUNeZINE 21 janvier 2003

Tunisie reveille toi: Où mène la haine de l’islamisme ? ! Tunisie reveille toi: Foulard et mini jupe, même combat ! The Financial Times: Security services try to unravel north African network Mohamed Talbi: L’islam encore au banc des accusés


ألجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين

       ألأستاذ محمد عبو يمثل غدا أمام قاضي التحقيق بالمكتب العاشر بالمحكمة الابتدائية بتونس     

تعيين موعد لنظر محكمة الإستئناف بقفصة في قضية علي الشطراني و مظر جناة–

        إنقطاع أخبار السجين السياسي نبيل النوري المعتقل بسجن برج الرومي–

الأستاذ عبد الرؤوف العيادي: المحامون يتصدون لآخر محاولة لتقسيم صفوفهم بالتنديد بالسلطة القمعية

صلاح الدين الجورشي  : متى ينتهي قتل المثقفين باسم الإسلام؟

المستشار الشيخ فيصل مولوي : احتجاز الرهائن في ميزان الإسلام

القدس العربي : عرب ومسلمون متهمون مسبقا في فرنسا.. ومن قرائن الادانة المصحف الشريف

 

 

 

Gréve de faim en solidarité avec le journaliste Hamadi Jebali et l’internaute Zouhaier Yahiaoui

Des personnalités tunisiennes et des défenseures des droits de l’homme entameront une gréve de la faim les 24 et 25 janvier 2003 en solidarité avec le journaliste Hamadi Jebali encore en gréve de la faim malgré son état de santé grave.
 
Me Noureddine B’hiri a annoncé aujourd’hui que sa gréve de faim du 24 et 25 janvier courant avec plusieurs personalités défenseurs des droits de l’homme afin de protester contre les procés injustes de 1992 des prisoniers politiques en Tunisie et pour soutenir le journaliste Hamadi Jebali et l’internaute M. Zouhaier Yahiaoui.
 
Me Noureddine B’hiri appelle à la liberation immédiate du directeur du journal AL FAJR M. Hamadi Jebali, de l’internaute éditeur de l’e-mag TUNeZINE.com M. Zouhaier Yahiaoui ainsi que tous les prisonniers politiques qui croupissent depuis plus d’une décennie dans des geôles isolées et dans des conditions dégradantes pour tout être humain dans les prisons-mouroirs de Tunisie.
 
Sayyid Ferjani
Coordinateur du FIFANEC
Londres le 22/01/ 2003

 
 

 

 il Movimento Ennahdha

 

Nonostante il peggioramento delle sue condizioni fisiche, il giornalista Hammadi Jbeli, prosegue nel suo sciopero della fame nel carcere tunisino.

 

21.01.2003

Continua il giornalista prigioniero d’opinione, Hammadi Jbeli, lo sciopero della fame ad oltranza che ha indetto 9 giorni fa.

L’uomo che dirigeva il settimanale politico tunisino “Al-Fajr” (l’alba) fino al 1990, anno in cui la testata fu messa al bando e chiusa, lo stesso anno, fu richiuso nel carcere di Tunisi, fino ad oggi.

Fra i motivi che hanno spinto questo eroe ad indire il suo sciopero, l’impassibilità delle autorità tunisine di fronte alle continue richieste di tutte le forze politiche tunisine e le organizzazioni umanitarie locali ed internazionali, di una amnistia generale estesa a tutti i detenuti politici.

La continua detenzione del giornalista Jbeli e dei suoi valorosi compagni, fra i quali : Essadek Chourou; Ali Larayed; Habib Ellouz; Mohamed Akrouti; Zied Daoulati e Abdel-krim Harouni; ecc…è un’ingiustizia che, in realtà, riflette e rivela la ceca volontà, del regime tunisino, di vendetta e di odio, come non fu mai successo in Tunisia da diversi decenni.

Salutando, con fervore e solidarietà, l’eroica resistenza dei prigionieri politici nella loro legittima difesa del sacro santo diritto alla salvaguardia della libertà e della dignità umana, il movimento Ennahdha, mette le autorità tunisine davanti alle loro responsabilità circa le conseguenze sulla salute del prigioniero Jbeli, specialmente che le sue condizioni di salute sono, notevolmente e gravemente, peggiorate.

Inoltre:

– Chiede l’immediato rilascio del detenuto politico Hammadi Jbeli e di tutti gli altri detenuti per reati di opinione, nonché l’emanazione di un’amnistia generale.

– Saluta con un caloroso apprezzamento , la posizione di solidarietà, presa da parte di numerose organizzazioni umanitarie tunisine, arabe ed europee e le sollecita a continuare la pressione e la nobile lotta, affinché a questa atroce ingiustizia venga posta fine.

– Invita i militanti dei partiti politici ad intraprendere delle iniziative di solidarietà con il giornalista Jbeli, e sostenerla, ad esempio, con l’indizione di scioperi della fame, per protestare contro la sistematica politica di uno sterminio lento, adottata dal regime tunisino contro gli oltre mille prigionieri politici in Tunisia.

Per il Movimento Ennahdha

Il capo dell’ufficio politico

Ameur Larayed

Tel: 00.33.6.20.84.57.24

E-mail : larayed@hotmail.com

 

Pourquoi pas un Comité de Soutien National pour libérer M. Hamadi Jebali??

M. Bennani Walid Belgique    Le Rédacteur en chef du journal El-fajr (L’Aurore) et dirigeant du mouvement Ennahdha, M. Hamadi Jebali continue son dixième jour grève de la faim malgré sa santé fragile et malgré les risques qu’il peut encourir sans que le régime ne réponde à ses légitimes demandes à savoir: sa libération ainsi que ses frères emprisonnés depuis voilà 12 ans déjà et décréter une amnistie générale qui ouvrira une nouvelle page de conciliation nationale hautement bénéfique pour notre pays et qui tournera une page très sombre de la Tunisie des années 90.   Malheureusement je crains qu’une fois encore cette grève de faim restera comme celles des fois précédentes sans résultat malgré la position de solidarité de toutes les ONG nationales et internationales avec Hamadi JEBALI et malgré les communiqués de soutien exprimés à son égard, car ces pressions ne vont pas inquiéter le régime tunisien.   Ce qui inquiète le régime c’est une campagne internationale bien soutenue par tous les acteurs de la société civile en Tunisie et par les défenseurs de droits de l’homme à l’étranger surtout que M. Hamadi Jebali est un journaliste déjà reconnu par les O.N.G. internationales tels que “Reporters Sans Frontières”, Amnesty International et autres.   Ces pressions ont donné leurs effets avec M. Hamma Hammami, Le Juge Moktar El Yahiaoui, L’avocat Néjib Hosni  et le journaliste Taoufik Ben Brik .   C’est pour cela que la constitution d’un Comité de Soutien pour libérer M. Hammadi Jebali est nécessaire et urgent pour donner plus d’effet à sa grève de faim et ce surtout s’il est composé de figures éminentes de la société civile et des partis politiques en Tunisie.   Pourquoi La ligue des droits de l’homme, Le CNLT et les Partis politiques ne prennent pas cette initiative? Cette initiative ne doit pas sortir de son cadre humanitaire, bien entendu.   Ce comité – s’il est constitué-  serait un signe très révélateur du degré d’attachement de nos défenseurs des droits de l’homme à leurs principes et prouvera qu’en Tunisie les acteurs de la société civile n’ont pas deux poids deux mesures .   Bruxelles, le 22 janvier 2003
 

 EDLDT

Comment peut-on contraindre le dictateur  à libérer les prisonniers politiques ?

Penser et agir pour la libération de tous les prisonniers politiques sans exception est un devoir humanitaire et politique qui incombe à chaque citoyen dans le pays. Garder ses distances vis à vis de cette cause est une lâcheté et une trahison à l’esprit collectif et aux devoir qu’a chaque citoyen vis à vis du reste des citoyens dans le pays.   Ceux qui hésitent encore à soutenir cette cause pour des calculs politiciens mesquins, ne font qu’isoler eux-même du reste de la société. L’histoire ne leur pardonnera pas leur hésitation. Contester contre le régime dictatorial pour son maintien de ces innocents en tôle, dans des conditions inhumaines, dans le simple but d’assouvir la soif de sa haine sans limite, par publication des communiqués est un minimum incompressible pour le soutien de la cause.   Mais la simple publication des communiqués de soutien pour ces prisonniers et de contestation contre le régime est-elle suffisante pour obliger le dictateur à les libérer ? Non, elle n’est pas suffisante.   Depuis longtemps, nous lisons chaque jour des dizaines de communiqués de ce genre, sans que ces prisonniers soient libérés.   Que faut-il faire de plus alors ? La création de l’AISPP est une très bonne initiative, malheureusement, sa marge de manœuvre à l’intérieur du pays n’est pas très grande. C’est pour cela, elle doit mettre en place dans toutes les capitales occidentales des relais.   La marge de manœuvre de ces relais est nettement plus importante. Ces relais doivent renforcer les liens avec les sociétés civiles dans toutes les capitales et les pousser à agir efficacement pour la cause des prisonniers.   Ils doivent multiplier les contacts avec toutes les administrations de ces pays et faire des grandes pressions sur elles pour qu’elles fassent à leur tour leur pression sur le dictateur pour relâche ses victimes et cesse de se comporter comme un animal sauvage. Les relais de l’AISPP à l’étranger doivent organiser, en forte collaboration avec les communautés tunisiennes et les sociétés civiles, en place, des manifestations de masse, appelant à la libération des prisonniers politiques en Tunisie.   Que le désordre et les divisions cessent dans l’action pour cette noble cause. Que tous les efforts se multiplient, se rassemblent et se canalisent sous l’égide de l’AISPP pour mener à bien le programme de libération des nos prisonniers politiques. Il faut agir en urgence absolue dans ce sens. Les prisonniers sont en désespoir total, ils se sentent délaissés et ils par le seul moyen qu’il leur reste, leurs corps, c’est à dire leur vie.   Aujourd’hui, deux figures emblématiques, Hamadi Jebali et Zouhaïr Yahyaoui, font usage de cette carte très dangereuse. Agissons vite alors, avant qu’il ne soit trop tard. EDLDT Salah Karker 22/01/2003
 

ألجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين

Association Internationale de Soutien des Prisonniers Politiques

33 نهج المختار عطية  تونس 
الهاتف = 647 256
فاكس = 984 354

 

ألأستاذ محمد عبو يمثل غدا أمام قاضي التحقيق بالمكتب العاشر بالمحكمة الابتدائية بتونس

يمثل غدا الخميس الأستاذ محمد عبو المحامي و العضو المؤسس للجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين و عضو المكتب التنفيذي لمركز تونس لاستقلال القضاء و المحاماة و الهيئة المديرة لجمعية المحامين الشبان أمام قاضي التحقيق بالمكتب العاشر بالمحكمة الابتدائية بتونس و ذلك على الساعة الثالثة بعد الزوال.

و قد سبق للجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين أن تعرضت للحادثة التي انطلقت منها الدعوى المؤسسة لهذه القضية في بيانها السابق بمناسبة استدعائه آخر مرة للمثول أمام قاضي التحقيق و الذي تم خلاله تأخير استنطاقه استجابة لطلب الدفاع.

و تنبه الجمعية إلى خطورة توظيف هذه القضية في إطار الهجمة التي يقوم بها التنظيم الموازي داخل سلك المحاماة و المعرف بخلية المحامين بقصد شل و إفشال أي تحرك أو عمل مستقل لهذا القطاع.  ذلك أن منطلق الواقعة تمثل في محاولة بعض المحامين التجمعيين من التنظيم الموازي إفشال ندوة علمية نظمتها جمعية المحامين الشبان بمقرها بقصر العدالة بتونس يوم 20 جوان 2002 باستعمال العنف اللفظي و المادي. و قد ثم تقديم شكاية موازية ضد المدعية من طرف مجموعة من المحامين في نفس الفترة إلى وكالة الجمهورية بتونس لم تأذن النيابة بفتح البحث فيها لحد الآن أو ضمها لهذه القضية مما يبعث على الريبة في الخلفيات السياسية لإثارة التتبع في هذه القضية و الكيل بمكيالين في تحريك الدعوى العمومية و المساواة أمام القضاء.

و تدعو الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين كل المحامين و الهيئات الحقوقية إلى مساندة الأستاذ محمد عبو و الدفاع من خلال قضيته على قضاء مستقل لا سلطان عليه لغير القانون.

 

تعيين موعد لنظر محكمة الإستئناف بقفصة في قضية علي الشطراني و مظر جناة

تنضر محكمة الإستئناف بقفصة في الطعن المقدم ضد الحكم الصادر في القضية عدد23763 يوم 2 جانفي 2003 عن المحكمة الإبتدائية بقفصة  بسجن كل من علي الشطراني و مضر جنات مدة سنة و شهر  لكل واحد منهما و ذلك من أجل الإنتماء لجمعية غير مرخص فيها و جمع تبرعات بدون رخصة و قد كانت الجمعية تعرضت لتفاصيله في بيان سابق.

و قد قامت النيابة العمومية بدورها بالطعن بالإستئناف في الحكم المذكور في حق المتهمين اللذين وقعت إدانتهما بقصد التشديد في العقاب الصادر ضدهما كما قامت باستئناف أحكام التبرئة الصادرة في حق بقية المتهمين مما سيمكن محكمة الإستئناف من إعادة النظر في القضية بأكملها.

 

إنقطاع أخبار السجين السياسي نبيل النوري المعتقل بسجن برج الرومي

لم تتمكن عائلة السجين السياسي نبيل النوري من زيارته منذ منعها من إتمام زيارتها له  يوم 7 جانفي 2003 بدعوى عدم رغبته في مقابلتهم. و قد كرر والده التوجه لزيارته في الموعد اللاحق للزيارة يوم 14 جانفي 2003 إلا أنه منع من الدخول من طرف العون المكلف بذلك مطالبا إياه بحلق لحيته حتى يمكن من الزيارة و في يوم 21 جانفي تكرر منع عائلته من الزيارة دون تقديم أي سبب وجيه لتبرير ذلك سوى رفض المعتقل الخروج للمقابلة.

و معلوم أن القانون تعرض لهذه الحالة و فرض على إدارة السجن تقديم مكتوب ممضى من السجين يقر فيه برفضه لمقابلة من يزوره و عرضه عليه. بما يجعل الحالة التي صار عليها السجين السياسي نبيل النوري في حكم المفقود و يبعث على القلق حول مصيره. و تطالب الجمعية الدولية للمساجين السياسيين السلط المختصة بتقديم التوضيحات اللازمة حول وضعيته طبق ما يقتضيه القانون.

و السجين السياسي نبيل النوري من نشطاء حركة النهضة و يقضي حكما بالسجن لمدة أربعة و ثلاثون سنة.

 

تونس في 22 جانفي 2003

عن الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين

الأستاذ محمد النوري


 

المحامون يتصدون لآخر محاولة لتقسيم صفوفهم بالتنديد بالسلطة القمعية

غادر المحامون ظهر يوم الأحد 19 / 01 / 2003 قاعة الاجتماعات بنزل المشتل إثر إعلان العميد الأستاذ البشير الصيد رفع الجلسة لعدم توفر النصاب القانوني لانعقادها كجلسة عامّة استثنائية .برفع شعار:

  » محاماة حرّة حرّة و البوليس على برّة «  و شعار  » محاماة حرّة حرّة و الخلية على برّة «  و أنشدوا مرارا  » و لا عاش في تونس من خانها .. »

كلّ ذلك في جوّ من الغضب و السخط على مناورات السلطة التي لجأت مرّة أخرى إلى محاولة ضرب وحدة المحامين و تعطيل عمل هياكلهم و ذلك بـأن أصدرت التعليمات لأتباعها من عناصر الخليّة – وهي هيكل حزبي مواز بعثه النظام البوليسي في بداية التسعينات بتواطئ من العميد السابق عبد الوهاب الباهي قصد تكريس وصاية أجهزة السلطة على قطاع المحاماة و توجيه عمل الهياكل الشرعية المنتخبة و تعطيل نشاطها و أشغالها عند الاقتضاء بدخول قاعة الاجتماع دون الإمضاء على قوائم الحضور التي أعدّها مجلس الهيئة الوطنية للمحامين و ذلك حتى لا يحصل النصاب القانوني ، و تضمّ هذه الخليّة حوالي ثلاثمائة محام ممّن يستأثرون بقضايا الدولة و المؤسسات العمومية التي توزع عليهم مقابل « الخدمات » التي يقدمونها للسلطة على حساب المحاماة و وحدتها و استقلالها ، علما أنها تضمّ العديد ممن تحملوا مسؤوليات بوزارة الداخلية ( ولاة ، معتمدين ) كما أنها تعدّ إلى جانب جهاز القضاء أحدى المواقع التي تختار منها السلطة سامي كوادر وزارة الداخلية فقد تمّ تعيين اثنين من أفرادها بخطّة وال ( محافظ ) الأوّل يباشر مسؤولياته على المنستير و الثاني على القصرين كما فتحت المجال لبعضهم لدخول مجلس النوّاب و البقية تنتظر المكافأة !

و ما حصل يوم 19 جانفي 2003 هو حضور الوجوه البارزة من المنتسبين للخلية بقاعة الجلسة و المتعاملين مع الأجهزة و عميد سابق عبد الوهاب الباهي الذي رفض هو أيضا تسجيل اسمه بقائمة الحضور ، بينما أعطيت التعليمات للبقيّة القادمين من داخل البلاد للبقاء بغرف حجزت لهم بنزل الديبلوماسي شارع الهادي شاكر في انتظار نتائج عدّ الأصوات إذ أنه في صورة توفرّ النصاب فقط ستعطى لهم الإشارة بالقدوم و حضور أعمال الجلسة و تنفيذ طبعا ما بقي من تعليمات قصد التأثير على ما سيصدر عنها من قرارات

 و لم تكن الخطّة إلا فصلا جديدا من هجمة شاملة و متعددّة الجوانب بدأـ بالحملات الصحفية التي تواصلت إلى يوم انعقاد الجلسة و التي راحت تحمل العميد الحالي مسؤولية تأزم أوضاع المحاماة و تطعن في أدائه و تسييره لهياكل المهنة ، و تداول على ذلك جهاز البوليس السياسي الذي عمد إلى حجز جميع الاستدعاءات الموجهة إلى الزملاء لحضور الجلسة فقد أعلم الحاضرون مجلس الهيئة أنهم لم يتوصلوا بها ! و حرم المحامون من خدمة البريد هذا و يضاف إلى ذلك أن فاكس الهيئة الوطنية يخضع لرقابة نفس هذا الجهاز البوليسي الذي ينتقي ما يسمح أن يبلغ الهيئة و ما يسمح أن تبلغه ! كما أن التعليمات صدرت لمضايقة العميد عند تنقلاته و اتصالاته بالمحامين بالجهات من ذلك ما صدر عن وكيل الجمهورية بمحكمةالقيروان الابتدائية عند مطالبته رئيس فرع سوسة إخلاء قاعة مكتبة القضاة بالمحكمة طالما أن  » البشير الصيد  » هو الذي يترأس الاجتماع بزملائه

  انكشاف دور السلطة في تسييس القطاع  

ما انفكت السلطة و أذنابها تكررّ في خطاباتها أن الداء الذي ينخر القطاع هو تسييس المهنة و الذي ألقت بمسؤوليته على العميد و بعض أعضاء مجلس الهيـئة و أطراف أخرى حتى انكشفت حقيقة دورها السياسي عبر الخليّة التي ظهرت فجأة وهي تتصدّى لعمل الهياكل الشرعية و تعليمات حزب السلطة ، لذلك كان ردّ المحامين على مناوراتها ردّا سياسيّا عبر الشعارات التي رفعوها

 أجواء الحماس الحارّ الذي انتهت به الجلسة الأولى يوم 19 / 01 / 2003  و تنديد المحامين بالسلطة نقل المعركة إلى صعيد سياسي لم تكن ترغب فيه و لم تكن تتوقعه إذ كانت تخططّ لجعل المسألة تبدو و كأنها انقسام داخلي بين صفوف المحامين ، إلاّ أن من حضر من قواعد المحامين و عددهم ستة  و خمسمائة وهو عدد هام بالنظر إلى منع خدمة البريد على الهيئة الوطنية كما أسلفنا الإشارة إليه أدركوا مرامي السلطة الخبيثة ، و فرزوا صفوفهم و تبرؤوا من فئة قبلت تسخير وقتها و طاقتها لفائدة الأجهزة الرسمية التي تحركها و تأويها و تصدر لها التعليمات تماما مثل عون التنفيذ لذلك كان الشعار الذي أطلقه المحامون  » محاماة حرّة حرّة و البوليس على برّة «  فهذه الصورة التي تريد السلطة أن يكون عليها المحامي الذي يقتات على موائدها ( وهي ثروة وطنية كان من المفروض أن يقع التصرف فيها طبق مبدأ الشفافية و ليس استعمالها في تكوين جهاز مواز يتصدّى لعمل الهياكل الشرعية و المنتخبة ديمقراطيا )

إن تحوّل الصراع ليأخذ بعده السياسي في التصدّي لأجهزة القمع البوليسي التي ترمي إلى تقسيم المهنة و النيل من استقلالها و إخضاعها و التنديد بمخططات السلطة تلك خلق ارتباكا لديها خاصّة وهي تعلم أن المحامين بعدّة بلدان غربيّة يتابعون ما يحصل لزملائهم بتونس و قد أرسلوا إلى مجلس الهيئة عدّة بيانات مساندة صدرت عن المحامين و القضاة بكندا و عن المحامين بالولايات المتحدّة الأمريكية و بفرنسا و بلجيكيا و هولندا 

 لم تنعقد الجلسة العامّة الاستثنائية للتداول في جدول أعمالها الذي ضمّ نقطتين اثنتين أوّلهما مسألة الاعتداءات على حرمة المحامي البدنية و حرمة مكتبه . ثانيهما مسألة تدهور أوضاع المهنة . إلاّ أن الرسالة التي صدرت إلى السلطة البوليسية من جموع المحامين حملت ما يكفي من معاني الدفاع عن استقلال المهنة و الاستعداد للذود على كرامة المحامي و حرمته وهو ما كانت السلطة تسعى إلى تجنبّ حصوله ، بعد أن حاول ممثلوها حتى داخل مجلس الهيئة طيّ صفحة الاعتداءات و إيهام المحامين بأن قطار الإصلاحات شرع في السير بالترفيع في منحة التسخير إلى مائة دينار و تعميم المناداة الثانية بجلسات المحكمة و وضع لافتات تخصص المحامين بالمقاعد الأمامية ! ( و يا لها من إصلاحات ! ) .إلاّ أنها و كما حصل سابقا سواء عند إضراب المحامين خلال ربيع سنة 2000 إثر اعتداء البوليس السياسي بالعنف الشديد على عدد من الزملاء أو عند تصديهم لمخطط تقسيم الهيئة إلى ثلاث هيئات جهوية ، أو عند اختيارهم لعميد مستقلّ سجين سياسي سابق للنظام البوليسي ، أو عند إضرابهم يوم 07 فيفري 2001 بعد حصول اعتداءات من طرف البوليس السياسي عليهم و على منوبيهم بالجلسة ، فإن المحامين بدوا أحرص على كرامتهم و وحدتهم و استقلالهم 

فهل تصبح المطالبة بحلّ هذا الجهاز الدخيل – و الذي انكشفت حقيقة دوره السياسي و الأمني شرطا لكلّ حوار مقبل على السلطة ؟

الأستاذ عبد الرؤوف العيادي

 عضو مجلس الهيئة الوطنية للمحامين

 تونس في 20 / 01 / 2003


 
 

FLASH INFOS
 

Tunisians demand banning of Ehab Tawfiq from Tunisia

Tuesday, 21 Jan, 2003  –  Tunisia   TUNIS (ENA) – A large number of Tunisian singers and actors sent a letter to the Ministry of Culture and the committee of International Music Festivals to ban Egyptian singer Ehab Tawfiq from performing in Tunisia. The request came after Tunisian newspapers reported inappropriate verbal attacks made by Ehab against Tunisia and Tunisian women, reported. The Tunisians added that they would file a legal lawsuit against any festival that attempts to host the singer under any condition. The people of Tunis expressed their disappointment towards the singer reiterating their stance at forbidding any sponsor from holding any form of contract with the singer. In response to the allegations, Ehab sent a letter to the Minister of Culture denying all accusations made by Tunisian newspapers that stated he made rude comments concerning women in Tunisia in an interview held on an Egyptian TV station. The singer expressed his utter distress at such insinuations saying he could not find any explanation behind what has been written. He added that he had not said a word regarding Tunis or it?s citizens and his proof is the recorded videotape of the interview.   To prove his innocence, Ehab sent the videotape along with the letter to the Minister in order to clear his name, adding that he only holds respect for Tunisia and it’s people and would never under any circumstance refer to them in any negative way.   (Source: http://news.awse.com/21-Jan-2003/Entertainment/17077.htm, le 21 janvier 2003)
 
 

إنتقاد لإيهاب توفيق من التونسيين

الاثنين,  20 يناير 2003 – تونس

وجه عدد كبيرمن الفنانين التونسيين رسالة إلى وزارة الثقافة ومديري المهرجانات الدولية يحثونهم على مقاطعة وعدم التعامل مع الفنان إيهاب توفيق بسبب ما رددته إحدى الصحف التونسية حول تهجم الفنان وإساءته لتونس والتونسيات، مؤكدين نيتهم برفع دعوى قضائية بصفتهم الشخصية في حال إقدام أي مهرجان تونسي على التعاقد معه.

 من جهته أرسل إيهاب برسالة إلي وزير الإعلام التونسي ينفي فيها ما رددته تلك الصحف التي قالت إنه تحدث عن التونسيات بشكل غير لائق أثناء حوار أجري معه في إحدى القنوات المصرية الخاصة.

إيهاب أبدى انزعاجه الشديد من هذا الاتهام وأكد أنه لا يوجد مبرر لهذا الهجوم، ولم يتحدث من قريب أو بعيد عن تونس أو بنات تونس، والدليل شريط الفيديو المسجل عليه البرنامج.. وحتى يثبت سلامة موقفه أرسل فاكسا لوزير الإعلام التونسي لتوضيح موقفه كما أرسل إليه بشريط الفيديو ليثبت براءته من هذه الاتهامات.

(المصدر: محرك بحث العالم العربي، بتاريخ 21 جانفي 2003

http://news.awse.com/20-Jan-2003/Entertainment/30457_ar.htm

 
 
 

Des ordinateurs au profit des associations locales

L’Organisation internationale de l’émigration (OIE) vient d’offrir quatre ordinateurs aux associations de développement local dans les délégations de Kasserine-Nord : Haidra, Thala et Fériana, en vue de les aider â mieux gérer leur action et à optimiser le suivi des projets et interventions qu’elles initient, tout en accélérant l’étude des dossiers qui leur sont soumis. Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par cette organisation internationale en vue de renforcer le développement de certaines zones à fort taux d’émigration, à travers la consolidation des aptitudes d’emploi et de création de sources de revenus dans les régions-cibles, dans le cadre de protocoles de coopération et de partenariat avec le tissu associatif dans ces régions.   (Source: La Presse du 22 janvier 2003, d’aprés le portail Babelweb)  

Kassérine : démarrage des travaux préliminaires de l’ISET

Les travaux d’extension du réseau d’assainissement jusqu’au site qui doit accueillir l’Institut supérieur des étude technologiques de Kasserine viennent de démarrer sur la route entre Kassérine et Fériana. Ces travaux sont un préliminaire indispensable avant le démarrage de la construction de l’institut.   (Source: La Presse du 22 janvier 2003, d’aprés le portail Babelweb)  

Le chiffre du jour : 12,7

Douze virgule sept pour cent, tel est le taux d’accroissement des investissements déclarés dans l’industrie dans les régions Ouest de la Tunisie en 2002, au même moment où ce taux est en baisse dans les régions Est. Le potentiel de développement des régions Ouest est, en effet, considérable et offre aux investisseurs de grandes opportunités de réalisations de projets rentables.   (Source: Le Quotidien du 22 janvier 2003, d’aprés le portail Babelweb)  

Interruption de la circulation entre Jedaida à Oued Ellil

La circulation sur la route n° 7 reliant Jedaida à Oued Ellil au point kilométrique 17,5 au niveau de Oued Chaffar a été interrompu en raison de l’élévation du niveau de l’eau sur la route a indiqué la direction des ponts et chaussées. La circulation reste possible entre Jédaïda et Oued Ellil en passant par Sidi Ali Hattab.   (Source: Le Temps du 22 janvier 2003, d’aprés le portail Babelweb)    

Privatisation de deux hôtels

Les deux hôtels Sousse Palace d’une capacité de 350 lits et Skanes Palace d’une capacité de 480 lits figurent sur la liste des établissements à privatiser pendant l’année en cours.   (Source: Le Temps du 22 janvier 2003, d’aprés le portail Babelweb)

Tunisie: Privatisation de 21 entreprises en 2003

  21 entreprises publiques ou à participation publique doivent être privatisées, en 2003, et parmi les projets éligibles au régime de la concession figurent une station de déssalement d’eau, la construction de l’aéroport d’Enfidha et la centrale électrique de Gabès, indique le quotidien tunisien « Le Temps ». Ce nombre d’entreprises privatisées, ajoute-t-il, n’a pas dépassé trois en 2002 en plus de l’octroi de l’autorisation à un second opérateur dans le domaine de la téléphonie mobile. Le quotidien traite aussi d’autres indicateurs de l’économie tunisienne, relevant que, durant les onze premiers mois de 2002, les exportations de textiles et d’habillement ses sont élevées à 3825 millions de dinars contre 3696 MDT au cours de la même période l’année précédente, soit 43,25 pc du total des exportations tunisiennes. D’autre part, les prévisions tablent sur une production laitière estimée à 1150 mille tonnes à l’horizons 2006, selon le quotidien qui rappelle que l’autosuffisance en la matière a pu être atteinte au cours du IX plan avec même un surplus de production.   MAP (Source : le journal marocain  

 

Football: Justice L’international marocain Hadda condamné à six mois de prison

   Tunis-(afp) L’international marocain Abdeljelil Hadda, alias  Camacho, a été condamné par défaut à six mois de prison ferme pour  viol. La Cour d’appel de Tunis l’a reconnu coupable en confirmant  le jugement de première instance du 12 juillet 2002.      L’ancien joueur du club africain de Tunis avait été l’objet  d’une plainte déposée il y a trois ans par la famille d’une jeune  fille de 16 ans, l’accusant d’avoir abusé sexuellement de leur  fille mineure. Hadda avait regagné le Maroc à la suite de cette  affaire.    AFP, le 21.01.2003 à 16h52

 

Naissance de la première zone nord-africaine de libre-échange

 
 
Associated Press, le 22.01.2003 à 15h44                      RABAT (AP)– Le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie sont officiellement liés depuis la mi-janvier par un accord de libre-échange qui devrait progressivement entrer en vigueur d’ici 2006.           L’accord, signé à Amman dans le prolongement d’une declaration commune adoptée à Agadir (Maroc) en avril 2001, marque la première tentative réussie d’intégration économique régionale dans la zone Moyen-Orient/Afrique, dans l’esprit multilatéral des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).             Alors que les échanges commerciaux inter-arabes restent embryonnaires (à peine 10% en volume), cette nouvelle zone de libre-échange (ZLE) devrait s’ouvrir ultérieurement à d’autres pays signataires de la déclaration d’Agadir mais dans l’incapacité de concrétiser cet engagement: Libye, Algérie, Syrie, Liban et Mauritanie.             Cette ZLE est consacrée alors que le chantier de l’Union du Maghreb Arabe (UMA, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie, Tunisie), lancé dès 1989, reste paralysé en raison du gel des relations politiques entre Rabat et Alger du fait de l’interminable conflit du Sahara-Occidental.   Associated Press  

Un Tunisien en Libye

Premier exportateur manufacturier tunisien, le groupe Abdennadher participe (à hauteur de 40 %) à la construction d’une usine d’articles sanitaires dans la ville de Ghariane, en Libye.   Ses partenaires sont la Lafico, l’organisme qui gère les placements financiers de la Jamahiriya (50 %), et GSI, le numéro deux italien de la céramique et du sanitaire (10 %). Le montant global de l’investissement est de 14 millions de dollars.   L’usine est en cours d’achèvement et la production devrait démarrer à la fin de l’année.   (Source: L’intelligent N° N°2193 du 19 au 25 janvier 2003 )    

Washington parle aux Arabes

Après avoir lancé, en mars 2002, une radio (Sawa) destinée au monde arabe, les États-Unis vont compléter leur dispositif de propagande par la création d’une chaîne de télévision par satellite financée par le département d’État.   Sawa est diffusée sur la bande FM dans six pays et sur la bande AM dans trois autres (Arabie saoudite, Égypte et Irak). Elle peut être également captée sur des fréquences louées aux satellites Arabsat, Nilesat et Eutelsat Hotbird.   (Source: L’intelligent N° N°2193 du 19 au 25 janvier 2003 )  

TUNISIE Le jackpot des privatisations

En 2002, les privatisations d’entreprises ont rapporté à l’État tunisien, près de 365 millions d’euros, contre 100 millions en 2001. Jusqu’à présent, 162 sociétés publiques ont été, en totalité ou en partie, privatisées dans le cadre d’un programme lancé en 1997 par le gouvernement.   (Source: L’intelligent N° N°2193 du 19 au 25 janvier 2003 )

 

170 مليون دينار خسائر شركة الخطوط الجوية التونسية

الأربعاء,  22 يناير 2003  – تونس

تونس فى 21  يناير / قنا /  قدرت خسائر شركة الخطوط الجوية التونسية فى نهاية عام 2002 بما قيمته 170 مليون دينار بعد ان كانت بقيمة 100 مليون دينار فى نهاية العام الذى سبقه 0

وتوقعت دراسة اقتصادية ان  يتواصل هذا العجز الى عام 2006 وان يكون الوضع اخطر فى حال اندلاع حرب ضد العراق خلال العام الحالى حيث تتاكل كما قالت  الاموال الذاتية للشركة لتصل الى ما دون 50  فى المائة لتصبح بذلك عرضة للتصفية وانهاء نشاطها عام 2004 0

واشارت الدراسة الى ان ازمة المؤسسة التى بدأت مع مطلع التسعينات لعدم توافق عائداتها مع نفقاتها ازدادت حدة بعد احداث الحادى عشر من سبتمبر  حيث انخفض عدد المسافرين على طائرتها فى الربع الاخير من نفس العام بنسبة 22 فى المائة  وتواصل فى عام 2002 ليكون بنسبة 5ر12 فى المائة 0

واستعرضت الدراسة تراجع مرابيح الشركة من 1ر25 مليون دينار فى عام 1977 الى 5ر22 مليون دينار فى العام الموالى ثم الى 7ر12 مليون دينار عام1999  0

وذكرت الدراسة انه فضلا عن انعكاسات احداث الحادى عشر من سبتمبر فان العجز يعود فى جانب منه الى الاستثمارات الكبيرة للشركة بشرائها 18 طائرة بمبلغ فاق مليار دينار وارتفاع حجم التداين الذى ارتفع من ما قيمته 190 مليون دينار عام 1997 الى 625 مليون دينار عام 2002 .

واشارت الى انه اعتبارا لكون الشركة مكسبا وطنيا يتطلب الحفاظ عليه فقد اقرت خطة اصلاحية واتخاذ مجموعة من الاجراءات العاجلة لانقاذ المؤسسة والحفاظ عليها تعتمد الضغط على التكلفة وتفريع الخدمات واعادة النظر فى كافة الموازنات المالية للشركة

الإعلان عن ميلاد اتحاد الشبيبة المغاربية بباريس

باريس ـ القدس العربي :

اُعلن بباريس نهاية الأسبوع الماضي عن ميلاد اتحاد الشبيبة المغاربية بمبادرة من تنظيمات شبابية مغاربية في فرنسا . والجمعية هيئة سياسية واجتماعية تهدف الي الدفاع عن حقوق جالية المغرب العربي امام ارتفاع حدة العنصرية، وكذلك العمل من أجل تحقيق مغرب عربي يحترم التعدد الاثني واللغوي.

وشاركت في التأسيس كل من الشبيبة الديمقراطية المغربية في الخارج ، و اتحاد الشبيبة الجزائرية و الشبيبة الشيوعية التونسية وتنظيم مواجهة العبودية الموريتاني، وكلها منتشرة في فرنسا. وغاب الليبيون عن الموعد بسبب مصاعب في العثور علي شاب يمثلهم.

كما شاركت في هذا اللقاء التأسيسي جمعيات أخري مثل اتحاد الطلبة الجزائريين في فرنسا والاتحاد العام للطلبة التونسيين و جمعية العمال المغاربيين في فرنسا و جمعية الحرية . وتم اختيار المغربي صمد الفيلالي رئيسا لـ اتحاد الشبيبة المغاربية .

وأكد الفيلالي في تصريحات لـ القدس العربي ان أهداف الهيئة الجديدة متنوعة منها ما يهم الوجود (المغاربي) في فرنسا وأخري في دول المغرب العربي مثل الدفاع عن مغرب كبير موحد ببرلمان موحد وعملة موحدة .

وقال ان من الاهداف ايضا الدفاع عن الحلول السلمية للمشاكل المطروحة في المغرب العربي، وتشجيع الجالية المغاربية علي الاندماج والمشاركة السياسية لتحقيق مواطنة كاملة، ومواجهة العنصرية التي يتعرض لها المهاجرون في فرنسا وباقي الدول الأوروبية .

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 18 جانفي 2003)


Hurrya Tounes réagit à la proposition d’un citoyen tunisien d’organiser
 

UNE MARCHE PACIFIQUE DEFIANTE D’UN MILLION DE MANIFESTANTS …,UNE MARCHE DU DERNIER ESPOIR LE 20 MARS 2003

 

hurrya_tounes@yahoo.com   Chers concitoyens,   Merci pour la proposition de la marche pacifique. D’autant plus que la date du 20 mars 2003 est un symbole fort pour la libération du pays.   Mieux encore, faisons une marche pacifique pour encercler quelques symboles de la dictature (ministère de l’intérieure, RTT, ministère de l’injustice et du non droit, le non parlement au Bardo…).   De l’avis de beaucoup de spécialistes et d’expert de la répression, la police et la gendarmerie seraient incapables de maitriser une manifestation de cinquante mille personnes. Au pire, il y’aurait entre 1500 et 2000 bléssés. D’autres informations laissent entendre que les forces de l’ordre (pas la milice) rejoindront les manifestants dès la deuxième heure de manifestation.   C’est encore mieux si la même manifestation se déroule en même temps dans toutes les villes de gouvernorats.   Alors, 2000 blessés : est ce très cher à payer pour libérer un pays, un peuple des griffes d’une mafia criminelle ? D’autres peuples ont perdu des centaines de milliers de citoyens pour retrouver leur liberté. La liberté d’un peuple n’a pas de prix.   Soyons conscients que la peur est dans le camp de la dictature, rien que les derniers événements d’escalade de la violence et de la répression montrent que la mafia au pouvoir craint de plus en plus le mouvement de la société civile. Le combat est plus psycologique qu’autre chose.   Préparons la campagne d’information et de sensibilisation dès maintenant. Profitons de toutes les occasions qui se présentent (les médias algériens, marocains, el-jazira, zeitouna…) pour préparer les esprits.   Au combat pacifique. H. T.   Freedom for Tunisia, is a group of Tunisians fervent believers in freedom of speech and universal democratic values. ——————————————————— Liberte pour la Tunisie, est un groupe de Tunisiens pour la democratie et la liberte d’opinion.   (Source: liste de diffusion Tounis2003, le 22 janvier 2003)  
 

  

Financements record de l’Union européenne à la Tunisie en 2002

La coopération entre l’Union européenne et la Tunisie sous forme de dons (programme MEDA) a atteint le montant record de 92,7 millions d’euros versés au cours de l’année 2002, apprend-on mercredi à la Délégation de la Commission européenne à Tunis.   Sur cette somme -en hausse de 34,4% par rapport à l’année 2001- 70 millions d’euros ont été versés directement au budget de l’Etat, a-t-on ajouté.   La coopération euro-tunisienne porte globalement sur 22 opérations correspondant à un montant en cours d’exécution de 439,2 millions d’euros.   Deux nouvelles conventions de financement doivent être signées entre la Commission européenne et la Tunisie dans les prochaines semaines pour un montant total de 70 millions d’euros.   Plusieurs réunions de travail sont prévues dans le même temps afin « d’améliorer la mise en oeuvre de projets de coopération » en cours et de finaliser les détails des projets programmés pour le reste de la période La coopération financière entre l’Union européenne et la Tunisie comprend également les prêts de la Banque Européenne d’investissement (BEI), en particuliers à travers la « facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat » inaugurée en octobre 2002.   Cette facilité permettra à la BEI de passer de 1,4 milliard à 2 milliards d’euros de prêts annuels aux pays partenaires méditerranéens sur la période La Tunisie a été le premier pays tiers méditerranéen à signer un accord de partenariat avec l’Union européenne prévoyant l’établissement d’une zone de libre-échange total avant 2010. AFP


 

Du sang neuf à la STB

Appelé au chevet de la Société tunisienne de banque, Brahim Saada est réputé pour sa rigueur et son attachement au service public.
Samir Gharbi Un jeune PDG a été nommé, le 16 janvier, à la tête de la doyenne des banques publiques tunisiennes. Créée un an après l’indépendance, le 18 janvier 1957, la Société tunisienne de banque (STB) a été confiée à Brahim Saada, 53 ans. Économiste de formation, il a fait une brillante carrière au sein de la Banque centrale de Tunisie (BCT), la pépinière de nombreux cadres actuels du pays : ministres, hauts fonctionnaires, banquiers…   « Je suis et je reste dédié au service public », répond-il invariablement quand on lui demande pourquoi il n’a pas rejoint le secteur privé, où il gagnerait de deux à trois fois plus. Homme d’une extrême rigueur, il a été détaché une première fois à la tête de la Banque tuniso-libyenne, qui avait besoin d’être revitalisée.   Une fois sa mission accomplie, il est appelé au chevet de l’Union internationale de banques (UIB) en août 1998. L’État voulait redresser l’établissement en vue de le revaloriser pour mieux le vendre au secteur privé étranger.   En l’espace de quatre ans, l’UIB a trouvé repreneur à un très bon prix : la Société générale (France) a déboursé, le 5 novembre 2002, 76 millions d’euros, pour acquérir 52 % des actions, soit 82 % de plus que la valeur boursière.   Logique avec lui-même, Brahim Saada, ne s’accroche pas aux nouveaux actionnaires étrangers et ne tarde pas à recevoir sa nouvelle affectation : président du directoire de la STB, en remplacement de Nouri Zorgati, 66 ans, ancien ministre des Finances (1992-1997).   La STB est un véritable mastodonte du secteur bancaire tunisien : plus de 130 agences et bureaux, un effectif de près de 3 000 personnes (sans les filiales), un portefeuille de 3 millions de clients et un bilan de 3 milliards d’euros, avec des participations très diversifiées (automobile, meubles, bois, mécanique, tourisme, immobilier, gestion de patrimoine…).   Mais les actionnaires publics continuent à dominer la STB (52,5 % du capital, contre 36,2 % au privé tunisien et 11,3 % au privé étranger). Face à la concurrence de plus en plus vive entre les banques privées tunisiennes et étrangères, la doyenne risque de perdre du terrain.   D’où la volonté d’inverser la tendance et de rajeunir l’institution avant le 45e anniversaire de l’ouverture de sa première agence dans le quartier d’El-Jazira, à Tunis, le 26 mars 1958.   (Source: L’intelligent N° N°2193 du 19 au 25 janvier 2003 )

 

Parce que la pub le vaut bien

Le pays entre pleinement dans l’ère de la communication. Le secteur explose et attire de plus en plus de jeunes talents. Deux nouvelles agences viennent de voir le jour.

Abdelaziz Barrouhi   L’année 2003 sera-t-elle placée sous le signe de la communication ? Malgré le ralentissement conjoncturel de l’économie tunisienne, le secteur connaît en effet une véritable explosion.    À preuve, la naissance, le 2 janvier dernier, de deux nouvelles agences : Starcom – oeuvre de Leyla Lemnif, une professionnelle réputée – et United Advertising. Si aucun tapage particulier n’a été fait autour de la première, United Advertising a en revanche retenu l’attention, et ce en grande partie du fait de la personnalité de son fondateur : Slim Chiboub, gendre du président de la République, homme d’affaires et très médiatique président de l’Espérance sportive de Tunis, l’un des ténors du football africain.     Installées aux Berges du Lac, le nouveau quartier des affaires de Tunis, la quinzaine de personnes qui composent l’équipe de United piaffent d’impatience. Et placent la barre très haut : « United a pour ambition de devenir la première agence de communication en Tunisie, nous a déclaré Khaled Ben Abdallah, son directeur général.   Et, à moyen terme, d’ici à trois ou quatre ans, la meilleure agence d’Afrique du Nord. Nous ne voulons pas nous cantonner à la réalisation de publicités. Nous souhaitons également travailler sur le marketing et la stratégie du client. » Un objectif qui passe, selon Ben Abdallah, par un développement des activités dans le domaine de l’événementiel, qui, s’il est pour l’heure peu développé, présente il est vrai un potentiel non négligeable.     Et le directeur général de citer comme exemples l’organisation des spectacles de stars internationales, des cérémonies hautement médiatisées telles les remises de prix de cinéma, et des manifestations sportives, nationales ou internationales. Ce qui induit des changements importants sur le marché publicitaire, qui entoure notamment les matchs de football. « De tels événements, qui nécessitent beaucoup de communication et de sponsoring, drainent des publicités », souligne Ben Abdallah.   De grands rendez-vous sont justement prévus en Tunisie dans les prochaines années : la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) en 2004 – dont le comité d’organisation est présidé par Slim Chiboub -, le championnat du monde de handball en 2005 et, pourquoi pas, la Coupe du monde de football en 2010… si la candidature de la Tunisie est retenue.   United a-t-elle inscrit ces rendez-vous dans son agenda ? « Pour le moment, il n’y a pas de décision à ce sujet, mais ce sont des événements à ne pas négliger », répond Ben Abdallah. Reste que la nouvelle agence ne peut tout miser sur l’événementiel. Elle s’attachera donc à chasser sur des terres déjà occupées. « Dans toute économie concurrentielle, il faut enlever des parts de marché, précise Ben Abdallah.   Je ne vais pas attendre que les clients viennent me voir, je vais aller les chercher… Il y a d’excellentes agences en Tunisie. Pour rivaliser avec elles, je compte travailler d’une manière extrêmement professionnelle.   Il y a de la place pour une agence comme la nôtre. » Les professionnels de la communication semblent d’ailleurs voir d’un bon oeil l’arrivée de United Advertising, bien que celle-ci ait puisé dans leurs ressources humaines et risque de grignoter des parts du gâteau, car cette concurrence est perçue comme une occasion de renforcer l’activité.   « C’est extrêmement bénéfique pour le secteur », explique Taoufik Habaïeb, « gourou » du milieu et patron de TH Com, l’une des plus grandes sociétés de communication du pays. « Il est temps pour la Tunisie de s’enrichir de nouvelles entités et d’anoblir ce métier pour y attirer de nouveaux talents. Le parrainage de United par une personnalité de premier plan aidera la profession à mieux se concerter avec les médias et les autres partenaires. »   Présidente depuis 1995 du Syndicat des agences de publicité agréées (Sapa, membre de l’organisation patronale tunisienne Utica), et cofondatrice de l’agence Label (affiliée à Ogilvy), Syrine Maaref résume la réaction des grands de la profession : « Plus nous avons des agences fortes, compétentes, professionnelles et spécialisées, plus nous tirons le secteur vers le haut.   L’arrivée d’une nouvelle agence est favorablement accueillie quand elle remplit ces conditions. C’est l’ambition déclarée de United. » Syrine Maaref, 39 ans, est l’une des pionnières du monde de la communication.   Elle s’est beaucoup investie par le passé pour que la profession s’organise, s’autodiscipline, instaure des règles déontologiques et adapte la réglementation régissant un métier qui ne s’est réellement développé dans le pays qu’après l’introduction de la publicité à la radio-télévision (publique) en 1987, et la diffusion des premiers spots télévisés en 1988.   La première grande agence, Label (Ogilvy), a été lancée en 1989, et les annonceurs de poids sont apparus à la faveur de la croissance économique et de la libéralisation de l’économie.   Ces deux phénomènes ont tiré le marché vers le haut et aidé les entreprises tunisiennes à rattraper leur retard en matière de marketing et de communication. Il y a une dizaine d’années encore, les plus gros budgets de communication des annonceurs ne dépassaient pas les 200 000 dinars par an (environ 142 200 euros).   Aujourd’hui, certains, comme Coca-Cola, le groupe Mabrouk, Henkel, Unilever ou le groupe LG, investissent chacun plus de 2 millions de dinars par an. Pour le seul mois de ramadan, durant lequel la consommation alimentaire connaît un pic, la publicité rapporte à la télévision quelque 4 millions de dinars.   Syrine Maaref estime à 62,5 millions de dinars le total des dépenses publicitaires effectuées en 2001, hors événements spéciaux (comme les jeux Méditerranéens), qui disposaient de budgets à part.   La télévision est le support qui a le plus profité de cette manne avec 23 millions de dinars de recettes, suivie par la presse écrite (20 millions), l’affichage (6,5 millions) et la radio (0,5 million). Quelque 2,5 millions ont été investis en hors-médias (promotion directe, etc.). Les dépenses liées à la création et à la production de spots se sont quant à elles situées autour de 10 millions de dinars.   Le marché de la communication génère quelque trois mille emplois directs et indirects. Il attire surtout de jeunes talents créatifs, diplômés des universités étrangères comme tunisiennes. Fait notable : plus de la moitié des postes sont occupés par la gent féminine.   La publicité serait-elle un métier de femmes ? « Figurez-vous que oui, répond Syrine Maaref. Elles y sont nombreuses et influentes… Précises et efficaces, elles ont un petit quelque chose en plus : la perception des habitudes de consommation, domaine où les femmes sont déterminantes puisque c’est le plus souvent à elles que la pub s’adresse. »   Outre Syrine Maaref et Leyla Lemnif, citons Rim Hachicha, à la tête de Média Mail Communication (MMC), agence créée en Algérie il y a quatre ans et qui vient de prendre le contrôle de Ceres-Conseil en Tunisie ; Hajer Belhassine, patronne d’Initial ; Afifa Chihaoui, aux commandes de FP 7 ; et Raja Neffati, directrice générale d’Actuel, qui réalise les campagnes du groupe Batam.   Les jeunes talents masculins ne sont pas en reste. Slim Zghal, un centralien âgé de 37 ans, a travaillé huit ans chez Vivendi et deux ans chez Havas, à Paris, avant d’être nommé dernièrement directeur général de Ceres-Conseil (MMC-DDB).   Son homologue de United, Khaled Ben Abdallah, 28 ans, diplômé des Hautes Études commerciales (HEC, Tunis) et titulaire d’un MBA en finances de l’université Concordia de Montréal, a derrière lui cinq années d’expérience dans la finance et la publicité.   D’abord au Canada au sein d’HydroQuébec International, puis en Tunisie à la banque d’affaires IM Bank et dans le groupe Mabrouk (agroalimentaire et grande distribution). Il a effectué un bref passage dans l’agence de communication Atlas avant de créer Trait d’Union, sa propre régie d’espaces publicitaires.   Entraîneur de l’équipe de Tunisie de motocross – sport qu’il pratique dans son fief de la Marsa, dans la banlieue de Tunis -, on lui reconnaît volontiers un côté fonceur. À l’image, sans doute, de cette génération qui construit le monde de la communication en Tunisie.   (Source: L’intelligent N° N°2193 du 19 au 25 janvier 2003 )  

 

Place au partenariat privé

La coopération économique entre les deux voisins n’est plus seulement du ressort des gouvernements. Elle passe aux mains des entreprises.
 
L’année 2003 devrait constituer un tournant dans les relations économiques qu’entretiennent la Tunisie et l’Algérie. La coopération entre les voisins n’est pas chose nouvelle. La mise en service, en 1984, du gazoduc Transmed, qui relie l’Algérie à l’Italie en passant par le territoire tunisien, est l’un des exemples les plus imposants de ce partenariat dans le domaine énergétique. Mais hommes d’État comme entrepreneurs privés prévoient, cette année, d’approfondir et de redéfinir le partenariat entre les deux pays. Sortis de l’ère du dirigisme socialiste, Alger et Tunis ont décidé en premier lieu de se désengager dans les mois à venir des sociétés mixtes que les deux gouvernements avaient créées en Tunisie en 1983 et qui, au fil du temps, ont rencontré des difficultés souvent insurmontables. Ainsi la cession des actifs de la Société maghrébine de fabrication de moteurs thermiques (Sakmo), à Sakiet Sidi Youssef, devrait intervenir dans les prochains mois (voir encadré). Au programme également, la privatisation de la Société tuniso-algérienne de ciment blanc (Sotacib) de Feriana, qui jouit d’une position monopolistique. La liquidation en cours de la Banque de coopération du Maghreb arabe (BCMA) devrait s’achever cette année. Quant à la Société tuniso-algérienne de structures métalliques (Sotac), elle est arrivée au stade final de la liquidation. « Ces projets impliquant les deux pays ont capoté parce qu’ils n’ont pas été inscrits, dès le départ, dans une logique d’économie de marché », explique un dirigeant de l’une de ces entreprises.
Aujourd’hui, c’est sur cette politique économique que se fonde le partenariat renforcé entre les deux pays. Dans la foulée des accords conclus le 18 décembre à Tunis lors de la visite du chef du gouvernement algérien Ali Benflis, le secteur privé prend désormais le relais en initiant différents projets. Une douzaine sont actuellement en discussion. Plusieurs investisseurs tunisiens se sont déjà implantés en Algérie dans le secteur des hydrocarbures. La société Medex Petroleum, par exemple, contrôlée par la famille tunisienne Bouchamaoui et enregistrée à Chypre, s’est associée à la compagnie pétrolière nationale algérienne Sonatrach par trois contrats de recherche dans la zone du bassin d’Illizi. Le premier de ces contrats, celui de Bordj Omar Idriss, date du 23 décembre 2001. Les deux suivants, signés le 10 juillet 2002, concernent le périmètre de Bourarhet (2 453,6 km2) et celui de Erg Essouane (2 873,8 km2). Le secteur de l’énergie offre sans doute les plus importantes occasions de coopération entre ces deux pays du Maghreb, comme l’illustre l’accord convenu en décembre entre les ministres de l’Énergie des deux États, l’Algérien Chakib Khelil et le Tunisien Moncef Ben Abdallah. Cet accord, qui implique l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (Etap) et la Sonatrach, prévoit la création d’une société mixte spécialisée dans la recherche et la prospection d’hydrocarbures. Les deux dirigeants se sont également entendus sur l’approvisionnement de leurs zones frontalières en GPL (gaz de pétrole liquéfié) et envisagent l’installation d’une unité d’embouteillage des lubrifiants.
L’Algérie représente une terre pleine de promesses pour les investisseurs tunisiens : au moins deux projets de coopération entre entreprises privées sont actuellement en chantier. Le plus avancé concerne la production du sulfate d’alumine, utilisé notamment pour le traitement des eaux de consommation. Il prévoit la construction à Oran d’une usine de fabrication de ce produit destiné au marché local puis à l’exportation. La Société tunisienne des produits alumineux (STPA), dirigée par la famille Belaid, a reçu l’aval des autorités tunisiennes. Le 2 décembre, c’était au tour d’Alger, par la voix du Conseil des participations de l’État, d’avaliser un partenariat qui unit la STPA au distributeur de produits chimiques algérien Diprochim et la Société financière d’investissement, de participation et de placement (Sofinance), une institution algérienne créée en 2001 pour, notamment, accompagner les opérations de privatisation des entreprises publiques. Autre exemple de l’intérêt que portent les hommes d’affaires tunisiens à l’Algérie : Alkimia, un producteur de détergents chimiques en pleine expansion, envisage d’augmenter sa capacité de production et se dit prêt à ne pas s’étendre en Tunisie, mais chez son voisin, s’il réussit à acquérir la société algérienne Kimial, à Annaba. Sauf que la privatisation de cette dernière se fait attendre.
Mais de tels partenariats ne peuvent fleurir à l’ombre du protectionnisme des bureaucrates et de la frilosité de certains opérateurs économiques, si fréquente dans la région et qui nuit déjà à certains plans : les deux États ont conclu des accords de libre-échange avec l’Union européenne. Ils se sont également engagés à ouvrir leurs frontières au reste du monde dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce. Dans ce nouveau contexte, un projet de zone de libre-échange entre l’Algérie et la Tunisie a été lancé. Il pourrait permettre aux entreprises de s’aguerrir et de gagner en compétitivité. Or la bureaucratie bloque ce dessein. Ce genre d’obstacles laisse présager que les échanges commerciaux entre les deux voisins resteront faibles même s’ils ont doublé entre 1999 et 2001, passant de 113 millions à 228 millions de dinars tunisiens (87 millions à 175 millions d’euros). Les deux pays laisseront-ils l’immobilisme gâcher leur chance de se doter d’un cadre adéquat pour se développer davantage ?
Abdelaziz Barrouhi   (Source: L’intelligent N° N°2193 du 19 au 25 janvier 2003 )

 


 

Un peu de courage M. Ben Ali, démissionnez…

Par Omar Khayyâm

Tel est le conseil que lui prodigue la correspondante à Tunis de »TUNeZINE », Ahlem Ettounsi, qui rappelle que les opposants au boycott touristique de la Tunisie ne sont pas pour autant des partisans du dictateur de Carthage.

Dans une exhortation qui risque de n’avoir aucun effet tant il est vrai que son destinataire a prouvé qu’il demeurait sourd à toutes sortes de conseils. Dans le même sens, un des journalistes du site tunezine.com, signant sous le pseudo Hsouna, a instamment invité le président tunisien à « créer un précédent dans le monde arabe en plaçant l’intérêt de la Tunisie  avant celui du régime ».

Gare aux erreurs d’appréciation et aux contresens qui conduiraient à assimiler les déclarations d’hostilité au boycott du tourisme tunisien à une quelconque __expression de solidarité avec le régime, écrit la correspondante à Tunis de TUNeZINE. Ceux qui dénoncent aujourd’hui le comportement irresponsable des opposants qui appellent au boycott des plages tunisiennes sont « tout aussi hostiles à la mobilisation par Ben ALi d’une myriade de polices et de milices de répression massive. Ils veulent que Tunis coopère avec les ONG et organismes des droits de l’Homme des Nations unies, refusent que la Tunisie reste en l’état, privé de Constitution, de droit à l’opposition, de pluralisme, de démocratie, et de l’espoir de se dégager de l’étau de la dictature et de la répression ». Gare aussi au simplisme qui réduirait la situation à un face- à-face entre « pro » et « anti », alors que les choses sont autrement plus complexes. « Le mouvement démocratique et les opposants au boycott du tourisme » ne doivent pas se contenter de protester contre les interventions musclées de la police politique; ils doivent aussi exiger du gouvernement tunisien qu’il passe aux actes, qu’il opère un changement qualitatif dans sa façon d’agir et de penser.

Pour Carthage, une telle transfiguration n’est pas chose facile, admet la journaliste. Dans le monde arabe, « rares sont les gouvernants à avoir compris que leur pays se porterait mieux sans leur poigne ; rares sont également les régimes qui se sont convaincus que le pluralisme et l’alternance au pouvoir ne sont pas des catastrophes. Rares sont enfin les dirigeants qui ont choisi d’abdiquer, plaçant l’intérêt du pays avant celui du régime. »

LE TEMPS PRESSE

Si Ben Ali le fait, « il administrera la preuve qu’il agit pour la Tunisie et dans l’intérêt de la Tunisie. A lui de choisir la mise en scène. L’essentiel est qu’il adopte une décision historique » avant qu’il ne soit trop tard. Il est urgent que « le gouvernement tunisien » fasse preuve de « créativité et de courage », qu’il prenne des « initiatives étonnantes et à une vitesse vertigineuse, en assurant d’abord et avant tout un succès éclatant à la visite des juristes internationaux et des enquêteurs des ONG des droits de l’Homme à Tunis ».

Cela suppose, écrit Ahlem Ettounsi, que Tunis comble les lacunes de sa déclaration sur les morts suspectes dans les prisons et les centres de détentions du Ministère de l’Intérieur, réponde aux éclaircissements réclamés par l’ONU et coopère activement avant le 20 mars 2003, date à laquelle un million de manifestants parcourront les artères principales de Tunis. Le temps presse, et « s’il est vrai que cette échéance ne déclenchera pas le compte à rebours de la chute de Ben Ali, elle n’en posera pas moins, en cas de manquement de Tunis, le premier jalon » de « révolution démocratique » tunisienne.

Libérer la Tunisie de la poigne d’un homme requiert aussi une « décision historique, la reconnaissance par le régime qu’il n’a d’autre choix que de participer au changement s’il ne veut pas être chassé par la force« . Et Ahlem Ettounsi d’évoquer l’éventail des choix qui s’offrent au président tunisien pour mettre en scène ce revirement : en appeler à l’ONU pour l’aider à former un gouvernement qui représenterait tous les Tunisiens, organiser des élections libres, s’exiler, s’adresser solennellement à son peuple… « Le monde attend une telle surprise et ne veut pas l’exclure, souligne-t-elle. Sa disponibilité à accepter une solution « civilisée » de la crise tunisienne est immense, et le président tunisien peut encore enfourcher le cheval de l’opposition au boycott de la Tunisie, et mettre ce dernier en échec. (…) Les boucliers humains autour de la personne du dictateur pas plus que les multiples  cordons de sécurité ne réussiront à protéger Ben Ali et son régime. Le seul vrai bouclier tient dans les décisions de la direction tunisienne. Il est grand temps de ne plus transformer la Tunisie en un champ de ruines. »

(traduction et adpatation de l’irakien au tunisien par Omar Khayyâm)

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230–306264-,00.html


Commentaires commentes du salon TUNeZINE 21 janvier 2003

 

Par Tsar Boris

Bonjour les Tunisien(ne)s ! Mes chers compatriotes amis et alliés Nord-Africains engagés dans la voie de la science et du progrès, C’est moi-même que revoilà, votre ami de toujours, infatigable chroniqueur sans être journailiste (car trop de travail, de plus je n’aime pas me lever tôt) et auteur à ses heures de quelques unes des plus belles pages présentant au grand jour et de manière la plus neutre qui soit la Vérité de Tunisie vue d’en haut, de l’espace presque d’où les deux seuls monuments humains visibles sont la muraille de Chinel’homme et la Tour aux crânes en baie de Carthage. Notes sur le forum TUNeZINE nouvelle version janvier 2003 : Tout d’abord mille et une nuits d’excuses pour mon absence prolongée occupée à régler certaines affaires dans le monde profane. 1) Tracts and Co Tout d’abord bravo Sophie, un grand bravo, pour la nouvelle page de présentation du phorum, encore plus belle qu’avant : l’idée du ready-made a fait son chemin il etait temps. Bravo aussi pour ton __expression : cela s’améliore, tu deviens enfin toi-même et si tu as besoin d’un auxilliaire pour modérer le salon, je te propose mes services ! Tu connais mon caractère amène, ma grand bonté naturelle et mon immense générosite ! Enfin ma competence relative aux affaires de la Tunisie (depuis de nombreuses annees) et ma connaissance intime du regime. Soyez vous-mêmes ! Je n’ai que du bien à dire du site et du forum TUNeZINE, qui garde encore pour certains une grande part de mystère, mais je me pose bien des questions que je publierai peut-être un jour chez RT. Une remarque : si Hasni ne m’avait pas envoyé le flyer Zouhair Yahyaoui [alias ZY] (avec deux-trois mois de retard) je ne l’aurais jamais eu ! Mais j’ai dû le jeter car ma boîte aux lettres voila.fr était trop pleine (je l’ai imprimé une fois, après on a fait marcher la photocopieuse). Tels sont les aléas de l’informatique. La page ZY c’est mieux, on ne cherche plus. Plus rien a penser, il n’y a qu’à agir. A propos il se peut que je tente une action à ce niveau à ma manière : faire signer Ben Ali (qui ne lit pas ce qu’il signe). Ce Fax à la prison de Borj El Amri, quelle idée ! Il suffit d’en débrancher le fax. Dans un pays comme la Tunisie qui ne brille par son pseudo libéralisme zero-démocratique, cela ne gêne pas. En été on coupe l’eau pendant les heures les plus chaudes de la journée : cela n’empêche pas l’arrosage des terrains de golf et le remplissage des piscines. Que le fax de la prison soit coupé ou non n’empêchera pas de dormir le directeur. Mais dénoncer nominativement le facteur de cette prison, accuser le directeur de ce camp de concentration à ciel ouvert de génocide, conformément aux ordres du général Zine El Abidine Ben Ali, son chef direct, et déposer un dossier précisément devant la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU contre tous les deux [un Etat comme la Lybie, la Suisse ou le Vatican pourrait le faire?] peut-être changera certaines choses. Les bourreaux (gardiens, facteur et directeur de la prison) doivent être connus mondialement : que ceux qui portent leur noms soient honnis à jamais ! Que diriez vous à une personne qui porte le nom de Hitler, Mussolini ou Ben Ali ? De changer de nom ! Ces noms honteux n’ont plus lieu d’être car ils sont synonymes de crime contre l’humanité. Quand donc dans la rue on se retournera au passage d’un Ben Ali en disant : « le pauvre ! » Le facteur-porc de la prison est bun complice du système. C’est lui le sous-fiffre qui doit en premier lieu payer pour son chef le général Ben Ali aux mauvais soins du directeur de la prison de Borj El Amri. Avec un nouveau directeur, les conditions de détention doivent changer. Les détenus doivent manger à leur faim. Avoir des soins médicaux. Recevoir des visites aussi souvent qu’ils le désirent. Pouvoir lire, écrire et recevoir une formation pour occuper le temps utilement pour leur pays. Et surtout, cette prison doit abandonner l’usage des triangles rouges pour les politiques, vert pour les criminnels. A défaut cette bastille doit être enlevée coûte que coûte en tant que symbole d’un régime qui va disparaître. Si les murs vous séparent, des trompettes de Jéricho modernes sauront les détruire (l’inconvénient de cette méthode, c’est qu’une bonne partie des prisonniers deviendra temporairement dure de la feuille mais cela n’est pas grave comparé aux inconvénients de la vie carcérale). Je rends un bref hommage à ceux qui ont écris sur les prisons tunisiennes, que ce soit dans Réalités ou dans Réveil Tunisien, il fallait le faire, merci et encore bravo. Plus que le numéro de téléphone, de fax ou l’adresse électronique de la prison, les adresses personnelles des gardiens sont plus utiles : leurs voisins ne savent peut-être pas quel drame se joue dans ces prisons. Ameuter l’opinion publique tunisienne – la créer au besoin : plus jamais cela. C’est cela le vrai patriotisme en Tunisie, pas le suivisme ou le collaborationnisme. Ameutez enfin le peuple, faites de la propagande : il est scandaleux, inadmissible et intolérable que des gens meurent encore en prison, même en Tunisie. Même les coeurs de pierre comme la Charchour-Hachicha, Neila de son prénom, s’émeuvent d’un sort tragique qui les attend inéluctablement dans ce pays. Si en Amérique la paix c’est aussi du patriotisme, en Tunisie le lock out s’impose : à commencer par les prisons, choses que les avocats et les magistrats ont bien vu. Pourquoi endosseraient-ils tous, en corps, la responsabiluté des crimes bénalistes? J’ai des questions cependant pour certains, et non des moindres, qui restent en suspend. Et faire campagne : ne parlez plus aux tunisiens, n’allez plus dans ce pays. Boycotez le totalitarisme. Que tout le monde perde. Le jour où les gens auront compris qu’ils ont plus à gagner sans Ben Ali alors la Tunisie va changer. Une idée de gamin les coups de fils anonymes : le général Ben Ali va avoir un de ces jours au bout de la ligne un excité de TUNeZINE : « Zaba on t’aime pas au village global, Zaba tu vas voir ! », ou bien « Zaba va faire popo ! » Il ne va rien comprendre, le pauvre Zine [je rappelle à ceux qui ne le savent encore pas que c’est par cette appellation que les homosexuels maghrébins se draguent entre eux] : il y a du limogeage dans l’air. Je propose de contacter aussi les Philippe Séguin et autres éléphants qui s’épanchent régulièrement sur le cas de la Tunisie ?!? Et tous les tunisiens collabos (Charfi, Labidi…) Vous comprenez que avec ces pratiques on va tout droit vers la guerre civile : quel est le but de cette opposition tunisienne? Faire de la politique ou bien se lamenter sur son sort ? En Pologne le peuple avait la haine des Russes : il les a virés. Mais en Tunisie, qui n’aime pas Ben Ali ? Levez-vous ! (et n’oubliez pas de raccourcir ceux qui ne sont pas avec vous car ils sont peut-être pour ZABA. Les moyens justifient la fin.) Quand est-ce que les Tunisiens comprendront qu’ils ont plus a gagner avec un autre régime politique ? Plus de libertés, plus de paix, plus de richesses ? Pourriez pas me tenir informé au moins 24 heures avant vos actions parisiennes ? Pensez aux autres ! Dénoncer l’incurie de la politique étrangère de la France. Tous les jours partout dans le monde des citoyens des pays libres sont agressés par les sbires du régime tunisiens : c’est inacceptable. Les bons cousins devraient utiliser ce avec quoi ils ont prêté serment contre le dictateur (comprenne qui pourra : fais ce que tu dois, advienne que pourra – et le premier qui parle de l’islam je le prie poliment de retourner à ses études : l’islam n’a rien à voir là-dedans, demandez aux musulmans autour de vous -). 2) Le cas Karker On parle des USA, de la Turquie et de l’Iraq, dans quel contexte ? A quelles fins ? Si ce sont des fins de propagande bénalistes on en a soupé : lire l’article de Olfa Lamloum (?) in La Tunisie de Ben Ali. Réformer la Tunisie, cela peut être vite fait, mais comment faire adhérer la société à un projet qui ne soit pas totalitaire si les gens ne le veulent pas pour des raisons psycho-politico-sociologiques? Et si les tunisiens étaient tous fous? Il devrait communiquer autrement le Salah : dire à tous les francais qu’il est logé, nourri et blanchi gratuitement depuis plus de dix ans, afin de voir leur tête et se moquer d’eux qui doivent travailler dur pour gagner peu. Merci qui? (il ne va pas être content mais je dois dire que sa stratégie de protestation ne fonctionne pas très bien : alors qu’a-t-il à perdre? Et s’il essayait la provocation ? Aller devant le palais de l’Èlysée et crier « Vive Ben Ali » 24 heures sur 24 ??? Ou bien Merci Charles Pasqua ? (ce dernier a été viré, peut-être que ces décisions arbitraires vont être aussi annulées ? Ou bien déserter ? Disparaître comme Vergès pendant 7 ans pour faire un stage commando dans le maquis ? Profiter des zones de non-droit en Europe pour disparaître, la stratégie Hammami? Créer un gouvernement tunisien bis en exil ? Et faire de la Résistance, s’allier aux Etats-Unis histoire d’embêter le landerneau politicard franco-tunisien, se promener tout nu dans la rue en criant « je suis tunisien ! [vive Ben Ali-Baba] »), . Mettre un tee-shirt (avec le drapeau tunisien, un triangle rouge et en gros : « ISLAMISTE » (aux bons soins du contribuable). Dire à tout le monde qu’il est « logé, nourri, blanchi gratuitement aux frais de la princesse. Merci Jacques ! » Les francais, logiquement, ne vont pas être trés contents : pousser la provoc encore plus loin et s’inscrire au Front National ? Autre slogan : « Je veaute Ben Ali » Mais oui ! De la contre-propagande pro-tunisienne : si vous avez des questions sur la Tunisie, demandez-moi ! « Ambassadeur tunisien de l‘islam en France » Mendier : « Dangereux Terroriste non repenti, membre d’un réseau international, au chômage depuis le 11 septembre, cherche tous type de travail. (an cas d’intérêt, s’adresser au flic à côté) » Et pourquoi ne téléphoneriez-vous pas à Karker? Cela lui ferait plaisir lui au moins ! Et insistez !!! Moi la prochaine fois que je lui téléphone je me présenterai comme étant le Président de la République Tunisienne ! le général Zine El Abidine Ben Ali qui n’est pas du tout patient au téléphone, croyez-moi! 3) Zouhair Yahyaoui en grêve de la faim. C’est l’information sans doute la plus dramatique de l’année. Enfermez-vous ne serait-ce que 24 heures dans un placard obscur et vous commencerez à ressentir le sentiment des déportés dans les prisons camps de concentrations tunisiens. Ajoutez à cela la torture, le manque de soin, les maladies et les mauvais traitements, la sodomie, et avec peu de temps on obtient en Tunisie au bout de six mois des « musulmans » au sens nazi du terme (certains ont survécu dix ans, d’autres sont morts ou sont devenus fous). C’est cela la Tunisie de Ben Ali, alors bonnes vacances à tous (après le check-in, fixez droit dans les yeux le personnel de la police des frontières et dites leur : « J’emmerde Ben Ali ! – le dictateur @!#$ -« ). 4) Notes sur le voile Moi aussi j’aime la mode : ces jolis tchadors en soie qui couvre les femmes des pieds à la tête, que c’est beau ! Les femmes fantômes derrière des grillages, cela ne les empêche pas d’être prolifiques ! (sauf les bonnes soeurs). Je revendique également le port du foulard pour les hommes car il n’y a aucune raison que seules les femmes puissent être belles ! Vous m’avez compris. ZABA songe à s’enfuir de Tunisie pour aller en exil habillé en femme, revêtu d’un tchador islamique. 5) La Lybie chef de la Commission des droits de l’homme (CDH) de l’ONU. Blague : incroyable mais vrai ! Si aucun pays africain (pour cause de dictature, la Tunisie le premier) n’est intéressé, alors… Le plus grand scandale c’est que des pays tortiocrates comme la Tunisie, la Chine, la Russie ou l’Iran ne soient pas condamnés par cette Commission croupion ! Honte aux Etats-Unis : ils se mêlent de quoi ceux-là ? L’élection par acclamation (comme dans le canton suisse arriéré et moyennageux d’Appenzell, où les femmes ne votent traditionnellement pas) Francoise Giroud disait que le jour où l’on verrait une femme médiocre à un poste important, ce jour-là la condition de la femme allait changer : et bien ce jour est proche : la Lybie s’apprête à confier la Présidence à une femme ! 6) Faut arrêter de dénoncer l’islamisme (surtout aux Maroc) et l’utiliser comme un épouvantail a moineaux. Le Maroc ce n’est pas la Tunisie (et il n’existe pas d’internationale islamiste). En France (à Paris) aussi les intégristes aiment le cinéma. 7) Les conneries de Philippe Séguin, « le Bête des Vosges » (sic) [nom de code : grosses fesses]. No comment. Le régime tunisien a tout le temps pour échouer et la démocratisation et le développement de son économie et dans le domaine des droits humains et jusqu’à dans la gestion de son image de marque à l’étranger. On a honte d’être des Tunisiens, jusqu’à la prochaine révolution. Séguin n’a pas été élu à la mairie de Paris, comme quoi il y a une Justice immanente ! (idem pour Le Pen) Est-ce parce qu’il est aussi con que ses collègues de la droite chiracquienne l’ont élu au perchoir avant que son maître ne le jette (avec Pasqua qui a fait enfermer illégalement Karker)? 8) Expulsion d’un universitaire francais. Une fois de plus la France baisse sa culotte : typiquement dictatorial d’expulser les gens instruits (on les reconnait au fait qu’ils portent des lunettes). Quand est-ce que l’on virera de la même manière les fachos tunisiens et surtout les gros bras qui derangent les reunions de savants en Europe? 9) Yahyaoui – Neila Charchour-Hachicha : une love story inattendue et fâcheuse. Tata Neila ! (Reciesat in pace) et son fameux PLM (un parti poussif qui va pas plus vite et qui colle au train de la Tunisie archéo-totalitaire : la cinquième roue du carrosse). Tu peux aussi publier les textes de tsar boris, alias Mere Denis(e), alias … A fait sa BA et son acte patriotique de l’année en publiant Yahyaoui : a-t-elle aussi publié sa lettre de juillet 2001? Et ses dialogues surréalistes avec Sophie X, le jour où elle lui a demandé de figurer parmi les vrais opposants politiques tunisiens (fin juin 2002) ? Le reste à paraître dans les Mémoires autobiographiques d’une hystérique : la triste histoire d’une femme instrumentalisée (à compte d’auteur). A bâtons rompus : titre sadomasochiste typiquement tunisien (ZABA quand tu nous tiens !). Allez je m’en vais, je ne suis pas un homme de salon, de la merde dans un bas de soie style Talleyrand (que le camarade Mezri Haddad a oublié de citer qu’une seule fois ou deux : une lacune sans doute). Ils peuvent virusser les listes de diffusion ou détruire des sites web mais ils n’auront ni notre peau ni notre âme !!! They can‘t destroy our houses and they can’t kill our souls !!! ZABA suppôt de G.W. Bush aux critiques gentilles de la France (car dans les pays démocratiques on a peur de ne pas être réélus) : c’était mes commentaires. Les gardiens du temple style tarek ibn ziad (faudra m’expliquer un jour le sens de ce pseudo), les dérangeurs débilo-tuniso-chiraco-zabatistes, la son (on se connaît je crois mais où donc nous sommes-nous déjà lus?), à tous, vale et amitiés. TB


 
 
OPINIONS  

Où mène la haine de l’islamisme ? !

 
mercredi 22 janvier 2003, par Chamseddine   La réponse de Tahar B.Hassine à la lettre de Aouididi parue sur le site de Perspectives sous le titre « Le problème n’est pas avec l’Islam, mais avec les accapareurs de l’Islam » forme un nouvel épisode dans la longue série nocturne de la gauche ministrable régie par TBH sous la supervision morale de son idole Charfi.   Après une introduction hors sujet et obscure où notre T.B.H dévoile à la fois son penchant à la provocation gratuite et sa mauvaise foi notoire vis-à-vis des islamistes, il nous (lecteurs) pris d’excuser son trouble qui n’était ni drôle ni désolant comme il s’y était attendu.   C’était simplement une gauche gaucherie.   Ce qui était nouveau dans son texte est la relative acceptation du droit de la mouvance islamiste à l’existence. Merci pour cet acte créateur digne d’un dictateur déguisé. Car on se demande d’où lui vient-il le droit de décider sur le droit ou non de l’islamisme à l’existence. A moins qu’il ne se prenne pour un délivreur de visa politiques.   Puis, après une bonne définition du concept de l’éradication qui, selon lui, servait de moyen de propagande aux islamistes, il revenait sur les projets islamistes sans nous offrire la moindre référence sur quoi il basait ses réfutations qu’on ne peut qu’accepter.   Fidèles à la vielle lecture réductrice/généralisatrice consistant à résumer l’islamisme tunisien à Annhdha pour attaquer la mouvance en général, puis à généraliser ce qui se passe sous les Talibans ou le FIS pour l’appliquer en faveurs de leurs critiques, au détriment des islamistes tunisiens, et visé Annhdha en particulier, TBH et le reste de ses ‘camarades’ sont l’otages d’une observation dévisagée de l’islam politique.   Bien que la quasi-totalité du site de Perspectives soit plus orientée à la « propagande » anti islamiste qu’à la lutte contre la dictature de zaba, ils n’ont pas encore pu rejoindre les études les plus récentes sur l’hétérogénéité de l’islam politique pour rester à la pointe et accompagner l’acheminement d’un mouvement mondial/national en pleine gesticulation.   Parce que l’islamisme est le corollaire de l’islam et ce depuis l’éclatement de la Saqifa, on ne peut pas appliquer sur un tel phénomène ce qu’on applique à une quelconque idéologie politique à l’instar du marxisme et dérivés.   Le phénomène religieux est un phénomène né pour s’éterniser, car son essence est une essence divine ou divinisée selon l’appréciation des uns et des autres, croyants et athées. De ce point de vue tant qu’il y aura islam il y aura islamisme, certes avec ces flux et reflux ses raz-de-marée et ses rabais ses hauts et ses bats, ses défaites et ses succès…etc.   Bref, cette partie de la gauche est condamnée par une mesure pragmatique ou principielle, à travailler avec l’islamisme pour un débat ouvert. Mais, au lieu de marchander ce front qui est en sa faveurs plus qu’à celle des islamistes, elle agit comme si elle est en position de force, ou comme si elle est en mesure-même de distribuer des laissez-passer démocratiques à un tel ou tel parti politique.   Elle doit avant tout jeter les ponts d’un dialogue adulte en commençant par abandonner ces pages de propagandes anti-islamistes pour les remplacer par un programme de gauche pour qu’on puisse l’étudier, le critiquer et peut-être l’adhérer. On est Sûr qu’à part des rêves démocratiques meublés de mots qui ne dépassent pas le stade phonétique de liberté et de progrès économique, cette gauche ministrable n’a rien présenté.   A l’instar des islamistes qui rêvent d’un projet islamique fantasmatique, elle manie des mots, des adjectifs et quelques slogans qui cachent ce que peuvent cacher les idéaux islamiques : ou bien autoritarisme laïc, dans son cas, ou bien une vraie démocratie.   A vous de présenter vos programmes, de prouver, de démonter au lieu d’attaquer l’absence de projet chez les islamistes. Pour ce qui est de son analyse sur les racines historiques de la naissance et de l’expansion de l’islamisme, TBH, parachute ce qui est en partie valable pour des cas comme Les Talibans, Ben Laden et le Wahhabisme sur des mouvements plus vieux que la politique d’ instrumentalisation de l’Islamisme par l’Amérique.   Nous lui rappelons que la mouvance de la Confrérie des frères musulmans militait déjà avant l’arrivée des soi-disants progressistes et ce depuis le début du siècle dernier, 1928. Puis, si on se permet d’appliquer sa propre technique de parachutage, que dit notre TBH sur le Khomeynisme et l’antiaméricanisme du Hezbollah libanais ?   Sont-ils aussi le fruit de l’autodestruction qu’avait imposé l’Amérique à ses propres intérêts en Iran et au Moyen-Orient ? Sa lecture est comme on vient de constater au début de la présente réponse, généralisatrice usant de l’amalgame et du mensonge comme arme !   Sinon comment expliquer cette insistance à omettre les différences radicales existant entre les différentes tendances de l’islamisme ? Comment expliquer cet amalgame entre représentants de l’islam ou ceux de l’islamisme ? Comment expliquer cette oscillation entre l’islamisme national et le mondial et vise versa ?   Concernant ces critique d’Annhdha et de son leader Ghannouchi, je ne peux être que d’accord avec lui. Et c’est à Aouididi et les Nahdhaoui de donner la réponse . Cependant, la comparaison avec son idole Charfi me paraît non fondée puisque ce dernier ne s’était pas limité à de simples déclarations mais il les a dépassées pour mettre sa main dans la main ensanglantée de zaba et s’attabler avec lui dans un conseil ministériel, voire un conseil de guerre contre les islamistes.   Et, quelles que soit les bonnes intentions de Charfi, sa stratégie était simplement inique car comme dit l’adage : « faire un acte juste pour une cause injuste est injuste ! »   Juste après avoir critiqué l’essence de l’islamisme en se demandant pourquoi il n’y avait pas eu d’islamisme durant l’ère coloniale il revient sur ses propres paroles qu’il venait tout juste de lancer pour tomber dans l’une des ses contres exemples farceurs et très significatifs de sa structure mentale : il accuse les représentants de l’islamisme ou de l’islam (il ne précise pas) de collaborer avec l’occupant ; et pourtant il venait de nier leur existence-même ! ! !   Comment peut une chose appartenant au nèant colaborer avec une forme de l’existence ? Mais, si par « les représentants de l’islam ou de l’islamisme » il désignait les Cheikh ou les Zitounis, il s’agit là d’une toute autre histoire.   La partie la plus dangereuse du texte que ce TBH présente dans son ‘article’ est celle qui contient le mensonge le plus falsificateur de l’histoire de la lutte nationale.   Prétendant que les représentants de l’islamisme (ou de l’islam, car de son texte on ne sais plus de quoi il parle) tunisiens étaient des partisans de l’occupation française de la Tunisie par des avis juridiques (Fatwa) qui légitimaient selon notre TBH la naturalisation, notre auteur ne fait que s’enfoncer d’avantage dans la supercherie qui n’épargne rien pour noircir les pages les plus brillantes de la lutte anticoloniale des représentants de l’islam résistant.   Sans donner la moindre preuve pour soutenir sa diffamation, il oubli la littérature marxiste, sa littérature, et surtout le rapport sur l’Algérie de Marx ainsi que ses échanges épistoliers avec Engels sur la nécessité de la colonisation française pour faire sortir l’Algérie « barbare » de son féodalisme vers l’étape capitaliste puis à la socialiste et enfin au très utopique rêve paradisiaque de la deuxième et terminale phase communiste où la lutte serait dirigée contre la nature afin de l’assujettir à la dictature du prolétariat.   Nous rappelons à TBH, dont la mémoire est peut-être gommée par la haine de l’islamisme ou de l’islam ou de leur représentants, que les hommes de la mosquée et l’école de Zeitouna étaient les premiers à avoir construis les bases de la lutte nationale et à former le premier parti national tunisien.   As-tu oublié cher TBH que Abdelaziz Thaalbi était un Zitouni qui a écrit des livres très islamiques entre autres sujets sur le projet de renaissance d’Al-Afghani ?   As-tu oublié que le martyr Ali Belhouane était l’un des écrivains prêchant le réformisme musulman dans son livre « La Révolution du doute ou la théorie de la connaissance chez l’Imam Al-Ghazali » ?   As-tu oublié que celui qui a interdis la naturalisation en émettant une Fatwa le 31 décembre 1932 déclarant illicite la naturalisation, le lavage, la prière du défunt, l’enterrement dans un cimetière musulman et l’héritage des naturalisés était le grand mufti de Bizerte Cheikh Idriss Cherif ?   As-tu oublié qui lui a demandé de déclarer cette fatwa qui a été appliquée après dans le reste de la Tunisie ? C’était aussi un homme de la zitouna, le martyr Habib Bougatfa par hasard, tué dans un bateau au large de l’Italie ! As-tu oublié le rôle central des Jeunes Scouts Musulmans ( kachafat Al-Chabab Al-Mouslim) dans la lutte nationale ?   As-tu oublié qui a résisté contre la dérive autoritaire de Bourguiba ? Contre son abondant de Bizerte aux Français ? As-tu oublié qui étaient les Youssefistes? Des Zeitouni, cher TBH, la quasi-totalité des Youssefistes étaient des zitounis originaires de Gafsa, de Bizerte et de Tunis (Bab Djedid), alors que les partisans de Bourguiba étaient les soi-disant progressistes, les francisants, les hommes du Sahel et de (Bab souika).   C’est là que tu dois chercher la lutte ancienne entre ces deux quartier de Tunis, entre le Sahel d’un côté et Gafsa et Bizerte de l’autre. Et c’est là aussi que tu dois puiser les racines de la haine de Bourguiba envers la Zitouna et ses hommes.   On sait très bien que pour certaines lectures ‘progressistes’ de l’histoire de la lutte nationale, les Youssefistes appartiennent à l’aile traditionaliste et conservatrice de la Bourgeoisie nationale, opposés à l’aile dite progressiste regroupant, l’UGTT, les communistes et Bourguiba avec qui ils s’allièrent lors de l’abondant de Bizerte par son signature sur le traité de l’autonomie interne.   On rappelle un article paru le 02.09.2002 sur le site de Perspectives sous le titre « Le mouvement ouvrier tunisien des origines jusqu’en 1957 »dans lequel l’auteur se livre à une lecture des plus marxisante d’une société arabo-musulmane en plein essor du Panarabisme : « L’autonomie interne acquise en Juillet 1954, le Néo-Destour va se diviser en deux tendances : d’un côté les Partisans du Bureau Politique qui affirmant que l’autonomie interne est un pas important vers l’Indépendance et d’un autre côté les partisans du Secrétariat Général dirigés par BEN YOUSSEF qui soutenaient que l’autonomie interne est une duperie.   De l’opposition politique le « Youssefisme » passe à l’action violente. Il a pu rallier à lui les éléments les plus traditionalistes ( aile conservatrice de la Bourgeoisie nationale, régionalistes, vieux destouriens etc… ) Un clivage social s’établit : d’un côté la petite bourgeoisie intellectuelle et le monde ouvrier et d’un autre côté des éléments conservateurs. l’U.G.T.T. n’hésita pas à s’allier à l’aile la plus progressiste de la bourgeoisie nationale : c’est à dire aux partisans du Bureau politique. » donc à Bourguiba qui dès qu’il a fini son travail avec les Youssefistes il se retourna contre les communiste et l’UGTT.   Ironie de l’histoire : le schéma se reproduit plus tard lorsqu’une partie de la gauche s’allia à Zaba contre les islamistes et pour finir par être elle-même traquée. Il paraît que les leçons de l’histoire n’ont jamais été retenues par une partie de cette gauche ‘trop progressiste’.   Ses alliances avec le régime en place ont toujours été néfastes et au pays et à ses propres intérêts politiques. C’est sur l’autel de telles alliances que les forces les plus opposées au régime ont été éliminées de la scène. On peut se demander pourquoi !   Mais, il paraît que la mémoire de TBH est courte, mensongère et partisane à la limite du dégoût au point de falsifier l’histoire de la Tunisie pour une place dans l’échiquier partisan tunisien. Quelle honte ! Vendre l’histoire de la Tunisie et de la lutte nationale pour gagner une voix ou un siège dans un avenir hypothétique !   Je m’excuse de ne pas pu répondre en langue arabe puisque je ne dispose d’un tel programme. J’aurais tant aimé répondre à notre cher TBH dans un arabe d’un islamy de la hamza à la yé de l’éloquence.   P.S : Que mes remarques sur les « conflits » entre Sahel, Gafsa et Bizerte ou ceux existant entre certains quartiers de la capitale ne soient pas interprétées selon la logique régionaliste pour semer une zizanie qui a déjà un actif vieux de 50 ans. Il s’agit simplement de mettre l’index sur des faits historiques qui ont été gommés par une certaine lecture de l’histoire tunisienne en faveurs du Sahel et au détriment du reste de la Tunisie. Le régionalisme est un mal qui a marginalisé et les faits de l’histoire et des régions entières du pays. Faire semblant de négliger ce constat, qui régie encore la Tunisie sous le seul règne du Sahel, sous prétexte d’une unité nationale illusoire, ne fait que perdurer l’état d’injustice actuel dont sont victimes tous les Tunisiens, les plus isolés en particulier.   (Source: Le site http://www.reveiltunisien.org/fr/, le 22 janvier 2003 http://www.reveiltunisien.org/fr/article.php3?id_article=371)  

Foulard et mini jupe, même combat !

par hasni
La question du foulard revient à nouveau sur le dessus du panier des débats entre tunisiens après les persécutions dont auraient été victimes des femmes voilées en Tunisie de la part des autorités, et sans doute inspirée par les récents débats en Turquie. Bien entendu pour moi le port du foulard est une question qui ne devrait pas se poser tant elle ressort du domaine de la liberté individuelle et a priori, je n’envisageais même pas d’écrire sur ce sujet ; mais une certaine hypocrisie doublée d’injustice m’amène à le faire. Si à raison les conservateurs religieux réclament le droit de vivre leur religion comme ils l’entendent, les mêmes sont les premiers, au nom de la sacro sainte morale inspirée par je ne sais quel illuminé, à crier au vice, à la perversion dès qu’il est question des femmes qui souhaitent s’habiller « à l’occidentale », c’est à dire, mini jupe, ou pantalon taille basse, ou bas résilles ou que sais je ? Il faudrait s’entendre dans cette cacophonie vestimentaire ! Car les mêmes qui réclament la liberté de porter le voile dénient bien souvent le droit des autres femmes non seulement à ne pas le porter mais également à vivre leur vie de femmes comme elles l’entendent. Dans ce registre, regardez les réactions au viol de Touria Tiouli (tunezine ou immigrer.net) : on peut lire des mots comme : provocation, fille de joie, elle mérite ce qui lui arrive, elle est loin d’être innocente, il aurait fallu la sodomiser, … Oui je sais c’est moche, c’est primaire comme réaction. Mais c’est aussi ça, nos compatriotes, un mélange du meilleur et du pire. Les mêmes qui réclament pour eux tolérance et droit ne l’accordent pas à leur prochain. Et non seulement il n’y pas de solidarité vis à vis d’une personne qui souffre mais en plus ils aimeraient qu’elle souffre d’avantage. Des années de dictature, de pensée unique, de frustration ont fait des dégâts dans les populations qui laissent leurs instincts primaires les guider plutôt que la raison. Tout cela n’est qu’hypocrisie ! Car la plupart de ces propos viennent des hommes. Et je ne doute pas un instant que ceux qui crient avec la meute sont les mêmes qui aiment déshabiller du regard une jolie femme élégamment vêtue ou qui aiment se regarder un film porno en cachette. Les femmes tunisiennes ont encore beaucoup de travail à accomplir pour faire valoir qu’elles sont des êtres libres et égaux en droits aux hommes. Qu’elles doivent décider elles-mêmes des choses qui les concernent. Après la dictature d’un régime, elles devront encore se battre contre celles des hommes, des pères et des frères, qui les veulent toujours à leur botte comme de gentilles ménagères reproductrices (quand il s’agit de leur épouse et mère car pour les autres on aime bien mater une femme libérée). Mais c’est un travail qu’elles ne sauraient mener seules car le combat pour l’application des droits fondamentaux est aussi celui des hommes. Ce qui m’amuse (tout de même) dans ce débat, c’est que je reconnais les gouailleurs machos et frimeurs qui deviennent de gentilles petites couilles molles une fois à la maison. Alors oui au foulard ! oui à la minijupe ! (pas forcément en même temps d’ailleurs).
(Source : http://www.reveiltunisien.org/fr/, le 22 janvier 2003)

 

   

Security services try to unravel north African network

By Mark Huband and Jimmy Burns
Ties between radical Muslims based in Britain and extremists abroad – who are known to be targeting western Europe with chemical weapons – now lie at the heart of police and security service efforts to thwart terrorist plans.   Even before the arrest of seven Algerians at five addresses in north and east London following the discovery of traces of ricin poison on January 5, intelligence officers had become increasingly suspicious of the activities of north Africans living in the UK.   Subsequent arrests in Bournemouth and Manchester have highlighted the alleged role of Algerians in the UK-wide terrorist threat.   Members of the Libyan Islamic Fighting Group, as well as Tunisians with possible ties to Islamic extremism, have also figured in the investigation, insiders say.   French investigators and security services had long warned the UK authorities of the potential threat from radicals moving into Britain as part of the large number of refugees from Algeria’s 11-year civil war, which has left more than 100,000 dead.    In 1995, when a series of bomb explosions that killed seven people on the Paris metro were claimed by Algeria’s radical Armed Islamic Group (GIA), planning for the attacks was traced to London.   Within the global movement of Islamic extremism once tied to the al-Qaeda network but which is now much more loosely structured, Algerians have played important roles.   The GIA, which was dominated by the most extreme elements within the country’s Islamist movement, used London as the location for producing its propaganda.   Former GIA militants subsequently appeared in Afghanistan under the al- Qaeda banner. Since the fall of the Taliban regime and the dispersal of al-Qaeda, many went to the Caucasus and regrouped in camps in the Pankisi Gorge in eastern Georgia. It is there where they are believed to have developed the chemical weapons capacity now facing western Europe.   « All the roads lead to the Caucasus. There’s a vibrant and violent spirit there which has spread from Chechnya, » said a senior European intelligence officer. « It’s difficult to know what exactly is going on there in a detailed way, but interrogation of those arrested in France has shown the strength of ties with them.   « For the most part it’s Algerians and Tunisians. They have roots in north Africa, but many more of them are already in France and the UK. »   Yesterday’s arrests were welcomed by Spanish police insiders who together with the French have been co-operating with the British in trying to disrupt the Algerian network.   « I think the British have been belatedly waking up to the Algerian connection even though the French and the Spanish have been alert to it since the mid-1990s, » said one European security insider.   Intelligence suggests these groups have been strengthened by a new cadre of younger volunteers, some recruited within Europe. « We don’t think we are getting to the end of it by any means. The threat is still out there, » said the insider.   (Source: le journal anglais “The Financial Times”, le 21 janvier 2003 à 4h00 GMT)    http://news.ft.com/servlet/ContentServer?pagename=FT.com/StoryFT/FullStory&c=StoryFT&cid=1042490947638
 

 

L’islam encore au banc des accusés

 
Seul l’Occident a toujours oeuvré pour la paix. C’est du moins l’idée qui semble se dégager du forum de l’Académie universelle des cultures qui s’est tenu à Paris les 19 et 20 décembre dernier. Professeur Mohamed TALBI   Pour l’Académie universelle des cultures, dont le président fondateur est Elie Wiesel, prix Nobel de la paix, c’est maintenant une tradition que d’organiser chaque année un forum consacré à un thème qui préoccupe l’opinion. Le thème choisi pour décembre 2002 était « Imaginer la paix ».   On ne pouvait choisir meilleur moment pour parler de paix. Il est inutile de dire pourquoi. La réponse est dans l’actualité. Après l’allocution d’accueil prononcée par François Rivière au nom de l’Unesco, le forum, placé sous le haut patronage du président Jacques Chirac, fut inauguré par Luc Ferry, ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, indice certain de l’intérêt que lui portent les plus hautes autorités en France.    L’assistance était composée surtout de lycéens, plus de mille, et d’un nombre relativement réduit d’adultes qui, en raison de leurs fonctions ou de leurs motivations propres, s’intéressent à la paix. Les intervenants étaient presque tous des Européens, avec une nette prédominance française.   On ne présente pas Luc Ferry, un philosophe agnostique et humaniste, dont l’ouvrage, L’Homme-Dieu, fut un incontestable best-seller avec plus de 100 000 exemplaires vendus. Il mit en garde contre le terrorisme, « aujourd’hui organisé par des gens cultivés » – l’était-il auparavant par des idéologues imbéciles ? – et exposa les idées kantiennes sur la paix perpétuelle. Ces deux thèmes seront repris par la majorité des intervenants.   Tous les orateurs mirent l’accent, non seulement sur le désir, mais sur la véritable vocation de paix qui a toujours animé l’Occident, de la Genèse à nos jours.   De la Pax romana à la Pax americana en cours, l’Occident, avec toutes ses composantes antiques et judéo-chrétiennes, a toujours cherché, nous dit-on, cherche toujours inlassablement la paix, rien que la paix. Pour l’Occident, nous dit le philosophe et romancier italien Umberto Eco, « le désir de paix est comme le désir d’immortalité », ardemment ressenti et inaccessible.   Faute de paix générale, il nous conseille de limiter nos ambitions et de rechercher de « petites paix locales », autrement dit « cultiver son jardin ». C’est bien ! Mais il faudrait que monsieur Bush nous foute la paix, ce que personne n’ose dire.   L’helléniste et académicienne Jacqueline de Romilly nous assura que la Grèce chérissait la paix. Et alors nous vint à l’esprit cette interrogation : Alexandre le Grand, élève d’Aristote, sa figure emblématique, était-il un envahisseur ou un bâtisseur de paix avec les crânes des ennemis de la paix ? Les Grecs, nous dit Jacqueline de Romilly, avaient leur conception de la paix. Soit ! Elle nous l’exposa, et force nous est de constater qu’elle nourrit jusqu’à nos jours l’Occident.   Le médiéviste Jacques Le Goff, par cassette vidéo interposée, avec force citations des Testaments, fit feu de tout bois pour nous prouver que le Moyen Âge occidental, nourri d’amour et de charité chrétienne, n’avait d’autre préoccupation que la paix. Nous renvoyons à l’Histoire.   Le judaïsme, nous expliqua le poète et essayiste estonien Jaan Kaplinski, qui est aussi un arabisant, n’avait qu’un rêve : faire paître ensemble le loup et l’agneau. C’est un beau rêve, mais ce n’est qu’un rêve dont la réalisation est renvoyée à la fin des temps.   Nous ne pouvons tout citer. Retenons que l’idée qui se dégage de toutes les interventions est que l’Occident a toujours oeuvré pour la paix. Seul ? Il ne fut jamais question de la contribution d’aucune des autres cultures à la paix. Et si, en particulier, l’islam fut évoqué, ce fut, comme nous le verrons, pour être mis au banc des accusés. Seul Odon Vallet, universitaire et docteur en droit et en science des religions, fit un survol des autres cultures. On loua tout juste son érudition.   Roger-Pol Droit, philosophe aussi et chroniqueur bien connu du journal Le Monde, nous invita, lui, à nous interroger d’abord : « D’où vient la paix ? » Puis à inverser le modèle : « Et si l’on posait la guerre comme norme et la paix comme lâcheté, faiblesse et impuissance ? » Ce que certains ont fait. Alors la paix ne serait plus qu’un règlement des relations humaines par la Loi, une conséquence de la Loi. Et il aboutit à la conclusion : « Pourquoi ne pas faire ce qui n’a jamais été fait : imaginer la paix ? »   Pour la psychanalyste et écrivain Julia Kristeva aussi, la paix est une aspiration désespérée. Elle commença par évoquer le cri angoissé de Jérémie : « La paix, la paix, il n’y a pas de paix. » Puis elle se demanda à son tour : « Peut-on faire la paix ? » La paix, en effet, en elle-même, n’existerait pas ; elle ne serait qu’une hallucination, un discours imaginaire.   Au commencement était la haine et la pulsion de mort, nous dit Freud. Les monothéismes ne font que nous enseigner une morale issue de la Bible qui culmine dans l’Amour chrétien, l’amour agape. Et elle constate : la paix est en crise à Gaza et à Jéricho ; à New York et à Paris.   Venons-en maintenant à l’islam. C’est au très médiatique Daniel Sibony, psychanalyste et écrivain, que revint le rôle, dans le cadre de son exposé sur « les trois monothéismes et la paix entre les gens », de présenter à l’assistance le Coran, qu’il lit, nous affirme-t-il sans rire, dans son texte arabe, parce que, « né dans un ghetto » au Maroc, il n’eut comme langue maternelle que cet idiome, qu’il connaît, insiste-t-il, « très bien », à côté de l’hébreu, et, je cite, « un peu le français ».   Daniel Sibony lit donc le Coran avec l’arabe de son « ghetto » marocain. Les arabisants savent ce que cela veut dire. Il commença par nous dire que les Arabes, en Palestine, habitaient, sans le savoir, un château hanté dont les propriétaires, provisoirement absents, n’avaient jamais cessé de penser y retourner.   Sion, ce n’est pas nouveau. Plus de 600 occurrences dans la Bible. Lorsque les propriétaires revinrent donc, grande fut la surprise des Arabes, d’où la crise de paix actuelle. Quant au Coran, nous explique-t-il, c’est « une faille » qu’il faut situer dans ce qu’il appelle sa découverte de « l’entre-deux. » On y trouve des histoires empruntées à la Bible. Explosion d’applaudissements.   Le Coran de Sibony ne nous surprend pas. Il ne nous choque pas non plus. Le Coran n’est pas notre propriété. Chacun a le droit d’en faire sa propre lecture, même la plus fantaisiste, et Dieu sait s’il en existe.   Nous avons aussi le droit d’en avoir notre propre lecture. Le Coran de Sibony est donc, à nos yeux de musulmans, l’une de ces innombrables distorsions qui, depuis saint Jean Damascène (v. 650-v. 749), en passant par Pierre le Vénérable (v. 1092-1156), et jusqu’au père actuel de la Mission, Antoine Moussali, et surtout le moine libanais Joseph Azzi, se succèdent et se ressemblent.   Elles donnent aux Occidentaux l’illusion de nous connaître. Ils nous déplient leur Coran, et nous demandent de nous y glisser, comme dans un lit de Procuste. Peu leur importe qu’il n’est pas à notre mesure. Les Coran de Sibony et Cie sont pour nous comme les peintures de Picasso : elles ne reproduisent pas avec fidélité le modèle ; elles nous révèlent plutôt le peintre.   Le romancier, et ex-ministre espagnol de la Culture, Jorge Semprun, qu’il a fallu défendre contre les admirateurs demandeurs d’autographes, donna à son intervention le titre significatif de : « La paix contre le terrorisme ». Pour lui, contre l’opinion générale qui dominait le forum, l’événement n’est pas le 11 septembre.   L’événement, il faut le situer en 1989, lorsque s’écroula le mur de Berlin. Nous ne pouvons qu’approuver. El-Qaïda ? C’est une création des États-Unis contre l’Union soviétique, devenue sans objet et encombrante avec la liquidation du communisme. C’est une évidence pour quiconque échappe à l’intox. Du terrorisme, il donna cette excellente définition : c’est une guerre détériorée où l’ennemi n’est plus visible mais diffus, une guerre qui se nourrit de l’anti-impérialisme de toujours.   L’objectif de l’islamisme ? Détruire la civilisation occidentale dans laquelle il ne voit que dépravation des moeurs. Donc pas de paix de capitulation avec lui. Il fit référence à la capitulation devant le franquisme en 1930 et devant le nazisme en 1936. Seul Jorge Semprun évoqua l’existence d’un islam modéré. Son handicap est l’absence d’un domaine propre à César. Cet islam parviendra-t-il à s’adapter, « à se dissoudre dans la démocratie ? » Nous pensons que oui.   Tout compte fait, c’est aux Algériens que fut dévolu le rôle, peu honorable, de faire le réquisitoire le plus virulent et le plus haineux de l’islam, religion présentée comme celle de la violence, du viol et du meurtre des intellectuels, rien que ça, sans réserve, sans distinction et sans nuance, crimes dont est exempt l’Occident, exclusivement présenté comme bâtisseur de paix.   Pour Mme Zazi Sadou, porte-parole du Rassemblement algérien des femmes démocrates, l’événement, c’est le 11 septembre, un événement, nous dit-elle, qui l’a bouleversée, traumatisée et meurtrie. Un seul regret : pourquoi le monde, se lamente- t-elle, n’a-t-il pas réagi avec la même indignation, la même détermination et la même vigueur contre les crimes du terrorisme islamiste en Algérie, contre « les dealers du paradis » – __expression répétée plusieurs fois avec insistance et mépris -, ces drogués de l’islam, un islam qui fait le malheur de son pays. Sa comédie, comme au théâtre, fut accueillie par un tonnerre d’applaudissements.   ‘islam, c’est ce qui se dégage de son exposé, n’est que haine, violence, viol et assassinat. Pas un mot d’une contribution quelconque de l’islam à la paix, d’un islam de paix. Comme, à la sortie, je protestais, elle me lança : « Vous êtes l’un de ces intellectuels qui arment les meurtriers. »   Mon exposé avait pour sujet : « Choc ou dialogue des cultures ? » Il était à contre-courant. Manifestement, il déplut. Faute de temps, il fut stoppé à mi-chemin par Franz- Olivier Giesbert, directeur du Point, qui présidait la dernière session et qui fit l’éloge du président Bush, comparé à Lincoln et à Roosevelt. Un journaliste algérien m’apostropha du milieu de la salle : « L’islam tue les intellectuels ! »   Sur le chemin de l’hôtel, en compagnie de quelques amis, au cours de la conversation surgit l’idée de constituer une « Association musulmane pour la paix, la démocratie et les libertés ». Si l’idée se concrétise, ce sera pour nous, musulmans de conviction et de pratique, pour qui Dieu porte le beau nom de paix, Al-Salâm (Coran, LIX : 23), le seul résultat positif du forum.   (Source: L’intelligent N° N°2193 du 19 au 25 janvier 2003 )  

 

متى ينتهي قتل المثقفين باسم الإسلام؟

بقلم: صلاح الدين الجورشي     

جاءت حادثة اغتيال المثقف والسياسي اليمني جارالله عمر وقتل الاطباء الاميركيين لتعيد تقليب المواجع، وتؤكد خطورة لجوء البعض بحجة الدفاع عن الاسلام وحمايته الى اسلوب تصفية الخصوم الفكريين والسياسيين واصحاب الديانات والعقائد الاخرى.

فهذه الحوادث التي أخذت تتكرر بايقاع مخيف منذ أواخر الثمانينات من القرن الماضي، اصبحت تتطلب وقفة حازمة من قبل الجميع، خصوصاً الاسلاميين افراداً وعلماء وحركات، وذلك نظراً الى ثمنها الباهظ وتداعياتها الخطيرة على الاسلام اولاً، وامن الناس ثانياً، وحرية الاعتقاد والتعبير ثالثاً، ومصالح المسلمين في كل مكان رابعاً، والحق في الاجتهاد خامساً.

فلماذا يقوم هؤلاء بقتل المثقفين؟ وكيف يبررون ذلك دينيا؟ وكيف يمكن تطويق هذه الظاهرة والتصدي لها؟.

قد يعترض البعض على استعمال عبارة « ظاهرة » ويطالب باستبدالها بحوادث متفرقة ونادرة. وهو اعتراض يبدو وجيهاً، حيث ان المثقفين في المحيط العربي والاسلامي لا يتعرضون للاغتيال بصفة يومية، كما ان الذين قتلوا بسبب آرائهم ليسوا بالآلاف او المئات.

لكن ما لا يدركه اصحاب هذا الاعتراض ان بعض المسائل لا يمكن التعامل معه بشكل كمي او احصائي، وذلك نظرا خصوصيته واندراجه ضمن الكبائر التي حاربها الاسلام بشدة. لهذا اعتبر القرآن الكريم من قتل نفساً واحدة كأنه قتل الناس جميعاً. فالقتل بسبب الاعتقاد المخالف جريمة تبقى مستمرة من حيث وزرها ودلالاتها وتداعياتها على الذين ارتكبوها.

يضاف الى ذلك ان المنطقة العربية شهدت خلال الثلاثين عاماً الماضية عدداً واسعاً من ضحايا هذا النمط من الارهاب. ويمكن في هذا السياق ذكر بعض الامثلة مثل اغتيال السياسي اليساري المغربي بن جلون خلال السبعينات، واعدام زعيم حركة الاخوان الجمهوريين محمود طه في السودان في اواسط الثمانينات، واغتيال المفكر التقدمي اللبناني حسين مروة، وتصفية ما لا يقل عن ثلاثين كاتباً وجامعياً وصحافياً جزائرياً خلال التسعينات، وقتل فرج فودة ومحاولة اغتيال نجيب محفوظ.

هذا، من دون اغفال رجال الدين المسيحيين السبعة الذين اختطفوا من الدير الذي كانوا يعبدون الله فيه في احدى القرى النائية في الجزائر ثم تم ذبحهم او السياح الاجانب الذين ازهقت ارواحهم في معبد الاقصر. أليست هذه حصيلة كافية لاعلان حالة الفزع والتفكير بجدية بعد ان اصبحت المنطقة العربية في مقدمة مناطق العالم التي يتعرض فيها المثقفون للتصفية الجسدية بسبب قناعاتهم ومواقفهم السياسية. كما انها من أهم الدوائر الجغراسياسية التي اعتقل فيها الكتاب وصودرت كتبهم ولوحقوا بسبب أفكارهم.

ان الذي يقتل غيره لأنه مخالف لعقيدته او لأنه لا يشاطره الرأي الفكري والانتماء السياسي، يؤمن بأن ذلك هو السبيل الوحيد لنصرة ما يعتقد بأنه الحق والصواب. كما يتوهم بأن تصفية الآخر ستكون كفيلة بالقضاء على الافكار التي يرى فيها خطراً على الدين والمسلمين، بينما اثبتت التجارب ان الافكار لا تموت مع اصحابها.

واللافت للنظر انه في معظم عمليات الاغتيال التي تمت لم يسبق ان قام حوار فكري مفتوح وعلني بين القاتل والضحية، بل غالباً ما تصدر « فتوى القتل » من قبل شخص نكرة او هيئة غير معلومة ولا مؤهلة لمحاورة الشخص المستهدف. وبالتالي مهما كانت مستندات صاحب الحكم او منفذه، فإن القتل يأتي نتيجة العجز عن مناقشة الضحية بالحجة والدليل الشرعي والعقلي.

لهذا حتى الفقهاء السابقون الذين آمنوا بضرورة قتل المرتد اقر العديد منهم بوجوب مناقشة المعني بالامر واقامة الحجة عليه وحبسه فترة من الزمن واستتابته قبل اعدامه. فجارالله عمر لا يعرف لماذا قتل، وربما لم يسبق له ان التقى بقاتله الذي سمح لنفسه باطلاق النار على شخص لمجرد سوء فهم او قلة علم. ثم من فوّض هؤلاء بتنفيذ ما يعتبرونه « القانون الالهي »؟. حتى لو افترضنا في ان كل هؤلاء الضحايا « مرتدون » يجب قتلهم، فمن المؤهل لاصدار مثل هذا الحكم الخطير؟

ومن هي الجهة التي يحق لها تنفيذ ذلك؟ أليست الدولة هي الجهة المفوضة شرعاً وقانوناً من خلال قضاتها المستقلين بتحديد الجريمة وحجم العقوبة؟ كما أليس من حق أي شخص توجه له اي تهمة بأن يدافع عن نفسه ويستعين بمحامين او غيرهم لتفنيد التهم الموجهة له؟

ان هؤلاء الذين يسمحون لانفسهم بقتل من يعتبرونه « كافراً وعدواً للاسلام »، ينصبون انفسهم علماء من دون علم، وقضاة من دون تأهيل، ويضعون انفسهم بديلا عن الدولة ومؤسساتها. ولكن هذه الاعتبارات اصبح من الواجب ممارسة كل الضغوط واتخاذ كل الاجراءات الوقائية حتى لا تتكرر مثل هذه الجرائم.

وفي سياق البحث عن كيفية الحد من جرائم قتل المثقفين تجدر الاشارة الى الجوانب التالية:

 

1-   لا توجد نار من دون دخان، كما لا توجد جريمة من دون دوافع. والدوافع عديدة تأتي في مقدمها الدوافع الفكرية. فالذي يتربى على احتكار الحقيقة، ويبقى اسير منطق تكفير المخالفين وتقسيم العالم الى كفار ومؤمنين، لن يتعامل مع الآخرين الا من منظور الحرب الدائمة والمقدسة. لهذا تبدأ المعالجة العميقة للظاهرة بترسيخ فكر اسلامي قائم على الحرية وحق الاختلاف والاجتهاد المفتوح. اذ من دون استئناف المناخ الاندلسي الذي تميز بالتعايش والتنوع، لن يتمكن العرب والمسلمون من ترسيخ ديموقراطية حقيقية وقابلة للاستمرار.

2-   التنادي لعقد مؤتمر عالمي كبير يحضره عدد واسع من الفقهاء وممثلون عن اوسع عدد ممكن من الحركات الاسلامية بمختلف الوانها واطيافها يكون شعاره « لا للعنف… لا لأسلوب الاغتيالات ». وان يعمل المشاركون من اجل ابراز جملة من المبادئ والافكار التي تعطى صبغة الإلزام الشرعي: مثل التأكيد على ان الايمان الصحيح يقوم على الاقتناع العميق. وان التظاهر بالايمان تقليداً للمجتمع او خوفاً من التعرض للعقاب هو نفاق تتحمل وزره المجتمعات والهيئات العلمية التي لا تسمح للمواطنين بالتعبير عن افكارهم بأصوات مسموعة. كما ان تجمعاً ضخماً من هذا الحجم مطالب بانجاز مهمتين على الصعيد الفكري والفقهي. اولاهما توضيح الفروق الجوهرية والشرعية بين الجهاد والارهاب، بين الأمر بالمعروف وجرائم القتل. وثانيا الحسم نهائياً في مسألة الردة، وذلك بالتوصل الى ما يؤكد ان حكم الردة كما تم تقنينه سابقاً هو حكم سياسي وليس حكماً دينياً. وان الأصل في الاسلام هو كفالة حرية المعتقد وليس فرض المعتقد « فذكر انما أنت مذكر. لست عليهم بمسيطر » (سورة الغاشية الآيتان رقم 21 و22) و »قل الحق من ربكم فمن شاء فليؤمن ومن شاء فليكفر » (سورة الكهف الآية رقم 29).  

3-   اخيراً دعوة المثقفين الليبراليين او العلمانيين الى المساهمة من مواقعهم المؤثرة في انجاح مثل هذه الحملة الضخمة والمهمة على الصعيدين التاريخي والاستراتيجي، وذلك بتجنب المهاترات مع خصومهم، والتعامل بحذر شديد مع بعض المسائل الحرجة ذات الطابع الديني. لا يعني ذلك اجبارهم على ممارسة التقية الفكرية والمراقبة الذاتية القاتلة للفكر والعقل والحرية، ولكن دعوتهم الى ترتيب الاوليات وتجنب الاستفزاز اللفظي لأن التجربة أثبتت بأن التطرف العلماني يخدم حتماً التطرف الديني.

(*) كاتب وصحافي من تونس.

(المصدر: صحيفة الحياة الصادرة يوم 22 جانفي 2003)

 

استيفاء لهذا الملف ننشر المقال التالي لجدته وأهميته:

احتجاز الرهائن في ميزان الإسلام
بقلم: المستشار الشيخ فيصل مولوي

تخوض كثير من الشعوب الإسلاميّة المستضعفة اليوم معارك تحرّر ضدّ أعدائها المحتلّين، كما في فلسطين وكشمير وأفغانستان، وقد تتعرّض شعوب أخرى لمثل ذلك أمام الهجمة الماكرة التي يخوضها اليمين المسيحي المتصهين في الولايات المتّحدة الأمريكيّة ضدّ الإسلام والمسلمين في كلّ مكان متذرّعاً بما يسمّيه محاربة الإرهاب.

وأمام عدم التكافؤ بصورة مطلقة بين المسلمين وأعدائهم، تبدو مثل هذه المعارك للوهلة الأولى شبه خاسرة، ممّا يدفع الشباب المسلم، الذي يتلهّب حماسة لدينه وأمّته، إلى استحداث أساليب جديدة في إدارة الصراع، يبتغي من ورائها كسر جدار انعدام التكافؤ، والضغط على الاعداء حتى يتراجعوا عن عدوانهم، ويسلّموا بحقوق شعوبنا المستضعفة. وقد تدفع الحماسة بعض الشباب إلى القيام بعمليات نوعيّة مهمّة دون التأكّد من شرعيّتها، ممّا قد يشوّه صورة الإسلام الذي أراده الله رحمة للعالمين، وجعله محفوفاً بقيم أخلاقيّة مطلقة (قل إنني هداني ربّي إلى صراط مستقيم. ديناً قيماً، ملّة إبراهيم حنيفاً وما كان من المشركين). من أمثال هذه العمليات، ما جرى في أحد مسارح موسكو، حين دخله عدد كبير من المجاهدين الشيشان، واحتجزوا كلّ من فيه كرهائن، وطالبوا الحكومة الروسيّة بالانسحاب من الشيشان، وإلاّ فإنّهم سيفجّرون المبنى على من فيه. ثمّ أطلقوا الأجانب غير الروس، والأطفال، قبل أن تقتحم الوحدات الروسيّة الخاصّة المسرح وتطلق نوعاً من الغاز الذي أدى إلى وفاة الشيشانيين ومعهم مائة وعشرين من الرهائن، فضلاً عن إصابة الباقين ومنهم أعداد كبيرة يعانون حالات صعبة.

ونحن في تحليلنا السياسي لهذه الحادثة نعتبرها خطيئة فظيعة لسببين اثنين:

الأول: أنّ أيّ دولة ولو كانت صغيرة أو ضعيفة لا يمكن أن تغيّر سياستها بمثل هذه الضغوط، فكيف إذا كان الأمر يتعلّق بروسيا وهي إحدى الدولتين الأعظم في العالم، والتي اضطرّت إلى مغادرة هذا المركز وسلّمت للولايات المتّحدة بقيادة العالم تحت ضغط ظروفها الاقتصاديّة الصعبة، وانهيار الاتحاد السوفياتي الذي كانت تمثّل محوراً له. لكنّها لا تزال تعيش بقيّة من العنفوان السابق وتعتبر نفسها لا تزال قوّة كبرى في هذا العالم.

الثاني: أنّ الولايات المتّحدة قد اتّخذت قرارها بغزو العراق – تحت حجّة إسقاط النظام فيه – وهي تحاول استدراج مجلس الأمن أو الضغط عليه لاتخاذ قرار دولي يسمح لها بذلك، ويزيل اعتراض كثير من الدول العربيّة التي لا توافق على استعمال القواعد الأمريكيّة الموجودة عندها في غزو العراق إلاّ إذا سمح مجلس الأمن بذلك. ومن المعروف أنّ روسيا وفرنسا تبنّتا الموقف المعارض لغزو العراق داخل مجلس الأمن، وكان من المفترض أن تشكر روسيا على هذا الموقف، وأن يطلب منها التشدّد فيه حتّى استعمال حقّ الفيتو، لا أن تقابل بمثل هذه العمليّة في قلب موسكو. إنّ صدور قرار من مجلس الأمن يسمح بغزو العراق، لا يتوقّف ضرره على ما سيحدث في العراق وهو أمر خطير، لكن الأكثر خطورة هو أن تشارك بعض الدول العربيّة في هذا الغزو عن طريق السماح باستخدام أراضيها من قبل القوات الأمريكيّة. وهو الأمر الذي يعيدنا إلى أجواء حرب الخليج الثانية التي تواجهت فيها الدول العربيّة ضدّ بعضها، وأدّت إلى تمزيق مشاعر الأخوّة بين الشعوب. في الوقت الذي لم تستطع أمّتنا حتى الآن، ورغم كلّ الجهود المبذولة، إنهاء حالة الخلاف القائم، واستعادة أجواء التضامن العربي ولو في حدّه الأدنى. في ضوء هذه المقدّمة تزداد أهميّة دراسة مثل هذه الأعمال من الناحية الشرعيّة حتّى يتبيّن للشباب المسلم وجه الخطأ أو الصواب، ونبدأ بـ: توصيف المسألة 1- هناك حالة حرب قائمة ومعلنة بين روسيا والشيشان. 2- روسيا متفوّقة على الشيشان على جميع الأصعدة. وهو أمر ظاهر ومعروف. والقوات الروسيّة التي تحتلّ بلاد الشيشان تستعمل كلّ ما تملك من الأسلحة الفتّاكة، وتصيب الأطفال والنساء والشيوخ فضلاً عن التدمير الهائل الذي أصاب أماكن القتال. 3- من أجل إيجاد نوع من التكافؤ والتوازن، اعتاد المجاهدون الشيشان على استعمال أساليب استثنائيّة ومنها (خطف مجموعة من الروس، واحتجازهم كرهائن، والتهديد بقتلهم إن لم يتحقّق لهم مطلب معيّن). وبناءً على هذا التوصيف للمسألة في واقعها نتناول المسائل الشرعيّة المطروحة في النقاط التالية.

دراسة أهمّ حوادث الخطف والاحتجاز في السيرة النبويّة

إنّ المتتبّع لسيرة رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) يجد عدداً محدوداً من حوادث الخطف والاحتجاز للأعداء، ويمكن أن نقسّمها إلى مجموعتين: المجموعة الأولى: وهي عمليات اختطاف للأعداء جرت بأمر رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) ولم نعثر على مثال لها إلاّ حادثة اختطاف ثمامة بن أثال الحنفي وخلاصتها (أنّ رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) بعث العلاء بن الحضرمي إلى ملك البحرين المنذر بن ساوى ليدعوه إلى الإسلام، وبعد أنّ أسلم رجع العلاء إلى النبي (صلَى الله عليه وسلَم) وقال له: مررت بثمامة بن أثال الحنفي، فقال: أنت رسول محمّد؟ فقلت: نعم. فقال: والله لا تصل إلى محمّد أبداً. وأراد قتلي، فمنعه عمّه عامر بن سلمة. فقال النبي (صلَى الله عليه وسلَم): « اللهمّ اهد عامراً، وامكني من ثمامة ». فأسلم عامر، وجعل النبي (صلَى الله عليه وسلَم) يأمر كلّ من خرج إلى وجه: « إن ظفرت بثمامة فخذه ». فخرج محمّد بن مسلمة في بعث من البعوث، وقد أوصاه النبي (صلَى الله عليه وسلَم) حتى إذا كان ببطن نخل (مكان من نجد)، إذا هم بقوم يصطنعون طعاماً، وفيهم ثمامة بن أثال، فأخذه محمّد بن مسلمة، فأوثقه في جامعة (أي قيد جامع)، وبعث به مع أبي نائلة وأربعة نفر. فلمّا أتي به إلى النبي (صلَى الله عليه وسلَم) أمر به فربط إلى سارية من سواري المسجد. فخرج إليه  فقال: « ماذا عندك يا ثمامة؟ » فقال عندي خير يا محمّد. إن تقتل تقتل ذاrرسول الله  دم، وإن تنعم تنعم على شاكر، وإن كنت تريد المال فسل منه ما شئت. فترك حتّى كان الغد. ثمّ قال له: « ما عندك يا ثمامة؟ » فقال: ما قلت لك. فقال النبي (صلَى الله عليه وسلَم) : أطلقوا ثمامة. فانطلق إلى نخل قريب من المسجد فاغتسل، ثمّ دخل المسجد فقال: أشهد أن لا إله إلاّ الله، وأشهد أنّ محمّداً رسول الله. يا محمّد، والله ما كان على وجه الأرض أبغض إليّ من وجهك، فقد أصبح وجهك أحبّ الوجوه إليّ. والله ما كان من دين أبغض إليّ من دينك، فأصبح دينك أحبّ الدين إليّ. والله ما كان من بلد أبغض إليّ من بلدك، فأصبح بلدك أحبّ البلاد إليّ. وإنّ خيلك أخذتني وأنا أريد العمرة، فماذا ترى؟ فبشّره رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) وأمره أن يعتمر. فلمّا قدم مكّة قال له قائل: صبوت؟ قال: لا. ولكن أسلمت مع رسول الله، والله لا يأتيكم من اليمامة حبّة حنطة حتّى يأذن فيها النبيّ (صلَى الله عليه وسلَم). (هذه القصّة وردت في روايات مختلفة في صحيح البخاري وصحيح مسلم وسيرة ابن هشام وغيرها). ما يستنتج من هذه القصّة 1- كانت هناك حالة حرب فعليّة وقد أراد ثمامة بن أثال أن يقتل العلاء بن الحضرمي رسول رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) مع أنّ الرسل لا تقتل حتّى في حالة الحرب. 2- أمر رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) بخطف ثمامة وهو من زعماء الأعداء المقاتلين وقد أراد قتل أحد المسلمين خارج المعركة، فهو مستحقّ للقتل خارج المعركة أيضاً. 3- عندما خطف ثمامة، لم يقدم الخاطف على قتله وإنّما سلّمه إلى وليّ الأمر – رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) – ليرى فيه رأيه. ورغم خطورة فعله واستحقاقه القتل فقد أطلق رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) سراحه دون مقابل، رغبةً في إسلامه ممّا يؤكّد أحد المقاصد الهامّة للشريعة الإسلاميّة، وهو الحرص على إسلام الناس وليس على قتلهم.

المجموعة الثانية: حوادث خطف قام بها المسلمون تلقائياً، نذكر منها:

– حادثة اختطاف أصحاب النبيّ (صلَى الله عليه وسلَم) ناساً من أهل الحرم غافلين، عندما خرج من إلى مكّة معتمراً، وقد أطلق النبي (صلَى الله عليه وسلَم) سراح المختطفين كما روى الطبري في تفسيره (26/59) عن مجاهد قال: (أقبل معتمراً نبي الله (صلَى الله عليه وسلَم) فأخذ أصحابه ناساً من أهل الحرم غافلين، فأرسلهم النبي (صلَى الله عليه وسلَم)). وما يمكن استنتاجه من هذه القصّة، أنّ رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) لم يكن في ذلك الحين يعتبر نفسه في حالة حرب مع المشركين، وقد خرج معتمراً، ولذلك فقد أطلق سراح المختطفين باعتبار أنّ الخطف لا يجوز في غير حالة الحرب الفعليّة. – حادثة اختطاف سلمة بن الأكوع لأربعة من المشركين، وحادثة اختطاف عمّه عامر لرجل من العبلات (وهم أبناء عبلة بن عبيد) بعد صلح الحديبية، وإطلاق رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) هؤلاء المختطفين، وقد وردت هذه القصّة في صحيح مسلم (غزوة ذي قرد) يقول سلمة بن الأكوع: (.. لمّا اصطلحنا نحن وأهل مكّة، واختلط بعضنا ببعض، أتيت شجرة فكسحت شوكها (أي كنسته)، واضطجعت في أصلها، فأتاني أربعة من المشركين، فجعلوا يقعون في رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) (أي يذمّوه)، فأبغضتهم، فتحوّلت إلى شجرة أخرى، وعلّقوا سلاحهم واضطجعوا. فبينما هم كذلك إذ نادى مناد من أسفل الوادي: يا للمهاجرين! قتل ابن زينم. فاخترطت سيفي، ثمّ شددت على هؤلاء الأربعة وهم رقود، فأخذت سلاحهم، وجعلته ضغثاً في يدي (أي حزمة مجموعة)، ثمّ قلت: لا يرفع أحدكم رأسه إلاّ ضربت الذي فيه عيناه، ثمّ جئت بهم أسوقهم إلى رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم). وجاء عمّي عامر برجل من العبلات، يقال له مكرز، يقوده إلى رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) على فرس مجفّف في سبعين من المشركين، فنظر  فقال: « دعوهم، يكن لهم بدء الفجور وثناه.. »rإليهم رسول الله يستنتج من هذه القصّة أنّ الصلح كان قائماً بين رسول الله والمشركين، ولذلك صبر سلمة على ذمّ المشركين لرسول الله (صلَى الله عليه وسلَم)، لكنّه عندما سمع بقتل ابن زينم اعتبر أنّ المشركين نقضوا الصلح فاستباح خطفهم، وهكذا فعل عمّه عامر. لكن يلاحظ أنّ سلمة وعامر رضي الله عنهما لم يقتلا أحداً من المختطفين، وإنّما سلماهم إلى رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) وهو وليّ الأمر، وأنّ رسول الله عفا عنهم، وقال تلك الكلمة الرائعة: « دعوهم، يكن لهم بدء الفجور وثناه » . وهي تبيّن بوضوح أنّ مقتضيات الدعوة تتغلّب على مقتضيات القتال والانتقام، وأنّ بدء الفجور وإعادته ثانية هو من أخلاق المشركين، وليس من أخلاق المسلمين. وإذا أبيح للمسلم الردّ على الفجور بمثله، فليس ذلك استجابة للرغبة في الانتقام، وإنما هي محاولة لمنع تكرار الفجور، ولإزالته من ميدان العلاقات الإنسانيّة، ولذلك فإنّ الإسلام يدعو للعفو والصبر، لأنّه عادة يكون أبعد أثراً في منع تكرّر الفجور. – حادثة أسر أصحاب رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) رجلاً من بني عقيل، وقد كانوا حلفاء لثقيف، وأسر ثقيف رجلين من أصحاب رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم)، وقد جرى حوار بين العقيلي وبين رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) وسأل العقيلي: بم أخذتني؟ قال رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم): أخذتك بجريرة حلفائك ثقيف. قال العقيلي: إني جائع فأطعمني، وظمآن فاسقني. قال رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم): هذه حاجتك (أي أنها تقضى فوراً). يستنتج من هذه الحادثة أنّ رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) أقرّ أصحابه على خطف العقيلي وأسره، باعتباره حليفاً لأعدائه المحاربين، لكنّه قضى له حاجته من الطعام والشراب، أي أنّه لا يجوز إيذاء المخطوفين أو تجويعهم. الأحكام الشرعيّة المتعلّقة باحتجاز الرهائن 1- خطف الرهائن واحتجازها يعتبر من الأعمال الحربيّة، ولذلك فهو غير جائز أصلاً إلاّ في حالة الحرب المعلنة والقائمة. يؤيّد ذلك أنّ جميع أحداث الخطف والاحتجاز للأعداء والمذكورة آنفاً وقعت في حالة الحرب، وأنّ ما وقع منها أثناء معاهدات الصلح لم يقرّه الرسول (صلَى الله عليه وسلَم) وأمر بإطلاق الأسرى. 2- حتّى في حالة قيام حرب معلنة فإنّ خطف الأعداء أو احتجازهم لا يجوز إذا كانوا من السفراء ومن في حكمهم، أو من المستأمنين، أو من المقيمين في دول أخرى بينها وبين المسلمين معاهدات سلميّة. يدلّ على ذلك: – قول رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم): « لا أحبس البرد » أي الرسل. رواه أبو داود (3/110) وصحّحه الألباني. ويقول ابن مسعود: (مضت السُنّة أن الرسل لا تُقتل) البيهقي (9/212). – أما المستأمنون، أو المقيمون في دول أخرى بينها وبين المسلمين معاهدات سلميّة، فلا يجوز التعرّض إليهم بالخطف أو الاحتجاز أو القتل، لأنّه خيانة والله لا يحبّ الخائنين، وهو نوع من الغدر. وقد ثبت أنّ رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) نهى عن الغدر. 3- وطالما أنّ الخطف والاحتجاز في حالة الحرب يعتبر من الأعمال الحربيّة، فهو لا يجوز توجيهه لمن لا يجوز توجيه الأعمال الحربيّة ضدّهم، وهم غير المقاتلين من النساء والأطفال والشيوخ العاجزين الذين لا رأي لهم في القتال والرهبان، وإذا حصل مثل هذا الأمر فالواجب الشرعي يفرض إطلاق سراح هؤلاء وأمثالهم فوراً. 4- خطف الأعداء المقاتلين، أو الذين من شأنهم القتال، أثناء قيام حالة حرب، جائز إذا كان بأمر ولي الأمر أو إذنه كما في حادثة ثمامة بن أثال. أما إذا وقع بمباردة من المجاهدين، فعليهم أن يسلّموا المخطوفين لوليّ الأمر الذي يقرّر فيهم ما يشاء من القتل، أو إطلاق سراحهم بدون مقابل، أو إطلاق سراحهم في مقابل. 5- المخطوفون أو المحتجزون أو الرهائن لهم أحكام الأسرى. وبالتالي: – يجب إكرامهم لأنّ رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) أمر أصحابه يوم بدر أن يكرموا الأسارى فكانوا يقدّمونهم على أنفسهم عند الغداء. ذكر ذلك ابن كثير في تفسيره (4/454). وكان يقول: « استوصوا بالأسارى خيراً » رواه الطبراني في الصغير والكبير، وإسناده حسن (مجمع الزوائد رقم 10007). ولا يجوز ضرب الأسير إلاّ لسبب مشروع وبناءً على طلب ولي الأمر.

– وممّا اتّفق عليه جمهور الفقهاء أنّ الإمام مخيّر في الأسرى بين أمور أربعة:

المنّ عليهم: أي إطلاق سراحهم من غير فداء لقوله تعالى: (فإمّا منّاً بعد وإمّا فداء) سورة محمّد الآية 4. • الفداء: وهو إطلاق سراحهم مقابل المال، أو مقابل إطلاق سراح أسرى المسلمين عندهم، أو مقابل عمل يفيد المسلمين، كما ثبت عن النبيّ أنّه فادى بعض أسرى بدر على تعليم جماعة من المسلمين الكتابة (زاد المعاد لابن القيّم 5/65). وكلّ أنواع الفداء هذه ثبتت عن النبيّ (صلَى الله عليه وسلَم) في أحاديث صحيحة. • القتل لما ورد أنّ رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) قتل عقبة بن أبي معيط، وطعيمة بن عديّ، والنضر بن الحارث يوم بدر (مجمّع الزوائد 6/89) وقال يومها: « لا يفلتنّ أحد إلاّ بفداء أو ضربة عنق » (الترمذي 5/271) • الاسترقاق، وقد فعله الخلفاء الراشدون على قاعدة المعاملة بالمثل لشيوع نظام الرقّ في ذلك العصر، وفعله قبل ذلك رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم)، يقول ابن القيّم في زاد المعاد (5/65): (ثبت عنه (صلَى الله عليه وسلَم) في الأسرى أنّه قتل بعضهم ومنّ على بعض وفادى بعضهم بمال وبعضهم بأسرى من المسلمين واسترقّ بعضهم، ولكن المعروف أنّه لم يسترقّ رجلاً بالغاً)

6– ولا يجوز القتل الجماعي للأسرى أو الرهائن:

لأنّ الآية الكريمة: (فإمّا منّاً بعد وإمّا فداء) حدّدت الحكم الأساسي بحقّ الأسرى، ومنهم المختطفون والرهائن. أمّا الاسترقاق فقد كان حكماً استثنائياً مرتبطاً مع نظام الرقّ، ولمّا ألغى العالم هذا النظام لم يعد له أي مبرّر. وأما القتل فقد كان أيضاً حكماً استثنائياً، يتناول بعض الأسرى الذين كانوا يستحقّون عقوبة القتل لأسباب أخرى غير الأسر، لكن تنفيذ هذه العقوبة بحقّهم أصبح ممكناً بعد الأسر، وهذا ما فعله رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) مع بعض الأسرى، ولم يفعله مع الآخرين. ولذلك يرى الكثير من العلماء أنّ الإمام مخيّر فقط بين المنّ والفداء. وقد نقل هذا الرأي ابن كثير في تفسيره (4/173)، كما ورد كراهة قتل الأسير عن الحسن وحماد بن أبي سليمان في كتاب السير الكبير (3/1024). وذكر الجصاص في تفسيره (5/269) كراهة قتل الأسير عن الحسن وعطاء ومجاهد وابن سيرين. وروي عن ابن عمر أنّه رفض قتل أسير دفعه إليه عبد الله بن عامر وقال: (أما والله مصروراً فلا أقتله) ابن الأثير (3/22) ومصروراً يعني مشدوداً بعد الأسر. كما ذكر الجصّاص عن ابن عمر أنّه دفع إليه عظيم من عظماء (اصطخر) ليقتله، فأبى وتلا قوله تعالى: (فإمّا منّاً بعد وإمّا فداء) أحكام القرآن (5/269). اصطخر منطقة في بلاد فارس. وقد ذكر الألوسي في روح المعاني أنّ (ظاهر الآية … امتناع القتل بعد الأسر) (26/40). ولذلك ورد في بداية المجتهد لابن رشد (وقال قوم لا يجوز قتل الأسير، وحكى الحسن بن محمّد التميمي أنّه إجماع الصحابة). بينما نقل الدكتور وهبة الزحيلي في كتابه الفقه الإسلامي وأدلّته (6/470) اتّفاق العلماء على أنّ قتل الأسير بعد الأسر لا يجوز للنساء والذراري. وأقول أنّه فعلاً هناك إجماع من الصحابة واتفاق بين جماهير العلماء أنّ الحكم الأصلي للأسير هو المنّ أو الفداء، لأنّ صراحة النصّ القرآني تدلّ عليه. لكن هذا الأمر لا يمنع قتل الأسير إذا وجد لذلك سبب آخر مشروع غير الأسر، وعلى هذا يحمل كلّ ما فعله رسول الله (صلَى الله عليه وسلَم) أو خلفاؤه الراشدون. وبناء على ذلك نقول: إنّ الإقدام على قتل جماعي للأسرى أو الرهائن أو المختطفين، دون تمييز بين من يستحقّ القتل ومن لا يستحقّه، كما يحدث عند تفجير طائرة بركابها، أو عند تفجير مسرح موسكو بالموجودين فيه وهو ما لم يحصل والحمد لله، أو مثل ذلك، يعتبر أمراً غير مشروع في رأي أيّ من الفقهاء أو المذاهب، فالجمهور يرى أصلاً عدم جواز قتل الأسير، ومن أجاز قتله أناط ذلك بولي الأمر وليس بالخاطف، حتّى يتمّ التأكّد من وجود السبب المبيح للقتل. وحتى لا يتورّط المسلمون في قتل بعض الأبرياء ممّن لا يجوز قتلهم حتّى أثناء المعركة.

 

(المصدر: موقع الشيخ فيصل مولوي http://mawlawi.net/main.asp) 


 

قضية الجزائري بصغير تذكر بالضابط اليهودي درايفوس مع اختلاف الزمن والسياق:

عرب ومسلمون متهمون مسبقا في فرنسا.. ومن قرائن الادانة المصحف الشريف

باريس ـ القدس العربي ـ من عادل قسطل: من يعرف تاريخ فرنسا العسكري والبوليسي تعود الي ذاكرته قضية الضابط اليهودي في الجيش الفرنسي النقيب ألفريد دريفوس الذي اتهم بخيانة الوطن في 1894.

ولا بد هنا من سرد وجيز لبعض تفاصيل تلك القضية لفهم ما يجري اليوم في بعض أحياء الضواحي في حق الشبان المنحدرين من أصل عربي ومسلم. كان دريفوس الضابط اليهودي الوحيد في قيادة أركان الجيش، ولم ينعم بذلك المنصب سوي عامين حتي تحركت الآلة العنصرية ضده وتآمر عليه ضباط نسبوا له وثيقة يكشف فيها عن أسرار عسكرية لألمانيا. a

صدر في حقه حكم بالنفي المؤبد في جزيرة بعيدة اسمها جزيرة الشيطان بعدما سحبت منه رتبته وكسر سيفه أمام جمع من الضباط.

لم تسكت عائلته ودافعت عنه باللجوء الي عدد من المثقفين وعلي رأسهم الكاتب ايميل زولا الذي نشر مقاله الشهير J’accuse (إنني أتهم). انتهت القضية باعادة الاعتبار للضابط دريفوس بعد خمس سنوات ومنحه مسؤوليات كبيرة في المؤسسة العسكرية.

أغرب ما أفرزته الحرب علي الارهاب في فرنسا هذه الايام قضية موظف قسم الامتعة بمطار رواسي شارل ديغول بباريس، الجزائري الاصل عبد الرزاق بصغير (27 سنة) الذي قضي عشرة أيام في سجن فلوري ميروجيس بضواحي باريس.

تميزت قضية دريفوس بانضمام صحف فرنسية الي الجدل ومنها صحف عنصرية أراد أصحابها القضاء علي الضابط اليهودي مهنيا واجتماعيا. وصاحبت قضية بصغير ضجة اعلامية لم تكن كلها نزيهة بالنظر الي الحجج التي استعملت. كل ما يمكن أن يقال عن هذا الشاب قيل وبكثير من الاثارة، بدءا بأصوله كأنها عامل من عوامل الاستعداد الاجرامي.

وتعرّض التحقيق فيما بعد لعمه الذي يقيم في فرنسا بصورة غير قانونية، كأنه عامل آخر يثبت ضلوعه في عمل اجرامي أيضا.

وكما بدأت المؤامرة ضد دريفوس بخطاب مزور نسب للضابط و يشهد فيه بمسؤوليته في نقل معلومات عسكرية حساسة للعدو، فإن أسلحة وضعت في صندوق سيارة بصغير قبيل الابلاغ عنه فاوقف متلبسا بالجرم.

 

العسكري الفرنسي السابق مارسيل لوهير وصديقه باتريك بوشولان هما اللذان شاركا في تنفيذ هذه المؤامرة بايعاز من العائلة التي كانت تربطها بعبد الرزاق علاقة مصاهرة قبل أن يفقد زوجته لويزة بشيري (من أصل جزائري) العام الماضي في حريق أتي علي منزلهما ببلدة بوندي شمال باريس.

ومنذ ذلك الحادث راحت عائلة بشيري تتوعده بالانتقام متهمة اياه بقتل لويزة. لذلك، عندما عثرت الشرطة علي أسلحة في سيارته اعتبر الامر من فعل هذه العائلة، وصارح المحققين بتردي العلاقات بينه وبينها عساه يضعهم علي الطريق الصحيح، فحدث ذلك فعلا وها هي الاعترافات تهطل علي المحققين آخرها اعتراف عائلة بشيري نفسها بتدبير المؤامرة.

ويبدو أن العقل المدبر هو اليوم في حالة فرار، والارجح أنه سافر الي الجزائر لاجتناب السجن.

خرجت الشرطة الفرنسية بصورة ايجابية نسبيا من هذه القضية لأنها لم تقع في فخ الادانة المسبقة المعتمدة علي أصل المتهم وملامحه. وتحمل هذه النتيجة بصمة وزير الداخلية نيكولا صاركوزي الذي أثبت الي حد الآن قدرته علي ادارة الملفات المرتبطة بالمهاجرين عموما وبالعرب والمسلمين خصوصا، بطريقة ذكية رفعت عنه تلك الشكوك التي دارت حوله كشخصية يمينية قاسية .

وجاء الافراج عن بصغير متزامنا مع أعلان مهندس من أصل عربي اسمه سعيد عن رفع دعوي قضائية ضد موظفيه لأنهم منعوه من دخول برج المراقبة في مطار شارل ديغول، وهو الذي كان يشتغل هناك كمهندس. وصارح محقق في الشرطة الفرنسية سعيد بالاسباب الحقيقية التي وراء المنع، وهي أنه مسجل لدي مصالح الامن باعتباره عربيا ومسلما ملتزما .

اقترح المسؤولون علي سعيد وظيفة أخري في مدينة تولوز بالجنوب الغربي. قال محامي سعيد معلقا علي ذلك: ما دام موكلي خطيرا فلماذا يقترحون عليه منصبا آخر. أما إن كانوا يعتبرونه بريئا فليس ثمة مبرر يجعله يغادر منصبه الحالي .

كل هذا يذكرنا باستدعاء الاستخبارات لبعض الائمة ومسؤولي الجمعيات الاسلامية منذ أسابيع كأنهم عصابة أشرار. ويذكرنا بالفتاة الفرنسية التي اعتنقت الاسلام والتي كشفت عنها القدس العربي في عدد سابق في مدينة ليون وكتبت الادارة عبارة مسلمة ملتزمة في خانة العلامات الخصوصية ببطاقة هويتها.

ومن علامات هذا الخلط الذي يعكر حياة العرب والمسلمين في فرنسا في سياق مكافحة الارهاب حديث الاعلام عن وجود وثائق ذات طابع اسلامي بحوزة الاشخاص الذين يعتقَلون من حين لآخر وعندما توجه الكاميرات الي تلك الوثائق الخطيرة نرى المصحف الشريف.

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 18 جانفي 2003)

 

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