22 février 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3197 du 22.02.2009

 archives : www.tunisnews.net  

FTCR: Pour la réintégration inconditionnelle de tous les étudiants exclus de l’université en Tunisie AFP: Nearly 400 illegal immigrants arrived in Sicily in 24 hours AFP: Algérie : le chef d’un parti islamiste candidat à l’élection présidentielle AFP: Les otages détenus par un chef d’Al-Qaïda au Maghreb, selon une source malienne AFP: Sahara: discussions « franches » entre Ross et le Polisario Dahu: Voyage à djerba La Presse: La Tunisie choisie pour le lancement international et officiel de modèles Porsche


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


Fédération des Tunisiens

Pour une Citoyenneté des deux Rives

3, rue de Nantes 75019 Paris

Tél : 0146075404 – Fax : 01 40341815

Mail :ftcr2@wanadoo.frwww.ftcr.eu

 

Solidarité avec les grévistes de la faim

Pour la réintégration inconditionnelle de tous les étudiants exclus de l’université en Tunisie.

Le 11 février 2009, cinq militants et responsables syndicaux de l’UGET (Union Générale des Etudiants Tunisiens) ont entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre leur exclusion de l’université pour leurs activités militantes et de défense des intérêts des étudiants tunisiens. Ils exigent leur réintégration et celle de tous les étudiants exclus arbitrairement.

Cet état de fait résulte de l’acharnement des autorités tunisiennes contre les défenseurs des droits humains, des syndicalistes et des organisations progressistes. Après la LTDH, les magistrats, les enseignants,  le mouvement social du bassin minier de Gafsa…, c’est le tour de l’UGET, de subir le courroux du régime.

Le mouvement estudiantin en Tunisie passe par une période sombre caractérisée par la multiplication des actes d’intimidation à l’encontre des militants et de leur organisation. Depuis un an, l’UGET, mouvement indépendant, se trouve empêcher d’organiser son 25ème congrès. Ces pratiques arbitraires et anti-démocratiques nous rappellent  l’année 1972 et le complot fomenté par le régime tunisien de l’ époque, pour obstruer la poursuite des travaux du 18ème congrès de l’UGET et instaurer un syndicat fantoche.

L’acharnement du régime tunisien contre les militants de l’UGET ne faiblit pas et acquiert une tournure de plus en plus grave. Les dirigeants du mouvement estudiantin sont constamment harcelés,  arrêtés, condamnés, emprisonnés etdans la plupart des cas exclus définitivement de l’université. L’exclusion de l’université est une pratique courante pour anéantir toutes les contestations possibles au sein de l’université et au-delà. Les autorités tunisiennes, par leur attitude,  cherchent à étouffer toutes les revendications légitimes concernant les conditions d’études et de vie normales.

La politique que mène le pouvoir tunisien à l’encontre des étudiants s’insère dans une politique d’ensemble caractérisée par la répression  de tous les mouvements sociaux en Tunisie. Laquelle répression,  que subit le bassin minier en est l’illustration la plus criante.

Afin de dénoncer l’arbitraire,  cinq étudiants* ont entamé une grève de la faim illimitée dans le minuscule local de l’UGET au 19 rue Napoulse à Tunis. Une grève légitime et soutenue par toute la mouvance progressiste en Tunisie.

La FTCR (Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives) rejoint cet élan de solidarité avec les étudiants grévistes.

La FTCR fait sienne les revendications des grévistes et appelle :

– à la réintégration de tous les étudiants exclus de l’université,

– l’arrêt des poursuites judiciaires contre les étudiants poursuivis et la libération des emprisonnés,

– l’arrêt de la politique de harcèlement systématique, de violence et de répression contre les militants du mouvement étudiant,

– le droit des syndicalistes de l’UGET, de tenir librement leur 25ème congrès,

– le maintien d’un syndicat libre, démocratique et militant.

Nous appelons les organisations estudiantines, de jeunesses, de défense des droits humains et tous les démocrates à soutenir activement les étudiants tunisiens en grève de la faim pour leur réintégration à l’université et le soutien  du combat que mène l’UGET pour son indépendance.

*Ces étudiants sont :

Mohamed Bouallague, 3ème année droit, exclu de la faculté de droit de Tunis au cours de l’année universitaire,

Mohamed Essoudani, 1er année économie, exclu de la faculté de Mahdia (2006-2007),

Aymen Ejaâbiri, 1er année économie, exclu de la faculté de Mahdia (2006-2007),

Taoufik Ellouati, 2ème année mathématiques et informatique, exclu de la faculté  des sciences de Tunis (2007-2008),

– L’étudiant Ali Bouzouzia participe à la même grève par solidarité.

 

Pour le Bureau fédéral

Mouhieddine CHERBIB

Paris le 22.02.09

 


Nearly 400 illegal immigrants arrived in Sicily in 24 hours

AFP 22 February, 2009 07:30:00   Nearly 400 illegal immigrants arrived in Sicily in 24 hours on two different boats, reported the Italian coastguard.     A first group of 204 people, including 40 women and seven children, arrived late Saturday evening in Empedocles, on the southern coast of Sicily, where they were transferred in Caltanissetta, in the center of the island.     A second group of 175 people, including 44 women, was rescued Sunday during the day by the navy which transferred candidates to illegal immigration on its ship « Fenice ».     This group of immigrants is headed to Empedocles also on order of the Ministry of Interior.     The shelter centre where the illegal immigrants were rescued is located on the island of Lampedusa but it was damaged Wednesday in the wake of a protest movement of immigrants who have burned one of the buildings.     In 2008, nearly 31,700 immigrants have landed on Lampedusa, an increase of 75% over the previous year, according to the Ministry of Interior.
(Source: « Ennahar Online » Liban le22fevrier 2008)


Algérie : le chef d’un parti islamiste candidat à l’élection présidentielle

AFP le dimanche 22 février 2009 Djahid Younsi, secrétaire général du parti islamiste El-Islah, a annoncé samedi soir sa candidature à l’élection présidentielle du 9 avril. Le secrétaire général du parti islamiste El-Islah (réforme), Djahid Younsi, a annoncé samedi soir sa candidature à l’élection présidentielle du 9 avril. M. Younsi a motivé sa candidature par le fait que son parti « ne croit pas aux positions négatives et la désertion de l’action sur le terrain », dans une déclaration diffusée par l’agence algérienne de presse APS. Il faisait ainsi référence aux formations politiques qui ont décidé de ne pas participer au scrutin du 9 avril et qui ont adopté, a-t-il dit, « la politique de la chaise vide et celle de l’autruche ». M. Younsi a énuméré les axes principaux de son programme notamment « le  parachèvement du processus de la réconciliation nationale » qui a permis depuis sa mise en œuvre en février 2006 la libération de plus de 2.000 islamistes, condamnés pour terrorisme. M. Younsi a pris les rênes du parti El-Islah à la veille des législatives de mai 2007 après l’éviction de son fondateur l’islamiste radical Abdallah Djaballah. Ce parti a déjà été confronté entre 2004 et 2006 à une crise interne qui avait conduit au gel des activités de M. Djaballah par la justice. Celle-ci avait rendu un jugement en faveur d’un groupe de militants, conduits par M. Younsi, qui lui reprochait sa gestion « autoritaire » et « opaque » des affaires du mouvement. En juin 2006, M. Djaballah avait été rétabli dans ses droits par le Conseil d’Etat qui avait ordonné la levée de l’application de cette décision, mais fut par la suite mis en minorité au sein du parti. M. Djaballah, candidat en 1999 et en 2004, a annoncé fin janvier qu’il ne  participerait pas à l’élection présidentielle. « En l’absence de forces du changement, la présidentielle est à sens unique » et les « jeux sont faits » depuis la révision de la constitution, qui permet au président Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisième mandat, a-t-il dit.


Les otages détenus par un chef d’Al-Qaïda au Maghreb, selon une source malienne

 
22/02/2009 00:40:18 – AFP
Les deux diplomates canadiens et les quatre touristes européens enlevés au Niger, sont entre les mains de Moctar Ben Moctar, l’un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, côté sud), a appris l’AFP, de source malienne, très proche du dossier. « Les otages, canadiens et européens, sont entre les mains de Moctar Ben Moctar, l’un des chefs de l’Al-Qaïda au Maghreb, côté sud », a affirmé cette source à l’AFP. La même source avait revelé l’existence d’une cassette montrant les deux otages canadiens. Elle précise que c’est Moctar Ben Moctar, de nationalité algérienne, qui demande entre autres conditions pour la libération des otages l’élargissement de deux Mauritaniens, membres d’Al-Qaïda, actuellement détenus dans un pays du sahel. Le Canada a sollicité l’aide de plusieurs pays, dont le Mali, afin d’obtenir la libération de Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Niger, et de son collègue Louis Gay, disparus à la mi-décembre au Niger. Quatre touristes européens avaient ensuite été enlevés, le 22 janvier, dans la zone frontalière Mali-Niger.

Sahara: discussions « franches » entre Ross et le Polisario

 

AFP / 22 février 2009 18h55
ALGER – Le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross a eu dimanche à Tindouf (sud-ouest algérien) des discussions « franches et profondes » avec le président du Polisario Mohamed Abdelaziz, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement indépendantiste. M. Ross « a exposé le contenu de son mandat en demandant l’appui de toutes les parties pour une résolution politique du problème du Sahara occidental et a eu avec M. Abdelaziz des discussions franches et profondes », a affirmé le chef de la diplomatie du Front Polisario, Mohamed Salem Ould Salek. De son côté, le Polisario a « rappelé son attachement aux efforts de l’ONU pour la décolonisation du Sahara occidental », a ajouté le responsable sahraoui. Selon l’agence algérienne APS, M. Ross a affirmé qu’il était à Tindouf pour « s’enquérir de la position du Front du Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». « La mission qui m’a été confiée est très importante pour l’avenir de l’Afrique du Nord », a-t-il souligné, assurant qu’il allait fournir tous ses efforts « pour sa réussite, dans un climat franc, d’équilibre et d’optimisme ». Cette rencontre s’est déroulée dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, où est basé le Polisario et où vivent plus de 165.000 personnes, selon le mouvement indépendantiste. M. Ross était arrivé samedi à Tindouf dans le cadre d’une tournée dans la région qui l’a déjà conduit au Maroc, destinée à relancer les pourparlers entre Rabat et le Polisario. L’émissaire de l’ONU devait quitter Tindouf dimanche soir pour se rendre à Alger. Ancienne colonie espagnole riche en phosphates, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance. Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame en revanche un référendum d’autodétermination dans lequel l’indépendance serait l’une des options. Avant la tournée de M. Ross, des responsables onusiens avaient précisé qu’il s’agissait simplement d’évaluer les chances d’une reprise du processus de négociation lancé à Manhasset, près de New York, en juin 2007 entre le Maroc et le Polisario, sous l’égide de l’ONU. Quatre séries de négociations ont déjà eu lieu, mais sans avancée.

 

Voyage à djerba

Par dahu Voici un an , je décide de partir faire la bourge  en thalassothérapie à Djerba. Je rêvais de passer 8 jours à ne rien faire et à me laisser vivre entre les massages, les algues dans un bain…. « Une fois dans ma vie , je veux savourer cela » me disais je.   Me voilà arrivée à Djerba :janvier 2008 ,donc habillée avec le pull à col roulé et bien fatiguée. Rien d’une Carla en déplacement. Je m’installe dans ma chambre. Le téléphone sonne, une voix d’homme : -« bonsoir , j’aimerai passer la soirée avec vous » -« pardon???? qui êtes vous? » -« le réceptionniste , je vous trouve belle » -« j’arrive »   Un jeune homme de   20/25 ans…..j’en ai 50 ! J’ai beau savoir que 3 h d’avions lifte (comment vous ne le savez pas ?) je lui demande des explications et pige en 5 mn….que c’est un moyen de gagner de l’argent.   Je réalise soudain que pour lui je représente l’espoir d’avoir de l’argent, des papiers pour la FRANCE.     Je me rendrai compte ensuite que le tourisme sexuel est  une réalité que je méconnaissais.Des « vieilles » vont à Djerba assouvir leur besoin sexuel en profitant du besoin financier de jeune en souffrance.   Toujours est il, que la chasse à la gazelle a été ouverte pendant 1 semaine (mais que j’ai regretté d’être blonde). Des jeunes qui imaginent qu’ils vont pouvoir accéder à un eldorado grâce à des femmes .   J’ai pu en parler avec les jeune femmes qui me faisaient les  soins :elles m’ont expliqué la misère qui pousse ces jeunes à se prostituer (appelons un chat , un chat.).L’une d’elle m’expliquait que son amoureux était actuellement en France avec une « vieille » et qu’il rentrerait l’épouser. C’était pour elle la seule façon de pouvoir espérer une vie meilleure.   Djerba ,c’est aussi et surtout un régime tunisien où chaque personne est surveillée par un voisin qui peut aller à la police.Plusieurs fois je me suis faites arrêter dans la rue par un homme qui me demandait si j’étais avocate.   Lorsque je suis rentrée en FRANCE j’ai écrit au dictateur BEN ALI  pour lui demander ce qu’il pensait de ces jeunes qui n’avaient pas d’avenir sauf celui de faire « les chiens de plage » (c’est la terminologie employée par les tunisien eux mêmes) à la recherche d’une vieille.   Je lui ai aussi indiqué que son régime policier, corrompu  était  un élément qui faisait que je ne remettrai jamais un orteil dans son  pays. En effet j’ai oublié de vous dire que j’avais prévu d’envoyer 20 euros à une jeune femme.   « Tu verras , ça ne passera pas  » m’avait t elle dit. J’ai mis 20 euros dans du buvard avec des photos: elle  eu les photos mais pas les 20 euros.   BEN ALI ne m’a jamais répondu.Je n’avais pas mis le timbre pour la réponse!   Boycottons nos séjours dans ce pays. Ce sera dire notre respect à un peuple qui vit sous un régime policier et qui méprise le peuple. (Source: « Le Blog de Dahu » le 21 fevrier 2009) Lien: http://www.mediapart.fr/club/blog/dahu/210209/voyage-a-djerba

 

 

La Tunisie choisie pour le lancement international et officiel de modèles Porsche

 
Plus de 90 journalistes internationaux de l’ensemble de la presse spécialisée dans le monde de l’automobile (journaux , magazines , radios et télévisions) se succèdent depuis bientôt une semaine en Tunisie, pour un événement technique et économique de taille pour le secteur automobile allemand. Il s’agit, en effet, du lancement international et officiel des modèles du constructeur automobile Porsche dont le Porsche Cayenne Diesel, le Boxster et le Cayman, ainsi que des tests drives de ces modèles en Tunisie sur divers terrains, sur l’asphalte, la forêt et les plages. Le choix de la Tunisie pour cet événement automobile, que couvre toute la presse spécialisée, n’est pas fortuit. C’est le couronnement d’une démarche entamée en décembre dernier auprès de M.Félix Braütigam, président de Porsche France, par M. Mohamed Sakher El Materi, président du Groupe «Princesse El Materi Holding», dont fait partie la Société Ennakl, concessionnaire de la marque Porsche en Tunisie. Evénements internationaux fortement courus, ces essais automobiles seront retransmis par un grand nombre de chaînes internationales de télévision telles les chaînes françaises M6 (dans son émission M6 Turbo du samedi 21 février à 17h45, rediffusée le dimanche à 11h35), TF1 dans son émission dominicale Auto Moto de ce dimanche 22 février à 10h15, et la chaine LCI à partir de vendredi prochain ainsi que la chaîne AB Moteurs à partir du 5 mars prochain. De nombreux journalistes spécialisés des magazines et revues comme l’Auto Journal, l’Automobile, Auto Plus, l’Argus Automobile sont également présents en Tunisie pour couvrir cet événement éminemment économique pour le constructeur allemand, aux côtés de journalistes espagnols, portugais, allemands et marocains, Jusqu’ici, le seul constructeur à échapper à la crise internationale qui frappe le secteur automobile, «Porsche se devait de présenter ses nouveaux ‘‘bijoux’’ dans le plus beau des écrins et réaffirmer sa robustesse et sa solidité face à la crise», souligne M. Dominique Grüber, responsable des relations presse de Porsche France, pour justifier le choix de la Tunisie. Sur un circuit bien choisi, les 90 journalistes et personnalités médiatiques ont parcouru tout le nord du pays: Bizerte , Cap Serat, Tabarka , Hammam-Bourguiba, Aïn Draham, Béni M’tir, Bulla-Regia, Jendouba , Boussalem, Testour ,Téboursouk et Dougga, avant de regagner la capitale. Après le lancement déjà réussi de la VW Touareg en 2007, c’est la seconde fois que la Tunisie accueille des essais internationaux du groupe allemand par l’entremise de la Société Ennakl. En co-organisant avec Porsche les essais actuels, Ennakl démontre son professionnalisme, la compétence de son équipe d’organisation et la qualité de ses infrastructures pour ce genre d’événements automobiles, tout comme sa haute compétitivité dans ce secteur fortement concurrentiel. Des qualités très appréciées par son partenaire allemand.   S.R
(Source: « La Presse » (Quotidien – Tunisie) le 22 fevrier 2009)

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