21 septembre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3773 du 21.09.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Observatoire Tunisien des Droits et des Libertés Syndicales: Solidarité avec le syndicaliste Houssine Bettaïeb Kalima: Réforme des retraites : l’UGTT rejette le projet du gouvernement Kalima: Le harcèlement des juges indépendants se poursuit Kalima: La police interdit un rassemblement de solidarité avec Fahem Boukadous Kalima: Epidémie d’hépatite A près de Bouficha : un enfant décède Kalima: Les Trabelsi contraints à la modération en Algérie Mouwatinoun: Dr Mustapha Ben Jaafar à la Rochelle – Entretiens et recontres AFP: Amende requise contre le rugbyman Finau Maka, accusé d’esclavagisme


 Observatoire Tunisien des Droits et des Libertés Syndicales

Solidarité avec le syndicaliste Houssine Bettaïeb

Non aux agressions de syndicalistes


Houssine Bettaïeb, professeur, syndicaliste, membre du syndicat régional de l’enseignement secondaire de Médenine, membre du Comité local de suivi des événements de Ben Guerdane, a fait l’objet de violences verbales et physiques dans un poste de la Sûreté de Ben Guerdane alors qu’il s’y était rendu pour avoir des explications sur les motifs de la série d’arrestations de jeunes dans la région de Jelal à Ben Guerdane. […] Pour l’observatoire Mohammed Ayadi Observatoire Tunisien des Droits et des Libertés Syndicales (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Réforme des retraites : l’UGTT rejette le projet du gouvernement


Proposé par redaction le Lundi 20 septembre 2010 Un membre de la délégation syndicale aux négociations sur la réforme des retraites a indiqué que la centrale syndicale a officiellement fait part au gouvernement de son rejet de la réforme proposée.  L’UGTT doit incessamment rendre public un communiqué et on s’attend à un report des négociations. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 20 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-241.html  


Le harcèlement des juges indépendants se poursuit


Proposé par redaction le Lundi 20 septembre 2010 Les sanctions financières arbitraires continuent de cibler les membres des structures légitimes de l’Association des Magistrats Tunisiens. La juge Leila Bahria a vu son salaire du mois de septembre amputé arbitrairement de 940 Dinars, s’ajoutant aux 825 Dinars du salaire de juillet.  Le mois d’août 2010, le juge Ahmed Rahmouni, le président de l’association, (et non le juge Hamadi Rahmani comme on l’avait mentionné par erreur dans une brève précédente) avait vu son salaire amputé de 1200 Dinars, sans préavis ni justification.  La juge Raoudha Grafi avait subit la même sanction au mois de juillet. Ces sanctions s’ajoutent aux mutations disciplinaires, déni de promotion, et autres brimades administratives.  Les dirigeants des structures légitimes de l’AMT sont par ailleurs soumis à une stricte surveillance policière qui limite leur liberté de déplacement et de communication.  Dans une lettre adressée au président de l’Union internationale des magistrats (UIM) et rendue publique le vendredi 17 septembre, le Tunisia Monitoring Group au sein de l’IFEX (International Freedom of Expression eXchange) fait part de « sa profonde inquiétude devant la persécution incessante des membres démocratiquement élus du Bureau de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) depuis que des partisans du gouvernement s’en sont emparés en 2005. »  Après avoir relevé la sévérité de la mutation de la juge Kalthoum Kennou à Tozeur (près de 500km au sud ouest de Tunis), le TMG relève que les dirigeants légitimes de l’AMT «continuent, avec leurs familles respectives, à payer un lourd tribut à cause de leur engagement inébranlable à défendre l’indépendance de la magistrature.»  Il aussi rappelle que « le juge Mohktar Yahyaoui, démis en 2001 après avoir invité le Président Zine El Abidine Ben Ali à relâcher l’emprise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire, et sa famille subissent aussi un harcèlement sans répit.». (Source: Le site de “Radio Kalima” le 20 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-240.html  


La police interdit un rassemblement de solidarité avec Fahem Boukadous


Proposé par redaction le Lundi 20 septembre 2010 Une délégation de journalistes s’est rendue samedi 18 septembre à Gafsa (400 km au sud ouest de Tunis) pour exprimer leur solidarité avec leur collègue Fahem Boukadous, emprisonné depuis juillet. Neji Bghouri, (président légitime du Syndicat des Journalistes Tunisiens), Soukeina Abdessamad, Nejiba Hamrouni, Zied Heni (membres du bureau) et Salah Fourti (directeur de Radio 6) venus de la capitale, ont été rejoints par Afef Bennaceur (épouse de Fahem), Me Ridha Raddaoui (son avocat) et Ammar Amroussia (activiste). Se dirigeant vers la prison civile de Gafsa où est détenu Boukaddous, la délégation a été bloquée par un barrage de policiers en uniforme et d’agents en civil qui les ont obligés à rebrousser chemin. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 20 septembre 2010) Lien:  http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-239.html  

Epidémie d’hépatite A près de Bouficha : un enfant décède


Proposé par redaction le Lundi 20 septembre 2010 Une vingtaine d’enfants de la localité de Safha – à 10km de Bouficha (sud de Hammamet) – ont été contaminés, au début de la semaine dernière, par une forme particulièrement virulente de l’hépatite A.  L’un de ces enfants est décédé le mardi 14 septembre. Certaines sources mettent en cause la qualité de l’eau potable de cette localité pauvre, le réservoir n’ayant pas été correctement entretenu.  D’autres pointent du doigt les eaux usées, la localité étant dépourvue d’un système d’épuration convenable. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 20 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-238.html  

Les Trabelsi contraints à la modération en Algérie


Proposé par redaction le Lundi 20 septembre 2010 Mehdi Trabelsi, fils de Belhassen et neveu de Leïla Ben Ali, représentant de la célèbre marque de vêtements Lacoste en Tunisie et en Libye, annonce l’ouverture prochaine de six boutiques en Algérie. Prévu pour 2009, ce projet s’était heurté aux réserves de l’administration algérienne qui exigeait un associé local.  Maghreb Confidentiel (N°938 du 9 septembre 2010) livre les dessous de cette levée miraculeuse des obstacles… «C‘est Slim Othmani, le patron des nouvelles conserveries algériennes, qui a obtenu les droits de distribution de Lacoste en Algérie.»  Salim Hammiche, le patron de Playmod, distributeur de Nike, Geox et Lacoste dans ce même pays, serait également associé au projet. La première boutique, de 125 mètres carrés, est située dans le nouveau centre commercial de l’homme d’affaires Issad Rebrab à Bab Ezzouar, au centre d’Alger. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 20 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-237.html

 


DR MUSTAPHA BEN JAAFAR à LA ROCHELLE Université d’été du Parti Socialiste Français ENTRETIENS ET RECONTRES


    Du 27 au 29 août, La Rochelle a abrité l’université d’été du parti socialiste français. Ce rendez vous annuel est traditionnellement ouvert à tous les militants désireux de profiter des débats animés, sous forme de tables rondes, par les responsables du PS, et aussi par des responsables de partis frères, des intellectuels, des penseurs, des militants associatifs, des chercheurs et des créateurs, des artistes….           Faisant parti des invités, le docteur Mustapha Benjaafar a participé à une table ronde sur les relations euro-méditerranéennes. animée par Patrick Mennucci, elle a réuni Piéro Fassino coprésident du comité de l’Internationale Socialiste pour le Moyen Orient, Fathallah Oualalou maire de Rabat et ancien ministre de l’économie et des finances du Maroc, Paulina Lampsa secrétaire nationale aux relations internationales du PASOK- parti socialiste grec-, Etienne Godin responsable du département Coopération et Développement à l’APEFE en Belgique et Jean Louis Guigou, délégué général de l’IPEMed.           Le secrétaire général du FDTL , dans son intervention dont nous reprenons l’essentiel, a noté que les relations euro-méditerranéennes ont été marquées par plusieurs asymétries:         -Des initiatives venant toujours des pays du Nord, les pays de la rive Sud n’ayant d’autre choix que de s’adapter ;         -Des disparités frappantes en terme de richesse et un fossé qui ne cesse de se creuser ;        – Un lourd déficit de démocratie et de participation citoyenne en matière de gouvernance dans les pays de la rive Sud qui nuit à leurs performances ;        -Deux évolutions opposées des projets de construction régionale: pendant que l’Europe avance, le Maghreb est en panne.            Ces asymétries n’ont pas été corrigées, en dépit de la bonne volonté des initiateurs du processus de Barcelone en 1995 dont le bilan est généralement considéré comme décevant. Aucune promesse n’a été tenue,ni paix…ni prospérité partagée. Au bout de quinze années, on a abouti à un espace marchand sous haute protection policière, à l’image du traitement des flux des capitaux d’un coté et des flux migratoires de l’autre.            Afin de sortir de cette situation, et sans minimiser  la responsabilité des gouvernants des pays de la rive Sud réticents à toute idée de réforme politique et de démocratie participative, Dr Benjaafar appelle l’Union européenne et notamment les décideurs à changer leur vision sécuritaire , à se ressourcer dans leurs valeurs fondatrices de justice et d’égalité dans le traitement du conflit israélo- palestinien et à adopter avec le Sud de la Méditerranée une stratégie de co-développement. Insistant sur l’importance du dialogue politique, le secrétaire général du FDTL a souligné les insuffisances du huis clos intergouvernemental qui a plombé le processus de Barcelone et risque de plomber encore plus l’Union pour la Méditerranée. Il est nécessaire, insiste-t-il, de mettre en place un cadre structurant et institutionnalisé pour organiser un dialogue permanent et efficient avec les sociétés civiles.            Au terme de son intervention et tout en rendant un hommage appuyé aux parlementaires européens socialistes et verts qui ont toujours soutenu les démocrates de la rive Sud, Dr Mustapha Benjaafar s’est demandé si le temps n’était pas venu d’ évaluer les résultats de la politique “réaliste” des petits pas- allant de l’association à la politique de voisinage …, au partenariat renforcé…, au statut avancé…- pour envisager un projet plus ambitieux d’intégration cohérente et équilibrée, aboutissant à terme à une Union Euro Méditerranéenne. L’idée d’un projet aussi ambitieux  fait son chemin. Pour la concrétiser, il faudra probablement, comme en 1995, que la gauche redevienne majoritaire en Europe et que nos dirigeants de ce coté de la Méditerranée s’engagent résolument dans la construction du Maghreb.    La Rochelle: Entretiens et Rencontres  En marge des travaux de l’Université d’été, Dr Mustapha Benjaafar a eu des entretiens avec plusieurs personnalités présentes notamment: – Matine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste français, – Philip Cordery, secrétaire général du Parti des socialistes européens, – Fathallah Oualalou, secétaire général adjoint de l’Union des forces populaires du Maroc et maire de Rabat, ancien ministre de l’économie et des finances du Maroc, – Marylise Lebranchu, ancienne garde des sceaux, – Jean-christophe Cambadélis, secrétaire national aux relations internationales du PS, – Maurice Braud président du comité d’éthique de l’Internationale Socialiste, – Karim Pakzad responsable au secrétariat international du PS, – Piéro Fassino coprésident du comité de l’Internationale Socialiste pour le Moyen Orient, – Paulina Lampsa sscrétaire nationale aux relations internationales du PASOK, parti socialiste grec, – Etienne Godin responsable du département Coopération et Développement à l’APEFE en Belgique, – Jean Louis Guigou, délégué général de l’IPEMed, – Aminata Traoré, ancienne ministre de la culture du Mali, -Adana Samassekou ancien ministre de l’éducation du Mali, – Harlem Désir , parlementaire européen,  -Catherine Trautmann, parlementaire européen, – Axel Kahn, président de l’université Paris Descartes, – Gustave Massiah membre du conseil international du Forum civil mondial et président du CRID.   Le secrétaire général a pu aussi rencontrer: – Laurent Fabius, ancien premier ministre, – Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, – Marco Aurélio Garcia, conseiller spécial du président de la République du Brésil, – Danielle Mittérand, présidente de la Fondation France Libertés, – Benoit Hamon, porte parole du PS, – Arnaud Montebourg, parlementaire, – Alain Richard, vice président du PSE.

 
(Source: “Mouwatinoun” organe du FDTL nr 136 septembre 2010)

Amende requise contre le rugbyman Finau Maka, accusé d’esclavagisme


De Emmy VARLEY (AFP) – LE 20 SEPTEMBRE 2010 TOULOUSE — Le ministère public a requis mardi 5.000 euros d’amende contre Finau Maka, rugbyman originaire des Iles Tonga accusé par un sans-papier tunisien de l’avoir fait travailler au noir et vivre dans des conditions si indignes qu’elles relevaient de “l’esclavagisme moderne”. Le tribunal correctionnel de Toulouse devant lequel comparaissait Finau Maka, 33 ans, a mis son jugement en délibéré au 19 octobre. L’ancien troisième-ligne du Stade Toulousain (Top 14), aujourd’hui à Aix-en-Provence (ProD2), a de nouveau farouchement contesté les faits. “Je conteste toutes les accusations”, a dit le colosse originaire des Iles Tonga, une série d’archipels de Polynésie dans le Pacifique, à l’AFP après l’audience. Le rugbyman “s’est fait piéger”, a renchéri son avocat, Me Romuald Palao. “C’est un message désastreux du point de vue humain: il vaut mieux mettre quelqu’un dehors que de l’héberger, fût-ce dans un lieu inconfortable”. Finau Maka est soupçonné d’avoir employé clandestinement ce sans-papier tunisien de 2006 à 2010, d’abord à la rénovation puis à l’entretien de sa maison de Beauzelle, dans la périphérie toulousaine. Il l’aurait rarement payé pour son travail (il a envoyé de l’argent à la mère du clandestin en Tunisie) tout en le faisant dormir dans le local technique de la piscine, à la demande de son épouse qui ne supportait plus qu’il couche dans la chambre d’amis comme il l’avait fait pendant quelques mois. Moncef Derbali, 44 ans, dit avoir été “l’esclave” du sportif pendant cette période, une accusation renouvelée mardi devant le tribunal. Le rugbyman, lui, reconnaît seulement une relation d’aide mutuelle inspirée par la culture d’hospitalité de son pays d’origine et par les idéaux chrétiens. Des joueurs ont témoigné au cours de l’instruction que Finau Maka “l’emmenait régulièrement aux matches et aux cocktails d’après-matches”. La représentante du ministère public, Claudie Viaud, a retenu à la charge de Finau Maka l’emploi irrégulier d’un étranger sans titre de séjour, le travail dissimulé et l’hébergement dans des conditions indignes. Elle a cité les témoignages selon lesquels le Tunisien avait bien été “l’homme à tout faire” du joueur. Elle a évoqué son état de vulnérabilité puisqu’il n’avait ni papiers, ni toit. “On a bien compris qu’il a peur de tout, et cela le met dans un état de fragilité et de de sujétion”, a-t-elle dit. Mais elle a rejeté l’incrimination “d’esclavagisme moderne”. Elle a noté les nombreuses contradictions dans les déclarations confuses de Moncef Derbali, qui donnait parfois l’impression de ne pas comprendre l’interprète lui traduisant les débats en arabe. “M. Derbali, quand dites-vous la vérité ?”, lui a-t-elle lancé quand il a déclaré successivement “manger très mal” et “très bien” chez les Maka. Si Anis (le surnom de Moncef Derbali) “avait travaillé tous les jours, du matin jusqu’au soir, ma maison serait terminée aujourd’hui”, s’est défendu Finau Maka, très à l’étroit dans sa chemise bleu clair. “Qu’on aille voir, ma maison n’est pas terminée”, a ajouté le joueur qui aura souvent accueilli d’un sourire de réprobation les déclarations de son accusateur. Le président Jean-Pierre Vergnes a évoqué à cet égard la possibilité d’ordonner un complément d’enquête pour déterminer la nature exacte des travaux réalisés par le plaignant chez Finau Maka. L’avocat de Moncef Derbali, Me Eric Zerbib, a réclamé 80.000 euros au titre des salaires non versés et 60.000 euros pour le préjudice moral. “C’est bien de l’esclavagisme moderne. Non seulement il l’a fait travailler sans contrepartie financière, mais ses conditions d’existence étaient indignes de la condition humaine”.

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