20 mai 2003

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TUNISNEWS

  4 ème année, N° 1096 du 20.05.2003

 archives : www.tunisnews.net


 

LES TITRES DE CE JOUR:

 

AP: Tunis: le verdict du procès intenté contre l’ordre des avocats reporté au 20 juin
AP: Tunisie: le président Ben Ali propose un sommet maghrébin avant décembre
AFP: Tunisie: un millier de juifs au pèlerinage hautement surveillé de la Ghriba
AP: Tunisie: affluence relativement importante au pèlerinage juif de La Ghriba
L’OMCT affirme : « En réalité aucune personne portant le nom de Maher Ben Abdelaziz Ben Béchir Osmani n’est décédée. »
Association Tunisiènne des Femmes Démocrates: Déclaration de soutien aux femmes iraniennes
Tunis Hebdo: Sur décision du Conseil de l’Ordre  – Une dizaine d’avocats privés d’exercer leur métier !
Abdel Wahab Hani: Mohamed Elafifi Chiboub, président de la « Cellule tunisienne » au Sénat Maghrébin
Abdel Wahab Hani: Conférence d’Aix: Un minimum de sérieux, de respect et de transparence ne fait pas de mal
Tsar Boris: Insultes graves sur Internet de la part de Mme Neila Charchour Hachicha envers un forumier tunisien Libération:  Après les attentats de vendredi à Casablanca – Ces islamistes qui font douter le Maroc Libération : Oui au foulard à l’école laïque
Der Standard : Attentate killen den Tourismus – Einbruch der Branche in Tunesien nach Anschlag auf Djerba
TAZ: Die Terroristen kommen, die Touristen gehen


الحياة : القذافي بدأ زيارة لتونس تكرس الاتجاه الى المغرب العربي

الشرق الأوسط: موريتانيا: اعتقال زعيم الجماعة السلفية وأمير جماعة الدعوة والتبليغ

هادي يحمد: النرويج: دعم « الدكتاتوريات العربية » سبب الإرهاب

ماهر عبدالجليل   : شباب عربي يتجه الى بلدان الخليج بعد أن خذله « الحلم الأميركي » توفيق المديني : الثروة النفطية العراقية في قبضة الاحتلال الأمريكي غسان الإمام: هل تراهن أميركا على «أسلمة ديمقراطية» للنظام العربي؟

صلاح الدين حافظ : هل بدأت أميركا تراجع نفسها حقا؟

 

Tunis: le verdict du procès intenté contre l’ordre des avocats reporté au 20 juin

 
mardi 20 mai 2003, 19h15
 

TUNIS (AP) – La cour d’appel de Tunis a décidé mardi de reporter au 20 juin le verdict dans le procès intenté contre le conseil de l’Ordre des avocats tunisiens et son bâtonnier, Béchir Essid.

Engagée par des avocats proches du pouvoir, cette procédure judiciaire vise à annuler à posteriori un appel à la grève générale lancé en février 2002 par M. Essid à la suite d’une assemblée générale du conseil de l’ordre, en signe de protestation contre « les atteintes » au droit de la défense lors du procès de l’opposant Hamma Hammami. Condamné à deux ans et trois mois de prison, celui-ci avait bénéficié par la suite d’une mesure de libération conditionnelle.

Les plaignants considèrent que cette grève était « contraire aux libertés fondamentales, dont le droit au travail ».

 


 

Tunisie: le président Ben Ali propose un sommet maghrébin avant décembre

mardi 20 mai 2003, 19h27 TUNIS (AP) – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a reçu un « message écrit » de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika qui lui a été transmis mardi par le chef de le diplomatie algérienne, Abdelaziz Belkhadem. Selon M. Belkhadem, cité par l’agence tunisienne TAP, ce message porte sur le renforcement des relations et de la concertation entre Tunis et Alger au sujet des relations bilatérales. Il a également trait à « l’évaluation du processus maghrébin et aux efforts communs visant à unifier les rangs des pays du Maghreb, non seulement au niveau ministériel, mais aussi à celui des chefs d’Etat de l’Union du Maghreb arabe (UMA) ». Outre la Tunisie et l’Algérie, l’UMA regroupe le Maroc, la Libye et la Mauritanie. Son processus d’intégration est entravé depuis 1995 notamment par le différend opposant Rabat et Alger au sujet du problème du Sahara Occidental. Cette ancienne colonie espagnole est revendiquée à la fois par le Maroc qui l’a annexée en 1975 et le front Polisario, soutenu par l’Algérie. Le ministre algérien a fait état du souhait du président Ben Ali de voir l’UMA tenir le sommet prévu pour cette année, avant la rencontre qui doit avoir lieu, en décembre prochain à Tunis, entre les dirigeants maghrébins et ceux des cinq pays de la rive occidentale de la Méditerranée (sommet 5 plus 5). » Lancé par la diplomatie française, le « dialogue 5 plus 5 » rassemble les cinq pays du Maghreb et la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et Malte.


 

Tunisie: un millier de juifs au pèlerinage hautement surveillé de la Ghriba

mardi 20 mai 2003, 16h59

DJERBA (Tunisie) (AFP) – Plus d’un millier de juifs ont effectué lundi et mardi, sous haute surveillance policière, le pèlerinage annuel de la Ghriba dans la synagogue de l’île tunisienne de Djerba (sud), cible d’un attentat meurtrier le 11 avril 2002.

Outre les membres de la communauté juive de Tunisie, quelque 450 juifs étrangers avaient fait le déplacement à Djerba, selon Perez Trabelsi, président de la synagogue de la Ghriba.

 

L’an dernier, ils n’étaient que 200 juifs étrangers à avoir effectué le pèlerinage organisé symboliquement, deux semaines seulement après l’attentat qui avait fait 21 morts (14 touristes allemands, deux français et cinq tunisiens) le 11 avril 2002, devant la plus ancienne synagogue d’Afrique.

Selon Perez Trabelsi, les pèlerins sont venus cette année principalement de France, mais aussi d’Autriche, d’Italie et d’Israël, une dizaine de ressortissants israéliens ayant même gagné Djerba en transitant par la France.

 

Le fils de M. Trabelsi, René, a organisé deux vols charters depuis Paris avec des avions de la compagnie tunisienne privée Karthago. Il n’a eu à noter aucune annulation suite aux attentats terroristes de Casablanca (Maroc) la semaine dernière.

 

« La Ghriba est une cible potentielle pour les terroristes », affirme René Trabelsi en se disant « rassuré par les mesures de sécurité exceptionnelles déployées à Djerba. « Les autorités tunisiennes ont tenu à ce que le pèlerinage ait lieu malgré un climat international marqué par la menace du terrorisme », note-t-il.

 

Durant deux jours, de très nombreux policiers, en uniforme et en civil, en voiture et à cheval, ont sillonné l’île, gardant jour et nuit les hôtels de cette île touristique dont les attraits ont été vantés par l’écrivain Gustave Flaubert.

 

Les barrages ont été multipliés aux alentours de la synagogue où des dizaines d’agents de sécurité étaient déployés, certains postés sur les toits, jumelles en main.

 

Iris Cohen est venue d’Israël pour montrer à ses compatriotes que « la Tunisie n’est pas l’Iran ou l’Irak et pour les convaincre du climat de sécurité en Tunisie », déclare-t-elle à l’AFP.

 

Mariée à un juif d’origine tunisienne, elle travaille pour une agence de voyages en Israël. « Avant, dit-elle, j’amenais ici plusieurs groupes, mais depuis le début de l’Intifada (NLDR en 2000) tous les voyages ont été annulés », regrette-t-elle.

 

Selon Mme Cohen, « les gens ont peur mais ça ne durera pas, l’année prochaine j’amènerai trois bus. Inch’allah! », ajoute-t-elle.

 

Le nombre de pèlerins à la Ghriba a atteint le chiffre record de 8000 en l’an 2000. Le Dr Gabriel Kabla, président d’une association juive à Paris, regrette la chute du nombre des visiteurs en évoquant les attentats de Casablanca et celui de l’an dernier à Djerba. « A Casablanca, ils ont été blessés comme nous l’étions le 11 avril » à Djerba, déplore-t-il.

 

Le ministre tunisien du Tourisme, Mondher Zénaïdi, s’est rendu à Djerba pour souhaiter la bienvenue aux pèlerins et mettre l’accent sur « la coexistence fraternelle des cultes en Tunisie ».

 

La Tunisie « condamne tout ce qui est de nature à troubler, en quelque lieu que ce soit, la sérénité et la quiétude des hommes », a-t-il déclaré devant les pèlerins et dignitaires juifs à l’intérieur de la synagogue.

 

L’atmosphère était à la ferveur et à la fête bon enfant parmi les pélerins de la Ghriba, qui ont sacrifié à la tradition de l’oeuf sur lequel on inscrit un voeu de mariage, de santé ou de bonheur.

 

Ils ont assisté, avec musique et chants, à une vente aux enchères et à la décoration de la « Menara », une pyramide hexagonale correspondant aux cinq livres de Moïse, qui devait ensuite être amenée en cortège dans deux petites synagogues à plus d’un kilomètre de la Ghriba.

 

Tunisie: affluence relativement importante au pèlerinage juif de La Ghriba

Associated Press, le 19 mai 2003 à 23h59 DJERBA, Tunisie (AP) – Près de 1.500 personnes ont effectué lundi le pèlerinage juif de La Ghriba, la plus vieille synagogue d’Afrique, construite il y a quelque 2.500 ans sur l’île tunisienne de Djerba. En plus de la plupart des membres de la communauté juive de Tunisie, qui en compte un millier, environ 600 pèlerins sont venus de France, d’Autriche, d’Italie et d’Israël. Pour le président de la communauté juive de Tunisie, Roger Bismuth, l’affluence relativement importante par rapport à l’année dernière, en dépit d’un contexte international défavorable, est « une marque de confiance dans la politique de tolérance et de liberté de culte de la Tunisie et dans le climat de sécurité qui y prévaut ». « C’est justement dans les moments difficiles qu’il faut manifester sa solidarité », a-t-il insisté. « Nous ne devons pas tomber dans le piège qui considère que la violence est une fatalité contre laquelle nous ne pouvons rien », a renchérit la présidente du conseil exécutif de l’UNESCO, la Marocaine Aziza Bennani, en évoquant avec émotion les attentats qui ont frappé son pays. Egalement ambassadrice du Maroc auprès de cette organisation onusienne, Mme Bennani a plaidé pour une action sans relâche en faveur du dialogue des cultures et des religions. Présente aussi à ce pèlerinage, Josette Alia, journaliste à l’hebdomadaire français « Nouvel Observateur », a confié avoir fait le déplacement à Djerba « parce que manifestement, la Tunisie est une terre de tolérance ». « Quelles que soient les circonstances, surtout quand elles sont difficiles, nous avons le devoir d’encourager cette tolérance qui devient de plus en plus rare, malheureusement », a-t-elle fait valoir. Native de La Goulette, une banlieue de Tunis, Michèle Boccara, a pour sa part expliqué à l’Associated Press être venue « se ressourcer dans ses racines » et « faire découvrir ses origines » à sa fille de 18 ans qui l’accompagnait. « Il faut que de telles traditions se perpétuent, car nous avons besoin de notre histoire et de notre patrimoine culturel ». Résidente à Nétanya, Iris Cohen, une Israélienne marié à un juif tunisien, a affirmé avoir tenu à organiser ce voyage à Djerba, avec trois de ses compatriotes, en dépit des circonstances actuelles. « Nous sommes condamnés à vivre ensemble juifs et arabes, qu’on le veuille ou pas. C’est une question de temps », a-t-elle soutenu. Autrichienne d’origine, elle projette d’amener un plus grand nombre de pèlerins l’année prochaine « pour montrer aux gens qu’en Tunisie on peut pratiquer librement notre culte, on se sent bien ». Point fort de ce pèlerinage, la procession de la Thora, le livre saint hébraïque, dans l’espace de la synagogue, s’est déroulé dans une ambiance colorée et chatoyante, sous les youyous des femmes et les airs de musique de l’inamovible chanteur juif Yacoub Bchiri, accompagné de Khadoura Houri, artiste venu d’Israël. S’adressant aux pèlerins à l’intérieur de la synagogue, le ministre tunisien du Tourisme Mondher Zenaïdi leur a assuré: « vous êtes chez vous sur cette terre de coexistence fraternelle des cultes, librement pratiqués ». « La Tunisie condamne tout ce qui est de nature à troubler, en quelque lieu que ce soit, la sérénité, la quiétude et l’entente entre les hommes », a-t-il déclaré.


 

القذافي بدأ زيارة لتونس تكرس الاتجاه الى المغرب العربي

 
تونس – رشيد خشانة       بدأ الزعيم الليبي العقيد معمر القذافي امس زيارة رسمية لتونس لم يعلن عن مدتها تزامنت مع وجود وزير الخارجية الجزائري عبدالعزيز بلخادم في تونس حيث رأس امس مع نظيره حبيب بن يحيى اجتماعات الدورة الثالثة للجنة التشاور السياسي.   ووصل القذافي قبل الظهر براً من بوابة رأس جدير الحدودية المشتركة وكان في استقباله وزير الداخلية الدكتور هادي مهني. وأفيد ان الرئيس زين العابدين بن علي يجري اليوم جولة محادثات مع الزعيم الليبي يركزانها على العلاقات الثنائية وأوضاع الاتحاد المغاربي ووسائل تفعيله وتداعيات الحرب الأخيرة في العراق وتعطل مسار التسوية الفلسطينية – الاسرائيلية.   وكان الرئيسان بن علي والقذافي تبادلا الزيارات الرسمية طيلة السنوات الماضية بمتوسط لقاءين في السنة، ولم يحل خضوع ليبيا لعقوبات دولية في الفترة من 1992 الى 1999 دون استمرار الزيارات في الاتجاهين. وأتت زيارة القذافي الحالية لتونس في اطار تركيزه على المغرب العربي بعد الاعلان عن انسحاب ليبيا من الجامعة العربية، وهو كان زار الجزائر في الاسبوع الماضي وناقش مع الرئيس عبدالعزيز بوتفليقة وسائل احياء مؤسسات الاتحاد المغاربي الذي تتولى الجزائر رئاسته منذ ثمانية اعوام، فيما يتولى الوزير التونسي الأسبق حبيب بولعراس أمانته العامة.   وفي هذا السياق أنهى وزير الخارجية الجزائري بلخادم امس زيارة لتونس استمرت يومين يعتقد انها أتت تكريساً لاتفاق سابق بين الحكومتين على اجراء مشاورات نصف سنوية في شأن القضايا الاقليمية والدولية التي تهم البلدين، اضافة الى الاجتماع السنوي للجنة العليا المشتركة الذي يرأسه رئيسا الوزراء. وكانت اللجنة العليا اجتمعت في تونس في أواخر العام الماضي برئاسة الوزير الأول التونسي محمد الغنوشي ورئيس الحكومة الجزائرية السابق علي بن فليس.   (المصدر: صحيفة الحياة الصادرة يوم 20 ماي 2003)

 


 

 

 

L’OMCT affirme : « En réalité aucune personne portant le nom de Maher Ben Abdelaziz Ben Béchir Osmani n’est décédée. »

 

 
Cas TUN 080503.1 Suivi du Cas TUN 080503 Le Secrétariat international de l’OMCT a de nouvelles informations concernant la situation suivante en Tunisie. Dans le cadre de l’appel TUN 080503, l’OMCT avait dénoncé le décès dans des conditions douteuses de Monsieur Maher Ben Abdelaziz Ben Bechir Osmani. Cette information, transmise par des sources considérées comme fiables, se basait sur les allégations d’un prisonnier détenu en Tunisie et d’un demandeur d’asile actuellement sur territoire français. Suite aux dénégations des autorités tunisiennes, et comme elle le fait en cas de contestation, l’OMCT a demandé aux sources concernées des éléments de preuve des allégations mentionnées. Il est alors apparu que, contrairement à l’habitude où les organisations sont en mesure de fournir des précisions indiscutables, dans ce cas les sources semblent s’être laissées abusées, et qu’en réalité aucune personne portant le nom de Maher Ben Abdelaziz Ben Bechir Osmani n’est décédée. L’OMCT regrette ce déplorable incident et vérifie actuellement comment une telle information a pu être accréditée auprès d’organismes réputés pour leur sérieux, et exprime ses excuses à toutes les personnes qui ont adressé un appel urgent aux autorités tunisiennes. Genève, le 20 mai 2003 Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) World Organisation Against Torture (OMCT) Organización Mundial Contra la Tortura (OMCT) 8 rue du Vieux-Billard Case postale 21 CH-1211 Geneve 8 Suisse/Switzerland Tel. : 0041 22 809 49 39 Fax : 0041 22 809 49 29 E-mail : omct@omct.org http://www.omct.org


 

 

الجمعيــة التونسيـــة للنســاء الديمقراطيــات ASSOCIATION TUNISIENNE DES FEMMES DEMOCRATES Téléphone : 216 71 794 131 Fax : 216 71 799 225 Email : atfd@planet.tn

Déclaration de soutien aux femmes iraniennes

 

L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates a appris récemment que le régime des mollahs d’Iran ne cesse de multiplier les mesures discriminatoires à l’encontre des femmes et de recourir à des méthodes de plus en plus dégradantes pour les iraniennes. La dernière information qui nous est parvenue de la part de la Commission »Femmes » du Conseil national de la résistance iranienne attire l’attention sur l’instauration, de plus en plus généralisée, d’un  » apartheid sexuel » qui bafoue les droits les plus élémentaires de la personne. En effet, outre les établissements scolaires, les hôpitaux, les universités, les bureaux et autres lieux publics l’apartheid sexuel s’étend aujourd’hui aux transports publics, puisque les mollahs ont décidé de séparer les wagons dans le métro récemment inauguré à Téhéran, en voitures « réservées aux femmes » et d’autres « réservés aux hommes ». Pire encore, le harcèlement et la répression à l’encontre des femmes en Iran, se sont accentués depuis l’été dernier, par le renvoi de femmes iraniennes épouses d’Afghans « celles-ci perdant automatiquement leur nationalité étant considérées comme des Afghanes », selon l’article 1060 du code civil iranien. Ne reculant devant aucune outrance, les mollahs sont allés jusqu’à légiférer « la conversation des professions médicales en sphères réservées à un sexe », légalisant du coup l’apartheid sexuel. L’ATFD inquiète du sort réservé aux iraniennes sous le régime ignominieux des mollahs tient à exprimer: – son indignation devant la tentative d’asservissement des femmes iranienne au nom de la religion;   – son regret total devant des méthodes misogynes et honteuses du régime des mollahs à l’encontre de ses citoyennes, notamment le recours à la lapidation, à la torture, au fouet, à toute autre forme d’humiliation et de discriminations à l’encontre des femmes iraniennes; – son entière solidarité avec les femmes iraniennes dans leur lutte pour leur liberté, leur dignité et leur combat pour la démocratie; L’ATFD exhorte instamment toutes les militantes et militants, citoyennes et citoyens, partout dans le monde, à dénoncer ces pratiques discriminatoires et contraires aux conventions et chartes internationales relatives aux droits humains et appelle toutes les organisations nationales et internationales à se mobiliser pour aider les iraniennes à se libérer du joug d’un régime rétrograde et à recouvrer leurs droits de citoyenneté, sur le même pied d’égalité que les hommes. L’ATFD appuie enfin l’appel des femmes iraniennes à l’envoi, immédiat d’une mission internationale en Iran pour enquêter sur la nouvelle vague de « crimes commis par le régime des mollahs contre les femmes iranienne », dont un tiers, au moins, sont victimes de violences institutionnalisées. Pour le Comité Directeur La Présidente   Héla Abdeljaouad


FLASH INFOS
 
 

 

RUMEUR (s) de Tunis…

 

1- J’ai vu sur tunisnews que S. Chiboub est en disgrâce. on le saura ce week-end par rapport a l’annonce ci-après :

 » Sur demande de l’Espérance.ST, le bureau fédéral a reporté la remise du trophée du championnat, initialement prévue pour ce week-end. « 

 

(Texte publié par « interrogation » sur le forum Tunezine le 20 mai 2003 à 9h47)

 

2- Le rumeur circule que Mohamed Jegham est le successeur de Ben Ali Que Hedi Jilani a été arrêté ainsi que Chiboub mais la Femme de Chiboub est partie au Liban avec une Grosse somme d’argent.

 

(Texte publié par « pourtous » sur le forum Tunezine le 19 mai 2003 à 22h32)

 

 

Une mission du Fonds monétaire international en visite en Tunisie

 

20/05/2003– Les différents aspects du processus de développement en Tunisie notamment les réformes économiques et financières et leur impact sur les différents secteurs ont été au centre de l’entretien qu’a eu M. Taoufik Baccar, ministre des Finances avec la mission du Fonds monétaire international (Fmi), dirigée par M. Domenico Fanizza. Le ministre a souligné les efforts deployés par l’Etat dans tous les domaines notamment les réformes fiscales, financières et la politique monétaire prudente adoptée par le pays ce qui lui a permis de maîtriser le déficit courant, les équilibres généraux et particulièrement le déficit budgétaire et l’endettement public. Il a mis l’accent sur l’importance qu’accorde le pays, sur instructions du Chef de l’Etat, a relever les défis en oeuvrant à garantir des taux de croissance élevés de manière à créer davantage d’emplois dans le souci de concilier l’efficience économique et le progrès social.

 

(Source : www.infotunisie.com )

 

Signature d’un contrat entre  »Tunisair » et la  »Lufthansa Consulting »

 

20/05/2003– La compagnie aérienne nationale  »Tunisair » a signé un contrat avec la  »Lufthansa Consulting », pour l’élaboration de la stratégie commerciale de la compagnie.

Cette consultation devra aboutir, dans 8 mois, à une proposition de stratégie qui permettrait à Tunisair de faire face à la concurrence et aux nouvelles données de l’environnement dans lequel elle évolue tant en Tunisie qu’à l’étranger.

Cette proposition devra porter sur l’élaboration d’un concept des produits offerts, la rentabilité de réseau, la politique tarifaire, la politique de vente et de distribution, la dimension de la flotte, etc …

 »Lufthansa Consulting » est un bureau conseil de renommée internationale auprès des compagnies aériennes.

 

(Source : www.infotunisie.com )

 

L’envoyé spécial du Président Bouteflika reçu par le Chef de l’Etat Attachement à ce que les relations entre la Tunisie et l’Algérie soient des relations privilégiées

 

20/05/2003– Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu M. Abdelaziz Belkhadem, ministre d’Etat, ministre algérien des Affaires étrangères et envoyé spécial du Président Abdelaziz Bouteflika auprès du Président de la République.

M. Abdelaziz Belkhadem a a transmis au Chef de l’Etat un message écrit qui s’inscrit dans le cadre du souci du Président Bouteflika de renforcer les relations tuniso-algériennes et la concertation entre les deux dirigeants et les deux pays au sujet des relations bilatérales, ainsi qu’au sujet de l’évaluation du processus maghrébin et des efforts communs visant à unifier les rangs des pays du Maghreb, non seulement au niveau ministériel mais aussi au niveau des Chefs d’Etat de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).

Le ministre d’Etat algérien a déclaré :  »J’ai écouté les points de vue judicieux du Président Ben Ali et pu apprécier son attachement à ce que les relations entre la Tunisie et l’Algérie soient des relations privilégiées. J’ai également relevé son souci de voir les Chefs d’Etat de l’UMA se réunir avant la rencontre qui doit se tenir, en décembre prochain à Tunis, entre les dirigeants maghrébins et ceux des cinq pays de la rive occidentale de la Méditerranée (Sommet 5+5). »

 

 

(Source : www.infotunisie.com )

 

Adhésion de 2563 entreprises Au terme du mois d’avril 2003, le nombre total des entreprises industrielles tunisiennes qui ont adhéré au Programme national de mise à niveau PMN, s’est élevé à 2563 entreprises dont 1448 ont gagné l’approbation de leurs plans de mise à niveau. Quant aux entreprises de service, 149 entreprises y ont adhéré. Cinquante ont décroché l’approbation de leurs plans.

 

(Source : Tunis Hebdo du 19 mai 2003)

 

Tunisie-FMI : Premiers résultats positifs

Lors d’une conférence de presse, la première du genre qui se tient à la suite d’une mission du FMI, le chef de la mission délivre à ce sujet des indications éclairantes, en attendant la rédaction d’un rapport, en juillet prochain, qui fera l’objet d’une approbation de la part du conseil d’administration du Fonds. Eclairantes, les indications dressent aussi un tableau positif qui, dans le contexte mondial actuel, est révélateur de la justesse des réformes engagées.   (Source : La Presse du 20 mai 2003, d’après le portail Babelweb)  

Conférence interrégionale des cadres religieux

M. Jalloul Jeribi, ministre des Affaires religieuses, a présidé hier à Douz la conférence interrégionale des cadres religieux des gouvernorats de Kébili et Tozeur, placée sous le thème de la solidarité et organisée en collaboration avec le ministère des Affaires sociales et de la Solidarité. Le ministre a souligné, dans une allocution prononcée à cette occasion, l’importance du rôle des cadres religieux en Tunisie qui doivent veiller à l’ancrage des valeurs et des idéaux qui contribuent à la progression du processus du développement. Il a notamment relevé l’importance de la solidarité en tant que valeur islamique sublime. Au cours de la conférence, deux communications ont traité de la solidarité dans le Coran et la Sunna et de la solidarité dans la politique tunisienne.   (Source : La Presse du 20 mai 2003, d’après le portail Babelweb)   Partenariat tuniso-turc Le conseil d’affaires tuniso-turc se réunira les 9 et 10 juin 2003 à Istanbul pour examiner les moyens à mettre en oeuvre pour renforcer la coopération bilatérale et accroître les échanges commerciaux entre les deux pays. En marge de cette réunion, des rencontres de partenariat et de coopération sont prévues. Elles concernent les secteurs des industries mécaniques, électriques et électroniques ainsi que les bureaux d’étude en travaux publics et bâtiment.   (Source : Le Temps du 20 mai 2003, d’après le portail Babelweb)  

Industrie pharmaceutique : SIMED augmente son capital

Connue pour son dynamisme, l’industrie pharmaceutique tunisienne est en train de cueillir les dividendes d’un développement rationnel et harmonieux. Nonobstant les grandes sociétés, les autres firmes, accumulent elles aussi les résultats positifs. II en est ainsi de la SIMED, une entreprise implantée à Sfax, qui a bien évolué au cours des dernières années. La SIMED qui tiendra son A.G.O. le 12 juin prochain, profitera de cette occasion pour tenir le même jour une A.G.E. qui aura à statuer sur une augmentation du capital actuellement de 1,5 million de dinars par incorporation des réserves pour un montant de 350 000 dinars.   (Source : Le Quotidien du 20 mai 2003, d’après le portail Babelweb)  

Conseils régionaux des pharmaciens : Les nouveaux présidents

Cinq parmi les six conseils régionaux de l’Ordre des pharmaciens viennent de tenir leur assemblée générale élective. Le sixième le fera l’année prochaine. Les nouveaux présidents de ces conseils sont: Allala Haddad, pour l’Ariana, Meriem Ben Slimane Krifa, pour Sousse, Mondher Akremi, pour Béja, Ridha Trabelsi, pour Sfax, et Mohamed Chakri, pour Gabès. Quant à l’Amicale des pharmaciens de Sfax, elle s’est dotée en mars d’un nouveau bureau présidé par Faiza Fendri.   (Source : La Presse du 19 mai 2003, d’après le portail Babelweb)   Production laitière Eleveurs et autorités du secteur de l’élevage agissent de concert pour que la production laitière atteigne et, pourquoi pas, dépasse les records atteints en 2001. La production avait alors atteint près d’un million de tonnes. La production de l’année 2002 a baissé pour cause de sécheresse et les éleveurs pensent pouvoir rétablir la situation cette saison qui a été bien arrosée.

 
(Source : La Presse du 19 mai 2003)  

 

تصويب واعتذار

وقع خطأ في ذكر اسم كاتب مقال قراءة متأنية في كتاب حفريات في ذاكرة الزمن للطاهر العبيدي الصادر بموقع تونس نيوز بتاريخ 12 / 5 / 2003 وجاء الإمضاء باسم جوزيف علي والاسم الصحيح علي أحمد فمعذرة عن هذا الخطأ في النقل.


 

Sur décision du Conseil de l’Ordre Une dizaine d’avocats privés d’exercer leur métier !

 

Encore une fois le Conseil de l’Ordre des Avocats a refusé d’inscrire au barreau la dizaine ou douzaine de candidats. Pourquoi? A cause, justifie-t-il, d’une interprétation erronée des textes !   Congédiés d’Algérie   Qu’en est-il exactement du problème? Il s’agit d’une dizaine de jeunes tunisiens qui avaient obtenu leur maîtrise en droit en Algérie.Ils ont pu ensuite obtenir le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, toujours en Algérie, où ils avaient commencé à exercer.   En 1996, le Conseil de l’Ordre des Avocats tunisiens décide de refuser l’inscription de deux avocats algériens au barreau tunisien, ce qui avait entraîné, à l’époque, une réaction brutale du barreau algérien. En fait, celui-ci ne faisait qu’appliquer la réciprocité car le Conseil national tunisien venait de transgresser une convention de 1963 entre la Tunisie et l’Algérie qui prévoyait un échange entre les barreaux tunisien et algérien.Et le barreau algérien congédia donc 26 avocats tunisiens qui furent obligés de rentrer au pays.   Les premiers, inscrits ! Profitant de l’inauguration par le président de la République du siège de la cour d’appel du Kef, ces 26 avocats présentèrent leurs doléances au Chef de l’Etat. Et grâce à son intervention, le Conseil National des Avocats les inscrivit au barreau. C’était l’époque du bâtonnier Maître Abdelwahab Bahi et du Conseil au sein duquel Maître Bechir Essid, actuel bâtonnier, était membre!!!   Puis lors du mandat de Maître Abdeljelil Bouraoui, le Conseil de l’Ordre inscrivit 13 autres avocats se trouvant dans la même situation.   Et si la justice leur rendait justice ! Aujourd’hui, une dizaine de candidats, dont certains ont déposé leurs dossiers depuis 7 ans, ont essuyé un nouveau refus de la part du Conseil national de l’Ordre des Avocats.Ce dernier considère que ses prédécesseurs ont mal interprété les textes et ne les ont pas appliqués correctement. Par contre, les candidats malheureux à l’inscription, qui vivent depuis plusieurs années une situation sociale et psychologique traumatisante, estiment que le principe constitutionnel de l’égalité entre les citoyens n’a pas été respecté. En outre, ils posent la question: où doit-on aller pour travailler ou exercer notre métier? Si leur pays leur est fermé au nez, où iront-ils? On peut aussi se poser la question!?Et puis, disent-ils, même la réciprocité n’est pas bien appliquée puisque des Algériens travaillent au barreau de Tunis. «Nous n’avons rien contre, nous a déclaré un des candidats malheureux, mais nous ne pouvons pas payer pour une décision qui remonte à plusieurs années». En attendant la notification de cette décision, les intéressés sont en train de recueillir le soutien de leurs confrères à travers une pétition qui est en train de circuler dans toute la République !   En outre, ils vont interjeter appel devant la Cour d’Appel de Tunis pour contester cette décision du Conseil de l’Ordre. Ce dernier aurait dû éviter cette malheureuse issue judiciaire…   (Source : Tunis Hebdo du 19 mai 2003)

 


 

La blague du jour:
 

 Mohamed Elafifi Chiboub, président de la « Cellule tunisienne » au Sénat Maghrébin

 
Sans blague et sans rougir, Saïd Moqaddam, Secrétaire Général du Conseil fantômatique de Choura Maghrébin (Sénat maghrébin), vient de rendre visite au Palais du Bardo, siège de la Chambre des Députés en Tunisie. Il a été reçu par le Premier Vice-Président de la Chambre, le trop controversé Mohamed Elafif Chiboub, frère de Slim, gendre de Z E A Ben Ali, président en exercice de la République tunisienne. La presse aux ordres nous rappelle que Chiboub frère préside la « Cellule Tunisienne » dans cette structure spectrale et inconnue du public. Le frère Chiboub a la mais haute sur la Chambre et ses députés, mais ces derniers temps, et sur orde impulsif de l’actuel chef de l’Etat, le trop mou et effacé Fouad Mobazaâ, le Président de la Chambre, fait un grand retour. Il multiplie les apparitions et les réceptions officielles, en tant que Président du perchoir, mais aussi de N° 5 du Politburo, après les Premier, Deuxième vice-Président, le SG et le Trésorier! Il arrive même avant le vieux Ben Dhia, Ministre-Con-Seiller Spécial du Président, Ministre d’Etat, et tous les autres « dauphins » du président, de sa femme et des clans qui se déchirent.
 
Mais les Chiboub semblent maneuvrer. Ce poste fantoche de Mohamed Elafif en est un symbôle, au moment où les rumeurs les plus folles circulent sur le sort de son frère Slim, ennemi juré des Trabelsi. « El Padri Padrone » en personne tire les ficelles des guéguerres, depuis son Bunker, comme un « grand parrain des parrains ». Une Chiboubiste notoire, mais plutôt proche du frère que du gendre, semble faire des réunions « féminines » marathons pour contrer la « Première Drame de la Tunisie ». En effet, Houria Abdelkhaleq, ancienne speakrine à la télé, et Secrétaire Générale Adjointe du Parti chargée des Femmes, met en rage les Trabelsie, tribu de leur soeur, épouse en exercice de l’actuel chef de l’Etat. Houria défend coprs et âme ses biens-aimés et sponsors les Chiboub. A trois mois du Congrès du « parti », ça fait rage. Dans sa tombe, le vieux Bourguiba s’enrage: « Qu’est ce qu’ils ont fait de mon parti? »…
 
Vincennes, le 20 mai 2003
Abdel Wahab Hani


 

 
 

سورية تشارك للمرة الأولى في اجتماع «يوروميد» المقبل

بروكسل ـ ا.ف.ب: اعلن مصدر رسمي في الاتحاد الاوروبي امس ان سورية اكدت انها ستشارك للمرة الاولى منذ سنوات عدة في اجتماع «يوروميد» المقبل لوزراء خارجية الاتحاد الاوروبي ودول المتوسط. وقال الناطق باسم الممثل الاعلى للسياسة الخارجية في الاتحاد الاوروبي خافيير سولانا لبعض الصحافيين ان سورية اعطت «ضمانات حازمة» حول مشاركتها في اجتماع «يوروميد» المقرر عقده في 26 و27 مايو (ايار) في هيراكليون في جزيرة كريت. واضاف الناطق ان الحكومة السورية سترسل الى الاجتماع وزير الخارجية فاروق الشرع. وافاد مصدر مقرب من مجلس الوزراء الاوروبيين ان لبنان ايضا سيشارك في الاجتماع. وتسمح اجتماعات «يوروميد» بتبادل وجهات النظر بين الاتحاد الاوروبي ودول المتوسط حول التعاون الاقتصادي والمسائل السياسية. ومن المتوقع ان يتطرق الاجتماع المقبل لمسألة مكافحة الارهاب بعد اعتداءات الجمعة في الدار البيضاء التي ادت الى مقتل 41 شخصا واصابة مائة بجروح. وقام سولانا، الاسبوع الماضي، بجولة في عدد من دول الشرق الاوسط ولا سيما سورية.   (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 20 ماي 2003)  


 

موريتانيا: اعتقال زعيم الجماعة السلفية وأمير جماعة الدعوة والتبليغ

 
نواكشوط : «الشرق الأوسط» طالت حملة الاعتقالات الواسعة التي تقوم بها السلطات الموريتانية في صفوف عناصر التيار الاسلامي صباح أمس زعيم الجماعة السلفية الموريتانية، التقي ولد محمد عبد الله، وأمير جماعة الدعوة والتبليغ، المصطفى ولد احمد، بالاضافة الى ناشطين آخرين ينتمون للتنظيمين الأصوليين. كما شملت الاعتقالات بعد ظهر أمس مدير المكتبة الوطنية حبيب ولد حمديت، ومدير فرع هيئة الأعمال الخيرية الاماراتية في نواكشوط، اسحاق ولد لكيحل. وأبلغت مصادر متطابقة «الشرق الأوسط» ان عناصر من الشرطة اعتقلت مسؤول الهيئة الخيرية وأربعة موظفين يعملون معه قبل أن تقوم بمصادرة جميع محتويات المقر واغلاقه في وقت لاحق. وجاءت الاعتقالات الجديدة بعد تصريحات لرئيس الوزراء الموريتاني الشيخ العافية ولد محمد خونا، حذر فيها من أن بلاده تواجه خطر تنامي المد الأصولي المتطرف الذي يرتدي ثوب الاسلام. وتضمنت تصريحات ولد محمد خونا هجوما عنيفا على الاسلاميين الموريتانيين حيث لم يتردد في وصفهم بأنهم «مجموعات ارهابية متطرفة وخائنة تفتي بالدمار والقتل وتشكل امتدادا لجماعات أخرى منبوذة ومماثلة زرعت الموت والخراب في أفغانستان ودول شقيقة كالجزائر والمغرب والسعودية». واتهم رئيس الوزراء الموريتاني في تصريحات هي الأولى من نوعها لمسؤول موريتاني منذ بداية الأزمة الحالية بين سلطات نواكشوط والتيار الديني الاسلاميين في بلاده، الاصوليين بتكفير المجتمع وعلمائه وأئمته ومشايخه وبتشويه المفاهيم الصحيحة للاسلام السني المعتدل المهيمن في موريتانيا. وتضمنت قائمة الاتهامات أيضا «تضليل المواطنين وتحريض الشباب على العنف ودفع النساء الى الظهور في الشوارع في زي غريب على عادات وتقاليد الشعب الموريتاني».. وقال ولد محمد خونا ان بلاده «مصممة على استئصال الارهاب والقضاء على الجماعات الارهابية المتطرفة»، ودعا جميع فئات الشعب الموريتاني الى «المشاركة النشطة في التصدي لظاهرة الارهاب الخطيرة وقطع دابر من يسعون لنشر ثقافتها العمياء».   (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 20 ماي 2003)

 

 

النرويج: دعم « الدكتاتوريات العربية » سبب الإرهاب

باريس- هادي يحمد-

كيرل ماجن بوندفيك

اعتبر رئيس الوزراء النرويجي « كيرل ماجن بوندفيك » أن « دعم الغرب للأنظمة العربية الدكتاتورية التي تنتهك أبسط الحقوق الإنسانية زاد من تشدد الحركات الإسلامية التي كان بعضها ضحية الممارسات القمعية لهذه الأنظمة »، مطالبا الدول الغربية بـ »الكف عن دعم هذه الأنظمة وتحمل مسئولياتها في تكريس الديمقراطية وحقوق الإنسان في العالم الإسلامي ».

وقال بوندفيك في مقال له نشرته جريدة « لوموند » الفرنسية الثلاثاء 20-5-2003: « إن دعم الغرب للأنظمة العربية الدكتاتورية بحجة مواجهة الخطر الإسلامي زاد من تشدد الحركات الإسلامية »، لكنه أضاف أن « القمع الذي تلاقيه الحركات الإسلامية لا يبرر ما تقوم به بعض هذه الحركات من انتهاك لحقوق الأقليات أو المخالفين لهم في الرأي »، على حد قوله.

وأشار رئيس وزراء النرويج إلى أن المجتمعات الغربية تتصرف اليوم « بحذر وريبة غير مقبولة تجاه العالم الإسلامي؛ الأمر الذي يدفع بعض المسلمين من جهتهم إلى اعتماد وسائل دفاعية تؤدي في أحيان كثيرة إلى حدوث كوارث »، ورأى أن « المتشددين في كلا المجتمعين الغربي والإسلامي يستغلون هذه الريبة المتبادلة، والنتيجة هي ما نشاهده اليوم من عمليات إرهابية أو من عنف ذي إبعاد عنصرية ».

وقال بوندفيك: « الشرائع السماوية لا يمكن أن تكون سببا للحقد والكره المتبادل؛ لأن الإسلام كما المسيحية أو اليهودية لا يمكن إلا أن يكون بارقة أمل في الصراعات بين الشعوب، وليس سببا للمشاكل ».

ودعا رئيس وزراء النرويج إلى مضاعفة المؤتمرات المقربة بين الأديان، مشيرا إلى أن « موقف أغلبية الكنائس المسيحية الرافض للحرب الأمريكية البريطانية على العراق كان له أبلغ الأثر في إقناع المسلمين في العالم بأن الحرب التي خاضتها الولايات المتحدة لا تحمل أبعادا صليبية ».

حل القضية الفلسطينية

وشدد بوندفيك على أن « إذابة الجليد بين المجتمعين الغربي والإسلامي تنطلق من إيجاد حل عادل للقضية الفلسطينية »، مشيرا إلى أن « هذه المشكلة تحتل قلب الصراع بالنسبة للعرب والمسلمين؛ وبالتالي فإن الغرب بصفة عامة وأوروبا بصفة خاصة يجب أن تساهم في إيجاد حل لهذه القضية ».

كما أشار بوندفيك إلى أن « ما يجري في فلسطين والشيشان وأفغانستان والعراق وما وقع سابقا في يوغسلافيا لا علاقة له بصراع الحضارات »، بحسب مصطلح الباحث الأمريكي صمويل هنتنجتون؛ « لأن تاريخ المنطقة المتوسطية بين المسلمين وأوربا يقول بأن التعاون والتبادل الثقافي لم يتوقف بين الحضارتين ».

وقال: « أوروبا مدينة لشخصيات إسلامية كـ ابن رشد والفارابي، كما أن المسلمين ابتداء من القرن التاسع عشر مدينون لأوروبا بالنهضة العصرية التي نمَّت لديهم الرغبة في النهوض من جديد ».

(المصدر موقع إسلام أون لاين.نت/20-5-2003 )  


 

شباب عربي يتجه الى بلدان الخليج بعد أن خذله « الحلم الأميركي »

 
أبو ظبي – ماهر عبدالجليل       ما هي الوجهة الأكثر جذباً، لتحقيق حلم شباب الطبقة المتوسطة العربية غير الإمارات العربية المتحدة؟ كانت مفاجأة سارة لي ان اقابله في مقهى « السيبركافي » المقر شبه الرسمي لتجمع الشباب التونسي في أمسيات « أبو ظبي الحارة ».   افترقنا منذ قرابة عقد من الزمن. كنت يومها في بداية دراستي الجامعية أما زهير فحاز البكالوريوس في الآداب الانكليزية، وحالفه الحط بأن اقتطع « البطاقة الخضراء » لأرض الأحلام الولايات المتحدة الأميركية في « اللوتري » السنوي الذي كان للتوانسة فيه نصيب. قرأت يومها ملامح السعادة على محياه، حاملاً في أساريره أحلام الدنيا كلها… فرّقتنا الأيام، لتجمعنا الغربة في أبو ظبي. يقول زهير: « قضيت اكثر من سنتين في أميركا في زمن الهدوء الذي سبق عاصفة الثلثاء الأسود. لم تكن لي مشكلة في الاندماج، ولا في تحصيل فرصة عمل جيدة. لا شك في ان خلفيتي الاكاديمية سهلت لي اشياء كثيرة في مشواري الاميركي، ولكنني شعرت بعد حين، بأن الحلم الأميركي بدأ يتلاشى شيئاً فشيئاً… لقد أحسست بأن منطق « الفرصة السانحة » قد استنفد أعراضه في ذلك البلد، خصوصاً في مجالات البحث العلمي والتكنولوجيا الحديثة. والأهم من ذلك ان فرص نجاحنا كشباب الطبقة المتوسطة من معلمين وأطباء ومهندسين وباحثين اصبحت محدودة. لو كنت مصرفياً، أو خبيراً في شؤون البورصة أو أملك روح المغامرة ومفاتيح الاستثمار، لبقيت هناك. ولكن عندما تتاح لك الفرصة في الاختيار بأن تعيش على حافة الفقر في بلدك أو أميركا، لما ترددت في العودة الى تونس ».   ويضيف زهير: « مع نهاية العام الدراسي الجاري، أكون قد قضيت تسع سنوات في ثانويات أبو ظـبي، واستعد لتقديم أطروحة الدكتوراه في احدى الجامعات البريطانية. ربما يعتقد كثيرون ان العائد المالي هو الدافع الوحيد لاقامتي هنا. ولكن ثمن الغربة المرّ لا يمكن ان تعوضه أموال كل الدنيا. عندما تحفر قليلاً تكتشف اشياء أعنف وأهم ».   ويقول أميس المهيدي وهو مهندس كومبيوتر: « بدأت القصة قبل ثلاث سنوات عندما قمت وأنا في كندا بشراء جهاز « الستلايت » الخاص بنقل المحطات الفضائية العربية. داومت على مشاهدة تلك القنوات بعد غياب طويل. جذبتني « دبي » ورأيت حياة الناس والمدن والشوارع عبر التلفزيون، وأصبحت أتابع كل شيء يخص الإمارات وأقرأ وأطالع، وذهلت بذلك التطور العمراني والهندسي. عندما انتقلت للعيش هنا لم أفكر في وظيفة حكومية أو في القطاع الخاص الناشئ.   كنت أعمل في كندا مديراً في شركة متخصصة بانشاء المواقع على الانترنت. بعت منزلي وسيارتي وقررت فتح شركة في دبي لانجاز المواقع الالكترونية ». واضاف: « ان عامل الجذب الذي لا يقاوم هنا هو غياب الضرائب على الدخل. ففي كندا تقتطع منك الضرائب نصف راتبك السنوي تقريباً ونسبة عالية من نصيبك في الأرباح ». ويوافق ربيع مسعود وهو رجل اعمال شاب هذا الرأي قائلاً:  » كنت أقيم في بريطانيا وتجارتي كلها هناك، ولكنني اكتشفت ان من الأربح لي الانتقال الى هنا، فانفتاح السوق وعدم وجود ضريبة جمركية مرتفعة وتوفير الخدمات والاستقرار عوامل جذب مهمة لكل المستثمرين. وربما كان ما أصبح يعرف بالهجرة المعاكسة، سبباً رئيساً فاذا كانت الآلاف من الأسر الأميركية والبريطانية تقيم هنا ولا ترغب في العودة الى وطنها فما بالك بالشباب العربي؟ ».   لا يخفي أنيس وربيع رغبتهما في انفتاح المؤسسة اكثر على المستثمرين وبخاصة حقهم في التمليك، ولكنهما يعتقدان بأن تلك المسألة لا تعدو ان تكون سوى مسألة وقت. صورة إعلانية جذابة. ولكن لا أعرف لماذا استحضرت بطل قصة « الطريق الوحيد » للكاتب التركي عزيز تيسين وأنا أستمع لشهادات هؤلاء الشباب. كان بطل الرواية المحتال « باشازاده » يردد أن ظروف المجتمع القاسية لم تترك سوى منفذ وحيد اسمه الاحتيال.   وعندما تعيد النظر في المشهد الشبابي العربي، تدرك صعوبة الاختيار ومحدوديته. فإما ان تكون « سوبر ستار » لاعباً مشهوراً أو فنانة تشد الانظار أو « سوبر انتحار » في ميادين الجهاد من فلسطين الى العراق… ولكن، لاحت الإمارات كطريق ثالث وطوق النجاة الأخير لشباب الطبقة المتوسطة العربية المسحوقة.   (المصدر: ملحق شباب بصحيفة الحياة الصادرة يوم 20 ماي 2003)
 
 
 

 

La publication par M. Mokhtar Yahyaoui le 19 mai 2003 du texte détaillant le programme de la rencontre de plusieurs opposants tunisiens à AIX en Provence (en France) a suscité des réactions en cascade sur le forum de tunezine.

Bonne lecture

 

Rencontres d’Aix-Marseille 23, 24 et 25 mai 2003 : Programme

  Yahyaoui Mokhtar

 

 
 
Rencontres d’Aix-Marseille 23, 24 et 25 mai 2003 Démocrates et acteurs de la société civile en Tunisie  Quels participants aux Rencontres ? Ces Rencontres d’Aix-Marseille visent à réunir les représentants des différents mouvements de la société civile et des partis politiques indépendants en Tunisie. Pour des raisons de moyens et afin de favoriser les échanges dans les meilleures conditions, le nombre de participants a été volontairement limité à une quarantaine d’acteurs tunisiens, appartenant aux organisations suivantes : * pour les partis politiques indépendants : le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), le Congrès pour la République (CPR), le Parti démocrate progressiste (Parti Démocrate Progressiste), le Parti communiste des ouvriers tunisiens (PCOT) le parti Ennahdha (Renaissance). • pour les associations de la société civile : la Ligue tunisienne des droits de l‘homme (LTDH), le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT), le Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), l’Association tunisienne des Femmes démocrates (ATFD), le Rassemblement pour une alternative internationale au développement (RAID-ATTAC Tunisie), Conseil de l’ordre des avocats, l’Association des jeunes avocats ( AJA), le Centre pour l’Indépendance de la Justice (CPIJ), l’Association internationale pour le soutien aux prisonniers politiques en Tunisie (AISPPT), Comité d’Information et de Documentation sur la Torture en Tunisie (CIDTT), l’Association des anciens combattants + un membre indépendant de l’Union Générale des Travailleurs de Tunisie (UGTT). * pour les médias indépendants : CNDLE ( conseil national pour la défense de la liberté d’expression, Kalima, L’Audace, Tunezine-Réveille-toi, Zeitouna TV, Canal du dialogue, Elqods-Presse, Radiomed, Tunisnews*, Aqlam on line + un universitaire et un représentant indépendant de l’association tunisienne des journalistes (ATJ).  Quelle organisation pour les débats ? Dans le but de tirer le meilleur parti des ces trois journées de rencontres à huis-clos, les débats seront organisés sous la forme de tables rondes de réflexions, d’échanges et de propositions, avec des séances de synthèse à la fin de chaque journée de travail. * Table ronde n° 1: liberté d’expression et verrouillage médiatique… Quelle stratégie de communication ? Avec la Libye, la Tunisie partage le triste record de posséder la presse la « moins libre » du Maghreb, les journaux et les médias audiovisuels se contentant de reproduire les discours officiels, sans distance et critiques possibles à l’égard du pouvoir. Cette situation de la presse tunisienne est parfois comparée à celle des pays de l’Est dans les années 1960 ou des journaux chiliens sous Pinochet. Pourtant, au prix de leur liberté, des acteurs de la société civile ont lancé ces dernières années de nombreuses initiatives médiatiques indépendantes, via les sites Internet, les télévisions satellitaires et les journaux imprimés à l’étranger. Malheureusement, ces espaces médiatiques indépendants souffrent d’un manque crucial de moyens matériels et financiers et leurs rédacteurs sont souvent exposés à la répression du régime. Quelles solutions réalistes pourraient garantir la « survie » d’une presse indépendante et crédible ? Quels types de coopération développer avec les associations de journalistes des pays maghrébins et européens pour faire avancer la liberté d’expression en Tunisie ? Quelle déontologie pour prémunir l’espace médiatique indépendant contre les différentes sortes de dérapage ? Quelles stratégies de communication en vue d’harmoniser les efforts et de favoriser l’alternance démocratique ? Table ronde n° 2 : l’indépendance de la Justice en question…Droits de l’Homme : quel combat ? Les différents rapports du CNLT et des ONG internationales ont mis en évidence le rôle répressif de l’institution judiciaire en Tunisie qui apparaît aujourd’hui comme un simple appendice du sous-système sécuritaire. En l’état actuel, force est de constater que la Justice tunisienne est d’abord un outil de répression, instrumentalisée par le régime. Dans ces circonstances, quels types d’actions peuvent conduire les démocrates et les acteurs de la société civile pour desserrer « l’étau judiciaire » actuel et préparer pour les années futures la construction d’une Justice véritablement indépendante de l’Etat-parti (RCD) ? La défense des droits de l’Homme est-elle du seul ressort des organisations à vocation humanitaire ? Faut-il détacher l’espace humanitaire du combat politique pour les libertés et la démocratie ? La défense des droits de l’Homme est-elle devenue un frein au changement politique et à l’alternance démocratique ? Comment concilier entre défense des individus (humanitaire) et défense des intérêts de la société (politique) ? * Table ronde n° 3 : Acteurs politiques/ Acteurs associatifs : même combat. Quel projet démocratique pour l’Après dictature ? Depuis l’indépendance de 1956, le peuple tunisien n’a connu que l’autoritarisme politique, entrecoupé de rares périodes d’ouverture et de respiration démocratiques. L’autoritarisme s’est érigé en véritable « système » enraciné à tous les niveaux de la société. Une telle situation donne parfois l’impression que les Tunisiens ont appris à vivre avec la dictature et qu’ils s’en sont largement accommodés. Au-delà de cette passivité populaire ô combien trompeuse (« douce Tunisie »), les Tunisiens aspirent majoritairement à l’établissement d’un régime démocratique et pluraliste, conforme aux idéaux républicains fortement ancrés dans leur culture. Quels dynamiques d’alternance politique les forces partisanes, associatives et syndicales tunisiennes sont-elles aujourd’hui en mesure de proposer aux différentes couches de la société ? Une rupture avec le régime actuel ou une transition négociée ? L’union des forces démocratiques est-elle concevable, et à quelles conditions ? La sortie de l’autoritarisme est-elle envisageable à moyen terme ? Les responsables des partis politiques, après avoir exposé leurs projets d’avenir, seraient interpellés par les autres acteurs de la société civiles en vue de dégager les points de convergence et de préparer l’alternance démocratique. Programmation Vendredi 23 mai 2003 – Début d’après-midi: accueil des participants dans le lieu des débats et d’hébergement situé dans la région d’Aix-Marseille -17h-19h30 : *Présentation . *Où va la Tunisie ? Quels constats : humanitaire : droits de l’Homme ( Khadija Cherif), économique (Abdeljalil Bedoui), économique et social (Fathi Chamkhi du RAID), historique ( Ali Ben Salem), international : la Tunisie vue de l’extérieur( Khemaîs Chammari), politique ( Sadri Khiari + Omar Shabou). – 19h30 : repas commun sur place, discussions informelles. – 21h-23h45: Table ronde n° 1 : liberté d’expression et verrouillage médiatique…Quelle stratégie de communication ? * Participants actifs : représentants de CNDLE ( conseil national pour la défense de la liberté d’expression, Kalima, L’Audace, Tunezine-Réveille-toi, Zeitouna TV, Canal du dialogue, Radiomed, Elqods –Presse, Aqlam on-line + un universitaire et un représentant indépendant de l’association tunisienne des journalistes (ATJ) Samedi 24 mai 2003 – 8h30-9h30: Synthèse des travaux des interventions sur le diagnostic et de la table ronde n°1. – 9h30-12h30 : Table ronde n° 2 : l’indépendance de la Justice en question * Participants actifs : représentants du CNLT, Conseil de l’ordre, CPIJ, LTDH, AISPPT, AJA, CRLDHT, Comité d’Information et de Documentation sur la Torture en Tunisie + des avocats tunisiens indépendants. – 12h30 : repas sur place – 14h-17h Atelier n° 3: quel projet démocratique pour l’Après-dictature ? * Participants actifs : représentants du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), le Congrès pour la République (CPR), le Parti démocrate progressiste (Parti Démocrate Progressiste), le Parti communiste des ouvriers tunisiens (PCOT) et le parti Ennahdha (Renaissance) + Interpellation des représentants de la presse et des médias indépendants et les acteurs associatifs : CNLT, LTDH, CRLDHT, RAID, ATFD, CPIJ, AJA, CIDT,… – 17h00 : pause café – 17h30 : Synthèse des travaux de la journée (tables rondes n° 2 et 3) + discussions 19h30 : Dîner-débat avec les représentants de la société civile française. Dimanche 25 mai 2003 – 8h30-12h00 : élaboration d’une synthèse générale par les représentants des différentes organisations politiques et de la société civile (huis clos) – 12h00 : Conférence de presse, Déclaration finale des Rencontres d’Aix-Marseille. – 13h00 : repas, départ du lieu. P.S : Le lieu des débats étant réservé jusqu’à 18h, les rencontres peuvent se prolonger après 13heures, si besoin est.
 

* ) L’équipe de TUNISNEWS a bien reçu cette invitation depuis un certain temps mais elle a répondu qu’elle ne pouvait pas envoyer un représentant pour participer à cette réunion pour des raisons de sécutié personnelles.

 
 

L’équipe de TUNISNEWS


Un minimum de sérieux, de respect et de transparence ne fait pas de mal

par: Abdel Wahab Hani
 
 
Le juge Mokhtar Yahyaoui vient de transférer, ce midi, un texte non signé, portant programme des « rencontres d’Aix » de « l’opposition tunisienne », manifestation prévue cette semaine dans le sud de la France. Le bruit court à Tunis et dans la diaspora sur cette grand messe, devant ressembler à la plate forme des partis politiques algériens, réunis, au début des années 90, à Saint Egidio et sous le patronage de la confrérie du même nom.
 
Le texte transmis par le juge Yahyaoui ne porte aucune mention sur la partie qui organise ce rassemblement, ni sur le lieu, ni sur les contacts presse, ni ceux pour le public, ni les sources de financement de la réunion. Tout semble indiquer qu’il s’agit d’une réunion privée, à l’instar des célèbres réunions du Salon de Rouz El Youssef, regroupant l’intelligensia citadine au Caire du début du siécle passé, ou de ceux de Ali Abdallah Salah dans son exil Damasquin après la dislocation du Yemen uni, au début de la décennie écoulée.
 
Et en gardant toute la bonne volonté du monde, on ne peut qu’être que désolé et perturbé par ce désir d’opacité. C’est du formalisme, mais c’est important. Dans chaque réunion, on a besoin d’une partie qui invite et organise, d’une annonce publique préalable, d’un lieu public, d’invités publics, d’un ordre du jour public connu bien à l’avance, avec des animateurs et des rapporteurs de séances connus du public et à l’avance, ainsi que d’une transparence sur les sources de financement…
 
On s’est posé énormément de questions lors des conclaves de l’opposition en mai de l’année dernière, le 12 à Tunis et le 18 à Paris. Il semble que la leçon n’ait pas été comprise, pire elle semble être bien digérée et l’opacité mieux travaillée.
 
Il me vient à l’esprit, une réunion de l’opposition irakienne, tenue en pleine guerre à Paris, dans les salons de l’Assemblée nationale, et à laquelle j’ai représenté le Congrès Pour la République (CPR). Ce sont les Verts qui avaient mis à disposition les lieux, et puis le reste ce fut l’oeuvre du Forum Irakien en France, présidé par le talentueux Wathab Al-Saadi, et du Forum Démocratique du Moyen Orient, structure naissante regroupant des arabes et des iraniens de la diaspora. On était en pleine guerre et malgré les conditions exceptionnelles, Wathab a eu le temps de publier le programme détaillé, plus de 10 jours à l’avance. Je l’avais moi même rendu public sur les sites tunisiens, avec un contact public.
 
On y trouvait tous les acteurs politiques et humanitaires, dans le sens de l’action et de l’assistance humanitaire, et non celui des défenseurs des droits de l’homme, souvent cités dans écrits tunisiens. Des Communistes au représentant de l’Ayatollah Baqer Al-Hakim. Des vrais résistants aux dissidents de marionnettes de dernière minute. Des analystes universitaires, aux militants de terrain, à ceux qui se voyaient déjà dans des postes de ministres avec des programmes de décollage clefs en main. Des étudiants qui récitaient leurs travaux de Sciences Politiques, d’Etudes Commerciales ou de Sciences Economiques, aux érudits de politique. On y trouvait un programme détaillé de la réunion, avec deux grands axes: « Comment sortir de la crise » et « la mise en place du système démocratique ». Le débat a été animé par des animateurs connus de tous et annoncés depuis la publicaton initiale du programme.
 
Des irakiens débattaient, avec la participation active de deux délégations, et de plusieurs observateurs. L’Ambassade d’Espagne dépêchait deux diplomates, d’autres chancelleries firent de même, certaines ONG qui travaillaient sur la démocratisation, ainsi que de nombreux organes de presse. Les organisateurs avaient insisté à ce que le débat fut alimenté par un regard étranger. La parole fut accordée à maintes reprises aux deux délégations sus-mentionnées, à Alain Chenal, du Parti Socialiste (PS) français, et à moi même, au nom du CPR. Le monde arabe et l’Europe anti-guerre en quelque sorte. La sincérité était de mise et le débat coulait de source, sans énervement ni dérapages. L’organisation sérieuse, calme et transparente de Wathab, au nom du très respectueux et unanime Forum Irakien en France, en fut pour quelque chose. Dire qu’il n’y a pas mieux que la transparence…
 
Agir dans la précipitation, l’impulsivité, l’opacité et la clandestinité est la marque de fabrique du Dictateur Ben Ali. Et ce n’est certainement pas en adoptant la culture de la dictature qu’on va pouvoir la débobiner. Ibn Khaldoun disait déjà que « le vaincu est porté à imiter le vainqueur », mais ce fut pour des sociétés archaïques, qui ne font que se reproduire les unes à partir des autres, en perpétuant le même code. L’opposition tunisienne aura certainement mieux à proposer à la nation et aux générations futures.
 
Bon courage à celles et à ceux qui vont débattre dans l’opacité d’un couvent marseillais. Et il se peut que: « de l’obsucrité jaillit la lumière! »…
 
 
Paris, le soir du 19 mai 2003
Abdel Wahab Hani


La conférence de la trahison et de la honte

Je mets en garde tous ceux qui vont participer à cette soi-disant « conférence » et trahir leur pays et leur peuple. Avant de participer, ils ont intérêt à préparer leurs réponses aux questions qui vont leurs être poser devant le tribunal du peuple demain. – Parmi les participants, la trahison c’est leur nature, hier, ils étaient les premiers à soutenir le dictateur et à renforcer leur rang autour de lui. Ce n’est de ces traitres qu’on est en train de parler, car ils ils ont signé leur acte de décès depuis cette époque. Mais parlons d’autres personnes qui sont réputés d’être correctes, et voila qui sont à leur tour enroulées dans la farine aussi. Qu’ils soient conscients aussi qu’ils sont en train de signer leur acte de décès à leur tour. – A tout ce monde, nous disons que leurs calculs sont faux, leur évaluation des choses est complètement incorrecte. Nous allons les combattre aussi acharnement que pour notre combat pour le dictateur. Je précise bien que nous allons leur rester une très douloureuse épine dans leurs gorges. C’est à nous de les aniantire de la carte politique ou c’est à eux s’ils sont bien capables de le faire. -Certains simples d’esprit vont peut être rire de notre parole. Nous leur disons : « ris qui rit, nous allons voir qui rira le dernier », la démocratie se construira en Tunisie inchaallah sur vos restes. – Sans citer de nom, nous appellons tous les hommes de bonnes foi de reculer et de ne pas participer dans cette comédie.

Salah Karker

(Source: le forum de TUNeZINE le 19-05-2003 09:20)


 

Appel a la raison: Cessez les rencontres infructueuses!!

 

Par : La Colombe

 

A tous ceux qui ont contribue de près ou de loin a la tenue de cette rencontre, veuillez SVP utiliser la raison. Vous avez choisi volontairement de débattre de l’avenir du peuple sans le consentement de la majorité. Nous n’acceptons pas d’assister a des choses qui se passent a son issu. Nous ne permettons pas qu’il se fasse rouler de nouveau. Ce peuple a besoin d’une large représentativité de toutes les souches de sa société civile.

 

Je tiens a vous rappeler qu’une large partie de vous a garde le silence durant la première décennie du règne de la dictature. Il a fallu que s’éclatent au grand jour les dessous de la gouvernance de la dictature . Malheureusement ce sont rares parmi les participants qui ont ose lever leur voix pour dénoncer cette souffrance. L’affaire Ben Brik était la première manifestation publique de révolte contre le verrouillage de la liberté d’expression en Tunisie. Il semble qu’il ne sera pas présent dans cette rencontre.

Il s’en suivait après le grand débat sur le forum CNLT sur tous les sujets de la chose publique en Tunisie et en particulier le mirage économique. De la naissait une nouvelle orientation de défense des libertés et de la démocratie en Tunisie. Certains en ont profite pour s’autoproclamer la signature du manifeste du 20 mars 2001. D’autres ont organise la caravane du décor. Quelques uns ont trouve le champ libre pour s’inspirer de ces débats pour préparer leurs programmes politiques. D’autres ont trouve intéressant d’écrire des articles sur la situation économique.

 

D’autres sont montes sur scène pour se présenter sur Al-Mustakilla comme les vrais acteurs politiques sans honte osant des fois présente au peuple des idées modernes qui ne leur appartiennent pas. Dans tout ça, la dictature s’est vu contrainte d’accentuer son verrouillage de la liberté d’expression en restreignant l’accès à Internet. Elle a agi en faisant un remaniement ministériel et en lançant une campagne par le RCD pour discréditer les dits de l’opposition car le miracle économique qu’elle se vantait a été mis en doute sans pouvoir défendre son existence. Elle a été contrainte début l’été 2001 de réviser son taux de croissance….

 

Nous avons pu assister a la naissance d’une nouvelle lutte pacifique qui était a mon sens assez prometteuse pour promouvoir la démocratie en Tunisie. Il est malheureux de constater que certains opposants ont profite de ce vide politique pour s’autoproclamer parlant au nom du peuple sans tenir compte de sa diversité sociale et politique.

 

Par peur de perdre une part de leur notoriété, par désir de s’approprier les efforts des autres et par leur attachement a arriver au pouvoir coûte que coûte, ils ont toujours évité toute initiative d’organisation visant ainsi a maintenir une forme d’exclusion sans donner la chance a toutes les composantes des forces vives démocratiques de s’exprimer librement sur la chose publique du pays et a une large représentativité de la société civile. Ils ont voulu se présenter en maîtres alors la logique des choses les placerait autrement. Ils ont outrepasse la volonté de la majorité en agissant a son nom en se rapprochant de certains canaux et en présentant des fois des programmes qui leur appartiennent pas…

Suite a ces agissements, nous avons a maintes reprises appelé à la Tenue d’une Conférence Nationale qui n’exclurait aucune composante des forces vives de l’opposition démocratique. Il était malheureux de constater que certains préfèrent maintenir le statu- quo et que parait-il le jeu des rencontres ferait bien leur affaire. Force de constater aussi que la rencontre d’Aix qui se déroulera le 23, 24 et le 25 n’engagera que ses commanditaires. Il est à remarquer qu’il faudrait faire preuve du respect des thèmes abordés:

1- Défense de liberté d’expression: le sont-ils vraiment? 2- Défense des droits de l’homme: le sont-ils vraiment? 3- Acteurs politiques: sont-ils les vrais acteurs et représentent-ils la majorité dans la transparence? CONCLUSION:

J’ai beau a croire comme une bonne majorité que cette rencontre ne regroupe pas toutes les composantes des forces vives de l’opposition et non plus toutes les souches de la société civile. J’appelle ceux qui sont de bonne foi à trouver la bonne manière pour une plus large représentativité de la société civile dans l’esprit d’une Conférence Nationale qui n’exclura personne. Je propose que le juge Mokhtar Yahyaoui se chargera de préparer une nouvelle formule acceptable et équitable qui n’exclurait personne pour éventuellement la Tenue d’une Conférence ou le choix après une plus large consultation d’une structure parlant au nom de la majorité.  

La Colombe @Tous droits reserves

 

(Source : Forum Tunezine le 19 mai 2003 à 14h02)


 

Conférence d’Aix:A qui profite le crime ?

 

Par : Dhiab Al Hilali  C’est l’éternelle question que pose la police judiciaire au moment où elle démarre une enquête criminelle suite à une mort suspecte dont elle ne connaît pas les mobiles ; Il faut toujours procéder de la même façon quand un événement louche se produit, c’est le cas de cette conférence qui va se tenir le 23,24 et 25 mai prochain à Aix en Provence. Les hommes sont connus et ce n’est pas la peine de revenir sur leur passé laico-communiste à outrance et leur collaboration criminelle avec le régime Ben Ali durant les années de plomb, sauf pour rappeler brièvement leur parcours à l’intention des nouveaux venus sur ce forum. Voilà donc trois hommes, au passé chargé et qui se sont tus durant des années, qui sortent de l’ombre pour créer l’évènement profitant d’une actualité internationale brûlante. Les questions à poser sont les suivantes : Pourquoi une conférence maintenant ? Quelles sont leurs réelles motivations ? Qui est derrière eux du point de vue financement et organisation? Quels sont les personnes non tunisiennes qui participeront au débat ? Et enfin pourquoi Aix en Provence et pas Paris exemple ? Répondez à ces questions, vous aurez tout compris et vous serez mieux armés pour dénoncer la machination, si machination il y a. Je vais essayer de mon côté de donner quelques explications. Les évènements tragiques qui secouent le monde arabo-islamique font réfléchir beaucoup de monde notamment les Etats Occidentaux, seuls maîtres du jeu de la situation. Les dirigeants de ces Etats mesurent combien sont fragiles les régimes dictatoriaux qu’ils protègent contre vent et marée et à coup de milliards de dollars. Un gigantesque soulèvement populaire arabe n’est pas à exclure. Il faut peut être chercher des remèdes avant qu’il soit trop tard. En effet il vaut mieux prévenir que guérir ou mieux encore il vaudrait mieux avoir deux fers au feu. La recherche d’une alternative à la situation actuelle dans le monde arabe est une hypothèse de travail plus que jamais d’actualité. Les Etats Unis y travaillent déjà, la France aussi. Or si les USA s‘accommodaient bien de n’importe quel régime arabe plus ou moins islamisant pourvu qu ‘il ne soit pas anti-américain et pas trop anti-israélien, la France au contraire n’accepterait qu’un régime arabe laïc pur souche qui ne lui tournerait pas le dos. Déjà évincée de l’Irak et même de la région du Proche Orient, la France n’aura d’autre choix, pour maintenir sa présence dans le monde arabe que de s’accrocher à ses deux pré-carré qui sont la Maghreb et l’Afrique. Or ce qui est sur c’est que la gauche française, particulièrement le PS voit d’un bon œil Charfi et compagnie. Je ne sais pas si l’UMP a la même stratégie, mais en cas de malheur on ne sait jamais. Après tout ces arabes sont tous les mêmes et le meilleurs d’entre eux est celui qui vient manger dans ma main. Le régime tunisien est inquiet non seulement à cause du cancer de Ben Ali et parce que la situation intérieure est mauvaise, mais aussi à cause de l’activisme grandissant et dérangeant de l’opposition en exile dont il craigne un coup tordu du genre la Création d’un Conseil National de Salut, type irakien qui se proposera comme un recours le moment venu. Le régime va donc bouger pour peser sur ce qui se passe à l’extérieur. Il bat le rappel de ses anciens soldats mis à la retraite anticipée afin de se faire l’illusion qu’il est là et qu’il a la situation en main. Il faut quand même savoir une chose, aucun opposant vrai ou supposé ne peut quitter la Tunisie pour aller participer un colloque à l‘étranger sans l’aval du régime. Car deux cas de figure se présentent : vous êtes ami ou ennemi, c’est très à la mode. Vous êtes ennemi vous ne sortez pas du pays, même si vous êtes l’invité de Bush ou Chirac, le juge Yahyaoui, plusieurs fois refoulé à l’aéroport, en a fait l’amère expérience. Vous êtes ami, où un personnage récupérable, vous pouvez sortir mais porteur d’un message, bref jouer le messager du diable en personne, sans se faire trop remarquer. Pourquoi Aix ? Un, parce que Aix c’est loin de Paris où se concentre l’opposition qui risque de squatter n’importe quelle réunion et la faire capoter. Deux parce que Aix université tournée vers le large, avec ses cercles de penseurs et chercheurs spécialistes du monde arabe, a un certain échos jusqu’aux hautes sphères du pouvoir en France. Voilà pour le décor. Pour le reste, il faut soit traiter par le mépris ce colloque soit le soumettre à un tir de barrage nourri pour le faire voler en éclats avant même qu’il ne commence. Car avec Ben Ali, son régime et ses anciens et nouveaux serviteurs il ne devrait y ni compromis ni compromission. Il faut que ce régime déguerpisse avec arme et bagage. C’est seulement en libérant le plancher qu’il ouvre la voix à une reconstruction politique, économique et sociale du pays. En 1987, le bon peuple avait cru bon de reconstruire avec Ben Ali sur les ruines de 30 ans de dictature bourguibiste, résultat il a eu droit à 15 ans de dictature supplémentaire, encore pire que les années précédentes. La leçon a-t-elle été retenue, il ne faut jamais prendre les mêmes et recommencer.

 

(Source : Forum Tunezine le 19 mai 2003 à 14h10)

La rencontre : mon opinion
 
 

Par : Abou Dhar

 

J’ai violament refusé le communiqué de la liberté d’expression. J’ai justifié ça par la cosignature de charfi et de personnes que je considère comme honnêtes et ne devrait pas donner une occasion pour cette crapule de faire oublier ses actes de collaboration avec la dictature. Au risque de paraitre en contradiction avec moi même, je suis très favorable à cette rencontre même si la crapule y participe. Pourquoi ?

Les actes et les prises de position en politique doivent être toujours régies par des règles. Une des règles principales est celle de l’inrérêt. Il ne s’agit pas pour moi d’un intérêt personnel ça va de soit (mais ce n’est pas le cas de tout le monde vous l’avez certainement remarqué). pour moi l’intérêt est celui de ma ligne politique, mon clan politique (come vous l’avez remarqué aussi je suis l’un des rares à être claire là dessus, je ne me réclame pas de « mon cher peuple », de « ma chère tunisie » .. comme c’est monnaie courante. Tou ça relève de la langue de bois et de la démagogie).

 

Pour moi actuellement toute chose susceptible de faire reculer sérieusement et réellement le régime dans le sens d’une ouverture réelle m’intéresse et je suis prêt à l’accepter, même au prix de concessions. La politique est aussi savoir faire des concessions. Bien entendu les concessions ne peuvent porter sur les principes ni les constantes que je me définit à chaque phase du parcours. Cette union des forces de l’opposition sérieuses et désireuses d’un changement réel, toutes les forces sincères la désirent, mais aussi certaines forces opportunistes qui savent ne plus rien pouvoir obtenir du régime (en terme d’intérêts personnels), n’ont plus qu’à espérer un changement et veulent être au devant de la scène quand ce changement aura lieu. cet union peut constituer aussi un facteur décisif pour le triomphe des forces du changement s’il est correctement construit, rien n’est sûr ça va de soit mais peut on se permettre le luxe de ne pas essayer ?

La participation de forces douteuses est inévitable, mais on peut en étant conscient et vigilant l’avoir constamment à l’oeil et l’empêcher de nuire à la cause des forces sincères, celles de la construction d’une société réellement plurielle, libre et juste. Il faut continuer à dénoncer ces personnes douteuses qui continue à nous prendre pour des cons et ne cessent de changer de veste, même si on lui permet par nécessité, ne serait-ce que par soucis d’êtres crédibles envers nous mêmes et ne pas laisser la porte ouverte à l’exclusion de quiconque. Les éradicateurs c’est eux mais pas nous. pour cela je considère que la proposition de sofie est à accepter.

Organisons un débat entre nous sur ces thèmes qu’ils ont proposés et pourquoi pas d’autres ? Faisons une synthèse et imposons sa lecture au cours de cette conférence. D’ores et déjà je propose qu’on inclut à cette synthèse (on peut l’appeler autrement) un appel pour la tenue d’une conférence plus large dans un lieu plus accessible et qu’on ne fasse plus comme pour le sommet du G8, on fuit la foule, car la foule est le principal acteur du changement.

 

(Source : Forum Tunezine le 19 mai 2003 à 21h52)

 


 

Insultes graves sur Internet de la part de Mme Neila Charchour Hachicha envers un forumier tunisien

 

De Tsar Boris

A Madame Neila Charchour Hachicha

 

Objet / demande d’excuses publiques a Madame Neila Charchour Hachicha, chef du Parti Libéral Maghrébin, a la suite d’insultes graves adressées publiquement a Tsar Boris par NCH sous un pseudonyme transparent le vendredi 16 mai 2003 dans un forum tunisien de libre expression

 

A la suite d’insultes graves envoyees a Tsar Boris dans un lieu public de libre expression, je demande a Madame Neila Charchour Hachicha (chef du Parti Libéral Maghrébin), de lui faire des excuses publiques.

 

Le 16 mai 2003, dans un forum ou l’on débat habituellement de politique en Tunisie, Madame Neila Charchour Hachicha est venue déranger les échanges entre différentes personnes, comme c’est son habitude (nous avons eu récemment l’information qu’elle est même payée par l’Etat tunisien pour cela au même titre qu’un indic).

 

Elle a comme habitude de se connecter en changeant souvent de pseudonymes et d’écrire des insanités en faveur du régime tunisien, afin de faire croire aux autres utilisateurs qu’il y a un grand nombre d’internautes connectes au même moment partageant le point de vue délirant et irrationnel de la propagande et de la dictature.

 

Cette fois-ci, elle a utilise un pseudonyme fantaisiste mais elle a été immédiatement reconnue, son style d’écriture étant familier de la plupart des utilisateurs et son adresse IP bien connue par le modérateur, qui en effet s’il n’est pas mandate directement par l’Etat tunisien ose faire publiquement l’apologie de la torture en Tunisie, envoyer un adresse de soutien a son Président, justifier l’injustifiable, en particulier exprimer son accord avec la condamnation des jeunes internautes pour leur activité de libre expression et de libre pensée dans le réseau Internet?

 

Ce qui a provoque son ire cette fois, ce n’est pas le reproche de gêner volontairement un débat dont la teneur en grande partie lui échappe, ni même une remontrance du fait qu’elle utilise plusieurs pseudonymes différents en même temps, c’est une simple remarque sur le fait qu’elle n’a pas le droit d’usurper le pseudonyme de quelqu’un d’autre.

 

Madame Neila Charchour Hachicha a en effet a maintes reprises, sous le couvert de l’anonymat, utilise donc un serveur proxy comme on le lui a appris l’année dernière dans le site Réveil Tunisien, et a écris des choses ignares en usurpant l’identité d’autrui, faisant le plus grand tort en portant atteinte a l’image de marque et a la réputation de vrais opposants tunisiens connus.

 

Tsar Boris a donc gentiment fait remarque a Madame Neila Charchour Hachicha qu’elle n’a moralement pas le droit d’usurper des pseudonymes qui ne sont pas les siens, il est bien entendu que l’on ne parle pas de ceux qui sont tombes en désuétude, et cela l’a mise dans une colère folle, au bord de la crise de nerfs, ne se contrôlant plus, hypnotisée par l’écran de son ordinateur, elle profère de graves insultes.

 

Madame Neila Charchour Hachicha a tout d’abord écrit l’acronyme NTM, ce qui signifie « Nique ta mama », ce qui est pour la femme qu’elle est – et la mere de famille – une insulte grave ! NTM est le nom d’un groupe de rap en France des annees 1980-1990, appartenant au mouvement hip-hop, ce qui montre que le retard culturel de Madame Neila Charchour Hachicha est présent jusque dans ses goûts musicaux, le jeunisme qu’elle prône ayant singulièrement vieilli. Cela montre enfin que tout ce que Bourguiba a fait jadis pour la femme tunisienne est tombe apparemment en désuétude.

 

Puis, toujours avec la même inspiration, Madame Neila Charchour Hachicha a traite tsar Boris de CON (les majuscules montrent qu’elle hurle sa haine d’autrui). Encore une insulte sexuelle a la limite du scatologique. Une attaque sur l’intelligence de l’interlocuteur, la pseudo opposition tunisienne n’est-elle pas habituée a cela?

 

C’est pourquoi je demande a Madame Neila Charchour Hachicha de présenter le plus rapidement possible et avec ses mots ses plus plates excuses pour les insultes publiques qu’elle a adresse dans un forum tunisien de libre expression de l’opposition.

 

Tant qu’elle ne les aura pas présentées, je ne lui parlerai plus et je demande a toute personne qui lit ce message de ne plus lui parler. Il est inadmissible qu’une femme tunisienne, mère de famille en retraite et chef d’un « parti politique » tunisien proche du régime se permette d’insulter un nettoyen qui ne lui a rien fait !

 

Cela montre la distance, le fosse restant a parcourir a certains tunisiens pour apprendre les règles de fonctionnement d’un débat dans une vraie démocratie, le fait que les valeurs prônées et les moyens employés par Mme Neila Charchour Hachicha sont manifestement aux antipodes de celles que nous désirons en Tunisie pour la société de demain.

 

Tsar Boris, le 20 mai 2003.

Amenatrios Dule tsarboris2003ter@yahoo.fr

 

 
Après les attentats de vendredi à Casablanca

Ces islamistes qui font douter le Maroc

La radicalisation de certains milieux inquiète le pouvoir.

 

Par François MUSSEAU

 

Casablanca envoyé spécial

A une cinquantaine de mètres de l’hôtel Al-Farah, c’est l’empoignade entre des policiers et un groupe d’hommes politiques. Ces derniers, des responsables du Parti de la justice et du développement (PJD, islamistes modérés), sont venus constater de visu les dégâts matériels occasionnés dans le hall de cet hôtel du centre de Casablanca, après l’assaut d’un des cinq commandos-suicides, qui, vendredi soir, ont fait 41 morts et une centaine de blessés dans la capitale économique du Maroc. D’interminables négociations n’y feront rien : les forces de sécurité ont reçu la consigne de ne pas laisser passer ces islamistes à l’intérieur du périmètre de sécurité.

Malgré un naturel flegmatique, Lahcen Daoudi, député du PJD, explose de rage : «Tous les partis politiques ont pu venir sur les lieux des attentats. A nous, on nous l’interdit, sans explication. Pourtant, nous avons condamné ces actes terroristes, et les autorités savent parfaitement que nous n’avons rien à voir avec tout cela. Ces ignobles attentats insultent l’islam, une religion de paix et de tolérance.» A ses côtés, un autre parlementaire du parti renchérit : «Le pouvoir a même refusé de diffuser notre condamnation à la télévision nationale. C’est une façon abjecte de nous sataniser.»

 

Islamisation croissante. Le PJD est pour tant loin d’être un mouvement fanatique. Si ses dirigeants prônent un rigorisme des moeurs, ils ont depuis longtemps reconnu la monarchie, la démocratie et renoncé à toute violence. Surfant sur l’islamisation croissante de la société marocaine, et fort d’une image d’intégrité, le PJD s’est même pleinement intégré à la vie parlementaire du pays. Après avoir obtenu 9 sièges en 1997, il compte 42 députés – dont six femmes – depuis les législatives de 2002. Les observateurs les voient même favoris des municipales de septembre, où ils pourraient bien rafler de grosses municipalités comme Casablanca, Tanger ou encore Fès…

L’autre grande mouvance de l’islamisme marocain, l’association Justice et Bienveillance du Cheikh Abdelsalam Yassine, offre aussi une image de modération, même si le pouvoir marocain le maintient dans la clandestinité. «Ils sont marginalisés du fait de leur intransigeance avec certains principes», dit Aboubakr Jamaï, rédacteur en chef de l’hebdomadaire le Journal. «Par exemple, ils ne reconnaissent pas le roi en tant que Commandeur des croyants, une des bases de la Constitution. Dans la pratique, Justice et Bienveillance est un mouvement populaire très présent dans le tissu social et associatif.»

 

Carnage sans précédent. Les attentats terroristes de Casablanca ont toutefois fait voler en éclats l’idée que le Maroc était épargné par le fondamentalisme belliqueux. Dans l’histoire du pays, le carnage terroriste de vendredi n’a pas de précédent, si l’on excepte l’assassinat de touristes perpétré en août 1994 par des Franco-Algériens dans un hôtel de Marrakech. Cette fois-ci, les cinq attentats quasi simultanés ont été mis à exécution par 14 kamikazes, tous de nationalité marocaine, comme l’ont admis les autorités de Rabat. Ces dernières se basent sur les «confidences» faites par un terroriste survivant. «On s’était habitué ici à un islamisme non violent, légitimiste et légaliste. Cette conviction n’est désormais plus recevable», éditorialisait hier, le quotidien l’Opinion.

Les enquêteurs dirigent aujourd’hui leurs recherches en direction de diverses organisations radicales qui, ces derniers temps, ont commencé à faire parler d’elles. Il s’agit de certains imams intégristes du Jihad al-Salafi, qui ont pignon sur rue, ou du groupuscule Assirat al-Moustaqim, lequel a vu le jour à Sidi Moumen, un des quartiers les plus déshérités des faubourgs de Casablanca. Beaucoup font aussi mention des «Marocains-Afghans», ces islamistes qui sont allés combattre en Afghanistan contre les Soviétiques. Au printemps 2002, un certain Youssef Fikri – aujourd’hui en prison – du Assirat al-Moustaqim, avait assassiné un notaire à Casablanca. «Jusqu’ici, il ne s’était agi que de crimes de sang isolés, observe un diplomate. D’où le fait que personne n’y prêtait vraiment attention.»

 

«Faillite sécuritaire». Ce qui n’empêche que, pour beaucoup, les attentats de Casablanca constituent une gifle pour la DST, les services secrets marocains tant vantés par le régime. «Cinq attentats à répétition dans la plus grande ville du pays, c’est une véritable faillite sécuritaire, estime Abou bakr Jamaï. Cela veut dire que les groupuscules suspects n’ont pas été suivis de près, ni infiltrés.»

La grande question qui agite aujourd’hui l’opinion marocaine, c’est de savoir si les actes terroristes de Casablanca sont dus à des «fous d’Allah» nationaux ultraminoritaires ou s’ils ont été planifiés par une organisation de type Al-Qaeda. S’il a reconnu que les exécutants étaient marocains, le gouvernement de Rabat y voit d’abord une main étrangère. «Ces attentats portent la signature du terrorisme international», a affirmé dimanche le ministre de l’Intérieur, Mustapha Sahel. Tout le monde ne partage pas l’hypothèse d’une planification extérieure. «Il est fort possible que Ben Laden ne soit pas étranger aux attentats de l’autre jour, dit un diplomate. Mais je crois aussi que ce pays a sécrété un intégrisme, certes ultraminoritaire mais très dangereux.».

 

(Source : Libération du 20 mai 2003)

 


 

La jeune fille voilée joue le rôle de bouc émissaire face aux problèmes que rencontre l’institution et son exclusion est la pire des solutions.

Oui au foulard à l’école laïque

 

Par BALIBAR Etienne et BOUAMAMA Saïd et GASPARD Françoise et LEVY Catherine et TEVANIAN Pierre

Il est à nouveau question, dans le débat public, d’une loi très «stricte» visant à «redéfinir» l’application du principe de laïcité à l’école. Cette loi s’apparente à une loi d’exception, construite sur mesure autour du foulard islamique. Personne n’est dupe : c’est le foulard qui est à l’origine du débat, et c’est lui qui serait seul touché par une loi, même si celle-ci se présentait comme «générale».

Ce foulard recouvre des réalités diverses, et nous avons des appréciations diverses, voire divergentes, de sa signification ; mais nous sommes tous d’accord pour estimer que, dans tous les cas (que le foulard soit imposé aux jeunes filles ou qu’il résulte d’un choix), l’exclusion est la pire des solutions.

Nous ne sommes pas des «partisans du voile» ; nous sommes simplement partisans d’une école laïque qui oeuvre à l’émancipation de tous, et non à l’exclusion. Car la laïcité, telle que la définissent les lois de 1881, 1882 et 1886, est une obligation qui concerne les locaux, les programmes scolaires et le personnel enseignant, et non les élèves. Aux élèves s’imposent des règles comme l’assiduité à tous les cours ou le respect d’autrui, mais il n’est pas légitime de multiplier les exigences pour des jeunes en formation, qui viennent à l’école précisément pour apprendre, se former et se transformer ­ surtout si ces exigences n’ont aucune nécessité du point de vue du fonctionnement de l’école. Nous sommes plusieurs à côtoyer ou à avoir côtoyé ces élèves voilées dans des établissements scolaires, et nous témoignons qu’à aucun moment leur présence n’a empêché les enseignants d’enseigner, ni les élèves ou les étudiants d’étudier.

Nous n’oublions pas l’égalité des sexes, bien au contraire. Mais, que le foulard soit l’objet d’un choix ou qu’il soit imposé, on ne peut pas considérer la jeune fille voilée comme coupable, et ce n’est en aucun cas à elle de «payer». Dans tous les cas, c’est en l’accueillant à l’école laïque qu’on peut l’aider à s’émanciper, en lui donnant les moyens de son autonomie, et c’est en la renvoyant qu’on la condamne à l’oppression. Nous refusons aussi la focalisation sur le foulard islamique parce qu’elle s’inscrit dans un mouvement d’ensemble qu’il est urgent d’enrayer : la colonisation de tous les espaces de la vie sociale par des logiques punitives. Après la fraude dans le métro, le stationnement dans les halls d’immeuble et l’outrage au drapeau ou à l’hymne national, c’est l’outrage à enseignant qui est devenu passible de prison. L’exclusion des élèves voilées s’inscrit dans cette surenchère punitive, au détriment des interrogations et des solutions politiques et pédagogiques. Elle ne peut donc être ressentie par l’ensemble des élèves que comme une mesure brutale et discriminatoire, venant redoubler toutes les injustices que subissent déjà, dans leurs quartiers, les jeunes des milieux populaires, notamment ceux qui sont issus de l’immigration postcoloniale. Le minimum d’estime réciproque requis entre professeurs et élèves pour que la relation pédagogique ait lieu risque d’être gravement compromis.

Ce que nous n’acceptons pas, c’est également que l’élève voilée joue le rôle d’un bouc émissaire. Car tel est bien le cas : pour justifier leur exclusion, on invoque souvent, pêle-mêle, des faits dans lesquels ces jeunes filles ne sont pas forcément impliquées : indiscipline, absentéisme massif, injures et inscriptions sexistes ou racistes (notamment antisémites)… Nous estimons que les injures sexistes et racistes doivent être sanctionnées, mais que la sanction doit s’appliquer à ceux qui en sont les auteurs, et non à ces jeunes filles qui sont la plupart du temps respectueuses et studieuses.

Nous refusons les fantasmes, les amalgames et l’enfermement dans un faux débat qui encourage toutes les divisions et tous les affrontements identitaires (entre «la France» et «les immigrés», entre «la République» et «l’islam», ou encore entre les diverses confessions), alors que les principaux problèmes sont socio-économiques et politiques : libéralisation de l’économie, chômage de masse, précarisation des salariés, extension du contrôle social et des logiques sécuritaires, permanence des discriminations racistes et de l’inégalité sociale entre hommes et femmes.

L’école est elle-même traversée par des problèmes nombreux et profonds (classes surchargées, manque de personnels et multiplication des statuts précaires, manque de soutien pour les élèves en échec ou en difficulté…) que les «réformes» annoncées ne feront qu’aggraver. C’est pourquoi, à la question qui nous est imposée : «Faut-il interdire l’école aux jeunes filles qui portent un foulard islamique ?», nous répondons sans hésiter : non, car l’école laïque est une école qui doit accueillir tout le monde ­ et nous exigeons que soient enfin posées les vraies questions.

Nous appelons les associations féministes et laïques, les fédérations de parents d’élèves, les syndicats étudiants et enseignants et tous ceux qui partagent cette orientation à se mobiliser afin de rendre visible une force laïque tournée vers l’émancipation, et non vers l’exclusion.

Etienne Balibar est philosophe, professeur à l’université de Nanterre; Saïd Bouamama est sociologue, formateur de travailleurs sociaux à l’Ifar, et militant associatif et syndical (CGT); Françoise Gaspard est sociologue (EHESS) et militante féministe, membre du comité Cedaw à l’ONU; Catherine Lévy est sociologue et militante associative, présidente de l’Ecole des citoyens; Pierre Tévanian est professeur de philosophie à Drancy, membre du Snes.

Ce texte a reçu la signature d’universitaires, de militants associatifs laïques et féministes, et d’acteurs du système scolaire.

 

Pour en consulter la liste et signer ce texte : pierre.tevanian@laposte.net

 

(Source : Libération du 20 mai 2003)


 

الثروة النفطية العراقية في قبضة الاحتلال الأمريكي
 
بقلم: توفيق المديني (*)   النظام العراقي سقط بفعل ضربات قوات الاحتلال الأمريكي –البريطاني, لكن آبار النفط العراقية لم تمس بأذى. و فيما تتنفس السوق العالمية الصعداء, بدأت أسعار النفط بالانخفاض. و بدأت الشركات الاحتكارية الأمريكية العملاقة بتقاسم الكعكة العراقية. و السؤال الذي يطرح نفسه من الآن فصاعدا, من الذي سيستفيد من النفط العراقي؟   باحتلاله المرتبة الثانية على مستوى الاحتياط العالمي للنفط, أثار باطن الأرض لمنطقة وادي الرافدين شهية ومطامع القوى الإستعماريةالغربية, ثم الشركات  النفطية الاحتكارية, و أخيرا الديكتاتورية , بوصفه البقرة الحلوب.و يشكل  النفط اليوم  المورد الوحيد من العملة الصعبة من أجل إعادة إعمار العراق.   و تستعد الولايات المتحدة الأمريكية التي تحتل العراق الآن, لتسمية شركة شال السابق على رأس شركة النفط العراقية من أجل استغلال القطاع النفطي بشكل مباشر, قبل أن يتم تسليمه للعراقيين. و يعتقد العديد من المحللين أن الولايات المتحدة سوف تستغل  هذه المرحلة من الاحتلال و فراغ السلطة في العراق لخصخصة الصناعة النفطية العراقية لمصلحة الشركات الاحتكارية الأمريكية, الأمر الذي تخشاه البلدان المنتجة للنفط و منظمة الأوبك.   1- سيطرة الشركات النفطية  الإحتكارية  على النفط العربي منذ قرن    ليس بنا حاجة كي نؤكد أن النفط هو الدم الذي يسير في شرايين النظام الاقتصادي الرأسمالي العالمي, والعصب المحرك للقوة الاقتصادية و الصناعية, وأساس القوة العسكرية للأمم منذ بداية القرن العشرين. ويعتبر النفط دم الحضارة في القرن العشرين بوصفها حضارة نفطية في معناها الشمولي, خصوصا بعد أن تم استبدال الفحم الحجري الذي كان أساس الاقتصاد في الدول الصناعية الرأسمالية في القرن التاسع عشر بالنفط الذي أحدث تبدلا جذريا في البنية الصناعية, وأعطى حركة التصنيع في العالم بعدا جديدا من خلال أوجه الاستعمال المتعددة, بوصفه مصدرا للحرارة و الطاقة. و ليس من قبيل المصادفة التاريخية أن قال جورج كليمنصو أثناء الحرب العالمية الأولى: »إن النفط ضروري كالدم ». و كتب كولد رج رئيس الولايات المتحدة في عام 1924, بهذا الصدد عند افتتاح اللجنة الفيدرالية للنفط: » إن تفوق  الأمم يمكن أن يقرر بواسطة امتلاك النفط و منتجاته ».   لقد ارتبط تاريخ الصناعات النفطية الرأسمالية منذ نشوئها ببروز مجموعة من التناقضات العميقة في الاقتصاد النفطي الرأسمالي, و المرتبطة أساسا بسيطرة الاحتكارات المطلقة على مقدرات الإنتاج و التسويق. و لما كانت مختلف المراحل المرتبطة مباشرة بإنتاج النفط ، تتطلب استخدام الوسائل التكنولوجية المتطورة للتنقيب و الحفر و الاستخراج و التكرير ، و الاستثمارات المالية الكبيرة ، احتدم الصراع بين الدول الإمبريالية من أجل السيطرة على منابع النفط و أسواقه في البلدان المستعمرة و شبه المستعمرة . كما أن الشركات النفطية الاحتكارية المنضوية في الكارتل النفطي العالمي ، و المتميزة بالمستوى العالي جدا للإحتكار ، و بخاصة منها الشركات الأمريكية ، سيطرت على عملية الإنتاج العالمي للنفط لمراحل تاريخية طويلة و حققت أقصى الأرباح في جميع مراحل صناعة النفط ، من  » البئر حتى محطة البنزين  » .   و هي بذلك مارست سيطرتها المطلقة على طرفي الاقتصاد الرأسمالي : الاستخراج و التسويق ، مبعدة بذلك أية مشاركة لأي رأسمال قومي محلي في عمليات التنقيب أو الإنتاج أو النقل أو التكرير . و هذا مع العلم أن الشركات النفطية الاحتكارية اتبعت كافة الأشكال و الأساليب التي يتبعها الاستعمار القديم و الجديد في سبيل جني الأرباح الطائلة و تحويلها إلى البنوك المركزية لكي تشكل دعما أساسيا في ميزان المدفوعات للدول الإمبريالية وتحقيق الإثراء الفاحش على حساب الدول الرأسمالية غير المنتجة للنفط و استغلالها ، كما لجأت الإمبريالية الأمريكية إلى هذه الحرب عندما أسهمت في خلق أزمة نفطية تزامنت مع بداية استخدام العرب سلاح النفط .   و منذ أن تم اكتشاف النفط في الشرق الأوسط عامة ، الخليج العربي خاصة ، في أوائل هذا القرن ، ومنذ أن احتلت صناعة النفط مكانة هامة و متقدمة في الاقتصاد الرأسمالي العالمي ، أصبح نفط الشرق الأوسطأحد أهم المجالات الاقتصادية الحيوية في استراتيجية الرأسمالية الاحتكارية و سياسة الاستعمار القديم و الإمبريالية. و من الواضح أن نفط الشرق الأوسط ، بالإضافة إلى كونه موردا لأرباح جديدة للشركات النفطية الاحتكارية ، و سوقا جديدة لاستثمار رأس المال الاحتكاري ، فإنه يشكل على الدوام امتزاج الأممية و المكانة الاقتصادية العالمية و الاستراتيجية العسكرية ..   لهذا السبب كان الشرق الأوسط عرضة في التاريخ للحملات الاستعمارية العسكرية ، و لتكالب الإمبرياليين على حقول النفط ، فرزح تحت وطأة الاحتكارات النفطية التي فرضت شروطا في غاية القسوة والإجحاف لأعمالها في بلدان الخليج العربي و العراق . و كانت الاتفاقات المجحفة و المعاهدات التي منحت بموجبها الامتيازات للبلدان الإمبريالية و الشركات الاحتكارية لاستغلال الموارد الطبيعية و القيام بمختلف أنواع العمليات النفطية ، و استغلال قوة العمل المحلية ، و سيطرة الرأسمال الأجنبي ، تشكل جميعها أساس استراتيجية النظام الاستعماري . و قد وجدت الإمبريالية في تخلف البنية الاقتصادية و الاجتماعية  المنهارة ، القاعدة المادية لعلاقة السيطرة الاستعمارية .   وهكذا كان الشرق الأوسط و لا يزال ، كقيمة استراتيجية عظمى في معترك العلاقات الاستراتيجية الدولية ، مسرحا لصراع قاس و عنيف بين الاحتكارات النفطية الكبرى ، و للصراع التنافسي بين الدول الإمبريالية المتناقضة في مصالحها الاقتصادية و في استراتيجيتها السياسية ، خاصة بين الإمبريالية الأمريكية و باقي دول أوروبا الغربية الاستعمارية ، فيما بعد الحرب العالمية الأولى التي أحدثت تغييرا كبيرا في الخريطة السياسية و الإقليمية لكل بلدان الشرق الأوسط .و من هذا المنظار ارتبط تداخل الصراع على السيطرة على الشرق الأوسط بصورة وثيقة جدا بالصراعات البترولية التي خيضت من قبل الاحتكارات النفطية الأمريكية و البريطانية و الفرنسية للسيطرة على مصادر النفط ..   و إذا كانت موارد النفط التي اكتشفت كانت موزعة بين الأمم بطريقة لا تتناسب مع حاجات هذه الأمم على صعيد التطور الصناعي – كما هو الحال في منطقة الخليج العربي التي تغص بالثروات النفطية – باستثناء الولايات المتحدة الأمريكية و الاتحاد السوفياتي ، فإنه من الواضح تاريخيا أن الضرورات الموضوعية للصناعة الرأسمالية الثقيلة أوجدت احتياجات كبيرة إلى النفط ، خاصة مع زيادة وتيرة تسارع تطور الرأسمالية ن و ظهور الاحتكار الذي نشأ عن المنافسة الحرة و حل محلها و الذي يعبر عن مرحلة تحول طابع الرأسمالية الحرة إلى طابع تشكل الاحتكارات الرأسمالية ، و دخول الرأسمالية مرحلتها العليا الإمبريالية، و نشوء النظام الاستعماري ، و التقسيم الاقتصادي للعالم بين اتحاد الاحتكاريين .   على أن العلاقة بين النفط و الرأسمالية الاحتكارية و استراتيجية الإمبريالية الحربية – باعتبار أن النفط إحدى وسائل تنفيذ سياستها الاستعمارية التوسعية من أجل السيطرة على العالم – قد ازدادت وثوقا أثناء الحرب العالمية الأولى و فيما بعد . و قد قال المفوض بتأمين النفط لإحدى الدلو الإمبريالية الغربية خلال الحرب العالمية الأولى : »من يملك النفط يملك العالم ، لأنه بفضل المازوت يسيطر على البحر ، و بفضل بنزين الطائرات يسيطر على الجو ، و بفضل بنزين السيارات يسيطر على البر ، بل أكثر من ذلك انه بفضل الثروات الخيالية التي يمكن أن يجنيها من النفط يتحكم بقطاعات اقتصادية كاملة « .   و تتميز الشركات الاحتكارية النفطية عبر الكارتيل النفطي الدولي باعتبارها أقوى الفئات البرجوازية الاحتكارية العالمية المرتبطة بصورة عضوية بالطبقة البرجوازية الاحتكارية و الطغمة المالية المسيطرة في البلدان الإمبريالية ، بسيطرتها المطلقة  » ليس على منابع النفط و استخراجه و حسب ،  بل و على شحنه أيضا و تكريره و تصريفه ، و كذلك على تكنولوجية هذه العمليات جميعها « . و نظرا إلى طبيعة أعمالها الاقتصادية الواسعة ، و إلى المواقع الأساسية التي تحتلها في الاقتصاد النفطي الرأسمالي – بما أن الصناعة النفطية تشكل أهم فروع الاقتصاد الرأسمالي – و إلى قوتها المالية و الاقتصادية و السمات المميزة للعلاقات بين البرجوازية الاحتكارية النفطية و الدول الإمبريالية ، فإن الشركات النفطية الاحتكارية استطاعت أن تفرض مصالحها الخاصة ، و أن تربط حركة إستراتيجيتها الخاصة بحركة إستراتيجية الإمبريالية العالمية ، و أن تمارس تأثيرا كبيرا في دفع الصراع بين الدول الإمبريالية للسيطرة على مصادر النفط في الوطن العربي  في فترة ما بين الحربين ..   و فيما كانت الشركات النفطية الاحتكارية في الولايات المتحدة كلها ملكا للرأسمال الخاص ، جمع الكارتل النفطي الدولي في تركيبته العضوية اتحادا بين رأس المال الخاص و رأس مال الدولة الاحتكارية لعدد من الدول الإمبريالية الكبرى . و لقد ارتبط النفط تاريخيا باسم روكفلر ، ذلك أن هذا الأخير هيمن على الصناعة البترولية الأمريكية و العالمية مدة نصف قرن ، و أسس شركة  » ستاندرد اويل اوف اوهايو  » في عام 1870. و هكذا استطاع روكفلر أن يسيطر سيطرة مطلقة على صناعة تكرير النفط ، و وسائل النقل ، وأنابيب نقل النفط عبر الولايات المتحدة من المحيط إلى المحيط ، و اتسم بشراسة الرأسمالي الاحتكاري ، وكان شعاره  » الضعفاء هم أناس طيبون ، فقط لأنهم لا يتمتعون بالقوة اللازمة ليكونوا أشرارا « ، و أصبح جون روكفلر في نهاية القرن الماضي الإمبراطور الذي يتربع على إحدى أهم الإمبراطوريات المالية في التاريخ  » فشركة ستاندرد هي الشركة المسيطرة على صناعة النفط داخل أمريكا و هي أيضا أكبر مصدر للنفط في العالم « .   وفي عام 1911 وضعت المحكمة العليا في الولايات المتحدة حدا لاحتكارات روكفلر ، في ولاية ميسوري ، بصدور قرارها التاريخي الذي قطع أوصال الإمبراطورية النفطية ، حيث تقاسمت 33 شركة هذا التروست الضخم ، و عندما انتقل مركز الثقل في إنتاج النفط إلى البنزين ، ليأخذ مكان المازوت ، ظهر هنري فورد الذي أطلق صناعة السيارات بسلسلة كبيرة ، الأمر الذي نجم عنه زيادة كبيرة في استهلاك الزيوت التي ازداد الطلب عليها و ارتفع إنتاجها ، بعد أن كان إنتاجها ثانويا من زيت الإنارة .. ثم أن عهد البنزين هو عهد الشركات الأمريكية  العملاقة التي راحت تمد خراطيمها في أنحاء العالم ، حيث استطاع البترول أن يقوم مقام الفحم كمصدر حراري في الخطوط الحديدية و الخدمات العامة و كمادة أولية في الصناعة الكيمياوية ..   من المعروف تاريخيا أن السيطرة على المواقع الأساسية في الاقتصاد النفطي الرأسمالي تحكمت فيها سبع شركات نفطية احتكارية ، لقبت بالشقيقات السبع ، أو العمالقة السبع . خمس منها أمريكية و واحدة انكليزية وواحدة انكليزية هولندية ، وهي على النحو التالي : ستاندرد نيوجرسي و ستاندرد اويل اوف كاليفورنيا – بوكال و ستاندرد اويل وغولف اويل و تكساس أويل و شركة رويال دوتش شل و شركة بريتش بتروليوم الانكليزية ..   2- العلاقة بين الشركات النفطية الإحتكارية و الشرق الأوسط   إن تاريخ الشرق الأوسط يجب أن يحلل و أن ينظر إليه خلال هذه الحقبة من خلال تقلبات  » المسألة الشرقية  » في القرنين التاسع عشر و العشرين ، حيث اشتد الصراع بين الدول العظمى ( روسيا و بريطانيا في الدرجة الأولى ، و ألمانيا و فرنسا في الدرجة الثانية ) للسيطرة على شركات النفط في الشرق الأوسط و لتقاسم تركة الإمبراطورية العثمانية ..   و قد بدأ نفط الشرق الأوسط يلعب دورا بارزا بعد منح امتياز خط حديد بغداد للألمان .  » فالسلطان عبد الحميد أراد تزويد الإمبراطورية بخطوط حديدية منذ فترة (1880-1885 ) ، و بما أن الموارد الألمانية كانت محدودة ، فقد اقتضى الأمر إشراك رؤوس أموال أوروبية من أجل بناء الخط الحديدي ، مع العلم انه لا يجب أن يغرب البال ما للفرنسيين و البريطانيين من مصالح خاصة في الإمبراطورية العثمانية ، منها القروض و السكك الحديدية ، و خطوط النقل النهري في دجلة و الفرات ، و المناجم و التبغ إلى آخر ذلك « . و لم يلبث أن أثار موضوع سكك الحديد قضية النفط في المنطقة المذكورة الواقعة بين النهرين التي كانت مسرحا للسيطرة على الوطن العربي .   و لما كانت العلاقات بين الامبراطورية العثمانية و ألمانيا جيدة ، فقد منح السلطان عبدالحميد رخصة الامتياز للألمان و منح حق الاسبقية للشركة الاناضولية لتمديد مرحلة انقرة- بغداد و البصرة في عام 1899. و لم يوقع الاتفاق إلا في آذار – مارس سنة 1903 ، و قد اشتمل أيضا على حق أصحاب الإمتياز ( الشركة الألمانية ) ،  استغلال كافة المناجم التي يقع اكتشافها في منطقة عرضها عشرون كيلومترا من طرفي خط يمتد من منتصف السكة ، هذا مع الخضوع لكافة القوانين و الأنظمة المرعية ، و دون أن يتمتع أصحاب الامتياز ، من جراء ذلك ، بأي استثناء أو احتكار .   و في تلك الآونة ذاتها أخذت بريطانيا العظمى تضع قدمها في بلاد فارس بواسطة مغامرة رجل من رجال الأعمال اسمه ( و.ك.دارسي ، ) حيث استطاع هذا الديبلوماسي المغامر أن يحصل على أول امتياز في كامل المنطقة ، منحته إياه الحكومة الإيرانية في عام 1901 ، و قد غطى 4/3 مساحة إيران . و من الواضح أن دارسي و كان معنيا بالتنقيب عن النفط في بلاد فارس التي قضت اتفاقية 1907 بتقسيم مناطق النفوذ فيها بين البريطانيين و الروس ، حيث أخضع شمال البلاد للنفوذ الروسي و جنوبها للنفوذ البريطاني . و بما أن النفط اكتشف بكميات غزيرة في منطقة مسجد سليمان في أيار 1908 ، فقد اتجه دارسي نحو الإمبراطورية العثمانية التي كانت تحاول وقتئذ استرضاء بريطانيا و منحها بعض الامتيازات الاقتصادية في أراضي الدولة . و قد تولى  » غولبنكيان  »  » إدارة المفاوضات و التوفيق بين المصالح المتضاربة  » . و في الرابع من نيسان – أبريل عام 1909 أسست الشركة البريطانية الفارسية للبترول ، و في كانون الثاني من عام 1911 أسست في لندن الشركة التركية للبترول التي توزعت الأسهم فيها على النحو التالي (50%) لشركة النفط الإنكليزية الإيرانية و 25% لشركة شل و 25% للبنك الألماني و كتقدير لأتعابه تلقى غولبنكيان الأرمني 5% من الأرباح ، تدفع إليه من حصة الشركة البريطانية ..   و لكن نجاح ثورة تركيا الفتاة ( 1908 – 1909 ) و ما رافقها من تطورات سياسية ، تمثلت في سقوط السلطان عبد الحميد الذي كان يدعم النفوذ الألماني في منطقة الشرق الأدنى ، و في تعرض الألمان لمجابهات دولية من طرف البريطانيين و الفرنسيين الذين بدءوا بتقاسيم النفوذ بشكل واضح على كامل منطقة البحر الأبيض المتوسط ، كل هذه التطورات مجتمعة أعطت دفعا جديدا لسياسة الهيمنة و التوسع للاستعمار بين البريطانيين و الفرنسيين ..   يضاف إلى ذلك أن مجيء ونستون تشرشل كوزير للبحرية البريطانية عام 1911 أحدث تطورا خطيرا ، إذ بدأ عهد وزارته ببناء 56 مدمرة و 74 غواصة تعمل كلها بالنفط .. و ازداد بذلك توجه الإمبريالية البريطانية ، و في مقدمتها وزارة الحربية البريطانية بقيادة ونستون تشرشل ، إلى البحث عن مصادر دائمة للنفط ، يمكن السيطرة عليها لتأمين احتياجات الأسطول الحربي البريطاني ..   انفجرت الحرب بين الدول الإمبريالية من أجل إعادة اقتسام العالم اقتصاديا و السيطرة على المستعمرات و أشباه المستعمرات ، حيث لعبت المنتجات البترولية دورا مضطرد الأهمية في تلك الحرب . و من هذا المنظار فتحت هذه الحرب الطريق أمام الدول الإمبريالية إلى مصادر النفط . و كان من نتائج هذه الحرب أن انهارت الإمبراطورية العثمانية ، و انهزمت ألمانيا ، و تركزت السيطرة الاستعمارية البريطانية في سائر أنحاء الإمبراطورية العثمانية على جميع الصعد السياسية و الاقتصادية و العسكرية ..   و قد تم التوصل إلى التقسيم الكبير للوطن العربي بين الدولتين الاستعماريتين من خلال معاهدة سايكس بيكو في أيار 1916 ، على أن يترك لبريطانيا حرية التصرف في العراق و الخليج العربي بينما تخضع دمشق و حلب و بيروت لسيطرة الانتداب الفرنسي .   و ما إن انتهت الحرب العالمية الأولى حتى تفجرت التناقضات بين بريطانيا و فرنسا ، المرتبطة ارتباطا وثيقا بقضية النفط ، خصوصا إذا عرفنا أن فرنسا شهدت أزمة بترولية خانقة إبان الحرب ،  لأن فرنسا كانت تعتمد حتى ذلك الحين على نشاط الشركات الكبرى المستوردة للبترول و التي احتفظت بحرية الحركة حتى في أثناء الحرب . و كنتيجة لهذه الأزمة أدركت الأوساط الامبريالية الفرنسية أن مسألة استقلال القرار السياسي للدولة الفرنسية يتطلب بالضرورة تأمين مصادر مستقرة و دائمة للنفط ..   و جاءت اتفاقية سان ريمو في نيسان – أبريل 1920 لمنح الحومة البريطانية لفرنسا حصة ملكية البنك الألماني (25%) في الشركة التركية للبترول ، لقاء قبولها خطين للأنابيب و السكة الحديدية الضرورية لنقل النفط من أراضي ما بين النهرين و فارس عبر سوريا و لبنان اللذين وضعا تحت الانتداب الفرنسي ، مع بقاء الشركة التركية خاضعة للإشراف البريطاني الدائم . و هكذا فإن جوهر اتفاقية سان ريمو ضمن لفرنسا الحصول على تموين منتظم للمنتجات النفطية ، مقابل إقرارها بمواقع السيطرة الاستعمارية البريطانية على نفط الشرق الأدنى .   و عندما فجرت الحرب الإمبريالية الأولى الثورة البلفشية في عام 1917 ، و زادت في اشتداد جبهة الصراع بين الاحتكارات النفطية الرأسمالية الضخمة لاقتسام غنائم هذه الحرب و جني الأرباح الخيالية . و لما كان الإنتاج و السوق النفطية العالمية تهيمن عليهما الشركات النفطية السبع و الاحتكارات الرأسمالية الأمريكية تؤمن القسم الأساسي من إنتاجها في الولايات المتحدة ، فإن الحرب الأولى قد أحدثت تغييرا جذريا في استراتيجية نشاط الشركات النفطية الأمريكية التي انفتحت شهيتها للحصول  على الامتيازات النفطية ، وللسيطرة على الشركات الأخرى . و قد لاحظت الشركات الأمريكية ، بعد أن بدأت ترغب في أن تضمن لنفسها مصادر للإنتاج في الخارج ، أن الشركات البريطانية مستولية على معظم الآبار البترولية الواقعة في خارج الولايات المتحدة  . و اصطدمت الشركات الأمريكية ، الطامعة بتحقيق المساواة التجارية في مجموع أراضي الشرق الأوسط ، بسياسة الهيمنة المطلقة البريطانية ، و لذلك طالبت حكومة الولايات المتحدة حلفائها في الحرب  » بحصتها  » الاستعمارية، و من هنا نشب صراع قاس و عنيف استمر ما يقارب عشر سنوات بين الشركات البريطانية و الأمريكية للسيطرة على منابع النفط في الشرق الأوسط ..   عمل الامبرياليون الامريكيون كل ما في وسعهم لخوض الصراع من أجل السيطرة على مصادر النفط في الشرق الأوسط .و بعد نجاح الثورة البلشفية و الغاء كافة الامتيازات الغربية في حقول النفط الروسية و توقف امداداتها بالشروط السابقة ،وضعت بريطانيا ، التي كانت تعرف قيمة النفط الاقتصادية و الاستراتيجية ، كل آمالها و مركز ثقلها السياسي و الاقتصادي و العسكري في الشرق الأوسط . و كانت الولايات المتحدة تخشى من نفاذ مصادرها النفطية على الرغم من أنها كانت تنتج حوالي 65% من انتاج النفط العالمي ، باستثناء الاتحاد السوفياتي . حينئذ برزت جبهة من شركات النفط الأمريكية  تمثل المصالح الأمريكية في الشرق الأوسط و قادرة على أن تناطح المصالح الغربية الأخرى بقوة و عنف ، و أن تضطر بريطانيا و فرنسا إلى الرضوخ لمطالب شركات النفط الأمريكية.   و في عام 1928 تمكنت الامبريالية الأمريكية ، بفضل ممارسة سياسة مبدأ ( الباب المفتوح ) في تقاسم تركة الامبراطورية العثمانية ، من فرض اتفاقية على بريطانيا و فرنسا ، بعد مفاوضات و مناورات معقدة دامت ست سنوات بين شركة الانجلو-فارسية ( البريطانية ) و الشركات الأمريكية ، بهدف اشراك الولايات المكتحدة بامتياز النفط العراقي .و قد وصف الفرنسيون مفاوضات أكبر شركات النفط العالمية هذه بقولهم : » لقد كانت البداية لحظة طويلة الأمد للسيطرة العالمية على النفط و توزيعه في الشرق الأدنى  « . و من المعروف أن هيمنة هذه المفاوضات هي  » اتفاقية الخط الأحمر  » التي أرست النمط النهائي للامتيازات في الشرق الأوسط  » و التي أفضت إلى إنشاء شركة نفط العراق . و هكذا تقاسمت الشركات الخمس نفط العراق على النحو التالي : الشركة الإنكليزية-الإيرانية ( 75، 23 %) و رويال دوتش شل (75، 23%) و الشركة الفرنسية للبترول (75 ، 23% ) و الشركتان الأمريكيتان ستانارد اويل نيوجرسي (875 ،11 % ) وسكوني فاكوم اويل كومباني (875 ،11 %) ، و ترك للأرمني غولبنكيان (5%).   و قد تعهد الفرقاء ، الولايات المتحدة و بريطانيا و فرنسا ، ضمن ما يسمى اتفاقية الخط الأحمر ، بامتناع أية شركة عن التصرف وحيدة للبحث عن النفط ضمن حدود الإمبراطورية العثمانية القديمة ( تركيا ، العراق ، سوريا ، الجزيرة العربية ماعدا الكويت ). و أنشأت الشركات الأعضاء في شركة نفط العراق فيما بينها شركة بترول الموصل عام 1932 ، و شركة بترول البصرة عام 1938 . و بذلك أصبحت الشركة تملك منذ ذلك التاريخ جميع الحقوق النفطية في العراق . و بما أن نصيب بريطانيا في شركة نفط العراق هو نصيب الأسد ، لذلك ضمنت لنفسها نفس النصيب في كافة الاكتشافات المقبلة من منطقتي العراق و الخليج « .   غير أن الإمبريالية الأمريكية كانت تحاصر التوسع البريطاني باستمرار ، و كان لها اليد الطولى في دعم الشركات الأمريكية بصورة مطلقة ، و مساعدة شركة ستاندارد اويل اوف كاليفورنيا على انتزاع أول امتياز في جزيرة البحرين الصغيرة ، حيث تمكنت من اكتشاف النفط في هذه الجزيرة عام 1932 .   3-العراق :إسفنجة مبللة بالذهب الأسود   الجنود الأمريكيون و البريطانيون يعرفون جيدا أن إنتشارهم و تمركزهم في العراق هو لحماية و » تأمين » آبار النفط, كما تريد ذلك الإدارة الأمريكية. فالحرب الأمريكية على العراق كانت من أجل نفطه, بوصفه سببا أكيدا و رئيسا ووحيدا في هذه الحرب.و تؤكد تقارير مراكز الأبحاث الإستراتيجية  الأمريكية أنه بعد انتهاء الحرب الباردة أصبح  النفط , و النفط وحده هو الأمن القومي الأمريكي الشامل.أما بالنسبة للاحتكارات النفطية الأجنبية, الأطراف الفاعلة في المأساة العراقية, سواء كانت أنكلوسكسونية ,أو روسية , أو فرنسية, أو صينية , فإنها كلها تنتظر بفارغ الصبر مرحلة ما بعد صدام , بوصفها مرحلة إعادة توزيع الحصص, أو اقتسام الكعكة العراقية.   إن مصلحة الاحتكارات النفطية مفهومة, لأن العالم كان على الدوام و لا يزال عطشانا للنفط . ففي العقد المقبل, سوف يستهلك العالم بنحو20%من النفط الخام أكثر من الاستهلاك الحالي( من 77 مليون برميل يوميا إلى 90 مليون برميل يوميا), و سوف يكون العراق المصدر الأساس الذي لا غنى عنه. فالبلد يمتلك 115 مليار برميل من احتياطي النفط ثاني أكبر احتياطي عالمي. و يؤكد الخبراء أن يكون المخزون الحقيقي  للنفط في العراق أكبر من ذلك بمراحل عديدة , إذ أن الإمكانات النفطية الحقيقية في البلاد لم تكتشف بعد بسبب دخول العراق في حروب متصلة (إيران و الكويت) و عقوبات اقتصادية لسنوات عديدة. فمنطقة الصحراء الغربية للعراق المحاذية للمملكة العربية السعودية و الأردن مازالت أرضا بكر من كل تنقيب عن النفط فيها.و حسب تقديرات المعهد الفرنسي للنفط , وهو مؤسسة أشرف على تكوين عدد من المهندسين العراقيين, فإن الأحواض الرسوبية لهذا الشريط يمكن أن تحتوي لوحدها على 200 مليار برميل من النفط الخام.   إن اللجوء إلى استخدام التكنولوجيا الحديثة للتنقيب عن النفط يمكن أن تغير المعطيات كثيرا, إذ أن العراق مازال يستخدم  التكنولوجيا التي تعود إلى مرحلة الستينات من القرن الماضي.و بما أن النفط العراقي يعد من بين أقل الدول تكلفة في العالم فهذا يجعله أكثرها رغبة عالميا. و مع ذلك , فقد قال وزير النفط السابق عامر الرشيد العام الماضي أن من أصل 73 حقلا تم اكتشافها  حتى الآن , فإن 24 حقلا فقط هي التي تنتج فعلا. و عموما فإن حوالي 2000 بئر فقط هي التي تم حفرها في العراق(أما العدد المنتج منها حاليا فهو في حدود 1500 إلى 1700 بئر) هذا مقارنة مع  حوالي مليون بئر في تكساس مثلا.   و يأتي  غالبية النفط العراقي الخام من  أكبر حقلين  في البلاد هما الرميلة و كركوك. ويقع حقل الرميلة في الجنوب و يمتد إلى مسافة قليلة داخل الأراضي الكويتية و يشتمل على حوالي 663بئرا و ينتج ثلاثة أنواع من النفط هي:البصرة العادي,و البصرة المتوسط, و البصرة الثقيل. أما حقل كركوك الذي اكتشف لأول مرة في عام 1927 فيحتوي على 337 بئرا. وتقع حقول النفط العراقية المهمة على طول الحدود مع إيران , من المنطقة  الكردية في كركوك و الموصل في الشمال و حتى منطقة البصرة في الجنوب مرورا ببغداد في الوسط.   قبل الغزو العراقي للكويت وصل الإنتاج النفطي  العراقي في يوليو عام 1990 إلى 3,5 مليون برميل يوميا . و لفترة الأشهر الأحد عشر الأولى من عام 2002, كان إنتاج العراقي يتراوح في حدود 2,02 مليون برميل يوميا نزولا من حوالي 2,45 مليون برميل يوميا في عام 2001, و2,69 مليون برميل يوميا في عام 2000. ولقد بلغ الإنتاج الشهري للنفط العراقي أدنى مستوى له في شهر أبريل 2002 بحدود 1,2 مليون برميل يوميا, ووصل أعلى مستوى لف في شباط 2002 بحدود 2,5 مليون برميل يوميا. فالعراق ليس بمقدوره الآن إنتاج أكثر من 2,5 مليون برميل يوميا أو 2,8 مليون . و هذه لا تشكل سوى نسبة 3% من حاجة السوق العالمية, و هي النسبة عينها التي تنتجها بالكاد نيجيريا.   تقول دراسة عراقية أعدت عام 1996 , إن كلفة المشاريع الضرورية لزيادة قدرة إنتاج النفط العراقي  يمكن أن تبلغ 35 مليار دولار لكي تتحقق زيادة تصل إلى 3,5 مليون برميل يوميا. لكن مصادر أخرى تقدر هذه التكاليف بنحو7 مليارات دولار خلال مدة أدناها ثلاث سنوات و يصبح العراق مصدرا ل3,5 ملايين برميل يوميا. و تضيف هذه المصادر أن زيادة أخرى على هذه التكاليف بقيمة 20 مليار دولار يمكن أن تجعل العراق قادرا على إنتاج 6 ملايين برميل يوميا حتى عام 2010.ويجمع الخبراء أن إعادة تأهيل الحقول  العراقية لكي تصل إلى مستوى إنتاج تتراوح بين 4,5 مليون برميل يوميا و 6 ملايين برميل يوميا , يتطلب  ضخ 20 مليار دولار كاستثمارات في البنية الأساسية النفطية, لاسيما أن الحقول العراقية تتميز بقربها من سطح الأرض و بالتالي قلة تكلفة الإنتاج و تحقيق عائدات ضخمة مهما كان سعر النفط في الأسواق العالمية.   4-خصخصة النفط العراقي وتحويله إلى ملكية للشركات الأمريكية   ارتبط تاريخ الحركة الوطنية العراقية بتاريخ الصراع ضد الامتيازات النفطية و الإمبريالية العالمية و العدو الصهيوني,و في أول حزيران /يونيو, أذيع القانون رقم 69 لعام 1972 و القاضي بتأميم عمليات شركة نفط العراق. و قد أنشأت بحكم هذا القانون شركة حكومية تسمى الشركة العراقية للعمليات النفطية, ثم صدر القانون رقم 70 لعام 1973, الذي اعتبر نافذ المفعول من يوم 7 أكتوبر  1973.   و منذ التأميم لم تتغير بنية الصناعة النفطية العراقية. و كان الحفاظ على هذه البنية  بعد الحرب قد  أعاق تطور قطاع الصناعة النفطية العراقية.و الحال هذه فإن التكاليف الضخمة لإعادة تأهيل الصناعة النفطية العراقية , و إعادة إعمار العراق , و تحقيق الإقلاع الاقتصادي , سوف تحد من هامش مناورة الموازنة  لأية حكومة عراقية مستقبلية . و كانت حكومة الرئيس السابق صدام حسين قد طلبت  إسهام الشركات النفطية العالمية للاستثمار في النفط العراقي  عام 1995, فتم توقيع عدة عقود  لتقاسم الإنتاج  لمدة محددة بعشرين سنة , من أجل التنقيب و الاستثمار للآبار المكتشفة في عام 1970, و التي تركت بسبب الحروب.    الآن و قد أصبح العراق خاضعا للاحتلال الأمريكي , فإن هم أقطاب الإدارة الأمريكية الحالية يريدون خصخصة النفط العراقي لكي يصبح ملكية للشركات الاحتكارية الأمريكية, خاصة شركة بيكتيل للنفط و مجموعة شركات بارسون.  ففي تقرير يحمل عنوان « المواد الخام و المصالح النفطية و عدم تركيز الحكم الأمريكي على أسلحة الدمار الشامل », تظهر الجهود المكثفة التي بذلها المسؤولون الأمريكيون في إدارة ريغان في أواسط الثمانينات من أجل نيل موافقة صدام حسين على تمديد خط أنابيب نفط بكلفة ملياري دولار تتولى بناءه  شركة « بيكتيل » من حقول النفط قرب الفرات إلى جنوب العراق عبر الأردن حتى خليج العقبة.و كان دونالد رامسفيلد مبعوثا خاصا  من البيت الأبيض  لصدام حسين في عام 1983في هذه المهمة.   و في هذا الصدد يقول جيم فاليت مدير أبحاث »الطاقة الدائمة و شبكة الإقتصاد » و أحد الذين أعدوا تقرير « المواد الخام و المصالح النفطية, و عدم تركيز الحكم الأمريكي على أسلحة الدمار الشامل في العراق عام 1983 » إن زيارة رامسفيلد و التقائه بصدام حسين في عام 1983 لم تكن من أجل التأكد من استخدام صدام حسين للأسلحة الكيميائية ضد إيران, و هذا ما أعلنته الإدارة الأمريكية في ذلك الوقت, بل من أجل مصالح نفطية لشركة بيكتيل الأمريكية بتواطؤ من جورج شولتز الذي كلفه بهذه المهمة كمبعوث خاص من البيت الأبيض. وظهر أيضا أن شركة بيكتيل هي التي طلبت من ريغان ترتيب هذا الموضوع مع صدام.     و على الرغم أن هذا الخط لم ينفذ بسبب الرفض العراقي في حينه, إلا أن شركة بيكتيل الأمريكية قامت في الآونة الأخيرة بتقديم طلب إلى وزارة التجارة الأمريكية طالبت فيه باستمرار تسجيل هذا المشروع و إبقائه رهن التنفيذ لعدة سنوات أخرى.و شركة بيكتيل الآن ستحصل على عقود إعادة إعمار بناء العراق بعد الدمار الذي تسببت به الحرب. و قد كشفت صحيفة « وول ستريت جورنال » أن بيكتيل أصبحت إحدى شركتين تأكد إعطاؤهما عقودا إعادة بناء العراق. و الشركة الثانية هي مجموعة »بارسون » التي تعتبر شركة »هاليبيرتون » جزءا من مجموعتها. و من المعروف أن ديك تشيني نائب الرئيس الأمريكي هو الذي يملك شركة « هاليبيرتون »ومازالت حصتها من أرباحها تصل إليه حتى الآن.   ويؤكد فاليت في رده على استفسار من مجلة »كونتر بانش »: »إن كل النزاع و الإختلاف بين الولايات المتحدة و العراق يعود إلى النفط و رغبة إدارةبوش بالسيطرة عليه. و إذا كان بوش  و من معه في الإدارة الأمريكية لا يتذكرون عبارة النفط في خطاباتهم السياسية , فإن ذلك هو الدليل على أن النفط هو هدف حربهم ضد العراق, و تشيني نفسه أعلن قبل تطورات الحرب ضد العراق أن أسلحة الدمار الشامل العراقية تهدد الإنتقال الحر للنفط من الخليج إلى الولايات المتحدة, و هذا ما يعتبر تهديدا للأمن القومي الأمريكي بنظره.   و منذ إنهيار الإتحاد السوفياتي  و انتهاء الحرب الباردة أصبح النفط هو المحرك الأول و الأساس في سياسة الأمن القومي الأمريكي. فالنفط و الأمن القومي الأمريكي يسيران معا و الولايات المتحدة لا يمكن أن تسمح  لنفسها بأن تكون بعيدة عن السيطرة على ثاني أكبر مخزون نفطي في العالم و هو العراق.و في ظل الإنتصار الأمريكي على العراق ,  تتضمن أهداف إدارة بوش المسائل التالية:   أولا: إلغاء تأميم النفط العراقي الذي أنجزه صدام حسين في أوائل السبعينات, عبر السعي إلى خصخصته خلال 24 شهرا مع منح الأفضلية المطلقة  للشركات الأمريكية. ثانيا: السعي إلى نزع صفة الكارتل  عن منظمة الدول المصدرة للنفط(اوبك) و تغيير سوق النفط العالمية وذلك باستعمال العراق كأداة في هذه السياسة, مما سيخرج العراق من منظمة الأوبك و تؤدي إلى بدء انهيار هذا الكارتل النفطي اليتيم في العالم الثالث. ثالثا: إغراق السوق بكميات تفوق حدود الأوبك و إلى مستويات تدفع سعر البرميل إلى مادون 20 دولار في الفترة الأولى, و دفع العراق إلى ضخ المزيد من الكميات و بدون قيود الكارتل. رابعا: ربط المنشآت الصناعية الشرق الأوسطية بشبكات إنتاج و توزيع أمريكية , و التي تديرها بجدارة الشركات الخاصة الأمريكية. أخيرا , إن النفط أصبح مصلحة أمريكية قومية بامتياز لاستمرار قوة الإمبراطورية الأمريكية  في طموحها الجامح نحو تحقيق سيطرتها على العالم.   (*) كاتب تونسي مقيم في دمشق   (دراسة نشرتها جريدة الخليج الإماراتية على ثلاث حلقات بتاريخ 3-4-5/مايو2003)


 

هل تراهن أميركا على «أسلمة ديمقراطية» للنظام العربي؟
 
بقلم: غسان الإمام   غزت اميركا العراق متذرعة بكونه دولة جرثومية / كيماوية مهددة لأمنها. عندما لم تعثر على الجراثيم والغازات رفعت شعار التغيير من اجل «الديمقراطية» الاكثر قبولا. كان التصور الأولي في ذهن ادارة بوش ان تقيم في العراق نظاما ديمقراطيا علمانيا. لكن مع الاحتكاك بالواقع الميداني على الارض العراقية، تبدو «العلمانية» مشروعا مستحيلا او صعبا في الوقت الراهن، ليس في العراق وحده، وانما في سائر المنطقة العربية. ولهذه الصعوبة اسباب كثيرة: المنطقة غائمة منذ ألوف السنين بضباب عقائد وفلسفات وضعت الدين في صميم الحياة السياسية والاجتماعية. ثم لم تكن الحداثة العربية «علمانية»، بمعنى انها لم تفصل الدين عن الدولة والسياسة والتربية. ومع العودة الراهنة الى «الاسلمة» فقد حرصت كل التيارات المتأسلمة على تكفير العلمانية، وهي تهمة ظالمة. فقد كان الهدف من العلمانية في الحداثة الاوروبية تحرير التربية من احتكار الكنيسة لها، وليس القضاء على الدين، كما يتصور عمدا او خطأ المتأسلمون. هذا الاكتشاف المفاجئ هو الذي يضع مشروع التغيير الاميركي في دائرة الحيرة والغموض، هناك انقسام واضح في الادارة الاميركية. بوش يقول إنه سيترك للعراقيين حرية الاختيار، حتى ولو اختاروا نظاما دينيا. وزير دفاعه رامسفيلد ممثل «المحافظة التقليدية» يخالفه صراحة، مؤكدا رفضه لنظام اسلامي، حتى ولو جاء به الاقتراع الحر. بوش ورامسفيلد ليسا عقل الادارة الاميركية المفكر. «المحافظون الجدد» هم في الواقع الذين يفكرون ويخططون بالنيابة عن الرئيس ووزير الدفاع، هذا التيار الذي نشأ في الستينات، متأثرا بفكر الفيلسوف اليهودي الالماني المهاجر ليو شتراوس، ينادي الآن بأن تستخدم اميركا قوتها المتفوقة لاعادة تشكيل العالم. وباعتبار كونهم من غلاة اليهود المناصرين لاسرائيل، فهم يرشحون الشرق الاوسط اولا لـ«التغيير الديمقراطي» واحلال السلام بين العرب واسرائيل على اساس دولتين ثنائيتين لليهود وللفلسطينيين. النصر الاميركي السهل في افغانستان والعراق زاد من قوة التيار المحافظ الجديد المتمركز اصلا في البنتاغون، ثم في مجلس الامن الوطني في البيت الابيض، وهو متحالف مع الجناح الاصولي في الحزب الجمهوري الذي جاء ببوش الاصغر الى الحكم، والتياران ضد اعتماد الامم المتحدة، او اية قوة دولية أخرى، في مشاركة اميركا او منافستها في الهيمنة على العالم. وهكذا، فسياسة اميركا الخارجية محكومة بغرائز بوش المزاجية وبحلفه مع الاصولية الجمهورية والمحافظة الجديدة. وللغرابة فهذه الاصولية التي تريد تأكيد دور الدين في التربية، تتناقض مع حماسة اليهود المحافظين لـ «العلمانية» في الشرق الاوسط. امام ظهور الشيعة كقوة شعبية تطالب بدولة دينية في العراق، فقد توارى قليلا شعار العلمانية الاميركي. لكن الحيرة الاميركية في اختيار البديل هو الذي اجل الى الآن اقامة حكومة عراقية انتقالية، وهو الذي دفع اميركا الى مطالبة مجلس الأمن بتفويض دولي لادارة العراق لمدة عام، ربما تكون قابلة للتمديد. وهكذا ايضا، فإنهاء الاحتلال غير وارد، والانسحاب من شؤون العراق غير وارد. والسخرية ان هذا الوجود مرفوض علنا لدى القوى العراقية المختلفة، بما فيها الشيعة، وهو واقع مقبول ضمنا لدى الشيعة ايضا، ولا سيما ان السلاح متوفر في ايدي الناس، وميليشيات صدام لم يتم تفكيكها. المطالبة العراقية اذن، بالانسحاب وانهاء الاحتلال، هي من قبيل المزايدة الوطنية كسلعة للاستهلاك في الشارع العربي. والعواصم العربية المطالبة تعرف انها غير جادة وغير واقعية في هذا المطلب. هناك اتفاق عراقي ـ اميركي عريض على اقامة نظام ديمقراطي، تعددي، فيدرالي. لكن لماذا المهلة التي تطالب بها اميركا مجلس الأمن؟ ادارة بوش تريد وقتا كافيا للاستقرار على مشروع بديل للعلمنة المستحيلة في الظروف الراهنة في العراق والمنطقة كلها. وشرعية التمديد الدولية ستتيح، في التصور الاميركي، اعادة قولبة الرأي العام العراقي، بمساعدة قواه السياسية، للقبول بدولة غير دينية، ولصياغة دستور يوفق بين الديمقراطية والشريعة الاسلامية، وتنبثق عنه انتخابات تسفر عن حكومة عريضة ممثلة للقوى المختلفة، ولا يسيطر عليها رجال الدين الشيعة. مع استحالة العلمانية، ومع استحالة الاتفاق مع القوى الدينية الشيعية والسنية على استبعاد «الدولة الدينية»، فالولايات المتحدة قد تجد نفسها منساقة خلال المدة الممنوحة لها دوليا، الى اعتماد مشروع سياسي وسط يوفق بين الديمقراطية والاسلام. المشروع ليس خيالا افتراضيا. انه موجود وجارٍ العمل في تنفيذه في العالم العربي والاسلامي. لكن يحتاج الى وقت كاف لاقتناع اميركا واقناع النظام العربي بإمكانية تنفيذه في الخليج والمشرق العربي. مع سقوط الرهان الاميركي على الاسلام «الجهادي والانتحاري» بعد نهاية الحرب الباردة، وامام استحالة قمع ومنع «الأسلمة» في المجتمعات العربية والاسلامية المرشحة اميركيا للتغيير، فقد اعتمدت اميركا منذ منتصف التسعينات «اسلام الاعتدال» كبديل يجنب هذه المجتمعات السقوط في قبضة انظمة دينية مشابهة لنظام طالبان وايران. البديل الذي دعمته وايدته اميركا بلا ضوضاء او دعاية، اصبح قائما ومستقرا في اكثر من بلد اسلامي. هناك حزب اسلامي معتدل يحكم بأغلبية مريحة في تركيا متحالفا مع العسكرية العلمانية الحليفة لاميركا. هناك حزب اسلامي معتدل في المغرب يشكل القوة الانتخابية الثالثة بين اليسار الاشتراكي واحزاب «المخزن» التقليدية في الوسط واليمين. ولعل نجاح التعددية المغربية التي يدعمها ملك شاب متحمس للتغيير، هو الذي دفع بالاسلام «الجهادي» الى هز الاستقرار المغربي بالعمليات الانتحارية الاخيرة، لاحباط التجربة الديمقراطية. التقارب الاميركي ـ السوداني، بعد اقصاء مرجعية الترابي، يرشح النظام العسكري الى التحول نحو حزب «عدالة وتنمية» على شاكلة النظام الاسلامي ـ العسكري في تركيا. وحتى جزائر بوتفليقة، في محاولتها احلال الوئام مع تيارات الاسلمة المعتدلة، هي ايضا مرشحة اميركيا لمثل هذا التغيير، إذا اقتنعت المؤسسة العسكرية الجزائرية. وفي اندونيسيا، تخوض الولايات المتحدة تجربة مثيرة لتربية «اسلام معتدل» يقف مع العسكر والنظام الليبرالي الحاكم في مواجهة «الاسلام الساخن» النامي في اكبر بلد اسلامي. التربية الاميركية لـ «اسلام معتدل» تتضمن تدريبا وتمويلا لتياراته وقواه. رجب طيب اردغان رئيس الحكومة التركية الحالية وقادة حزبه خضعوا سرا لدورات تدريبية في الولايات المتحدة على كيفية عمل المؤسسات الديمقراطية وادارة اللعبة السلمية السياسية، وربما خضع لذلك ايضا قادة واطر في حزب العدالة والتنمية المغربي. والغرض ارساء ثقافة اسلامية معاصرة تعترف بالديمقراطية والحريات السياسية، وفي مقدمتها حقوق المرأة في العمل والحوار والمشاركة السياسية، كل ذلك دون صرف النظر عن احكام الشريعة في الاحوال الشخصية. قد لا اكون مغاليا اذا قلت ان ايران (التي باتت محاصرة اميركيا) ترسل مع حلفائها وقواها الشيعية في العراق اشارات ومبادرات لطمأنة الاميركيين، بأنها هي ايضا اصبحت «نظاما اسلاميا معتدلا»، وتقبل بقيام مثله في العراق. جولة خاتمي في العالم العربي حققت نجاحا كبيرا في الدعاية لـ «سلمية» الاسلام الشيعي، وتخليه عن العنف وتصدير الثورة، واستعداده لحوار الحضارات والاديان، ورفضه الدخول في مجابهة مع اميركا. وعلى منوال الاصلاحية الخاتمية، تنسج مراجع الشيعة الدينية والسياسية في العراق لطمأنة اميركا والاعتراف «الضمني» بجميلها في اسقاط نظام صدام «الكافر». وعلى الرغم من التناحر بين هذه المراجع، فهي كلها تقول انها مع نظام عراقي اسلامي عصري وتعددي، وحكومة منتخبة ممثلة لكل فئات العراق وقواه الدينية. هل تقتنع اميركا بقيام نظام عراقي او عربي يعتمد «اسلام الاعتدال» وتشارك فيه العمائم واللحى التي تمت حلاقتها في تركيا؟ لست ادري ربما علينا الانتظار سنة او اكثر. والله اعلم.   (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 20 ماي 2003)  


 

هل بدأت أميركا تراجع نفسها حقا؟
 
بقلم: صلاح الدين حافظ (*)   نيويورك… راحت السكرة، فهل بدأت تعود الفكرة؟… ربما يكون من السذاجة السياسية المفرطة أن تتصور أن أميركا بكل عظمة الامبراطورية وغطرسة قوتها، قد أفاقت سريعا من وهج الانتصار الكاسح الذي حققته جيوشها الغازية للعراق، أو أنها تمر الآن بمرحلة حساب للنفس، يحدد المكاسب والخسائر من هذه الحرب الأسهل ربما في التاريخ كله… غير أن من الحماقة الفكرية أن ننقاد ـ مع غالبية الأميركيين ـ وراء هذا الوهج وبريقه الخاطف للأبصار، فثمة رماد كثير تحت النار الملتهبة، إن كانت نيران الصواريخ والقاذفات الرهيبة قد توقفت في العراق، فإن نور العقل بدأ يطل عبر الظلام الحالك، الذي تمكنت خلاله الآلة السياسية الإعلامية ـ الدعائية ـ الأميركية من إغراق الرأي العام الأميركي في متاهات التضليل وسط هالات الانتصار…. وبقدر السعادة الهائلة بالنصر العسكري الأسرع، الذي بدت خلاله الحرب لعبة من طرف واحد، بعد تهاوي نظام صدام السريع، بقدر الهاجس الذي يسكن قلوب وعقول بعض العقلاء في أميركا، خوفا على الحضارة الأميركية وقيمها « المثالية » من سرعة الانحدار نحو هاوية الاستعمار الكلاسيكي… وربما كان المؤرخ والمفكر الشهير « بول كنيدي » هو أكثر الذين نبهوا الأمة الأميركية إلى خطورة الاندفاع وراء وهم الامبراطورية الجديدة، ومشروعاتها الكبرى للهيمنة على العالم، بعدما أغراها الانتصار العسكري الساحق خلال عامين تقريبا في أفغانستان ثم في العراق أخيرا… وملخص ما صرح به بول كنيدي ـ الذي تلقى آراءه احتراما شديدا في الغرب عموما وفي أميركا خصوصا ـ أن المخاطر العظمى تحدق الآن بالامبراطورية الأميركية المنفلتة المتعطشة للتوسع والهيمنة، مثلما أحدقت قبل أقل من قرن بالامبراطورية البريطانية التي فرضت هيمنتها بقوة الغزو العسكري على الشرق الأوسط، فهل يمكن « للغزاة الأميركيين أن يقدموا اليوم أفضل مما قدمه الغزاة البريطانيون بالأمس »؟… ليس بول كنيدي وحده الزاعق بهذا الرأي في الساحة الأميركية التي تصطخب بنشوة الانتصار السريع في العراق، فثمة آراء أخرى تبرز بين الحين والآخر ـ على استحياء ـ على صفحات الصحف أو شاشات التلفزيون، لكنها حتما تضيع تحت دقات طبول النصر، الذي صنعت منه إدارة الرئيس بوش الابن وجماعات « المحافظين الجدد » نصرا يرقى إلى نصر الحرب العالمية الثانية ضد التوسع النازي والفاشي في أوروبا، مع ما يتركه ذلك من نشوة قومية عميقة الأثر في الرأي العام أسير الآلة الإعلامية الجبارة، المغيب عن إدراك حقائق الأمور، وخصوصا خارج الاهتمامات المعيشية اليومية، وبالأخص خارج حدود الأرض الأميركية! ولأن للنصر آباء كثر، وخصوصا من نادي المحافظين الجدد شديدي التطرف في صوغ السياسة الخارجية الأميركية، المؤمنين بضرورة استغلال القوة العسكرية الهائلة لتدعيم ركائز الامبراطورية الآن وقبل فوات الأوان، فإن أميركا الراهنة قد وقعت فعلا في براثنهم، من دون أن يتمكن الليبراليون والديمقراطيون من لجم طموحاتهم الاستعمارية حتى الآن على الأقل!! ونظن أن التاريخ سيسجل للرئيس بوش الابن، أنه الرئيس الأميركي الوحيد الذي قاد ـ الامبراطورية الجديدة ـ إلى حربين خارج الحدود خلال أقل من عامين من رئاسته الأولى، حرب أفغانستان التي بدأت في العاشر من أكتوبر/ تشرين الأول 2001 للقضاء على نظام « طالبان » وتنظيم « القاعدة »، وحرب العراق التي بدأت في 20 مارس/ آذار ،2003 ولايزال الجيش الأميركي منغمسا ـ أو متورطا ـ في البلدين حتى الآن، من دون حرب حقيقية أو نصر حاسم!! فإذا مضينا في الطريق إلى النهاية، قد لا ينهي الرئيس بوش رئاسته الأولى في العام ،2004 إلا وخاض حربا ثالثة وربما رابعة، إذ لا ندري إلى أي مدى سيستطيع لوبي التوسع الاستعماري من نادي المحافظين الجدد، دفع أميركا إلى مزيد من مخططات التوسع الامبراطوري، وإلى أي مدى سيورطها في صراعات عسكرية جديدة سواء في الشرق الأوسط ـ الذي أصبح في مقدمة أولويات الأمن القومي الأميركي ـ أو في غيره من مناطق العالم! ولا شك في أن سهولة الحرب سواء في أفغانستان أو في العراق وقلة ضحاياها من الجنود الأميركيين، قد أضفى هالات واسعة وعميقة الأثر، تحمل كل مؤشرات القدرة الأميركية على الانتصار السريع والحاسم، على أي عدو يتحدى الإرادة الأميركية، الأمر الذي ترك في مدركات الرأي العام ارتياحا بل ترحيبا… فإذا كانت هذه هي الحرب ضد الأعداء من الأشرار في العالم فلماذا لا نمضي قدما ونطهر هذا العالم من كل الأشرار؟! هكذا يصبح التساؤل الأميركي العادي منطقيا ومثيرا للرغبة الجامحة في تفعيل القوة العسكرية الباطشة باسم الحق والعدل والخير والحرية والديمقراطية، في وجه الظلم والبغي والاستبداد، طالما أن هذه القوة ـ حاملة الرسالة السماوية ـ تحارب أعداء بمثل هذا الضعف فتفرض عليهم الهزيمة، وطالما أنها لم تصطدم بعد بأعداء أقوياء لهم قدرة إيقاع الخسائر الفادحة بروح وجسد الامبراطورية الجديدة، المكلفة بهداية البشرية وحماية القانون والنظام في العالم… فإن كان ذلك شائعا بين العامة تحت التأثير الغلاب للترسانة الإعلامية الجبارة، فإنه يفقد صدقيته سريعا عند العقول المفكرة والضمائر الحية، التي بدأت تنبه الأمة الأميركية، إلى مواطن الزلل ومهاوي الضلال الإنساني الذي تجري نحوه، تحت قيادة سياسية قليلة الخبرة، وقيادة عسكرية متعطشة للغزو والتوسع، وقيادة فكرية تبني منظومتها على حق الامبراطورية الإلهي في قيادة العالم من دون منازع، تلك القيادة التي يؤسس لها المحافظون الجدد، أصحاب النفوذ الكبير والمتصاعد، سواء في البيت الأبيض، أو في الكونغرس، أو في دوائر المال والأعمال والإعلام… ولم يكن صوت بول كنيدي وحيدا في السباحة ضد التيار العاتي، ولكننا بدأنا نقرأ ونسمع أصواتا أخرى، على صفحات الصحف ونشاهد أصحابها على شاشات التلفزيون، تنبه إلى خطورة الانزلاق نحو هاوية الاستعمار وسط نشوة الانتصار الزائف… حتى ان صحفا محافظة واسعة الشهرة لها ارتباطاتها الوثيقة بالبيت الأبيض بل وبالمحافظين الجدد، مثل « واشنطن بوست »، و »نيويورك تايمز »، بدأت في الأيام الأخيرة تطرح أفكارا تتساءل عن مشروعية الحرب ضد العراق، وتسأل قادة هذه الحرب ـ السياسيين والعسكريين ـ سؤالا محرجا وهو: أين أسلحة الدمار الشامل في العراق التي كانت المبرر الرئيسي لشن الحرب ضده؟ ولماذا لم تعثروا عليها بعد أكثر من شهر ونصف الشهر… هل هي موجودة ولم تصل إليها القوات الأميركية التي تحتل العراق وتدير كل شيء فيه؟ أم أنها غير موجودة أصلا؟!… والمعنى أن هذه الأسئلة تطرح من جديد شرعية الحرب ضد العراق، وتضع صدقية الإدارة الأميركية على المحك، ملتقية في ذلك مع آراء ومواقف عربية ودولية أخرى كثيرة، أهمها تلك التي رفضت شن الحرب خارج الشرعية الدولية… ليس هذا فقط، بل هناك الانتقادات الواسعة التي شنها كثير من الساسة والمعلقين، وخصوصا على شاشات التلفزيون الرئيسية، ضد الخطوة الاستعراضية و »المنظرة » الفجة التي مارسها الرئيس بوش قبل أيام، حين هبط بطائرة البحرية الأميركية رقم واحد، على ظهر حاملة للطائرات في قلب المحيط، مرتديا زي الطيارين المقاتلين وتحت إبطه الأيسر خوذته الحربية، ليعلن انتهاء الحرب في العراق وتحقيق النصر المؤزر… وعلى قدر بساطة هذه الظاهرة، فإن انتقادها بشكل واسع وصل إلى حد التنذر والتنكيت ـ وربما التبكبت ـ يدخل في إطار عدم الاقتناع العميق بأن الامبراطورية الأعظم، قد حققت نصرا حاسما على عدو ماكر كان يهدد صميم الأمن القومي الأميركي، مثلما يعكس إدراكا واسعا بأن ما جرى لم يكن حربا بالمعنى المفهوم، وبالتالي لم يكن نصرا بدقة المفهوم يستحق كل هذه المظاهر الاستعراضية… وفي ضوء ذلك وغيره كثير مما بدأ يطفو على سطح الحياة في المجتمع الأميركي، الذي أسكرته نشوة الانتصار في العراق، نستطيع تلمس بدايات صحوة تعيد تقويم الحرب ومشروعيتها وتقييم النصر وحقيقته… وهو أمر لا نتوقع أن ينتصر سريعا على موجات صعود اليمين الأميركي المحافظ الحاكم ـ والمتحالف حتما مع اللوبي الصهيوني ـ الذي يعيش الآن أعلى موجات مده وانتشاره… لكننا نستطيع القول إن مظاهر أولية وبدايات بطيئة، تلوح في الأفق تطلب المحاسبة والمراجعة لمخططات المحافظين الجدد، في دفع أميركا إلى استخدام قوتها العسكرية، وفي فرض هيمنتها الأحادية على العالم في الخارج، وهو أمر يصيب الداخل بالضرورة… وإصابة الداخل هي الأهم والأخطر في نظر المجتمع الأميركي، لأنها تؤثر مباشرة في حياته اليومية والمعيشية من حيث مستوى الحياة والضرائب ومكتسبات الرعاية الاجتماعية، ومن حيث حرياته العامة والخاصة التي بدأت تعاني من الضغوط وتئن من القيود… والمؤكد أن الضغوط الداخلية ـ الاقتصادية والديمقراطية ـ خصوصا هي القاعدة الأساس التي يمكن في المستقبل أن تؤثر في قوة تيار المحافظين الجدد، وتلجم بالتالي شهوة الغزاة والتوسعيين، التي ازدادت عنفوانا في ظل هستيريا هجمات 11 سبتمبر/ أيلول 2001 على برجي نيويورك والبنتاغون في واشنطن… ففي ظل هذه الهستيريا العائمة على أمواج حماية الأمن الداخلي في أميركا من هجمات الإرهابيين، شهدت البلاد أسوأ أنواع القيود والإجراءات الأمنية منذ ما قبل وبعد إقرار الحقوق المدنية، وهي إجراءات مست في الصميم الحريات العامة وقيدتها بشدة وأطلقت أيدي الأجهزة الأمنية بدرجة غير مسبوقة وغير معروفة إلا في العالم الثالث، وبات الأميركيون عموما والعرب والأفارقة والآسيويون والمسلمون خصوصا، رهينة المطاردة والانتقال والتعذيب والطرد والإبعاد، باسم مكافحة الإرهاب… وأصبحت القضية المثارة الآن هنا هي، كيف نحارب الإرهاب ونقضي على منظماته ونمنعه من تكرار هجمات سبتمبر، وفي الوقت نفسه نضمن الحريات العامة وندافع عن ازدهارها في المجتمع الأميركي الذي يزهو بقمة الديمقراطية، وبالتالي كيف نوقف اندفاع الأجهزة الأمنية في ممارسة التعسف ضد حريات الناس العاديين؟… ولم تكن تلك القضية الجوهرية لتثار في أميركا خصوصا، لولا هذا الكم الهائل من الإجراءات البوليسية والقوانين المقيدة للحريات، التي زادت على الحد خلال العامين الأخيرين، ولولا إحساس المجتمع الأميركي بأنه بدأ عمليا يفقد أهم مميزاته التي يتباهى بها، وهي الحرية التي قام عليها هذا المجتمع وتأسست الدولة العظمى على مدى قرنين من الزمان وفق أصولها وقواعدها… ونعتقد من دون مغالاة في التفاؤل، أن تفاعل هذه القضية واستمرار طرحها ومناقشتها وتعميقها داخل المجتمع الأميركي، بحكم أهميتها وضروراتها وتراثها العميق، هي وحدها القادرة على عرقلة اندفاع عصابة المحافظين الجدد التوسعيين في شن الحروب خارج الحدود، بدوافع غير مقنعة ولأسباب غير مبررة، حتى لو أسموها بالحروب العادلة أو الشرعية، أو حروب الأخيار ضد الأشرار… نعتقد أيضا أن الرهان على انتظار تفاعل هذه القضية وسرعة نضجها في الداخل الأميركي، ليس مبررا لعجزنا وقعودنا عن الحركة خارج أميركا، فمن الصواب أن نستمع أيضا إلى الأصوات الأميركية العاقلة التي تقول إن ما يساعد عصابة الغزاة التوسعيين الأميركيين في شن الحروب الخارجية، هو سهولة الاختراق الأميركي لمجتمعاتنا الهشة والمتخلفة التي تعاني وباء تحالف الفقر والاستبداد، ومن ثم الضعف والتخاذل أمام سطوة الهيمنة الأميركية الزاحفة، التي ترفع رايات الديمقراطية نظريا وتمارس الاستغلال والاستعمار عمليا… أميركا إذن ليست كتلة صماء تقف مصطفة بالكامل وراء الغزاة دعاة الحرب، وأميركا ليست مجتمعا تطهريا بريئا مؤمنا برسالة سماوية لهداية البشرية المتخلفة من أمثالنا، وأميركا ليست بعيدة عن مطامع الهيمنة وطموحات الامبراطورية، لكن أميركا مجتمع مفتوح عادي تسوده صراعات هائلة، يصحو الضمير فيه أحيانا ويغفو أحيانا أخرى، والمهم كيف يمكن لنا أن نتعامل معه، ونصوغ علاقاتنا به على كل المستويات والتكوينات، وليس على مستوى الرئيس وحده… فهو ليس الوحيد في هذا المجتمع… وهذا هو الفرق بيننا وبينهم! (*) مدير تحرير « الأهرام »   (المصدر: صحيفة الوسط البحرينية الصادرة يوم 20 ماي 2003)


 

Attentate killen den Tourismus

Einbruch der Branche in

Tunesien

nach Anschlag auf Djerba

Das Werbekonzept war perfekt: Bereits lange vor dem Golfkrieg lobten die Reiseprospekte gezielt das Klima der Toleranz in Marokko. So sollten Europäer und Nordamerikaner weiterhin dazu gebracht werden, die schönsten Wochen des Jahres im Alewitenreich zu verbringen. Die Rechnung schien aufzugehen. Anders als andere arabische Länder verzeichnete Marokko trotz 11. September 2001 und Golfkrieg kaum Buchungsrückgänge. Das dürfte sich jetzt nach den Anschlägen von Casablanca dramatisch ändern.

Ein Blick nach Tunesien zeigt die verheerenden Auswirkungen terroristischer Anschläge auf das Geschäft mit Sonne, Strand und Medina. Jahrelang drohte der kleine Flughafen auf der Ferieninsel Djerba aus allen Nähten zu platzen. Doch seit vor etwas mehr als einem Jahr in der ältesten nordafrikanischen Synagoge in Djerba eine Bombe 21 Menschen – die meisten von ihnen europäische Urlauber – in den Tod riss, bleiben die Touristen aus, der halbfertige Flughafenerweiterungsbau steht da wie ein stummer Zeuge aus besseren Zeiten.

In Monastir oder Hammamet sieht es nicht besser aus. Knapp 35 Prozent der einst fünf Millionen jährlichen Besucher blieben von heute auf morgen weg. Der Sektor, der sechs Prozent des tunesischen BIP ausmacht, war in den Neunzigerjahren von Wachstumsraten bis zu 35 Prozent verwöhnt. Jetzt blicken die Reiseveranstalter in eine ungewisse Zukunft, und mit ihnen rund 100.000 Beschäftigte. Auch Sonderangebote konnten bisher an der Krise nichts ändern.

Verdopplung angestrebt

Die Anschläge von Freitagabend in Casablanca drohen nun die marokkanische Wirtschaft ebenso hart zu treffen. Der Tourismus macht hier acht Prozent des BIP aus. 600.000 Beschäftigte – 5,8 Prozent aller Arbeitsplätze – hängen vom Tourismusgeschäft ab. Marokko ist eines der wichtigsten afrikanischen Ziele für reisehungrige Europäer. Und Regierung und Tourismusbranche haben eigentlich Großes vor: Bis zum Jahr 2010 sollte die Besucherzahl von 2,5 Millionen jährlich auf zehn Millionen verdoppelt werden. Diese ehrgeizigen Pläne drohen jetzt – zumindest was den gesteckten Zeitrahmen angeht – den Anschlägen zum Opfer zu fallen. (rw/DER STANDARD, Printausgabe, 19.5.2003)

(Source: http://derstandard.at/?id=1304497)


Die Terroristen kommen, die Touristen gehen

Die Angst vor Anschlägen vergrault europäische Urlauber aus Afrika. Nach Tunesien sind jetzt Marokko und Kenia an der Reihe, und neue Reisewarnungen gelten dieser Tage für ganz Ostafrika. Dabei ist Tourismus für aufstrebende Entwicklungsländer ein wichtiger Devisenbringer

BERLIN/MADRID taz Kenias Regierung wird es sich gut überlegen, bevor sie wieder einmal vor drohenden Terroranschlägen warnt. Kaum hatte Sicherheitsminister Chris Murungaru am Mittwoch wegen der mutmaßlichen Einreise des Al-Qaida-Topterroristen Fazul Abdullah Mohammed aus Somalia die höchste Alarmstufe ausgerufen, brach der Tourismus zusammen. British Airways strich seine Flüge mit sofortiger Wirkung, Deutschland sprach eine Reisewarnung aus, die USA schickten Marines an die Grenzen zu Somalia und Sudan und empfahlen ihren Staatsbürgern die Ausreise. « Das ist eine Überreaktion », ärgerte sich am Samstag Außenminister Kalonzo Musyoka und beschwerte sich, die Welt wolle wohl Kenia « isolieren ».

Das stimmt nicht. Ganz Ostafrika gilt inzwischen für Deutsche, Amerikaner und Briten als zu meidendes Gebiet. So mahnt das Auswärtige Amt zu « erhöhter Vorsicht » nicht nur in Kenia, sondern auch in Uganda, Tansania, Äthiopien, Eritrea und Dschibuti. Und in Marokko. Nach Jemen sowie in die afrikanischen Bürgerkriegsländer Kongo, Angola, Elfenbeinküste, Liberia und die Zentralafrikanische Republik sollen Deutsche sowieso nicht fahren, findet die Bundesregierung.

Was Marokko angeht, wäre ein Zusammenbruch des Tourismus besonders fatal. Die Regierung hofft bis zum Jahr 2010 auf eine Vervierfachung der Besucherzahl von 2,5 Millionen jährlich auf 10 Millionen. Geworben wird mit dem Klima der Toleranz im Alewitenreich. Anders als andere arabische Länder verzeichnete Marokko trotz 11. September 2001 und Irakkrieg kaum Buchungsrückgänge. Das dürfte sich jetzt nach den Anschlägen von Casablanca dramatisch ändern.

Ein Blick nach Tunesien zeigt die verheerenden Auswirkungen terroristischer Anschläge auf das Geschäft mit Sonne, Strand und Medinas. Jahrelang drohte der kleine Flughafen auf der Ferieninsel Djerba aus allen Nähten zu platzen. Doch seit im April 2002 in der ältesten nordafrikanischen Synagoge in Djerba eine Bombe 21 Menschen tötete, die meisten von ihnen europäische Urlauber, fehlen knapp 35 Prozent der einst fünf Millionen jährlichen Besucher. Ein Sektor mit 100.000 Beschäftigten, in den 90er-Jahren von Wachstumsraten bis zu 35 Prozent verwöhnt, blickt in eine ungewisse Zukunft.

In Marokko macht der Tourismus 8 Prozent des Bruttoinlandsprodukts aus, 600.000 Arbeitsplätze hängen davon ab. In Kenia sind Touristen der größte Devisenbringer, vor dem Kaffeeexport, und bis zum Al-Qaida-Anschlag auf die US-Botschaft in Nairobi 1998 stellte das Urlaubergeschäft 20 Prozent des BIP. Davon hatte sich das Land kaum erholt, als 2002 zwei Anschläge das Urlaubsgebiet um Mombasa erschütterten. Dennoch meldete Kenias Regierung für die ersten vier Monate 2003 eine Zuwachsrate der Besucherzahlen im Jahresvergleich von 25 Prozent. Wenn die Charterflüge nicht mehr landen dürfen, ist es damit vorbei.  » DOMINIC JOHNSON

REINER WANDLER

taz Nr. 7057 vom 19.5.2003, Seite 3, 83 Zeilen (TAZ-Bericht), DOMINIC JOHNSON / REINER WANDLER

(Source: http://www.taz.de/pt/2003/05/19/a0090.nf/text.ges,1)

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