J’ai honte d’être Tunisienne
   Je ne suis jamais intervenue dans les activités professionnelles ou politiques   de mon père, Slim Bagga.   Pourtant, plus d’une fois des anonymes nous ont fait parvenir des lettres de   menaces dans lesquelles je suis nommément citée, insultée, traitée de noms qui   n’honorent pas les Tunisiens et à fortiori ceux qui sont sensés les   représenter.   Avec mes copines au collège, et plus tard au lyçée, à l’Université l’on se   demandait à quoi rimaient autant de haine, de futilités et de bassesse de la   part de ceux qui “écrivent” cette prose d’un genre bien particulier et leurs   protecteurs. C’est cela politique? Dieu m’en préserve alors. Quoique j’exerce   mes droits en France et je vote surtout sans rencontrer dans ce pays autant   d’acharnement sur les opposants.    La photo de moi accompagnant mon père dans un montage de très mauvais goût qu’   “on” vient de publier sur youtube, dailymotion et d’autres sites que je n’ai   pas le temps de parcourir m’incite à réagir afin de mettre un terme au viol de   la vie privée.   J’ai 22 ans aujourd’hui, et je sais très bien me défendre et m’adresser à un   procureur de la République.   Trop, c’est trop; j’ai parfois honte d’être (aussi) Tunisienne.    Même si souvent je tempère ma colère car ces gens-là ne représentent pas la   Tunisie à mes yeux…      Idyl Bagga   Fille de Slim Bagga    et fière de l’être
 
Monoprix     entre de plain-pied en Tunisie
  
     
    AFP 17/07/2009  
    Le groupe de distribution Monoprix a signé un accord de partenariat avec la     société tunisienne Mabrouk pour que cette dernière développe son enseigne en     Tunisie, notamment en s’adossant à sa centrale d’achats.     Mabrouk exploite déjà une soixantaine de magasins sous enseigne Monoprix en     Tunisie, mais il s’agit de magasins distincts de ceux qu’on trouve en     France. Les produits qui y sont vendus ne proviennent pas de la centrale     d’achat de Monoprix, co-détenue par le groupe de distribution Casino et     Groupe Galeries Lafayette.     Jusqu’à présent, Mabrouk avait uniquement un contrat d’exploitation de la     marque Monoprix, signé en 1999.     Avec le contrat de partenariat “pluriannuel” annoncé vendredi, les magasins     Monoprix de Mabrouk vont désormais proposer des produits à marques Monoprix.     Monoprix a refusé de donner les modalités financières de cet accord.     Les magasins Monoprix appartiennent à la société Mabrouk et n’entreront pas     dans le périmètre comptable de la société française.     Monoprix, qui a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 3,66 milliards     d’euros en 2008, est principalement présent en France.     Mabrouk, présenté par Monoprix comme leader du commerce organisé en Tunisie,     a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de un milliard d’euros.
 
 
 
Mohamed     Ould Abdel Aziz, de général putschiste à président élu
 
         (AFP) – le 20 juil. 09     NOUAKCHOTT — Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a mené le coup d’Etat     militaire en août 2008 en Mauritanie avant d’être élu dès le premier tour de     l’élection présidentielle, veut mener une “lutte sans merci” contre la “gabegie”     et se présente volontiers comme “le président des pauvres”. Mais sa victoire     a été immédiatement contestée par ses principaux opposants qui dénoncent un     “coup d’Etat électoral” à l’issue de fraudes qu’ils qualifient de massives     lors du scrutin de samedi.     Pour ses partisans, ce militaire de 53 ans, dont la moustache noire     s’accorde à son austérité affichée, s’est démarqué de sa réputation d’homme     discret, d'”homme de l’ombre”, pour sillonner le pays en multipliant les     discours publics, notamment dans les quartiers déshérités.     Il a multiplié les promesses, notamment d’une baisse du coût de la vie,     tirant à boulets rouges contre “les malfaiteurs qui ont pillé le pays     pendant des décennies”.     Mais pour ses détracteurs, le général putschiste fait preuve d’un “populisme     éhonté” et a utilisé les moyens de l’Etat pour sa propre ambition     présidentielle.     Et ils ne lui pardonnent toujours pas d’avoir renversé le premier président     démocratiquement élu (en mars 2007) du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi,     dont il était pourtant chargé d’assurer… la sécurité.     L’ancien chef de la garde présidentielle est né en 1956 à Akjoujt (au     nord-est de Nouakchott) et est issu de la tribu maraboutique des Oulad Besbâ,     fortement présente en Mauritanie et au Maroc voisin. Son père, commerçant, a     longtemps vécu au Sénégal.     Mohamed Ould Abdel Aziz rejoint l’armée mauritanienne en 1977 à sa sortie de     l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc. Il gravit rapidement les     échelons et est chargé de la mise en place et de la direction du bataillon     formant la garde présidentielle créée sous le régime de Maaouiya Ould Taya     (1984-2005).     Sous sa férule, ce corps de l’armée devient particulièrement influent dans     la vie politique mauritanienne, jusqu’à être à l’origine du coup d’Etat     militaire ayant renversé le président Ould Taya en août 2005.     Le général Ould Abdel Aziz a d’ailleurs fait partie de la junte qui a dirigé     le pays de 2005 à 2007 avant de donner le pouvoir aux civils à la suite     d’élections démocratiques transparentes, saluées par la communauté     internationale.     Très discret mais connu pour sa détermination, il s’était distingué par son     soutien actif, maintes fois dénoncé par l’opposant Ahmed Ould Daddah, à la     candidature de Sidi Ould Cheikh Abdallahi lors des élections présidentielles     de 2007.     En janvier 2008, le colonel Ould Abdel Aziz est promu au grade de général et     est nommé chef d’état-major particulier du chef de l’Etat. Mais certains     observateurs lui prêtaient la volonté de continuer à avoir son mot à dire en     politique.     Il est particulièrement actif dans la lutte contre le terrorisme, se     démarquant ainsi de la ligne du chef de l’Etat, critiqué pour ne pas prendre     cette menace suffisamment au sérieux.     Les relations entre les deux hommes se dégradent rapidement. Voulant se     soustraire à son influence, le président le remplace brutalement par décret     le 6 août 2008 au matin.     Quelques heures plus tard, le général Abdel Aziz prend la tête des     putschistes pour le renverser et annule toutes les récentes nominations     présidentielles au sein de l’armée.     Quelques jours plus tard, il affirme que la junte n’a pas fait le coup     d’Etat “par désir de prendre le pouvoir et encore moins pour y rester”.     2009 AFP.
 
Mauritanie     : un tour suffit à installer le putschiste
     Présidentielle . Mohamed ould Abdel Aziz élu avec 52,58 % des voix.
 
     
    Par MANON RIVIÈRE NOUAKCHOTT, de notre correspondante      Le 20 juil. 09     Calme plat hier après-midi à Nouakchott. Paisibles, les Mauritaniens     vaquaient à leurs occupations. Pas de coups de klaxons, ni de démonstration     de joie ou de haine intempestive. Juste une journée de juillet comme une     autre, pourrait-on dire, entre chaleur et vent de sable. Pourtant, nous     étions au lendemain d’un scrutin que la presse locale qualifiait     d’«historique». Un scrutin que le général Mohamed ould Abdel Aziz, l’artisan     du coup d’Etat d’août dernier, a remporté haut la main. Selon les résultats     proclamés hier soir par le ministère de l’Intérieur, il a obtenu 52,58 % des     voix, avec une participation de 64 %.     «Logique». «On était sûr de gagner au premier tour ! se félicite Mahmoud, au     volant de sa Toyota gris métallisée. Pendant sa campagne, Aziz a fait le     plein de soutiens, c’est logique qu’il obtienne un bon score !» L’opposition     en revanche affiche la mine des mauvais jours. Dès l’aube, trois candidats     ont dénoncé des «manipulations à grande échelle». Côte à côte, le président     de l’Assemblée nationale, Messaoud ould Boulkheir (16,29 % des voix), le     candidat du RFD, Ahmed ould Daddah (16,66 %), et l’ex-chef de la transition     militaire de 2005, Ely ould Mohamed Vall (3,81 %), ont accusé leur     adversaire, Mohamed ould Abdel Aziz, de«coup d’Etat électoral». Dans un     communiqué, lu devant les journalistes à 6 heures du matin, ils ont affirmé     que l’élection avait été entachée de fraudes, parlant de «falsification des     listes électorales»,d’«achats des consciences», ou encore de «faux bulletins     de vote».     Pour le moment, aucune preuve n’a été apportée pour étayer leurs propos et     les 250 observateurs internationaux se sont abstenus de tout commentaire.     Samedi soir, Pierre Buyoya, le chef de la mission d’observation de     l’Organisation internationale de la francophonie, estimait pour sa part que     «le processus électoral s’était très bien déroulé», du moins jusqu’à la     fermeture des bureaux de vote. En effet, c’est peut-être lors du     dépouillement que les choses ont pu se corser ici où là. Dans le bureau     n°29, Daffa Adama, rompu à l’exercice de surveillance électorale, avait pris     le temps d’expliquer à son équipe la bonne manière de valider le bulletin     unique. «C’est seulement si l’électeur a marqué cette case blanche, que le     vote est recevable!» martelait-il. Un travail pédagogique qui n’a pas été     forcément fait partout. «Dans le bureau où j’étais, j’ai vu des aberrations,     raconte une jeune observatrice étrangère. Le chef de bureau montrait à peine     les bulletins aux autres, la représentante de la Commission électorale     regardait le plafond et des bulletins nuls étaient entassés dans les piles     de bulletins valables !»     Dépité. Hier, la presse étrangère dépêchée en Mauritanie pour l’élection     semblait désemparée. «Nous n’avions pas prévu un scrutin à un tour ! Nous     allons faire nos valises plus tôt que prévu», admettait un journaliste     anglo-saxon. Sur place, on s’interroge toutefois. Doit-on redouter une     riposte de l’opposition ? «Si les observateurs ne disent rien et qu’il n’y a     aucune preuve matérielle, il ne se passera rien du tout!» lâche, dépité, un     fervent partisan d’Ahmed ould Daddah. La communauté internationale n’a pas     encore pris position. Même si, en coulisses, on laisse échapper quelques     commentaires mesurés. «Un second tour aurait été souhaitable pour la     démocratie et aussi pour aplanir les tensions entre Mauritaniens», estimait     hier un diplomate.     (Source: “liberation.fr”     (blog de Libération- France) le 20 juil. 09)     Lien: http://www.liberation.fr/monde/0101580706-mauritanie-un-tour-suffit-a-installer-le-putschiste      
  
Maroc-Algérie : La fermeture est la négation     de l’intégration économique du Maghreb
 
    20 Juillet 2009     La fermeture des frontières maroco-algériennes est la négation même de     l’intégration économique du Maghreb qui constitue un choix stratégique pour     le Maroc, a affirmé, jeudi à Beyrouth, l’ambassadeur représentant permanent     du Maroc auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Omar Hilale.     L’intégration économique d’une région suppose l’ouverture des économies des     pays de la région sur elles-mêmes et sur ses partenaires étrangers, a     expliqué M. Hilale lors d’une réunion de la Conférence des Nations unies sur     le commerce et le développement (Cnuced), soulignant que la fermeture,     depuis 1994, de la frontière entre l’Algérie et le Maroc, entrave l’essor     des échanges commerciaux, économiques et humains et engendre un surcoût     énorme pour l’économie des deux pays et pour les populations frontalières.           Il a, également, affirmé que le différend maroco-algérien sur le Sahara     marocain «ne devrait plus entraver le processus d’intégration économique du     Maghreb, étant donné qu’il fait l’objet d’un processus de négociations entre     toutes les parties, sous les auspices de l’Onu, pour parvenir à une solution     politique mutuellement acceptable, basée sur l’initiative marocaine pour la     négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara, et dans le     cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc».     La réouverture des frontières et la normalisation des relations bilatérales     entre le Maroc et l’Algérie favoriseront un climat régional de confiance,     propice à l’investissement, l’échange commercial et l’intégration économique     du Maghreb, a-t-il ajouté.     Il a noté, devant cette réunion tenue sous le thème «la promotion du     développement économique sous régional et les politiques commerciales en     Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord», que la fermeture des frontières     constitue le terreau fertile pour la prolifération de la contrebande et du     trafic de tout genre, citant une étude établie en 2004 par la Chambre de     commerce d’Oujda, selon laquelle le chiffre d’affaires annuel du commerce «informel»     atteint les 550 millions de dollars, «un manque à gagner pour les opérateurs     économiques des deux pays».           Dans cette intervention intitulée «Enjeux et perspectives d’intégration au     Maghreb», le diplomate marocain a déploré que la complémentarité des     économies des cinq pays maghrébins, pourtant un atout majeur, n’ait pas été     «stratégiquement exploitée», en raison de «la prévalence des intérêts     sectoriels sur les intérêts stratégiques collectifs de la région».     Le diplomate, a, par ailleurs, mis l’accent sur le coût du non Maghreb, qui     se traduit par une perte de 2%de croissance par année pour cet espace,     soulignant que les échanges économiques et commerciaux entre les pays du     Maghreb ne dépassent guère 3,36% du total des échanges extérieurs de ces     pays, en comparaison avec les 21% de l’Asean, les 19% du Mercosur et les     10,7% de la Cedeao.           (Source: ”     webmanagercenter.com” le 20 juil. 09)     Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-78191-maroc-algerie-la-fermeture-est-la-negation-de-l-integration-economique-du-maghreb