2 juin 2009

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TUNISNEWS

9 Úme année, N° 3297 du 02.06.2009

 archives :www.tunisnews.net  


FDTL: DĂ©claration finale AFP: La Tunisie demande Ă  Washington l’extradition de deux dĂ©tenus tunisiens Reuters: Tunisia asks Washington to hand over two detainees AFP: FAO: onze pays aidĂ©s pour la protection de leurs ressources gĂ©nĂ©tiques Slim Bagga: Moeurs : Sakhr Materi fait jeter un innocent en prison Hasni: Aucun autre choix depuis 1987 que celui de la dictature Blog de Sami Ben Abdallah: Qu’est ce qui est arrivĂ©e Ă  la femme du dernier Bey de Tunisie ? Biju: LIZERBOU MĂ©tou Reuters: Obama appelĂ© Ă  pas oublier les droits de l’homme en Egypte AP: Roger Waters, des Pink Floyd, lance un plaidoyer contre le mur de sĂ©paration en Cisjordanie Le TĂ©lĂ©grame: ConfĂ©rence. Les mines au coeur de la guerre d’AlgĂ©rie

Liste actualisĂ©e des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invitĂ©s Ă  envoyer leur: Nom, Pays de rĂ©sidence et AnnĂ©e de sortie de la Tunisie sur le mĂ©l de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


 Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés

Déclaration finale

 

30 mai 2009

Le premier congrÚs du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés, réuni sous le thÚme de

« Pour une SociĂ©tĂ© Citoyenne», s’est dĂ©roulĂ© les vendredi 29 et samedi 30 mai 2009 au Centre culturel et sportif d’ElMenzah VI sous la prĂ©sidence du camarade Abdellatif ABID.

PrĂ©s de quatre cents invitĂ©s ont assistĂ© Ă  la sĂ©ance inaugurale du vendredi. Au cours de cette sĂ©ance les reprĂ©sentants des diffĂ©rents partis, syndicats et associations reprĂ©sentant tous les courants de pensĂ©e de la sociĂ©tĂ© civile ont pris la parole, apportant outre la preuve que le FDTL jouit de l’estime gĂ©nĂ©rale, que le dialogue national souhaitĂ© est possible et que le dĂ©bat contradictoire peut dĂ©crisper la vie politique sans altĂ©rer la stabilitĂ© du pays.

Ont également été lus les différents messages de soutien émanant de plusieurs partis frÚres et amis et de diverses personnalités.

La journée du samedi a été consacrée aux travaux des commissions. Ainsi ont été débattues les orientations du parti dans les domaines politiques, économiques, sociaux, culturels et éducatifs. Au terme de ces travaux, les résolutions ont été votées en séance pléniÚre.

Le congrÚs a ainsi assuré :

– La réélection, directement par le congrĂšs du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, docteur Mustapha Benjaafar et son investiture comme candidat du FDTL aux prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles d’octobre 2009.

Il a lancé des appels

– A toute l’opposition pour qu’elle se rassemble dans une

Alliance pour des Elections dĂ©mocratiques et au pouvoir pour que ces Ă©lections soient organisĂ©es sous l’égide d’une Commission nationale indĂ©pendante.

Il a affirmé :

– La nĂ©cessitĂ© d’une Justice indĂ©pendante, l’impĂ©rative libĂ©ralisation des mĂ©dias, la neutralitĂ© de l’administration, le droit Ă  tout parti et association d’ĂȘtre lĂ©galisĂ© et d’avoir accĂšs au financement public.

– Son soutien aux familles et aux prisonniers du Bassin Minier et leur indispensable libĂ©ration afin de dĂ©crisper le climat social de la rĂ©gion et de tout le pays. Le cas de Zakia Dhifaoui, journaliste et militante au FDTL, libĂ©rĂ©e aprĂšs plus de trois mois de prison, a Ă©tĂ© longuement Ă©voquĂ©, le congrĂšs demandant aux autoritĂ©s de la rĂ©tablir dans ses droits et son travail.

– Sa solidaritĂ© avec la Ligue des droits de l’homme dont la tenue du congrĂšs est bloquĂ©e, avec le Conseil national des libertĂ©s en Tunisie dont les activitĂ©s sont entravĂ©es et dont le porte parole Sihem BensĂ©drine est constamment l’objet de mesures rĂ©pressives, avec le Syndicat des journalistes tunisiens menacĂ© de dĂ©stabilisation pour avoir dĂ©fendu son indĂ©pendance.

– Son soutien Ă  l’équipe de Radio Kalima qui doit pouvoir rĂ©cupĂ©rer ses installations injustement mises sous scellĂ©.

Il a réaffirmé

le soutien indĂ©fectible du FDTL aux deux peuples palestinien dans sa juste lutte pour un Etat national avec JĂ©rusalem comme capitale, et irakien dans sa rĂ©sistance Ă  l’occupant. Abdellatif Abid


 

La Tunisie demande Ă  Washington l’extradition de deux dĂ©tenus tunisiens

AFP, le 30 mai 2009 Ă  18h32 TUNIS, 30 mai 2009 (AFP) – La Tunisie a demandĂ© aux Etats-Unis l’extradition de deux dĂ©tenus tunisiens que Washington souhaite transfĂ©rer en Italie dans le cadre de ses efforts pour fermer la prison de Guantanamo, a-t-on appris samedi de source judiciaire. “Les autoritĂ©s judiciaires ont demandĂ© l’extradition de deux ressortissants tunisiens emprisonnĂ©s par les Etats-Unis, une requĂȘte motivĂ©e par des jugements rendus par dĂ©faut Ă  leur encontre en Tunisie”, selon la mĂȘme source. Il s’agit de Riadh Nasri et Moez Fezzani, que les Etats-Unis souhaitent livrer Ă  l’Italie, oĂč ils ont Ă©tĂ© inculpĂ©s en 2007 pour soutien logistique Ă  une “cellule italienne proche du Groupe salafiste pour la prĂ©dication et le combat (GSPC)”, selon l’agence italienne Ansa. Les motifs pour lesquels les deux hommes Ă©tĂ© condamnĂ©s par contumace en Tunisie n’ont pu ĂȘtre prĂ©cisĂ©s par la source judiciaire, qui rappelle qu’en cas d’extradition ils pourraient faire opposition Ă  leurs jugements antĂ©rieurs. Le ministre italien de l’IntĂ©rieur Roberto Maroni s’est opposĂ© samedi Ă  l’accueil en Europe de dĂ©tenus de Guantanamo, alors que ses homologues europĂ©ens devraient en discuter au cours d’une rĂ©union le 4 juin Ă  Luxembourg. Le ministre tunisien de la Justice Bechir Tekkari avait affirmĂ© mardi que son pays Ă©tait prĂȘt Ă  accueillir tous ses ressortissants dĂ©tenus Ă  Guantanamo et examinerait leurs cas selon le principe de prĂ©somption d’innocence. Dix Tunisiens sont encore dĂ©tenus dans la prison de Guantanamo installĂ©e Ă  Cuba et que le prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama veut fermer en nĂ©gociant le transfĂšrement de dĂ©tenus en Europe ou dans des prisons amĂ©ricaines. En 2007, les Etats-Unis avaient livrĂ© Ă  Tunis deux anciens dĂ©tenus Ă  Guantanamo qui ont Ă©tĂ© rejugĂ©s et condamnĂ©s Ă  3 et 7 ans de prison en rĂ©vision de leur condamnation par contumace Ă  20 ans de prison chacun pour des dĂ©lits “terroristes”. AFP

Tunisia asks Washington to hand over two detainees

Reuters, le 31 mai 2009 Ă  18h10 TUNIS, May 31 (Reuters) – Tunisia has asked the United States to hand over two men from the North African country who are being held in U.S.-run prisons for suspected Islamist militants, a judicial source said. Washington has been seeking to persuade other countries to take in detainees from the U.S.-run Guantanamo Bay prison on Cuba after President Barack Obama ordered the closure of the jail, used to house suspected al Qaeda and Taliban insurgents. One of the two men Tunisia wants to bring back from U.S. custody is among 10 Tunisians being held at Guantanamo Bay. The other is in detention at Bagram air base, the main U.S. military base in Afghanistan, Tunisian newspapers reported. According to Italian media reports earlier this month, the United States has submitted a request to Italy to take in the two men since they had previously been under investigation in Italy for links to an Islamist group. “The judicial authorities have requested the return of two Tunisian nationals imprisoned by the United States, since there is a judgment against them from the Tunisian courts,” the judicial source said in Tunis late on Saturday. The source said Tunisian courts had convicted both men in absentia on terrorism-related charges. Tunisia, a close ally of Washington in its campaign against al Qaeda militants, has already said it is prepared to take back the 10 Tunisians who are imprisoned at Guantanamo Bay.  

FAO: onze pays aidés pour la protection de leurs ressources génétiques

 

AFP, le 1er juin 2009 Ă  21h36 TUNIS, 1 juin 2009 (AFP) – Onze pays recevront un financement pour des projets destinĂ©s Ă  protĂ©ger le patrimoine gĂ©nĂ©tique menacĂ© par les effets du   changement climatique et les maladies, a-t-on annoncĂ© lundi Ă  Tunis lors d’une rĂ©union de l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ces projets devraient permettre de “nourrir deux milliards de bouches supplĂ©mentaires d’ici 2050”, a indiquĂ© Ă  la presse Juanita Chabiez, responsable du programme, organisĂ©e dans le cadre du TraitĂ© international sur les ressources phytogĂ©nĂ©tiques. Un premier financement d’un demi million de dollars a Ă©tĂ© allouéà un premier lot de projets axĂ©s notamment sur la lutte contre la maladie dite “UG 99” qui menace 90% des variĂ©tĂ©s de blĂ© dans le monde, a-t-elle ajoutĂ©. L’Egypte, le Maroc, l’Inde et le PĂ©rou font partie des bĂ©nĂ©ficiaires, a indiquĂ© Mme. Chabiez, s’exprimant en marge de larĂ©union, qui se poursuivra jusqu’au 5 juin. Quelque 120 dĂ©lĂ©guĂ©s et experts internationaux assistent Ă  cetterĂ©union consacrĂ©e par la FAO Ă  la promotion du traitĂ© internationalsur les ressources phytogĂ©nĂ©tiques, un accord international entrĂ© en vigueur en juin 2004. La NorvĂšge, l’Italie, l’Espagne et la Suisse ont contribuĂ© au lancement d’un fonds d’aide pour le partage de donnĂ©es et avantages dans le cadre de ce traitĂ© considĂ©rĂ© comme un instrument de lutte contre la faim et la pauvretĂ©. Ce texte ratifiĂ© par plus de cent pays offre l’accĂšs auxressources gĂ©nĂ©tiques des plantes et peut aider les pays pauvres Ă  mieux gĂ©rer leur patrimoine ou produire de nouvelles variĂ©tĂ©s pour nourrir leur population en augmentation constante. Le renforcement de ce cadre multilatĂ©ral et la mobilisation de fonds supplĂ©mentaires pour la conservation et l’utilisation durable des ressources est le principal objectif de la rĂ©union, a indiquĂ© la FAO.

Moeurs : Sakhr Materi fait jeter un innocent en prison

Le sexe et le pouvoir, c’est l’éternelle histoire
 Mais ici, disons-le le plus fermement du monde : il ne s’agit pas de s’intĂ©resser aux orientations sexuelles de telle ou telle autre personne en vue, fĂ»t-elle un illustre Tartempion. Mais il s’agit en revanche de la vie d’un homme qui s’est retrouvĂ© en prison, celle de Borj El Amri en l’occurrence, pour six mois. Auquel on a promis bien plus encore s’il s’avisait de trop parler. Et pour cause : le secret que dĂ©tient cet homme, Karim Ben Brahim, fonctionnaire Ă  l’ambassade de Tunisie Ă  Londres, est si lourd qu’il risque de l’écraser et mĂȘme le prĂ©cipiter jusque sous terre. Son crime Ă©tait d’avoir rencontrĂ© le pieux hĂ©ritier du rĂ©gime du 7 Novembre, Sakhr Ben FĂ©lon Materi. Cette rencontre a eu lieu grĂące Ă  l’entremise d’un certain Ashraf, rejeton du premier responsable de la cellule du parti du RCD Ă  Hammam Sousse, ville natale de notre GĂ©nĂ©ralissime PrĂ©sident. Ashraf vit aussi dans la capitale britannique oĂč le rejoint assez souvent le gendre prĂ©fĂ©rĂ©, fils de son pĂšre, Sakhr qui, comme nous le verrons, en est la copie conforme. Au cours de soirĂ©es “lĂ©gendaires” au bord de la Tamise, les deux amis frĂ©quentent des cercles bien restreints et se la coulent douce. Jusqu’au jour oĂč
 Karim Ben Brahim s’est-il un peu trop immiscĂ© dans ce qui ne le regarde pas ? VoilĂ  « le bel homme » comme dirait un certain Laurent Gerra, sollicitĂ© pour faire partie de la
 partie. Il repousse l’offre, les offres, jure ses grands dieux qu’il n’a rien vu, ne dira rien qui compromette l’ascension fulgurante de notre pieux gominĂ©, digne fils de son pĂšre. Qu’il est mariĂ©, que son plaisir est
 ailleurs. Cela ne servira qu’à aggraver l’affront. C’est ainsi que de retour Ă  Tunis pour une visite familiale, Karim Ben Brahim est arrĂȘtĂ©, torturĂ©, une bouteille enfoncĂ© dans l’anus, ses appareils gĂ©nitaux Ă©lectrocutĂ©s, subissant ainsi toute la panoplie des sĂ©vices en cours au pays de la rĂ©volution tranquille. Des juges n’osent mĂȘme pas Ă©voquer l’affaire, des avocats sont indignĂ©s mais pas prĂȘts Ă  rompre le silence. MĂȘme la grande gueule, avocat de Sousse, MaĂźtre Boukadida, a Ă©tĂ© rĂ©cusĂ© pour la dĂ©fense du flic
 La justice a trouvĂ© mieux : une silhouette de poupĂ©e barbie pour dĂ©fendre le fonctionnaire. Et Karim Ben Brahim n’en a pas fini avec les menaces de nouveaux procĂšs pour trafic de stupĂ©fiants entre autres
 Sa vie demeurera en danger tant que le sort de Sakhr concernant son avenir n’est pas encore scellĂ©. Et comment !? C’est la virilitĂ© de la Tunisie qui est menacĂ©e. En attendant que Karim soit sauvĂ© grĂące Ă  la solidaritĂ© de tous, Sakhr le pieux gominĂ© apparait de plus en plus comme un mi-bon. Et mi-cochon
 Slim Bagga Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hĂ©bergĂ© par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 2 juin 2009) Lien: http://www.bakchich.info/Moeurs-Sakhr-Materi-fait-jeter-un,07899.html

 

AUCUN AUTRE CHOIX DEPUIS 1987 QUE CELUI DE LA DICTATURE

J’adore Tunisnews. Pour plein de raisons, la premiĂšre est que c’est la seule agence de presse nationale crĂ©dible. Ensuite parce qu’on y publie des papiers de citoyens tunisiens. Les opinions de ces derniers divergent et c’est bien, mĂȘme si l’expression du dĂ©bat est moribonde. C’est bien pour nous ouvrir aux horizons divers et variĂ©s, horizons impossibles Ă  connaĂźtre dans la presse autorisĂ©e en Tunisie pour raison de censure, raison mondialement connue, prouvĂ©e et dĂ©noncĂ©e. Sur Reveiltunisien.org, nous n’avons jamais publiĂ© (sauf erreur de ma part) de papier Ă  la gloire de Ben Ali au motif que celui-ci et son parti unique avaient dĂ©jĂ  l’ensemble des moyens de communications, journaux, tĂ©lĂ©s, radios etc … Ă  disposition unique et qu’un seul son de cloche – pardon pour les cloches – leur suffisait. Tunisnews a sa libertĂ© Ă©ditoriale et pour ĂȘtre trĂšs attachĂ© Ă  celle de RT, je ne critiquerai pas ses choix. Pour autant, je me permets de dire que le texte publiĂ© sous le titre LE BON CHOIX AU BON MOMENT par Noureddine Chafai est une insulte Ă  l’intelligence des lecteurs. Je ne parle pas de la forme aussi mal taillĂ©e que le costard d’un cake du RCD mais de l’abysse (dĂ©solĂ© parler de fonds ne serait pas correct). Le bon choix ? Quel choix depuis 1987 ? Aucun. Des rĂ©sultats connus d’avance, des pratiques de fraudes dĂ©montrĂ©es, des opposants interdits de parler, maltraitĂ©s, … Non 2009 n’est pas un rendez vous important. 2009 et son simulacre Ă©lectoral est la rĂ©pĂ©tition des opĂ©ras bouffes dĂ©mocratiques tunisiens. Des perles que l’on enfile, des associations sorties du chapeau qui viennent soutenir le pĂšre, des opposants qui se rallient etc etc etc … pour 99% de votes en faveur du gĂ©nĂ©ral Ben Ali. Personnellement, je ne voterai pas car je ne participe pas Ă  l’insulte faite au peuple tant que des garanties ne seront pas donnĂ©es quand Ă  la tenue d’Ă©lections libres et non truquĂ©es, oĂč tout les candidats auront leur chance et l’accĂšs aux mĂ©dias. Mais revenons Ă  cet article. J’avoue beaucoup lire, donc trop souvent en diagonal, et par respect pour la libertĂ© d’Ă©ditorial de Tunisnews un appel Ă  la gloire du dictateur ne m’aurait laissĂ© Ă©chapper qu’un soupir dĂ©sabusĂ©. Mais l’accumulation de mensonges me fait bouillir et je ne peux pas ne pas rĂ©agir malgrĂ© la rĂ©serve je m’aimerai m’imposer. Non je ne vais pas commenter pied Ă  pied les lieux communs et les mots clĂ©s dont on tente de nous gaver dans le pipotron officiel, les avancĂ©es, les visions avant-gardistes, les rĂ©formes en profondeur, j’en passe et des meilleurs, il vous suffit d’ouvrir deux journaux tunisiens pour comprendre de quoi je parle. Je ne vais mĂȘme pas dĂ©conner sur le phrasĂ© nord corĂ©en avec le peuple vaillant, les indicateurs bandants, l’orgueil national, la maturitĂ© du peuple et de son papounet, tout ces caches sexes Ă  la misĂšre sociale, politique, environnementale … Celle et celui qui veut trouver de quoi se faire une opinion sur le sujet trouvera : des centaines de sources sont disponibles pour dĂ©montrer le ridicule du porteur de plume officielle. RT a depuis des annĂ©es prĂ©vu les rĂ©sultats des prochaines Ă©lections. Je veux juste souligner cette “phrase” qui a accrochĂ© mes yeux. “Ceux lĂ  mĂȘmes qui trouveront toujours, et quelques soient les circonstances, matiĂšre Ă  critiquer, non pour aider Ă  avancer, mais pour saper et entraver la marche vers une dĂ©mocratie et un pluralisme adaptĂ©s Ă  nos besoins.” “Ceux lĂ ” sont les critiques de la dictature, les sans voix, les sans organisations, les sans partis capables, les sans reprĂ©sentants …  Mais peu importe. Ce qui m’Ă©tripe c’est  … “la dĂ©mocratie et le pluralisme adaptĂ©s Ă  nos besoins”. Le type qui Ă©crit se manque de respect. Il se place lui mĂȘme sur une Ă©chelle, celle d’humanitĂ© et de ses droits. Et le gag …”adaptĂ©s Ă  nos besoins”, c’est qu’il coupe lui mĂȘme le premier Ă©chelon du respect de sa propre humanitĂ©. Enfin, je ne vais pas me plaindre plus que cela. De telles crĂ©tineries restent pour moi une source d’inspiration inĂ©puisable pour mes zygomatiques. Hasni4himself  

DĂ©bat au forum du progrĂšs du Parti de l’UnitĂ© Populaire (PUP) Eradiquer l’obscurantisme

Mardi 02 juin 2009 Les problĂ©matiques du discours religieux contemporain” a Ă©tĂ© le thĂšme d’un colloque organisĂ© le 29 mai par le Forum du progrĂšs du Parti de l’UnitĂ© Populaire (PUP). Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti M. Mohamed Bouchiha a ouvert les travaux du colloque en soulignant que l’Islam Ă  l’instar de toutes les religions prĂŽne la libertĂ©, l’Ă©galitĂ©, le respect de l’autre et le rejet de toute incitation Ă  la haine et Ă  la discorde.   ModernitĂ© Les intervenants appartenant Ă  des sensibilitĂ©s diverses ont enrichi le dĂ©bat dans la pluralitĂ© des opinions rĂ©prouvant le recours au dĂ©nigrement et Ă  la diabolisation de la libre pensĂ©e comme notamment ces Ă©tranges “fataouis” Ă©mises en guise de jugements “divins” sans appel qui circulent sur Internet et qui visent certaines personnalitĂ©s qui se sont permises d’Ă©mettre des rĂ©flexions sur des sujets jugĂ©s “tabous”. Selon l’un des intervenants de telles campagnes de dĂ©nigrement ont existĂ© de tout temps Ă  chaque fois que l’on ose penser et Ă©crire librement. D’ailleurs un universitaire a rappelĂ© que “la promulgation du code du Statut personnel en 1956 a fait l’objet d’une campagne d’indignation et a provoquĂ© un tollĂ© dans les milieux conservateurs. D’ailleurs a-t-il soulignĂ© “que les conservateurs et les rĂ©trogrades n’ont pas manquĂ© de se manifester aprĂšs la Changement du 7 novembre essayant de ramener le pays Ă  l’obscurantisme. Mais la Tunisie continue irrĂ©sistiblement son chemin vers la modernitĂ©”.   NĂ©jib SASSI (Source: “Le Temps” (Quotidien- Tunisie) Le 2 juin 2009) Lien: http://www.letemps.com.tn/


LIZERBOU Métou
par Biju
Faut-il avoir 20ans Pour lire ROUMI ? VĂ©nĂ©re les putes vierges Les avoirs dans le coltard Ou dans le mou pour chat? J’en connais des mĂŽmes de dix piges Plus accomplis et complexes Qu’une sourate de Kant. Q’un branlette de Niezstche Qu’une sinistrose Wahhabite. Q’une tripotĂ©e Talibane Moi je me fous de Mozart‱ De l’affect CHAROGNARD De ce fichu au ras-le- bonbon Qui fait saliver beaucoup de cons De cette voilette de la dĂ©mesure Que certaines paumĂ©es mettent en voilure L’intelligence est elle une vue de l’esprit ? Et l’esprit est-il un navire fantĂŽme ? Moi ce qui m’importe C’est de faire et dĂ©faire Mes rĂȘves et mes visions De prendre et de donner Au mĂ©tronome de mes envies Ce que je crois juste et beau Et qui mĂȘme si c’est faux. Ne fera pleurer personne Ni de larmes de braise. Ni de larmes de sang. Il fera danser mes morts Mes dĂ©routes et mes dĂ©sillusions Il fera rire les vivants. Les moins que rien et les mutants. Sous n’importe quel soleil. Celui divin ou celui de Satan. Que m’importe les interdits. Ceux des craignos et ceux des billes Ceux qui rĂ©sistent ou ceux qui font la quille Libre Ă  crever comme je veux. Quand ma libertĂ© s’absout de toute mort. De toute crainte, de tout dĂ©risoire. Qui font que n’importe quel CrĂ©tin insulte la connerie En lui donnant un visage humain En attendant les guillotines et les bĂ»chers. Ni rcedistes, ni monarchistes, ni socialistes, et surtout pas anarchistes, D2BLAT2RE ZinĂ©tron le malĂ©fique, horreur pas de Khobsistes et au trou les hittistes, alors quoi?? Fedzanni merteh….. Non franchement l’essentiel , gĂ©nĂ©ral mille Ă©toiles de mes deux, c’est l’instauration de la dĂ©mocratie et des droits civiques, l’acte citoyen, renforcer Ă  l’extrĂȘme limite les institutions et la constitution, pour qu’aucun courant ne prennent le pays en otage, et dans les limites de cette arĂšne , c’est au seul peuple de choisir ses reprĂ©sentants, ne jamais lui confisquer ses choix, laisser les reprĂ©sentants qu’il a choisi et quelqu’ ils soient, appliquer leur projet et le peuple seul les juger Ă  l’Ă©preuve du feu , le peuple dans sa diversitĂ© est conscient et il saura toujours faire la part des choses , vos larmes de crocodiles, et vos miches de trouillards me font gerber, le peuple qui vous emmerde, sera fourbir ses armes pour arrĂȘter un projet qui va Ă  l’encontre de ses intĂ©rĂȘts , donc des institutions fortes et la constitution appliquĂ©e au sein d’un parlement souverain , nous n’avons pas besoin d’un sauveur , d’un branleur qui ramasse la mise comme un morfal, encore un sur son cheval blanc , pour nous tracer la route Ă  suivre , il y’en a marre des discours dĂ©magogiques du genre “nous allons faire le bonheur des tunisiens malgrĂ© eux” , de la rĂ©thorique des culs bĂ©nis, ça ne fonctionne pas comme cela , pour prĂ©server la libertĂ© et la dĂ©mocratie , c’est le peuple par ses institutions, par sa vigueur, par ses dĂ©sirs et par ses rĂȘves, Ă  tous les niveaux, qui sera toujours en mesure d’accepter un projet politique ou de congĂ©dier ses initiateurs , sans que ces derniers puissent avoir la moindre possibilitĂ© de s’opposer Ă  lui et de lui confisquer sa souverainetĂ© , alors qui que ce soit qui est au pouvoir , il doit avoir une lĂ©gitimitĂ© populaire , dĂ©mocratique et surfer toujours sur l’alternative. J’ajouterais que sortis de cette optique, c’est enfin de compte accepter les postulats de ben Ali et la dictature, c’est simple dans l’espace politique tunisiens, les deux plus grandes forces en prĂ©sence sont visibles, d’un cĂŽtĂ© le bloc dĂ©mocratique composĂ©s du CPR, PDP, gauche dĂ©mocratique et tous les courants islamistes, et de l’autre la dictature. Le CPR , PDP qui sont issus plus ou moins culturellement du nationalisme arabe , et mĂȘme de l’islamisme , ne renient en rien un islamisme politique qui soit preneur du dĂ©bat politique et de l’alternative , parce qu’il est tout simplement une rĂ©alitĂ© dans la nation tunisienne , probablement en nombre et en qualitĂ© , sa forte expression tĂ©moigne de ses valeurs.Donc mathĂ©matiquement entre le bloc dĂ©mocratique encore plus visible et sĂ»rement majoritaire en Tunisie , et un rĂ©gime dictatorial de plus en plus illĂ©gitime , pas faible, il faut rester rĂ©aliste et pragmatique , mais Ă  la merci de toutes les conjonctures , ce qui veut dire qu’il peut exister encore pendant 100 ans comme disparaĂźtre en deux jours , donc entre ces deux blocs , il existe une minoritĂ© d’individus qui taillent un prĂȘt Ă  penser pas tellement diffĂ©rent que le discours de la dictature , un discours qui dit en substance et toujours avec cette mĂȘme stupiditĂ© chronique en Ă©nonçant des lieux communs “Pas de libertĂ© pour les ennemis de la libertĂ©” , STJust qui serait considĂ©rĂ© aujourd’hui comme un homme d’extrĂȘme droite , il faut lire ST JUST au lieu de dire des banalitĂ©s affligeantes , pour s’apercevoir que pour lui les ennemis de libertĂ© sont tous ceux qui ne pensent pas comme lui , quand on sait ce qu’il pensait du suffrage universel , de la peine de mort , de la guerre et de la paix , je comprends que certains rĂ©actionnaires tunisiens puissent penser comme lui.J’aurais aimer savoir ce qu’ils feraient dans une Tunisie dĂ©mocratique ou le corps Ă©lectoral du courant islamique s’imposerait par les urnes ? Ils feraient appel aux militaires? Aux U.S.A ?Aux sionistes? et obliger les tunisiens “Ă  bien choisir” , moi je dis ce genre d’usurpation est un Ă©tat d’esprit dramatiquement Taliban , et vraiment collĂ© aux atermoiements de ben Ali , qu’un Ă©tat d’esprit dĂ©mocratiquement conquĂ©rant , on s’en fout de ce que tel ou tel personne veut ou ne veut pas , aime ou n’aime pas , ce qui serait intĂ©ressant , c’est d’exposer un travail , des propositions et des idĂ©es pour rĂ©aliser ce qu’on aime et son intime conviction , et pour refouler les aspirations qu’on juge contraire Ă  son Ă©thique , et encore convaincre la masse de cela , tout le reste tient de la pauvretĂ© intellectuelle , un vĂ©ritable terreau oĂč la dictature botte en touche.En fait , lĂ  , c’est un dĂ©bat de traumatismes et d’injonctions , personne n’expose ses sentiments propres, de peur de n’avoir plus rien Ă  dire. http://www.facebook.com/note.php?note_id=87586972868&ref=nf

Qu’est ce qui est arrivĂ©e Ă  la femme du dernier Bey de Tunisie ?

A la page 11 de ses mĂ©moires (Habib Bourguiba, Le Bon Grain et L’Ivraie, BĂ©ji Caid Essebsi, Sud Editions Tunis , Mars 2009), l’Ex ministre de l’IntĂ©rieur Ă©crit : ” tĂ©moigner, le passĂ© doit servir de leçon pour le prĂ©sent. Si nous arrivons Ă  dire la vĂ©ritĂ© sur notre passĂ©, peut-ĂȘtre oserons-nous dire la vĂ©ritĂ© sur notre prĂ©sent”. A la page 585 de « Bourguiba, la trace et l’hĂ©ritage », BĂ©ji Caid Essebsi prĂ©cise Ă  Michel Camau qu’il a fait son entrĂ©e au ministĂšre de l’intĂ©rieur en juin 1956 pour occuper Ă  partir d’octobre 1956 le poste de « directeur des affaires politiques », (au passage, l’ex ministre de l’intĂ©rieur ne mentionnera pas cette interview avec Vincent Geisser et Michel Camau pp 577-601 dans ” Bourguiba la trace et l’hĂ©ritage” ni dans ses mĂ©moires qui s’étendent sur 525 pages ni dans les annexes qui contiennent 21 annexes. Et pour cause en lisant les rĂ©ponses de BĂ©ji Caid Essebsi dans cette interview rĂ©alisĂ©e en 2002, on se rend compte de la facette rĂ©pressive de l’ex ministre de l’intĂ©rieur qui aime se prĂ©senter comme un libĂ©ral et un grand dĂ©mocrate). En Somme, BĂ©ji Caid Essebssi comme Directeur des affaires politiques, le tristement cĂ©lĂšbre Driss Guiga comme Directeur de la SuretĂ© (À 80 ans, l’ancien ministre de l’intĂ©rieur de Habib Bourguiba coule des jours tranquilles Ă  Hammamet, station balnĂ©aire situĂ©e Ă  60 kilomĂštres de Tunis
) et avec Taib Mhiri – l’homme qui a cautionnĂ© la rĂ©pression du temps oĂč il Ă©tait au MinistĂšre de l’intĂ©rieur 
 3 hommes dont deux sont encore vivant mais sur qui il ne faut pas compter pour dire la vĂ©ritĂ©?
. L’exemple de BĂ©ji Caid Essebssi est instructif Ă  ce sujet, ceux qui ont lu ses longues mĂ©moires ont compris que contrairement Ă  ce qu’il a Ă©crit Ă  la page 11, BĂ©ji Caid Essebsi – Tout comme Driss Guiga, Tahar Belkhoja, Mohamed Sayah et d’autres « Ministres de Bourguiba » n’est pas dĂ©cidĂ© Ă  dire « toute la vĂ©ritĂ© »  Pourtant les Tunisiens et les Tunisiennes doivent savoir les vĂ©ritĂ©s sur cette gĂ©nĂ©ration qui a trahi les idĂ©aux de l’indĂ©pendance.  Noura Borsali rappelle dans son ouvrage ( Bourguiba Ă  l’épreuve de la dĂ©mocratie, 1956-1963». Samed Editions, janvier 2008, prix 9.5 dinars,) pp 113-114 « le sort de la famille du dernier Bey de Tunis…. “Sortant du quatriĂšme Ă©tage du MinistĂšre de l’intĂ©rieur, la femme du Bey avait du sang qui sortait de sa bouche et du bas-ventre. Elle mourra plus tard dans les bras de son mari, choquĂ©e Ă  jamais” Qu’est ce qui s’est passĂ© au 4Ă©me Ă©tage du MinistĂšre de l’IntĂ©rieur ? Qui a volĂ© les bijoux du Bey ?(Les rumeurs ont couru en Tunisie qu’une femme trĂšs puissante en Tunisie a eu ses bijoux au lendemain de l’indĂ©pendance). BĂ©ji Caid Essebsi, Driss Guiga de part leurs fonctions pouvaient-ils rĂ©ellement ne pas savoir ? Le dernier bey de Tunis Pp 113-114 « Bourguiba Ă  l’épreuve de la dĂ©mocratie, 1956-1963 ». Samed Editions, janvier 2008,  prix 9.5 dinars Dix jours avant la chute de la monarchie et la proclamation de la rĂ©publique, l’armĂ©e tunisienne remplace la garde beylicale si bien que le bey ainsi que son entourage ne sont plus libres de leurs mouvements. Le 18 juillet, Slaheddine bey, fils cadet du bey, est arrĂȘtĂ© et transfĂ©rĂ© Ă  la prison civile de Tunis, sous prĂ©texte qu’il avait Ă©crasĂ© un certain gaaloul. Il confiera, en 2001, Ă  Tijani Azzabi, quelques annĂ©es avant sa mort : « l’indĂ©pendance de la Tunisie ne devait en aucune façon se rĂ©percuter nĂ©gativement et menacer le bey et sa famille. Mon pĂšre Ă©tait un grand nationaliste. Lorsqu’on est venu me retirer de ma geĂŽle, au sous-sol, pour m’emmener dans un endroit inconnu, j’ai cru qu’on allait  me tuer, surtout que l’on m’avait prĂ©sentĂ© Ă  mon pĂšre, emprisonnĂ© Ă  l’étage supĂ©rieur, pour lui dire adieu » . et d’ajouter » quant Ă  ma mĂšre, elle ne s’est plus remise de son arrestation, et surtout de ses trois jours d’enquĂȘte au 4 Ăšme Ă©tage du ministĂšre de l’intĂ©rieur oĂč la direction de la suretĂ© la questionnait en permanence sur le sort des bijoux de la famille. MaltraitĂše ou pas, elle est revenue en tout cas avec du sang qui  sortait de sa bouche et du bas-ventre. Des hĂ©morragies o*interne. Elle mourra plus tard dans les bras de mon pĂšre, choquĂ©e Ă  jamais, et sans jamais nous dire ce qu’elle avait subi pendant son interpellation au ministĂšre de l’intĂ©rieur ». docteur ben salem (ex gendre du souverain et ex ministre) a relatĂ© dans son ouvrage « l’antichambre de l’indĂ©pendance » l’arrestation de lamine bey. AprĂšs l’encerclement et le verrouillage du palais le 23 juillet 1957, le 25 juillet, aprĂšs la chute de la monarchie et la proclamation de la rĂ©publique par la constituante, une dĂ©lĂ©gation composĂ©e du prĂ©sident jallouli  fares, de ali balhaouane et du directeur des services de sĂ©curité  Driss Guiga est venue signifier au souverain  sa dĂ©position et sa mise en rĂ©sidence surveillĂ©e Ă  la page 114 Manouba. « dix inspecteurs de police sont venus chez moi pour me signifier que je devais partir en rĂ©sidence surveillĂ©e (
). Il Ă©tait 19heures, le souverain habillĂ© d’une simple djellaba, accompagnĂ©e de sa femme et de sa fille Safia a pris place dans une voiture prĂ©cĂ©dant celle du commissaire de police et deux motards. DerriĂšre, les princes Chedly et M’hammed et Slaheddine, ensuite moi-mĂȘme encadrĂ© de deux inspecteurs ». Docteur Ben Salem raconte le traitement inhumain qu’il a subi aprĂšs sa fuite : coups violents portĂ©s sur des parties de son corps par un nerfs de bƓuf qu’a utilisĂ© Amar Chechia gouverneur de Sousse si bien, Ă©crit-il que « je n’étais plus qu’une bouillie saignante ». tous les biens de la famille beylicale –qui a Ă©tĂ© enfermĂ©e- ont Ă©tĂ© confisquĂ©s. Chadly bey a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  cinq ans de prison et libĂ©rĂ© deux ans aprĂšs. Il confiera, dans un entretien, qu’il accordera en 2003 Ă  Abdeljlil Temimi et Ă  Mokthar bey, qu’il a passĂ© 8 mois seul dans une cellule, avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  Kairouan, et que sa famille a Ă©tĂ© enfermĂ©e Ă  dar Mourad bey Ă  Manouba. Lamine bey mourra le 1er octobre 1962 dans un appartement exigu au quartier Lafayette. Taieb Mhiri Premier Ministre de l’intĂ©rieur en Tunisie. Il a cautionnĂ© la rĂ©pression des oppositions et selon l’ouvrage “l’assassinat de Salah Ben Youssef”, Taieb Mhiri aurait supervisĂ© l’assassinat de Salah Ben Youssef de Tunis… BĂ©ji Caid Essebssi Ancien directeur des affaires politiques au MinistĂšre de l’IntĂ©rieur, ancien Directeur gĂ©nĂ©ral de la SuretĂ©, Ancien Ministre de l’intĂ©rieur et des affaires Ă©trangĂšres. L’ex Ministre ne se rappelle plus de rien…… Driss Guiga Ex Ministre de l’intĂ©rieur en Tunisie. Quand la femme du Bey a Ă©tĂ© arrĂ©tĂ©e, c’est lui qui Ă©tait le directeur de la SuretĂ©. (Source : le blog de Sami Ben Abdallah, le 2 juin 2009) Lien : http://samibenabdallah.rsfblog.org/archive/2009/06/02/qu-est-ce-qui-est-arrivee-a-la-femme-du-dernier-bey-de-tunis.html


Obama appelĂ© Ă  pas oublier les droits de l’homme en Egypte

 

 
Reuters, le 2 juin 2009 Ă  15h26 LE CAIRE, 2 juin (Reuters) – Barack Obama devra Ă©voquer la situation des droits de l’homme en Egypte lors de son discours jeudi au Caire, faute de quoi il lĂ©gitimera les actes d’un rĂ©gime autoritaire, estiment les dĂ©fenseurs des droits fondamentaux. L’Egypte s’est fĂ©licitĂ©e que le prĂ©sident amĂ©ricain l’ait choisie pour prononcer ce discours trĂšs attendu dans le monde musulman, considĂ©rant qu’il reconnaissait lĂ  son statut de puissance rĂ©gionale au carrefour du monde arabe et de l’Afrique. Les dĂ©fenseurs des droits de l’homme estiment que Barack Obama devra ĂȘtre vigilant, car toute critique directe et publique de ses hĂŽtes irriterait Le Caire. Ils espĂšrent nĂ©anmoins qu’il n’oubliera pas les violations telles que les mauvais traitements policiers et plaidera pour les libertĂ©s. “Beaucoup d’Egyptiens sont extrĂȘmement inquiets Ă  l’idĂ©e que sa dĂ©cision de prononcer son discours ici constitue un label de bon gouvernement”, explique Ă  Reuters Joe Stork, directeur adjoint de Human Rights Watch au Proche-Orient. Pourtant, l’idĂ©e que les droits de l’homme sont devenus une “prĂ©occupation de second rang” pour Barack Obama progresse et le prĂ©sident amĂ©ricain doit la combattre, ajoute-t-il. D’autres disent ne pas s’attendre Ă  ce que Barack Obama critique Le Caire en public, d’autant que son allocution ne devrait pas se concentrer sur l’Egypte, mais souhaitent qu’il Ă©voque les droits de l’homme au moins dans un cadre privĂ©. La secrĂ©taire d’Etat Hillary Clinton a rappelĂ© la semaine derniĂšre que cette question demeurait au programme de la visite, mĂȘme si Barack Obama, dans un entretien Ă  la BBC, a saluĂ© un “alliĂ© exemplaire” en parlant du prĂ©sident Hosni Moubarak. Hossam Bahgat, directeur de l’Initiative Ă©gyptienne pour les droits de l’homme, redoute que les Etats-Unis n’adressent pas un message suffisamment clair au rĂ©gime. “Tout message de soutien ou d’approbation tacite de Moubarak ou de sa politique en matiĂšre de droits de l’homme nuirait au travail des dĂ©fenseurs des droits de l’homme en Egypte”, dit-il. EncouragĂ©s par la volontĂ© amĂ©ricaine de promouvoir la dĂ©mocratie, des activistes Ă©gyptiens avaient organisĂ© de grandes manifestations avant la prĂ©sidentielle de 2005. Ils n’avaient pas reçu le soutien escomptĂ© de l’administration Bush, piĂ©gĂ©e par sa guerre en Irak, et avaient essuyĂ© une dure rĂ©pression. REUTERS  


Roger Waters, des Pink Floyd, lance un plaidoyer contre le mur de séparation en Cisjordanie

AP Mardi 2 juin, 19h22  Karin Laub L’ancien bassiste des Pink Floyd, Roger Waters, a lancĂ© mardi un plaidoyer contre le mur de sĂ©paration dressĂ© par IsraĂ«l en Cisjordanie, alors qu’il visitait le camp palestinien de rĂ©fugiĂ©s d’AĂŻda. Le rocker britannique, co-auteur-compositeur de “The Wall” (“Le Mur”) en 1979, a souhaitĂ© que “cette chose affreuse soit dĂ©truite bientĂŽt”. AgĂ© de 65 ans, Roger Waters a confiĂ© que le mur construit en Cisjordanie n’Ă©tait pas sorti de son esprit depuis qu’il l’avait vu pour la premiĂšre fois en 2006, aprĂšs un concert en IsraĂ«l. “Les gens qui n’ont pas vu ça, ce qui se passe ici, ne peuvent en vĂ©ritĂ© imaginer le sentiment que l’on Ă©prouve au plus profond de son coeur quand on voit ça, Ă  quel point c’est dĂ©primant”, a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  l’Associated Press. IsraĂ«l a commencĂ© Ă  construire le mur en bĂ©ton dans les zones urbaines, et Ă  dresser des barriĂšres entourĂ©es de barbelĂ©s dans les zones rurales Ă  partir de 2002, suite Ă  des attentats et des attaques visant des civils israĂ©liens. L’Etat hĂ©breu affirme qu’il s’agit d’une mesure de sĂ©curitĂ© temporaire. SituĂ© juste au nord de BethlĂ©em, le camp d’AĂŻda abrite 5.000 Palestiniens, le long du mur. Roger Waters a estimĂ© que le mur “n’est pas lĂ  pour empĂȘcher les IsraĂ©liens d’exploser dans les bus”. Si c’Ă©tait la seule raison, a-t-il poursuivi, “qu’est ce qu’il fait dans les territoires occupĂ©s, entourant des colonies et coupant les agriculteurs (palestiniens) de leurs oliviers et ainsi de suite ? C’est un acte de colonialisme”, a-t-il jugĂ©. Le porte-parole du gouvernement israĂ©lien, Mark Regev, citant les cĂ©lĂšbres paroles de “The Wall”, a rĂ©torquĂ©: “nous n’avons besoin d’aucun enseignement (‘we don’t need no education’) sur les kamikazes venant en IsraĂ«l et tuant des gens innocents, et sur la maniĂšre dont la barriĂšre de sĂ©curitĂ© a empĂȘchĂ© cela Ă  plus de 95%”. Mais pour Roger Waters, l’Ă©dification du mur n’est pas dĂ©fendable. “Quand vous vous tenez face Ă  une construction comme celle-lĂ , que ce soit ici ou dans un bidonville d’Afrique du Sud, ou dans le ghetto de Varsovie durant la Seconde guerre mondiale, ou Ă  Berlin dans les annĂ©es 1960 et 1970, c’est quelque chose dont vous sentez instinctivement que c’est nĂ©faste. C’est une mauvaise chose”, a-t-il expliquĂ©. “Cela ne peut pas exister pour toujours”. Si le mur est abattu, a-t-il ajoutĂ©, il viendra faire un concert sur le site, comme il l’avait fait en 1990 Ă  l’endroit oĂč le mur de Berlin Ă©tait tombĂ©, juste un an auparavant. Roger Waters a prĂ©cisĂ© qu’il envisageait de monter sur scĂšne en Cisjordanie, peut-ĂȘtre dans la ville de Ramallah, mais qu’aucun projet ferme n’Ă©tait arrĂȘtĂ©. Quand il avait jouĂ© en IsraĂ«l en 2006, le membre fondateur des Pink Floyd avait Ă©tĂ© critiquĂ© par les dĂ©fenseurs de la cause palestinienne, qui souhaitaient organiser un boycott culturel d’IsraĂ«l. Roger Waters a admis qu’il Ă©prouvait dĂ©sormais un sentiment ambivalent vis-Ă -vis de ce concert. Le bassiste, qui a quittĂ© les Pink Floyd en 1985, a jouĂ© avec le groupe pour la derniĂšre fois en juillet 2005 Ă  Londres, Ă  l’occasion d’un concert exceptionnel. AP
 

ConfĂ©rence. Les mines au coeur de la guerre d’AlgĂ©rie

2 juin 2009

Sur invitation du prĂ©sident de la Fnaca (FĂ©dĂ©ration nationale des anciens combattants en AlgĂ©rie), Guy Crissin a animĂ©, mercredi, dans les locaux du nouvel espace associatif de la rue de Pen-ar-CrĂ©ac’h, une confĂ©rence-dĂ©bat sur la guerre des mines en AlgĂ©rie, de 1954 Ă  1962. Quelques adhĂ©rents de l’association avaient tenu Ă  ĂȘtre prĂ©sents afin de pouvoir discuter avec l’animateur. Des photos prises sur le terrain Pour l’occasion l’animateur avait prĂ©parĂ© un diaporama, rĂ©alisĂ© avec des photos prises sur le terrain, montrant les acteurs en action autour du danger «mine», bien prĂ©sent dans le conflit et pourtant peu mis en lumiĂšre lorsque l’on Ă©voque ce qui est maintenant appelĂ© guerre et non plus «opĂ©rations de maintien de l’ordre». La guerre des mines a Ă©tĂ© menĂ©e par les forces françaises sur deux fronts stratĂ©giques, celui des minages des barrages frontaliers et celui du contre-minage du rĂ©seau ferrĂ©. Les frontiĂšres du Maroc et de la Tunisie, qui servaient de bases arriĂšre aux fellaghas, vont devenir Ă©tanches aux intrusions nocturnes par les techniques employĂ©es mais aussi par le prix Ă  payer en victimes. «Sur les barrages est et ouest et les zones piĂ©gĂ©es, plus de six millions de mines avaient Ă©tĂ© posĂ©es», explique Guy Crissin. À l’issue du diaporama, les «anciens» ont donnĂ© leurs sentiments et se sont rappelĂ© de vieux souvenirs, comme par exemple celui des neiges Ă©ternelles en Kabylie.

(Source: “Le TĂ©lĂ©grame.com” (Quotidien- France) Le mardi 2 juin 2009)

Lien:http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/quartiers/penarcreach/conference-les-mines-au-coeur-de-la-guerre-d-algerie-02-06-2009-406309.php

 

 

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