17 juin 2001

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TUNISNEWS

Nr 396 du 17/06/2001

 

 .
  • LES TITRES DE CE JOUR:

    • GROUPE DE TRAVAIL SUR LA TUNISIE (GTT):POUR UNE AMNISTIE GENERALE EN TUNISIE

    • UN JEUNE TUNISIEN NOMME KARIM JEBBARI SERA-T-IL LA PROCHAINE VICTIME DES COMMISSAIRES à IMMIGRATION-CANADA?

    • Création du Réseau Euro-méditerranéen de la Jeunesse Citoyenne

    • C.I.D.T Tunisie:PETITION URGENTE POUR SADRI KHIARI (RAID-TUNISIE)
    • C.I.D.T Tunisie:Le harcèlement judiciaire reprend de plus belle contre la famille de Taoufik Ben Brik

    • DES TUNISIENS S’ORGANISENT CONTRE LA PEINE DE MORT
    • D.L.M.M:Une mère Tunisienne lance un cri de détresse. Sera-t-elle entendue?



     

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  •  

    GROUPE DE TRAVAIL SUR LA TUNISIE (GTT)

    POUR UNE AMNISTIE GENERALE EN TUNISIE

    C/O Gilles PERRAULT 50480 Sainte-Marie-du-Mont

    Tél.: (33 2) 33 71 58 13 Fax: 33 2) 33 71 01 46

    Email : groupetunisie@aol.com

    Le GTT est un groupe informel de réflexion et de proposition sur la Tunisie. Il est né de la conviction partagée par ses membres, que les Tunisiens méritent bien mieux que le sort qui leur est fait depuis plus d’une décennie.

    Le GTT est animé par Mgr. Jacques GAILLOT, évêque, François GÈZE, éditeur, Dr. William GOLDBERG, président de la LDH du Rhône, Pr. Albert JACQUARD, universitaire, Pr. Léon SCHWARZENBERG, cancérologue, Jean-François POIRIER, universitaire, Mouloud AOUNIT, Secrétaire général du MRAP et l’écrivain Gilles PERRAULT.

    Sainte-Marie-du-Mont, le 17 juin 2001

     

    POUR UNE AMNISTIE GENERALE EN TUNISIE

    La société civile tunisienne, représentée par le CNLT et la LTDH, lancent une campagne pour une amnistie générale en Tunisie. Le point culminant de cette action sera le 29 juin 2001, décrété « Journée internationale pour l’amnistie générale en Tunisie ».

    Au vu de la situation politique et sociale dramatique engendrée par le tout-répressif adopté par le gouvernement tunisien depuis une douzaine d’années, l’amnistie générale est une réelle urgence pour la sauvegarde de la paix civile chez nos proches voisins.

    Les morts en détention annoncées périodiquement attestent des conditions de détention inhumaines dans lesquelles vivent des personnes n’ayant commis aucun crime. La cohorte de détenus, d’exilés et de fuyards fait effectivement craindre le pire pour un peuple traditionnellement pacifique.

    Nous sommes heureux de nous associer sans réserve à cette action et espérons que tous ceux qui le peuvent apporteront leur contribution pour une Tunisie paisible et réconciliée avec elle-même.

    Pour le Groupe de Travail

    Gilles PERRAULT

     

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    The Tunisian Human Rights Commitee )

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    ——————————————————————————————
    DTMK – Urtegata 20, 0187 Oslo ,Norge – Tel/Fax :+47 22 677 195E-mail :DTMK@start.no 

           

     
    DU CANADA, UN AUTRE CAS SEMBLABLE A CELUI DE HAROUN M’BAREK RISQUE DE SE DECLENCHER DE NOUVEAU.
    UN JEUNE TUNISIEN NOMME KARIM JEBBARI SERA-T-IL LA PROCHAINE VICTIME DES COMMISSAIRES à IMMIGRATION-CANADA?
    L’affaire  Mbarek n’est qu’un exemple de l’autorité dont disposent les commissaires à l’immigration canada et qui peut déboucher sur une erreur aux répercussions dramatiques.
     
    Un  reportage fait  par le journaliste Danny Braun de Radio-Canada émission « Dimanche Magazine » sur le nouveau cas du jeune tunisien Karim Jabbari.
     
    Veuillez cliquer sur le lien suivant:
     

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    ARAB COMMISSION FOR HUMAN RIGHTS

    COMMISSION ARABE DES DROITS HUMAINS

    ãÓÇÁ 17/06/2001

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    C.A.DROITS HUMAINS -5 Rue Gambetta – 92240 Malakoff – France

    Phone: (33-1) 4092-1588 * Fax: (33-1) 4654-1913 *

    Email:

    cdfdh@compuserve.com

    http://home7.swipnet.se/~w-79939 & www.come.to/achr

     

    Les associations membres du réseau Justitia Universalis dont le siège social est à La Haye :

    Association marocaine des droits de l’homme, Rabat,

    Collectif des Ivoiriens de France pour la Démocratie – 121 bis, rue de Clignancourt 75018 Paris

    Commission Arabe des Droits Humains (ACHR) – 5, rue Gambetta 92240, Malakoff,

    L’Organisation al-Haq – Ramallah

    Conseil National pour les Libertés en Tunisie – 4, rue Abu Dhabi, Tunis

    Damascus Center for Theoretical Studies and Civil Rights – Suède

    Institut Tunisien des Relations Internationales – 3, rue Jean Macé, 94120 Fontenay-sous-Bois

     

    CECI EST L’UN DES PREMIERS COMMENTAIRES PARUS SUR LA LISTE DES DROITS DE L’HOMME AU MAGHREB SUITE A L’ANNONCE DE LA VICTOIRE DE Me BECHIR ESSID!

    —-Original Message Follows—-
    From: fans 2000 <fans2000@caramail.com>
    Reply-To: fans 2000 <
    fans2000@caramail.com>
    To:
    liste@maghreb-ddh.sgdg.org
    Subject: [maghreb-ddh] Après la LTDH, le bâtonnat…
    Date: Mon, 18 Jun 2001 04:58:18 GMT+1

    La Commission Arabe des Droits Humains vient d’annoncer la  victoire de Me. Béchir Essid au deuxième tour, par 189 voix  d’écart face à son concurrent, lors des élections du  bâtonnat des avocats organisées dimanche 17 juin.

    Rappelons que le magazine Réalités, dans un portrait dressé  à Me Essid dans le numéro du 14 juin 2001 a prévu, entre  autres, ceci :

     » S’il était élu, le théorème selon lequel lors d’élections  libres et démocratiques, le nombre de voix recueillies est  proportionnel à la distance prise vis-à-vis du Pouvoir, se  vérifiera une fois encore comme il l’a déja été lors de la  désignation de représentant tunisien à l’Union arabe des  Avocats avec le même Béchir Essid ».

    Notons également que le journal gouvernemental « La Presse »  du dimanche 17 juin a réussi l’exploit de ne pas citer une  seule fois le nom de Me Essid dans ses pronostics pour la  victoire de l’élection du Bâtonnat.
    Signe évident de l’exaspération (déja !) des autorités

     

    le CIDT Tunisie a fait circuler trés tôt le lundi 18 juin 2001 cette pétition en faveur de Sadri KHIARI:

    PETITION URGENTE POUR SADRI KHIARI (RAID-TUNISIE)

    Pétition d’urgence à signer et à faire signer avant mardi et à envoyer aux

    :

    1) Ministère des affaires étrangères
    E- mail: mae@ministeres.tn

    2) Premier ministre :
    M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre
    Fax: +216 1 510 777
    E-mail: prm@ministeres.tn

    M. Mongi Chouchane
    Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur
    chargé des Affaires régionales et des Collectivités
    Locales
    E-mail: mint@ministeres.tn

    Pétition
    Sadri Khiari, artiste-peintre, membre du Comité directeur du Rassemblement pour une alternative internationale de développement (RAID-Attac Tunisie) et membre fondateur du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) doit absolument se rendre à Paris pour soutenir une thèse de science politique à l¹Université de Paris VIII. Lui et d¹autres militants du RAID ont entamé une grève de la faim 14 juin dernier pour obtenir la restitution de leurs passeports arbitrairement confisqués par le ministère de l¹Intérieur. Les passeports leur ont été restitués ce samedi 16 juin mais, en prime, Sadri Khiari a été informé qu¹il avait deux affaires judiciaires en cours, l¹une datant de mars 2000 et l¹autre de ? mars 97. Il est évidemment très inquiétant que cette information ne lui ait été transmise qu¹au moment où son passeport lui a
    été rendu. Il y a tout lieu de craindre qu¹il ne s¹agisse là que d¹un nouveau moyen de lui interdire de quitter la Tunisie. Il poursuit donc sa grève de la faim jusqu¹à ce qu¹il ait l¹assurance qu¹on ne l¹empêchera pas de partir en voyage. Sadri Khiari se présentera ce mardi à l¹aéroport de Tunis-Carthage dans le but de prendre l¹avion pour la France.Nous, sous-signés, demandons aux autorités tunisiennes de respecter le droit de circulation, qui constitue l¹un des droits humains les plus élémentaires, et de permettre à Sadri Khiari de voyager librement
    .

     

    Une mère Tunisienne lance un cri de détresse. Sera-t-elle entendue?

    DLMM
    Droits & Libertés des Maghrébins et au Maghreb
    Association d’Aide, d’Assistance, de Soutien et de Défense des Droits de l’Homme
    B.P. N° 28 – 93161 Noisy-le-Grand Cedex- France –
    CCP Paris 5 336 77 P –
    Adresse électronique: DLMMAbdess@hotmail.com

    Une mère Tunisienne lance un cri de détresse. Sera-t-elle entendue?

    2 Juin 2001

    Communiqué

    Objet: Ayachi Mansouri et sa famille vivent dans des conditions en dessous des conditions animales de pauvreté

    Le père Ayachi Mansouri est emprisonné pour « appartenance… » et sa famille est punie pour des « crimes » qu’elle n’a pas commis. Mais ici la sanction n’a pas de limite dans le temps. Elle poursuivra toute la famille qui entre dans un enfer sans fin. Ce tableau est classique pour tout opposant politique au Super Parti au pouvoir, qui se répète selon le même scénario. Ayachi Mansouri est mécanicien dans une usine de plâtre à Meknassi (Sud ouest du pays). Il a la trentaine lorsqu’il est arrêté la première fois en décembre 1991. Il est condamné et purge une peine de 6 mois pour appartenance à organisation non reconnue. A sa sortie de prison, il est astreint à une « surveillance administrative » quotidienne durant 4 mois; la police l’oblige, ainsi, à signer un registre deux fois par jour à un horaire chaque fois modifié, de manière à l’empêcher d’organiser sa vie professionnelle et familiale. Pour nourrir sa famille, il est contraint à l’exode. Il trouve du travail à Khetmine près de Bizerte (extrême Nord), dans usine de briques, puis dans une usine de câbles électriques. Mais il n’échappe pas au harcèlement de la police qui s’arrange à chaque fois pour le faire licencier. Ses convocations deviennent fréquentes au district de la sûreté nationale où il est gardé à vue chaque fois qu’un événement commémoratif, ou simplement sportif, se produit. Son domicile est fréquemment investi à des heures tardives de la nuit par la police, semant la terreur auprès de ses enfants. Il se résout à devenir vendeur ambulant, dans les marchés aux puces. La persécution se resserre, sa marchandise est piétinée ou confisquée et il subit de longs interrogatoires sur l’origine du pécule qu’il investit pour acheter sa marchandise. En 1995 il est longuement gardé à vue et en 1998, il est de nouveau à la prison de Kairouan. arrêté et condamné à trois ans de réclusion qu’il est en train de purger à ce jour Le calvaire de la famille ne s’arrête pas pour autant. Sa femme Tounès est régulièrement convoquée au district de Bizerte où elle est maltraitée, pour répondre de l’origine de ses ressources. Des pressions sont exercées sur le propriétaire pour qu’elle soit expulsée de son logement, ses retards de paiements sont une bonne excuse! Les « visites nocturnes inopinées » de la police se poursuivent, sa cuisine, sa vaisselle et sa poubelle sont minutieusement inspectées pour identifier le repas mangé le soir par ses enfants. Et si par mégarde, quelque bonne âme lui a offert une aile de poulet, elle a droit au tabassage pour en avouer l’origine. Le carnet de soins lui ayant été retiré, Tounès multiplie les démarches auprès du gouvernorat et de la délégation de Bizerte pour avoir accès au « carnet des pauvres », mis en vain! C’est une famille pestiférée qui est exclue de la catégorie des citoyens tunisiens. Leur détresse servira d’exemple. Aujourd’hui, Moadh à l’age de 12 ans est tuberculeux et dépérit sans soins, Intissar, 10 ans souffre d’allergie non soignée, Wissal, 6 ans n’a pas pu être scolarisée, elle souffre d’une cataracte non opérée qui l’empêche de voir et Montassar, 2 ans et demi, souffre de malnutrition. Tounès, leur mère lance un cri de détresse. Sera-t-elle entendue? Sihem Ben Sédrine, porte-parole du CNLT appelle TOUS les opposants, tous les patriotes, tous les êtres humains qui ont un lien quelconque avec la Tunisie d’exiger par tous les moyens pacifiques, légaux possibles et imaginables l’intervention immédiate du Comité International de la Croix-Rouge ( CICR basé à Genève et ayant son bureau régional à TUNIS !) pour acheminer l’argent, la nourriture, les médicaments, les habits, les fournitures scolaires etc… à ces êtres humains sinistrés, SANS AVOIR COMMIS AUCUN CRIME. Une délégation représentant TOUS les courants, toutes les ONG, toutes les sensibilités devrait exiger une rencontre IMMEDIATE avec le président du CICR, Mr. JACOB KELLENBERGER pour lui rappeler la responsabilité de cette organisation humanitaire dans un cas de détresse humaine pareil et de discuter des solutions pour mettre fin à ce malheur qui souillera la conscience de TOUS les tunisiens pour des générations entières. DLMM lance à l’occasion un Appel au chef de l’Etat Tunisien pour user de ses prérogatives pour mettre fin à ces agissement d’un autre âge et pour lutter énergiquement contre les préjugés politiques ou idéologiques, et par l’acceptation de l’autre avec ses différences et lui donner sa place dans la société, pour qu’il puisse jouer son rôle dans la vie publique, dans le respect des valeurs républicaines. A l’occasion, peut-on oublier nos différends politiques, et essayer de mettre fin à cette tragédie inqualifiable que traverse la famille Mansouri.

    DLMM a constaté la condamnation du gouvernement tunisien par le Comité des Nations Unies Contre la Torture pour pratique ou couverture des actes de torture qui a émis ses préoccupations en ces termes « Le large écart qui existe entre la loi et la pratique à propos de la propagation des droits de l’homme »() et face aux «pratiques de torture et de traitements cruels et dégradants perpétrés par les forces de sécurité et de police qui, dans certains cas, se sont traduites par des morts en prison »() et qui dénonce à l’occasion « les pressions et les intimidations exercées pour empêcher les victimes de porter plainte »(). Des militants des Droits de l’Homme, y compris de nombreux avocats, médecins et journalistes, se voient souvent refuser l’autorisation de quitter le territoire, tels que Maître Abdelfattah Mourou ex- Secrétaire général du Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) , Dr Moncef Marzouki, Ex-candidat à la présidence de la République (en 94) et ancien président de la Ligue tunisienne de Défense des Droits de l’Homme, Mustapha Ben Jaafar, Néjib Hosni, Radhia Nasraoui, Sihem Ben Sedrine, Taoufik Ben Brik, Ridha Driss, Khemaïs Ksila etc.… Ainsi, plusieurs centaines de citoyens tunisiens à l’étranger restent sans passeport, cette atteinte aux libertés individuelles et fondamentales continue à frapper la famille de notre président, résident en France ou en Belgique, depuis 1992. Cette situation met beaucoup de citoyens dans des situations difficiles vis à vis du Droit de séjour des étrangers en France DLMM partant de son attachement aux principes universels des droits de l’Homme et convaincue que les droits individuels et collectifs (politiques, économiques, culturels et sociales) constituent une unité indissociable et indivisible qui conditionne la viabilité d’une citoyenneté effective, de la souveraineté populaire, de l’immunité de la nation et de la dignité humaine dans le respect de la justice indépendante, de son authenticité et son attachement aux valeurs arabo-musulmanes. DLMM qui continue à œuvrer pour l’assainissement du climat politique et milite pour l’instauration d’une vie publique pluraliste et démocratique afin de garantir à chaque citoyen de jouir de ses droits et des libertés énoncées dans la déclaration universelle et garantis par la constitution, ce demande pour quant sera réglé le conflit avec une partie de la population qui a participé aux élections en 1989 et qui représentent 20% du corps électoral. DLMM appelle et continue à appeler à une amnistie générale qui se concrétisera par:
    · 1* La libération de tous les prisonniers d’opinion reconnus par les organisations internationales.
    · 2* La reconnaissance de toutes les organisations populaires et syndicales et estudiantines
    · 3* L’abolition des privilèges du parti au pouvoir en faisant du chef de l’Etat, le Président de tous les Tunisiens
    · 4* L’ouverture d’une enquête publique sur la mort dans des conditions mystérieuses et responsabiliser les tortionnaires et leurs commanditaires, et engager des réparations des préjudices causés aux victimes de la torture
    · 5* Le retour de tous les exilés dans la dignité
    · 6* Rassembler tous ceux et celles qui refusent la violence comme moyen de changement de la société autour d’un projet de réconciliation Par un Rassemblement Patriotique Démocratique Citoyen et Souverain (RPDS) pour la Tunisie du 21° siècle.

    Nous estimons qu´il n´est nullement nécessaire de rappeler que notre seul souhait est de contribuer à faire progresser la démocratie qui marche trop lentement, et qu´elle souffre, encore, de la présence d´un millier de prisonniers politiques et plusieurs milliers d´exilés sans oublier les milliers de sans passeports et des exclus du monde du travail.

    Abdessalem BOUCHADEKH
    Le Président de DLMM

     

    LA FAMILLE DE TAOUFIK BEN BRIK, PROCHAIN CANDIDAT A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE TUNISIENNE EN 2004, DE NOUVEAU PERSECUTEE PAR ..LE FISC!

    CENTRE D’INFORMATION ET DE DOCUMENTATION SUR LA TORTURECIDT-TUNISIE

    CIDT-TUNISIE

    Après son passage à AlMoustakillah où il a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2004 :

    Le harcèlement judiciaire reprend de plus belle

    contre la famille de Taoufik Ben Brik

    Quelques jours après son passage sur la télévision par satellite Al Moustakillah, qu’il avait conclu en annonçant sa candidature aux élections présidentielles de 2004, Taoufik Ben Brik voit des membres de sa famille soumis à un harcèlement judiciaire qui semblait s’être calmé un temps. Sont concernés cette fois sa sœur Saïda Zoghlami et son mari Khémaïs El Mejri, qui ont reçu une citation à comparaître pour deux affaires (1110/13738/2001 et 1110/1307336/2001) devant un tribunal pour le 20 juin courant. Il s’agit d’une affaire d’agression où les victimes sont passées pour les agresseurs. Une de ces affaires où les services du général Ben Ali excellent dans la manipulation et le ridicule.

    Voici les faits :

    En octobre 1999, en pleine campagne électorale, un certain Mohamed Chalghoum, milicien local, agresse à deux reprises (le 11 et le 12 octobre), Mme Saïda Zoghlami et son mari Khémaïs El Mejri. Il n’épargne pas leurs deux enfants Rim, 12 ans et Nour, 7 ans. Khémaïs El Mejri subit trois points de suture. Les victimes déposent une plainte qui n’est même pas enregistrée. L’affaire est médiatisée par un communiqué du CNLT en date du 12 octobre 1999, mais on en restera là. Jusqu’à ce mardi 12 juin, où les intéressés ont reçu ladite citation à comparaître pour la série de chefs d’accusation suivants : agression, voie de fait, participation à une rixe, atteinte aux biens d’autrui, atteinte aux bonnes mœurs et insulte. Les victimes auront ainsi mis plud d’un an et demi pour se transformer en agresseurs. Ils seront assistés par un groupe d’avocats, dont Maîtres Nasraoui, Tabib, Ayadi, Blibech…

    Le moment choisi pour remuer cette affaire est significatif de l’état d’esprit des autorités du général Ben Ali face à l’échéance 2004. Il est en effet difficile de voir un hasard entre l’annonce par Sadok Chaâbane, mauvais esprit et vizir de Carthage, de la persistance de son patron au-delà de 2004, d’une part, et l’annonce par T. Ben Brik de sa candidature pour la même échéance sur Al Mustakillah, d’autre part.

    Probablement que les autres Tunisiens « présidentiables » subiront des traitements dissuasifs. C’est pourquoi nous appelons tous les Tunisiens et les amis de la Tunisie à soutenir activement ces personnes qui tentent de faire avancer la cause de l’Etat de droit au Pays proche.

    Khaled BEN M’BAREK, Coordinateur

    __________________________________________________________________________________________________________________

    Centre d’information et de documentation sur la Torture (CIDT-TUNISIE). Association Loi 1901

    23, rue Brulard F25000 Besançon. FRANCE. Tél/Fax :

    (33 3) 81 41 33 22 . E-mail : cidtunisie@aol.com

    CCP N° :

    6 458 94 X DIJON

     

     

    Création du Réseau Euro-méditerranéen de la Jeunesse Citoyenne

    Paris, le 15 juin 2001

    COMMUNIQUE

    A l’occasion de la création du

    Réseau Euro-méditerranéen de la Jeunesse Citoyenne

    Imen Dérouiche et Nouredine Ben Ticha

    vous convient à une

    Conférence de presse

    le mercredi 20 juin 2001 à 11h00

    à France Libertés

    Fondation Danielle Mitterrand

    22, rue de Milan 75009 Paris

    – M° Liège ou Saint-Lazare

    En présence de :

    Danielle Mitterrand, présidente de France Libertés

    Simone Susskind, président de l’association Action In the Mediterranean

    Yasmine Boudjenah, députée européenne

    Kamel Jendoubi, vice-président du Réseau Euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme

    Pierre Sané, sous-directeur général pour les sciences humaines et sociales à l’UNESCO (sous réserve)

    [Sont également membres d’honneur du Réseau Euro-méditerranéen de la Jeunesse : Paskualina Napolitano (députée européenne), Dr Léon Schartzenberg]

    Et l’invitée d’honneur :

    Sihen Ben Sedrine, porte-parole du Conseil National pour les Libertés en Tunisie

    La création du Réseau Euro-méditerranéen de la Jeunesse Citoyenne est l’initiative de deux jeunes militants de la rive Sud de la Méditerranée : Imen Dérouiche et Nouredine Ben Ticha.

    Leur engagement les a conduits à une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour briser l’isolement d’une jeunesse bouillonnante dans le Sud, et à dépasser ou approfondir un partenariat Euro-méditerranéen institutionnel et axé sur les échanges économiques.

    Cette initiative est une réponse à un déficit d’échanges et de réflexions de la jeunesse du pourtour Sud de la Méditerranée, isolée par des régimes autoritaires pour qui le développement des outils de communication sont autant de chevaux de Troie menaçant leurs citadelles. Il s’agit donc de créer des passerelles, des liaisons entre les pays méditerranéens pour que la jeunesse ait d’autres horizons.

    Elle est aussi la volonté manifestée par la jeunesse du Nord et du Sud de jeter un véritable pont entre les deux rives de la Méditerranée afin de créer un espace de solidarité et de tolérance.

    Contact presse : Pauline Dubuisson / Séréna Cristofari / Afifa Karmous : 01 53 25 10 40

     

     DES TUNISIENS S’ORGANISENT CONTRE LA PEINE DE MORT.

    CONSTITUTION D’UN COMITE NATIONAL POUR L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT EN TUNISIE ET DANS LE MONDE.

     

    Tunis, le 17 juin 2001

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    POUR L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT EN TUNISIE ET DANS LE MONDE

    A la veille du déroulement du 1er CONGRES MONDIAL CONTRE LA PEINE DE MORT qui se tiendra à Strasbourg les 21-22-23 juin 2001*, nous informons l’opinion publique de la création en Tunisie d’un COMITE NATIONAL POUR L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT (CNAP Tunisie) qui oeuvrerait pour une Tunisie et un monde sans exécutions. Le CNAP s’est fixé les objectifs suivants :

    • Agir pour l’abolition de la peine de mort dans les textes de lois et dans les faits en Tunisie et dans le monde ;
    • Organiser des campagnes de sensibilisation en direction de l’opinion publique tunisienne et internationale contre la peine de mort ;
    • Appeler à un moratoire des exécutions des condamnés dans nos prisons et dans celles des autres pays où la peine de mort existe ;
    • Sensibiliser contre toutes les formes de violence en vue de créer une nouvelle humanité autour de valeurs fondamentales telles que la non violence et la solidarité humaine ;
    • S’inscrire dans le mouvement international contre la peine de mort et travailler en étroite collaboration avec toutes les organisations de défense des droits de l’Homme qui militent pour l’abolition de la peine de mort.

    En attendant de déposer une demande auprès des autorités, le CNAP Tunisie s’est doté d’un comité qui est constitué des membres suivants :

    * Soufiene BEN HAMIDA (journaliste)

    * Noura BORSALI (enseignante et journaliste)

    * Néziha BOUDHIB (avocate)

    * Fayçal CHARRAD (universitaire)

    * Ahmed MAAROUFI (universitaire)

    * Lotfi MARZOUKI (avocat)

    *Tahar MESTIRI (médecin)

    Une pétition en faveur de l’abolition de la peine de mort en Tunisie et dans le monde a regroupé dans son premier lot de signatures plus de 200 avocats, médecins, journalistes, universitaires, artistes, écrivains et poètes, enseignants, étudiants…cf.

    DECLARATION DE TUNIS (juin 2001)

    ___________________________________________________________________________

    Pour tout contact et pour joindre vos signatures :

    E-mail : cnaptunisie@yahoo.fr

    ___________________________________________________________________________

    * Pour la couverture de cette rencontre, voir le magazine REALITES du 21 au 27 juin 2001 et aussi les nos suivants (Site web http://www.tunisieinfo.com/realites)

     

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    ÌÏíÜÜÜÜÜÜÜÏ ÚáÜì ÔÈÜßÜÜÜÉ ÇáÇäÊÑäÊ

    ÞÑíÈÇ Úáì ÇáÅäÊÑäÊ..  ÇáãÌáÉ ÇáÅáßÊÑæäíÉ: ÃÞáÇã Ãæä áÇíä

    áã íÚÏ ÈæÓÚ ÇáÍßæãÇÊ Ãä ÊÊÍßã, ßãÇ ßÇäÊ Åáì ÓäæÇÊ ÞáíáÉ ÎáÊ, Ýí ÞØÇÚ ÇáäÔÑ æÇáÕÍÇÝÉ æÇáÝßÑ æÇáËÞÇÝÉ.. ÊåÈ ÇáÊÑÎíÕ áãä ÊÔÇÁ, æÊãäÚå Úãä ÊÔÇÁ..

    ÝÞÏ ÃÊÇÍ ÝÖÇÁ ÇáÇäÊÑäíÊ ÇáÑÍÈ ãÌÇáÇ æÇÓÚÇ ÃãÇã ÃÕÍÇÈ ÇáÃÞáÇã áäÔÑ ÃÝßÇÑåã, æÇáÊÚÈíÑ Úä ÂÑÇÆåã, ææÌåÇÊ äÙÑåã, æãÏ ÇáÞÇÑÆ ÈÇáãÚáæãÉ æÇáÊÍáíá æÇáÞÑÇÁÉ ÇáãÚãÞÉ ááÃÍÏÇË ãä Íæáå..

    æÇÓÊÝÇÏÉ ãä ÝÖÇÁ ÇáÇäÊÑäíÊ ÇáÚÇÈÑ ááÍÏæÏ, æÇáãÊÌÇæÒ áßá ÃÔßÇá ÇáÑÞÇÈÉ æÇáÍÙÑ, ÞÑÑÊ ÝÆÉ ãä ÇáÈÇÍËíä æÇáÕÍÇÝííä æÇáßÊÇÈ ãä ÊæäÓ æãä ÈÞíÉ ÇáÈáÏÇä ÇáãÛÇÑÈíÉ æÇáÚÑÈíÉ ÅÕÏÇÑ ãÌáÉ ÏæÑíÉ Úáì ÔÈßÉ ÇáÇäÊÑäíÊ ÃØáÞÊ ÚáíåÇ ÇÓã « ÃÞáÇã Ãæä áÇíä.ßæã », ÊÝÚíáÇ áÏæÑ ÇáÞáã, æÊÃßíÏÇ Úáì ÇáÍÇÌÉ áÚãá ÌÇÏ íÞÏã ááÞÇÑÆ ÇáÊÍáíá ÇáãÚãÞ æÇáÞÑÇÁÉ ÇáÑÕíäÉ ááÃÍÏÇË æÇáÊØæÑÇÊ Ýí ãÎÊáÝ ÃÈÚÇÏåÇ, ÈãæÖæÚíÉ æãåäíÉ æÑÕÇäÉ ÚáãíÉ.

    æ »ÃÞáÇã Ãæä áÇíä.ßæã ».. ãÌáÉ ÏæÑíÉ ÊÚäì ÈÇáÔÃä ÇáÊæäÓí æÇáãÛÇÑÈí æÇáÚÑÈí æÇáÅÓáÇãí, æÊÑÕÏ ÊØæÑÇÊ ÇáãÔåÏ ÇáÏæáí Ýí ãÎÊáÝ ÃÈÚÇÏå ÇáÓíÇÓíÉ æÇáËÞÇÝíÉ æÇáÝßÑíÉ æÇáÍÖÇÑíÉ ÇáÚÇãÉ..

      « ÃÞáÇã Ãæä áÇíä.ßæã » ÊÃÊíßã ÞÑíÈÇ.

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    äÓÃáß ÇááØÝ Ýí ÇáãÞÇÏÑ æÊÌäÈ ÇáÎáÝ ãÚ ÅÎæÇääÇ ÇáÈÑÇÈÑ»

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    (äÞáÇ Úä ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ áíæã ÇáÇËäíä 18 ÌæÇä 2001

     

    Çááåã íÇ áØíÝ¡ äÓÃáß ÇááØÝ Ýí ãÇ ÌÑÊ Èå ÇáãÞÇÏÑ¡ ÝáÇ ÊÝÑÞ ÈíääÇ æÈíä ÇÎæÇääÇ ÇáÈÑÇÈÑ¡ åÐÇ ÇáÏÚÇÁ ßÇä íÊæÌå Èå ÇáãÛÇÑÈÉ Çáì Çááå¡ ãÑÏÏíä ßáãÉ íÇ áØíÝ ÂáÇÝ ÇáãÑÇÊ¡ Ýí ÚåÏ ÇáÍãÇíÉ ÇáÝÑäÓíÉ¡ ÚÞÈ ÕÏæÑ ÇáÙåíÑ ÇáÈÑÈÑí ÚÇã 1830¡ æÞÏ ÇÎÊÇÑæÇ áÏÚÇÆåã íæã 16 ãÇíæ (ÃíÇÑ)¡ ãæÚÏ ÕÏæÑå¡ ÍíË ßÇäæÇ Ýí Ðáß Çáíæã íÊÍáÞæä Ýí ÇáãÓÇÌÏ ÈÚÏ ÕáÇÉ ÇáÚÕÑ¡ æíÈÊåáæä Çáì Çááå Çä íäÞÐ ÈáÇÏåã ãä Êáß ÇáÝÊäÉ¡ æáÇä ÇáÝÑäÓííä ÇÚÊÈÑæÇ ÇáÍáÞÇÊ ÇáÊí ßÇäÊ ÊäÚÞÏ áÊÑÏíÏ Ðáß ÇáÏÚÇÁ ãä ÞÈíá ÇáÊÚÈÆÉ ÇáãÖÇÏÉ¡ ÝÇäåã ÃÕÏÑæÇ ÞÑÇÑÇð ÈÍÙÑåÇ.
    íÚßÓ ÇáÏÚÇÁ ÌÒÚ ÇáãÓáãíä ãä Êáß ÇáÝÑÞÉ ÇáãÔÄæãÉ¡ ÇáÊí ÊÔÞ ÕÝ ÇáãÓáãíä æÊæÞÚ Èíä ÇáÚÑÈ æÇáÈÑÈÑ¡ Ëã Çä ÇáæÇÞÚÉ ÏÇáÉ Úáì ÃãÑíä ÂÎÑíä¡ ÃæáåãÇ Çä ÇáãÔßáÉ ÞÏíãÉ æáíÓÊ ãÓÊÍÏËÉ åÐå ÇáÃíÇã¡ æËÇäíåãÇ æåæ ÇáÃåã Çä ÇáÝÑäÓííä ØÑÝ ÝíåÇ¡ æáíÓæÇ ÈÚíÏíä ÚäåÇ ÈÍÇá¡ Èá Çäåã ÍÑíÕæä Úáì ÇÈÞÇÆåÇ æÇÐßÇÆåÇ.
    áæ ÎíÑäÇ åÐå ÇáÃíÇã áãÇ ßÇä ÃãÇãäÇ Úáì ÇáÈÚÏ ÅáÇ Çä äÊÍáÞ Ýí ÇáãÓÇÌÏ áäÑÏÏ ÏÚÇÁ ÇÎæÊäÇ ÇáãÛÇÑÈÉ¡ ÓÇÆáíä Çááå Çä íÔãá ÈáØÝå ÔÚÈ ÇáÌÒÇÆÑ¡ æÇä íÌäÈåã ÔÑæÑ ÇáÝÊäÉ ÇáÊí áÇÍÊ Úáì ÃßËÑ ãä ÕÚíÏ ÍÊì ÇáÂä¡ æÇáÊí äÊãäì ÃáÇ ÊãÊÏ ÔÑÇÑÊåÇ Çáì ÃíÉ ÃÞØÇÑ ÃÎÑì Ýí ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí.
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    ÃÑÌæ ÃáÇ äßÑÑ ÇáÎØà ÐÇÊå Ýí ÇáÊÚÇãá ãÚ ÇáãÓÃáÉ ÇáÇãÇÒíÛíÉ¡ ÝäáÌà Çáì ÇáÊÍáíáÇÊ ÇáãÓØÍÉ æÇáßÓæáÉ¡ ÇáÊí ÊäÍí ÈÇááÇÆãÉ ÏÇÆãÇð Úáì ÇáÞæì ÇáÃÌäÈíÉ æÇáÚäÇÕÑ ÇáãÞÏÓÉ¡ æÊÈÑÆ ãÇ åæ ÞÇÆã ãä ÇáãÓÄæáíÉ.
    äÚã ÇáÞæì ÇáÃÌäÈíÉ áåÇ ÏæÑåÇ Ýí ÒÑÚ ÇáÝÊäÉ Èíä ÇáÈÑÈÑ æÇáÚÑÈ Ýí ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí æÝí ÇáÌÒÇÆÑ ÎÇÕÉ¡ æÝÑäÓÇ åí ÇáÑÇÚí ÇáÑÓãí æÇáÊÇÑíÎí áÊáß ÇáÝÊäÉ¡ ãäÐ ÇÑÓáÊ ÇáÂÈÇÁ ÇáÈíÖ Çáì ãäØÞÉ ÇáÞÈÇÆá Ýí ÚÔÑíäíÇÊ ÇáÞÑä ÇáãÇÖí æÍÊì ÇäÔÃÊ ÇáÇßÇÏíãíÉ ÇáÈÑÈÑíÉ Ýí ÈÇÑíÓ ÚÇã 67¡ ÈÚÏ ÇÓÊÞáÇá ÇáÌÒÇÆÑ.
    áÞÏ Úãá ÇáÝÑäÓíæä Úáì ÊËÈíÊ ÃÞÏÇãåã Ýí ÇáÌÒÇÆÑ ÚÈÑ ßÓÈ æÏ ãäØÞÉ ÇáÞÈÇÆá¡ ÇáÊí ßËÝæÇ ãä ÈÚËÇÊåã ÅáíåÇ¡ ÓæÇÁ áÊÚáíã ÇáÝÑäÓíÉ Ãæ ááÊäÕíÑ¡ æåÐå ÇáÈÚËÇÊ ÙáÊ ÊÑæÌ áßÑÇåíÉ ÇáÚÑÈ æÇáÊãÑÏ Úáì ÇáÇÓáÇã æááÒÚã ÈÃä ÇáÈÑÈÑ ÌÑãÇä åÇÌÑæÇ ãä ÃæÑæÈÇ¡ æãä Ëã Ýåã ÃÞÑÈ Çáì ÇáÝÑäÓííä æÇáÇæÑæÈííä ÚÇãÉ ãäåã Çáì ÈÞíÉ ÇáÌÒÇÆÑííä.
    ãä äÇÍíÉ ÃÎÑì¡ ÝÇä ÇáÚÞá ÇáÇÓÊÚãÇÑí ÇáÝÑäÓí ÇÓÊÎÏã ÇáæÑÞÉ ÇáÈÑÈÑíÉ áÔÞ ÇáÕÝ ÇáæØäí ÇáÌÒÇÆÑí¡ ÝÝí ÃæÇÎÑ ÇáÇÑÈÚíäíÇÊ ÇÏÑß ÇáæÇáí ÇáÝÑäÓí ÇáÃÓÈÞ ÈÇáÌÒÇÆÑ ÔÇÊíäíæä Çä ÞæÉ ÍÒÈ ÇáÔÚÈ ÇáÌÒÇÆÑí ÊåÏÏ ÇáãÎØØÇÊ ÇáÊí ÊÓÊåÏÝ ÝÑäÓÉ ÇáÌÒÇÆÑ¡ ÝÞÑÑ ÊÏãíÑå ãä ÇáÏÇÎá ÚÈÑ ÈË ÇáäÒÚÉ ÇáÈÑÈÑíÉ Ýí ÕÝæÝå¡ ÈæÇÓØÉ ÚãáÇÆå¡ ÇáÐíä äÌÍæÇ Ýí ÊÔßíá ÊäÙíã ÈÇÓã ÍÒÈ ÇáÔÚÈ ÇáÈÑÈÑí¡ ÛíÑ Çä ÇáÞíÇÏÉ ÇáæØäíÉ áÍÒÈ ÇáÔÚÈ ÇáÍÞíÞí ÞÇãÊ ÈÊÕÝíÉ ÇæáÆß ÇáÚãáÇÁ¡ ææÃÏÊ ÇáÝÊäÉ Ýí ãåÏåÇ. æßÇä æÇÖÍÇð ãä ÔæÇåÏ ÚÏíÏÉ Çä ÇáÐíä íõÓÊÎÏãæä áÇÐßÇÁ Êáß ÇáÝÊäÉ åã ãä ÇáÔíæÚííä ÇáÐíä ÇäÎáÚæÇ ãä ãÔÇÚÑ ÇáæáÇÁ ááÇÓáÇã æÇáÚÑæÈÉ¡ æãä Ëã ßÇä ãä ÇáÓåá ÊÌäíÏåã áÊÛÐíÉ ÇáäÒÚÉ ÇáÈÑÈÑíÉ æÇáÏÚæÉ Çáì ãÎÇÕãÉ ÇáÇÓáÇã æÇáÚÑæÈÉ æäÈÐåãÇ ãÚÇð.
    áÞÏ ÃæÝì ÇáÈÇÍËæä ÇáÌÒÇÆÑíæä ãÓÃáÉ ÇáÑÚÇíÉ ÇáÝÑäÓíÉ ááäÒÚÉ ÇáÈÑÈÑíÉ ÍÞåÇ¡ æÃÎÕ ÈÇáÐßÑ ãäåã ÇáÏßÊæÑ ÚËãÇä ÓÚÏí Ýí ßÊÇÈå «ÇáÇãÇÒíÛ ÚÑÈ ÚÇÑÈÉ»¡ æÇáÏßÊæÑ ÇÍãÏ Èä äÚãÇä Ýí ßÊÇÈå «ÝÑäÓÇ æÇáÇØÑæÍÉ ÇáÈÑÈÑíÉ Ýí ÇáÌÒÇÆÑ».
    ÛíÑ ÇääÇ ÇÐÇ æÞÝäÇ ÚäÏ ÇÏÇäÉ ÇáÏæÑ ÇáÝÑäÓí Ýí ÇÐßÇÁ ÇáÝÊäÉ¡ ÝÇääÇ Óäßæä ßãä ÊæÞÝ ÚäÏ ÚÈÇÑÉ áÇ ÊÞÑÈæÇ ÇáÕáÇÉ¡ ÝÐáß ÇáÏæÑ ÓÈÈ Ãæá ÍÞÇð¡ áßäå áíÓ ÓÈÈÇð ÃæÍÏ¡ æßæä ÇáÚÈË ÈæÑÞÉ ÇáÈÑÈÑ ÇãÑÇ ÍÇÕáÇ ãäÐ ÇáÚÔÑíäíÇÊ æÇáËáÇËíäíÇÊ¡ Ýãä ÍÞäÇ Ü ææÇÌÈäÇ Ü Ãä äÊÓÇÁá: áãÇÐÇ ÊäÝÌÑ ÇáãÓÃáÉ Ýí ÃæÞÇÊ ÈÐÇÊåÇ¡ æáãÇÐÇ ÊåÏà Ýí ÙÑæÝ ÃÎÑì.
    ÇÐÇ ÇÓÊÎÏãäÇ ÝßÑÉ ÇáãÝßÑ æÇáÝíáÓæÝ ÇáÌÒÇÆÑí ãÇáß Èä äÈí ÇáÊí ÊÍÏË ÝíåÇ Úä ÇáÇÓÊÚãÇÑ æÇáÞÇÈáíÉ ááÇÓÊÚãÇÑ¡ ÝÇääí ÇÏÚæ ÃíÖÇð Çáì ÇáÊÝÑÞÉ Èíä ãÍÇæáÉ ÇáÝÊäÉ æÈíä ÇáÞÇÈáíÉ ááÇÝÊÊÇä¡ ÝÇáãÍÇæáÉ ÞÇã ÈåÇ ÇáÝÑäÓíæä áÇ ÑíÈ¡ æÇÓÊÎÏãæÇ áÃÌáåÇ äÝÑÇ ãä ÇáÛáÇÉ¡ ÓæÇÁ ßÇäæÇ ÈÇÍËíä ßÇÑåíä ááÚÑÈ æÇáÇÓáÇã¡ Ãã ÔÈÇäÇð ãäÏÝÚíä æãÊØÑÝíä ÈØÈíÚÉ ÇáÓä æÍßãåÇ.
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    ÅÖÚÇÝ ÇáÑÇÈØÉ ÇáÇÓáÇãíÉ ÃÏì Çáì ÊÂßá ÇáæÔíÌÉ ÇáÇÓÇÓíÉ ÇáÊí ÌãÚÊ ÇáÚÑÈ æÇáÈÑÈÑ¡ ÑÛã ÇäåãÇ ÞÇÊáÇ ãÚÇð ÊÍÊ ÑÇíÉ ÇáÇÓáÇã ÏÝÇÚÇð Úä ÇÓÊÞáÇá ÇáÌÒÇÆÑ¡ æáã íÓÊäßÝ ÇáÈÑÈÑ Ãä ÇáÊÍÞæÇ ÈÇáÚÑæÈÉ ãä ÈÇÈ ÇááÓÇä Ííä ßÇäÊ ÇáæÔíÌÉ ÞÇÆãÉ¡ æåæ æÖÚ ÇÎÊáÝ Ýí ÇáÓäæÇÊ ÇáÃÎíÑÉ¡ ÓæÇÁ ãä ÌÑÇÁ ÌåæÏ ÇáÚáãäÉ (ÇááÇÆßíÉ) ÇáÊí ÓÚÊ Çáì ÊåãíÔ ÏæÑ ÇáÏíä¡ æãä ÌÑÇÁ ÚãáíÇÊ ÊÔæíå ÇáÇÓáÇã ÇáÊí ÇÓåãÊ ÝíåÇ ÃØÑÇÝ ÚÏÉ¡ ÊÑÇæÍÊ Èíä ÃÝÚÇá ÇáãÌãæÚÇÊ ÇáÅÑåÇÈíÉ Ãæ ÇáÊÚÈÆÉ ÇáÇÚáÇãíÉ ÇáãÖÇÏÉ.
    æÝí Ùá Ðáß ÇáÇÖÚÇÝ¡ æÇäÍáÇá ÇáÑÇÈØÉ ÇáÇÓáÇãíÉ ÔíÆÇð ÝÔíÆÇð¡ ÈÑÒ ÇáÇäÊãÇÁ ÇáÚÑÞí¡ æÌÇÒ ááÇãÇÒíÛ Çä íÞæáæÇ: ÇÐÇ ßÇä ÇáÇÓáÇã ÇáÐí íÌãÚäÇ ÞÏ ÊÑÇÌÚ¡ ÝáäÇ Ãä äÍÊãí ÈæÔíÌÉ ÇáÚÑÞ ÇáÈÇÞíÉ ÈÏíáÇ Úäå¡ æáäßä ÇãÇÒíÛ ÞÈá Ãí ÔíÁ ÂÎÑ.
    ËÇäíÇð: ÊÑÇÌÚ ÞíãÉ ÇáãÔÇÑßÉ ÇáÓíÇÓíÉ Ýí ÇáÌÒÇÆÑ¡ Ýãä ÇáÊÑÇÌÚÇÊ ÇáÃÎÑì ÇáÊí ÃÕÇÈÊ Þíã ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÊÌáíÇÊ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí¡ Çä ÇáãÔÇÑßÉ ÇáÓíÇÓíÉ¡ Ííä ÊÊã ÈäÒÇåÉ æÔÝÇÝíÉ¡ ÊÊíÍ ááÌãíÚ Çä íÚíÔæÇ åãæã ÇáæØä æÇä íÚÈÑæÇ ÚäåÇ¡ æÇä íÓÚæÇ ãÚÇð Çáì ÚáÇÌåÇ¡ ÝÇáãÔÇÑßÉ ÊÖÚ ÇáäÇÓ Ýí ÅØÇÑ ÇáÍáã ÇáæÇÍÏ¡ ÇáÐí íÓÊåÏÝ ÇáäåæÖ ÈÇáãÌÊãÚ Èßá ãßæäÇÊå¡ æáßä ÛíÇÈåÇ íÏÝÚ ßá ØÑÝ áÇä íÚíÔ Íáãå ÇáÎÇÕ¡ æÈÏáÇ ãä Çä íÌÏ ãßÇäå ÊÍÊ ÇáãÙáÉ ÇáßÈíÑÉ ááæØä¡ íÖØÑ Ýí ÛíÇÈ Êáß ÇáãÙáÉ Ãæ ÇÌÊÒÇÆåÇ Çä íÍÊãí ÈãÙáÉ ÃÎÑì ÎÇÕÉ¡ ãËá ÇáÚÔíÑÉ Ãæ ÇáÞÈíáÉ Ãæ ÇáØÇÆÝÉ.
    Ííä ÖÑÈÊ ÇáÊÌÑÈÉ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ Ýí ÇáÌÒÇÆÑ¡ æÍíä ÓÚì äÝÑ ãä ÇáäÇÓ Çáì ÇÍÊßÇÑ ÇáÓáØÉ¡ æÇáì ÇÞÇãÉ ÏíãÞÑÇØíÉ ãáÝÞÉ æãÒæÑÉ¡ ÇÏÑßÊ ÇáÌãÇÚÇÊ ÇáãßæäÉ ááæØä ÇäåÇ áíÓÊ ÔÑíßÉ Ýí ÈäÇÆå Ãæ ÕäÚ ãÞÏÑÇÊå¡ áã íÚÏ åäÇß Íáã ãÔÊÑß ÊÓÚì ÇáæØäíÉ áÊÍÞíÞå æÇáÏÝÇÚ Úäå¡ ÝÇäÝÕáÊ ÞÇØÑÇÊ ÇáÑßÈ Úä ÇáãÞØæÑÉ æÇÍÏÉ Êáæ ÇáÃÎÑì¡ æÌÇÒ ááÇãÇÒíÛ Çä íÞæáæÇ: áãÇÐÇ ääÔÛá Èåã ÇáÌÒÇÆÑ ÇÐÇ áã äßä ÔÑßÇÁ Ýí Íãáå¡ æÇÓÊØÇÈ ÛíÑäÇ Çä íäÝÑÏ ÈÇáÞÑÇÑ Ýíå¿
    ËÇáËÇð: äãæ ÇáÊíÇÑÇÊ ÇáÝÑäßÝæäíÉ Ýí ÇáÌÒÇÆÑ¡ æåí ÇáÊíÇÑÇÊ ÇáÊí ÊÍÊá ãæÇÞÚ ãåãÉ ááÛÇíÉ Úáì ÕÚíÏ ÇáÇÚáÇã æÇáÇÞÊÕÇÏ æÇáÓíÇÓÉ¡ æÇáÝÑäßÝæäíÉ Ýí ÇÈÓØ ÊÚÑíÝÇÊåÇ åí ÏÚæÉ ááÇáÊÍÇÞ ÈÝÑäÓÇ¡ æáÇ ÊÚäì ßËíÑÇð ÈÇáÇäÊãÇÁ ÇáÇÓáÇãí Çæ ÇáÚÑÈí¡ æÇäãÇ ÊÑì ÇáäãæÐÌ ÇáÍÖÇÑí ãæÌæÏÇ åäÇß Úáì ÇáÖÝÉ ÇáÃÎÑì¡ æåÐÇ ÇáÊíÇÑ ÛíÑ ÇáãßÊÑË æÇáãÓÊåÌä ÇÍíÇäÇð¡ áÇÓáÇãíÉ ÇáÌÒÇÆÑ æÚÑæÈÊåÇ¡ Ííä Êãßä æÊÑß ÈÕãÇÊå ÇáÞæíÉ Úáì ÇáæÇÞÚ ÇáÌÒÇÆÑí¡ ÝÇäå ÝÊÍ ÇáØÑíÞ ÊáÞÇÆíÇð áäãæ ÇáÇãÇÒíÛíÉ¡ æÞæì ãä ÓÇÚÏåÇ¡ ÍíË ÞÈáÉ ÇáÇËäÊíä æÇÍÏÉ¡ æÇáãáÊÞì ááäåÇÆí æÇÍÏ¡ æÇä ÇÎÊáÝÊ ÇáãÓÇáß æÇáÏÑæÈ.
    áÇ ÇÒÚã Çä åÐÇ ÇáÊÍáíá íÍÑÑ ÇáãÓÃáÉ ÇáÇãÇÒíÛíÉ ÊãÇãÇð¡ áßä ÃÊãäì Ãä íßæä ÍÇÝÒÇð áãæÇÕáÉ ÇáãäÇÞÔÉ ÍæáåÇ¡ ÃãáÇ Çä íÄÏí Ðáß Çáì ÇÏÑÇß ÇÝÖá ááÞÖíÉ¡ æÇáì ÇäÍíÇÒ ÍÇÓã Çáì ÕÝ ÇáÌÒÇÆÑ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ¡ ÇáãÚÊÒÉ ÈÇÓáÇãåÇ¡ æÈÇÈäÇÆåÇ ÌãíÚÇð¡ ÚÑÈÇð æÇãÇÒíÛ.
    ÃÎÊã ÈÏÚÇÁ ÇáÓÇÚÉ: Çááåã íÇ áØíÝ¡ äÓÃáß ÇááØÝ Ýí ãÇ ÌÑÊ Èå ÇáãÞÇÏÑ¡ ÝáÇ ÊÝÑÞ ÈíääÇ æÈíä ÇÎæÇääÇ ÇáÈÑÇÈÑ.. Âãíä.

     
     

    ÊæäÓ ÊßËÝ ÌåæÏåÇ áãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ

    ÊæäÓ Ü ãä ÈÇÊÑíß ÝÇä ÑæßíÛãß (æßÇáÉ ÇáÕÍÇÝÉ ÇáÝÑäÓíÉ)

    ÊßËÝ ÊæäÓ ÌåæÏåÇ ãä ÇÌá ÌÐÈ ÇáãÇäÍíä æÇáÚáãÇÁ áãÓÇÚÏÊåÇ Úáí ÊäÝíÐ ãÔÑæÚÇÊ åÏÝåÇ ãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ æáÇ ÓíãÇ ÚÈÑ ÍÝÑ ÇáÇÈÇÑ æÒÑÇÚÉ æÇÍÇÊ ÇáäÎíá æÇäÔÇÁ äÞÇØ ÌÐÈ ÓíÇÍí æÍÊí ãáÚÈ ááÛæáÝ.
    æáåÐÇ ÇáÛÑÖ ÚÞÏÊ ÇÎíÑÇ Ýí ÇáÚÇÕãÉ ÇáÊæäÓíÉ ÍáÞÉ ÏÑÇÓíÉ æØäíÉ áÊÍÑíß ÇáÔÑßÇÁ æÇáãÕÇÏÑ ãä ÇÌá ãßÇÝÍÉ ÒÍÝ ÇáÕÍÑÇÁ ãä ÌäæÈ ÇáÈáÇÏ ÇáÌÇÝ ÇáãÛØí ÈÇáÑãÇá Çáí ÇáãäÇØÞ ÇáÔãÇáíÉ ÇáÎÖÑÇÁ ÍíË ÊåØá ÇáÇãØÇÑ ÈßãíÇÊ æÝíÑÉ.
    æÊÛØí ÇáÕÍÑÇÁ äÕÝ ãÓÇÍÉ ÊæäÓ ÇáÈÇáÛÉ ÍæÇáí 164 ÇáÝ ßíáæãÊÑ ãÑÈÚ ÌÇÚáÉ ãäåÇ ÕÛÑí Ïæá ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí.
    æÊÔßá ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÊæäÓíÉ ÈæÇÍÇÊåÇ ãÞÇÕÏ ÓíÇÍíÉ áßä ÊÞÏã ÇáÕÍÑÇÁ íãßä Çä íÚíÞ ÇáÊäãíÉ æíÄÏí Çáí ÊÛíÑÇÊ ãäÇÎíÉ æÎÝÖ ÇäÊÇÌ ÇáãÍÇÕíá ÇáÒÑÇÚíÉ ÇáÊí ÊÛØí 30% ãä ãÓÇÍÊåÇ.
    æÇÚÊãÏÊ ÊæäÓ ãäÐ 1998 ÈÑäÇãÌÇ ááÚãá ÇáæØäí Úáí ÚÔÑíä ÚÇãÇ ÈßáÝÉ 3 ãáíÇÑÇÊ ÏíäÇÑ (4¡2 ãáíÇÑ íæÑæ) åÏÝå ãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ ÚÈÑ ãÔÇÑíÚ ááÊÔÌíÑ æÇáÍÝÇÙ Úáí ÇáãíÇå æÇáÊÑÈÉ æÇäÔÇÁ ÇáæÇÍÇÊ æÇáãÓÇÍÇÊ ÇáãÑæíÉ æãÔÇÑíÚ ááÊäãíÉ ÇáÑíÝíÉ ÇáãÊßÇãáÉ.
    æíäÈÛí Çä íÊíÍ ÇáÈÑäÇãÌ ÊÔÌíÚ ÓßÇä ÇáÕÍÑÇÁ Úáí ÇáÈÞÇÁ ÝíåÇ ÚÈÑ ÍÝÑ ÇáÇÈÇÑ æÒÑÚ ÈÓÇÊíä ÇáäÎíá æÇäÔÇÁ æÇÍÇÊ ÕÛíÑÉ æãÔÇÑíÚ ÕÛíÑÉ Úáí ÇáßËÈÇä áÊËÈíÊ ÇáÑãÇá.
    æíÊã ÊæÒíÚ ÇáæÇÍÇÊ ÇáãÓÊÍÏËÉ ãÌÇäÇ Úáí ÈÏæ ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÐíä ÊæÝÑ áåã ÇíÖÇ ÇÈÇÑ ááÊÒæÏ ÈÇáãíÇå¡ ÇáÇãÑ ÇáÐí ÇÊÇÍ áÊæäÓ ÒÑÇÚÉ ãÆÇÊ ÇáåßÊÇÑÇÊ ãä ÇáÇÑÇÖí ÇáÕÍÑÇæíÉ ÈÇáäÎíá.
    æÊÑÊÏí ãÔÇÑßÉ ÇáÓßÇä ÇáãÍáííä Ýí æÖÚ ÈÑÇãÌ ãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ ÇåãíÉ ßÈíÑÉ äÙÑÇ áãÇ íÊãÊÚæä Èå ãä ÎÈÑÉ æÑËæåÇ Úä ÇÌÏÇÏåã.
    æÊÊæáí ÇáÍáÞÉ ÇáÏÑÇÓíÉ ÇáæØäíÉ ÊØÈíÞ æãÊÇÈÚÉ ÊäÝíÐ ÇáÈÑäÇãÌ. æÊÚÞÏ ÇáÍáÞÉ ãÌÏÏÇ Ýí Çíáæá (ÓÈÊãÈÑ) Ýí ÇáÚÇÕãÉ ÇáÊæäÓíÉ ÈãÔÇÑßÉ ãÇäÍíä Ïæáííä. æÊÍÕá ÊæäÓ Ýí ÇáÇØÇÑ Úáí ÏÚã ãä ÕäÏæÞ ÇáÇãã ÇáãÊÍÏÉ ááÊäãíÉ æãä ÇíØÇáíÇ æÇáãÇäíÇ.
    æãä ÇáåíÆÇÊ ÇáÇÎÑí ÇáÚÇãáÉ Úáí ãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ¡ ãÚåÏ ÇáãäÇØÞ ÇáÞÇÍáÉ Ýí ãÏäíä (450 ßíáæãÊÑÇ ÌäæÈ ÇáÚÇÕãÉ) æåæ ãÚåÏ ÇäÔíÁ Ýí 1976 áÇÌÑÇÁ ÇáÇÈÍÇË æÇÚÏÇÏ ÇáÎÈÑÇÁ.
    æááãÚåÏ ÝÑæÚ ÇÞáíãíÉ Ýí ÇáÌäæÈ æíÓÊÞÈá ØáÇÈÇ ãä ÇÝÑíÞíÇ áÇ ÓíãÇ ãæÑíÊÇäíÇ æÊÔÇÏ æÇáäíÌÑ æáíÈíÇ æãä ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ áÇ ÓíãÇ ÓæÑíÇ æÇáíãä æãä ÇæÑæÈÇ¡ ãä ÝÑäÓÇ æÇáãÇäíÇ æÈáÌíßÇ. æÇÞÇã ÇáãÚåÏ ÚáÇÞÇÊ æËíÞÉ ãÚ ÌÇãÚÇÊ ÝÑäÓíÉ ãåÊãÉ ÈãÔßáÇÊ ÇáÕÍÑ ãËá äíã æãæäÈíáííå (ÌäæÈ).
    æíäÙã ãÚåÏ ãÏäíä ÈÕæÑÉ ÏæÑíÉ äÏæÇÊ ÚÇáãíÉ ááÊÚÑíÝ ÈÇáÊÞäíÇÊ ÇáÍÏíËÉ áãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ æÇÏÇÑÉ ÇáãÕÇÏÑ ÇáØÈíÚíÉ. æíÏíÑ ÇáãÚåÏ ãÔÇÑíÚ ÑÇÆÏÉ áãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ Ýí ÇáãÍÇÝÙÇÊ ÇáãÌÇæÑÉ ãËá ÞÇÈÓ æÞÈáí æÊæÒÑ æÊØÇæíä.
    æíÊã ÊÍÊ ÑÚÇíÉ ÇáãÚåÏ ãäÍ ÏßÊæÑÇå Ýí Úáæã ÇáÊÕÍÑ æÇÏÇÑÉ ÇáãÕÇÏÑ ÇáØÈíÚíÉ Ýí ÇáãäÇØÞ ÇáÞÇÍáÉ æÇáÕÍÑÇæíÉ. æÓÊÕÈÍ ãÊæÝÑÉ ÇãÇã ÇáÏÇÑÓíä Ýí ÇáÓäÉ ÇáÏÑÇÓíÉ 2001-2002.
    æááÊÏáíá Úáí ÇãßÇäíÉ ãßÇÝÍÉ ÇáÊÕÍÑ Ýí ÈÚÖ ÇáãäÇØÞ ÇáÞÇÍáÉ ÇáÊæäÓíÉ ÓíÊã ÇäÔÇÁ ãáÚÈ ááÛæáÝ íÍæí 18 ÍÝÑÉ Íæá æÇÍÉ ÊæÒÑ (ÌäæÈ ÛÑÈ)¡ ÇáãÏíäÉ ÇáÓíÇÍíÉ Úáí ÇÈæÇÈ ÇáÕÍÑÇÁ.

    (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÞÏÓ ÇáÚÑÈí ÇááäÏäíÉ áíæã ÇáÅËäíä 2001

     
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