15 novembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3098 du 15.11.2008

 archives : www.tunisnews.net  

 


CNLT: Les autorités tunisiennes condamnent Bouhjila  à une mort lente Luiza Toscane: Abdellatif Bouhjila a mis un terme à sa grève de la soif Yahyaoui Mokhtar: Tunisie: Les citoyens de la coupole AFP: Tunis et Alger proches d’un accord commercial bilatéral Le Temps: Présidentielle de 2009 – Bouchiha, Innoubli et Brahim candidats de l’opposition


Le site provisoire de KALIMA: http://kal.mediaturtle.com


 

CONSEIL NATIONAL POUR LES LIBERTES EN TUNISIE Tunis le 15 novembre 2008

Les autorités tunisiennes condamnent Bouhjila  à une mort lente

  Le CNLT lance un cri d’alarme concernant l’état de santé de Abdelatif Bouhjila qui ne cesse de s’aggraver. Bouhjila a cessé de s’alimenter depuis le 2 octobre ; Cet acte de désespoir auquel il a été amené est causé par l’acharnement des autorités publiques contre cet ancien prisonnier politique à qui ils refusent d’accorder le droit aux soins et le droit de disposer d’un passeport pour bénéficier de soins à l’étranger que lui proposent des ONG internationales.  Bouhjila avait été condamné à l’âge de 25 en 2001 en appel à 11 ans de prison ferme ans pour appartenance à une association non reconnue à l’issue d’un procès inéquitable. Il a été libéré en septembre 2007. Depuis sa sortie de prison, il n’a pas pu se réinsérer socialement à cause des harcèlements auxquels il a été soumis. Bouhjila, qui a totalisé durant son séjour en prison plus de 900 jours de grèves de la faim successives entamées pour l’amélioration de ses conditions de détention, souffre de nombreuses maladies (Asthme, troubles cardiaques et rénaux) Il a subi une opération chirurgicale durant son incarcération et les autorités refusent de lui assurer un suivi. Bouhjila garde des séquelles importantes de son séjour en prison ; il se déplace avec des béquilles. Bouhjila a été réduit à faire cette grève de la faim après avoir épuisé tous les recours auprès des autorités compétentes et saisi le haut comité des droits de l’homme en Tunisie. L’unique réponse qu’il a reçue est une surveillance policière renforcée autour de son domicile. Le CNLT –          qui craint très sérieusement pour la vie de Abdellatif Bouhjila, fait assumer aux autorités publiques la responsabilité entière d’une issue dramatique à cette grève de la faim sauvage à laquelle a été réduit Bouhjila. Il accuse le ministère de l’Intérieur de non assistance à personne en danger, un crime puni par la loi tunisienne et dont il devra répondre. –          Il rappelle à l’Etat tunisien son devoir de protéger tous les citoyen conformément à ses engagements internationaux et notamment l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels qui stipule que « Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre » ainsi que l’article 12 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui garantit à tout citoyen le droit de voyager librement. –          Il invite les autorités publiques à répondre aux revendications légitimes de Bouhjila à des soins et lui délivrer son passeport.   Pour le Conseil La porte parole Sihem Bensedrine  


Abdellatif Bouhjila a mis un terme à sa grève de la soif

 

 
Jeudi 13 novembre, Abdellatif Bouhjila, en danger de mort, a cédé aux supplications de son entourage, de ses proches et de ses soutiens. Il a renoncé à poursuivre la grève de la soif commencée lundi 10 novembre. En revanche, il poursuit sa grève de la faim commencée le 2 octobre dernier. Pour rappel, Abdellatif Bouhjila, né en 1969, a passé neuf ans en prison. Prisonnier politique initialement condamné à onze années d’emprisonnement, il a bénéficié d’une libération conditionnelle en novembre 2007. Il effectue actuellement une peine de contrôle administratif de cinq ans, dont le décret d’application (n°17957) l’assigne à résidence à son domicile de Mégrine, ni plus ni moins. Pourtant, il a reçu une convocation du poste de police local au lendemain de son élargissement, et une injonction à y émarger quotidiennement, ce qu’il a refusé. Son passeport lui a également été refusé. L’hôpital de la Rabta a systématiquement reporté tous les rendez-vous qui lui ont été donnés dans un premier temps. Depuis un an, Abdellatif Bouhjila n’a pu être suivi médicalement, ni traité. Or, entré en prison en pleine santé, il a contracté pendant ses neuf ans d’incarcération plusieurs pathologies qui nécessitent un traitement, de toute urgence. C’est la raison pour laquelle il s’est lancé dans une grève de la faim. Depuis lors son domicile est surveillé et ses soutiens sont parfois empêchés de lui rendre visite. Mercredi 12 novembre, il a reçu la visite d’une délégation du ministère de la Santé, venue s’enquérir de ses pathologies et de ses revendications, et qui est repartie après avoir formulé des promesses, restées jusqu’à aujourd’hui lettre morte. La campagne internationale de soutien à Abdellatif Bouhjila peut et doit s’intensifier absolument. Luiza Toscane Le joindre par téléphone au 00 216 79 416 197  

Tunisie: Les citoyens de la coupole

“Sous l’archontat d’Antidotos, en considération du nombre croissant des citoyens et sur la proposition de Périclès, il fut décidé que, nul ne jouira des droits politiques, s’il n’est pas né de père et de mère athéniens.” Aristote – Constitution d’Athènes la propagande poussée à l’excés sous le sigle du “tout parfait” tient plus du délire incencée sur  la cinquième candidature du président Ben Ali au prochaines élections présidentielles de 2009 qu’a une réalitée dont plus personne n’est sensé ignorer. le faste du décors au secours de ce faux discours ne peut plus cacher une situation régionale de blocage politique qui a condamné audela de notre pays, la Tunisie, notre région à subir des dictature sans aucune légitimité intérieure aussi longtemps comme l’illustre l’exemple du président Ben Ali ou tout autre despote de la région. l’image présenté sous la coupole d’El Manzah le 7 novembre dernier autour du président Ben Ali face à la tour réservée au cameras pour assuré la meilleure capture relève plutôt d’une mise en scène si parfaite pour etre vrai comme si le cinéma peut rendre compte de la réalité. Seul, face à son micro sur sa tribune dont les dimensions trace le contraste de la démesure avec le reste de l’espace jonché au millimètre prés dans un ordre martial d’individus dont les écharpes rouge autour des coups à réussi d’éffacer la moindre trace de particularité. l’unanimisme n’est plus ici une opinion qui fait claquer les main de tous ces gens en même temps et crier les même slogans comme ils se tenait tous debout comme ils reviennent à la position assis en même temps. peut-on réussir un tel spectacle avec cette perfection sans répétition? peut-on se demander. certainement pas. Sur le terrain, directement face au président, mille peut être deux milles cadres au plus, placés suivant leur ordre dans l’hiérarchie du premier rang réservé aux ministres et hauts responsables à la dernière rangée des apparatchecks que l’espace réservé peut rassembler on a cette image appris par coeur dans tous les réunions de ce genre depuis 21 ans au point qu’on peut savoir sans regarder qui se tient à coté de qui de chaque coté.  autour de ces acteurs les gradins sont réserver au spectateurs, cinq milles au plus peut être moins mais le panorama constituée des visages de ces citoyens ne diffère en aucun point du premier. les mêmes écharpes, les même costume la même allure et la même posture. si le caméra fait le zoom d’une partie, on découvrira que le même ordre est établie aussi ici, les mêmes visages et les même individus aussi qu’on peut retrouver dans tous les show politique de Ben Ali. Tunis n’est pas Athene, mais la république de Ben Ali n’est qu’une copie de la République d’Athene d’il y deux milles cinq cents ans: Une république régie par une démocratie dont le peuple est exclu. Yahyaoui Mokhtar – Tunis le 14 Novembre 2009
 
 (Source: ‘ Tunisia Watch’ le blog du juge Yahyaoui Mokhtar le 14 novembre 2008)

Tunis et Alger proches d’un accord commercial bilatéral

Un accord commercial entre la Tunisie et l’Algérie, le premier du genre entre ces deux pays voisins du Maghreb, devrait être signé prochainement, a-t-on indiqué vendredi de source officielle. L’accord était au centre de discussions entre le ministre algérien du Commerce, Hachemi Djâaboub, et son homologue tunisien, Ridha Touiti, jeudi et vendredi à Tunis. Il prévoit l’instauration progressive de tarifs préférentiels pour certains produits à l’image des avantages tarifaires accordés par les deux pays à leurs partenaires européens, a-t-on indiqué. Selon une source algérienne qui a requis l’anonymat, le texte devrait être paraphé en décembre. L’accord “très attendu par les milieux d’affaires” concerne l’échange de marchandises et vise “le développement des relations économiques et des investissements industriels mixtes”, a indiqué M. Djâaboub à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre Mohamed Ghannouchi. Il vise “la mise en place dans les meilleurs délais d’une zone de libre-échange” entre les deux pays membres de l’Union du Maghreb Arabe (UMA: Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). M. Touiti a affirmé que le volume des échanges bilatéraux avait quasiment doublé au cours des dix premiers mois de 2008 par rapport à la même période des années précédentes. Outre les échanges commerciaux, la Tunisie reçoit quelque 800.000 touristes algériens par an. Ce chiffre devrait dépasser un million fin 2008, selon les projections de l’Office tunisien du tourisme.
(AFP le 15-11-2008)  (Source: ‘ Tunisia Watch’ le blog du juge Yahyaoui Mokhtar le 14 novembre 2008)  

Présidentielle de 2009 Bouchiha, Innoubli et Brahim candidats de l’opposition

Le conseil national de l’Union Démocratique Unioniste (UDU) se réunit aujourd’hui à Hammamet une réunion qui sera consacrée à la participation du parti aux échéances électorales de 2009. A cette occasion le conseil national va certainement adopter la proposition avancée par le bureau politique élargi du parti qui consiste à présenter la candidature du secrétaire général de l’UDU Me Ahmed Innoubli à l’élection présidentielle d’octobre 2009. Avec cette candidature qui va être sans aucun doute adoptée les partis de l’opposition vont être présents à cette élection par au moins 3 candidats.   Adoption Déjà le secrétaire général du parti de l’Unité Populaire (PUP) Mohamed Bouchiha a annoncé, en septembre 2008 qu’il se présentera à cette élection. Le Conseil central de son parti qui se réunira le 28 novembre va officialiser cette candidature. Ainsi le PUP va participer pour la troisième fois à l’élection présidentielle. En 1999 il a présenté la candidature de son ex-secrétaire général Mohamed Bel Haj Amor et en 2004 c’est Bouchiha qui s’est présenté. Le deuxième candidat des partis de l’opposition à cette élection sera donc Innoubli de l’UDU quant au troisième ça sera sans aucun doute Ahmed Brahim premier secrétaire d’Ettajdid. Le Conseil national du parti qui se tiendra le 30 novembre va donc adopter cette candidature. Dans une interview au temps parue lundi dernier Brahim a fait entendre qu’il sera certainement candidat à cette élection. Ettajdid a déjà présenté en 2004 la candidature de son président du Conseil Mohamed Ali Halouani. Une candidature qui a été soutenue dans le cadre d’une alliance dite l'”Initiative Démocratique” par des indépendants et plusieurs personnalités politiques.   Pluralisme Donc il y aura au moins 3 candidats des partis de l’opposition. Ils seront 4 si le Parti Démocratique Progressiste (PDP) décide de présenter la candidature de sa secrétaire générale Maya Jribi. Pour le moment le comité central du parti qui s’est réuni samedi 9 novembre a réaffirmé sa décision de présenter la candidature de Me Néjib Chebbi ex-secrétaire général du parti et non de Jribi. Mais d’ici l’ouverture officielle du dépôt des candidatures les choses peuvent changer. L’autre parti qui a le droit, selon le dernier amendement constitutionnel, de présenter un candidat à savoir le Parti Social Libéral (PSL), il a décidé de soutenir la candidature du Président Ben Ali. Quant aux autres partis de l’opposition, le forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), le Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS) et le Parti des Verts pour le Progrès (PVP). Deux d’entre eux ne répondent pas aux conditions exigées par l’amendement. Le FDTL et le PVP n’ont pas tenu leurs congrès constitutifs. En effet, l’amendement stipule que le premier responsable du parti doit être élu et en exercice au moins deux ans à la tête de son parti. Pour le MDS c’est la limite d’âge qui ne permet pas à son secrétaire général de se présenter. Donc l’élection présidentielle de 2009 verra au moins trois candidats de l’opposition se présenter. Néjib SASSI
 
(Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunisie) le 15 novembre 2008)
 

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