Home – Accueil –
TUNISNEWS
8 ème année, N° 2700 du 13.10.2007
Liberté et Equité:Le plaignant : Mohammed Ben Saïdane Nasri: Plainte – poursuite des atteintes aux droits de l’homme
Liberté et Equité: Harouni et Boukadi soumis de nouveau à des investigations !
Ali Rouahi: SoS Parti Démocratique Progressiste:Communiqué de presse AP: Tunisian government says it does not practice torture, responding to US concern AFP:Tunis critique l’interdiction de rapatriement d’un détenu de Guantanamo AP: Les autorités tunisiennes nient la pratique de la torture AFP:Début lundi du procès du réseau de la kamikaze belge morte en Irak Le Temps :Tourisme : A l’assaut des plus belles plages du Nord: Un projet de tourisme balnéaire à Cap Serrat Balha Boujadi: Trop de religion pour une misere de conscience Miled Jahine :L’Arab Tunisian Bank se défend par « sa » pub :De la délinquance bancaire !! ATS/ANSA:Massacre d’Erba (Italie): Les auteurs présumés seront jugés par une cour d’assises AP: Voeux de Bush à Ben Ali à l’occasion de l’Aïd el-Fitr
Appel de détresse de Tunisie (*)
Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux,
Appel à toute âme charitable
A nos frères en Dieu dans le monde entier
A toute conscience vive et humanitaire
Nous sommes sur la terre de la Zeitouna et de Kairouan et nous sommes submergés par le malheur et le dénuement.
Les difficultés de vos frères et sœurs sont démesurées et il ne nous reste plus aucun espoir après Dieu et vous.
Chers frères, une fois sortis de prison, nos frères se sont trouvés dans une nouvelle grande prison, ils se sont heurtés à la dure réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.
Leur séjour a été si long qu’ils doivent non seulement surmonter des obstacles matériels mais aussi psychologiques notamment au sein de leurs familles.
Ils ont frappé à toutes les portes recherchant du travail peu importe le salaire ; peu d’entre eux ont subvenu à leur besoin. Par contre la majorité d’entre eux se trouvent au seuil de la pauvreté alors qu’ils avaient promis à leur famille richesse et aisance et une vie en rose ; d’autant plus que les enfants ont grandi entre temps et que leurs demandes et leurs besoins ont grandi aussi.
Tous les rêves et les espoirs se sont envolés, le travail se fait rare et les proches et les amis ont tournés le dos ; certains d’entre eux ont même vu partir leurs épouses et leurs enfants.
Il y a, certes, des frères comme ceux cités par Allah : «… que l’ignorant croit riches parce qu’ils ont honte de mendier – tu les reconnaîtras à leur aspects – Ils n’importunent personne en mendiant.. » La vache/273 . Nous nous soucions d’eux et nous ressentons ce qu’ils ressentent.
Il yen a d’autres qui, par pudeur, n’ose pas sortir de chez eux refusant tout contact extérieur ; craignant le regard des autres en raison de leur pauvreté.
D’autres sollicitent Allah avant d’aller affronter les gens et leur dire « donnez moi à manger j’ai faim », et les cas similaires sont nombreux.
Chers frères, cette crise qui a longtemps duré a engendré des conséquences et des situations néfastes.
Nos frères qui sont restés en prison parfois plus de quatorze ans se sont retrouvés dans des situations alarmantes :
Certains ont atteint la cinquantaine et sont toujours célibataires, ajouté à cela de nombreuses maladies de l’estomac, du rein, le phénomène d’impuissance sexuelle, le cancer entraînant la mort dans de nombreux cas.
Le pire c’est que la majorité de ces frères sont privés de cartes de soins et certains d’entres eux sont au chômage ou en invalidité.
La situation de leurs enfants est parfois plus alarmante. De nombreux sont ceux qui présentent des maladies psychologiques du fait du stress permanent entraînant des perturbations graves, et comme vous le savez, ces cas nécessitent de l’attention, de la prévention et une prise en charge permanente qui est coûteuse.
Tout cela n’est qu’un aperçu de la réalité, une goutte dans un océan.
Chers frères, la lecture de cette lettre ne doit pas vous laisser indifférents, nous sommes persuadés qu’après sa lecture votre cœur sera touché.
Notre espoir en Dieu est grand ainsi qu’en votre générosité devant pareil cas de dénuement et de pauvreté.
Nous ne souhaitions à personne de vivre cette situation. Nous prions Dieu pour qu’Il vous protège et vous donne la paix.
Nous n’avons pas voulu vous importuner avec nos souffrances mais si nous faisons appel à vous après Dieu, c’est que la situation a atteint un seuil critique.
Nous demandons à toute âme charitable de nous aider afin que nos frères puissent retrouver et garder leur dignité.
Grâce à votre aide généreuse et votre main tendue, vous pouvez empêcher le désespoir de s’emparer de vos frères qui n’ont pour tort que d’avoir souhaiter vivre dans leur pays en harmonie avec leur religion.
Nous gardons espoir en Dieu qui, inchallah, nous unira sur la voie de la foi et l’amour de Dieu.
Le prophète psl dit : « celui qui soulage le fardeau d’un croyant, Dieu le soulagera d’un fardeau le jour du jugement dernier »
Qu’Allah vous vienne en aide et vous protège !
Wassalem alaikom wa rahmatoullah wa barakatouhou.
(*) Cette lettre est parvenue récemment de la Tunisie à l’Association « TAKAFUL » pour le secours et la solidarité, et nous la transmettons à l’opinion publique pour l’alerter sur l’inquiétante situation matérielle, sociale et psychologique d’un grand nombre de tunisiens victimes de la politique répressive du régime durant les deux dernières décennies.
Vu l’ampleur du drame et le nombre important des victimes qui sont dans le besoin et la précarité ; l’Association TAKAFUL fait appel à votre générosité pour nous aider à secourir vos frères et les aider à sauvegarder leur dignité.
« Et toute dépense que vous faites dans le bien, Il la remplace, et c’est Lui le meilleur des donateurs » (34 Saba /verset 39.)
« Quiconque prête à Allah de bonne grâce, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Allah restreint ou étend (ses faveurs).Et c’est à lui que vous retournerez » (la vache, verset 245)
Vous pouvez faire parvenir vos dons:
* directement en donnant vos dons à des gens de confiance en contact avec l’association TAKAFUL (enregistrée en France)
* en envoyant vos dons à cette adresse :
TAKAFUL 16, cité vert – 94370 Sucy en Brie.
France
Tél: 06 09 17 22 88 / 06 80 85 92 98
e-mail :contact@hotmail.fr
* par virement bancaire à l’adresse suivante :
la Banque Postale. / France
Etablissement guichet n° compte clé RIP
30041 00001 5173100R020 42
Identifiant International de Compte IBAN
FR54 3004 1000 0151 7310 0R02 042
Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax : 71 340 860 Email : liberté_équité@yahoo.fr Tunis, le 8 octobre 2007 Menzel Bourguiba, le 10 octobre 2007,
Le plaignant : Mohammed Ben Saïdane Nasri Plainte : poursuite des atteintes aux droits de l’homme
J’ai trois fils emprisonnés, Hasni, Okba et Hassan, victimes de la loi antiterroriste. Mon fils Hassan a été éloigné à la prison de Kairouan, et en dépit de notre situation matérielle et sociale critique, l’administration de la prison de Mornaguia « Sidi Ali el Hattab ” contribue à cette tragédie : elle a séparé le jours de visite de mes fils en fixant le mardi pour Okba et le mercredi pour Hasni, par acharnement. Elle a alourdi le fardeau qui pèse sur cette famille, en multipliant par deux les dépenses et la fatigue, sans parler du troisième qui est incarcéré à Kairouan. Je vous informe également que le 5 septembre 2007, les agents de la prison de Mornaguia ont bafoué de façon flagrante les droits de l’homme et porté atteinte à son intégrité physique en le dépouillant de ses vêtements en l’agressant de façon violente, physiquement et en paroles. Actes perpétrés par des agents de la prison, Nabil Cherfadi et Ali Jelassi, des images qui rappellent Abou Ghraïb et Guantanamo. Je vous informe qu’il a décidé de porter plainte, pour que des comptes soient demandés aux criminels à propos de ce qu’ils ont commis […] Aussi nous attendons et nous exhortons toutes les composantes de la société civile et tous les défenseurs des droits de l’homme à se tenir à nos côtés. Signé : Mohammed Nasri Pour le Bureau exécutif de l’organisation Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax : 71 340 860 Email : liberté_équité@yahoo.fr Tunis, le 11/10/2007
Harouni et Boukadi soumis de nouveau à des investigations !
Des agents de la brigade de la Sûreté de l’Etat se sont rendus à la fin de la semaine dernière à la prison de Mornaguia afin d’y mener des investigations auprès des prisonniers politiques Karim Harouni et Ridha Boukadi, à propos de leurs relations avec des personnes dont les noms avaient été cités lors des visites de leurs familles respectives dans cette prison. Dans la liste de ces personnes figurent celles qui avaient manifesté leur solidarité lors de la grève de la faim menée par Karim Harouni durant l’été dernier à la prison de Mornaguia. Les deux prisonniers ont manifesté leur irritation face à ces enquêtes et à l’illégalité de la méthode utilisée, et ont protesté contre ces pratiques qui bafouent les valeurs et les lois, en plaçant deux prisonniers, dont la première interpellation remonte à plus de seize ans pour le premier et à onze ans pour le second, en les mettant à nouveau sous la coupe du ministère de l’Intérieur par une enquête à propos de questions personnelles n’ayant aucun rapport avec les faits qui leur avaient été reprochés et avaient été à la base de leur condamnation. Monsieur Harouni a dit qu’il ne serait pas sorti de sa cellule pour rencontrer des agents de la Sûreté de l’Etat s’il n’y avait été amené par l’administration pénitentiaire qui lui avait fait croire à une visite directe de sa famille et l’avait conduit au parloir. Il a refusé de répondre aux questions qui lui ont été posées. L’administration de la prison a connu les noms de ces personnes au moyen de l’écoute et de l’examen des conversations entre la famille et le prisonnier. L’organisation Liberté et Equité exprime sa profonde consternation face à ces pratiques d’écoutes permanentes auxquelles sont soumis les prisonniers lors des visites […]
Pour le Bureau Exécutif de l’Organisation Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
J’appelle à toute l’humanité de cette terre car cette terre est un village et dans ce village nous sommes sa communauté que nous devrions s’octroyer et s’entraider quelque soit notre nationalité, notre religion et notre culte car nous descendons d’une seule origine.
J’appelle à tous mes compatriotes, à mes amis, à tous mes collègues: partis politiques, syndicats, journalistes, les chaînes TV et en particulier toutes les ligues des droits de l’homme et les gouvernements que puissent mener des pressions efficaces… Contre l’état Tunisien pour mettre fin à leur harcèlement et leur transgression, de réclamer l’obtention de mon passeport.
Merci.
Ali Rouahi
Parti Démocratique Progressiste
Communiqué de presse
Des dizaines de policiers en civil ont barré la route à plus de 25 membres du «comité régional de soutien à Maya jeribi et Ahmed najib chebbi» de Bizerte ce matin au niveau de la station de payage de Sidi Thabet sur l’autoroute Bizerte – Tunis, alors qu’ils tentaient de rendre visite aux grévistes de la faim. Les agents de police ont usé la violence afin de forcer les membres du comité à remonter dans leurs voitures et rebrousser chemin et ont brisé à l’aide d’un arrache-clous la vitre droite de la voiture de M. Mohamed hédi ben said président du dit comité. D’autres citoyens qui empruntaient la route nationale Bizerte – Tunis ont été également empêchés d’arriver à Tunis pour féliciter les grévistes de la faim à l’occasion de l’Aid Al Fitr. Ces mesures exceptionnelles étaient doublées d’un filtrage systématique dès ce matin des visiteurs du siège du parti .En effet, plusieurs membres des comités régionaux de soutien venant saluer Mme Jeribi et Me chebbi se sont vu empêcher d’accéder au local. Ces mesures draconiennes confirment si besoin est, le blocus imposé par les autorités autour des grévistes de la faim, au moment où elles n’ont pas cessé de prétendre qu’il s’agit d’un « simple conflit entre un propriétaire et un locataire ». Cette nouvelle étape dans le blocus constitue bel et bien un démenti cinglant aux allégations des dirigeants du RCD, qui ont affirmé dans des meetings tenus ces derniers jours que les droits politiques sont garantis et que les partis légaux jouissent d’une liberté d’action totale. L’obstruction imposée aux membres des comités de soutien relève d’une transgression flagrante des traditions religieuses de notre société et constitue un défi aux sentiments humains élémentaires dans des occasions pareilles. Le PDP appelle toutes les forces démocratiques à dénoncer ces nouvelles atteintes aux libertés et œuvrer au rétablissement intégral des droits des citoyens, des organisations politiques et des associations. Tunis le 13 / 10 / 2007 Le secrétaire général adjoint Rachid Khechana
Tunisian government says it does not practice torture, responding to US concern
Associated Press, le 11 octobre 2007 à 23h53
By BOUAZZA BEN BOUAZZA, Associated Press Writer TUNIS, Tunisia (AP) _ Tunisia said Thursday it does not allow torture and it chided an American judge for blocking the transfer of a prisoner at the U.S. military prison in Guantanamo Bay, Cuba, on grounds that he would face mistreatment in his home country. U.S. District Judge Gladys Kessler granted a preliminary injunction halting the transfer of Mohammed Abdul Rahman, who was convicted in absentia in his native Tunisia and sentenced to 20 years in prison there. In her ruling, Kessler said Rahman was likely to face “devastating and irreparable harm” if transferred. “In view of the grave harm Rahman has alleged he will face if transferred, it would be a profound miscarriage of justice if this court denied the motion” pending a U.S. Supreme Court ruling on rights of Guantanamo detainees, Kessler wrote in the Oct. 2 ruling, which was kept under seal until Tuesday. U.S. Deputy Secretary of Defense Gordon England cleared Rahman for transfer after a military panel heard his case in 2005. Rahman, who has a heart condition, was captured in Pakistan and allegedly handed over for a bounty. Tunisian officials denied the country engages in torture, saying it “does not tolerate any degrading treatment of its citizens.” “Torture and maltreatment are reprehensible practices in Tunisia (and) are therefore considered serious infractions punishable by criminal penalties,” the Tunisian government said in a statement Thursday. It also lashed out at Kessler, saying “foreign judicial officials should show more prudence and avoid relaying allegations that lack any foundation.” Tunisia is regularly criticized for human rights abuses, including torture, by national and international organizations. Ten Tunisians remain in Guantanamo. A report last month by Human Rights Watch said Tunisian authorities broke a pledge not to mistreat two former Guantanamo detainees who were sent home nearly four months ago. The group cited lawyers for Abdullah bin Omar and Lotfi Lagha as saying the two men were held in solitary confinement and mistreated _ despite assurances by the Tunisian government to the United States that the two would not be harmed. The Tunisian government denied the allegations. In a March report, the U.S. State Department said the Tunisian government continues “to commit serious human rights abuses.” Citing human rights groups, it said sleep deprivation, electric shock, submersion of the head in water, beatings and cigarette burns were among Tunisian security forces’ torture methods. The U.S. Supreme Court has been asked to determine whether Guantanamo detainees can use civilian courts to challenge their indefinite imprisonment under an age-old right known as habeas corpus. The justices twice before have ruled that suspected terrorists could pursue such challenges in civilian courts, but each time, the Bush administration and Congress, then under Republican control, changed the law to try to limit the detainees’ rights. Kessler’s order was unprecedented as a direct intervention in the case of a prisoner at Guantanamo Bay, where some 330 men accused of links to al-Qaida or the Taliban are held, according to a human rights group and the detainee’s lawyers. Associated Press
Tunis critique l’interdiction de rapatriement d’un détenu de Guantanamo
AFP, le 11 octobre 2007 à 18h59
TUNIS, 11 oct 2007 (AFP) – Les autorités tunisiennes ont critiqué jeudi la décision d’une juge fédérale américaine qui a interdit le rapatriement de Mohammed Rahman, un détenu tunisien de Guantanamo qui redoute d’être maltraité ou torturé dans son pays.”Les instances judicaires étrangères devraient faire preuve de davantage de prudence, et éviter de relayer des allégations dénuées de tout fondement”, a-t-on indiqué de source officielle à Tunis, en allusion à la décision, sans précédent, de la juge Gladys Kessler sur le sort d’un prisonnier de Guantanamo.Jusqu’à présent, la justice américaine avait refusé d’intervenir pour empêcher les transferts de prisonniers, dont une cinquantaine originaires de Chine, Algérie, Libye, Tunisie et Ouzbékistan ne veulent pas retourner dans leur pays, selon l’associationHuman Rights Watch. Les autorités tunisiennes affirment que “la torture et les mauvais traitements sont des pratiques répréhensibles en Tunisie” et sont “passibles de peines criminelles”.”La Tunisie respecte la dignité humaine, dans les textes comme dans la pratique”, a assuré la même source, ajoutant que “les personnes privées de leur liberté bénéficient de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi”. Notant que le Comité international du croissant rouge visite “régulièrement” les prisons tunisiennes, les autorités affirment que les deux anciens détenus de Guantanamo déjà rapatriés “jouissent de toutes les garanties d’un procès équitable et de conditions normales de détention”. AFP
Les autorités tunisiennes nient la pratique de la torture
Associated Press, le 11 octobre 2007 à 18h53
par Bouazza ben Bouazza TUNIS (AP) — Les autorités tunisiennes ont réfuté jeudi les allégations relayées par les médias sur une possible pratique de la torture en Tunisie, et ce à la suite du jugement rendu au début du mois par un tribunal américain à Washington. Se basant sur des appréhensions dans ce sens, la juge fédérale américaine Gladys Kessler a bloqué le rapatriement d’un Tunisien détenu à Guantanamo (Cuba) de crainte qu’il ne soit soumis à la torture dans son pays d’origine. En réaction à ce jugement, qui date du 2 octobre mais n’a été rendu public que mardi, le gouvernement tunisien assure, dans un communiqué transmis à l’Associated Press, que “la torture et les mauvais traitements sont des pratiques répréhensibles en Tunisie (et) sont, de ce fait, érigées en infractions sérieuses passibles de peines criminelles”. Selon Tunis, “les instances judiciaires étrangères devraient faire preuve de davantage de prudence, et éviter de relayer des allégations dénuées de tout fondement”. “Etat de droit, la Tunisie respecte la dignité humaine, dans les textes comme dans la pratique, garantit l’intégrité physique et morale de la personne et ne tolère aucun traitement dégradant envers les citoyens “, ajoute la même source selon laquelle les détenus “bénéficient, en Tunisie, de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi relative à l’organisation des prisons, laquelle loi est conforme, en tous points, aux normes internationales”. Les autorités rappellent que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) visite régulièrement les prisons tunisiennes. En septembre dernier, l’organisation Human Rights Watch (HRW) avait fait état de mauvais traitements contre deux ex-détenus de Guantanamo transférés en Tunisie il y a quelque quatre mois. Les autorités tunisiennes démentent ce qu’elles qualifient d'”allégations mensongères”. “Ces deux rapatriés jouissent de toutes les garanties d’un procès équitable (audience publique, procès contradictoire, assistance des avocats, etc) et de conditions normales de détention. Ils reçoivent régulièrement la visite de leurs proches ainsi que celle de leurs avocats, et bénéficient de soins médicaux appropriés, dès que nécessaire”, avance le communiqué gouvernemental. Le détenu de Guantanamo dont le transfert a été bloqué se nomme en fait Lotfi Ben Ali, selon l’avocat Samir Ben Amor, qui estime que le nom de Mohammed Abdul Rahman, qui figure sur les documents judiciaires américains, serait plutôt un surnom. Agé de 43 ans, ce dernier a fait l’objet d’une double condamnation de deux fois 20 ans de prison, la première le 26 janvier 2005 et la deuxième le 24 mars 2006, pour des chefs d’accusation liés à son “appartenance à une organisation terroriste opérant à l’étranger”, selon Me Ben Amor. Il fait en outre l’objet d’investigations en cours auprès du tribunal de première instance de Tunis. Associated Press
Début lundi du procès du réseau de la kamikaze belge morte en Irak
AFP, le 12 octobre 2007 à 17h40
BRUXELLES, 12 oct 2007 (AFP) – Le tribunal correctionnel de Bruxelles juge à partir de lundi six membres présumés d’une filière de recrutement de kamikazes qui avait notamment enrôlé la Belge Muriel Degauque, première Occidentale à commettre un attentat suicide en Irak en 2005. Convertie à l’islam radical, cette jeune femme de 38 ans originaire de Charleroi, dans le sud de la Belgique, s’était fait exploser au passage d’un convoi américain dans la région de Bagdad le 9 novembre 2005. Quelques jours plus tard, son mari, Issam Goris, avait été tué par des soldats américains alors qu’il s’apprêtait également à commettre une attaque. L’attentat de Muriel Degauque avait mené au démantèlement par la justice belge d’une “structure d’acheminement, de soutien et d’exfiltration de personnes souhaitant aller combattre volontairement en Irak”, selon le parquet fédéral belge cité par l’agence Belga.
Les six accusés —dont la figure centrale est un Belge d’origine tunisienne de 34 ans, Bilal Soughir— sont âgés de 30 à 35 ans. Ils sont originaires de Tunisie ou du Maroc, à l’exception d’un Belge
converti à l’islam.
.Ils devront répondre d'”association de malfaiteurs à visée terroriste”, une prévention qui prévoit des peines de 10 ans maximum pour un membre et de 15 ans pour un dirigeant. Ils devront également répondre de faits de recel et de faux et d’usage de faux.Aucun projet d’attentat en Belgique ne leur est attribué et aucune arme ou explosif n’a été découvert, mais des transferts d’argent vers l’étranger ont été repérés, notamment au profit d’un membre d’Al-Qaïda en Turquie, selon Belga.Le parquet fédéral a jusqu’à présent refusé de préciser le nombre de personnes qui auraient utilisé cette filière pour se rendre en Irak. Ce procès est le quatrième en Belgique à avoir un rapport avec le terrorisme islamiste depuis les attentats du 11 septembre 2001. Les trois précédents avaient trait à une filière d’envoi de combattants en Afghanistan et à la préparation d’un attentat en Belgique par le Tunisien Nizar Trabelsi, à un groupe lié à Al-Qaïda qui aurait préparé un attentat à Bruxelles et enfin à un groupe de soutien au GICM (Groupe islamique combattant marocain).Le procès devrait durer de quatre à cinq semaines. AFP
Tourisme : A l’assaut des plus belles plages du Nord Un projet de tourisme balnéaire à Cap Serrat
Bizerte recèle de grands trésors naturels. Ses cirques rocheux et ses belles plages apportent une sensation de liberté. Idéal pour se ressourcer ! Cet espace côtier de la Tunisie connaît un développant touristique important à travers des investissements lourds surtout en matière d’infrastructures de base et des incitations multiples aux opérateurs. L’objectif avoué était de faire de Bizerte et de ses splendeurs une destination à part entière, une destination qui séduit et qui attire de touristes. Avec plus de 3000 lits, cette région réalise 193 mille nuitées et compte consolider son booking cette année et dans l’avenir avec ses nouveaux projets touristiques. Il est vrai que depuis peu, on a pensé à secouer la léthargie de Bizerte et la dynamiser sur le plan touristique et ce fut le projet touristique Cap Serrat, une réalisation de taille qui bouleversera de fond en comble l’aspect monotone de la ville. Ce n’est pas une mince affaire. Une enveloppe importante, pouvant atteindre des milliards de dollars, sera allouée à l’édification d’un projet de tourisme balnéaire haut de gamme. Cap Serrat offre des paysages d’une grande variété. Avec son climat doux, ses plages magnifiques (Cap Serrat, Kef Abbed et Cap Negro) et ses sables dorés. La zone a tout pour séduire. Cette nouvelle station est une combinaison harmonieuse de lumière, et d’élégance qui épousent la mer pour créer un cadre idéal pour des vacances de rêves. A quelques dizaines de kilomètres de Bizerte, s’étend cette zone vierge au paysage naturel exceptionnel. Cap Serrat sera la grande station touristique du Nord-Ouest après Yasmine Hammamet au Nord-Est. Cet espace côtier de Bizerte tire son charme de sa mer couleur de saphir, de ses plages superbes et de ses dunes bordières. Il a tous les atouts pour attirer les investisseurs. C’est pourquoi dans le cadre du développement du tourisme balnéaire dans la région, le ministère du tourisme a décidé de dynamiser cette région qui est en mesure de répondre à toutes les envies. C’est un lieu de détente et de repos. Ses plages et dunes apportent une sensation de liberté au soleil, en demi-saison et en hiver. Idéal pour se ressourcer et s’oxygéner les poumons. C’est pourquoi l’on compte l’aménager en la dotant d’une bonne infrastructure hôtelière avec des hôtels, des résidences et des établissements paratouristiques. Des vacances pour tous les goûts tel est l’objectif des aménageurs. Marina, centres de loisirs, équitation, Sport, ne vous donnent que l’embarras de choix pour vos vacances. Nul doute que ce grand projet du siècle contribuera à rehausser l’image de marque de Bizerte, une station en plein essor touristique et qui est déterminée à promouvoir le tourisme écologie, un créneau porteur qui a ses adeptes dans le monde Kamel Bouaouina (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 13 octobre 2007)
TROP DE RELIGION POUR UNE MISERE DE CONSCIENCE
Balha Boujadi Voici que le mois de Ramadan vient de s’achever après avoir achevé les bourses des pauvres gens conditionnés par des lourdes traditions qui ne font qu’enfoncer les clous de la misère dans des corps fatigués et exténués des honnêtes citoyens. Nous fêtons l’Aid dans la joie et le bonheur des enfants, mais les adultes n’arrivent pas à sourire devant le dégât d’un mois désastreux qui a ruiné leur corps, leur esprit et surtout leur budget. Pourtant c’était un mois de pénitence conçu pour faire souffrir un peu les avatars de la vie des pauvres et des nécessiteux qui mangeaient une fois sur deux et survivaient à la misère matérielle comme ils pouvaient par la force de la volonté, de l’espérance et de beaucoup de foi. Le mois de Ramadan est l’occasion rêvée pour les prédicateurs qui s’acharnent à travers les écrans sur les pauvres musulmans démunis de toute dignité et surtout de toute initiative pour les assommer par des discours glorifiant un passé lointain et des leçons de morale de mauvais goût qui broient les hommes et aplatissent leur liberté au néant. D’après ces doctes de la religion nous sommes tous des esclaves de Dieu, que notre vie sur terre n’a aucun sens, le but suprême de cette existence est de prier tous les jours pour la salvation divine et gagner l’au-delà avec le maximum des bonus possible. 30 jours de zapping d’une télé à l’autre pour ne voir que ces visages sortis des cavernes qui nous pointent avec ces doigts menaçants et ces yeux électrifiés, une vraie tragi-comédie et un spectacle ahurissant qui nous plonge dans une spiritualité rétrograde qui n’a aucun rapport avec la réalité ni le quotidien des gens… Une spiritualité qui dénigre la modernité et incrimine tous les efforts du progrès et d’émancipation, une spiritualité qui détruit la conscience et tyrannise les esprits, une spiritualité qui interdit toute effort d’interprétation et de raisonnement : tout y est, circulez, suivez le troupeau. La réalité est beaucoup plus compliquée que l’histoire des conquêtes et les bienfaits de la charité… ces discours pathétiques et émouvants n’ont rien changé de ce folklore, une mascarade de pénitence où l’on mange trois fois plus que durant les mois « normaux », une abdication totale de tout effort au travail, on passe la journée à bayer ou à dormir debout, des sauts d’humeur agressifs et des insultes de partout due à la privation du tabac et des autres excitants, une ruée vers la consommation malgré toutes les escroqueries insolentes et publiques des marchands… Des discours qui sont en dehors du temps et de l’espace et qui n’ont aucun effet sur la conscience politique ni socioculturelle des musulmans dans le monde entier, ils se trouvent déracinés de leur époque et de leur quotidien, ils sont comme des dons quichottes en perpétuelle bataille contre les moulins à vents avec leurs aspes gigantesques qui nous jettent, chaque fois, dans l’enfer du défaitisme et du fanatisme. La souffrance est devenue tellement banalisée jusqu’à la sacralisation et le rejet de la modernité est devenu tellement chronique jusqu’à l’allergie. Pendant ce temps-là, l’Europe s’unifie, les USA s’impose et s’interpose, le jaunes (Japon, Chine, Corée…) envahissent tout, les russes renaissent de leurs cendres, L’Amérique Latine confirme son indépendance, l’Afrique noire se démocratise… toute les nations bougent et se bousculent pour assurer le bonheur « terrestre » à ses enfants, alors que chez nous, d’après nos héros prédicateurs, nous avons assuré le bonheur « céleste » dans les jardins d’Eden… Personnellement mon bonheur est dans le jardin de chez moi, quand mon frigidaire soit garni de viande et de poisson, ma bibliothèque soit emplie des chefs d’œuvres littéraires, ma famille soit en bonne santé, mon compte bancaire ne soit pas au rouge, le réservoir de ma voiture soit au plein, quand mes voisins me saluent et me souhaitent la bonne journée, quand mon journal respecte mon intelligence et m’informe de la vérité des choses, quand mon gouverneur soit élu par une majorité d’un peuple conscient et cultivé qui n’applaudit pas la médiocrité et ne croient pas aux mensonges, quand ma femme ne se cache plus derrière les bâches car elle a honte de ses cheveux et de son sort, quand tout ce qu’on peut dire et faire ne soit pas censuré ni justifié pas plus que par la conscience personnelle… le reste n’est qu’illusion et papotage… BALHA BOUJADI, 13 /10 / 2007 balhaboujadi@yahoo.es
L’Arab Tunisian Bank se défend par « sa » pub : De la délinquance bancaire !!
La Télévision tunisienne a surpris son public à la mi-juin. Dans son émission « Mindhar », elle passa le témoignage d’un immigré tunisien que l’Arab Tunisian Bank (ATB), le pendant d’une banque jordanienne en Tunisie, a dépouillé des économies de vingt ans de travail à l’étranger. La même histoire qui a tant ému le public tunisien et la Banque Centrale de Tunisie, a été reprise par la presse écrite de la place. Pour redorer son image dangereusement ternie par les péripéties de ces escroqueries étalées pour la première fois au grand jour, la banque a publié cette annonce publicitaire afin de reconstituer son capital de confiance, dilapidé par un personnel d’une incompétence déconcertante, confiance largement entamée, en particulier auprès des travailleurs tunisiens à l’étranger qu’elle considère toujours comme sa cible ou son gibier de prédilection. Parallèlement, et par téléphone, certains de ses « communicateurs » ont adressé des menaces et des propos intimidants aux journaux qui ont osé parler de l’affaire en donnant la parole à la victime. Chose curieuse, la télévision nationale n’a pas reçu d’appel. Voici le texte de l’annonce qui a suscité notre curiosité, tel que paru dans « La Presse Magazine » du 15 juillet 2007, soit quelques jours après l’éclatement du scandale dans les médias: « Ensemble, tournons la page. Profitez de l’amnistie de change pour vos avoirs à l’étranger (espèces, soldes en compte, biens immobiliers, actions, ect.). Ouvrez auprès de l’ATB des comptes en devises ou en dinars convertibles pour loger vos avoirs en devises (en espèces ou par virements de l’étranger). Utilisez-les librement en Tunisie ou à l’étranger. Nous consulter pour rémunérer vos avoirs. La loi vous assure : -La confidentialité totale. – La non utilisation des informations collectées pour un quelconque autre motif. -L’ATB : Des professionnels à l’écoute ! Commençons d’abord par une brève étude de texte comme en font quotidiennement les mômes à l’école. Quels sont les mots dominants dans ce texte ? « Tournons la page – amnistie – loger – espèce – virement – librement – rémunérer – confidentialité – informations collectées – motif – professionnels – écoute ». Un lexique d’autant plus surprenant qu’il émane, de l’avis de tout profane et de toute bonne âme, du registre des organisations criminelles et crapuleuses qui parsèment et sillonnent la planète, et qu’il est signé dans ce contexte, et payé même, par une banque de la place, laquelle a pignon sur rue, et se présente, de par son chapitre « communication », comme l’un des meilleurs clients qui n’ont de cesse de bombarder, à coups de petits encarts à peine visibles, tous les supports publicitaires de Tunisie. Le contenu de l’annonce n’a rien de si malfaisant. Ce qui fait hic, c’est la formulation. D’autant plus que ce « produit publicitaire » est dédié exclusivement au racolage d’une clientèle tunisienne immigrée ou carrément étrangère, à la présence saisonnière et éphémère (Ladite annonce est parue le 15 juillet 2007, un dimanche de haute saison). Peut-on accoster un client que l’on ne connaît pas encore avec des termes du genre « Tournons la page » ? Ce qui insinue, signifie même que l’offre objet de l’annonce se propose de corriger un passé, un tort accompli (par le client sur la banque, ce qui relève des grands signes du jour du Jugement Dernier, ou de la banque sur la personne et les « avoirs » d’un client non avisé et dont on abusé, ce qui sera ci-après le plus plausible) ? Un frisson de doute parcourt le lecteur quant à cette invitation « à un bonheur qui prononce son arrière-goût avant sa saveur ». La deuxième ligne, elle, apporte un éclairage au gouffre sémantique qui se prépare : Profitez de l’amnistie de change ! Cette fois-ci, l’Arab Tunisian Bank vous invite chez elle en vous promettant l’amnistie, et en vous accusant d’un forfait que vous auriez doublement accompli. La page, la votre fatalement en l’occurrence, est si lourde qu’elle nécessite, vos mains et ceux que l’ATB vous offre pour la tourner ! Un terme de très mauvais augure et qui, dans un contexte de racolage commercial ne peut être que suspect. L’annonce est payée donc par ces génies du placement et des jeux en bourse, afin de vous transmettre, cher client, coupable en puissance, un brin de stress, une charge de tension, dans le but de paralyser en vous toute faculté critique. Ne vous affolez pas pour autant, voici un anesthésique que vous a choisi l’éminence grise de la communication à l’ère numérique que l’ATB semble vivre mal : cette lapalissade pour le moins burlesque : La banque vous « permet », moyennant la loi nouvelle, d’utiliser « vos avoirs » librement, en Tunisie comme à l’étranger. Un élan stylistique qui, par sa platitude, laisse rêveur. Là, la banque aura tout expliqué : l’amnistie, la liberté, l’autodétermination et tout le reste. Pour la rémunération de votre dépôt, la consulter tout simplement. Voici ce qu’elle vous propose le cas échéant : rémunérer vos dépôts à hauteur de TMM+ 2, et en même temps rémunérer la banque sur vos retraits en facilité de caisse à raison de TMM+4 ou5. Ainsi, et à plus ou moins brève échéance, vous finirez par « vivre mieux » sans votre argent. C’est exactement le nœud du scandale de cette banque qui a défrayé les médias. Elle vous invite tout simplement à oublier qu’avant la loi, la banque ne permettait rien de tout ce que promet l’annonce. En filigrane, elle reconnaît que ses pratiques n’étaient pas très « catholiques », bien qu’elle les faisait bel et bien, demandez-en aux dizaines de victimes de l’ATB Bank parmi nos concitoyens et nos immigrés, éplumés en un tour demain, par un chef d’agence ATB qui n’a pas son certificat d’études primaires en poche (ils exercent encore et toujours !). Elle dit très mal, en fait, que la loi en question fut promulguée après que des centaines de citoyens, immigrés et résidents, eurent été spoliés des économies de toute leur carrière suante et chiante, et ce grâce à des plantons promus chefs d’agences, avec moins que le baccalauréat, et plus d’autosatisfaction, d’arrogance, de népotisme, de corruption, de primes à chaque escroquerie, et à chaque paquet de makroudh de Kairouan et autres « cookies » qu’ils présentent, en signe d’allégeance religieuse à leur ventru PDG, et dont ce dernier agrémente ses siestes éternelles, au cours desquelles il ne reçoit pas de « petites gens », entendez petits épargnants, galeux et perdus dans le labyrinthe des pratiques douteuses et suspectes, et autres « simulations » que l’ATB attribue à sa Sainteté l’ordinateur, qu’elle dit préprogrammé (Par qui ? Et pourquoi ?), à des gens dont le seul tort fut de croire à la communication de cette boutique intemporelle jerbieno-marsoise. Des pratiques par lesquelles « L’ArabTunisian bank » se joue publiquement de l’Etat, de ses ressortissants, de ses deniers et de ses lois, et s’apprête même à exporter ses nuisances outre frontière (voire l’annonce). Le tout, dans une omerta qui fait pâlir les plus invétérés des dealers de quartiers. Des pratiques en dehors du temps, à l’aide d’une poignée d’hommes de confiance (entendez hommes de main en col blanc), s’auto-déclarant investis d’une mission sacrée, celle de « gérer l’argent du contribuable tunisien via une succursale de banque jordanienne ». Une phrase reprise à tous les étages du building de la Rue Jean Jaurès (Que Dieu ait son âme dans son infinie miséricorde), et de la hiérarchie, telle une formule magique, un élixir sortant tout droit des fables d’ « Ali Baba et les quarante voleurs ». Sans compter le lot d’intimidations, franches et insinuées, à coup de phrases polysémiques et assassines, telles que « C’est grave » qu’un agent du service juridique vous balance en pleine figure dès que vous lui faite part d’un pot au roses (document falsifié par exemple par le chef d’agence). En effet, qu’est ce qui est grave ? La falsification ou sa réclamation. Demandez- leur et ils vous le diront en chœur : La réclamation ! Pourtant, la falsification est patente. Puisque le chef d’agence la revendique haut et fort, en guise de vengeance, parce que le client tergiverse à lui « verser de l’huile ». Ainsi, et pour avoir fait confiance à une telle « institution », vous vous trouvez, grâce à votre argent, devant non plus un banquier affable, mais un inquisiteur de la pire espèce. A la barbe et au nez des dizaines de milliers de jeunes diplômés, toutes disciplines comprises, que l’Etat peine toujours à caser, à coups de gratifications et de primes de mise à niveau qui ont servi à « entretenir » un personnel d’un autre temps, qui assimile encore le clavier de l’ordinateur à une hérésie dont l’approche nécessite « les grandes ablutions ». Un personnel dont le « rédacteur » de l’annonce naturellement. Avec les termes de « confidentialité » et de « non utilisation » des informations « collectées » (sur qui, sur quoi, en vertu de quoi, et pourquoi ?), l’ATB a marqué l’histoire du banking tunisien d’un sceau pas franchement heureux. Puisque l’interprétation « très savante » de la loi, et l’usage qu’elle en fait, peuvent se résumer vulgairement en une phrase plus grave que le mal que cette entreprise continue d’infliger à ses victimes, à quelques pas de la Banque Centrale: « Venez ! Notre pays, ce n’est plus la Tunisie, c’est désormais les îles Cayman ! ». A cette différence près : C’est que nous sommes libres d’interpréter les textes des jugements des tribunaux tunisiens comme il plairait à M Mohamed Farid Ben Tanfous, le PDG qui doit sa place à ses frasques de saoulard qui avaient coûté des fortunes à la Banque Nationale Agricole (publique) quelques années auparavant, lesquelles l’ont promu sbire chez les Choumann de Jordanie. Une affaire de famille ou l’enfant prodigue fut repêché par ses cousins…membres influents du conseil d’administration de l’ATB. La catégorie-cible (la métaphore convient à merveille au contexte martial de l’annonce!) ne peut être que l’argent de pauvres travailleurs honnêtes… ou de mafieux en mal d’asile. Du banditisme bancaire qui ne dit pas son nom, et sur lequel nous allons mettre des mots. On citera aussi des noms, des CV, et des épisodes rocambolesques qui ne manqueront pas de nous convaincre, nous, commun des mortels, que l’habit ne fait pas le moine. Au prochain épisode donc, car ceci n’est que l’arbre. La forêt, elle, c’est pour bientôt sur ces mêmes colonnes. Documents à l’appui. Nous exposerons au menu détail comment une demande de crédit auprès de l’ATB peut ruiner une famille d’immigré, et la réduire à néant. Une histoire très édifiante sur la qualité humaine de cette organisation de malfaiteurs tunisiens désormais « internationaux ». Miled Jahine
Massacre d’Erba (Italie) Les auteurs présumés seront jugés par une cour d’assises
ATS/ANSA, le 12 octobre 2007 à 18h18
Erba, Italie – Le couple soupçonné d’avoir assassiné trois femmes et un garçonnet de deux ans le 11 décembre 2006 à Erba (I), près de la frontière tessinoise, comparaîtra devant la justice. Mari et femme seront jugés à partir du 29 janvier 2008 par la Cour d’assises de Côme (I). Leur comparution a été décidée vendredi par le procureur Vittorio Anghileri. Le couple est accusé de quadruple meurtre, tentative de meurtre, incendie volontaire et tentative de destruction de cadavres. Les inculpés, des conjoints d’âge moyen résidant à Erba, à une vingtaine de kilomètres de la frontière tessinoise, étaient passés aux aveux le 11 janvier dernier, un mois exactement après la tuerie. Témoignage accablant du seul rescapé Ils avaient avoué avoir massacré à coups de couteau et de bâton une jeune assistante sociale de 30 ans, son garçonnet de deux ans, la grand-maman de l’enfant et une voisine que les cris avaient attirée sur les lieux. Le mari de celle-ci, un homme de 60 ans, grièvement atteint avait survécu à ses blessures. Le quadruple crime avait eu lieu au premier étage d’une maison plurifamiliale dont le couple occupait le rez-de-chaussée. Mari et femme avaient été arrêtés le 9 janvier grâce au témoignage de l’unique rescapé de la tuerie. Confondus par ses déclarations, les conjoints étaient alors passés aux aveux. Aveux rétractés De banales querelles de voisinage auraient été à l’origine de leur expédition punitive. L’homme, un employé de la voirie, avait tué les trois femmes tandis que son épouse a supprimé de ses propres mains l’enfant de deux ans, “parce qu’il pleurait”, avait- elle dit. Or mercredi, au cours de la première audience préliminaire devant le procureur de Côme, le couple a rétracté tous ses aveux. Vendredi, le magistrat qui les a cités à comparaître a précisé que le témoin du massacre témoignera contre eux devant la Cour d’assises. L’affaire avait fait grand bruit en Italie et au Tessin. Dans un premier temps, l’époux tunisien de la jeune maman assassinée, avait été injustement soupçonné d’être l’auteur de la tuerie. Mais le jeune homme âgé de 26 ans, père du bambin égorgé, se trouvait dans son pays natal au moment des faits. Il s’est constitué partie civile. (Source : www.romandie.com , le 12 octobre 2007)
Voeux de Bush à Ben Ali à l’occasion de l’Aïd el-Fitr
Associated Press, le 12 octobre 2007 à 00h10
TUNIS (AP) — Dans un message de voeux adressé à son homologue tunisien Zine El Abidine Ben Ali, le président américain Georges W. Bush forme l’espoir jeudi que les valeurs célébrées par les musulmans à travers le monde pendant le mois du Ramadan “contribueront à éclairer la voie en vue de réaliser davantage de liberté, de tolérance et de paix entre les peuples”. Ce message dont fait état l’agence de presse tunisienne TAP, a été adressé à l’occasion de la célébration vendredi de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois de Ramadan. Dans un discours à la nation, le président tunisien a par ailleurs salué “l’élan de solidarité” enregistré durant ce mois saint, à travers l’organisation de repas d’Iftar (Restos du coeur) et la distribution d’aides aux populations éligibles, “illustrant ainsi les sentiments d’entraide et d’amour du prochain qui lient les personnes et les catégories sociales”.
Home – Accueil – الرئيسية