13 janvier 2010

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3522 du 13.01.2010

 archives :www.tunisnews.net 


Reporters sans frontières: Un journaliste condamné à quatre ans de prison ferme en première instance

Assabilonline: Prononcé du jugement dans l’affaire de Maatoug El Ir et de ses co accusés

 TMG calls on European Parliament to help end Tunisian government’s unrelenting war on free expression 

Le TMG appelle le Parlement européen à mettre un terme à la guerre implacable du gouvernement tunisien contre la liberté d’expression

Wal Fadjri: Affaire Yacine Ferchichi : Les Ong exigent la prise en charge du Tunisien

Reuters: La Tunisie achète du blé dur et de l’orge – traders

Abdel Wahab Hani: Le coup d’envoi des remaniement touche la Maison du Parti, le Maire de Tunis et le corps des Ambassadeurs

Houcine Ghali:Tunisie : il faut limoger tous les maires du pays

Reporters sans frontières

Un journaliste condamné à quatre ans de prison ferme en première instance


Publié le 13 janvier 2010 Fahem Boukadous, journaliste pour la chaîne satellitaire El Hiwar Ettounsi, a été condamné aujourd’hui à quatre ans de prison ferme par le tribunal de Gafsa. « Cette décision est tout simplement scandaleuse. C’est la première fois que les accusations ne portent que sur les activités professionnelles d’un journaliste. D’habitude, les autorités tunisiennes utilisent des mascarades judiciaires. Visiblement, elles n’ont plus besoin de monter des procès de toutes pièces contre les journalistes, comme cela a été le cas pour Taoufik Ben Brik et Zouhaïer Makhlouf. C’est affligeant », a déclaré Reporters sans frontières. « Il s’agit clairement d’un procès politique », s’est indignée Sihem Ben Sedrine, directrice de l’OLPEC, à Reporters sans frontières. En décembre 2008, le tribunal de première instance de Gafsa (400 km au sud de Tunis) avait condamné Fahem Boukadous, alors en clandestinité, à une peine de six ans de prison ferme, pour “constitution d’une association criminelle susceptible de porter atteinte aux personnes et à leurs biens”, suite à la couverture médiatique des manifestations populaires dans la région minière de Gafsa. Le 5 février 2009, la cour d’appel avait confirmé cette condamnation. Le 24 novembre 2009, le journaliste s’est présenté libre au tribunal de Gafsa, mettant ainsi un terme à près de dix-sept mois de clandestinité. Etant absent lors du procès, Fahem Boukadous a fait opposition au jugement. La procédure a donc recommencé depuis le début, annulant les décisions juridiques précédentes concernant le journaliste. Il était jugé aujourd’hui pour les mêmes faits que ceux qui lui étaient reprochés en décembre 2008. Condamné à quatre ans de prison ferme, le journaliste a exprimé son intention de faire appel. « L’audience d’aujourd’hui n’a duré que dix minutes », a déploré Fahem Boukadous à Reporters sans frontières, avant d’ajouter : « Mes avocats ont demandé le report de l’audience pour vice de procédure, mais en vain. La seule question que l’on m’a posée était mon lien avec le mouvement social de Gafsa. Je leur ai répondu que je m’étais alors contenté de faire mon métier, en couvrant les événements qui ont secoué le bassin minier de Gafsa. »


 Prononcé du jugement dans l’affaire de Maatoug El Ir et de ses co accusés


Assabilonline, Tunis La sixième chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance a prononcé aujourd’hui, mardi 12 janvier 2010, son jugement dans l’affaire n33965, dans laquelle est déféré Maatoug El Ir, en état d’arrestation, qui a été condamné à un mois d’emprisonnement ferme, Abderrazak Ounifi, en état d’arrestation, qui a bénéficié d’un non lieu. Le tribunal a prononcé des peines de trois mois d’emprisonnement contre Abdelwahed Sayeh (résident en Suède), Lassaad Jouhri (de Tunis), Brahim Laamouri (résident en Suède), Mohammed Habib (de Sidi Houssine Sijoumi) et Omar Makni (de Tunis); […] En collaboration avec maître Imène Triki et Sayed Mabrouk, militant des droits humains, Tunisie  
(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


13 January 2010 

TMG calls on European Parliament to help end Tunisian

government’s unrelenting war on free expression

 


The Tunisia Monitoring Group (TMG), a coalition now counting 20 member organisations of the International Freedom of Expression Exchange (IFEX), welcomes the European Parliament’s public debate on the situation in Tunisia on 20 January. TMG members hope the debate will send a strong message to the Tunisian government to end its unrelenting war on freedom of expression.   Five TMG fact-finding missions since January 2005 to monitor the plight of freedom of expression in Tunisia before and after the World Summit on the Information Society (WSIS) and continuous research have shown how attacks on this basic right have not stopped intensifying. The administration and the judiciary have been increasingly used to harass dissidents and critical journalists.   Prominent scholars and democracy advocates, including Mohamed Talbi, former dean of the Faculty of Arts of Tunis and president of the banned Observatory for the Freedom of the Press, Publishing and Creation (OLPEC) told the TMG that the ruthless policy of repression of independent-minded journalists, judges, lawyers, writers, students and trade-unionists is “unprecedented in the country’s recent history.”   This policy of systematic intimidation has forced thousands of Tunisians, including journalists, into exile over the past years. More dangerously, it has led hundreds of young people to be influenced by groups advocating the use of violence to achieve political goals. The government spares neither the victims’ relatives, nor foreign journalists and human rights researchers.   The decision to imprison well-known critical journalist Taoufik Ben Brik, following a mock trial similar to hundreds of other shameful and politically motivated trials mirrors a vengeful trend rather than a quest for justice. Journalist Fahem Boukaddous was sentenced today to four years in prison for covering demonstrations in Gafsa against unemployment and corruption.   President Zine El Abidine Ben Ali’s critics are dealt with as if they were criminals. Scores of Tunisian political prisoners have died under torture or due to lack of medical care over the past two decades, according to local and international human rights groups. Ben Brik faces life-threatening prison conditions, and family members launched a hunger strike in protest.   « These heavy losses of lives could have been avoided and journalists Taoufik Ben Brik and Zouhaier Makhlouf and thousands of other Tunisians would not have been jailed for exercising the right to freedom of expression or association, had the Tunisian state been firmly reminded by its friends and partners in Europe and elsewhere of the urgent need to genuinely abide by the International Covenant on Civil and Political Rights, » said TMG Chair Rohan Jayasekera of Index on Censorship.   Members of the IFEX-TMG:   Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI), Egypt ARTICLE 19, United Kingdom Bahrain Center for Human Rights (BCHR), Bahrain Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS), Egypt Canadian Journalists for Free Expression (CJFE), Canada Cartoonists Rights Network International (CRNI), United States Egyptian Organization for Human Rights (EOHR), Egypt Index on Censorship, United Kingdom International Federation of Journalists (IFJ), Belgium International Federation of Library Associations and Institutions (IFLA), Netherlands International Press Institute (IPI), Austria International Publishers’ Association (IPA), Switzerland Journaliste en danger (JED), Democratic Republic of Congo Maharat Foundation, Lebanon Media Institute of Southern Africa (MISA), Namibia Norwegian PEN, Norway World Association of Community Radio Broadcasters (AMARC), Canada World Association of Newspapers and News Publishers (WAN-IFRA), France World Press Freedom Committee (WPFC), United States Writers in Prison Committee of International PEN (WiPC), United Kingdom   For further information, contact TMG Chair Rohan Jayasekera, Index on Censorship, United Kingdom, tel: +44 20 7324 2527, e-mail: rj@indexoncensorship.org, Internet:http://campaigns.ifex.org/tmg/  


 le 13 janvier 2010

Le TMG appelle le Parlement européen à mettre un terme à la guerre

implacable du gouvernement tunisien contre la liberté d’expression

 


Le groupe d’observation de la Tunisie (TMG), une coalition comptant 20 organisations membres de l’Echange international de la liberté d’expression (IFEX), se réjouit de la tenue d’un débat public au Parlement européen sur la situation en Tunisie qui aura lieu le 20 janvier prochain. Les membres du TMG espèrent que ce débat permettra d’envoyer un message fort au gouvernement tunisien afin que ce dernier mette un terme à sa guerre implacable contre la liberté d’expression.   Cinq missions d’enquête du TMG sur la liberté d’expression en Tunisie depuis le mois de janvier 2005, avant et après la tenue du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) à Tunis, et une recherche ininterrompue ont permis de démontrer que les attaques sur ce droit fondamental n’ont en fait jamais cessé d’augmenter en Tunisie. En effet, les pouvoirs administratif et judiciaire ont de plus en plus été mis à contribution pour harceler les dissidents et les journalistes indépendants.   Des intellectuels de premier plan et des militants pour la démocratie en Tunisie comme Mohamed Talbi, ancien Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Tunis, et Président de l’Observatoire pour la Liberté de Presse, d’Edition et de Création (OLPEC), ont fait savoir au TMG que la politique de répression  impitoyable à l’encontre des journalistes, des juges, des avocats, des écrivains, des étudiants et des syndicalistes  indépendants tunisiens avait atteint « un niveau sans précédent dans l’Histoire récente du pays. »   Ces dernières années, cette politique d’intimidation systématique a contraint des milliers de Tunisiens, y compris des journalistes, à l’exil. De manière plus grave, cette politique a également conduit des centaines de jeunes gens à être influencés par des groupes prônant l’utilisation de la violence pour atteindre des buts politiques. Le gouvernement n’épargne ni les proches des victimes, ni les journalistes et chercheurs des droits de l’Homme étrangers.    La décision d’emprisonner le journaliste Taoufik Ben Brik, suite à un simulacre de procès, similaire à tant d’autres procès politiques, reflète plus une tendance à la vengeance qu’une quête pour la Justice. Les personnes qui critiquent le Président Zine El Abidine Ben Ali sont traitées comme de véritables criminels.  Le journaliste Fahem Boukaddous a été condamné aujourd’hui à quatre ans de prison pour avoir couvert des manifestations en Gafsa contre le chômage et la corruption.   Au cours des deux dernières décennies, d’après des groupes de défense des droits de l’Homme tunisiens et internationaux, de nombreux prisonniers politiques tunisiens sont morts sous la torture ou par manque de soin médical. Les conditions d’emprisonnement de Taoufik Ben Brik sont une menace pour sa vie. En signe de protestation, des membres de sa famille ont d’ailleurs entamé une grève de la faim.   Le Président du TMG, Rohan Jayasekera d’Index on Censorship, a déclaré : « Ces nombreuses pertes de vie humaine auraient pu être évitées. Les journalistes Taoufik Ben Brik et Zouhaier Makhlouf, ainsi que des milliers d’autres Tunisiens n’auraient pas été emprisonnés pour avoir exercé leur droit aux libertés d’expression et d’association si les amis et partenaires de l’Etat tunisien en Europe et ailleurs lui avaient fermement rappelé le besoin urgent qu’il a de véritablement respecter ses engagements internationaux, y compris l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques relatif à la liberté d’expression. »   Les membres du TMG de l’IFEX:   ARTICLE 19, Royaume-Uni Association Mondiale des Journaux et des Éditeurs de Médias d’Information (WAN-IFRA), France Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC), Canada Bahrain Center for Human Rights (BCHR), Bahreïn Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS), Égypte Cartoonists Rights Network International (CRNI), États-Unis Centre PEN norvégien, Norvège Comité des écrivains en prison de PEN International (WiPC), Royaume-Uni Comité mondial pour la liberté de la presse (WPFC), États-Unis Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA), Pays-Bas Fédération internationale des journalistes (FIJ), Belgique Fondation Maharat, Liban Index on Censorship, Royaume-Uni Institut international de la presse (IIP), Autriche Journaliste en danger (JED), République démocratique du Congo Journalistes canadiens pour la liberté d’expression (CJFE), Canada Media Institute of Southern Africa (MISA), Namibie Organisation égyptienne pour les droits de l’Homme (EOHR), Égypte Réseau d’information arabe des droits de l’Homme (ANHRI), Égypte Union internationale des éditeurs (UIE), Suisse   Pour plus de renseignements, veuillez Alexis Krikorian Union internationale des éditeurs (UIE), tél: +41 22 704 1823, courrier électronique: krikorian@internationalpublishers.org, Internet:http://campaigns.ifex.org/tmg/


 

Affaire Yacine Ferchichi : Les Ong exigent la prise en charge du Tunisien


Les Organisations non gouvernementales sénégalaises sont préoccupées par la situation du Tunisien, Yacine Ferchichi, qui a été expulsé de la France à destination du Sénégal. Dans un communiqué conjoint, Amnesty Sénégal, la Raddho et l’Ondh interpellent les autorités sénégalaises et françaises sur la ‘situation inacceptable qui viole les droits fondamentaux de Yacine Ferchichi et exigent une prise en charge totale du sieur Ferchichi ou à défaut sa reconduite immédiate et sans délai vers la France et ce, sans préjudice des procédures en cours intentées par ses avocats auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme’. Ces organisations sénégalaises des droits de l’Homme, rappellent qu’elles ont été saisies à nouveau par le citoyen tunisien ‘exilé’ vers le Sénégal sans son consentement par les autorités françaises, un pays dans lequel il n’a aucune attache familiale et ne bénéficie d’aucune prise en charge. En effet, ces organisations, qui affirment que Yacine Ferchichi est sous la menace d’une expulsion de son hôtel, parce qu’il n’a pas de quoi payer, ajoutent ‘qu’il est condamné à l’errance et à la misère’. C’est pourquoi, elles assimilent sa situation à une déportation qui porte fondamentalement atteinte à sa dignité et à sa liberté ; son passeport ayant été par ailleurs confisqué par la police française. ‘Il est de ce fait même victime de la double peine. La France ayant violé la directive de la Cour européenne exigeant de tout pays acceptant de recevoir le sieur Ferchichi de ne pas l’extrader vers la Tunisie’, conclut le communiqué conjoint. Charles Gaïky DIENE (Source: « Wal Fadjri » (Quotidien – Senegal) le 13 janvier 2010)


La Tunisie achète du blé dur et de l’orge – traders


13-01-2010 – 15:55 PARIS, 13 janvier (Reuters) – L’Office tunisien des céréales a acheté mercredi 25.000 tonnes de blé dur et 25.000 tonnes d’orge d’origine optionnelle, apprend on auprès d’exportateurs européens. Tunis a payé le blé dur 248,69 dollars/tonne coût et fret pour embarquement en avril, ont-ils précisé. L’orge a été achetée 169,29 dollars/tonne coût et fret pour embarquement du 10 au 20 février. Selon un trader, l’origine du blé dur pourrait être turque et/ou espagnole (Valérie Parent)


Le coup d’envoi des remaniement touche la Maison

 du Parti, le Maire de Tunis et le corps desAmbassadeurs

Réactions à chaud…


   

ParAbdel Wahab Hani

 

Trois évènements ont marqué la journée d’aujourd’hui: La nomination de Mme Abir Moussa/Moussi SG adjointe du RCD chargée de la femme; la nomination de M. Mohamed Béji Ben Mémi Maire de Tunis Cheikh Al Médina et une indiscrétion du quotidien arabophone Assabah annonçant un mouvement imminent dans le corps des Ambassadeurs. Ces nominations inaugurent la saison des remaniements, après la fin des consultations, comme nous l’avions constaté, après la convocation du Comité central du RCD au pouvoir dans sa 2e session ordinaire, pour les 16, 17 et 18 janvier. Nous reviendrons sur ces premières nominations, avec le réflexe citoyen et l’esprit constructif et légaliste qui nous animent, dans la défense des Intérêts suprêmes de la Nation

I-Mme Abir Moussa/Moussi Secrétaire adjointe du RCD en charge de la femme :

 

Originaire de Jammel, dans le Sahel, cette jeune avocate vient d’être promue, à 35 ans Secrétaire générale adjointe du parti au pouvoir, en charge de la femme. Me Abir Moussa (ou Moussi) s’est distinguée ces dernières années par sa participation active, voire fracassante parfois, aux cotés de Mme Saïda Agrebi, Naïbah/Députée et présidente de l’Association tunisienne des mères (ATM) et cheffe de la coalition informelle des organisations non-gouvernementales gouvernementales qui défendent les thèses et les acquis du gouvernement .

 

Me Moussa/Moussi a participé à plusieurs manifestations internationales, notamment relatives au Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI), sous la bannière de l’Association tunisienne de la Communication (ATUCOM), avant de prendre la présidence de l’Association tunisienne des victimes du terrorisme (ATVT) après la nomination de son confrère Me Habib Achour Ambassadeur à Rome (auprès de la République italienne, de la FAO, du PAM et du FIDA

Selon sa biographie officielle, mise en ligne par l’agence officielle TAP, Me Moussa/Moussi est adjointe au Maire de l’Ariana et est membre du Forum national des avocats du RCD, au pouvoir qui semble voir pris la succession de la Khaliyya ; alors que son contradicteur, le journaliste Aïd / Retornado Zouhir Latif, lors d’un débat télévisé en marge des élections générales du 25 octobre dernier, sur le plateau de la chaîne maghrébine Médi 1 Sat, affirme qu’elle se présentait au nom de la société civile, loin de tout appartenance politique

Me Moussa/Moussi a fait l’objet d’une mesure disciplinaire du Barreau en août 2006, suite au conflit violent qu’i l’opposait à son autre confrère Me Mohamed Abbou, en 2005.

 

Me Abbou, cet avocat qui s’est distingué par la rédaction de tout juste deux tribunes, qui lui ont valu le titre d’Avocat de la liberté. L’une mémorable, sur la démission et la schizophrénie des élites à propos d’Abou Gharib ; l’autre moins élégante et de moins bonne facture, sur une comparaison entre le Chef de l’Etat en exercice et le Général Sharon, à l’annonce de l’invitation de ce denier, à la 2e phase du SMSI à Tunis en novembre 2005. Me Abbou a été condamné à une peine de prison puis libéré avant l’épuisement du quantum de sa peine, à la faveur d’une compagne internationale et d’une grâce présidentielle qu’il avait demandé par « Respect aux Institutions ».

 

Me Moussa/Moussi remplace, à ce poste convoité, Madame Faouzia Khaldi qui sera promue, peut être ailleurs, contrairement à son prédécesseur Madame Houriya Abdelkhalek qui n’a pas eu de récompense pour ses services rendus au Parti.

 

La nomination deMe Moussa/Moussi est intervenu, à la sortie du tête-à-tête du Chef de l’Etat avec la très puissante Présidente de l’Association tunisienne des mères, Annaïbah/Députée Mme Agrébi. Cette dernière conforte, ainsi, donc sa position comme formatrice des nouveaux cadres du parti, après la nomination il y’a quelques mois de son autre poulain Hajer Chérif-Chebil au poste, aussi convoitée que sensible et exposé, de Secrétaire général adjoint du RCD en charge des Relations extérieurs, qui avait remplacé le très expérimenté diplomate de carrière Sadok Fayyala.

 

Des rumeurs évoquent même la possible nomination de la Naïbah/Députée Agrébi à un poste ministériel, après tant d’année passée à la « Diplomatie associative parallèle». « La Députée Agrébi est plus puissante que n’importe quel Ministre Chef de Délégation », me glissait un Diplomate suisse, en marge du SMSI. Elle occupe tout l’espace dès son arrivée, larguant les officiels au second plan. Ce qui ne manque pas de générer des effets négatifs quant à la réelle indépendance de la coalition d’Organisations non gouvernementales qu’elle dirige et à la place et à la consistance des délégués et des délégations officiels.

 

Au delà de ces nominations, le réseau de l’Association tunisienne des mères (ATM) et de ses associations satellites devient, avec l’association caritative Basma, présidée par l’épouse du Chef de l’Etat, le premier pourvoyeur de femmes cadres de l’Etat et du Parti, reléguant ainsi la glorieuseUnion nationale de la femme tunisienne (UNFT), fondée sous occupation coloniale française, sous le nom de l’Union musulmane de la femme, par la Hammam-Lifoise Bchira Ben M’Rad.

 

Ainsi, un nouveau féminisme d’Etat (Me Bochra Bel Haj Hmida récuse ce terme que nous empruntons à l’historienne Sophie Bessis ; ce terme renvoi au discours étatique et non à celui tenu par telle ou telle dépositaire de tel ou tel poste) est née en Tunisie, dans le sillage de la Naïbah/Députée Agrébi, sur fond de ‘rajeunissement’ de la vie politique.

 

Une autre dimension, ayant trait à cette nomination surprise, mérite d’être soulignée : Le tout jeune quadra Secrétaire général du Parti, M. Mohamed Ghariani, a entrepris une politique de rajeunissement des cadres de son Administration centrale et de ses structures régionales non électives, voulant aller vers la jeunesse et diriger des cadres moins jeune que lui. Cette aventure a le mérite du rajeunissement, mais doit faire les preuves de son efficacité. Seule l’Histoire le dira

Une dernière remarque s’impose en évoquant la nomination de Mme Moussa/Moussi, ans le souci de la clarté et de la séparation des pouvoirs et des attributs :

 

L’agence TAP qui  annoncé la nouvelle, citant M. Mohamed Ghariani, Secrétaire général du RCD, aurait du préciser que la nomination émane du « Président du parti » et non du « Président » tout court, étant donné que la Direction centrale du RCD n’est pas un corps d’Etat et que M. Ben Ali a pris cet décision en ses qualités de « Président du RCD » et non de « Chef de l’Etat ». La précision s’impose étant que le Chef de l’Etat est le Président de tous les tunisiennes et de tous les tunisiens

RCD – nomination d’une nouvelle secrétaire générale adjointe du RCD, chargée de la femme  

TUNIS, 12 jan 2010 (TAP) – Le secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) a annoncé que le président Zine El Abidine Ben Ali a décidé de nommer Mme Abir Moussi, secrétaire générale adjointe du RCD, chargée de la femme.

 

http://www.tap.info.tn/fr/index.php?option=com_content&task=view&id=10355&Itemid=

II-Mohamed Béji Ben Mémi nommé Maire de Tunis Cheikh Al Médina, en remplacement de Abbas Mohsen :

 

Cette autre nomination surprise, de M. Mohamed Béji Ben Mémi, Maire de Tunis Cheikh Al Médina, intervient à moins de 4 mois des élections municipales, annonce, peut être, la nomination du Maire sortant, M. Abbas Mohsen, à un poste ministériel ou ambassadorial (depuis notre première réaction, un site portail national d’information évoque un limogeage du Maire sortant, suite à la diffusion d’un programme de télévision, mettant en exergue les erreurs de l’équipe municipale et du Maire).

 

Aussi déconcertante soit elle, cette nomination, par Décret présidentiel, du Maire de Tunis Cheikh Al Médina, n’a rien d’illégal. Le dispositions légales en vigueur donnent ce pouvoir discrétionnaire au Chef de l’Etat, concernant le Maire de Tunis, parmi les 60 conseillers municipaux de la ville de Tunis.

 

Cette nomination donnera, sans doute, l’occasion, à l’opposition, parlementaire et extra-parlementaire, ainsi que les listes indépendantes, de soulever ce point avant les prochaines municipales d’avril mai prochain.

 

D’autres aspects liés à l’intervention de l’Exécutif dans la vie municipale ne manqueront pas de susciter le débat, à l’occasion des prochaines municipales . Notamment les Décrets ministériels, par le Ministre de l’Intérieur, de dissolution des Conseils municipaux et leur remplacement par des Commissions provisoire, présidées par les Maôtamad / Délégué / Sous Préfet. Cette mesure. Des dizaines de Conseils municipaux ont été dissous, notamment sous l’actuel Ministre de l’Intérieur.

 

La nomination du Conservateur de la mémoire de la Médina, Si Mohamed Béji Ben Mémi, Maire de Tunis Cheikh Al Médina, ouvre ainsi un débat national. Tunis, la capitale, Al-Hadhirah, donne ainsi le coup d’envoi aux municipales d’avril mai prochain et à la réflexion sur la modernisation et la démocratisation de l’action municipale

 

TUNIS, 12 jan 2010 (TAP) – Le Président Zine El Abidine Ben Ali a nommé, en vertu d’un décret promulgué, le 11 janvier 2010, M. Mohamed Béji Ben Mémi, membre du conseil municipal de Tunis, président de la municipalité de Tunis.

 

http://www.tap.info.tn/fr/index.php?option=com_content&task=view&id=10376&Itemid=43

 III-Les révélations d’Assabah annoncent le Bal des Ambassadeurs 

1-Remarque pré-liminaire :

La nomination aux Fonctions civiles et militaires étant des prérogatives régaliennes du Président de la République. Selon l’article 45, il «accrédite les représentants diplomatiques auprès des puissances étrangères. Les représentants diplomatiques des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui ». Mais le devoir du citoyen lui impose d’observer la nomination de ces commis de l’Etat qui représentent les intérêts de la Nation à la tête de nos missions à l’étranger. C’est dans ce sens que nous faisons notre devoir.

2-Faits :

 

Le quotidien arabophone Assabah, propriété du tout jeune et puissant gendre présidentiel M. Fahd Mohamed Sakhr Matri (nom complet figurant au n° 188 sur la liste des membres du Comité central du RCD) Naïb/Député et fils du Mostachar/Conseiller « Sénateur de Carthage » Mohamed Moncef Matri, s’est étalé dans sa livraison d’aujourd’hui, mardi 12 janvier, sur un mouvement imminent dans le corps diplomatique. Ce qui annonce, en outre, le coup d’envoi des remaniements, post-électoraux, tant attendus.  

Selon Assabah, donc :  

M. Sadok Korbi sera nommé à Rabaten remplacement de Salah Bakkari qui quitte la Diplomatie. Le Caire est donc vacant. Il convient de noter que l’Ambassadeur Korbi a eu un accident l’ayant immobilisé un certain temps et qui a failli mettre en péril nos intérêts au Caire, auprès de la République arabe d’Egypte et de la Ligue arabe ;

Le Sénateur / Conseiller M. Chakib Dhaouadi sera nommé à Ramallah auprès de l’Autorité palestinienne. Il libérera son poste au Sénat/Chambre des Conseillers ;

M. Chokri Hermassi, membre du Bureau politique du Parti de l’Unité populaire (PUP) fera son entrée dans le corps diplomatique, à Dakar, en remplacement de M. Jalel Lakhhar, du Mouvement des Démocrates Socialistes ( MDS), à qui il été décidé de mettre fin à sa carrière ;

M. Rafaa Dékhil , ancien Ministre limogé à la veille des élections, ira à Berlin, en remplacement de l’Ambassadeur et ancien Ministre M. Moncef Ben Abdallah, qui est toujours ministrable ;

M. Mohamed Habib M’Barek quitte la Diplomatie, ce qui laisse le poste d’Alger vacant ;

M. Hichem Bayyoudh quitte la Diplomatie, en libérant le poste de Kuweit ;

M. Mohamed Habib Brahem aurait quitté Tripoli et aurait rejoint le cabinet du Ministre de l’Intérieur, libérant ainsi le poste de Tripoli, au centre d’énormes tensions avec notre voisin libyen ;  

Assabah affirme que les Ambassadeurs  Noureddine Hachad (Australie),  Abdelwahab Jemal (Genève auprès du siège européen Nations Unies), Kamel Haj Sassi (Tchéquie) et Mohamed Habib Haddad (Vienne) seraient maintenus en poste.

 

Mais Assabah oublie de mentionner, ou semble ne pas avoir d’informations, concernant, à titre d’exemple :

 

a-Ankara, vacant depuis la nomination du jeune, polyglotte et dynamique diplomate de carrière M.Ghazi Jomaa à New York auprès des Nations Unies;

 

b-Paris, où les rumeurs les plus contradictoires circulent concernant le maintien ou le rappel de l’Ambassadeur Mohamed Raouf Najjar et son ‘probable’ remplacement, toujours selon le déluge de rumeurs, par l’actuel Ministre d’Etat M. Abdelaziz Ben Dhia, l’actuel Ministre des Transports M.Abderrahim Zouari ou encore par l’actuel Ministre de l’Education et de lq Formqtion M. Hatem Ben Salem 

c-La question des cotas qui reviendraient aux partis de l’opposition parlementaires. Selon de nombreux indices et indiscrétions, le MDS, l’UDU, le PUP, PVP et PSL veulent chacun un Ambassadeur.. Certains ont même donné la liste de leurs « élus ». La présence des « cotas » de partis politiques, pour la seule compétence d’appartenance politique d’Allégeance, au sein de la Diplomatie pose un réel problème. La récente expérience, notamment à Khartoum (Abdessalem Bouaïcha, UDU) et à Dakar (Jalel Lakhdhar, MDS) n’a pas été très concluante

3-Remarques post-liminaires :

 

Dans l’intérêt national, nous formulons les remarques suivantes, sans esprit partisan ou polémiste. 

a-La gestion de carrière des Diplomates de carrière et la limitation des nominations politiques :

 

Vu l’importance de la fonction d’Ambassadeur, nous proposons que les nominations respectent le principe de l’évolution de carrière de nos diplomates de carrière, qui font un travail extrêmement pénible et très peu rémunéré et consentent d’énormes sacrifices pour leurs personnes et pour leurs familles.

 

La très forte proportion des nominations politiques au poste d’Ambassadeur risque de décourager nos diplomates de carrière. Ce qui serait fortement nuisible et préjudiciables aux intérêts de la Nation. Certaines Nations, proches de la nôtre, ont fixé des cotas de 25% pour les nominations politiques, laissant les 75% restant à l’évolution de carrière et introduisant ainsi une vraie politique de gestion des carrières dans la diplomatie.

 

Le Ministre Conseiller diplomatique du Chef de l’Etat M. Afif Garbouj a du mesurer l’importance d’avoir des diplomates de carrière, notamment dans les postes sensibles, où les relations bilatérales et la coopération multilatérale se conjuguent. Les difficultés rencontrées par la délégation tunisienne, présidée par le Chef de l’Etat en personne, au dernier Sommet de Rome, doivent inciter à une meilleure gestion des nominations et de la place desDiplomates de carrière aux cotés des Ambassadeurs politiques.

 

b- La révision de la grille des salaires de nos Diplomates :

 

La révision de la grille des salaires de nos Diplomates en poste à l’étranger. En effet, les diplomates tunisiens sont les moins payés parmi les diplomates arabes, maghrébins et africains, pour ne pas parler d’autres régions du monde. Même des petits africains plus modestes que le notre payent mieux leurs diplomates.

 

A titre d’exemple, l’Ambassadeur de Tunisie à Paris, auprès de la République française et d’Institut du Monde arabe, et qui parfois représente nos intérêts auprès de l’UNESCO en l’absence d’Ambassadeur attitré (ce n’est plus le cas depuis la nomination, par Décret du 10 novembre, de son Excellence M. Mezri Haddad Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’UNESCO, attestée par le portail de l’Organisation ), ne serait payé que 3800 Euros, selon les indiscrétions. Ce qui est dérisoire pour assumer la charge et les obligations d’un Ambassadeur.

 

De nombreux diplomates de carrière, à la solide expérience, vivent dans des petits studios ou appartements indignes pour leur rang et pour les intérêts suprêmes de notre Nation qu’ils défendent.  

Cette situation ouvre les portes , La Qaddara Allah, à toutes les dérives et les manipulations, si ce n’était la très haute moralité de nos Ambassadeurs, en général, d’un coté et le sérieux des contrôleurs des fonds publiques de l’autre.

 

C’est le rôle duChef de la Diplomatie que de veiller à une rémunération juste de nos diplomates et de défendre ce point de vu auprès de ses interlocuteurs, au Gouvernement et au Parlement. Il est regrettable que cet aspect n’a pas été pris en compte dans le budget 2010 et n’a même pas été évoqué lors des débats, budgétaires ou des séances de questions au gouvernement, des Chambres des Députés et des Conseillers.

 

c-La Démocratisation de la fonction d’Ambassadeur et le rôle du Parlement :

 

Bien que l’Ambassadeur est le Représentant personnel du Chef de l’Etat et qu’il ne répond que devant lui, directement, par l’entremise du Chef de la Diplomatie, du Chef du Gouvernement et du Conseiller diplomatique de la Présidence de la République, les Nations démocratiques modernes ont institué des mécanismes de contrôle de l’action diplomatique, allant parfois jusqu’à conférer au Parlement la validation des nominations diplomatiques.

 

Sans aller à ce stade, peu compatible avec notre système présidentiel en l’état actuel, nous proposons d’organiser des séances de débats, aux deux Assemblées, avec les futurs Ambassadeurs , dès leur nomination et dès que la réalité l’impose. Cette mesure évolutive permettrait de garder le contact entre lesReprésentants du Peuple et les Représentants de la Nation à l’Etranger.

 

Ce qui sera de nature à mieux sensibiliser les élus de la Nation aux questions diplomatiques et de mieux profiter de la Diplomatie parlementaire d’un coté, et mieux responsabiliser les Chefs de nos missions diplomatiques aux questions posées par notre société, par la voix de ses élus, dans ce monde où la Diplomatie tend à être celle des Peuples et des Nations, moins celle des Etats et gouvernements.

 

d-La nécessaire Impartialité de l’Ambassadeur vis-à-vis des partis politiques :

 

La présence parmi nos Ambassadeurs, actuels ou futurs, de dirigeants de parti politiques, au pouvoir ou dans l’opposition, est nuisible à la fonction ambassadoriale. Tous les membres des instances dirigeantes doivent être mis en indisponibilité, dès sa nomination au rang d’Ambassadeur, qu’il soit en poste à l’étranger ou dans l’Administration centrale.

 

Parmi les noms, cités par Assabah, figure un membre du Bureau politique du PUP, M. Chokri Hermassi (probable Dakar, compétent par une grande partie des Etats d’Afrique de l’Ouest) ; deux membres du Comité central du RCD :Rafaa Dékhil (probable Berlin) et Chakib Dhaouadi (probable Ramallah). Ils doivent quitter leurs fonctions politiques partisanes. Tout comme nos actuels Ambassadeurs et membres du Comité central du RCD : Mohamed Habib Haddad (Autriche), Kamel Haj Sassi (Tchéquie), Abdelwahab Jemal Genève) ; ainsi que Mrs Jalel Lakhdhar (Dakar) et Saïd Nacer Ramadhan (Khartoum) dirigeants du MDS.

 

Il y a va de la sérénité de l’action diplomatique. L’Ambassadeur représente la Nation tout entière et non un parti, aussi populaire et légitime soit-il. Dès qu’il assume cette fonction, tout Ambassadeur doit se démettre des ses mandats politiques partisans ou se mettre en indisponibilité. Par analogie aux cas d’Inéligibilité énumérés par le Code électoral, le Législateur a tenu à préserver certaines fonctions d’Etat de la partialité du parti-pris et les a élevé au rang de l’Impartialité, dont les Ambassadeurs, les Wali/Gouverneur… au premier chef.

 

f-La visibilité du portail de la Diplomatie :

 

Améliorer la visibilité de portail de la Diplomatie (http://www.diplomatie.gov.tn ), au joli design et aux belles couleurs du reste, qui somnole depuis le 3 novembre 2009, alors que le Chef de la Diplomatie a eu de nombreuses activités publiques, hormis ses nombreuses activités et déplacements privées, à l’étranger.

 

Ses collègues du gouvernement ont eu à effectuer des activités et des déplacements à l’étranger dans le cadre de l’action de la Diplomatie (notamment la récente visite de M. Kamel Morjane , Ministre de la Défense et Envoyé spécial du Chef de l’Etat auprès du Colonel libyen). Et là encore rien sur le site du Ministère. De même pour les nouvelles des missions et des participation de la Diplomatie à l’étranger, notamment auprès de organisations internationales.

 

Même la participation au Sommet de Rome sur l’Alimentation, assumée par le Chef de l’Etat en personne, la participation au Sommet de Copenhague sur l’Environnement, assumée avec brio par le Ministre de l’Environnement M. Nadhir Hmada n’y figurent point. Tout comme la participation des délégations tunisiennes, parfois à la tête de groupements régionaux, dans les combats diplomatiques du monde arabe dans l’arène internationale, à titre d’exemple l’adoption du Rapport Godlstone sur les crimes commis par l’occupation coloniale israélienne à Gaza et dont des exploits inespérés ont été obtenus grâce à la diplomatie tunisienne, sous la conduite de Son Excellence l’Ambassadeur Abdelwaheb Jemal, auprès du Conseil des droits de l’homme et des Nations Unies à Genève (au nom de la présidence tunisienne du Groupe arabe) et son collègueSon Excellence l’Ambassadeur Ghazi Jomaa auprès des Nations Unies à New York. Tout comme les voyages à l’étranger, à la défense de nos Intérêts et les Commissions mixtes présidées par l’infatigable Premier Ministre M. Mohamed Ghannouchi. Ne figurent pas non plus les activités des trois Secrétaires d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères.

 

Et pourtant, tout ceci devrait pourtant être publié sur le portail de la Diplomatie tunisienne. Cette dernière est une œuvre collective de Carthage (siège de la Présidence), laKasbah (siège du Premier Ministère), Cité Jamil (siège du Ministère des Affaires étrangères), l’ensemble des départements ministériels et l’ensemble de nos représentations diplomatiques à l’étranger

Lors du décès de feu Habib Bourguiba Jr, compagnon de la Libération et ancien Ministre des Affaires étrangères, aucune information n’a été publié sur ledit site, ce qui est une erreur grave, vu le nombre important de diplomates et de journalistes de la planète entière qui cherchaient une information ce jour là et ne l’ont pas trouvé. A ce titre, le portail de la Diplomatie doit mentionner tous les anciens Chefs de la Diplomatie, pour rendre hommage aux pionniers et marquer la continuité de l’œuvre diplomatique.

 

Une autre remarque s’impose : Le visiteur du portail découvre les adresses de nos représentations diplomatiques et consulaires, résidentes et non résidentes. Le visiteur trouve en outre les noms des Consuls honoraires, étrangers, de la Tunisie, dans leurs pays respectifs.Mais on ne trouve pas les noms de nos chefs de missions, diplomatiques et consulaires, comme s’il s’agissait de « missions non habitées », pour reprendre le jargon des activités spatiales

Pourtant le Ministère s’est dotée d’une Direction à l’Information et devrait avoir les moyens humains, parmi ses 1700 fonctionnaires au siège, d’actualiser sa page Internet

Habité par l’esprit républicain et citoyen rappelé en pré-liminaires et loin de tout esprit polémiste, nous adressons ses remarques amicales à l’actuel Chef de notre Diplomatie, M. Abdelwahab Abdallah, Ministre des Affaires étrangères, à son successeur, ainsi qu’à Son Excellence le Ministre Conseiller diplomatique près la Présidence, M. Afif Garbouj, ancien Ambassadeur, diplomate de carrière et vétéran de la Diplomatie tunisienne.  

Post Espoir :  

Dans l’espoir que les différents mouvements de remaniements qui vont suivre, aux heures et aux jours qui viennent, apportent à la Nation les plus compétents. Que les jours, les semaines, les mois à venir apportent sagesse et sens des responsabilités à toutes et à tous, pour œuvrer tous, dans l’intérêt suprême de la Nation. Que les AÏDOUN / Retornados puissent rentrer dans les plus brefs délais, illa man abaa. Que ce dernier quinquennat et le dernier gouvernement qui va le servir apporte à la Tunisie Démocratie, Prospérité, Croissance, Emploi… Et surtout une bonne dose d’Amour pour que l’on puisse tous vivre ensemble dans ce pays merveilleux qu’est la Tunisie.

  Paris, le 12 janvier 2010

  ïd / Retornado dans la Transparence

Aïd / Retornado Ahabba Man Ahabba Wa Kariha Man Kariha

  bdel Wahab Hani

 

awhani@yahoo.fr

+33 (0)6 17 96 00 37 (ne marche pas depuis les postes Tunisie Télécoms, fixes, cellulaires, rifi, publiphone, des suites d’une décison d’un fonctionnaire zélé, il y a près de 10 ans)

 

FaceBook : Abdel Wahab Hani

 


TUNISIE : IL FAUT LIMOGER TOUS LES MAIRES DU PAYS


 

Oui, vraiment, merci Monsieur le Président d’ avoir limogé le maire de Tunis pour manque de communication avec les citoyens suite à la dénonciation de la rubrique El Haq im’âk. Mais ce n’ est qu’ une goutte d’ eau dans le lac de Tunis pour ne pas dire dans la Méditerranée. Parce que tous les maires de la République du pays se comportent ainsi: mépris du citoyen, manque de temps à consacrer à la municipalité et aux besoins de la cité parce qu’ en même temps ils s’ occupent de leur boulot et de leurs intérêts en tant que représentants du parti au pouvoir. Donc, si vous souhaitez vraiment mettre fin au laxisme qui carectérise la majorité des présidents des micipalités en Tunisie, il faut prendre des solutions radicales : Elections municipales démocratiques, conseil municipal collégial et interdiction du pouvoir et du parti dominant d’ interférer dans les affaires de la mairie.En même temps, il faut que les citoyens aient des pouvoirs qui leur permettent de mettre en cause le comportement du maire et de le révoquer par référendum. Si non, les interventions sporadiques comme celles que vous venez de prendre, il en y a eu d’ autres, ne résoudront jamais les problèmes. Le maire de Tunis a été limogé pour comportement hautain et refus de recevoir des journalistes de la télévision nationale. Mais, si vous savez, Monsieur le Président, comment se comportent les centaines de présidents de municipalités à travers la République qui se donnent à la corruption de toutes sortes, ne se trouvent jamais dans leurs bureaux, s’ en foutent du bien de la communauté et ne pensent qu’ à leurs intérêts, vous les limigeriez tous. Et c’ est ce qu’ il faut faire, pour les remplacer par des jeunes intègres, instruits et qui piaffent de servir leur patrie, sans être obligatoirement membres du RCD
Houcine Ghali     Houcine.Ghali@bluewin.ch

 

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