12 juillet 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année,N° 2972 du 12.07.2008 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité: lettre de parents de prisonniers du groupe de Slimane

Liberté et Equité: Cri d’alarme pour un prisonnier en grève de la faim depuis 52 jours

Liberté et Equité: Monsieur Ali Isbaï militant et ex prisonnier politique attend  jusqu’à aujourd’hui som passeport Luiza Toscane: TUNISIE:L’été de tous les dangers

AFP:Tunisie : Ben Ali se rendra demain à Paris

Agence de Presse Africaine :Union Pour la Méditerranée: Ben Ali se rend dimanche à Paris  Xinhua :Hausse de 8,4% des recettes touristiques en Tunisie  Agence de Presse Africaine :Soutien “inconditionnel” de la Tunisie au projet d’Union pour la Méditerranée    AFP: Le roi du Maroc absent du sommet de l’Union pour la Méditerranée   

AFP:Les chefs d’Etat et de gouvernement attendus au sommet de l’UPM E-Marrakech :Des organisations de la liberté de la presse alertent Sarkozy au sujet de la Tunisie


 
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 10 juillet 2008

lettre de parents de prisonniers du groupe de Slimane

 
Nous avons reçu, en provenance de Sidi Bouzid, une lettre de parents de prisonniers du groupe de Slimane que nous reproduisons telle que : Le groupe de Slimane commence une grève de la faim illimitée Louanges à Dieu seul Sidi Bouzid, le 8 juillet 1008 Monsieur, Nous, parents de prisonniers actuellement à Mornaguia et connus sous le nom de groupe de Slimane : Mohammed Moncef, père de Mohammed Amine Jaziri Borni Lifi, père de Ramzi Lifi Salha Amami, mère d’Oussama Abadi Najet Amami, mère de Oua’el Amami Mohammed Bennour, père de Moukhles Ammar Mohammed Salah Salhi, père de Fethi Salhi Latifa, mère d’Imed Ben Ameur Arfaoui, père d’Ali Arfaoui, et d’autres dont nous n’avons pas les noms, et tous appartiennent au groupe de Slimane ; à leur demande, nous vous informons qu’ils sont en grève depuis vendredi de la semaine dernière […] Ils sont au cachot individuel ; trois ou quatre d’entre eux sont dans une cellule minuscule de trois mètres sur trois. L’été est chaud, la lumière de la cellule est allumée jour et nuit […] les toilettes sont envahies par les moustiques. […] Nous-mêmes et nos enfants vous demandons d’intervenir rapidement et urgemment pour faire cesser ces dépassements. Vive les droits de l’homme où que ce soit. Allahou Akbar. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)

Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 10 juillet 2008

Cri d’alarme pour un prisonnier en grève de la faim depuis 52 jours

 
Le prisonnier Anis Ben Abdessalam Chouk, continue à la prison de Mornag sa grève illimitée de la faim pour le cinquante deuxième jour d’affilée pour exiger sa libération. Monsieur Anis Chouk a été arrêté le 31 mars 2008 ; il a été accusé de participation à une opération de vol avec usage de la force.. Il a nié vigoureusement ce dont il était accusé. Ses complices présumés ont nié également devant le juge d’instruction sa présence avec eux lors de l’opération. Lors de la visite que lui a rendue sa famille à la prison de Mornag il a été amené, porté par deux prisonniers car il ne pouvait marcher. Lors de la troisième visite, l’administration lui a interdit de rencontrer sa famille sans présenter de justification; la famille d’Anis Chouk craint le pire et appelle les autorités concernées à intervenir de toute urgence pour le faire libérer. Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)

Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 9 juillet 2008
 

Monsieur Ali Isbaï militant et ex prisonnier politique attend  jusqu’à aujourd’hui som passeport

 
Nous avons reçu mercredi 9 juillet la visite au local de Liberté et Equité, de Monsieur Ali Isbaï (Afif), militant et ex prisonnier politique. Il nous a dit attendre toujours d’avoir le passeport dont il est privé depuis 1984 à cause de son activité au sein du Mouvement de la Tendance Islamique (actuel mouvement de la Nahdha), et avoir tenté en vain de le récupérer. En 1988, l’administration lui avait dit de présenter une nouvelle demande, ce qu’il a fait, et demande qu’il a renouvelée en 2004 mais l’administration lui a opposé un refus, sans justification. Il a été contraint de présenter un autre demande accompagnée d’un dossier complet au poste de police de Khaznadar, qui dépend du district de la Sûreté du Bardo où il habitait. Sa demande y a été enregistrée sous le numéro 1059 le 22 décembre 2007, mais n’a pas reçu de réponse jusqu’à aujourd’hui. Monsieur Ali Isbaï est né en 1932. Il voulait se rendre au pèlerinage sur les lieux saints avec sa femme. […] Pour le Bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

TUNISIE

L’été de tous les dangers

 
Le pouvoir tunisien répond à la révolte populaire massive du bassin de Gafsa par un quadrillage militaire, des arrestations et des tortures. Notre solidarité est indispensable. Redeyef, Oum Larayes, Metlaoui, Feriana… La révolte des chômeurs, des jeunes et des populations, faisant suite à un résultat de concours jugé frauduleux, s’est étendue à tout le bassin minier de Gafsa, dans le sud-ouest de la Tunisie (lire Rouge n° 2249). La répression, seule et unique réponse du pouvoir aux revendications, a étouffé dans l’œuf toute velléité d’en découdre ouvertement : exécutions sommaires extrajudiciaires, blessures par balles, maisons éventrées, arrestations en série et, pour finir, le déploiement de l’armée à Redeyef. Cette répression visible se poursuit maintenant par des détentions au secret, accompagnées d’aveux extorqués sous la torture. Les familles des personnes arrêtées sont elles-mêmes harcelées. Des dizaines de jeunes gens ont été déférés devant le tribunal de première instance de Gafsa, condamnés à des peines allant de la simple amende à quelques mois de prison. Mais, à l’arrivée de l’été, le juge a eu la main de plus en plus lourde. Le 3 juillet, quatre jeunes ont ainsi été condamnés à deux ans et sept mois d’emprisonnement. Cette escalade augure mal des condamnations qui attendent les syndicalistes de l’enseignement de base de Redeyef, tels Adnane Hajji, Béchir Labidi, Adel Jayar, Taïeb Ben Othman ou Tarek Halaïmi, arrêtés ces derniers jours. L’été pourrait être mis à profit pour les condamner à des peines beaucoup plus lourdes. La solidarité avec les populations du bassin minier et les jeunes incarcérés vient des habitants eux-mêmes qui, en dépit de l’état de siège, multiplient les initiatives. Elle est le fait aussi des avocats, qui viennent, par dizaines, plaider au tribunal de Gafsa, et de la société civile, qui manifeste son soutien de manière dispersée. Enfin, des dizaines de syndicalistes ont manifesté à trois reprises, au mois de juin, à Tunis, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), exigeant de leur centrale un soutien réel aux syndicalistes. L’UGTT n’a toujours pas exigé leur libération. Les manifestants demandent la mise en place d’un comité syndical de soutien à la hauteur des exigences, des luttes et des sacrifices consentis par les populations du bassin minier. Ces exigences s’adressent aussi à l’opposition, qui ne s’intéresse qu’aux scrutins législatif et, présidentiel de 2009, à l’exception du Parti démocratique progressiste (PDP), du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) ou de quelques formations nationalistes arabes. Le mouvement de masse du bassin de Gafsa dure depuis six mois. La population de cette région a une tradition de lutte qui remonte à la colonisation1. Le mouvement actuel est sans équivalent dans l’histoire récente de la Tunisie. Il faut remonter à février 2000, avec la mobilisation des lycéens et des jeunes chômeurs dans le sud du pays, pour trouver un mouvement d’une telle ampleur. Ce mouvement est encore émietté. Sa réunification permettrait la jonction entre les luttes sociales et les luttes démocratiques dans le combat contre la dictature, et elle serait le seul espoir d’en finir avec cette dernière. La solidarité internationale, au moment où Sarkozy et Ben Ali s’apprêtent à renforcer leur collaboration criminelle lors du lancement de l’Union pour la Méditerranée, sera décisive. La première échéance est le meeting de solidarité avec les luttes au Maghreb, organisé le 10 juillet à la Bourse du travail à Paris2. ■ Luiza Toscane Notes 1. En mars 1937, par exemple, une grève des mineurs a été violemment réprimée par le gouvernement de Front populaire, faisant dix-sept morts chez les mineurs. 2. De 18 h à 20 h 45 au 3, rue du Château-d’Eau, Paris 10e, M° République. Appelé par : Solidaires, FSU, CNT, AMF, ATMF, FTCR, CRLDHT, Cedetim, Attac, Syndicat de la Magistrature, ATF, Comité de soutien aux habitants du bassin minier de Gafsa-Paris, Les Verts, PDP, PCOT, PCF, LCR, Les Alternatifs…
(Source: Rouge n° 2260, 10/07/2008 )

 AFP 12/07/2008.

Tunisie : Ben Ali se rendra demain à Paris

Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali se rendra à Paris pour assister au sommet fondateur de l’Union pour la Méditerranée (UPM) à l’invitation du président français Nicolas Sarkozy, a annoncé l’agence officielle tunisienne TAP. La Tunisie a adhéré d’emblée au projet de l’UPM et souhaite accueillir le siège du secrétariat général, pour lequel l’Espagne, le Maroc et Malte seraient candidats, alors que la France a fait connaître sa préférence pour un pays de la rive sud.
 AFP

Union Pour la Méditerranée: Ben Ali se rend dimanche à Paris

   Agence de Presse Africaine

 

Tunisie – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali se rendra dimanche à Paris, pour prendre part au sommet de lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM), a-t-on appris de source officielle à Tunis. Le chef de l’Etat tunisien sera présent à ces assises aux côtés de trois autres dirigeants maghrébins, à savoir le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, le roi du Maroc Mohammed VI et le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Seul le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, hostile au projet, a annoncé qu’il ne fera pas le déplacement à Paris. Tout en soutenant le projet initié par le président français, le président Ben Ali estime toutefois que l’UPM ne pourra réussir que si elle assure une participation de tous les pays “sur un pied d’égalité”.   Tunis – 12/07/2008 Pana

 2008-07-11 20:07:17 

Hausse de 8,4% des recettes touristiques en Tunisie

 
 TUNIS, 11 juillet (Xinhua) — Les recettes touristiques en  Tunisie ont enregistré une hausse de 8,4% au premier semestre 2008, par rapport à la même période de l’année 2007.   Selon un bilan du ministère tunisien du Tourisme publié  vendredi, cet hausse est du à une augmentation de 4,7% des entrées de touristes en Tunisie.   Le nombre des touristes qui ont visité la Tunisie au premier  semestre 2008 a dépassé les 2,6 millions de personnes. Le nombre des touristes venant des pays Maghrébins s’est accrue de 8,1%, et les Libyens occupent la première place du tourisme de  voisinage avec 788.160 touristes qui ont visité la Tunisie.Les touristes européens (56% des entrées) ont été au nombre de  1,4 million à visiter la Tunisie, dont 583.700 touristes français, suivis des Allemands, des Italiens et des Anglais.  

Soutien “inconditionnel” de la Tunisie au projet d’Union pour la Méditerranée

Agence de Presse Africaine

 
APA-Tunis (Tunisie) La Tunisie, la «plus engagée» des pays du Maghreb arabe dans ce projet méditerranéen, a constamment indiqué son «soutien inconditionnel» au projet de Sarkozy. Un soutien exprimé par le plus haut de la pyramide politique tunisienne et à toute occasion. Réitérant mercredi dernier ce soutien de la Tunisie au projet de l’Union Pour la Méditerranée, Abdelwahab Abdallah, ministre tunisien des Affaires étrangères, a indiqué que l’idée du projet «a reçu l’adhésion de toutes les parties». «Depuis son annonce, le projet de l’UPM n’a cessé de subir des ajustements qualifiés par certains comme des ajustements à la baisse. Seulement, le projet a été maintenu et c’est là l’essentiel », déclare Abdallah, dont le gouvernement a même présenté sa candidature pour accueillir le siège du nouveau-né. Mais comme à Alger, on insiste à Rabat sur le principe que cette Union est en mesure de faciliter la libre circulation des biens et des personnes et adopter des mécanismes plus simples. Avec ce projet de l’Union pour la Méditerranée de concrétiser , il s’agit d’un grand rêve de paix et de solidarité entre peuples des pays riverains de la Méditerranée qui englobe désormais tous les pays d’Europe. Un porte-parole de la Présidence de la république tuninisiennea annoncé samedi que la Tunisie forme « l’espoir de voir le projet de l’UPM contribuer au développement des investissements et à l’accroissement des échanges commerciaux Nord-Sud et Sud-Sud, à travers le développement de projets communs notamment dans les secteurs de l’infrastructure et de l’énergie». La Tunisie manifeste la volonté de « dynamiser la coopération dans la région méditerranéenne et d’en faire une réalité tangible qui répond aux attentes de l’ensemble des peuples de la région». Si, au niveau des dirigeants, le président tunisien est celui qui adhère avec le plus d’enthousiasme au projet, la rue et dans les journaux tunisiens ont fait montre d’une certaine indifférence vis-à-vis du nouveau processus euro-méditerranéen. Une table ronde récemment co-organisée à Tunis par le magazine de langue française L’Expression, la Fondation Friedrich Ebert et la Délégation de la Commission européenne, est pratiquement l’une des rares occasions où un débat élargi et approfondi a été établi sur le sujet. Tenue sous le thème «Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée», la table ronde, dont les travaux ont été rendus publics vendredi 11 juillet dans un numéro spécial de l’Expression, a réuni d’éminentes figures tunisiennes et européennes spécialistes en diplomatie, politique internationale, économie et affaires sociales. Parmi les objectifs poursuvis figurent la création d’autoroutes maritmes et l’élimination de plus de 90% des déchets pollunats de la mer Méditerranée TM/mn/APA 12-07-2008

 
AFP / 12 juillet 2008 20h46

Le roi du Maroc absent du sommet de l’Union pour la Méditerranée

 
RABAT – Le roi du Maroc Mohammed VI ne se rendra pas dimanche à Paris pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) et sera remplacé par son frère, le prince Moulay Rachid, a indiqué samedi une source proche du gouvernement marocain. Le souverain marocain a renoncé à assister au sommet pour cause de “calendrier chargé”, a indiqué samedi cette source sous couvert de l’anonymat. Le sommet doit réunir plus de quarante chefs d’Etat de l’Union européenne et du pourtour méditerranéen. Le prince Moulay Rachid, considéré par le protocole royal comme le représentant personnel du souverain marocain, a quitté samedi après-midi le Maroc pour Paris, selon la même source. “Le roi doit inaugurer une série de chantiers notamment à Oujda et Nador, dans le nord du Maroc”, a indiqué la même source en écartant “toute hypothèse” de différend avec la France sur le projet de l’UPM. “Le Maroc soutient fermement ce projet et il le défendra toujours car il s’agit d’un processus d’intégration qui sera bénéfique pour les peuples de la région”, selon la même source. Le royaume chérifien avait récemment manifesté, selon la presse marocaine, un intérêt pour accueillir le secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée, un poste pour lequel l’Espagne et la Tunisie étaient également en compétition. Le roi du Maroc, qui était en visite privée en juin dernier à Paris, avait rencontré le président français Nicolas Sarkozy. Le 23 octobre 2007, lors de sa visite d’Etat au Maroc, Nicolas Sarkozy a invité à Tanger (nord) les chefs d’Etat de la Méditerranée à une réunion en France en juillet 2008 pour jeter les bases “d’une union économique, politique et culturelle” de la Méditerranée. Samedi, l’hebdomadaire marocain Telquel (indépendant) s’est demandé pourquoi le Maroc n’avait pas jusqu’ici annoncé officiellement qui devrait le représenter au sommet de Paris. “Alors que Abdelaziz Bouteflika (président algérien), longtemps indécis, a finalement annoncé qu’il se rendrait à Paris le 13 juillet au sommet de l’UPM, (le roi) Mohammed VI n’a pas encore fait part de ses intentions”, écrit l’hebdomadaire. “Cet attentisme est d’autant plus surprenant, ajoute Telquel, que les staffs respectifs du (roi) Mohammed VI et du président français n’ont cessé de s’envoyer des signaux encourageants par le biais notamment du conseiller royal André Azoulay et d’Henri Guaino, conseiller de Sarkozy”. Selon les observateurs à Rabat, toute visite officielle du roi du Maroc à l’étranger fait l’objet préalablement d’une annonce officielle communiquée par le protocole royal.
AFP

Les chefs d’Etat et de gouvernement attendus au sommet de l’UPM

12.07.2008 source: AFP

 
Taille de police :      Quarante-trois chefs d’Etat et de gouvernement participeront dimanche à Paris au sommet marquant le lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM), qui sera coprésidé par le président français Nicolas Sarkozy et son homologue égyptien Hosni Moubarak.  Seule la Libye du colonel Mouammar Kadhafi a décliné l’invitation lancée  aux 27 pays membres de l’Union européenne (UE) et aux 17 autres Etats des  rivages nord et sud de la Méditerranée.  Voici une liste, selon des indications samedi et encore susceptible d’être  modifiée, des 43 dirigeants attendus au sommet de dimanche:         Albanie: Sali Berisha (Premier ministre)    Algérie: Abdelaziz Bouteflika (président)    Allemagne: Angela Merkel (chancelière)    Autorité palestinienne: Mahmoud Abbas (président)    Autriche: Alfred Gusenbauer (chancelier)    Belgique: Yves Leterme (Premier ministre)    Bosnie-Herzégovine: Haris Silajdzic (président)    Bulgarie: Georgi Parvanov (président)    Chypre: Demetris Christophias (président)    Croatie: Stipe Mesic (président)    Danemark: Anders Fogh Rasmussen (Premier ministre)    Egypte: Hosni Moubarak (président)    Espagne: José Luis Rodriguez Zapatero (Premier ministre)    Estonie: Andrus Ansip (Premier ministre)    Finlande: Tarja Halonen (présidente)    France: Nicolas Sarkozy (président)    Grèce: Costas Caramanlis (Premier ministre)    Hongrie: Ferenc Gyurcsßny (Premier ministre)    Irlande: Brian Cowen (Premier ministre)    Israël: Ehud Olmert (Premier ministre)    Italie: Silvio Berlusconi (président du conseil)    Jordanie: Nader Dahabi (Premier ministre)    Lettonie: Valdis Zatlers (président)    Liban: Michel Sleimane (président)    Lituanie: Gediminas Kirkilas (Premier ministre)    Luxembourg: Jean-Claude Juncker (Premier ministre)    Malte: Lawrence Gonzi (Premier ministre)    Maroc: Mohammed VI (roi)    Mauritanie: Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (président)    Monaco: prince Albert II    Montenegro: Milo Djukanovic (Premier ministre)    Pays-Bas: Jan Peter Balkenende (Premier ministre)    Pologne: Lech Kaczynski (président)    Portugal: José Socrates (Premier ministre)    Roumanie: Traian Basescu (président)    Royaume-Uni: Gordon Brown (Premier ministre)    Slovaquie: Robert Fico (Premier ministre)    Slovénie: Janez Jana (Premier ministre)    Suède: Fredrik Reinfeldt (Premier ministre)    Syrie: Bachar al-Assad (président)    République tchèque: Mirek Topolanek (Premier ministre)    Tunisie: Zine el Abidine Ben Ali (président)    Turquie: Recep Tayyip Erdogan (Premier ministre)     Outre ces 43 Etats, le président de la Commission européenne José Manuel  Barroso, son homologue de l’Union africaine (UA) Jean Ping, le secrétaire  général des Nations unies Ban Ki-moon, invité d’honneur des cérémonies du 14  juillet, et l’émir du Qatar Hamad Bin Khalifa Al-Thani, président en exercice  du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe, doivent participer au  sommet.
AFP

Des organisations de la liberté de la presse alertent Sarkozy au sujet de la Tunisie

 
Une coalition d’organisations internationales de défense de la liberté de la presse a demandé au Président Nicolas Sarkozy de ne pas sous-estimer les violations des droits de l’homme en Tunisie au moment où il posera les fondements d’une Union pour la Méditerranée lors du sommet de Paris le dimanche 13 juillet.  L’Association Mondiale des Journaux et 17 groupes de défense de la liberté de la presse ont écrit jeudi à M. Sarkozy pour lui faire part de leur “vive inquiétude” face au “recours accru des autorités tunisiennes à la censure, à l’intimidation et à la violence”. Dans la lettre adressée à M. Sarkozy, qui présidera une rencontre dimanche à Paris pour établir l’Union pour la Méditerranée, les membres du  Groupe d’Observation de la Tunisie de l’International Freedom of Expression Exchange (Echange international de la liberté d’expression) ont déclaré : “Il nous semble essentiel … que le gouvernement français ne sous-estime pas la gravité des violations des Droits de l’homme en Tunisie et qu’il adopte et promeuve une politique en accord avec les valeurs de la République, en invitant les autorités tunisiennes, notamment, à respecter leurs engagements internationaux dans le domaine des Droits de l’homme, particulièrement ceux pris en faveur de la liberté d’expression et de la presse.” Les membres du Groupe d’Observation de la Tunisie sont les suivants : Réseau d’information arabe des droits de l’Homme (Égypte) ; ARTICLE 19 (Royaume-Uni) ; Journalistes canadiens pour la liberté d’expression : Cartoonists Rights Network International (Etats-Unis) ; Organisation égyptienne pour les droits de l’Homme (Égypte) ; Index on Censorship (Royaume-Uni) ; Fédération internationale des journalistes (Belgique) ; Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques : Institut international de la presse : Union internationale des éditeurs ; Journaliste en danger (République démocratique du Congo) ; Fondation Maharat (Liban) : Media Institute of Southern Africa : Centre PEN norvégien ;  Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires ; Association mondiale des journaux ; World Press Freedom Committee ; et le Comité des écrivains en prison de PEN International. La lettre contient les termes suivants : “Nous vous écrivons au nom de l’Association Mondiale des Journaux (AMJ) et du World Editors Forum qui représentent 18 000 publications dans 102 pays, ainsi que des 18 membres du Groupe d’observation de la Tunisie (TMG) de l’IFEX (Echange international de la liberté d’expression) pour vous faire part de notre vive inquiétude face aux violations graves portées au droit à la liberté d’expression et de la presse en Tunisie et au recours accru des autorités tunisiennes à la censure, à l’intimidation et à la violence. “Il nous semble essentiel, Monsieur le Président de la République, alors que la France assure jusqu’au 31 décembre 2008 la présidence du Conseil de l’Union européenne et que vous allez présider le Sommet de Paris du 13 juillet qui posera les fondements de l’Union pour la Méditerranée, que le gouvernement français ne sous-estime pas la gravité des violations des Droits de l’homme en Tunisie et qu’il adopte et promeuve une politique en accord avec les valeurs de la République, en invitant les autorités tunisiennes, notamment, à respecter leurs engagements internationaux dans le domaine des Droits de l’homme, particulièrement ceux pris en faveur de la liberté d’expression et de la presse. “L’AMJ et le TMG ont recensé de façon exhaustive les violations du droit à la liberté d’expression en Tunisie depuis 2003. Nous pouvons vous communiquer un dossier complet ou vous rencontrer personnellement ou l’un de vos conseillers, si vous le jugez opportun.” L’AMJ, l’organisation mondiale de l’industrie de la presse, qui est basée à  Paris, défend et promeut la liberté de la presse et les intérêts professionnels et économiques des journaux dans le monde entier. Elle représente 18.000 journaux et regroupe 77 associations nationales d’éditeurs, des entreprises de presse et des directeurs de journaux individuels dans 102 pays, 12 agences de presse et 11 organisations régionales et internationales de médias. Communiqué de Presse Vendredi 11 Juillet 2008 (Source: E-Marrakech ( portail d´actulités marocain ) le 12 juillet 2008)

 

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