17 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3373 du 17.08.2009

 archives :www.tunisnews.net  


Librté et Equité: Arrestation de Chadi Bouzouita, militant des droits de l’homme Librté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie AISPP: Dernières nouvelles de l’antiterrorisme en Tunisie – Les handicapés mentaux visés Luiza Toscane: Ahmed Eleuch a fait appel de sa condamnation Syndicat National des Journalistes Tunisiens – Chronique d’une conspiration programmée AP: Une nouvelle direction proche du pouvoir tunisien à la tête du syndicat des journalistes Reuters: Row as Tunisia journalist union picks pro-govt boss Le Temps: Congrès extraordinaire du SNJT – Participation massive Khaled BEN M’BAREK: Demande info URGENTE : journaliste marocain ! Golfnews: Tunisian woman expecting 12 babies to set new record Reuters: La rivalité des djihadistes pourrait profiter au Hamas AFP: Turquie: Öcalan prône plus de démocratie pour les Kurdes (agence) Reuters: Fin de campagne en Afghanistan, un soutien de poids pour Karzaï AFP: Moubarak à Washington pour rencontrer Obama


Liberté pour tous les prisonniers politiques Librté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 14 août 2009

Arrestation de Chadi Bouzouita, militant des droits de l’homme

Des agents de la police politique appartenant à la brigade d’orientation de Nabeul ont arrêté à trois heures de l’après midi jeudi 13 août 2009 Chadi Bouzouita, militant des droits de l’homme, membre de l’organisation Liberté et Equité devant son lieu de travail au marché des souvenirs pour le conduire dans un lieu inconnu. Sa famille ignore ce qu’il est advenu de lui à l’heure où nous rédigeons ce communiqué. […] Pour le bureau politique de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour tous les prisonniers politiques Librté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 13 août 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) le jeune Badil Jazi disparu La famille du jeune Badil Jazi ignore toujours ce qu’il est advenu de lui ainsi que le lieu de garde à vue de leur fils quatre jours après son enlèvement devant une mosquée de Nabeul dans l’après midi du 9 août. Son père, l’ancien prisonnier politique Saïd Jazi, a présenté une requête au Procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Grombalia l’informant que son fils avait disparu depuis le 9 août et que sa famille était inquiète pour lui. […] 2) Le jeune Rafik Lafi déféré pour l’instruction Demain vendredi 14 août 2009, le jeune Rafik Lafi, originaire de Menzel Jemil dans le gouvernorat de Bizerte, sera déféré au sixième bureau d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis pour y répondre des accusations portées contre lui dans le cadre de l’affaire n°15983. Maîtres Samir Dilou, Maha Lafi et Najet labidi assisteront à l’instruction. 3) Le délégué de Kairouan agresse un ancien prisonnier politique Le dénommé Sadok Nagra, délégué de la ville de Kairouan nord était avec ses fils mardi 11 août lorsqu’il a agressé très violemment l’ancien prisonnier Mohammed Hédi Mestiri et ont ensuite porté plainte contre lui à la police qui l’a arrêté pour avoir humilié le délégué.[…] Pour le bureau politique de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour le docteur Sadok Chourou Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis E-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 11 août 2009

Dernières nouvelles de l’antiterrorisme en Tunisie : Les handicapés mentaux visés

Des agents de la sûreté politique de Nabeul ont arrêté le 9 août 2009 le jeune Badil Jazi qui était en chemin vers la mosquée pour y accomplir la prière du Maghreb, De même un groupe d’agents de la Sûreté politique supervisé par le dénommé Nabil Rouis dit Rambo, ont investi à une heure de l’après-midi le domicile familial sans motif légal et ont saisi des livres et le disque dur de l’ordinateur de la famille. La même nuit, le 10 août, deux jeunes, Sahbi Hawat et Elies Salam ont été arrêtés alors qu’il se promenaient en bord de mer. […] Badil Jazi qui souffre d’un dédoublement de la personnalité est sous Risperdal/2mg et Sahbi Hawat qui souffre d’un handicap mental est sous gardénal 100 et lysanxia gouttes 5-5-10 Elies Salam, handicapé mental, prend des médicaments traitant les maladies nerveuses. Ces trois jeunes […] ont des cartes d’invalidité officielles du ministère des Affaires Sociales. […] La commission de suivi des prisonniers libérés (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

Ahmed Eleuch a fait appel de sa condamnation

 
Condamné en présence et en première instance à quatre années d’emprisonnement le 7 août dernier, Ahmed Eleuch, prisonnier d’opinion, actuellement incarcéré à la prison de Mornaguia (environs de Tunis) a fait appel. La date de l’audience devant la Cour d’Appel n’a pas encore été fixée.
Ahmed Eleuch reçoit les visites de sa famille le lundi. Il est apparu fatigué par les conditions carcérales, (surpopulation et enfumement de la cellule) rendues plus pénibles du fait de la chaleur extrême. Ahmed Eleuch, Franco-Tunisien, était rentré pour des raisons familiales en Tunisie le 30 juillet dernier au terme de dix-neuf ans d’éloignement de son pays d’origine. Il avait été arrêté à son arrivée à l’aéroport et immédiatement incarcéré en vertu d’un jugement prononcé contre lui par contumace et dont il ignorait l’existence. Ainsi que la loi tunisienne le permet, il avait fait opposition à ce jugement et a eu droit à un nouveau procès devant le Tribunal de Première Instance de Tunis le 7 août. Ahmed Eleuch aurait dû rentrer en France le 11 août où sa famille et son travail l’attendaient. Il est marié et père de quatre enfants majeurs et il exerce comme psychiatre dans un cabinet de Saint-Denis (93).
Luiza Toscane

Syndicat National des Journalistes Tunisiens Chronique d’une conspiration programmée (*)

Le 15 août 2009, Le pouvoir politique en Tunisie a repris, illégalement et par la force, le contrôle du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), rétablissant son emprise sur une corporation professionnelle qui a osé clamer ouvertement sa volonté d’indépendance et d’autonomie et qu’il essaie, depuis un an et demi, de ramener dans son giron.

Le faste tapageur et l’organisation bien huilée dans lesquels se sont déroulés les travaux du congrès extraordinaire du SNJT, le 15 août 2009 à Tunis, et les moyens énormes qui ont été mobilisés aux plans logistique, financier, matériel et humain contrastent singulièrement avec la situation de dénuement que vit actuellement ce syndicat dont les ressources financières ne lui permettent même pas de payer les salaires de ses trois employés permanents.

C’est la preuve irréfutable que ce ne sont pas les journalistes tunisiens qui ont organisé ce congrès mais bien le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), parti au pouvoir, qui a détrôné le bureau exécutif légitime et placé à la tête de ce syndicat une équipe fantoche dont tous les membres sont à sa solde et qui est dirigée par le conseiller politique du secrétaire général du parti.

Voici, ci-après, à l’intention de tous les amis du SNJT et de tous les défenseurs des libertés syndicales et des droits d’expression et d’association, une chronique détaillée du processus qui a abouti à la domestication de cette structure syndicale.

Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a été créé le 13 janvier 2008. Il a remplacé l’Association des Journalistes Tunisiens (AJT), fondée en 1962. Une association qui a connu son âge d’or durant les années 70 et 80 et qui est devenue, depuis le début des années 90, une sorte de cellule politique du parti au pouvoir, le RCD.

Depuis sa création et l’élection de son premier bureau directeur, composé à majorité d’indépendants, le nouveau syndicat a été la cible d’un véritable complot orchestré par le RCD et le gouvernement, aidés par une poignée d’opportunistes, de manipulateurs et de serviteurs zélotes du pouvoir, qui n’ont pas accepté la règle du jeu et n’ont pas digéré leur défaite lors du congrès constitutif.

Depuis janvier 2008, le pouvoir n’a cessé de multiplier les embûches, les machinations et les magouilles pour discréditer le syndicat et pour l’empêcher d’accomplir sa mission et de réaliser le moindre acquis en faveur des journalistes :

Tout a commencé par une volte-face du ministre de tutelle, qui a trahi ses promesses faites aux membres du bureau exécutif, qu’il a reçus en février 2008. Ces promesses concernent la régularisation de la situation administrative d’agents temporaires travaillant à l’établissement de la radio et de la télévision tunisiennes (ERTT). Un vieux dossier qui traîne depuis plus d’une dizaine d’années et que l’Association des Journalistes Tunisiens n’était pas parvenue à résoudre.

Prétextant d’un Sit In symbolique organisé pendant quelques heures par un groupe de journalistes de la radio et de la télévision au siège du Syndicat, le ministre de tutelle a décidé, unilatéralement, de rompre tout contact avec le SNJT.

Le 3 mai 2008, à la suite de la publication par le Syndicat de son premier rapport annuel sur la liberté de la presse en Tunisie, une vaste campagne de dénigrement, de calomnies et de lynchage est lancée dans les médias publics et privés contre les membres du bureau exécutif, qualifiés d’agitateurs, de nostalgiques et d’immatures.

Bien qu’il soit le syndicat le plus représentatif des journalistes avec plus de 800 adhérents, contre 250 seulement pour l’UGTT, le SNJT a été, ensuite, écarté injustement, des négociations sociales sur la révision de la convention collective de la presse.

Le pouvoir a, aussi, mis tout en œuvre pour étrangler financièrement le SNJT. Le fonds d’entraide et de solidarité entre les journalistes, que le syndicat croyait avoir hérité de la défunte Association des Journalistes Tunisiens, s’est constitué, tout de suite après le congrès, en structure autonome et indépendante du Syndicat. Il a même changé de local. Des fonds importants lui ont été alloués dans l’objectif d’en faire un contrepoids au Syndicat à travers l’octroi aux journalistes de certains avantages matériels (ordinateurs portables, prêts logement, etc.)

Dépourvu de toute ressource financière, le Syndicat, qui n’a reçu, depuis sa création, aucune subvention de l’Etat, a été, de surcroît, sommé de payer une amende de 26 mille dinars à titre de cotisations sociales impayées par la défunte AJT. En somme, le Syndicat n’a hérité de l’AJT que le passif !

En juillet 2008, le parti au pouvoir a sorti, comme il le fait depuis une vingtaine d’années, son artillerie lourde pour faire main basse sur le SNJT. Au cours d’élections menées au pas de charge (mobilisation de tous les moyens matériels et humains à la disposition des entreprises de presse, publiques et privées), le RCD parvient à placer tous ses agents à la tête des commissions permanentes qui constituent l’ossature du bureau exécutif élargi, rétablissant ainsi son hégémonie totale sur le Syndicat, ressuscitant, en quelque sorte, la défunte AJT.

En octobre 2008, lors de la première réunion ordinaire du bureau exécutif élargi, certains membres de ce bureau ont tenté de faire adopter un document déchargeant le ministre de tutelle de toute responsabilité concernant le dossier de l’ERTT et accusant les membres du bureau exécutif d’avoir failli à leur mission sur cette affaire. Un véritable déni infligé à la solidarité syndicale et au bon sens tout court ! Ce fut la première tentative de putsch contre l’instance dirigeante du SNJT.

Au cours de cette même réunion, les membres du bureau exécutif élargi, proches du pouvoir, ont essayé d’imposer par la force, et sur instigation du parti, que le syndicat soutienne la candidature du Président Ben Ali à l’élection présidentielle de 2009, alors que la majorité du bureau exécutif était favorable à une position de neutralité à l’égard de tous les candidats.

A partir de fin 2008, les évènements vont s’accélérer. Il ne se passera plus une semaine sans qu’un communiqué ne soit rendu public par un groupe de 17 membres du bureau exécutif élargi, en violation flagrante des statuts et du règlement intérieur du Syndicat. Des communiqués qui n’ont absolument rien de légal, qui ne portent ni l’en-tête ni le cachet du Syndicat et qui sont faxés à partir de cabinets officiels à des journaux qui, obéissant à des consignes, s’empressent de les publier, sans se soucier de donner à l’instance dirigeante officielle et légitime le moindre droit de réponse.

Les évènements affligeants ayant marqué la présentation, le 4 mai 2009, du 2ème rapport du syndicat sur la liberté de la presse sont édifiants et éloquents. Un membre du bureau exécutif élargi, président de la commission de déontologie est allé jusqu’à molester le président du Syndicat. Les masques sont réellement tombés et aucun doute n’est plus permis sur la détermination farouche du pouvoir à se débarrasser d’une structure qu’il juge comme étant rebelle. Des pressions sont alors exercées sur des membres du bureau exécutif pour les amener à démissionner. Des journalistes sont harcelés sur leurs lieux de travail, menacés et contraints de signer une motion de défiance contre l’instance légitime de leur Syndicat.

Ces pressions ont fini par donner leurs fruits : quatre membres du bureau exécutif, composé de 9 membres, ont fini par démissionner, entraînant ainsi une vacance au sein de la direction du Syndicat, nécessitant statutairement la convocation d’un congrès extraordinaire et l’élection d’un nouveau bureau.

En violation flagrante des statuts et du règlement intérieur du Syndicat, qui énoncent, notamment, que seul le Président du Bureau exécutif est habilité à convoquer une réunion du bureau élargi, le groupe des 17 membres de ce bureau se sont mis à multiplier les bavures et les infractions.

Faisant la sourde oreille à tous les appels à la conciliation et à l’unité et à tous les bons offices engagés par différentes parties dont, notamment, la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), les membres du bureau élargi sont allés jusqu’à prononcer la dissolution du bureau exécutif, constituer un comité préparatoire du congrès extraordinaire et fixer unilatéralement une date pour ce congrès (le 15 août), bien que les statuts stipulent que c’est le bureau exécutif sortant qui doit continuer à gérer les affaires courantes jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau.

Le bureau exécutif légitime a alors décidé de se conformer scrupuleusement aux statuts du Syndicat. Il a fixé au 12 septembre 2009 la date du congrès extraordinaire, introduit un recours en référé pour invalider la date du 15 août et intenté une action en justice sur le fonds de l’affaire qui sera examinée le 26 octobre 2009.

Malgré la solidité du dossier et les multiples vices de forme et de procédure qui ont été soulevés par une cinquantaine d’avocats, qui se sont constitués en comité de défense du Syndicat, le tribunal de première instance de Tunis a rejeté la requête en référé et rendu, le 14 août, un jugement défavorable au bureau exécutif légitime, donnant ainsi le feu vert au pouvoir pour accomplir son putsch et rétablir sa domination et son hégémonie sur une corporation devenue, à ses yeux, récalcitrante et rebelle.

Le SNJT n’est, malheureusement, pas la première structure de la société civile à subir ce genre d’injustice. Avant lui, le même scénario a été joué et rejoué contre la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH), l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT) et l’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET).

(*) Ce texte a été rédigé par les membres du bureau exécutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, légitimement élu en janvier 2008.

(Source : le blog « Tunisia Watch », le 16 août 2009)

Lien : http://tunisiawatch.rsfblog.org/


 

Une nouvelle direction proche du pouvoir tunisien à la tête du syndicat des journalistes

Associated Press, le 16 août 2009 à 22h14 TUNIS (AP) –De nouveaux dirigeants proches du pouvoir ont été portés à la tête du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à l’issue d’un congrès extraordinaire contesté par la direction sortante, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs. Quelque 500 journalistes y participaient sur le millier de professionnels tunisiens. Ils ont adressé un message au président Zine El Abidine Ben Ali, saluant son « souci permanent de promouvoir davantage le paysage médiatique tunisien ». Ces assises, considérées comme « illégales » par le président du syndicat évincé Néji B’ghouri qui a évoqué un « putsch », faisaient suite à la démission de quatre membres du bureau exécutif, « sous la pression des autorités » selon lui. Elles étaient l’aboutissement de la crise qui frappe le SNJT, premier syndicat des journalistes à avoir vu le jour en Tunisie, en janvier 2008. Cette crise s’était accentuée à la suite d’un rapport critique sur l’état de la presse en Tunisie publié en mai. « C’est la ligne indépendante suivie (par la direction sortante, NDLR) qui dérange les autorités qui n’acceptent aucune voix dissidente », a estimé M. B’ghouri. Pour Zied Héni, membre du bureau sortant, « c’est un jour noir que vit aujourd’hui la profession ». Ses détracteurs reprochent à M. B’ghouri son « autoritarisme » et les rapports conflictuels entretenus avec les autorités. Ils jugent son bilan « négatif », lui reprochant de n’avoir pas servi les intérêts matériels et moraux des journalistes. Reste que le président sortant entend organiser un congrès « conforme aux dispositions légales » le 12 septembre prochain et se dit « déterminé à poursuivre sa tâche jusqu’à cette date ». AP  

Row as Tunisia journalist union picks pro-govt boss

Reuters, le 16 août 2009 à 16h42 By Tarek Amara TUNIS (Reuters) – Tunisia’s Journalists’ Union has elected a member of the ruling party as its new leader, prompting opposition claims its independence was being compromised two months before a presidential election. The union has been an independent voice in the North African country of 10 million people where critics say the government exercises tight control over politics and the media. President Zine al-Abidine Ben Ali, 72, who has been in power for more than two decades, is seeking re-election in October. « What is happening today is a tragic chapter in the history of the country, » said Neji Bghouri, the former president of the union who was forced to step down along with the rest of the union’s executive after four board members resigned last month. « The government is afraid of free journalists and for this reason it prepared a putsch … The authorities no longer accept any dissenting voices, » he told a news conference late on Saturday. At a specially-convened congress on Saturday, the union elected a new executive and president. The new president denied there had been any government involvement. « Journalists have the right to have a political colour … but the government does not vote, journalists are voting, » Jamel Karmaoui told Reuters. Karmaoui is a member of Ben Ali’s RCD party, which controls the Tunisian parliament. He said his priority was to ensure « the return of union prestige and improve the quality of journalism to strengthen press freedom in the country. » Supporters of the Tunisian president say he has ensured social stability and strong economic growth. Tunisia is North Africa’s most modern state and is closely allied with U.S. efforts to pursue violent Islamist militants. On a visit to Tunisia last year, then-U.S. Secretary of State Condoleezza Rice said the country had made progress on advancing democracy, but said she hoped media freedoms would be improved in the run-up to the presidential election. The conflict within the journalists’ union broke out in May when the executive board issued a report, to mark World Press Freedom Day, which was critical of the level of freedom of expression in Tunisia. Three opposition parties voiced support for the outgoing leadership of the union and said they had been ousted in a coup. The four members of the executive who resigned, forcing the election of a new board, had accused Bghouri of running the union by diktat and artificially creating conflict with the authorities. The authorities have distanced themselves from the affair, saying it is an internal matter for the union’s members. Reuters, le 16 août 2009 à 16h23


Congrès extraordinaire du SNJT Participation massive

dimanche 16 août 2009 M.Makram Mohamed Ahmed, secrétaire général de l’Union Arabe des Journalistes : «Hommage à la justice et à la légitimité en Tunisie» Le vice-président de la FIJ : «Respect de la loi, neutralité de la FIJ et indépendance du syndicat» Le Congrès extraordinaire du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a entamé ses travaux, hier, au Complexe culturel et sportif, à El Menzah VI (Tunis) et devait se poursuivre durant toute la journée. La séance d’ouverture a enregistré une participation massive des journalistes tunisiens venus de toutes les régions du pays et de tous les organes de la presse nationale. Elle a été marquée par la présence du Secrétaire général de l’Union générale des journalistes arabes, doyen des journalistes égyptiens, ainsi que le vice-président de la Fédération internationale des journalistes, le Secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine et le Secrétaire général du Syndicat des journalistes égyptiens, trésorier de l’Union générale des journalistes arabes. Au terme de la séance d’ouverture, il a été procédé à l’élection du bureau du Congrès, suivie du débat général. Les candidats à l’élection du nouveau bureau du SNJT sont au nombre de 26. Pas moins de cinq cents journalistes ont participé, hier, au congrès extraordinaire du syndicat ; congrès qui a enregistré la participation de confrères appartenant à l’Union Arabe des Journalistes et la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), ainsi que plusieurs personnalités tunisiennes. L’ouverture de l’assemblée a été présidée par le bureau élargi élu en juillet 2005. Le congrès consacra le couronnement de la loi après la décision du tribunal de rejeter la requête réclamant son ajournement. Ainsi on a pu procéder à l’élection d’un nouveau bureau du syndicat des journalistes tunisiens.   M.Makram Mohamed Ahmed, secrétaire général de l’Union Arabe des Journalistes : «Hommage à la justice et à la légitimité en Tunisie» Le secrétaire général de l’Union a, en effet, fait remarquer que la tenue de ce congrès extraordinaire est révélateur du degré de discernement et de maturité des journalistes tunisiens, qui « sont capables, dit-il, de prendre leur destin en main ». M. Makram Mohamed Ahmed qui est, également, secrétaire général du Syndicat des journalistes égyptiens, a tenu à souligner que les journalistes tunisiens tirent leur légitimité de la légalité, insistant sur la nécessité d’un syndicat unifié, indépendant et fort. M. Makram Mohamed Ahmed n’a pas manqué de rappeler que depuis le déclenchement du différend, il n’a pas ménagé ses efforts de médiation dans le sens du respect de la loi et de la charte éthique de l’action syndicale. Car, toute action qui sort de ce cadre rend les conflits exacerbés ce qui aboutit au recours en justice comme ce fut le cas, justement. Le secrétaire général de l’Union arabe a, également, fait noter la légitimité du congrès au vu du nombre important de participants. Il réitère son respect pour la justice tunisienne rappelant que la volonté de la base est celle qui détermine les choix et toute orientation syndicale. Il a encore insisté sur la nécessité d’harmoniser et d’unifier les positions car la profession, dans le monde arabe, faiblirait si les dissensions gagnaient en acuité. « Seul le dialogue peut garantir cette cohésion », ajoute-t-il.   Le vice-président de la FIJ : «Respect de la loi, neutralité de la FIJ et indépendance du syndicat» Pour sa part, M. Younès Moujahed, vice-président de la Fédération Internationale des Journalistes et secrétaire général du syndicat des journalistes marocains, a tenu à raffermir la neutralité absolue de l’instance internationale. Il a réitéré son soutien à tous les journalistes, malgré leurs différends et a axé sur les synergies qui doivent s’établir entre journalistes tunisiens et marocains. Il n’a pas manqué, par ailleurs, d’appeler au respect de la décision de la justice, justice souveraine. Cela dit, il n’a pas manqué d’appeler à transcender les conflits entre les parties. Cela dit, conclut-il, la crise par laquelle est passé le syndicat des journalistes tunisiens est somme toute naturelle et s’inscrit dans l’ordre des choses et dans quelque corporation que ce soit.. Il a conclu en rappelant que « la FIJ a observé la neutralité et que cette neutralité ne saurait être extrapolée ». Les débats ont été intenses, constructifs, enregistrant un grand nombre d’intervenants.   (Source: « Le Temps » (Quotidien- Tunisie) le 17 août 2009)

Demande info URGENTE : journaliste marocain !

Je viens à l’instant de voir un reportage sur AlJazeera à propos du prétendu « congrès extraordinaire » du syndicat national des journalistes tunisiens. Le président légitime du syndicat Néji Bghouri a pris la parole, alors qu’aucun fantoche de ce congrès n’a daigné répondre aux questions de la journaliste pugnace Faïrouz Ziani. Jusqu’ici rien que de trop normal. Mais cela se corse lorsqu’on nous annonce un journaliste et responsable syndical marocain : un certain Younès Moujahid. Mme Ziani lui demande ce qu’il en pense. Il répond qu’il participe au congrès parce que – tenez-vous bien ! « la direction légitime a eu recours à la justice… », qui a rejeté sa requête. « Nous sommes face à une décision de justice », a-t-il dit sans avoir l’air de rire. J’en ai conclu de suite qu’il est soit ignorant des réalités tunisiennes, soit complaisant pour des raisons d’intérêt personnel . J’ai quand même continué à suivre l’interview de cet individu apparemment sans scrupules : Semblant perplexe, Mme Ziani lui fait remarquer que l’Union internationale des Journalistes n’a pas reconnu ce congrès et a écrit au Bureau légitime du syndicat qu’elle refusait d’y prendre part pour ne pas le cautionner. Le prétendu journaliste a répondu qu’il était lui-même vice-président de l’Union internationale et a cherché à délégitimer la position de l’organisation. Mme Ziani l’a alors achevé en lui lançant à la figure que l’Union dont il se réclamait avait informé le bureau légitime ainsi que l’opinion que le dénommé Mjehid (c’est le nom de notre fameux journaliste) ne pouvait être à ce faux congrès qu’en son nom personnel et aucunement au nom de l’Union internationale. Au lieu de se suicider, notre homme a tenté d’embarquer l’Union internationale dans sa prétendue neutralité par laquelle il apportait son concours à des putschistes dirigés directement du palais de Carthage, notre makhzen national. Question à tous les amis marocains : qui est ce Moujahid, présenté comme président du syndicat des journalistes marocains ; il serait ainsi le patron de gens tels que Ali Lemrabet ou de Khalid Jemaï, par exemple ?!… Absolument n’importe quoi ! Merci d’éclairer notre lanterne Khaled BEN M’BAREK PS : J’en ai appris encore un  peu plus depuis que j’ai commencé la rédaction du présent sujet, mais je serais heureux de connaître l’avis de ceux qui connaissent ce personnage.  (Source : Texte publié sur « Maghreb des Droits de l’Homme », Liste de discussion et d’information sur les droits humains au Maghreb, le 16 aout 2009 à 21h21)  

 

Tunisian woman expecting 12 babies to set new record

 
By Habib Toumi, Bureau Chief Published: August 17, 2009, Manama: A Tunisian woman is set to break the world’s multiple pregnancy record after doctors said that she could deliver duodecaplets or 12 babies this month. The woman, an Arabic language teacher who has had two miscarriages since her marriage in 2007 with a colleague, said that she was feeling fine and that she was looking forward to hugging her six boys and six girls.  The family who live in Gafsa, southwest of Tunis the capital, said that the multiple pregnancy was an amazing and wonderful miracle. « In the beginning, we thought that my wife would give birth to twins, but more fetuses were discovered. Our joy increased with the growing number, » said Marwan, the expecting father who teaches Arabic at a highschool. « The medical team monitoring her case told us that my wife would give birth naturally, » Marwan said. Doctors are monitoring the Tunisan woman. The health and social ministries have said they would offer various forms of assistance to the mother and the family, the Assabah daily reported (Source: « Golfnews.com »: 17 août 2009) Lien: http://www.gulfnews.com/region/Tunisia/10341012.html

 

La rivalité des djihadistes pourrait profiter au Hamas

Reuters, le 17 août 2009 à 08h36 par Alastair Macdonald RAFAH, Bande de Gaza (Reuters) – Les rues de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, portent encore les traces des violents combats qui ont opposé vendredi et samedi le Hamas au groupe salafiste Djound Ansar Allah. Ces affrontements, qui ont fait au moins 28 morts dont le chef des « Guerriers de Dieu », ne marquent probablement pas la fin des rivalités entre le Mouvement de la résistance islamique et les petites factions plus radicales qui défient son pouvoir dans le territoire côtier. Selon ces groupes, les objectifs djihadistes prônés par Al Qaïda forment un programme plus important que les idées essentiellement nationalistes défendues par le Hamas. Le Djound Ansar Allah s’était fait connaître en juin lors d’un raid mené à cheval contre un poste-frontière israélien. Le groupe bénéficie d’un bon soutien dans la population de la Bande de Gaza, où de nombreuses personnes ayant connu son chef, Abdel-Latif Moussa, dit Abou al Nour al Makdessi, l’ont décrit comme un homme aimable et pacifique. Selon des proches, il s’était fait le chef spirituel de jeunes sympathisants djihadistes écoeurés par les persécutions menées contre eux par le Hamas. Suivant un schéma qui rappelle le désenchantement vis-à-vis du Fatah au profit du Hamas, il y a deux ans, de nombreux Gazaouis semblent à présent se tourner vers des groupes islamistes plus radicaux. Ces derniers reprochent au Hamas de ne pas faire appliquer la charia ou de lorgner les pays occidentaux pour négocier un allègement de l’isolement imposé par Israël. « Ces derniers mois, l’invasion israélienne et la situation économique ont renforcé l’extrémisme des plus radicaux. Les liens avec Al Qaïda sont peut-être très distendus, mais les sympathies sont élevées », estime Maha Azzam, du cabinet d’analyse londonien Chatham House. GESTE ENVERS L’OCCIDENT La présence probable d’un activiste étranger parmi le Djound Ansar Allah – un Syrien d’origine palestinienne, tué en même temps que Moussa – affaiblit en outre les déclarations du Hamas, qui assure qu’aucun membre d’Al Qaïda n’est présent dans Gaza. Des groupes tels que le Djaïch al Islam (Armée de l’islam), les Sayyouf al Hak (Epées vertueuses) ou le Djaïch al Oummah (Armée de la nation) étaient jusqu’à présent considérés comme idéologiquement proches d’Al Qaïda, mais non directement liés. Mais si le regain de tensions entre ces factions et le Hamas n’augure certes pas d’un possible règlement prochain du blocage politique qui divise les Palestiniens, certains analystes y voient des éléments positifs. Tout d’abord, cet affrontement montre, même si le Hamas entendait avant tout protéger son territoire, que le parti islamiste est prêt à intervenir contre les groupes dont l’engagement envers le processus de paix est encore plus faible que le sien. « L’objectif principal était de montrer aux pays occidentaux que le Hamas est capable de supprimer toute progression des groupes plus radicaux. Le Hamas voulait montrer qu’il est certes un parti islamiste, mais modéré », avance Hani Habib, analyste palestinien. « Je pense que les Européens attendaient un tel geste de la part du Hamas pour justifier un éventuel changement de leur position officielle envers lui. » Si les dirigeants de Gaza semblent avoir toléré les petites factions radicales, ils ont parfois été irrités par leurs tirs de roquettes vers Israël, qui ont perturbé les trêves, ou leurs attaques contre les étrangers et les chrétiens de Gaza, qui ont mécontenté les gouvernements occidentaux. Selon Are Hovdenak, auteur d’un article sur le sujet pour l’Institut international de recherche sur la paix, à Oslo, ces tensions pourraient faire apparaître de nouvelles portes de sortie au conflit. « On pourrait s’apercevoir, explique-t-il, qu’il existe deux tendances au sein des islamistes, que le Hamas souhaite jouer un rôle face à ces groupes djihadistes, et même qu’il pourrait être un allié contre eux. » AFP  

Turquie: Öcalan prône plus de démocratie pour les Kurdes (agence)

AFP, le 17 août 2009 à 09h26 ANKARA, 17 août 2009 (AFP) – Le chef rebelle kurde emprisonné Abdullah Öcalan a prôné davantage de démocratie en faveur de la communauté kurde de Turquie à l’approche d’un plan qu’il devrait dévoiler pour la fin du conflit kurde, rapporte lundi l’agence de presse pro-kurde Firat. « Un nouveau processus a commencé, il est aussi important que la création de la République (en 1923) par Mustafa Kemal Atatürk », a souligné Öcalan à ses avocats lors de leur dernière rencontre sur l’île d’Imrali (nord-ouest) où il purge depuis 1999 une peine de prison à vie pour « trahison ». Ses avocats lui rendent régulièrement visite et rapportent ses déclarations à la presse. « La République avait été créé à l’époque, maintenant elle va se démocratiser », souligne Öcalan qui exhorte l’Etat turc à « reconnaître le droit des Kurdes à devenir une nation démocratique ». Les Kurdes de leur côté vont reconnaître l’Etat turc, selon Öcalan, confirmant ainsi qu’il a renoncé à ses revendications sécessionnistes. « Dans le passé je croyais que tout serait résolu si nous formions un Etat (…) Je refuse aujourd’hui une fédération comme en Irak (pour les Kurdes dans le nord) », indique-t-il, selon Firat. Le leader du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) avait prévu d’annoncer le 15 août, jour anniversaire du lancement de sa lutte armée contre l’Etat turc, une « feuille de route » supposée contenir des propositions pour la paix. L’annonce de ce plan a été retardée, peut-être dans le courant de cette semaine, car, selon ses défenseurs, Öcalan n’a pas terminé de le rédiger. Le gouvernement turc a annoncé une « ouverture démocratique » pour tenter de trouver une issue au conflit kurde en Turquie qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984. Le plan du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan reste flou: il évoque prudemment la « possibilité d’une meilleure compréhension à moyen et long terme ». Les mesures évoquées selon les observateurs concernent les droits culturels des 12 millions de Kurdes et vont dans le sens de la démocratisation amorcée depuis 2001 pour renforcer les chances du pays d’intégrer l’Union européenne (UE), sans évoquer une amnistie pour les rebelles du PKK, réfugiés dans les montagnes du nord de l’Irak.  

Liechtenstein prince criticised for Jewish comments

 

 
Reuters, le 17 août 2009 à 12h02 BERLIN (Reuters) – Germany’s Central Council of Jews has accused Liechtenstein’s Prince Hans-Adam II of making a « mockery » of the Holocaust by saying bank secrecy in his principality had helped save many Jews during World War Two. The prince made the comments in an interview with the Liechtensteiner Volksblatt newspaper, saying Liechtenstein and Switzerland had « saved the lives of many people, especially Jews » thanks to their bank secrecy laws. He added Germany « should think about its own past » before attacking Liechtenstein and other countries for banking policies that Berlin says encourage tax dodging. Germany’s Central Council of Jews sharply criticised the comments Monday, describing them as a misrepresentation of the historical record. « The comments make a mockery of the Holocaust and those that survived it, » Stephan Kramer, general secretary of the Council, told the Bild daily. « It is an attempt to use the Holocaust as a defence for the prince’s political failures. Portraying Liechtenstein as a merciful helper of the Jews does not chime with the historical facts. » Liechtenstein remained neutral during World War Two. The prince’s father became the first monarch to take up permanent residence in Liechtenstein when the Nazis annexed Austria, which had been their home, in 1938. Prince Hans-Adam, 64, said in the newspaper interview that during the Nazi era Jewish families had been able to use money kept in secret bank accounts in Liechtenstein and Switzerland to buy their freedom. « In communist countries it was similar, » he said. « Bank secrecy saved lives and continues to save lives today. » It is not the first time the prince, who handed over day-to-day running of Liechtenstein to his son Prince Alois in 2004 but remains head of state, has drawn the ire of Jewish groups. Last year, in the midst of a diplomatic row with Berlin over the principality’s bank secrecy laws, he dubbed Germany a « Fourth Reich. »  

Fin de campagne en Afghanistan, un soutien de poids pour Karzaï

Reuters, le 17 août 2009 à 12h20 par Golnar Motevalli SHIBERGHAN, Afghanistan (Reuters) – Hamid Karzaï s’est assuré un soutien de poids à quelques heures de la fin de la campagne officielle pour le scrutin présidentiel en Afghanistan, où sa réélection n’est pas assurée. L’ancien chef de guerre ouzbek Abdul Rashid Dostum a retrouvé ses terres, après que Kaboul a donné le feu vert à son retour d’exil, et a demandé à ses milliers de partisans de voter pour le président sortant. Les Occidentaux abordent le scrutin dans la double crainte de voir les taliban le décrédibiliser et d’assister au retour au pouvoir des chefs de guerre, aux côtés d’Hamid Karzaï. Les sondages montrent que Karzaï, avec 45% des intentions de vote, pourrait être conduit à un deuxième tour face à son ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, qui rassemblerait 25% des suffrages avec de forts soutiens dans le nord du pays. L’éventuel deuxième tour aurait lieu en octobre. La campagne annonçant un scrutin plus serré que prévu, le président s’est assuré la fidélité de chefs tribaux, dont beaucoup ont dirigé des factions armées durant la guerre civile des années 1990. Le plus inquiétant d’entre eux, selon l’Occident, est l’Ouzbek Abdul Rashid Dostum, ancien général communiste exilé en Turquie depuis l’an dernier et dont la faction a changé de camp à plusieurs reprises durant la guerre. Kaboul a donné son feu vert à son retour dimanche, les partisans du général ayant menacé de retirer leur soutien à Hamid Karzaï. Dostum avait remporté 10% des voix lors des élections de 2004 et son soutien pourrait faire pencher la balance en faveur de l’actuel président. « Nous devons soutenir Hamid Karzaï dans l’avenir. Nous devons barrer la route à un second tour », a lancé Dostum à ses partisans à Shiberghan, son bastion du nord du pays. « Un jour viendra, si Dieu le veut, où je pourrai aider à nouveau tous les gens d’Afghanistan », a-t-il dit à la foule, lançant des copies de son programme politique à la couverture de velours rouge. Sous haute sécurité, l’ancien général de l’ère soviétique s’est exprimé en dari, pachtoune, ouzbek et turkmène. « Notre roi arrive », chantait un choeur à son arrivée. DOSTUM INQUIÈTE « Le représentant spécial (de l’Onu, Kai Eide) a dit dans le passé que, pour faire avancer ce pays, il fallait plus de dirigeants politiques compétents et moins de chefs de guerre », a réagi Aleem Siddique, porte-parole de la mission des Nations unies à Kaboul. Un diplomate américain a dit que Washington avait fait part de « sa grande inquiétude » sur un éventuel rôle de Dostum au sein du gouvernement afghan, rappelant sa possible « culpabilité dans des violations massives des droits de l’homme ». Avant de s’assurer le soutien de Dostum, Hamid Karzaï a gagné la semaine dernière celui d’Ismaïl Khan, un potentat doté d’une forte influence dans la ville de Herat, dans l’ouest. Ses deux vice-présidents potentiels sont d’anciens chefs de guerre des minorités ethniques tadjikes et hazara et il possède aussi des soutiens parmi les dirigeants pachtounes. La campagne de son rival Abdullah a pris de façon surprenante dans l’opinion afghane, grâce à de grands rassemblements auxquels ont participé des dizaines de milliers de personnes. Elle s’achevait lundi par un meeting à Kaboul et un autre dans la province de Paktia, au sud, pour gagner des derniers soutiens avant l’élection de jeudi. Dans le stade olympique de Kaboul, où les taliban pratiquaient des exécutions massives, des milliers de supporters du docteur Abdullah agitant des drapeaux bleus ont tenté à tout prix d’approcher leur candidat, quitte à briser des portes vitrées ou à monter sur les projecteurs. Les taliban pourraient avoir une influence sur l’issue du scrutin. Ils ont juré de perturber l’élection, durant la campagne comme le jour du vote, particulièrement dans le sud du pays où les Pachtounes soutiennent Karzaï en grande majorité. L’élection fait figure de test pour le président américain Barack Obama, qui a envoyé cette année 30.000 soldats en renfort dans le pays, misant sur une intensification des combats pour venir à bout de l’insurrection. L’intensité du conflit a atteint des niveaux jamais vus en huit ans et les armées étrangères présentes en Afghanistan ont essuyé plus de pertes depuis mars que sur toute la période allant de 2001 à 2004. Les soldats occidentaux devraient se montrer discrets le jour de l’élection, laissant les forces afghanes assurer la sécurité dans les villes et les villages.


 

Moubarak à Washington pour rencontrer Obama

16/08/2009 | AFP Le président égyptien Hosni Moubarak est arrivé samedi à Washington où il rencontrera mardi son homologue américain Barack Obama, a annoncé l’ambassade d’Egypte. M. Moubarak, qui a atterri sur la base aérienne d’Andrews près de la capitale, rencontrera plusieurs responsables de l’administration lundi, dont la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le conseiller à la sécurité nationale du président, James Jones, et le chef du Renseignement Dennis Blair, a indiqué à l’AFP un responsable égyptien. Le président égyptien sera reçu mardi à la Maison Blanche, où il évoquera avec M. Obama « la question palestinienne et les moyens de relancer le processus de paix au Proche-Orient, ainsi que les questions liées à la sécurité régionale et les conséquences du (. . . ) dossier nucléaire sur le Golfe et le Moyen-Orient », selon l’agence officielle égyptienne Mena. M. Moubarak était accompagné pendant sa visite à Washington du ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit et du ministre des Finances Youssef Boutros Ghali. Il s’agira de la troisième rencontre entre MM. Moubarak et Obama, qui s’étaient entretenus lors de la visite du président américain au Caire le 4 juin et en Italie en juillet pendant le sommet du G8 à L’Aquila. 2009 AFP  

 

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