TUNISNEWS  
 7 ème année,         N° 2491 du 18.03.2007
  
   
 
 Extraits du rapport 2006 de l’Observatoire         pour la protection des droits de l’Homme          Ikhwanweb: Call to Release Tunisian Prisoner of         Conscience Karim Harouni         Abdo Maalaoui: L’industrie politique fabrique des hommes politiques :         Quelles sont les 10 règles de la réussite pour rester un bon manager         politique puissant ?         ElKhadra: 20 mars 2007 de la dependance tunisienne                 ElKhadra: l’effet papillon         Le Journal: «Baccalauréat» de la 4ème année         primaire: les tout petits dans le rouleau compresseur de l’improvisation         Le Journal: l’echec de l’ecole de base merite un debat national         Le Journal: Syndicats de l’enseignement: preavis         de greve en cascade         The Financial Times :Web censorship spreading globally
 
 
  
  
 
TUNISIE : Extraits du rapport 2006       de l’Observatoire pour la protection des droits de l’Homme
  
 Rapport annuel 2006       L’Obstination du témoignage       Observatoire pour la protection des droits de l’Homme        Entraves à la liberté d’association              […] En Tunisie, même si la vie associative et le développement de la       société civile sont des thèmes récurrents du discours des autorités, qui       se félicitent de l’existence de 8 000 associations, un grand nombre       d’associations indépendantes de défense des droits de l’Homme ne sont       toujours pas reconnues, telles que le Conseil national pour les libertés       en Tunisie (CNLT), l’Association internationale de soutien aux prisonniers       politiques (AISSP), l’Association de lutte contre la torture (ALTT), le       Centre tunisien pour l’indépendance de la justice et des avocats (CIJA),       le Rassemblement pour une alternative internationale de développement (RAID-Attac       Tunisie), le Syndicat des journalistes tunisiens (SJT) ou encore       l’Observatoire pour la défense des libertés de la presse, de l’édition et       de la création (OLPEC). En outre, l’acharnement des autorités en vue       d’empêcher à tout prix la tenue du congrès de la Ligue tunisienne des       droits de l’Homme (LTDH), depuis août 2005, est venu témoigner de la       volonté du pouvoir d’asphyxier l’organisation. En dépit de plusieurs       signes extérieurs de “bonne conduite”, comme le projet de création d’une       “Journée nationale des associations” ou le financement d’organisations       dites indépendantes – mais toujours très liées au pouvoir -, il apparaît       donc clairement que les autorités n’entendent pas relâcher la pression sur       la société civile. […]              Entraves à la liberté d’expression              […] En Tunisie, Me Mohamed Abbou, avocat membre du CNLT et de l’AISSP,       arrêté le 1er mars 2005, reste détenu à la prison de Kef, principalement       pour avoir publié une tribune sur Internet dénonçant les conditions de       détention dans son pays. En outre, le 18 décembre 2006, M. Lotfi Hajji,       président du Syndicat des journalistes tunisiens (SJT), vice-président de       la section de Bizerte de la LTDH et membre actif du Collectif 18 octobre       pour les droits et les libertés, a été arrêté, interrogé et brièvement       détenu, en répression de ses multiples dénonciations publiques de       violations des droits de l’Homme. […]              Entraves à la liberté de réunion et de rassemblement pacifique              […] En Tunisie, l’interdiction de réunions et de sit-in est restée le       lot quotidien des défenseurs des droits de l’Homme. Ces obstacles se       traduisent par le déploiement de très nombreux policiers autour des locaux       abritant des réunions ou dans les rues avoisinant les rassemblements.       L’attitude des forces de l’ordre se caractérise également par un haut       degré de harcèlement et de violence. Plusieurs associations, à l’exemple       de la LTDH et du CNLT, ont fait l’objet d’un harcèlement constant de la       part des forces de l’ordre, empêchant quasi systématiquement la tenue de       réunions ou prenant en filature les membres des organisations ou leurs       proches.              De surcroît, en mai 2006, des sit-in organisés par le Conseil de l’Ordre       des avocats afin de protester contre l’annonce de la présentation d’un       projet de loi portant création d’un Institut de formation des avocats,       préparé unilatéralement par le ministère de la Justice, ont été violemment       réprimés. Près d’une vingtaine d’avocats ont, à cette occasion, été       insultés et roués de coups par les forces de l’ordre.              Enfin, les 8 et 9 septembre 2006, la tenue d’une conférence organisée       conjointement par le syndicat espagnol CC.OO/Fondation pour la paix et la       solidarité, la Fondation Friedrich Ebert (Allemagne), le Réseau       euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) et le Forum syndical       Euromed, portant sur “l’emploi, le droit au travail et le partenariat       Euromed” a été interdite par les autorités26 […]              Mobilisation pour la protection régionale et internationale des       défenseurs              […] Concernant la Tunisie, le Parlement européen a adopté une résolution       le 15 juin 200638, dans laquelle il a rappelé “la demande formulée par la       Commission auprès des autorités tunisiennes comprenant le déblocage       immédiat des fonds européens alloués aux projets de la société civile       […]”, et a déclaré attendre “de la part des autorités tunisiennes des       explications sur l’interdiction du congrès de la [LTDH] et sur les actes       de violence perpétrés à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme,       des avocats et des magistrats tunisiens”. Le Parlement a également appelé       le Conseil de l’UE et la Commission européenne à “prendre rapidement       toutes les mesures nécessaires auprès des autorités tunisiennes pour que       les fonds européens alloués aux projets de la société civile soient       débloqués et que Maître Mohammed Abbou soit libéré”, et que “l’action des       défenseurs des droits de l’Homme soit pleinement garantie en Tunisie       conformément aux lignes directrices de l’UE dans ce domaine”. Enfin, il a       invité les autorités tunisiennes à donner suite à la demande de visite du       rapporteur spécial des Nations unies sur l’indépendance des juges et des       avocats. De même, le 16 juin 2006, la présidence de l’UE a exprimé “sa       préoccupation après les événements qui ont empêché la tenue du 6e Congrès       de la LTDH les 27 et 28 mai 2006 à Tunis”, espérant “que la Ligue pourra       reprendre une activité normale le plus rapidement possible” et regrettant       “que des représentants européens, et notamment la représentante du       Parlement européen, Mme Hélène Flautre, aient été l’objet de harcèlement       de la part des forces de sécurité”39. […]              TUNISIE       Poursuites du harcèlement à l’encontre de la LTDH et de ses membres-38       Entraves à la tenue du Congrès annuel de la LTDH-39              Le 5 septembre 2005, un jugement en référé prononcé par le Tribunal de       première instance de Tunis a enjoint la Ligue tunisienne des droits de       l’Homme (LTDH) à “suspendre la tenue de son congrès prévu les 9, 10 et 11       septembre 2005” ainsi que “tous les travaux préparatoires qui visent à en       faciliter la tenue […] jusqu’à ce qu’un jugement définitif ne soit rendu       dans l’affaire au fond […] avec exécution immédiate”. Ce jugement       résultait d’une requête conjointe de 22 personnes alléguant de leur       appartenance à la LTDH, mais connues pour être affiliées au Rassemblement       constitutionnel démocratique (RCD, parti au pouvoir), qui avaient       parallèlement initié une procédure sur le fond devant la chambre civile du       Tribunal de première instance de Tunis aux fins de l’annulation de la       convocation du e congrès de la LTDH lancée par le comité directeur. Par la       suite, 20 personnes sur les 22 requérants avaient abandonné leurs       poursuites.              Le 14 avril 2006, la LTDH, qui avait décidé de passer outre cette décision       en référé et de tenir son Congrès les 27 et 28 mai 2006, a été oralement       sommée par le responsable de la police du secteur d’El Omrane, à Tunis, de       ne pas tenir la réunion préparatoire prévue le lendemain en vue de cet       événement.              Le même jour, les 20 personnes qui s’étaient désistées des poursuites       initiées en septembre 2005 contre la LTDH ont informé l’organisation       qu’elles intentaient une seconde procédure sur le fond, identique à la       première.              Fin 2006, les procédures sur le fond initiées contre le comité directeur       de la LTDH restent pendantes. La prochaine audience conjointe dans ces       deux procédures devrait se tenir le 13 janvier 2007.              Entraves à la liberté de réunion de la LTDH et de ses membres              Le 15 avril 2006, les membres des sections du Grand Tunis et du Nord qui       ont tenté de se réunir pour préparer le 6e congrès de la LTDH en ont été       violemment empêchés par les forces de l’ordre.              De même, le 27 mai 2006, les principales villes de Tunisie abritant des       sections locales de l’organisation ont été assiégées par       d’impres-sionnants déploiements des forces de police, empêchant les       membres de ces sections de rejoindre Tunis où devait se tenir le congrès,       tandis que de nombreux barrages policiers ont bloqué les rues de la       capitale menant au siège de la LTDH.              De plus, des dizaines de membres de la LTDH qui tentaient de rejoindre le       siège de la Ligue ont été victimes de violences verbales ou physiques       répétées, à l’instar de Mmes Khedija Cherif et Héla Abdeljaoued. D’autres       défenseurs des droits de l’Homme ou représentants d’institutions       internationales, invités par la LTDH à assister au Congrès, ont également       été brutalisés et empêchés d’accéder aux locaux de la Ligue. Parmi ces       personnes se trouvaient notamment Mme Hélène Flautre, présidente de la       Sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen, M. Abdelhamid       Amine, président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), et       Mme Samia Abbou. Mme Souhayr Belhassen, vice-présidente de la LTDH, a été       giflée et insultée par des policiers en civil qui ont arrêté son véhicule       alors qu’elle raccompagnait plusieurs observateurs internationaux à leur       hôtel.              Enfin, plusieurs quotidiens locaux ou nationaux proches du pouvoir, à       l’exemple du Temps, de Echourouk ou de Assabah, ont publié des communiqués       de presse émanant de présidents auto-proclamés de sections fictives de la       LTDH, non reconnues par l’organisation, et dont la teneur visait à       calomnier et menacer les membres de l’organisation.              Par ailleurs, depuis le 24 avril 2006, les forces de police empêchent       toute personne d’entrer dans les locaux de la LTDH à Tunis – exception       faite de ses membres directeurs – par le barrage des rues environnantes,       et le placement d’hommes en faction devant les portes de la Ligue.              Ainsi, le 3 décembre 2006, un important dispositif policier a encerclé et       bloqué les accès au siège de l’organisation où devaient se réunir       d’anciens dirigeants de la LTDH ayant constitué un comité de soutien à la       Ligue.              Harcèlement à l’encontre de plusieurs sections de la LTDH              Fin 2006, aucun appel interjeté par la LTDH suite aux jugements en référé       et sur le fond prononcés à l’encontre de plusieurs de ses sections en 2005       n’a été enrôlé.              En effet, à la suite de plaintes déposées par des adhérents de la LTDH,       membres du RCD, en 2004 et février 2005, la tenue des congrès de plusieurs       sections de la LTDH – lors desquels des fusions de ces sections devaient       être annoncées – avait été empêchée, à la suite de jugements en référé. Il       s’agissait de la fusion des sections de Korba et Kébili ; de Hammam-Lif       Ez-zahra et de Radhès ; de Sijoumi, de Monfleury et de El Ourdia ; de La       Goulette – Le Kram et de La Marsa ; de Tozeur et de Nefta ; du Bardo, d’El       Omrane et d’El Menzah, de Tunis médina et de Tunis bab bhar. Ces jugements       avaient été confirmés lors de procédures au fond, respectivement les 5 et       26 janvier 2005, les 15, 22 et 29 juin 2005 et le 9 juillet 2005.              Poursuites visant à empêcher la création d ‘une deuxième section à Sfax              Deux congrès de la section de Sfax visant la création d’une deuxième       section de la LTDH dans cette localité avaient été interdits en janvier       2003, à la suite d’une plainte déposée par quatre membres du RCD. Le       verdict avait été confirmé par le Tribunal de première instance de Tunis       en 2003, et par la Cour d’appel de Tunis en juin 2004.              Fin 2006, l’affaire reste pendante devant la Cour de cassation.              Poursuites visant à annuler les actes du congrès de la section de Gabès              En décembre 2002, à la suite de la tenue du congrès de la section de Gabès,       une plainte avait été déposée par un congressiste pour en annuler les       actes. Cette annulation avait été confirmée par une décision du Tribunal       de première instance de Gabès en mai 2003.              Fin 2006, cette décision n’ayant toujours pas été légalement notifiée à la       LTDH, celle-ci ne peut toujours pas interjeter appel.              Harcèlement contre la section de Monastir              Fin 2006, la procédure en appel initiée par la LTDH contre la propriétaire       du local de la section de Monastir, qui avait obtenu la résiliation du       contrat de location qu’elle venait de signer, indiquant qu’elle n’était       pas en possession de tous ses moyens lors de la signature, reste pendante.              De plus, la LTDH n’a toujours pas récupéré les loyers qu’elle avait alors       payés, et aucune nouvelle de la propriétaire n’a pu être obtenue.              Poursuites des entraves au financement de la LTDH              Fin 2006, la seconde tranche des fonds alloués à la LTDH par l’Union       européenne (UE) en août 2003, dans le cadre de l’Initiative européenne       pour la démocratie et les droits de l’Homme (IEDDH), visant sa       modernisation et sa restructuration ainsi que la réforme du système       judiciaire, reste bloquée. Les autorités tunisiennes bloquent ces fonds       sur la base de la Loi 154 (1959) et du décret du 8 mai 1922 sur les       associations de bienfaisance “reconnues d’intérêt national”, alors que la       LTDH ne répond pas à ce statut.              Par ailleurs, début novembre 2006, une subvention de 15 000 dollars (12       719 euros), devant être allouée à la LTDH par le Fonds global pour les       droits de l’Homme (Fund for Global Human Rights) pour le développement de       son site Internet, bloquée par le gouvernement tunisien depuis décembre       2004, a été renvoyée aux États-Unis par les autorités tunisiennes.              En l’absence du versement de ces financements, la LTDH est en proie à de       graves difficultés financières, qui limitent ses activités et rendent       difficile le paiement des loyers de son siège et de ses sections. Certains       locaux ont par conséquent dû être fermés.              Harcèlement à l’encontre des membres de la LTDH              Entrave à la liberté de mouvement de Mme Souhayr Belhassen-40              Le 26 janvier 2006, Mme Souhayr Belhassen s’est fait dérober son passeport       à Madrid (Espagne), où elle avait été invitée par la Fondation Pablo       Iglesias à présenter la situation des droits de l’Homme au Maghreb. Le 28       janvier 2006, dès son retour en Tunisie, me Belhassen a déposé une demande       de passeport auprès des autorités compétentes.              Toutefois, les autorités, prétextant de multiples raisons administratives,       ont retardé la délivrance de ce passeport, empêchant ainsi me Belhassen de       quitter le territoire tunisien, notamment pour participer à des séminaires       ou conférences internationaux sur la situation des défenseurs dans son       pays.              Le 27 avril 2006, à la suite d’une forte mobilisation nationale et       internationale, Mme Belhassen s’est vue remettre un nouveau passeport.              Elle reste toutefois constamment suivie par des policiers en civil, y       compris lors de visites à ses proches.              Arrestation arbitraire et entraves à la liberté de mouvement de M. Ali Ben       Salem-41              M. Ali Ben Salem, président de la section de Bizerte de la LTDH et       vice-président de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT),       est placé sous résidence surveillée depuis les 9-10 novembre 2005, sans       qu’aucun mandat ne lui ait été présenté. Son domicile, qui abrite       également la section de Bizerte de la LTDH, fait en effet l’objet d’une       forte et constante présence policière.              Par ailleurs, le 3 juin 2006, M. Ali Ben Salem a été arrêté à son domicile.       Quelques heures plus tard, il a été inculpé pour “diffusion de fausses       informations de nature à porter atteinte à l’ordre public”, avant d’être       placé en liberté provisoire, et interdit de quitter le pays.              Cette arrestation a fait suite à la publication, le 1er juin 2006, d’un       communiqué de presse dénonçant les mauvais traitements et actes de torture       dont font l’objet les prisonniers de la prison de Borj Erroumi, portant la       signature de M. Ben Salem.              En outre, le même jour, M. Lotfi Hajji, président du comité fondateur du       Syndicat des journalistes tunisiens (SJT) et correspondant d’Al-Jazeera, a       été arrêté à Tunis et conduit à Bizerte, où il a été interrogé, après       avoir relayé les propos de M. Ben Salem. Il a été libéré après quelques       heures. Fin 2006, une instruction sur ces faits serait en cours.              Enfin, le 4 juillet 2006 et les jours qui ont suivis, seuls les membres de       sa famille les plus proches ont eu accès au domicile de M. Lotfi Hajji. Le       renforcement de la surveillance de son domicile a fait suite à une réunion       organisée le même jour par la section de Bizerte, portant sur les       nombreuses entraves à la liberté de réunion visant les sections de la LTDH,       l’interdiction de la tenue du congrès de la LTDH ainsi que les nombreuses       poursuites judiciaires dont la Ligue fait l’objet.              Poursuites judiciaires et harcèlement contre MM. Hamda Mezguich, Mokhtar       Trifi et Slaheddine Jourchi              Fin 2006, la plainte déposée en décembre 2002 à l’encontre de M. Hamda       Mezguich, membre de la section de Bizerte, par un membre de la section de       Jendouba de la LTDH et adhérent au RCD, au motif fallacieux d’“actes de       violence”, lors du congrès de Jendouba (septembre 2002), reste pendante.              De plus, le 3 juin 2006, il a été arrêté et détenu quelques heures. Il a       ensuite été libéré, sans aucune charge à son encontre.              D’autre part, fin 2006, les poursuites judiciaires visant Me Mokhtar Trifi       et Me Slaheddine Jourchi, respectivement président et premier       vice-président de la LTDH, restent également pendantes. Ils avaient tous       deux été accusés de “diffusion de fausses nouvelles” et “nonrespect d’une       décision de justice”, en mars 2001 et décembre 2000.              Poursuite de la détention arbitraire de Me Mohamed Abbou et harcèlement à       l’encontre de ses proches-42              M. Mohamed Abbou, membre du Conseil national pour les libertés en Tunisie       (CNLT) et de l’Association internationale de soutien aux prisonniers       politiques (AISSP), reste détenu à la prison de Kef depuis le 1er mars       2005 pour avoir publié sur Internet une tribune dénonçant les conditions       de détention en Tunisie.              Le 11 mars 2006, M. Abbou a entamé une grève de la faim afin de protester       contre ses conditions de détention. Il y a mis fin le 15 avril 2006, en       raison de la sérieuse détérioration de son état de santé.              Le 19 mars 2006, il a été maltraité après qu’il eut refusé de partager une       cellule avec plusieurs détenus de droit commun.              En outre, les proches de Me Abbou n’ont cessé de faire l’objet de       représailles de la part des autorités. Ainsi, le 20 mars 2006, Mme Samia       Abbou, son épouse, qui rentrait alors de Genève (Suisse), a été fouillée à       son arrivée à l’aéroport, et une photo de son mari lui a été confisquée.              Le 23 mars 2006, Mme Abbou, ses enfants et sa belle-mère ont été interdits       de rendre visite à Me Abbou, alors que la prison de Kef se trouve à plus       de 150 km de leur domicile.              D’autre part, le 16 août 2006, deux journalistes, MM. Slim Boukhdir,       journaliste au quotidien Al-Chourouk et correspondant à Tunis du site       Internet de la chaîne Al-Arabiya43, et Taoufik Al-Ayachi, journaliste de       la chaîne de télévision Al-Hiwar, qui émet depuis l’Italie, ont été passés       à tabac alors qu’ils se rendaient chez me Samia Abbou afin d’y réaliser       une interview. Un important dispositif de police est en effet déployé       autour de son domicile depuis qu’elle a mené, le 13 août, une grève de la       faim pour demander la libération de son mari.              Par ailleurs, le 24 octobre 2006, le domicile de Mme Abbou a été encerclé       par un important dispositif policier alors qu’elle avait invité, à       l’occasion de l’Aïd, plusieurs femmes de prisonniers à effectuer une       journée de grève de la faim, afin de protester contre le sort réservé à       leurs maris. Des personnes venues se joindre à cette protestation ont été       brutalement appréhendées par la police à leur départ, en début de soirée.       Certaines ont été hospitalisées à la suite de l’interrogatoire auquel       elles ont été soumises.              A la suite de ces faits, le 26 octobre 2006, Mme Abbou, en compagnie de       ses enfants et de l’avocate Mme Radhia Nasraoui, également présidente de       l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), a été       interpellée par des policiers en faction devant son domicile.              Alors qu’une discussion s’engageait entre Me Nasraoui et les forces de       l’ordre, qui s’opposaient à ce qu’elle pénètre dans le domicile de la       famille Abbou, deux motards, vraisemblablement membres de l’unité spéciale       des Tigres noirs, ostensiblement armés, se sont précipités dans la       direction de Mme Abbou, extrêmement menaçants.              T/dmirror/http/www.nawaat.org/portail/eTerrorisée, cette dernière s’est       réfugiée chez des amis.              Depuis ces événements, la rue de Mme Abbou reste interdite à la       circulation, et seuls les habitants du quartier présentant leur carte       d’identité sont autorisés à accéder à leur domicile. Le bâtonnier de       Tunis, des membres du Conseil de l’Ordre des avocats et des proches de me       Abbou ont été empêchés de lui rendre visite à plusieurs reprises.              Enfin, le 7 décembre 2006, Mme Samia Abbou, M. Moncef Marzouki, ancien       président de la LTDH, ancien porte-parole du CNLT et dirigeant du Congrès       pour la République (CPR, parti politique non autorisé), M. Samir Ben Amor,       avocat, et              M. Slim Boukhdir ont été physiquement agressés alors qu’ils tentaient de       rendre visite à Me Abbou dans sa prison de Kef, et ce en présence de       nombreux policiers qui auraient filmé la scène sans toutefois intervenir.       Extrêmement choqués, les militants se sont résignés à rebrousser chemin.              Répression violente d’une manifestation organisée par le Conseil de       l’Ordre des avocats et nouvelle loi restrictive sur la création d’un       Institut de formation des avocats-44              Le 9 mai 2006, un sit-in a été organisé par le Conseil de l’Ordre des       avocats afin de protester contre l’annonce, faite la veille, de la       présentation d’un projet de loi portant création d’un Institut de       formation des avocats, préparé unilatéralement par le ministère de la       Justice. A l’origine, ce projet devait être préparé par une commission       mixte associant le Conseil de l’Ordre et le ministère de la Justice dans       le cadre d’un programme de modernisation de la justice financé par l’Union       européenne, octroyant un rôle effectif au barreau dans la gestion, la       définition des programmes et les méthodes de fonctionnement de l’Institut.              A l’occasion du sit-in, des délégués du Conseil de l’Ordre ont fait       l’objet de violences verbales et physiques par les forces de police       déployées en nombre, alors qu’ils tentaient de se rendre au palais de       justice et à la Chambre des députés pour faire part à ces derniers de       leurs préoccupations à ce sujet.              Le projet de loi a finalement été adopté le 9 mai au soir par la Chambre       des députés, puis le 11 mai 2006 par la deuxième chambre. La création de       l’Institut devrait intervenir courant 2007.              A cette date, Me Ayachi Hammami, secrétaire général de la section de Tunis       de la LTDH, Me Abderraouf Ayadi, ancien membre du Conseil de l’Ordre et       ancien secrétaire général du CNLT, et e Abderrazak Kilani, membre du       Conseil de l’Ordre et membre du Centre tunisien pour l’indépendance de la       justice (CTIJ), ont été agressés par des agents de la police politique,       devant la Maison du Barreau des avocats à Tunis.              Me Ayadi et Me Kilani ont été blessés et leurs vêtements ont été déchirés,       alors que Me Hammami a perdu connaissance sous la violence des coups. Ce       n’est qu’au bout d’une heure que les services d’urgence ont été autorisés       à accéder au site, les forces de l’ordre ayant bloqué la rue. Me Hammami       et Me Kilani ont été conduits à l’hôpital, dont ils ont pu sortir dans       l’après-midi.              De nouveau, le 23 mai 2006, alors que le sit-in des avocats se poursuivait       devant le palais de justice, près d’une vingtaine d’avocats se sont vus       mettre à terre, roués de coups de pieds et de matraques, et insultés, dont       Me Saïda Garrach,Me Abderrazak Kilani, Me Ayachi Hammami, Me Samir Dilou,       membre du bureau de l’AISPP, et e Khaled Krichi, membre fondateur de       l’AISPP et ancien secrétaire général de l’Association des jeunes avocats.              Le même jour, le bureau du Bâtonnier a fait l’objet d’une effraction,       suivie d’une altercation entre les policiers et les membres du Conseil       national présents sur place, qui ont tenté en vain d’empêcher les       agresseurs de saccager le bureau et d’emporter des documents confidentiels.              Poursuite du harcèlement à l’encontre du CNLT et de ses membres-45              Le 21 juillet 2006, les membres du Conseil national pour les libertés en       Tunisie (CNLT), qui devaient participer à une réunion interne, à Tunis,       ont été empêchés d’accéder à l’immeuble qui abrite leur local par un       important dispositif de policiers en civil encerclant le quartier.              Les policiers ont à cette occasion agressé verbalement et physiquement les       membres du CNLT qui s’approchaient de l’immeuble. Ainsi, Mme Neziha Rejiba       (alias Om Zied), membre fondatrice et responsable de la communication au       comité de liaison du CNLT, et rédactrice en chef du journal en ligne       Kalima, a été frappée et insultée. Elle a ensuite été placée de force dans       un taxi par des policiers, qui ont ordonné au chauffeur de la conduire       n’importe où, ajoutant qu’elle était une prostituée et qu’il pouvait “s’en       servir à sa guise”. Lorsque Mme Rejiba a pu rejoindre son domicile,       celui-ci était encerclé par des agents en civil, qui l’ont surveillée       toute la matinée.              Par ailleurs, la surveillance policière du local du CNLT à Tunis,       constante tout au long de l’année, s’est particulièrement resserrée lors       du dernier trimestre 2006. Ainsi, les 31 octobre, 1er et 2 novembre 2006,       l’entrée de l’immeuble a été rendue inaccessible par une soixantaine de       policiers déployés dans le quartier, et plusieurs victimes et membres de       familles de prisonniers ont été empêchés par la police d’accéder aux       locaux, tandis que d’autres ont été harcelés              lorsqu’ils sortaient des bureaux. M. Sami Nasr, chercheur permanent au       CNLT, a ainsi été empêché à plusieurs reprises d’accéder à son propre       bureau.              D’autre part, le courrier postal adressé au CNLT et à ses membres continue       d’être régulièrement intercepté. Ainsi, le 10 septembre 2006, un courrier       adressé à M. Lotfi Hidouri, membre dirigeant du CNLT, a été intercepté par       une personne se faisant passer pour lui, qui a demandé au porteur de ne       plus lui livrer de courrier. De même, le 2 novembre 2006, une personne se       présentant comme Mme Sihem Bensedrine, porte-parole du CNLT et rédactrice       en chef de Kalima, est venue recevoir le courrier à sa place et a retourné       l’enveloppe au porteur lui intimant l’ordre de ne plus lui apporter de       courrier en provenance des ambassades.              En outre, les connexions Internet du CNLT restent coupées depuis octobre       2005, alors que l’organisation continue de régler son abonnement au       fournisseur d’accès.              Enfin, le CNLT n’a toujours pas obtenu de reconnaissance légale depuis       décembre 2004.              Entraves à la liberté de mouvement de Mme Wassila Kaabi-46              Le 27 septembre 2006, Mme Wassila Kaabi, magistrate tunisienne et membre       du bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), a été       empêchée de quitter le territoire tunisien à l’aéroport de Tunis-Carthage,       alors qu’elle devait se rendre à Budapest (Hongrie) afin d’assister       aucongrès de l’Union internationale des magistrats, où elle devait       intervenir en sa qualité de membre de l’AMT.              La police a justifié cette interdiction par le fait que Mme Kaabi n’était       pas en mesure de présenter une autorisation de quitter le territoire,       condition sine qua non pour les magistrats en fonction.              Toutefois, Mme Kaabi se trouvait alors en congé, et en vertu de la       législation tunisienne en vigueur, aucune autorisation n’est requise sinon       celle d’informer préalablement l’administration de la prise de congé. A       cet égard, Mme Kaabi avait adressé une lettre recommandée avec accusé de       réception au ministre de la Justice, le 19 septembre 2006.              Entraves à la liberté de mouvement et mauvais traitements à l’encontre de       plusieurs défenseurs-47              Le 3 décembre 2006, Me Néjib Hosni, avocatspécialisé dans les droits de       l’Homme et membre fondateur du CNLT, Me Abderraouf Ayadi, Me Abdelwahab       Maatar, avocat à Tunis et membre du CPR,              M. Tahar Laabidi, journaliste, et M. Ali Ben Salem se sont rendus à Sousse       afin de rendrevisiteà M. Moncef Marzouki, inculpé d’ “incitation à la       désobéissance civile” pour avoir appelé le peuple tunisien, lors d’une       interview diffusée par la chaîne Al-Jazira le 14 octobre 2006, à protester       pacifiquement contre les restrictions imposées à leurs droits fondamentaux.       M. Marzouki est passible de trois ans de prison.              Après de nombreux barrages policiers lors desquels ils ont été soumis à de       longs contrôles d’identité, les militants se sont heurtés à un important       déploiement de policiers et de membres des services de renseignements       devant le domicile de M. Marzouki, qui leur en ont interdit l’accès. Ils       ont aussi été insultés, menacés, et parfois malmenés.              De surcroît, en fin d’après-midi, M. Marzouki a été empêché de quitter son       domicile pour repartir avec ses collègues à Tunis.              Harcèlement à l’encontre des membres d’Amnesty International-48              Le 21 mai 2006, M. Yves Steiner, membre du Comité exécutif de la section       suisse d’Amnesty International (AI), a été interpellé par la police alors       qu’il participait à l’Assemblée générale de la section tunisienne d’AI, à       Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis, avant d’être expulsé de       Tunisie. La veille, M. Steiner avait prononcé un discours devant les       membres de la section tunisienne, dans lequel il avait dénoncé la       multiplication des atteintes aux droits de l’Homme en Tunisie, notamment       les entraves faites aux libertés d’expression et d’association.              Le lendemain, M. Hichem Ben Osman, membre du comité exécutif de la section       tunisienne d’AI, a été interpellé par la police sur son lieu de travail, à       Sousse, puis conduit au ministère de l’Intérieur à Tunis, où il a été       interrogé sur le congrès de la section et les débats qui s’y sont déroulés,       avant d’être relâché le soir même.              Entrave à la liberté de mouvement de MM. Kamel Jendoubi et Khémais       Chammari-49              Depuis mars 2000, M. Kamel Jendoubi, président du Réseau euroméditerranéen       des droits de l’Homme (REMDH), ancien président de la Fédération des       Tunisiens citoyens des deux rives et fondateur du Comité pour le respect       des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), qui réside       actuellement en France, se voit refuser la remise d’un passeport par les       autorités tunisiennes.              Cette interdiction a notamment empêché M. Jendoubi d’assister, en 2004,       aux funérailles de son père. M. Jendoubi fait par ailleurs l’objet de       nombreuses campagnes de diffamation en Tunisie et ferait l’objet de       poursuites judiciaires pour “diffusion de fausses nouvelles” et       “diffamation des autorités publiques et judiciaires”. Ces accusations sont       la seule motivation officielle du refus des autorités tunisiennes à la       remise de son passeport.              Par ailleurs, le 10 octobre 2006, alors que M. Khémais Chammari, ancien       dirigeant de la LTDH et co-fondateur de l’Institut arabe des droits de       l’Homme, revenait via Paris d’un séjour en Europe, lors duquel il avait       été invité par plusieurs organisations pour des raisons professionnelles,       il a été retenu à l’aéroport de Tunis-Carthage pendant plus d’une heure       par des agents de la police et de la douane, sans motif valable.              Ces derniers ont tout d’abord confisqué son passeport, avant de procéder à       une fouille complète de ses bagages et à une fouille au corps, dans un       local attenant au hall d’arrivée. Au terme de cette fouille, les services       de douane ont saisi un ouvrage traitant de la répression de la société       civile en Tunisie. Après plus de 80 minutes,              M. Chammari a finalement été autorisé à quitter l’aéroport.              Blocage des fonds de l’Association tunisienne des femmes démocrates-50              En décembre 2006, la Banque de Tunisie, qui héberge le compte de       l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), a exigé de cette       dernière qu’elle produise un certificat du ministère de l’Intérieur       l’autorisant à disposer de la dernière tranche des fonds versés par la       fondation allemande Friedrich-Naumann en mai 2006, dans le cadre du       financement du projet “Mussawat” pour l’égalité des femmes au Maghreb. Or,       la loi exige seulement que le ministère soit informé des fonds reçus par       l’association, obligation à laquelle l’ATFD s’est conformée par lettre       adressée au ministère en septembre 2006. Toutefois, ce dernier n’a       toujours pas levé la mesure de gel qu’il impose à la banque.              38. Cf. rapport annuel 2005.        39.Cf. lettre ouverte conjointe de l’Observatoire, du Réseau       euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), de la Commission       internationale de juristes (CIJ) et de Human Rights Watch (HRW) aux       autorités tunisiennes du 3 février 2006, et communiqués de presse des 18       avril, 5 et 30 mai et 6 décembre 2006.        40.Cf. appel urgent TUN 001/0406/OBS 052.        41.Cf. communiqué de presse du 24 mars 2006 et appels urgents TUN       003/0606/OBS 071 et 071.1.        42.Cf. rapport annuel 2005 et communiqués de presse des 24 et 30 mars       2006, communiqué de presse conjoint FIDH/OMCT/Action des chrétiens pour       l’abolition de la torture – France (ACAT France) et Reporters sans       Frontières (RSF) du 27 octobre 2006, et communiqué de presse conjoint de       l’Observatoire et de l’ACAT du 12 décembre 2006.        43.M. Slim Boukhdir est régulièrement harcelé depuis qu’il a publié, sur       Internet, des articles critiques vis-à-vis du régime tunisien.        44. Cf. appel urgent TUN 002/0506/OBS 059 et communiqué de presse du 24       mai 2006.        45. Cf. rapport annuel 2005, appel urgent TUN 004/0706/OBS 088 et       communiqué de presse du 8 novembre 2006.        46. Cf. rapport annuel 2005 et appel urgent TUN 005/1006/OBS 117.        47.Cf. communiqué de presse du 6 décembre 2006.        48.Cf. communiqué de presse du 24 mai 2006.        49.Cf. lettre fermée aux autorités tunisiennes du 24 octobre 2006 et       communiqué de presse conjoint Observatoire/REMDH du 15 novembre 2006.        50.Cf. Kalima et CRLDHT.  
  
 Source :FIDH  
 
Call to Release Tunisian Prisoner       of Conscience Karim Harouni
 
 Ikhwanweb – Tunis, Tunisia Saturday, March       17, 2007               Prisoners of conscience in Tunisia are facing a tragic reality with the       full meaning of the word; there are thousands of prisoners of conscience       who are thrown for years in Tunisian prisons without any near solution for       their ordeals; some of them were detained in early 1990s while their       children were still toddlers or preschool kids; if they were released now,       they would see faces in their families which will be hard to recognize       because they changed over the passage of time….              Prisoners in Tunisia face- plus detention- tortures and abuses in addition       to the fact that their families are continuously hunted by the regime       outside prison.              To be aware of the tragic situations facing families of the Tunisian       prisoners of conscience, Ikhwanweb contacted some of these families but       they declined to speak to us out of their fear from the Tunisian regime.              We are here shedding light on a number of prisoners of conscience in       Tunisia, attempting to stir the international and regional public opinion       through civil society institutions and international human rights agencies       to exercise pressures on the Tunisian regime to give vent to freedoms and       human rights in Tunisia through releasing the prisoners of conscience.               A letter from father of Tunisian prisoner of       conscience, Karim Harouni               To: International Community and International human rights organizations       all over the world       From: Family of Karim Harouni, a Tunisian prisoner of conscience; he is       The Ex-Secretary General of The Tunisian General Union of Students; he is       currently serving a life sentence after a military court convicted him in       august 1992; 16 years have passed and he is still behind bars.               Tunisia on March 13th, 2007                Dear Sirs,                Freedom is essential for any human being; and the human being is the       nucleus of any society.               Thus, freedom is a universal demand which is crucial for Mankind and for       the structure of any society.               International and national covenants guarantee people’s right to practice       this right.               We are the family of Karim Harouni, a Tunisian prisoner of conscience; we       call for releasing our son because he was calling for freedom and       exercising his rights; he called for giving freedom to people, respecting       values of freedom; for this very reason, he has been, and is still, prison       since 1992.                Thus, we call again all free men all over the world to exercise pressures       on the Tunisian regime to immediately and unconditionally release the       Secretary General of The Tunisian General Union of Students.       Karim stood trial before and was convicted by a military court that       doesn’t have the least requirements for a fair trial.               PLEASE, work for releasing Karim because he spent a very long period of       time in Tunisian prisons and his family is suffering too much for this.               PLEASE, take concrete steps to stop the jail of Karim and to restore his       rights although the impact of such a long and painful experience can’t be       healed.               It is our duty and responsibility to strongly call for releasing all       prisoners, especially those who sacrificed even their freedom, like Karim,       to call for the freedom and prosperity of our nation.               I BELIEVE that a positive and strong action must be taken and expect every       moment that Karim will be back home               Thank you in advance for your attention and effective FREE support.               With our thanks to all of you and respect for your valuable efforts.               Peace be on you.       Amor HAROUNI       The father of the Opinion & Political Prisoner, Mr Karim HAROUNI, The       Ex-Secretary General of The Tunisian General Union of Students       Sidi Amor – Kram-Ouest 2089 Tunis (ia)                     N° 2795 at the civil prison of Mornaguia – 1110 Mornaguia-Manouba tunis(ia)               A Profile of Karim Harouni, the Tunisian       prisoner of conscience               Karim Ben Amor Ben Khaled               Full name: Karim Ben Amor Ben Khaled       Family name: HAROUNI       Date & place of birth: 17th of December 1960 at la Marsa-Northern Suburb       of Tunisia       He is twin (of a sister)       Marital Status: Single       Nationality: Tunisian       Previous Address: Mahmoud Beirem Tounsi Street N° 11 Marsa Beach – La       Marsa Tunis (ia)       New address: Building 26.26 Bloc B Apartment 04B-Sidi Amor Kram Ouest 2089       le Kram-Tunis.              Studies: He was a distinguished student and was respected by his teachers       and University professors.       He succeeded in the Baccalaureat exam with « Good Mention » marks in June       1979 session in Mathematics and Sciences section.              University Studies: At the Tunisian National Ingineering School (Ecole       Nationale des Ingénieurs de Tunis: E.N.I.T) in the campus of Universities       of Sciences in Tunis.       He graduated as a High Engineer in Civil Engineering (’Ingénieur Principal       en génie civil’) in July 1985.       He wanted to continue his studies, seeking PhD but, unfortunately police       hunting and detention prevented him from that.       Karim managed to lay the foundation of the Tunisian General Union of       Students (U.G.T.E ) and was elected as the Secretary General of this       organization and he was supported by thousands of students all over the       Tunisian Republic; the U.G.T.E was dissolved later by the government.       – He was elected Secretary-General of the biggest student organization in       April 1985 till 1986 to be elected again in December 1986 and he remained       in this post till 1988, as he was imprisoned to retreat him from the       students’ union and political places and then the secretary general       position continued to be by replacement.       -In 1989, he headed the students’ union conference and called on students       at that time for giving other students the chance to assume his post as       secretary general of the student union.       – He was tried in the era of late president Bourguiba in 1987, for his       belonging to the Tunisian Islamic Trend movement, and was sentenced to 5       years in prison (the sentence was 10 years before Karim’s appealing) and       10 administrative probation after the sentence; he was released on Nov.,       6, 1988 after a presidential amnesty along with another group of his       fellow comrades, and the president declared the abolishing of the security       state court.       -When current president Zein Al-Abidin bin Ali assumed office through a       bloodless coup in 1987, he was tried again in absentia by Ben Arous Court       of First Instance which sentenced him to 9 months after he appealed;       another civil court sentenced him to two years in prison; the purpose of       all these trials was excluding him from the student arena and the       political life in the country.       – Harouni stood trial later before a military court in August 1992 as part       of a fierce crackdown that targeted the Islamists because of his belonging       to Al Nahda (renaissance) Islamic movement- formerly the Islamic Trend       movement- and he was sentenced to life imprisonment.       – Harouni faced severe kinds of torture in jail; he was held for two years       in solitary confinement in the civil prison in Sfax on April, 18, 2003;       this made him stage continuous hunger strikes mostly reaching more than 50       days to protest at the maltreatment to the extent that his health was in       jeopardy       – He was tortured in the offices of the state security police in the       Interior Ministry during initial investigations after arresting him;       Harouni faced various kinds of torture he suffered internal bleeding that       was about to lead to his death; there are still signs of torture on his       back and right thigh due to intensive beating and torture.       – Harouni family is suffering a lot while visiting him in prison; his       family is also socially alienated by people and even relatives because       they fear the state security raids although they sympathize with his       family, and, financially speaking Karim’s family was to spend a lot of       money by now and they needed money for the prison visit requirements, like       transportation, food, clothes and books and other stuffs he needs to buy       inside prison; the family is facing other problems related to living       conditions.               Heartbroken for her son’s ordeal, Harouni’s mother died, may Allah have       mercy on her; his 75 years old frail father is suffering from blood       pressure; add to these calamities other passive and tense psychotically       pains affecting all members of the family of Harouni, a prisoner of       conscience whose only sin was that he was seeking welfare, freedom and       development for his family and country, Tunisia.              (Source: ikhwanweb, le 17 mars 2007)       Lien: http://www.ikhwan.tv/Home.asp?zPage=Systems&System=PressR&Press=Show&Lang=E&ID=6647
     L’industrie politique fabrique des hommes politiques : Quelles sont les 10     règles de la réussite pour rester un bon manager politique puissant ?
 
  Formation express : Offerte par Abdo Maalaoui, 
 Montréal, Canada
 La vérité sur     l’industrie politique  qu’on nous a toujours cachée et que personne n’a osé     le dire :     C’est qu’aujourd’hui de plus en plus de gens se présente aux élections de     l’industrie politique pour trois raisons majeurs : 
 1-           Avoir le     pouvoir pour gagner plus d’argent «à vie»      (il suffit de gagner deux mandants) ;
 2-         Avoir     plus d’argent pour gagner plus de pouvoir ; enfin
 3-         Avoir     plus de  pouvoir et l’argent pour «aider et asservir» les gens ? 
 Il faut mentionner     que la politique est devenue aussi une industrie florissante (L’industrie     politique) et pour entrer vous n’avez besoin de rien, seulement il faut     le vouloir et il faut agir pour le devenir. Vous pouvez être fils ou fille     de pauvre, de riche, blanc, noir, jaune, rouge, basané,  homme, femme,     jeune, vieux, handicapé, en forme, voleur, pieux, avoir un doctorat ou ne     jamais mettre les pieds à l’école, être propre ou sale, être prostituée ou     imam. 
 Nous avons reçu     beaucoup de courriels des gens qui nous demandent le secret de la réussite     pour devenir un bon et puissant dirigeant en industrie politique. Nous avons     fait une recherche approfondie basée sur l’historique des 100 dirigeants les     plus puissants qui ont dirigent ou qui dirigent encore notre planète. Cette     recherche nous a permis de trouver une méthode franco-canadienne     infaillible qui s’adresse aux  présidents, ministres, députés,     sénateurs, maires, chefs de parti au pouvoir ou à l’opposition au niveau     international, national, régional ou local. Cette recherche nous a permet de     publier en exclusivité quelques extraits de sa méthode éprouvée pour devenir     un manager politique puissant. Ceci donne des résultats efficaces     pour un investissement raisonnable. Nous vous la conseillons donc.           1/ Etre un humain «blanc»,  «occidentalisé» de sexe mâle est une     condition favorable sous nos climats. L’instruction et la culture peuvent     être moyenne, l’habileté politique n’est pas liée aux diplômes, ni à la     sagesse ou au fait d’être cultivé. On peut commencer jeune, mais la moyenne     la plus courante est de 18 à 65 ans. 
 2/ Il est     indispensable d’avoir une structure organisationnelle stable,  où l’importance     numérique des troupes peut être une donnée importante. La durée de     l’organisation est en soi un enjeu de taille.           3/ Il sait faire fonctionner et utiliser les mythes sur l’origine ou     l’avenir, la puissance et la valorisation. Il remplace aisément le prêtre     d’antan comme intercesseur face aux puissances spirituelles. La promesse est     un horizon de sens primordial. C’est un bon connaisseur de l’âme humaine et     tire profit des passions tristes des humains, qui préfèrent se soumettre en     ayant un petit rôle, plutôt que de prendre le risque de la liberté éphémère.     Il sait que l’existentiel et l’identitaire sont des points clés de     l’humanitude, alors il en joue à souhait.           4/ Il s’entoure d’un cercle amical, où l’affectif et la     reconnaissance conforteront l’engagement des personnes proches. L’aspect     « tribal » de l’économie familiale n’a pas de secret pour lui, même s’il     affirme à dessein que la politique prime. Il s’efface pour distribuer des     valorisations symboliques aux personnes dont il a besoin.           5/ Il profite des forces neuves des personnes qui débutent en     politique en leur montrant l’énorme besoin que l’on a d’elles. La     justification doit bien sûr avoir une haute valeur morale et viser au bien     de l’humanité pour compenser le sacrifice militant. Comme l’usure humaine     est parfois rapide, il faut toujours de la chair fraîche. Les technocrates,     eux, parlent maintenant de turn-over, mais le dirigeant politique sait qu’il     s’agit de tout autre chose : du merveilleux que procure l’instance     symbolique collective, car le monde politique est triste et froid s’il est     désenchanté.           6/ Il a toujours raison, si besoin il met « les principes » en avant,     il ne reconnaît jamais qu’il a tort. Au mieux, c’est une erreur     d’appréciation. En cas de désaccord sur une initiative qu’il n’a pas prise     lui-même le dirigeant ne dit pas qu’il est contre. Non il crée une ambiance     défavorable ou critique en sous-main et n’encourage pas à y participer. A     l’inverse si il se sent en minorité il jouera de son « aura » personnelle en     disant : « vous pensez ce que vous voulez, personnellement je pense que … ».     Cette tactique fonctionne à merveille. L’instinct grégaire vient au secours     de la soumission.           7/ Il fait des compromis quand c’est inévitable, c’est à dire quand     il ne peut diriger seul, et s’empresse de dénoncer la compromission chez les     autres. Mais il connaît la valeur du rapport de force avec ses pairs en     politique, car la règle c’est de se soumettre plutôt que de se démettre,     comme chez les grands singes. La « fin justifie les moyens » est une méthode     éprouvée ; autre précepte de base bien connu : « les ennemis de mes ennemis     sont mes amis », il est ancien mais encore très efficace. En désespoir de     cause, il aura recours au sempiternel « diviser pour régner ».
 8/ Avec l’âge vient     le contrôle des instances,     là il faut souvent verrouiller pour se maintenir en place et garder son     pouvoir. On peut le faire de multiples façons : la maîtrise des statuts, la     dramatisation émotionnelle, le recours au danger externe pour rendre plus     forte la cohésion interne, l’instrumentalisation des personnes proches donc     dévouées, la mise en scène du pouvoir, etc… Evidemment le contrôle des     finances et de l’information sera acquis discrètement. Comme de bien entendu     on réclame la transparence pour les autres et on pratique l’opacité pour     soi. Le meilleur moyen étant de se rendre indispensable et incontournable     par sa présence active.           9 / L’essentiel est de continuer, d’occuper l’espace, de marquer la     situation, donc de faire parler de soi, on peut utiliser l’humour et même     aller jusqu’à se plaindre ou se faire plaindre pour son dévouement à la     cause. Au besoin on se fait rassurant devant les inquiétudes des personnes     que l’on instrumentalise. De ce point de vue, le dirigeant politique est un     bon cadre gestionnaire, il excelle dans les ressources humaines : la bonne     personne à la bonne place, la culture « maison », la valorisation de la     réussite, l’évacuation des difficultés sur une victime expiatoire ou un bouc     émissaire, être celui qui « sait », la pratique de la convivialité bien     comprise, qui en fait un humain accessible malgré son pouvoir « supérieur ».              10 / La haute idée de soi-même c’est fondamental.          Partager cela avec les autres ou leur donner un motif d’exister, de se     sentir libre et utile, de vibrer pour un « idéal » donne la clé du pouvoir     symbolique. Partager et transmettre l’illusion sont de bonnes garanties pour     que les autres se soumettent et s’en remettent à vous en politique. Face au     vide du spectacle et de la marchandise proposer du sens c’est un excellent     moyen de réussir en politique.  Allez bonne chance les petits loups, ayez     les dents longues, l’époque est aux faux-semblants, n’hésitez pas les     humains sont méprisables et adorent la soumission pourvu qu’on les caresse     ou qu’ils aient peur. 
       
  
20 MARS 2007 DE LA DEPENDANCE TUNISIENNE
       
 Par Bilel        La dictature tunisienne est une évidence qui relève du politique et du       culturel. Mais pour en parler, les démocrates tunisiens n’ont jamais cessé       d’avoir recours de manière exclusive à l’économique ou au social.       S’enfermant dans une certaine lecture du romantisme révolutionnaire qui       avait plombé les esprits juste après les « indépendances » et généré les       dictatures que l’on subit actuellement, ils pensent que les rapports       sociaux de production et d’échanges déterminent directement les rapports       de pouvoir. Ces positions nullement théorisées transparaissent dans       l’action de certains groupes qui ont depuis toujours dilapidé les acquis       de la société tunisienne, les exemples ne manquent pas, le syndicalisme       tunisien était plus consistant et plus fort sous la colonisation , la       presse , l’action politique , le pluralisme ect…, aujourd’hui on assiste       dégoûté à la collaboration des communistes tunisien du PCT , Des femmes       démocrates ect…avec la dictature. De telles approches sont fort éloignées       de la réalité culturelle de la société tunisienne, qui dans le fond et       dans sa majorité accorde une grande attention au politique. Ainsi, dans       l’authentique démarche démocratique, certes marginalisée mais vivante       malgré tout grâce à quelques figures emblématiques de l’opposition       tunisienne dans leur action de dé-symbolisation du pouvoir et ses effets       meurtriers , l’opposant intègre et conscient cherche presque toujours avec       succès de trouver une explication à l’insécurité qui transite à travers le       populisme, et permet-il de saisir, dans le moment daté qui est le sien,       quelques fondements des pratiques dictatoriales mises en œuvre dans le       populisme, à ce sujet et je m’en félicite un site comme ELKHADRA participe       par l’énergie de ses collaborateurs à cette action pluraliste et       démocratique .              La dictature tunisienne comme forme de pouvoir absolu relève également       d’un autre facteur, celui, de la nature propre de l’Etat usurpateur       tunisien ou du pouvoir politique défini par des idéologues étrangers à la       préoccupation générale et culturelle des tunisiens. Aussi l’analyse de la       nature de ce pouvoir tunisien aujourd’hui précède l’analyse du populisme       ambiant qui semble polluer beaucoup « d’esprits ». Il appartient       essentiellement au colonialisme et au bourguibisme, dans sa configuration       disponible de l’époque de l’indépendance d’avoir donné invariablement       naissance au pouvoir dictatorial de BEN ALI, et d’avoir existé lui-même       dans cette forme, c’est aussi simple que cela. Le populisme qui ruine la       Tunisie moderne, la Tunisie à cette heure ne fait qu’amplifier la       dictature ou lui sert de « légitimation » puisque l’espace politique       tunisien au sens propre du mot n’existe pas, ou a très rarement existé       pour avoir une quelconque visibilité respectable depuis la fin de la       colonisation, je ne veux pas dire que les tunisiens étaient plus libres       sous le protectorat français, ou avait un bon niveau de vie , ce que je       veux dire, c’est que nous étions plus dynamiques , plus solidaires, plus       courageux dans notre vouloir de changer les choses et d’êtres libres.       Depuis 1956 nous vivons dans l’illusion de l’indépendance, nous croyons et       nous feignons de croire que nous avons vaincu le colonialisme, alors que       c’est le contraire qui est vrai avec l’impuissance et le désespoir en       plus. La nature de cette dictature de ben Ali, fer de lance de       néocolonialisme ravageur, a des caractéristiques d’un autre âge, mais qui       d’une certaine façon répond à certaines attentes du populisme tunisien       ambiant diffusé par énormément de courants de la classe politique       tunisienne de tout bord. L’indifférence à la problématique de la liberté ;       L’indifférence à la problématique du droit ; La confusion entre le privé       et le public ; Le refus du pluralisme politique ; Le refus du débat       contradictoire et de la pratique argumentative. Ces caractéristiques ont       été complètement ignorées par certains progressistes tunisiens pour le       même prétexte que les penseurs de la dictature de ben Ali et des néocons ,       lutte contre le terrorisme et les menaces intégristes islamiques, voilà le       nouveau épouvantail, voilà le défi et l’alternative qu’on propose/impose       aux tunisiens, le projet moderniste et salvateur de la nation tunisien ,       la lutte sans aucune condition contre un ennemi virtuel et qui n’a aucune       existence en Tunisie, quitte à accepter la dictature et à renvoyer le       débat , la lutte pour le droit et les libertés publiques aux calandres       grecques . Bien mieux, certains politiques tunisiens de tous bords       semblent s’accorder sur le fait que le peuple n’a pour besoin que celui de       manger à sa faim, de survivre par le surendettement et de se soumettre au       projet niveleur d’une mondialisation surpuissante. La liberté viendra       alors et peut-être après certaines compromissions, certains arrangement       qui se feront bien entendu au nom des tunisiens et sans les tunisiens       comme d’habitude, c’est le syndrome de CHIRAC qui a été toujours et plus       que jamais visible dans la pensée politicienne tunisienne, pauvre,       atlantiste et réactionnaire. Cette vérité qui s’impose à nous maintient le       pays en situation de survie artificielle, jusqu’ à quand ? Jusqu’à une       nouvelle folie aventuriste mais naturelle comme la bataille de Slimane qui       réussira à déclencher une guerre civile entre les tunisiens, une guerre       civile qui mettra le pays à feu et à sang et fera subir aux démocrates       tunisiens les derniers outrages. Mais, l’on pourrait tout aussi bien s’en       passer de ces comptes d’hypothécaire, en faisant l’économie du sang versé       et des rancœurs extrémistes sans fin, il suffit que les puissances       tutrices de ben Ali comprennent que leurs sécurité et leurs intérêts       seront beaucoup mieux protégé par une démocratie tunisienne indépendante       et constitutionnelle. Chez les uns, malheureusement l’écoute de       revendications démocratiques tunisiennes n’est pas la priorité, cela       procède tout simplement du mépris. Chez d’autres, le régime tunisien       actuel apparaît comme une bienveillance et que tout vaut mieux que laisser       le choix à un peuple infantilisé qui peut choisir d’être gouvernés par ce       qu’ils considèrent comme le politiquement incorrect, les islamistes qui       sont une réelle puissance politique qui dépasse le cadre et les limites       sinistrées d’ENNAHDA dans le cas évident de notre pays . Cette dictature       n’est pas un accident de l’histoire de la Tunisie. Elle représente, sous       son habillage populiste tout un atavisme millénaire et les remugles des       agressions subies par la Tunisie à travers les siècles. Bourguiba, comme       ben Ali, est un dirigeant politique qui a eu , il n’y a pas de doute à cet       égard, un ancrage populaire qui tient du clientélisme, de la compromission       et de l’affect, tout simplement par ce que c’est dans la mentalité des       peuples colonisés , plongés dans l’ignorance , de se soumettre à toute       forme de facilité qui lui donne l’illusion d’avoir sa liberté juste parce       que des cadres tunisiens ont remplacés ceux de l’administration coloniale.       Bourguiba comme ben Ali sont dans la continuité de cette logique, chacun       avec son arsenal de familles régnantes, familles mafieuses sans foi ni loi.       L’un et l’autre ont eu une grande présence dans la bourgeoisie et les       milieux financiers des affaires pour s’imposer aux opinions, mais il       arrive que l’histoire bafouille , et l’un ben Ali a trahi l’autre pour       imposer à la Tunisie encore plus de régression , de spoliations et       participer à l’émergence d’une opposition politique , fragmentée et       frileuse certes, mais assurément moderniste et porteuse de projets       progressistes qui ne demandent qu’une forme de cohérence, de pragmatisme       et de réalisme pour mettre fin à la gabegie qui ruine le pays dans tous       les domaines, et qui finira sûrement par le renvoyer à la permanence des       guerres civiles ou à l’âge des pierres, ce qui est la même chose. Le       peuple ainsi écarté , lobotomisé, formaté , conditionné par la terreur et       le chantage ne remplit qu’une simple fonction de légitimation du pouvoir       du dictateur, d’autant que, dans ce monde de plus en plus sécularisé, il       est plus que facile de vouloir donner un fondement divin (ou sacré) au       pouvoir que détient quelqu’un ou un parti, la mascarade de ben Ali avec       l’islam, ses imams-flics, son jeu pervers avec les tentations de donner à       son islam officialisé des missions de propagande qui le vide de sa logique       et de son sens premier, ce genre de pratique est une des sources les plus       dangereuses de l’extrémismes le plus meurtriers. Même dans notre société       où la religion continue d’exercer une influence sur la politique, un       pouvoir vraiment responsable et légitime doit se présenter comme ayant une       exigence laïque, et non divine comme c’est le cas de celui de ben Ali qui       essaie de brouiller les cartes et qui y arrive des fois pour ne pas dire       souvent, cette vision archaïque des rapports entre le temporel et       l’intemporel qui sert de cheval de Troie à la propagande du régime sert       aussi à donner des gages de son contrôle total de la société tunisienne à       ses appuis et ses complices dans les milieux du néocolonialisme. Cette       justification sécularisée du pouvoir n’en demeure pas moins un discours       théologique en Tunisie réfléchi par un pouvoir politique qui fait de la       sécurité, sa sécurité une affaire strictement privée, comme tout ce qui       touche de prés ou de loin au pays. C’est ainsi que pour le pouvoir de ben       Ali, le concept politique « peuple » peut avoir la même signification et       la même fonction politique que le concept théologique « Dieu », tout y est       immuable et rien ne peut être débattu. Le peuple dont il s’agit, ici,       travaillé par le besoin, la misère et la violence n’est pas celui qui       permet de penser la démocratie en tant que souveraineté populaire. Ce       n’est pas le peuple réel qui peut être représenté ou participer à la       gestion de la chose publique (res publica). Ce n’est pas le peuple qui       exerce sa souveraineté à travers une diversité d’instances libres. Ce       peuple est, comme les soumis à Dieu, un principe transcendant au service       de la dictature. Il fonde une souveraineté potiche et artificielle sans       l’exercer. Il ne saurait l’exercer, car il n’a pas d’existence propre. Le       peuple de cette théologie politique s’incarne en la personne du dictateur       ben Ali. C’est un processus très paradoxal où l’identification du peuple       au dictateur est d’autant plus grande qu’il se trouve complètement écarté       de l’exercice de sa souveraineté. Il se trouve séparé du pouvoir qui émane       de lui parce que ce pouvoir se veut UN et il l’est en toute état de cause,       il suffit de faire un audit, dresser un simple bilan de cette Tunisie       depuis cinquante ans pour comprendre que son redressement culturel et       humain sera une tâche pharaonique tellement les destructions de ses       valeurs sont encore plus dramatiques pendant ce lap de temps de       l’indépendance que pendant toute la durée de son existence antérieure. Ben       Ali n’accepte aucune cohabitation avec d’autres pouvoirs tels que le       législatif, le judiciaire, les institutions indépendantes, sauf dans le       cas où ceux-ci acceptent de se subordonner à lui. Or, il n’y a pas de       souveraineté populaire quand le pouvoir ne se présente pas comme multiple       c’est-à -dire quand la souveraineté ne se réalise pas dans plusieurs       instances. La souveraineté des tunisiens pendant ces cinquante dernières       années s’est dissoute parce qu’on l’a obligé à se réaliser en une seule       instance (le parti unique) ou une seule personne (Bourguiba, puis BEN       ALI). L’opportunisme démocratique aussi à sa part de responsabilité dans       l’état lamentable de la Tunisie, et plus vite les démocrates feront leurs       examen de conscience, plus vite une cohérence possible se mettra en place       , aujourd’hui, face aux deux mortels extrémismes, celui de ben Ali, et       celui nihiliste de pauvres gens qui n’en peuvent plus d’agoniser de son       système barbare. Il est nécessaire de mener une lutte pour la démocratie       en elle-même. Bon nombre de démocrates tunisiens ne voient dans la lutte       pour l’acquisition des droits démocratiques, des libertés publiques et       individuelles qu’un moyen pour poser la question sociale, laquelle serait       à leurs yeux l’unique raison du combat politique, or la reconquête par les       tunisiens de leur identité culturelle, à mon avis, est un absolu à la base       de toute tentative de transformation et de réforme de la société       tunisienne qui ne divisera pas les tunisiens sur de bases idéologiques ou       claniques. La démocratie, elle seule, ne peut vraiment apporter la moindre       amélioration économique dans les conditions de vie de la majorité de la       population tunisienne, en l’absence de règles, d’un gouvernement légitime       des lois, d’une confiance dans les valeurs juridiques exprimant la       reconnaissance réelle de l’égalité formelle entre les citoyens, c’est ce       qui est l’attendu de tout combat démocratique inauguré avec la chute de la       dictature              .Il ne s’agit pas de minimiser le poids des conditions socio-économiques       qui oblige le tunisien à l’essentiel, à sa survie. Mais La situation       socio-économique du pays a atteint un niveau de dégradation telle qu’elle       peut rendre nulle toute action visant à la conjurer, même celle conçue       dans les meilleures conditions politiques possibles. Pour réussir ce pari       du redressement encore une fois, on ne peut se permettre d’avoir une       attente trop grande vis-à -vis du politique pour se dégager des       contingences quand on n’agit pas sur le culturel.         
 L’EFFET PAPILLON
       
 Par Biju        L’homme nouveau, issu de la matrice révolutionnaire des idéologues du       temps passé, les apprentis sorciers d’une Tunisie somme toute jeune hein       ?il ne faut pas l’oublier, cette pauvre Tunisie façonnée dans les forges       d’un colonialisme sans merci ,élevée au grain d’une mondialisation       impériale et sanguinaire ,aujourd’hui morose et figée, plus que jamais les       bateleurs et autres VRP multicartes, dans le rictus d’un néocolonialisme       introverti, un néocolonialisme partiteur qui pervertit les faibles et       assassine les forts, les quelques forts Don quichotte sans autre armure       que le sang qui coule dans leurs veines, le palpitant qui éclate leur       thorax et l’Esprit qui déroute toute forme de logique aseptisée qu’on leur       gave aux forceps, franchement j’en ai marre de les nommer, ce sont       toujours les mêmes, ceux qui bandent à l’oraison de l’impossible et qui       sont plus que réalistes, ils sont tout simplement divins et sublimes, ceux       qui veulent ne pas en être, de cette folle équipée de ce fumier de       dictateur pervers, cette enflure de sa démence, cet UBU qui finira       sûrement par éclater notre pauvre pays et nous éclater avec lui, notre       pauvre monde de l’usure, une Tunisie liftée par le scalpel d’un ordre       dévastateur qui a travers les siècles piétine la planète, et qu’on nomme       la raison du plus fort, la déraison du plus fou, nommer ses sicaires aussi       serait un travail de longue haleine, c’est en résumé, schématiquement,       ABBOU contre les morts-vivants, oui le choix , notre choix est limité à       cette équation, et ABBOU c’est quand même autre chose que les icônes       artificielles qui ne demandaient pas tant que de reposer en paix, en enfer       ou au paradis ‘un est pavé de bonnes intentions, l’autre est réservé aux       consciences vivantes, pas aux narcisses et aux breloques, aux flagorneurs,       aux lâches et aux planqués, aux manipulateurs, aux hâbleurs, aux       imposteurs et aux testamentaires légataires comme disait la lumière de mes       yeux, décidément le capharnaüm des cafards est comme un sphinx qui se       régénère de sa propre impuissance, conne et inutile, les formes et les       couleurs surprennent des fois, mais la soumission et la peur a fait,       d’énormément de tunisiens, des moutons clonés. J’ai sous la main globalisé       par la réaction mondiale, cette réaction qui a ses VRP multicartes en       Tunisie, un de ses poulains, un de ses mercenaires, ce désordre de mes       deux qui me serre le ventre et me dégoute des choses simples de la vie, le       plus lobotomisée de ses troufions, celui qui me touche de loin comme de       prés, j’ai nommé Ben Ali le maléfique, Zinétron la cata. DONC. Cet homme       nouveau selon nos idéologues caviars avec des œillères de mules est censé       venir de nulle part, d’être le fils de personne et si possible de quitter       le paradis familial et affectif, célibataire et sans descendance !occulter       ses racines, mépriser sa famille, ignorer sa culture et s’aliéner coûte       que coûte, se prostituer à sa négation et aux pouvoirs qui le dominent.       MAIS. Mais voilà, des résistances grippent la machine, des grains de sable       rouillent la mécanique infernale en Tunisie et pas seulement, des hommes       et des femmes exigent dans la fraternité humaine de rester et d’être       eux-mêmes au prix de leur torture, de leur isolement, de leur mise à mort       par la bête immonde, par les bêtes immondes à la nouba des Walkyries, des       vaches qui rient, c’est bien cela et seulement cela le tunisien nouveau       pour votre serviteur, tout le reste tient du grand complot qui veut faire,       et le travail est bien entamé, des tunisiens rien que des tubes digestifs,       des hagards qui ont un vibromasseur à la place de la cervelle, le reste,       c’est un troupeau de moutons de panurge au mieux et de zombis en       transhumance au pire, dans les deux cas, c’est un des signes révélateurs       des fins des temps, demandez son avis à une de ces « fines » plumes de ce       conglomérat, le con TB BRICK par exemple, cette mouche du coche, mouche à       merde qui se vend au plus offrant, il vous parlera des bas-fond tunisiens       où il est interdit, où il n’a jamais mis les pieds et où il ne mettra       jamais les pieds, l’éthylisme fait la parano et la mythomanie, ce ventru       ne tiendrait pas une minute sur ses guitares en coton dans la cour de       récréation de ma petite sœur FATMA, il vous parlera de meufs qu’il a juste       violé avec les yeux, c’est bien connu l’éthylisme et la prostitution de       l’esprit surtout rend impuissant au propre comme au figuré, c’est en       résumé ce que pense une jument racée comme FANNY ARDENT qui rigole encore       des prétentions de ce pauvre type à lui lécher les orteils pour sublimer       sa grève de la faim bidon, mais passons…. de meufs il vous parlera comme       s’ il parlait d’un match de foot truqué, il vous parlera en bon flagorneur       de biture de mauvaise qualité qui lui donne ce teint halé de mort-vivant,       il est vraiment aussi vilain que son frère qui dit ressembler à MARLON       BRANDO, rien que ça, on n’a peur de rien chez les BEN BRIK , surtout quand       ils confondent le verbiage et la souffrance des vrais démocrates tunisiens       ,il vous parlera la main sur le cœur et le doigt sur la couture du saroual       de phallocratie , de misogynie, d’el kahina , d’Hannibal, de Ramsès, de       Staline et du prix de la picrate qui lui sert de sérum pour adoucir sa       trouille, ce n’est que cela leur tunisien nouveau à cette charogne ; le       mien est d’une autre texture ou ne sera pas, ou Ben Ali aura tout gagné ,       aux points et par K.O technique, le mien de tunisien nouveau a les yeux de       l’innocence , celui qui se bat pour l’identité culturelle, l’identité       sociale, l’identité nationale dans sa projection universelle et       internationaliste, pas dans l’enfermement et le passéisme le plus haineux,       celui qui peut-être dans la durée viendra à bout de la bête immonde, celui       qui a toujours été sans fard et même survivant sous les décombres et       l’ignominie, ce tunisien de la réclusion et de la flibuste, ce fils du       peuple existe, il appartient à une grande tribu, celle du peuple tunisien       souverain, celui pondu par une civilisation de quatorze siècles, aucune       civilisation dans son écrin n’a autant duré malgré toute la lâcheté et la       médiocrité , la traîtrise et la suffisance vivantes qui minent ses       fondement, travaillent son antre , son ventre , son sexe , ses tripes, la       resucée de ses propres entrailles qui la suicident, je vous emmerde les       moroses et continuez à ramasser le savon sous la douche il ne pleuvra plus       jamais sur le désert de GOBI ou sur IRROUBAA ILLKHALI, ce tunisien du moi       infini …à conquérir, et tant qu’il ne l’est pas ben Ali perdure.              Une vraie opposition démocratique et nationale, une opposition tunisienne       pluraliste digne de ce nom commence par la manifestation d’une réelle       volonté politique de changer les choses, pas de flatter les culs des       vaches et d’inaugurer les chrysanthèmes, changer radicalement les choses       c’est à dire accepter de faire le bilan des politiques et des stratégies       des courants et des appareils qui ont été menées jusqu’à présent. Il ne       faut surtout pas se laisser noyer dans les aspects « historiques » et       bureaucratique de la crise. Nous autres de la nouvelle génération, cela       est vérifiable par le ras-le-bol qui fait des ravages dans la jeunesse       tunisienne plus ou moins nihiliste, nous considérons que la crise est       avant tout une crise politique. Le pays continu a être géré par un pouvoir       de aveugles et suicidaire, les institutions ne sont qu’une simple façade       et les « partis politiques » qui y logent, y compris le parti unique le       RCD, émanation du pouvoir, ne sont que de simples locataires ne détenant       aucune légitimité populaire. Ils ne sont là que par la volonté des vrais       décideurs, les familles de la dictature et leurs commanditaires. Faire le       bilan de l’action politique de l’opposition dite démocratique qui vit en       marge du système de ben Ali, c’est permettre le retour progressif vers le       rétablissement d’une réelle représentation politique et sociale, une       mobilisation pragmatique des tunisiens qui ne sont, à leur corps défendant,       pas reconnus comme citoyens, ni naturellement et par essence par la       dictature, ni par l’opposition, ce qui est anachronique et débile, car       sans les tunisiens, la masse des tunisiens, rien n’est possible, le vrai       combat à gagner est la mobilisation des tunisiens, car elle seule est       assez puissante pour mener le combat final contre la dictature, cela       paraît si simple et si évident et pourtant quand on regarde l’état du pays,       des tunisiens , des opposants face aux appareils de contrôle du régime, on       peut constater l’incroyable gabegie de cette opposition irresponsable . Ce       processus de mobilisation, de cohérence et de vérité pluraliste et       réaliste doit être mené à plusieurs dans le débat et l’échange, toute       autre forme de diktat poussera encore plus les tunisiens à la résignation,       et au choix clientéliste de la survie sous la botte de ben Ali. Bouffer et       fermer sa gueule, pour tout père de famille, pour tout humain normalement       constitué c’est encore mieux que crever de faim et hurler dans le désert       ce qui est quand même fermer sa gueule.              
JE HAIS LES AMERICAINS !!!!              Six cent vingt-trois milliards de dollars, impossible d’imaginer la masse       des billets ou leur valeur réelle, autant de thunes tient de la folie,       mais la folie c’est bien ce qui désigne le mieux les américains, une folie       furieuse et destructrice, oui oui bien sûr je les entends hurler les       orfraies comme quoi ce ne sont pas tous les américains qui sont des       assassins et des BUSCH…et alors ? Ce ne sont pas la majorité des irakiens       qui sont SADDAM, ni la très grande majorité des tunisiens qui sont Ben       Ali, ceux des américains qui se laissent dominer par BUSCH et les lobbys       sionistes n’ont qu’à le faire savoir, manifester contre cet état de chose,       avoir une réaction civique, ils peuvent le faire, à ce qu’il paraît ils       vivent dans le nirvana démocratique, contrairement aux irakiens et aux       tunisiens, il paraît qu’ils vivent en démocratie que diable ! Ils       n’arrêtent pas de le clamer, ils peuvent tout casser et renvoyer leurs       ordures au tri sélectif, à la casse, devant le tribunal de NUREMBERG ou       les renvoyer devant ces fantômes et autres marionnettes de juges irakiens       qu’on rigole un peu, je les hais, tant qu’ils n’ont pas fait cela, ils       l’avaient bien fait du temps de la guerre du Vietnam, ou alors quoi les       arabes et les musulmans en général ne comptent pas ? Oui voilà le nœud du       problème, contre les arabes come les musulmans les américains démocrates       comme républicain, CLINTON ET BUSCH bouche contre bouche à la solde des       sionistes et c’est un accord parfait en ce qui nous concerne. Pourtant       enfoiré de leur démence, c’est bien le chiffre inimaginable pour un type,       enfant du siècle et normalement constitué, enfin je l’espère pour beaucoup       d’entre vous aussi, des dépenses militaires US pour 2008, tout ce fric non       pas pour défendre leurs frontières, leur pays, leur grande misère sociale       et morale, mais pour évangéliser le monde, détruire des civilisations et       des pays, soumettre des peuples, soutenir des dictatures, et ils appellent       cela défendre les intérêts des états unis, du monde libre, cela       s’apparente plutôt à l’installation d’une dictature universelle, d’une       autre logique de bloc qui tient de la guerre froide, je hais les       américains, pour eux, défendre leur sale pays c’est tout simplement salir       les autres et les détruire. Tout cet argent, endettement et autres       détournements comprend le budget ordinaire du Pentagone et le surcoût de       la guerre d’Irak, oui le pentagone avec ses fonctionnaires nazifiant,       tortionnaires et débiles et l’occupation de l’Irak où ils sont en train de       se ramasser en jouant les mercenaires pour leur âme damnée sioniste, de ce       côté-là on ne peut qu’espérer qu’une partie de ce budget , une grande       partie, leur servira pour acheter de plus en plus de cercueils pour les       tueurs psychopathes qu’ils présentent comme des soldats, et qui ne sont       que des droits communs, ces tueurs qu’ils nous envoient par paquets de       mille et qui ne sont que des camés , des pédophiles, des violeurs, pour ce       faire, ils ont vidés leurs prisons et ils font l’économie sur les       bourreaux , les jugements expéditifs et les chaises électriques en faisant       de ces tarés des cibles offertes aux résistants irakiens, j’espère que les       snipper, les JUBA s’en donneront à cœur joie, et que les milices chiites       vraiment résistantes, pas cette masse stupide de collabos, arrête ses faux       calculs, car les terroristes en IRACK ne sont qu’une minorité de manipulés       qui d’ailleurs ne s’attaquent jamais aux soldats de l’occupant, mais font       aussi le sale travail des américains en faisant sauter des marchés et des       mosquées, qui a intérêt à la division de la nation irakienne en       communautés fanatisées l’une contre l’autre ?Sinon les américains , les       traîtres depuis toujours kurdes, et les sionistes. Ce budget militaire       donc est en augmentation de 10,5 % par rapport à l’année précédente et de       62 % par rapport à 2001 pour vous dire la débâcle diabolique de cet       impérialisme de merde. Malgré cela, les sabreurs galonnés US et les       néocons- sionistes, mélange explosif , un nazisme effarent, se plaignent,       d’après les analystes, de n’avoir pas suffisamment d’argent pour le       système de communication satellitaire de pointe Tsat et déplorent la       diminution du nombre de navires de guerre, c’est fou ces salauds même       contre des pygmées armées de lance-pierre, ils leur faut toute sorte de       sophistication pour se planquer et écraser les autres, ceci dit même avec       leur arsenal de mort et leurs délires sophistiqués, chaque jour ils       donnent la preuve de leur misère humaine qui prépare d’autres aventures,       d’autres spoliations et d’autres crimes contre l’humanité, une humanité de       plus munichoise, et vogue la galère. Je hais Etats-Unis, cette source       diabolique de tout le mal qui déchire le monde, leurs budgets de mort donc       devraient dépasser la barre des 60 % de dépenses militaires du monde       entier. A eux seuls, ils sont responsables de 80 % de la hausse mondiale       des dépenses militaires mondiales. Ce sont donc bien eux le véritable       danger pour le genre humain, il n’y’a aucun doute sur cette question, et       les moyens d’HITLER ramenés dans leur contexte, étaient dérisoires par       rapport aux leurs. La guerre d’Irak a d’ores et déjà coûté aussi cher que       celle du Vietnam, soit 660 milliards de dollars, en si peu de temps pour       eux, ne parlons pas pour l’IRAK et ses voisins, c’est une véritable       catastrophe financière et économique. Je hais les USA et C’est bien une       nouvelle course à l’armement qu’ ils ont lancée, mais une course solitaire       et bien inutile, la véritable force se trouve ailleurs, les moyens       matériels sont certes important mais plus encore la volonté des hommes et       ils faut espérer qu’ils seront humiliés et battus à plate couture en IRAK,       et dans la même dynamique régler son compte une bonne fois pour toute à sa       chose, l’entité sioniste cet apartheid , ce racisme haineux, arriver à la       solution sud-africaine et apaiser les passions..              
Je HAIS LES USA              L’ONU estime qu’avec 15 milliards de dollars par an, on pourrait fournir       de l’eau potable à l’ensemble des habitants de la planète, avec 20       milliards on pourrait éliminer la sous-alimentation, tandis qu’avec 12       milliards on fournirait une éducation de base à chaque enfant. Imaginons       que les Etats-Unis prennent en charge ne serait-ce qu’un de ces objectifs,       au lieu d’augmenter leurs dépenses militaires, la popularité qu’ils en       tireraient serait une bien meilleure contribution à leur propre sécurité.       (Statistiques consultables sur le site de l’O.N.U).       _________________       « Tant qu’un homme n’a pas trouvé quelque chose pour lequel il est prêt à       mourir, il n’est pas à même de vivre »              (Martin Luther King)              
      http://bijujunior.blogspot.com/ 
 «Baccalauréat» de la 4ème année primaire     
LES TOUT PETITS DANS LE ROULEAU     COMPRESSEUR DE L’IMPROVISATION
 Par Mohamed AMMAR              Le ministère de l’Education et de la Formation a décidé, il y a quelques       semaines, d’apporter des remaniements à la 4ème année de base. Il s’agit       de l’adoption d’examens unifiés en fin du 3ème trimestre qui       s’appliqueront dès cette année selon des procédures et dispositions qu’a       prise le ministère de tutelle sans prendre l’avis des gens de la       profession.              Ce qui attire l’attention, c’est que des élèves de 10 ans passeront un       «examen d’évaluation en cette fin d’année» dans 4 domaines (mathématiques,       éveil scientifique, «projet d’écriture dans les deux langue») qui       détermineront sa réussite ou son échec selon des critères pré-établis que       le ministère a évoqué dans un communiqué officiel. Mais cet enfant de 10       ans pourra-t-il comprendre cette technique d’évaluation qui déterminera sa       réussite ou son échec ? De plus, que fera l’élève du reste des matières       scientifiques et littéraires ?              «Le Journal» a contacté quelques parties concernées par le sujet et voici       leurs avis :              Pour l’Organisation de l’Education et de la Famille, les avis sont       partagés puisqu’un de ses cadres considère que cette décision était       soudaine et n’avait pas pris en considération l’avis des experts et       surtout qu’elle intervient 4 mois, à peine, avant la fin de l’année       scolaire et ceci n’est pas acceptable. Alors qu’une autre dame considérait       cette décision comme positive dans la mesure où elle va alléger le poids       de quelques matières sur les élèves de sorte qu’«ils passeront 4 examens       seulement».              De son côté, M. Mohamed Halim, Secrétaire Général du Syndicat de       l’enseignement de base, considère que cette décision était unilatérale       puisqu’elle a été prise sans avoir l’avis des enseignants et de leurs       syndicats et ce n’est pas la première fois. En effet, a-t-il expliqué, le       ministère s’est habitué à la technique des décisions parachutées et les       syndicats de l’enseignement de base ont demandé, à maintes reprises,       d’être concertés avant de prendre de tels choix éducatifs, puisqu’ils se       considèrent comme les premiers concernés et ont l’expérience et les       capacités qui leur permettent de prendre des décision plus proches du bon       sens. C’est eux, en effet, qui sont les éducateurs, c’est-à-dire les       personnes les plus proches des élèves, et qui connaissent le mieux leurs       besoins et leurs capacités.               Les enseignants et leurs syndicats ont prévenu que les programmes et les       techniques pédagogiques utilisées ne pourront que détériorer le niveau des       élèves et c’est ce qui s’est réellement passé.       Et maintenant, le ministère essaie de corriger cette défaillance en       instaurant, selon ses dires, des réformes «urgentes», mais dans l’aspect       et non dans le contenu parce que le problème se situe dans les programmes       et les techniques pédagogiques ainsi que dans les conditions de travail et       de formation…              Le ministère aurait dû faire participer les enseignants afin de       diagnostiquer le mal et de trouver le remède adéquat et cela n’a pas,       malheureusement, eu lieu.              Notre interlocuteur a ajouté que le ministère a renoncé à l’examen de «Sixième»       en déclarant qu’on ne pouvait pas stresser et déstabiliser les élèves de       la 6ème année de base (12 ans) par de tels examens et (le ministère) a       voté pour le principe du passage automatique dans toutes les années de       l’enseignement primaire jusqu’en sixième année. Et maintenant, le voilà       qui revient à un examen de passage au niveau de le 4ème année (10 ans)       sans une préparation au préalable pour cette décision qui a surpris élèves       et enseignants, et toutes les parties concernées.              Est-ce que ce qui déstabilisait les élèves de 6ème année (12 ans au moins)       ne déstabilise plus les élèves de 4ème année ? C’est là toute la       contradiction. Le niveau des élèves s’améliora-t-il avec cet épuisant       examen qui ressemble au baccalauréat ? Il est clair que cette décision est       trop précipitée.              Le vrai problème réside dans les programmes et les techniques de leur       établissement et d’adaptation avec la réalité de l’enfant et ses attentes       d’une part, et dans les choix pédagogiques, d’autre part. Le syndicat de       l’enseignement de base et l’UGTT revendiquent auprès ministère l’ouverture       du dossier de l’éducation et de l’enseignement pour qui il n’est pas le       seul concerné, car c’est une affaire nationale qui concerne toutes les       tranches de la société, et qui devra être soumise à une évaluation       sérieuse et responsable en faisant participer les enseignants, la société       civile et les experts pour préparer un programme qui permettra à la future       génération d’acquérir un minimum de savoir.              (Source : « Le Journal » (Hebdomadaire       électronique – Tunis), N° 66 du Samedi 17 Mars 2007)       Lien : http://www.gplcom.com/journal/fr/article.php?article=1376  
 
L’ECHEC DE L’ECOLE DE BASE MERITE       UN DEBAT NATIONAL
 
             Par M’hamed JAIBI              Un constat doit aujourd’hui s’imposer à tous : l’école de base n’a atteint       aucun de ses objectifs de départ. Elle a fragmenté l’institution scolaire.       Elle a démultiplié les «épaves» de l’enseignement général. Mais elle n’a       pas réussi à inverser la tendance de l’affaiblissement du niveau général       et de la culture de base do nos enfants au sortir de l’enseignement       public.              D’où la nécessité urgente de repenser cet enseignement essentiel dispensé       du primaire au lycée, en passant par le collège, afin de doter les jeunes       tunisiens d’une formation de base et d’une culture générale les habilitant       à affronter la vie et les exigences de la vie modernes.              La décision de revenir sur le principe d’un allègement au maximum du       contrôle du niveau des élèves et de la suppression du concours de sixième,       procédait d’une volonté d’offrir à l’enfant l’opportunité d’accéder, de 6       à 16 ans, au savoir de base, dans un esprit moderne d’adhésion libre       dépourvu de contrainte.              Malheureusement, les résultats ont été désastreux. Justifiant une sérieuse       révision du système. Est-ce une raison pour voir le ministère piquer la       violente colère que montrent les décisions radicales annoncées : examen       inhumain en fin de 4ème année, collèges techniques et collèges pilotes,       sélection excessive d’année en année…              «Je suis pressé, roulez lentement !» s’écrivait tel homme politique       français à l’adresse de son chauffeur. La situation est grave et des       mesures à prendre effectivement urgentes. D’où, plus que jamais,       l’impératif de s’armer de patience et de discernement. Pour ne pas faire       n’importe quoi.              Pourquoi pas revenir sur ces décisions incohérentes prises sur le coup de       la colère et du désarroi, et organiser avec les parents, les enseignants       et pourquoi pas les élèves, un vrai débat national sur ces questions       essentielles. Et prenant la précaution de n’exclure personne et       d’impliquer les vrais parents d’élève et les vrais enseignants. Et pas les       caisses de résonance qu’ont donné lieu à ce baccalauréat ridicule de fin       de 4ème année primaire.              (Source : « Le Journal » (Hebdomadaire       électronique – Tunis), N° 66 du Samedi 17 Mars 2007)       Lien : http://www.gplcom.com/journal/fr/
 Syndicats de l’enseignement       
PREAVIS DE GREVE EN CASCADE
 
 Par Elyès BEN SAAD              Après avoir tenu une réunion de coordination sous l’égide de Moncef Ezzahi,       membre du B.E. de l’UGTT chargé de la fonction publique, les quatre       syndicats de l’enseignement ont lancé des préavis de grève pour la période       allant du 5 au 11 avril.              La Fédération Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche       Scientifique (FGESRS) a ouvert le bal le 18 février au cours d’une réunion       de son conseil sectoriel. Un préavis de grève a été lancé à l’issue de       cette réunion houleuse pour le 5 avril, pour contester le refus de       ministère de tutelle de satisfaire les revendications de la fédération.       Ces dernières ont notamment trait à la révision du statut des       universitaires et des lois portant organisation des universités, ainsi       qu’à l’octroi de certaines primes spécifiques aux responsables des unités       de recherche et au respect du droit syndical. Le conseil sectoriel a       également mandaté le Bureau exécutif de programmer d’autres activités       revendicatives au cas où le ministère continue à adopter la même attitude.                         Huit jours après, le syndicat général de l’enseignement supérieur a tenu       sa commission administrative. Celle-ci a lancé un préavis de grève pour le       11 avril au cas où le ministère de l’Education et de la Formation ne prête       pas une oreille attentive aux revendications des professeurs. Il s’agit       essentiellement de reprendre les négociations sur le montant de       l’indemnité pédagogique et de dissoudre les Conseils des établissements «installés       d’une manière unilatérale».               La Fédération Générale de l’Encadrement et de l’Orientation (Syndicat des       surveillants et des agents de laboratoires) n’a pas tardé à emboîter le       pas aux deux autres syndicats. Sa Commission Administrative, qui s’est       tenue le 4 mars, a brandi la menace de grève pour le 11 avril, au cas au       l’administration de tutelle «continue à ne pas respecter le droit syndical       et refuse de diminuer les heures de travail des agents de laboratoire».              Réunie le 10 mars courant, la Commission Administrative du Syndicat       Général de l’Enseignement de Base a lancé un préavis de grève pour le 11       avril. Ce syndicat s’attache à l’application de l’accord conclu le 1er       avril 2006 avec le ministère, stipulant la révision à la hausse de       l’indemnité pédagogique et la réalisation du mouvement des instituteurs et       des directeurs d’école dans les plus brefs délais.       Décidément, le mois d’avril sera marqué par un regain du syndicalisme       enseignant.              (Source : « Le Journal » (Hebdomadaire       électronique – Tunis), N° 66 du Samedi 17 Mars 2007)       Lien : http://www.gplcom.com/journal/fr/article.php?article=1372&gpl=66