18 mai 2008

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TUNISNEWS
9 ème année, N° 2917 du 18.05.2008
 archives : www.tunisnews.net


FTCR: Justice pour Hakim   AFP: Trafic de yachts: deux neveux du président tunisien Ben Ali mis en examen en Corse Kalima: ZERO SIX (06) ou la Force contre le Droit African Manager:   Tunisie : L’Ugtt accuse l’Utica et jette le pavé de la grève dans la marre ! African Manager: Tunisie : Tout va bien, elle tient jusque là le choc pétrolier Le Temps: Détournement de fonds et comptes fictifs Le Temps: Création de plusieurs tribunaux de première instance et de deux tribunaux cantonaux Marianne2.fr : «Quelle différence entre Sarkozy et Mittal ? Réponse : Aucune !»


 

Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives (FTCR)  Vidéo FTCR :  A la mémoire de Hakim…. http://www.citoyensdesdeuxrives.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=289:video-justice-pour-hakim-tue-par-la-police-a-grasse&Itemid=46                                                                                                                                                                                                                                     

Justice pour Hakim

           

                            Une délégation de la FTCR s’est rendu
 
 
e à GRASSE, lieu de décès d’un jeune tunisien de 22 ans, Abdelhakim AJIMI, pour exprimer ses condoléances et celles de ses membres à la famille. Cette visite constitue à la fois une preuve de solidarité et de soutien à la famille dans ces moments difficiles. Par cette visite, nous voulons aussi dénoncer le climat xénophobe et raciste ainsi que les pratiques scandaleuses d’une partie de la police à l’égard des populations étrangères, des jeunes en particulier, qui règnent à Grasse . La population de Grasse a exprimé son soutien le plus fervent à la famille en organisant une manifestation silencieuse à la mémoire de la victime. Des réunions ont également été organisé pour prendre les mesures adéquates et nécessaires suite à ce drame. La FTCR s’est jointe à ces manifestations pour apporter son soutien à la famille et s’est engagée pleinement dans la recherche de la vérité sur les circonstances de la mort de Hakim*. Le bureau fédéral de la FTCR a décidé, dans sa réunion du 17/05/2008, que notre association se porte partie civile dans cette affaire à l’appui des démarches engagées par la famille de la victime. Les résultats de l’autopsie communiqués par les médias ont confirmé la mort, par étouffement, du jeune Hakim. Une information judiciaire est ouverte contre X. Nous venons d’apprendre également que les policiers impliqués dans cette affaire ne sont toujours pas inquiétés ni même suspendus de l’exercice de leur fonction sur Grasse. Nous appelons toutes les forces politiques et sociales, tous les démocrates à soutenir le combat de cette famille, qui agit avec beaucoup de dignité et de responsabilité pour que l’enquête soit menée jusqu’à son terme et que justice soit rendue. Paris le 18 Mai 2008 Pour le Bureau Mouhieddine CHERBIB * Vidéo :  le film enregistré et présenté sur notre site www.ftcr.eu (voir ci-dessous) retrace la réunion organisée à Grasse sur cet événement. Des membres de la famille, des proches et des membres de la FTCR ont exprimé leurs sentiments ainsi que leur détermination à connaître la vérité  :                                                                            http://www.citoyensdesdeuxrives.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=289:video-justice-pour-hakim-tue-par-la-police-a-grasse&Itemid=46

Trafic de yachts: deux neveux du président tunisien Ben Ali mis en examen en Corse

Il y a 59 minutes AJACCIO (AFP) — Deux neveux par alliance du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur le vol du yacht du banquier Bruno Roger à Bonifacio (Corse-du-Sud) en 2006, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Les deux frères Imed et Moaz Trabelsi, ont été mis en examen vendredi par un magistrat tunisien pour « complicité de vol en bande organisée », dans le cadre d’une commission rogatoire internationale délivrée début 2008 par le juge d’instruction du tribunal d’Ajaccio, Jean-Bastien Risson. « Les frères Trabelsi devraient répondre prochainement à une convocation de la justice française », a déclaré à l’AFP le procureur de la République d’Ajaccio, José Thorel, joint par téléphone en Tunisie. Le Journal du Dimanche, qui a révélé l’information, a précisé que MM. Risson et Thorel étaient arrivés jeudi à Tunis. Six autres personnes ont été également entendues par la justice tunisienne en tant que témoins dans cette affaire liée à un trafic de bateaux de luxe entre la France et la tunisie, a-t-on ajouté de même source. Le procureur a démenti toute tension diplomatique entre la France et la Tunisie. « S’il y avait eu des différends diplomatiques, la commission rogatoire n’aurait pas été exécutée par le juge d’instruction tunisien et nous n’aurions pas assisté aux auditions ainsi qu’aux perquisitions », a-t-il déclaré. Les frères Trabelsi, soupçonnés d’être les commanditaires du vol en France de trois yachts, avaient été mis en cause par les convoyeurs du yacht de M. Roger, lors de leur interrogatoire en 2006 à Ajaccio. Deux des yachts avaient été volés sur la Côte d’Azur. Le troisième, volé à Bonifacio (Corse-du-Sud) et retrouvé à Sidi Bou Saïd (Tunisie) a été restitué à son propriétaire, le patron de la banque Lazard, Bruno Roger.


ZERO SIX (06) ou la Force contre le Droit
Omar Mestiri et Sihem Bensedrine 14 mai 2008
Le 3 mars 2008 – 06.00 H Une sirène retentit et le commandement annonce notre entrée dans les eaux territoriales tunisiennes ; la côte est déjà là, à portée de vue ; tout le monde se précipite sur le pont du Splendid, pour assister à l’accostage ; c’est un ferry italien, sur lequel nous venons d’effectuer la traversée depuis Gênes, la capitale de la Ligurie, sur la côte méditerranéenne de l’Italie, réputée pour sa beauté et où Hannibal, le Général carthaginois installa ses quartiers d’hiver avant de marcher sur Rome; Nous nous faisons servir, notre thé vert sur la terrasse du pont où nous nous installons pour mieux goûter ce moment magique ; Le bateau avance au ralenti vers les côtes tunisiennes ; le soleil est déjà haut à l’horizon et éclaire la mer d’un bleu turquoise profond qu’une écume blanche borde délicatement pour mieux délimiter le sillage du ferry ; Tunis, sereine, s’offre au regard sur toute la largeur de l’horizon ; sa beauté nous saisit et un mélange de fierté et d’amour nous envahit ; qu’il fait bon de rentrer chez soi et comme notre pays est beau ! La colline boisée de Gammarth défile en premier et se prolonge vers La Marsa, coquette résidence au charme éternel où les Beys de Tunis avaient établi leurs quartiers d’été; puis Sidi Bou Saïd apparaît dans toute sa splendeur, avec ses falaises rouges où s’accrochent les maisons blanches et bleues et se termine par le port de plaisance; une protubérance pointe sa démesure au niveau de ce que nous devinons comme le café des nattes ; probablement le nouveau palais du nouveau gendre ; Nous longeons Carthage, les Thermes d’Antonin et le palais présidentiel, puis la colline de Byrsa, avant d’arriver à Salammbô, la cité punique célébrée par Gustave Flaubert ; Au niveau du Kram, se dresse un énorme bâtiment en béton gris qui barre la vue, rompant l’harmonie architecturale des lieux ; nous suspectons un «cadeau» à la famille du Président qui a tous les droits, y compris celui d’enlaidir le paysage ! Le ferry longe la chaussée romaine et s’engage enfin dans le port de La Goulette ; Nous sommes arrivés ! Tunis habillée d’un printemps précoce nous parait singulièrement belle en ce jour de début mars. Nous foulons le sol avec un sentiment de réappropriation ; Sur les docks, un groupe d’hommes attend en faisant les cents pas, à proximité du ferry ; nous sommes à mille lieues d’imaginer qu’il s’agissait de notre comité d’accueil ! 08.15 H Nous sortons parmi les premiers passagers, peu nombreux en cette basse saison ; et nous sommes déjà devant le filtre de police ; Le policier souriant et courtois nous souhaite la bienvenue, prends nos passeports et entre nos données dans son ordinateur ; son visage se crispe soudain et ses yeux font des allers retours entre son PC et nos visages qu’il a dû trouver engageants au départ ; Omar rétorque « Zero Six ?» ; un sourire s’affiche sur son visage, il hoche la tête positivement ; Omar enchaîne « nous sommes habitués ! » ; 06 est une nomenclature policière qui signifie en substance « personne suspecte, faire procéder à une fouille très poussée » ; En principe, cette mesure exceptionnelle, se déclenche sur la foi de renseignements concernant une personne soupçonnée de faire passer des produits en infraction à la réglementation des douanes ; son efficacité dépend avant tout de l’effet de surprise sur la personne ciblée. Depuis quelques années la « créativité » des agents de Ben Ali en a fait une disposition servant à brimer les dissidents. D’exceptionnelle, cette fouille deviendra pour eux systématique et routinière ; son objet n’est plus de dénicher un produit prohibé, mais de leur faire subir un lot supplémentaire de vexations, allant parfois jusqu’à l’humiliation de la fouille corporelle. Nous nous attendions bien évidemment à cette fouille méticuleuse qui cible nos livres, nos documents et qui est notre lot à chaque fois que nous rentrons ou que nous sortons du territoire ; Un agent en civil s’approche du filtre, prends nos passeports, nous demande de sortir de la file et d’attendre dans un lieu à l’écart des voyageurs ;Au bout de vingt minutes, le civil revient accompagné d’un agent de visite des douanes qui nous demande courtoisement de déballer tous nos bagages sur une table longue de cinq mètres et s’attelle à la tâche avec une minutie exemplaire ; on respecte les formes ! 09.00H En arrière plan, les civils supervisant très indiscrètement les opérations, deviennent de plus en plus nombreux ; comme à chaque fois en pareilles occasions, des joutes à distances nous opposent et les rôles, paradoxalement, s’inversent : nous essayons d’en savoir un peu plus sur leur fonctionnement ; mieux connaître les services impliqués, dévisager les présents… Au cours de ce manège, les chefs restent, la plupart du temps, à une distance sécurisante de notre regard. Il faut reconnaître que cela provoque chez eux quelques frayeurs depuis ce fameux 15 mars 2000, lorsque notre organisation, le CNLT, a rendu publique une liste de tortionnaires. 09.30 H L’agent méticuleux a rapidement terminé de passer au peigne fin la voiture puis nos maigres bagages, les sacs à dos où se trouvent nos Laptops ainsi que le sac à main de Sihem ; il a disposé sur la table d’un côté les effets personnels et à l’autre bout, les livres, les CD-rom, les DVD et trois boites d’archives en plastique transparent où se trouvent nos documents de travail ; Comme Omar relevait ironiquement son intérêt prononcé pour la culture qui commandait au tri, le douanier rétorqua en niant avoir un quelconque niveau culturel… cette modestie affichée ne résista pas plus de quelques minutes, quand sa vigilance faussement endormie dénicha un vieux journal plié parmi quelques magazines : « eh, mais c’est ″l’enchaîné″ [le Canard enchaîné], ça !». Puis il entreprit de transporter par, petits paquets, nos documents dans leurs bureaux, situés à l’autre extrémité du hangar. Pensant naïvement que l’heure de notre soulagement était arrivée, nous renoncions à protester comme nous le faisions habituellement ; on a dû vite déchanter, le calvaire ne faisait que commencer ! Au bout de vingt minutes, le douanier ne réapparaissant pas, Omar se rendit au bureau des douanes, histoire de voir de quoi il retournait ; à sa surprise, il y trouva quatre gars de la police politique cravatés, accroupis, en train de compulser nos documents, tandis que deux douaniers galonnés se tenaient en retrait. Furieux, il apostropha ces derniers : « voilà que vous vous prêtez à l’instrumentalisation par la police politique ! Mais pourquoi diable ne les laissez-vous pas s’adresser directement à nous et assumer seuls leur ″sale boulot″». Cette irruption décontenança les flics ; le plus gradé des deux douaniers présents intervint gentiment pour calmer Omar et l’invita à en discuter avec lui dehors pour éviter l’escalade. 10.30 H L’agent qui s’était chargé de notre fouille revient vers nous « ils veulent inspecter le contenu de vos deux Laptops ainsi que vos flash-disks » nous déclare-t-il ; nous lui expliquons que ce n’est pas le job de la douane, mais de la justice et déclarons que nous refusons de les donner sans mandat légal; trois inspecteurs s’approchent de nous et nous expliquent que nous devons nous soumettre à cette injonction ; Nous leur demandons de nous expliquer ce qu’ils recherchent et s’ils ont un mandat du Procureur de la république pour cela, comme l’exige la loi ; ils répondent que non et qu’il s’agit d’une procédure de routine ! Nous protestons en soulignant le caractère illégal de la mesure et répliquons : « pourquoi les autres passagers n’ont pas été soumis à cette mesure de routine? Le rôle de la douane n’est pas de contrôler les idées, mais les marchandises !». « La réglementation n’est pas un simple habillage juridique à l’arbitraire. Vous êtes investis de vastes prérogatives, encore faudrait-il justifier que vous agissez au bénéfice de la collectivité. De quoi sommes-nous suspectés ? quel est l’objet de votre recherche ? » ; « il se trouve que nous sommes des journalistes qui enquêtons sur les affaires de corruption auxquelles sont mêlés les proches du pouvoir et sur les crimes commis par la corporation à laquelle appartiennent justement ces messieurs qui veulent vous utiliser pour accéder à nos données ; Il y a des correspondances avec nos collègues, des courriers avec nos avocats. Des documents remis par des citoyens en toute confiance. Tout cela est strictement confidentiel. Bien qu’investies de l’autorité publique ces agents ne doivent pas avoir latitude à accéder à nos données ! Nous sommes surpris par toute cette mobilisation douanière. N’y a-t-il rien de plus indiqué pour vos services que de vous acharner sur les données des journalistes… on aurait préféré voir cette rigueur à l’œuvre contre les trafics des Trabelsi et consorts, comme lorsqu’ils introduisirent sur le territoire national les bateaux volés par exemple!» Les douaniers n’en menaient pas large. La plupart paraissaient très affectés par cette affaire et ont gardé un petit profil tout au long de cette journée. 11H00 Les docks se sont brusquement vidés ; les douaniers effectuaient les dernières fouilles avec une célérité remarquable. Même les cargaisons qui posaient problème étaient libérées. Ce jour-là était une aubaine pour tous les petits trabendistes. Le chef douanier revint encore une fois à la charge au sujet des nos Laptops. On lui expliqua encore une fois notre refus catégorique de nous soumettre de notre plein gré à ce que nous considérons comme une démarche illégale : « Il y a deux moyens que cela se fasse ; soit vous produisez un mandat émis par une autorité judiciaire et indiquant clairement l’objet de cette fouille, soit vous nous passez sur le corps !» lui rétorque Omar. En se rendant aux toilettes, derrière le bâtiment en dur où sont installés les bureaux de la douane, Sihem découvre le « comité d’accueil » que nous avions vu s’impatienter sur les docks, assis autour d’une grande table et affairé à examiner nos livres et documents. Lorsque Omar va à son tour aux toilettes, il découvre que le groupe s’est encore agrandi et s’est équipé de matériel informatique, occupé à scanner nos carnets de notes personnels, nos carnets d’adresses et autres documents; ils sont au moins une trentaine en civil, qui assis autour de la table, qui debout, tournant avec impatience autour de leurs collègues ; nous pressentons un mauvais augure ; Un douanier demanda ensuite à Omar de se rendre au bureau pour effectuer les formalités requises pour la voiture. Une fois à l’intérieur, deux agents lui expliquèrent qu’il lui était demandé de se laisser fouiller au corps. Alors qu’il affirmait son opposition à la procédure, l’agent dénicheur-de-vieux-exemplaires du-canard enchaîné, tenta de garder contenance en avançant qu’il ne faisait que son devoir : « protéger l’économie tunisienne ». Ils n’insistèrent pas davantage. 11.30 H Un commandant de la douane cachant son regard sous d’épaisses lunettes noires vient vers nous et nous demande de le suivre au bureau pour signer des papiers ; nous le suivons, en toute confiance ; nous traversons un premier bureau qui ouvre sur un deuxième, il nous invite à l’y suivre ; Plusieurs hommes en civil s’engouffrent nerveusement derrière nous dans l’étroit bureau ; nous reconnaissons l’équipe des services de sécurité ; Ils referment sur nous la porte et la cadenassent ; à peine avons-nous eu le temps de protester et de demander des explications sur leur qualité et la justification de leur présence en ce lieu, qu’ils sautent sur nous en nous brutalisant sans mot dire; les coups pleuvent et en quelques secondes nous sommes déjà à terre, nos vêtements et nos sacs déchirés ; ils arrachent les deux ordinateurs portables de nos sacs à dos déchirés et le sac à main de Sihem qu’ils emportent et sortent du bureau ; certains d’entre eux restent pour nous surveiller ; Sihem tente d’appeler notre avocat et ami de toujours, maître Ayadi pour l’alerter, l’un des barbouzes lui saute dessus et lui tord le bras gauche qui tient le téléphone en l’arrachant ; elle hurle de douleur ; plus tard, les médecins constateront une double entorse du coude et du poignet et de nombreux hématomes sur tout le corps ; Ils semblaient agir avec ressentiment ; Ils aurait pu prendre le mobile sans avoir besoin de lui faire cette double distorsion ; deux autres policiers sautent sur Omar au même moment et lui arrachent son cellulaire pour nous empêcher de communiquer avec l’extérieur; Un des chefs, petit de taille, essaye d’engager la conversation : « personne ne vous a brutalisé », ses agents font de même. Nous rétorquons : De toute façon on ne vous loupera pas. On vous traînera devant les tribunaux ; Omar se tourne vers le chef et lui demande son nom ; il refuse, « tu n’as pas de cran. Ce refus est la preuve formelle que tu commets sciemment des actes délictueux au nom de l’Etat ; sinon tu n’aurais aucune gêne à décliner ton identité ». Au bout d’un moment, nous demandons si nous sommes en état d’arrestation ; les douaniers s’en défendent ; nous en profitons pour tourner la serrure et sortir dans la cour ; l’un des barbouzes tente de nous en empêcher, mais son chef l’arrête et lui demande de nous surveiller dans la cour. Aucune explication ne nous a été donnée durant tout cet épisode. 13.30 H Nous attendons sous le hangar que notre sort soit enfin scellé ; le port de la Goulette est maintenant vide de tout passager ; nous sommes seuls avec nos geôliers improvisés ; de l’autre côté du bâtiment qui abrite les bureaux de la douane, les agents de la police politique sont occupés à transférer le contenu de nos ordinateurs sur leur disque dur; nous éprouvons un grand sentiment d’humiliation et de colère face à ce déballage public de nos données personnelles ; C’est comme si nous n’avions plus aucune intimité ! Puis, le même gros commandant aux lunettes noires revient vers nous ; « je dois vous soumettre à une fouille corporelle, maintenant !» nous protestons et lui disons que nous ne comptons pas remettre les pieds dans son bureau où nous avons été battus et où la loi a été bafouée avec son assentiment et que nous refusons de nous soumettre à aucune formalité abusive ; « vous ne sortirez pas du port sans avoir subi cette fouille » nous crie-t-il ! « Au point où vous en êtes, utilisez la violence également pour obtenir ce que vous voulez – rétorque Omar – vous lui avez cassé un bras, achevez l’autre » ; Le douanier s’écarte et nous voyons arriver à nouveau les gros bras qui nous ont frappés au bureau ; ils sont au moins une quinzaine à nous entourer, nous menaçant d’utiliser la violence si nous n’obtempérons pas ; nous restons de marbre ; un groupe s’approche de Omar, le prend de force et le traine vers les bureaux pour la fouille; quatre femmes de la douane encerclent Sihem ; elles lui demandent de les suivre gentiment et promettent de faire une fouille formelle ; « il faut que vous compreniez que je n’ai rien à cacher et qu’il s’agit d’une question de principe ; je ne vous aiderais pas à violer mes droit; si vous voulez enfreindre la loi, faites-le sans moi ! » leur dit-elle; finalement elles se résignent à lui faire une fouille sur place au hangar, formant un cercle autour d’elle, glissant leurs huit mains sous ses vêtements et sortant de sa poche son flash-disk. Heureuses du butin, elles courent apporter à la police ce qu’elles ont trouvé. Piteuse scène que celle du délabrement de nos institutions où des douaniers au profil bas sont contraints de faire le travail de la police politique ! Nous constatons encore une fois qu’il n’y a aucune limite au dévoiement de nos institutions ! 14.30 H Ils ont l’air d’avoir décidé de terminer leur travail ailleurs ;ils remballent tous les documents numériques en exemplaires uniques (une soixantaine de DVD, dont « I have a dream » de Martín Luther King, des CD-rom contenant des archives personnelles, des coffrets de musique classique et de variétés, des cassettes de musique audio…etc.), ils ont également confisqué plusieurs versions ainsi que les roughs du documentaire réalisé par le CNLT sur la torture « Briser l’engrenage de la Torture». Ils nous informent qu’ils vont les garder « pour visionnage » et nous remettent nos laptops ; nous exigeons nos téléphones portables, ils nous répondent que nous pouvons les récupérer à la sortie ; Nous réclamons le récépissé qui dresse la liste des biens confisqués, comme ils le font d’habitude lorsqu’ils confisquent les documents ; Nous en conservons encore toute une liasse notifiant le retrait « provisoire » de nos livres et documents, qui rempliraient les étagères d’une bibliothèque ; jamais restitués évidemment ! ; Ils tentent une manœuvre dilatoire en nous indiquant une autre administration lointaine qui serait chargée de nous le délivrer ; nous devinons la manœuvre et les informons que nous ne quitterons pas les lieux sans le récépissé qu’ils doivent nous délivrer puisque ce sont eux qui ont procédé à la confiscation, sinon nous le considérons comme un vol. Ils demandent à Sihem de les suivre au bureau pour le prendre et à Omar d’aller signer un dernier papier dans un autre bureau ; nous les suivons ; bien entendu ils nous ne donnent rien, mais en revenant sous le hangar, nous découvrons que notre voiture a disparu ; les flics sont hilares et nous disent qu’ils l’ont conduite dans la rue hors de la zone sous douane et que tous les bureaux sont fermés ainsi que le portail extérieur du port. Nous rétorquons « bandits doublés de voleurs »! Nous n’avons d’autre choix que de repartir sans nos documents et sans le récépissé. 15.00 H Les appels se bousculent sur nos deux cellulaires enfin restitués ; des voix amies nous rassurent et nous restituent notre humanité, pour un long moment éprouvée par ce déni de droit; cette solidarité nous réchauffe le cœur ; Tunis nous réapparaît belle grâce à ces femmes et ces hommes qui continuent de porter le flambeau de la liberté contre le despotisme et qui sont l’honneur de ce pays ; Ils ne réussiront pas à souiller notre pays pour longtemps encore !
 
(Source : « Kalima » (Mensuel électronique censuré en Tunisie), N° 63 – Mai 2008)

Tunisie : L’Ugtt accuse l’Utica et jette le pavé de la grève dans la marre !

par : K. Boumiza. Les négociations sociales piétinent. Alors que les patrons veulent débattre au plus vite des augmentations salariales afin de préserver le pouvoir d’achat du citoyen, voire l’améliorer, les responsables de la centrale ouvrière ont le souci ailleurs. Dans un communiqué en date du 6 mai, le groupement du secteur privé de la commission centrale de négociation impute toute la responsabilité du retard des négociations à la centrale patronale, l’Utica. Ce communiqué parle cependant de négociation à propos des conventions collectives cadres. Il n’évoque pas encore les négociations salariales. «L’Utica n’a pas respecté le texte de l’accord cadre qui indique qu’on doit travailler pour élever la négociation sociale à un niveau qui permette de faire évoluer les cotés réglementaires dans un sens de la mise au point d’outils qui permettent d’assurer la stabilité de l’emploi». La centrale syndicale ouvrière reste cependant muette sur les points d’achoppement de ce round des négociations qu’elle a mis, depuis le début des discussions, en à priori à la négociation sur l’augmentation salariale qu’elle considère acquise. On le sait, 5 points de cette convention cadre, constituent le différents que l’Ugtt impute à l’Utica. D’abord la question du bureau pour le responsable syndical, au sein de l’entreprise. Ensuite, l’équipement bureautique complet de ce bureau. La libre circulation pour le délégué syndical dans les bureaux et dans l’usine, la question des horaires payés de formations syndicale, la question des CDD et CDI et enfin la question de la retenu des cotisations syndicales. Ces 5 points, sont pour l’instant refusés par l’Utica. L’Ugtt ne dit, de son côté rien sur ses propositions, ni d’une manière officielle, ni officieuse. Des demandes injustifiables, selon le patronat. Officieusement, le patronat indique pourtant que «ces demandes vont parfois à contre-courant de l’environnement économiques et social local et international, qu’elles sont injustifiables et tournent dans certains cas au ridicule». Selon ces sources officieuses «les responsables syndicaux ouvriers veulent en effet des bureaux confortables au sein de l’entreprise pour pratiquer leurs activités syndicales, des plages plus larges d’horaires improductives pour exercer ces mêmes activités, et, aussi bizarre que cela peut paraître, que le patron collecte les cotisations syndicales de ses ouvriers pour le compte de la centrale ouvrière ». Il paraîtrait même que le syndicat ouvrier demande à donner son accord pour tout recrutement au sein de l’entreprise !! Officieusement encore, les négociateurs du patronat tunisien font remarque que «un pareil comportement ne bloque pas seulement les salaires, mais aussi la consommation, et par conséquent la production et peut mettre en péril la survie de l’entreprise et la pérennité des emplois». Il est vrai que la Tunisie affronte une hausse des prix des matières premières essentiellement les matières alimentaires, outre celle du pétrole sans précédent, des phénomènes aggravés par la hausse du dollar (monnaie dans laquelle on paye le pétrole) par rapport à l’Euro (monnaie constituant la majorité des recettes), les cours internationaux des produits de base sont en hausse et les mouvements spéculatifs ne permettront pas, selon les experts, des baisses des prix tant souhaitées. Pour le syndicat patronal, le moment est très mal choisi pour des exercices de vieilles stratégies abandonnées même dans les pays jadis socialistes et déjà couvertes par les sables de l’oubli. Début fin mai de mouvements sociaux ? On notera que ce fameux communiqué «accusateur» de l’Ugtt se termine par une phrase très significative d’un possible début d’un mouvement social, pour faire plier la position du patronat. «Nous annonçons la disposition des syndicalistes et des ouvriers, dans le secteur privé, d’entrer dans mouvements de lutte, sous toutes les formes légales». Cette phrase prend toute sa signification, lorsqu’elle est complétée par cette déclaration du Secrétaire Général de l’Ugtt, Abdessalem Jrad, dans la dernière édition du journal «Achaab» de la centrale syndical. «La grève est un droit et un moyen de lutte pour atteindre les revendications ouvrières, un moyen auquel on recours lorsqu’on arrive à une situation de cul-de-sac». Delà à parler d’une prochaine action de grève ou d’une simple menace de grève, le pas est vite franchi par les observateurs de la scène sociale en Tunisie. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a actuellement un appel à un important rassemblement ouvrier, avant la fin du mois de mai, devant le siège de l’Ugtt à la Place Mohamed Ali à Tunis.
 
(Source: AFRICAN MANAGER le 19 mai 2008)
 


Tunisie : Tout va bien, elle tient jusque là le choc pétrolier.

par : K. Boumiza Les prix internationaux, toutes matières premières et de base, ont flambé. Comment fait la Tunisie pour résister ? Ce qui est certain, c’est qu’il y a, depuis le déclenchement de ces nouvelles hausses, notamment des produits pétroliers, un suivi quotidien de la situation sur les différents marchés internationaux, des devises, le LME, le pétrole, le céréales notamment. Un suivi coordonné par le Chef de l’Etat tunisien lui-même qui a donné ses directives, pour que la cadence de ce suivi par le gouvernement à ses différents étages, s’intensifie et s’imprime le même rythme que celui des développements internationaux. Un centre de veille stratégique est ainsi mis en place. D’un budget à l’autre, le gouvernement tunisien réajuste ses prévisions,  ses projections et fait les réajustements nécessaires, tantôt par les prix, tantôt par le contrôle économique, mais semble toujours garder la main. Il faut noter, que le chef de l’Etat tunisien a une double préoccupation. D’abord, une équation à trouver entre une volonté, mainte fois déclarée et prouvée (comme par la dernière augmentation du Smig et son appel au démarrage des négociations salariales), de sauvegarder le pouvoir d’achat du citoyen et une détermination à de pérenniser le tissu d’entreprises tunisiennes, en veillant à ne pas trop entamer son pouvoir concurrentiel. Ensuite, un devoir de sauvegarde des équilibres, financiers et budgétaires, conditions sine qua non, pour atteindre les objectifs fixés en matière d’investissement et d’emplois. De l’investissement, dépend l’emploi et dans de domaine, les besoins sont grandissants et constituent de plus en plus une pression sociale qui requiert réponses concrètes. Il faut dire, que pour la Tunisie, chaque dollar de plus sur le prix du pétrole, équivaut à 125 MDT d’impact sur le budget. Il se passe certes rarement un mois, sans qu’on enregistre l’octroi d’un nouveau permis de recherche pétrolière. Ce sont cependant des investissements qui demandent du temps, beaucoup de temps au vu de la vitesse des changements de la conjoncture internationale, pour donner des résultats. Pour le moment, la Stir (Société tunisienne des industries de raffinage), ne couvre que 45 % des besoins en essence et 25 % des besoins en gasoil. Des projets, tels celui de la nouvelle raffinerie à Skhira, de la nouvelle centrale thermique qui sera construite par les français ou de la centrale nucléaire, apporteront certainement solution. D’ici là, il faudra attendre et mieux gérer. Côté céréales notamment, la Tunisie couvre certes, plus de 80 % de sa consommation en blé dur, mais pas plus que 25 % de ses besoins en blé tendre, une culture délaissée du temps du gouvernement Hédi Nouira et qui demande beaucoup de temps à rattraper, même avec les nouvelles mesures financières encourageant la céréaliculture et augmentant les surfaces emblavées. Eviter de creuser le déficit et l’endettement. Pour l’instant, la Tunisie accuserait un déficit budgétaire net de plus de 400 MDT. Le déficit budgétaire qui est jusqu’ici de 3 %, risque de dépasser ce seuil. Et s’il le fait, l’impact sur l’endettement devient inévitable. Pour l’instant donc, les équilibres sont trouvés, ils restent quand même fragiles et nécessiteront certainement de nouveaux ajustements. Même avec les nouvelles mesures de contrôle de la vente de la farine subventionnée pour les besoins du pain, par le biais de la carte d’approvisionnement que le ministère du commerce compte introduire auprès des boulangeries tunisiennes, un nouvel ajustement du prix de cette denrée, qui ne représente pourtant que 1,9 % de tout le panier de la ménagère tunisienne et 5,6 % des achats en denrées alimentaires, selon les résultats de l’enquête de la consommation de l’année 2005, semble inévitable. On pourrait même dire, qu’il y a une acceptation, non déclarée et une attente latente, publiques, de cette augmentation. Traditionnellement connu par ce genre d’augmentation, le mois de juillet devrait apporter des nouvelles dans ce sens. Le secteur de l’énergie est aussi le second secteur qui ne devrait pas tarder à enregistrer une augmentation, des carburants et de l’électricité. Elles seront certainement de petit volume, mais elles viendront. Reste à se poser la question de savoir comment le gouvernement tunisien fera, pour sortir de ce mauvais pas, où il maîtrise peu d’éléments il faut le dire, avec le moindre dégât ? Les solutions sont, autant évidentes que difficiles, tant elles demandent du temps et de la compréhension. Cela demande une meilleure politique de communication gouvernementale, qui se doit d’informer plus, chiffres à l’appui, d’alerter sans tomber dans l’alarmisme, mais surtout d’éviter le conventionnel et soporifique «tout va bien», en impliquant toutes les composantes de la société civile dans la recherche des meilleurs moyens de faire face. Commencer par le compte sur soit, l’amélioration des capacités nationales (productivité et production) dans tous les domaines et par le consommer moins et mieux.  
(Source: AFRICAN MANAGER le 18 mai 2008)


Détournement de fonds et comptes fictifs

 
Tunis- le Temps : L’affaire qu’a eu à juger la chambre criminelle du tribunal de grande instance, remonte au 22 mars de l’année 2005, jour où un chef d’une agence bancaire, ayant soupçonné une malversation à la suite d’une opération de virement de 42 mille dinars, demandée par un directeur de société, d’un compte bancaire à un compte postal Le banquier avisa les services concernés qui vérification faite se sont aperçu du manège consistant à faire des détournements dans des comptes fictifs. Le compte postal sur lequel a été versée ladite somme appartenait à une personne fictive au moyen d’une fausse carte d’identité. L’enquête ordonnée par le procureur de la République révéla les faussaires qui ont été arrêtés. Ils s’avérèrent avoir commis des virements similaires sur d’autres comptes fictifs. Les faussaires ont reconnu leurs forfaits devant le tribunal et devaient répondre pour les délits de faux usage de faux et détournements de fonds, dans quatre affaires. Les avocats ont demandé le renvoi  de l’affaire pour préparer les moyens de leur défense. Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 18 mai 2008)‏

Création de plusieurs tribunaux de première instance et de deux tribunaux cantonaux

Un décret relatif à la création de trois nouveaux tribunaux de première instance dans les gouvernorats de Tunis, de Sousse et de Sfax, et de deux tribunaux cantonaux, a été promulgué récemment. Les compétences territoriales du deuxième tribunal de première instance de Tunis s’étendront aux délégations d’Ezzouhour, Sidi Hacine, Séjoumi, Hraïria, Ouardia, Kabaria et Jebel Jeloud. Pour ce qui est des tribunaux cantonaux qui en relèvent, il s’agit de Tunis II, d’Ezzouhour et d’El Ouardia. S’agissant des compétences territoriales du deuxième tribunal de première instance de Sousse, elles s’étendront aux délégations de Hammam-Sousse, Kalâa Kebira, Kalâa Seghira, Sidi Bou Ali, Akouda, Hergla, Enfidha, Bouficha et Kondar. Le tribunal cantonal d’Enfidha et de Sousse II relèvera de cette instance. Par ailleurs, un deuxième tribunal de première instance a été créé à Sfax. Ses compétences territoriales s’étendront aux délégations de Sfax-Ouest, Sfax-Sud, Thyna, Mahres, Ghriba, Skhira, Agareb, Menzel Chaker et Bir Ben Ali Ben Khalifa. Les tribunaux cantonaux qui en relèvent, consistent en Sfax II, Mahres et Agareb. Le décret prévoit également la création d’un nouveau tribunal cantonal dans le gouvernorat de Sousse. Ses compétences territoriales s’étendront aux délégations de Hammam-Sousse, Kalaa Kebira, Kalaa Seghira, Sidi Bou Ali, Akouda et Hergla. Il prévoit aussi la création d’un tribunal cantonal à Sfax dont les compétences s’étendront à Sfax-Ouest, Sfax-Sud et Thyna. La création des deuxièmes tribunaux de première instance à Tunis, Sfax et Sousse, qui relèvent respectivement des Cours d’appel de Tunis, de Sfax et de Sousse, ainsi que des deux tribunaux cantonaux à Sousse et à Sfax, s’inscrit dans le cadre du rapprochement de la justice des justiciables et de l’allégement du fardeau sur certains tribunaux dont le volume de travail ne cesse de s’accroître à la lumière de l’extension urbaine et de la densité démographique que connaissent les délégations qui en relèvent. Les préparatifs vont bon train au niveau du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme pour assurer l’ouverture de ces nouveaux tribunaux, au cours de la nouvelle année judiciaire 2008-2009. (Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 18 mai 2008)‏
 


«Quelle différence entre Sarkozy et Mittal ? Réponse : Aucune !»

Un Mariannaute compare le chef de l’Etat et le grand patron indien.
Par K. Sarkozy se comporte comme tous les patrons voyous : 1. Il est là pour satisfaire ses plus grosses fortunes (cadeau fiscal de 15 milliards d’euros) ; comme Mittal avec ses actionnaires ! 2. Il s’augmente de façon éhontée (de 200%) alors que le pouvoir d’achat est en chute libre ; comme n’importe quel patron ( l’ex d’EADS par exemple !) 3. Il fait supporter aux salariés de son entreprise (la fonction publique) la redistribution des bénéfices fiscaux (voir le 1) en faisant organiser par les cadres de son équipe gouvernemental (Fillon, Darcos, Santini, et la suite de la clique !) un vaste plan social : suppression de 40 000 emplois par an ! comme le fait Mittal pour le site de Gandrange ! 4. Il s’assoit royalement sur les Droits de l’homme (Kadhafi, La Chine, La Tunisie…) ainsi que beaucoup de patrons en Inde ! 5. Il est le roi du racontar, du bobard, du mensonge, de la tromperie, de l’hypocrisie, de la dissimulation, bref, telle Shéhérazade, il nous raconte des contes ( c’est parait-il de la communication ). Il contrôle ce que vont dire les médias en leur donnant un épisode de l’histoire chaque jour (son histoire de divorce en est un modèle lors de la venue de Kadhafi) ! Il fait donc comme Mittal qui a dit que le site de Gandrange ne fermera pas ! Mais Sarkozy a raison de faire cela car, comme la princesse orientale, à force de raconter des fables, on endort la population et ainsi on ne se fait pas couper la tête ! (Source: Marianne2.fr Dimanche 18 Mai 2008 – 12:00)

 

 

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