25 mai 2008

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TUNISNEWS
9 ème année, N° 2924 du 25.05.2008
 archives : www.tunisnews.net


Le comité de soutien aux employés de TEXTU: GREVE DE FAIM A TEXTU MOKNINE Le Monde : Juifs de Djerba : Une communauté en plein essor Afrik.com: La tolérance religieuse en Tunisie menacée – Comment enrayer la montée de l’islamisme radical ? Le Journal du Dimanche: Méditerranée, ton Union déjà plombée


 

Le comité de soutien aux employés de TEXTU

GREVE DE FAIM A TEXTU MOKNINE

            Six ouvrières et un ouvrier ont entamé une grève de faim illimitée à partir du 20/05/2008. Ils travaillaient pour le compte de TXTU une filiale du groupe DEMCOTEX dont la propriété revient à Mr JONY DEMEIRSMAN (de nationalité belge).Ils ont commencé en 1992 dans la localité de TEBOULBA        ( gouvernera de Monastir) puis au bout de très peu de temps la société lançait 2 autres usines : l’une à chrahil(délégation de moknine) et l’autre à melloulech( gouvernera de MAHDIA). Au départ TEXTU travaillait pour LEVIS, GAP et d’autres clients qui lui ont imposé de titulariser ses employés faute de quoi ils arrêteront de travailler avec eux. Les dirigeants de TEXTU ont cédé à cette demande et ont titularisé tous les ouvriers. A partir de 1998 les relations entre TEXTU et ses anciens clients ont été rompu, et les dirigent de TEXTU commençaient à planifier le licenciement de leurs employés. Ils commençaient par regrouper les 3 usines dans le local de CHRAHIL ce qui avait obligé la plus part des employés de TEBOULBA et de MELLOULECH à abandonner leur travail. Puis pour les quelques uns qui ont pu résisté aux nouvelles conditions de déplacement (plus de 120KM /jour aller et retour) les responsables de TEXTU avait choisi après un certain temps de ne plus leur assure le transport comme ils le faisaient auparavant (le coup de transport dépasse la rémunération journalière).finalement ils finissent par abandonner à leur tour. En juillet 2007 la direction .de TEXTU a décidé de transférer les employés de TEXTU à une autre usine qu’elle vient de créer sous le nom de DEMCO KNIT WEAR. Conformément à la législation tunisienne un accord doit être établi entre l’ancien propriétaire et le nouveau selon lequel le premier cèdes tous les biens de la société actifs et passifs et le nouveau s’engage à assurer tous les droits acquis des employés et doit leur donner à chacun et chacune un papier qui atteste de cet engagement. Dans le cas actuel, l’employeur a donné des imprimés à remplir par les ouvriers et qui contiennent en bas de la page une demande au nouveau gérant de bien vouloir assurer les droits acquis pour chacun de ces ouvriers.         Devant le refus des employés d’accepter cette proposition, l’employeur a licencié tous les membres du syndicat et les représentants ouvriers au comité de l’entreprise. 3 grèves ont été observées dont le but d’obtenir la réintégration des employés licenciés, mais sans résultats.          En fin le premier avril 2008 les employés ont été surpris par l’arrivée d’ » un nouveau employeur » prétendant avoir acheté la société TEXTU avec 49 machines en état de ferraille et qu’il s’engage à assurer les droits acquis des employés, et qu’il payera les salaires du mois de mars malgré qu’ils n’ont pas travaillé pour son compte !!       Les employés ont vite compris que cette opération constitue un simple coup d’escroquerie qui vise leur droit au travail. Ils ont donc entamé un sit- in depuis le premier avril. Plusieurs réunions ont été tenues entre les différentes parties et en présence du gouverneur de monastir et l’inspecteur régional de travail jusqu’au ou un accord a pu être conclu selon lequel l’Ex patron cèdera 200 machines en bon état, s’engage à fournir le travail (en sous traitante) à TEXTU, et le nouveau gérant à assurés les droits des ouvriers. Une semaine de temps a été attribuée au nouveau gérant afin qu’il se prépare pour la reprise du travail le 07/05/2008. Les ouvriers de leur coté doivent mettre fin à leur sit-in et rentrer chez eux jusqu’au 7mai. A la surprise de tout le monde le 7 mai l’employeur n’envoyait pas les bus qui devraient ramener les ouvriers de chez eux, et lorsqu’ils se sont déplacer par leurs propres moyens, ils ont trouvé les portes fermées et même soudées au chalumeau. Ils se sont dirigés vers le gouvernera de monastir pour demander l’intervention des autorités mais ils ont été accueillis par la police qui les a tabassé et humilié. Devant cette situation, ils ont décidé de commencer le 20/05/2008 une grève de faim illimitée revendiquant leur réinsertion au sein du groupe DEMCOTEX ou leur indemnisation conformément à la législation en vigueur.          C’est à peu près tout à propos de ce conflit, les employés en grève espèrent bien que les militants des droits de l’homme puissent faire quelque chose qui permettra de médiatiser l’affaire et de leurs apporter un peu de soutien  et renforcer leur résistance.           En fin vu l’état de siège imposé à ces employés à partir du 24/05/2008 (même les membres de l’union locale de l’U.G.T.T de moknine n’ont plus le droit de leur rendre visite) et vu les conditions aux quelles sont confrontés ces ouvriers qui vivent sans électricité et sans eau potable depuis déjà le 21/05/2008(date d’intervention du propriétaire du local de la société qui a ordonné à la STEG et à la  SONED de couper l’eau et l’électricité), et vu le manque d’encadrement de ces grévistes  qui ne sont pas suivis par un médecin qui devrait contrôler l’évolution de leur état de santé, et vu le texte de jugement que vient d’obtenir le propriétaire du local de l’usine du tribunal de première instance de monastir qui stipule le « droit « de ce propriétaire de les vider de force de l’usine sous prétexte qu’ils n’ont pas le statut légal pour y siéger. Vu toutes ces conditions  le comité de soutien aux ouvriers gréviste de TEXTU lance un appel urgent à tous les défenseurs des droits de l’homme en tunisie et ailleurs pour qu’ils se mobilisent et fassent le maximum de pression sur ce patron belge à fin qu’il permette à ces employés de reprendre leur travail au sein du même groupe (DEMCOTEX) et leur assurer tous leurs droits acquis ou de les indemniser conformément à la législation en vigueur.    Le comité de soutien aux employés de TEXTU   M. MHENI


Juifs de Djerba : Une communauté en plein essor

HARA KBIRA (île de Djerba) – Moshe Giat n’en revient pas : « Ici, c’est comme Israël il y a cinquante ans ! Les enfants connaissent des prières et des chants religieux que seuls nos parents sont encore capables de réciter ! C’est incroyable ! » Tout en posant des questions – en hébreu – à la cinquantaine de gamins qui le suivent, ce chanteur israélien parcourt les rues de Hara Kbira (le « grand quartier »), situé dans la banlieue d’Houmt Souk, la principale localité de l’île. Moshe Giat a été invité à Djerba – comme une autre vedette israélienne de la chanson, Youval Taieb – pour se produire devant un auditoire enthousiaste de pèlerins. Ce séjour l’enchante : il découvre les juifs de Djerba. « On ne comptait plus que 750 juifs tunisiens en 1988. Ils sont aujourd’hui 1 050. Djerba est la seule communauté juive en terre d’islam dont le nombre augmente, or tous ont des passeports et sont libres de s’en aller vivre ailleurs », souligne Gabriel Kabla, médecin parisien, originaire de Djerba et président de l’Association des juifs de Tunisie. Presque la moitié de ces 1 050 juifs tunisiens ont moins de 20 ans. Hors de Djerba, ils ne sont pas 500, le plus souvent âgés. Dans les rues de Hara Kbira, des enfants jouent, la kippa sur la tête et le cartable dans le dos, ou circulent à Mobylette, leur petit bonnet en crochet vissé sur le crâne. « Shalom ! », lance un adolescent. A Djerba, où la coexistence des communautés est ancienne, les choses se passent bien. « J’habite dans leur quartier, à Hara Kbira. Moi, le musulman, je vais avec eux manger les meilleurs bricks de Djerba, chez Ytshack ! J’ai de bons copains juifs. Le samedi, on va au café. Comme c’est shabbat, ils ne peuvent pas payer. Je le fais, et ils me remboursent le lendemain », raconte Ahmed, serveur dans un hôtel. Hocine, lui, avoue qu’il n’a  » pas de problèmes » avec ses compatriotes juifs, mais qu’il ne les considère « tout de même pas comme des frères ! ». Ce jeune bijoutier d’Houmt Souk fait une différence entre « les juifs de Djerba qu’on connaît bien et qui s’y sentent chez eux » et les pèlerins qui viennent chaque année pour la Ghriba. « Les pèlerins, on les sent méfiants. Ils sont tout le temps en alerte, et puis, ils marchandent trop ! », s’agace-t-il avant de demander : « Si les juifs ne sont pas aimés partout dans le monde, c’est bien qu’il y a une raison, non ? » Hors de Djerba, l’antisémitisme n’est pas rare malgré la tolérance manifestée par les autorités tunisiennes. Ainsi, Evelyne, une juive tunisoise mariée à un musulman, se dit malheureuse. « J’ai eu quatre enfants avec cet homme. Au début, tout allait bien. Maintenant, à chaque événement grave en Palestine, mon mari et mes fils me le reprochent et me punissent », raconte-t-elle, démoralisée. (Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 24 mai 2008)


 

La tolérance religieuse en Tunisie menacée Comment enrayer la montée de l’islamisme radical ?

 

Par Mourad Sellami, journaliste tunisien, avec la collaboration d’Un Monde Libre En Tunisie, les synagogues juives et les églises chrétiennes côtoient les mosquées. Les minorités, juive et chrétienne, pratiquent librement leurs cultes religieux. Ce constat de tolérance est assuré par la Constitution qui garantit l’inviolabilité de la personne humaine, assure la liberté de conscience et protège le libre exercice des cultes. Mais un islam de tolérance et d’ouverture a été mis en péril ces dix dernières années par la montée en puissance de l’islamisme radical dans le monde arabo-musulman. Des dizaines de jeunes Tunisiens ont rallié les aires de combat en Afghanistan, en Tchétchénie ou en Bosnie, comme aujourd’hui en Irak. A l’intérieur du pays, les « kamis » (robe afghane) ont fait, timidement, leur apparition dans les rues des villes tunisiennes depuis quelques années, en signe d’approbation pour ces idées extrémistes. Chez les femmes, les voiles islamiques commencent à prendre la place du « safsari » tunisien traditionnel. Ce changement inquiète nombre de Tunisiens car il touche à la base de leur société, fondée sur la diversité religieuse et sur une législation – presque – laïque ; deux principes aujourd’hui attaqués par les musulmans radicaux qui les considèrent comme incompatibles avec l’islam. Car où trouve-t-on encore aujourd’hui dans le monde arabe une communauté juive de près de six mille personnes ? En Tunisie, cette dernière réside en partie dans l’île de Djerba ; ainsi qu’une communauté chrétienne dont le nombre dépasse les vingt mille entre catholiques, protestants et Grecs orthodoxes. Elles partagent toutes un respect mutuel de la culture et des rites de chacun à tel point que les Tunisiens musulmans assistent aux fêtes chrétiennes et juives, surtout Noël et le pèlerinage judaïque à la Gheriba (Djerba). Préserver les acquis de la politique de tolérance Cette approche tolérante et libérale concerne aussi le statut de la femme. Le premier président de la Tunisie Habib Bourguiba a promulgué en 1956 le Code de Statut Personnel « CSP » : l’unique législation instituant la monogamie dans le monde arabo-musulman. Le CSP a été encore renforcé par l’actuel président Ben-Ali. Par ailleurs, la Tunisie est l’un des rares pays au monde où il n’y a pas de mariage religieux. Seule une autorité civile peut proclamer le mariage même s’il se déroule, parfois, dans une mosquée. Ces acquis, les Tunisiens ne sont pas prêts à les perdre face à la montée d’un islamisme radical qui se sert des programmes satellitaires pour condamner la liberté de culte et la présence de touristes non musulmans en Tunisie, ainsi que pour appeler à mettre un terme aux lois laïques. La société civile défend la modernité sociale et la tolérance. Des colloques ont été organisés par les universités sur la coexistence des religions et le respect de la différence culturelle. Des dizaines de pétitions ont circulé pour affirmer l’attachement aux acquis de la femme tunisienne et ont appelé à les renforcer. Le pouvoir politique, lui, a adopté une attitude sécuritaire . Il a mis en veilleuse toutes les activités et les revues qui risquent de se faire noyauter par les intégristes, interdit les manifestations religieuses comme les cercles d’explication de l’Islam et des paroles du prophète Mohamed, restreint l’utilisation des mosquées aux cinq prières quotidiennes, écarté des prêches du vendredi*** les Imams dont l’appartenance intégriste est soupçonnée. Il a même interdit le port du voile aux femmes dans les établissements scolaires, universitaires et administratifs. Engager une lutte de fond Pour de nombreux observateurs des droits humains, ces mesures coercitives laissent la part belle à l’arbitraire et font peu cas de la liberté individuelle de culte. Or c’est en donnant le rôle de la victime aux intégristes, qu’elles renforcent l’attrait de l’extrémisme aux yeux des jeunes en quête d’identité ou d’opposition et ne font que contrer de manière apparente la montée du phénomène. Une lutte de fond, basée sur un argumentaire religieux tolérant, est nécessaire pour éradiquer les ramifications de l’intégrisme au sein de la société. Il faudrait exploiter la modération de l’Islam malékite et puiser dans la culture populaire tolérante pour clamer la coexistence pacifique de toutes les couches sociales et le respect de l’autre dans la différence. La Tunisie a toujours été un carrefour des civilisations. Cette richesse culturelle aiderait à favoriser la coexistence de toutes les cultures et les religions dans le respect mutuel. Seul ce discours permettra d’éviter l’éventuel sentiment de compassion que pourraient susciter des extrémistes qui veulent semer la discorde dans la société en qualifiant de mécréants ceux qui ne les suivent pas. Une attitude trop dure ferait courir le risque que ces salafistes soient pris pour des victimes de l’intolérance, punis pour leur conviction religieuse. Le combat pour la tolérance en Tunisie vit, aujourd’hui, une autre phase plus nuancée que celle qui a été menée pour la libération de la femme. Et c’est, encore et toujours, par la force de l’argument qu’il est impératif de la mener et de la réussir.
 
(Source: Le site « Afrik.com » le samedi 24 mai 2008)

 
 


Méditerranée, ton Union déjà plombée

 
Par Gilles DELAFON A sept semaines de son inauguration, prévue le 13 juillet prochain à Paris, l’Union pour la Méditerranée semble déjà plombée. Voulu par le candidat Nicolas Sarkozy, cet ambitieux projet de coopération entre pays du Mare nostrum ne mobilise guère. A tel point que l’Elysée a même du mal à dresser la liste des présents. Algérie, Libye et Syrie boudent. Turquie et Chypre traînent les pieds. Liban, Jordanie, Tunisie, Maroc se détermineront en fonction de la situation en Palestine. Pour ne pas s’afficher aux côtés du Premier ministre israélien si la bande de Gaza est à feu et à sang. Quant à ce dernier, interrogé actuellement par la justice, il n’est même pas sûr d’être encore en fonction en juillet. Les Européens, eux, y voient depuis le début un projet mal ficelé. Lancé par l’Elysée, celui-ci faisait fi des structures de coopération existantes. Tel le « 5 + 5 », un format dont Nicolas Sarkozy avait pourtant pu juger de l’efficacité lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, puisqu’il y rencontrait utilement ses homologues du Maghreb. Le projet français marginalisait surtout l’Union européenne, déclenchant la colère d’Angela Merkel qui refusait de financer les ambitions de l’Elysée. Bruxelles a, depuis, sérieusement repris la main. Ses ambitions limitées, l’Union pour la Méditerranée sera finalement accolée à l’actuel Processus de Barcelone. Sans vrai budget. Mieux, au terme de contorsions diplomatiques qui constituent un défi à la géographie, un pays comme la Lettonie en fera partie, alors que la France rejoindra, elle, le Conseil des pays riverains de la Baltique. Enfin, la présidence pourrait même échapper à Nicolas Sarkozy pour être confiée au futur président de l’Europe. Du coup, pour réussir son lancement, l’Union de la Méditerranée devrait éviter les sujets difficiles, comme la Palestine ou les droits de l’homme, pour se limiter, notamment, à l’environnement. Ce qui, en soi, ne constitue pas le moindre des défis pour une usine à gaz.
 
(Source: « Le Journal du Dimanche » (Hebdomadaire – France) le 25 mai 2008)

 

Voici le numéro 107 d’ELKHADRA. Bonne lecture.

elkhadra@hotmail.com http://elkhadra.over-blog.com/ ************************

 
#  CLAQUE BEN ALI   # BEN ALI ANONYME # Ne pas se taire! # Le téléphone arabe # HARRAGUAS # Silvia Lüthl… # LIZERBOU METOU # Des Américano Sionistes et leurs complices Libanais # La famine mondiale # L’étranger rendu visible au Maghreb # L’immigration organisée. # Le cas des ’’mariages forcés’’   # SALIM BOUGHDIR # « Ayons les femmes, le reste suivra. » # DROIT AU RETOUR ) # Sarkophage # Johann Hari : La méprisable campagne de diffamation .. # LA LETTRE D’AHLEM ة… # LES PERDUS DE LA VIE  


ARTS ET CULTURES DES DEUX RIVES

 3, RUE DE NANTES 75019 PARIS

Tel : 01 46 07 54 04

artcd2003@yahoo.fr

 Nous commémorons cette année la 13 année de la disparition de cheikh IMAM. Jamais une voix n’aura bercé l’âme révoltée des peuples arabes comme la sienne. Né et mort parmi les petites gens, Cheikh IMAM nous a laissé un patrimoine de chansons riche et varié .Le Cheikh accompagné du poète Ahmed Foued Najm, nous lèguent un héritage de chansons, qui n’ont cessé d’éveiller les consciences dans le monde arabe. La rencontre de cette année coïncide avec la 60eme année de la Nakba « catastrophe » en Palestine. C’est pour cela que nous dédions ces éditions à la résistance du peuple palestinien martyrisé par soixante ans de souffrance et d’exil. Croyant à sa juste cause, nous chanterons le samedi 31 Mai pour la Palestine

Le programme :

Mohamed BHAR

Le duo BOUSTANE

SAMAA

FAMO

ZINAA

Samedi 31 Mai à 19 h Adresse : CICP , 21 ter rue voltaire 75011 Paris , M° Boulets (Ligne 9)

ACDR , rue des 3, rue de Nantes – 75019 PARIS

 Tél: 01.46.07.54.04 – Fax: 01.40.34.18.15 –

E-mail: ftcr2@wanadoo.fr   

site: www.ftcr.eu

 


 

 

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