TUNISNEWS  
  8 ème année,        N°  2826 du 18.02.2008
  
   
  
CNLT: La police           politique agresse violemment Fatma Ksila et Samia Abbou et insulte           Mohamed Abbou
 
  
 Liberté et Equité: Ali Laridh, entre arrestation           et blocus sécuritaire total           AISPP: Procès du 18 février            C.R.L.D.H. Tunisie: La vie de Abderrahmane TLILI           et celle de sa mère Fatma TLILI sont en danger           Le Comité International de Soutien à d’Abderrahmane TLILI: Les hommes           de main du DESPOTE de CARTHAGE bientôt  devant la justice           internationale:           Luiza Toscane: Le calvaire de Slim Boukhdhir,           journaliste emprisonné           Reuters: Une tonne de haschisch saisie en Tunisie
 
 
     
 
 
 
  
 
  CONSEIL NATIONAL POUR LES       LIBERTES EN TUNISIE
       Tunis le 18 février  2008              
La police politique agresse       violemment Fatma Ksila et Samia Abbou et insulte Mohamed Abbou
 
                     Ce matin 18 février, les deux défenseures de droits humains, Fatma Ksila,       secrétaire générale du CRLDHT,  et Samia Abbou, membre de l’ALT, ont été       sauvagement bousculées et frappées par des agents de la police politique à       Sousse (150 km de Tunis).       Elles s’étaient déplacées à Sousse dans le cadre d’une enquête sur les       affaires de « terrorisme » que pilote le CRDHT ; les deux militantes       s’étaient rendues au domicile des parents de Imed Ben Amer, condamné le 30       décembre 2007 à la peine de mort dans l’affaire de « Soliman ». Arrivées       devant la porte des Ben Amer, elles ont été violemment prises à partie par       la police politique qui était déployée en nombre impressionnant (plus       d’une vingtaine de policiers et 4 fourgons de police). Fatma Ksila a été       frappée et trainée à terre sur plusieurs mètres et copieusement insultée.       Fatma Ksila, qui souffre de diabète, a perdu connaissance suite à ces       violences.        Samia Abbou, qui avait réussi à se protéger en entrant à l’intérieur de la       maison, a été rattrapée par des policier qui l’ont frappée et entrainée       vers l’extérieur de force. Les deux militantes ont été délestées de leurs       sacs ; de l’argent liquide, un appareil photo ainsi qu’un appareil       d’enregistrement ont été confisqués par la police.         Maître Abbou, a saisi depuis Tunis, le procureur de la république de cette       agression. Arrivées à Tunis en début d’après midi, les deux militantes       s’étaient rendues au cabinet de maître Abbou. Là encore elles ont trouvé       plusieurs policiers qui barraient l’entrée de l’immeuble. Maitre Abbou qui       est sorti pour aider sa femme et madame Ksila à entrer, a été lui aussi       pris à partie par les policiers qui l’ont vulgairement insulté ainsi que       les deux femmes. Mohamed Abbou a, là encore, saisi les autorités, mais       semble-t-il sans succès.       Le CNLT       –          Condamne avec la plus grande énergie l’agression contre les       défenseurs des droits humains et exige l’ouverture d’une enquête et la       sanction des coupables.       –          Exprime son entière solidarité aux deux militantes Fatma Ksila       et Samia Abbou.       –          Appelle l’Etat tunisien à respecter ses engagements       internationaux et notamment ceux se rapportant à la protection des       défenseurs de droits humains.       Pour le Conseil       La porte parole       Sihem Bensedrine
       
 
    Liberté pour tous les prisonniers politiques     Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays          Association Internationale de Soutien aux     prisonniers politiques     43 rue Eldjazira, tunis     e-mail : aispptunisie@yahoo.fr          Tunis, le 18 février 2008
     
    La cinquième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis,     présidée par le juge Touhami Elhafi, a examiné :          * L’affaire n°14585 dans laquelle sont déférés Ridha Moulahi, Samir     Bouallagui, Faïçal Harizi, Kaïs Barhoumi, Kamel Bouallagui, Mejdi Charfi,     Mohammed Ali Charfi et Mondher Charfi, accusés d’adhésion sur le territoire     de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser     ses objectifs, d’appel à l’adhésion à une organisation en rapport avec les     infractions terroristes, d’utilisation d’un nom, d’un mot ou d’un symbole     pour identifier une organisation terroriste, son activité et ses membres,     ainsi que Moussa Mohamedi, accusé de ne pas avoir révélé aux autorités     concernées les actes dont il avait connaissance et des informations ainsi     que des renseignements sur la commission d’infractions terroristes. La     commission de la défense était composée de Maîtres Mohammed Néjib Ben     Youssef, Samir Ben Amor, Chaouki Tayeb et Ahmed Seddik. Le juge a décidé de     lever la séance pour fixer à l’issue des délibérations la date de la     prochaine audience.     Pour la commission de suivi des procès     Le secrétaire général de l’association     Maître Samir Dilou (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la     version en arabe, LT)
 Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis     Tel/fax: 71 340 860     Email : Liberte_équite@yahoo.fr          Tunis, le 18 février 2008 
Ali Laridh, entre arrestation et     blocus sécuritaire total
     
 Liberté et Equité informe que suite à la libération du     membre dirigeant du mouvement En Nahdha, monsieur Ali Laridh, samedi 16     février 2008 à sept heures du soir, son domicile a été cerné par les agents     de la police politique à bord d’une voiture garée devant sa maison à la cité     Zouhour, qui le suit où qu’il aille, et par des agents qui surveillent tous     ses déplacements.     Liberté et Équité […]     Pour le bureau exécutif de l’organisation Maître Mohammed Nouri     (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs     de la version originale, LT)
      
     
 C.R.L.D.H. Tunisie:      Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme     en Tunisie     Membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme      21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34     contact@crldht.org / www.crldht.org          
La vie de Abderrahmane TLILI et celle     de sa mère Fatma TLILI sont en danger.  
     
    Abderrahmane TLILI, âgé de 66 ans, aborde sa cinquième semaine de la     grève de la faim qu’il a entamée le 15 janvier 2008 sans que cette épreuve,     dont les conséquences sur son état de santé deviennent alarmantes,     n’interpelle les autorités tunisiennes, plus sourdes que jamais à toute     préoccupation humanitaire.      Sa mère, Fatma TLILI, épouse du dirigeant historique et grande figure du     syndicalisme tunisien, Ahmed TLILI, âgée de 89 ans, a son tour entamé par     désespoir une grève de la faim depuis le 12 février 2008. La veille, Fatma     Bouamaied Ksila, secrétaire générale de notre Comité lui a rendu visite à     son domicile pour lui exprimer le soutien et la solidarité du CRLDHT.      Par leur action non violente, M. Abderrahmane TLILI comme sa mère Fatma, ont     voulu dénoncer les conditions de détention et les mauvais traitements     sévissant à la prison d’El Mornaguia (proche de Tunis) . M. TLILI et sa     famille n’ont pu que constater, au fil des années, la dégradation     inquiétante de l’état de santé physique d’Abderrahmane TLILI en dépit des     appels lancés aux autorités pour lui permettre de se faire soigner à     l’extérieur de la prison.      Dans une mise au point datée du 9 février 2008, le Comité international de     soutien à Abderrahmane TLILI (CISAT) souligne que « M.Abderrahmane TLILI     souffre de plusieurs maladies graves, dont le diabète et la prostate. Il ne     voit presque plus de son oeil gauche. En raison des effets du diabète sur     ses membres inférieurs, il marche difficilement obligé de faire ses prières     assis sur une chaise. Le médecin de la prison lui a prescrit- à ce jour-     plus d’une soixantaine de médicaments avec une moyenne d’environ dix prises     par jour. Malgré les multiples demandes de sa famille, l’administration a     toujours refusé de lui remettre le moindre bilan de santé. Il a été demandé     aux rares spécialistes qui l’ont ausculté en prison de ne divulguer aucune     information à la famille ». (pour toute information voir http://www.abderrahmanetlili.org.)     M. TLILI comme sa famille réclament sa libération et celle de tous les     prisonniers politiques en Tunisie. Ils dénoncent le procès inéquitable qui     lui a été fait en 2004 et qui l’a condamné à une peine de 9 ans de prison     ferme et une amende de 44 millions de dinars tunisiens (plus de 22 millions     €) pour « abus de pouvoir, octroi illégal de marchés publics et trafic de     devises délits d’abus de pouvoir, profit illicite et non déclaration de     biens  acquis à l’étranger ». « Pourtant, ni l’instruction judiciaire, ni le     Tribunal, n’ont pu établir la moindre preuve matérielle tangible justifiant     ces peines. La vente aux enchères publiques de tout le patrimoine immobilier     du condamné n’a rapporté en fin de compte que l’équivalent de 130.000 DT (un     appartement et une part d’héritage). (Voir la mise au point du CISAT )     Fondateur et ancien- dirigeant de l’UDU (Union démocratique unioniste),     parti légal, M. TLILI a été candidat à l’élection présidentielle de 1999. En     2003, il semble prendre ses distances ne voulant plus jouer le rôle de «figurant»     pour l’élection présidentielle de 2004. Le 28 août 2003 vers 11 h, alors     qu’il rendait visite à sa mère, dans le quartier El Menzah, M. Tlili a été     pris à partie par plusieurs individus qui l’ont sauvagement agressé et lui     ont dérobé ses affaires (http://www.dailymotion.com/video/xtvc4_agression-en-tunisie).     Incarcéré depuis 17 septembre 2003, M . Tlili a été jugé et condamné en juin     2004.     De nombreuses personnalités réclament la libération de M.TLILI pour lui     permettre de retrouver sa famille et de pouvoir se soigner correctement dans     une structure hospitalière adaptée. En dépit de ces appels, les autorités     feignent d’ignorer la gravité de la situation. Le caractère délibéré et     entêté de la « désinformation » à laquelle elles ont recours est intolérable     et criminel.      Le CRLDHT lance un appel pressant pour que les pressions nationales et     internationales se renforcent. En attendant, M. Abderrahmane TLILI et sa     mère Fatma , ont, une fois de plus, réitéré de leur volonté de ne pas mettre     un terme à l’action qu’ils ont entamé, à laquelle les autorités tunisiennes     opposent une indifférence criminelle faisant fi des risques très graves     qu’ils encourent.          Paris, le 18 février 2008.   
  
 Les hommes de     main du DESPOTE de CARTHAGE bientôt  devant la justice     internationale:
 1-Mr Béchir Tekkari
 2- Mr Rafik Belhaj Kacem
 3- Mr Hedi Mhenni
  
     L’une des raisons qui expliquent l’acharnement du DESPOTE de CARTHAGE à se     maintenir au pouvoir jusqu’au bout est  sa volonté d’éviter de se retrouver,     un  jour,  sans immunité, contraint de rendre compte de ses abus et ses     crimes. Pour se protéger, il a pris l’habitude de faire appel à des hommes     de main, qui à sa place, assumeront  les conséquences de ses actes si     certaines affaires prennent une mauvaise tournure sur la scène     internationale.
     En effet, dans l’affaire du prisonnier politique tunisien d’Abderrahmane     TLILI, la presse française du mois février 2008  a révélé au grand public la     stratégie des services du DESPOTE de CARTHAGE qui consiste à le faire périr     à petit feu en prison. Ce crime abominable s’exécute aujourd’hui mais sous     la surveillance  et les indiscrétions de la presse internationale.  
 « Un opposant en danger de mort » c’est le cri     d’alarme que lance la presse en France: isolement, violence,     sous-alimentation et privation de médicaments nécessaires pour sa maladie     chronique, Injections douteuses dont on ignore la provenance et les     conséquences pou sa santé,  tels sont les principaux éléments de la recette     des responsables tunisiens auxquels le DESPOTE de     CARTHAGE a confié la  mission d’en finir avec  Abderrahmane TLILI.  
     L’affolement du régime et la montée aux extrêmes étaient visibles la semaine     dernière  autour du domicile de Madame Fatima TLILI (90 ans), mère     d’Abderrahmane TLILI et veuve d’Ahmed TLILI, figure historique  du mouvement     syndical et national, qui a entamé une grève de la fin pour protester contre     la volonté du DESPOTE de CARTHAGE d’éliminer son fils. En effet, les hommes     de main du DESPOTE de CARTHAGE ont  envoyé plus de 150 policiers qui ont     quadrillé les quartiers  autour de la rue al Moez, al Menzeh à Tunis,  le     soir du jeudi  14 février 2008.   
     Des associations des droits de l’homme, des membres éminents de l’opposition     tunisienne ainsi que le Comité International de Soutien à Abderrahmane TLILI     ont réussi  à briser le silence que certains responsables tunisiens ont     voulu instaurer autour de cette affaire. La réussite de cette mobilisation     médiatique se confirme avec la sensibilisation personnelle de dizaines de     journalistes en France et à l’étranger à la justesse de la cause du     prisonnier politique tunisien d’Abderrahmane TLILI. 
     Après les journalistes et le grand public, il est temps de porter cette     affaire devant la justice pour que certains hommes de main du DESPOTE de     CARTHAGE, directement et publiquement impliqués dans cette affaire,  en     vertu des fonctions qu’ils exercent ou ont exercé par le passé, paient le     prix de leur complicité dans ce crime : 
       1-Mr Béchir Tekkari, Ministre de la Justice et des Droits l’homme
 2- Mr Rafik Belhaj Kacem, Ministre de l’Intérieur et     du Développement local
 3- Mr Hedi Mhenni, ancien     ministre de l’Intérieur et du Développement local
      
  Omar Khalassi 
  Pour le Comité International de Soutien à d’Abderrahmane TLILI
 
 Pour plus d-informations :      http://blogabderahmane.over-blog.com/
 
     
 
 Une tonne de haschisch saisie en Tunisie
 
  Reuters, le 18 février 2008 à 14h14     TUNIS, 18 février (Reuters) – Les douanes tunisiennes ont saisi une tonne de     haschisch dissimulée dans un camion en partance pour la France, a-t-on     appris lundi auprès des autorités.           La cargaison, d’une valeur à la revente estimée à 3,4 millions d’euros, a     été découverte lors d’un examen aux rayons X du véhicule au port de La     Goulette.           Le chauffeur et son aide ont été arrêtés.           REUTERS
         
 
Tunisian customs seize tonne of       hashish at port
 
  
              Reuters, le 18 février 2008 à 15h14       TUNIS, Feb 18 (Reuters) – Tunisian port customs officers seized a tonne of       hashish hidden in a truck bound for France, in one of the North African       country’s biggest drug busts, customs       officials and local media said on Monday.               The drugs, estimated to be worth $5 million, were detected by customs       agents when they Y-rayed the vehicle at La Goulette port at the weekend.               Police arrested the driver and his assistant.               REUTERS        
  
 
  
 
Le calvaire de Slim Boukhdhir,     journaliste emprisonné
       
  Le 1er février dernier, l’Observatoire pour la     protection des Droits de l’Homme (1), évoquant la situation de Slim     Boukhdhir, se félicitait que « ses conditions de détention aient été     récemment améliorées », mais déplorait « que M. Boukhdhir soit maintenu à     l’isolement ». Car depuis qu’il a été écroué à la prison de Sfax, les     autorités pénitentiaires s’acharnent sur ce prisonnier : brimades infligées     par ses codétenus, cellule insalubre, visite de son avocat, maître Mohammed     Abbou, empêchée en décembre dernier à la veille de son procès en appel, et     le 24 janvier 2008, sa famille n’a pu lui rendre visite.           Pour autant, le répit constaté par l’Observatoire aura     été de bien courte durée. Certes, Slim Boukhdhir a de nouveau droit aux     visites de sa famille, chaque jeudi, mais le harcèlement a repris de plus     belle : les visites au parloir sont très brèves, parfois ne dépassant pas     les cinq minutes. Des agents sont présents qui enregistrent tous les propos     échangés et terrifient les enfants du prisonnier, un garçonnet de six ans et     une fillette d’un an et demi, quand ce n’est pas le directeur de la prison     lui-même qui s’invite au parloir. Début février, Slim Boukhdhir a menacé de     faire une nouvelle grève de la faim si ces conditions ne s’amélioraient pas,     insistant également sur le fait que le couffin apporté par sa famille lui     parvient… vidé de certains aliments, systématiquement.          Jeudi dernier, il a eu pour la première fois droit à recevoir un couffin     intact et a renoncé à sa grève de la faim. Toutefois, il s’est plaint de ses     conditions d’incarcération : cellule exiguë et insalubre, avec des toilettes     à l’intérieur de la cellule, dégageant une puanteur insupportable dans la     pièce, laquelle ne dispose d’aucune source d’aération. Slim Boukhdhir     présenterait même certains symptômes de l’asthme.          Chaque jeudi, accompagnez par vos pensées Dalenda, son épouse, qui se rend à     la prison de Sfax avec ses enfants.           Écrivez à Slim Boukhdhir : N° 27312, prison civile de Sfax, Tunisie          Pour rappel, Slim Boukhdhir est un journaliste indépendant,     correspondant d’El Qods Al arabi et du site Internet de la chaîne     satellitaire Al Arabiyya, et qui publie aussi des articles sur Tunisnews et     Kantara (médias en ligne); après des années de persécutions dues à ses     écrits (licenciement du quotidien Echchourouk, agressions sur la voie     publique, menaces de mort, privation de passeport pendant trois ans,) il a     été interpellé le 26 novembre 2007, lors d’un contrôle d’identité de     passagers d’un louage Sfax-Tunis. Le taxi collectif avait été suivi depuis     son départ de Sfax par une voiture banalisée. Slim Boukhdhir se rendait au     poste de police de Khaznadar pour récupérer le passeport que les autorités     s’étaient engagées à lui restituer, après qu’il eût mis fin à une grève de     la faim. Alors que ce contrôle était présenté comme « routinier », il fut     apostrophé par son nom par les agents en civil accompagnant ceux de la garde     nationale !   Il refusa de présenter ses papiers d’identité, déniant     à des personnes en civil le droit de l’interpeller.          Le tribunal cantonal de Sakiet Ezzit (gouvernorat de Sfax) le condamna le 4     décembre 2007 à huit mois d’emprisonnement pour « outrage à fonctionnaire     dans l’exercice de ses fonctions », quatre mois d’emprisonnement pour «     atteinte aux bonnes mœurs » et à cinq dinars d’amende pour « refus de     présenter sa carte d’identité aux forces de l’ordre », soit un an     d’emprisonnement, condamnation confirmée lors de son procès en appel le 18     janvier 2008.          Les procédures d’arrestation, de garde à vue et d’interrogatoire ont été     entachées de vices et d’irrégularités criantes et lors de son procès, suivi     par de nombreuses ONG et des représentants de chancelleries étrangères, il     n’a pu bénéficié de la confusion des peines, écopant d’une sentence     particulièrement disproportionnée, politique en somme. Luiza Toscane          (1) l’observatoire est un programme conjoint de la Fédération Internationale     des ligues des Droits de l’Homme (FIDH) et de l’organisation Mondiale contre     la Torture (OMCT).