9 décembre 2004

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’ Homme en Tunisie

Membre du Réseau Euroméditérranéen des Droits de l’ Homme

21 ter rue voltaire , 75011 Paris – TEL: 0033 321964099

AHMED OTHMANI est décédé

 C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Ahmed Othmani  suite à un accident de la circulation au Maroc où il participait à une importante réunion.

Ancien prisonnier politique en Tunisie sous le régime de Bourguiba jusqu’au années 80, militant politique, Ahmed était connu pour ses engagements en faveur des libertés et des droits de l’homme.

Il fut le premier militant arabe à faire partie du secrétariat d’Amnesty International .

Il a consacré son temps toutes ces dernières années à sillonner le monde pour défendre les libertés et les droits humains en sa qualité de représentant de Penal Reform International.

En ces circonstances douloureuses nous exprimons à son épouse Simone et son fils Yassine notre affection et notre soutien.

Avec le décès d’Ahmed nous perdons un grand défenseur des droits de l’homme et un militant en faveur de la démocratie et de la libération humaine.

Allahou Akbar:

Madame Kmar Ben Cheikh Ahmed, veuve du Leader Mahmoud Matri n’est plus

La cérémoie du Farq aura lieu ce 9 décembre au domicile de la défunte, sis au 15 rue du Dr Mahmoud Matri à Mutuelleville, Tunis 

DECES ET FARK

Ses fils : – Maître Chérif El Materi, son épouse Leïla Bensmaine et leurs enfants Samia épouse Haddad, Meryam, Hajer épouse Belhaj et Mahmoud – Dr Aziz El Materi, son épouse Dr Leïla Tritar et leurs enfants Omar et son épouse Khédija, Ali, Mohamed et Khaled

Ses filles : – Faïka, son époux Taïeb Hachicha et leurs enfants Rym épouse Othmani et Fatma épouse Ferchiou – Amèle et ses enfants Zohra épouse Lakhoua, Sofia épouse Dhrif, Selma épouse El Abed et Héla – Anissa, son époux Noureddine Hached et leurs enfants Farah et Farhat – Samira, son époux Dr Lotfi Ben Abdallah et leurs enfants Mehdi, Mourad et Molka

Son gendre : – Abdelmajid Bouhejba, veuf Leïla El Materi et enfants Héla épouse Bardi, Hamouda et son épouse, Sonia, Aziz et son épouse

Ses neveux : – Tahar El Materi et ses enfants Moncef El Materi, son épouse Naïma Boutiba et leurs enfants – Ghazi Skander, son épouse Leïla Belhassine et leurs enfants Wassef Skander, son épouse Hédia Jellouli et leurs enfants; Khaïrane Skander et ses enfants; Chakib Skander, son épouse Ichraf Aïssa et leurs enfants; Dhafer Skander et son fils – Mme veuve Kheireddine El Materi et son fils Leïth, Mme veuve Slim El Materi et ses enfants Tarak et Elyès – Dr Hichem Tarzi et son épouse; Sami Tarzi et son épouse

Ses nièces : – Fatma Sedeghiani et sa fille; Hayet Tarzi et ses enfants; Sihem épouse Khaled Hicheri et ses enfants; Senda El Materi et ses enfants

Ses arrière-petits-enfants : – Kenza, Youssef, Habib, Sadri, Aziza, Leïla, Lamine, Slimane, Ismaïl, Haroun, Sarra, Mehdi, Mariem, Beya, Farès, Essia, Aziza, Aziz, Khédija, Kenza

Les familles parentes et alliées : El Materi, Ben Cheikh Ahmed, Riahi, Larguèche, Bensmaine, Tritar, Bouhejba, Hachicha, Hached, Ben Abdallah, Tarzi, Skander, Sedeghiani, Sfar, Boutiba, Belhassine, Jellouli, Hichri, Bardi, Cherigui, Abbès, Haddad, Babbou, Belhaj, Ben Othman, Othmani, Ferchiou, Lakhoua, Dhrif, El Abed, Aouij, Ben Romdhane, Msaddak, Gastli, Benghazi, Dallagi, Sellami, Chenoufi, Ben Ali, Ben Ammar, Boufarès, Tmessik, Zeriat, Abdelkafi, Jaziri, Bekri, Djilani, Ben Sabeur, Triki et Rokbani ont la douleur d’annoncer le décès de leur chère et regrettée

Kmar BEN CHEIKH AHMED veuve du Leader Mahmoud EL MATERI

La cérémonie du Fark aura lieu aujourd’hui, jeudi 9 décembre 2004, après la prière d’El Asr, à partir de 15h30, à son domicile sis au 15, rue Docteur Mahmoud El Materi, Mutuelleville, Tunis. Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

Appel au renforcement des droits de l’Homme dans le monde arabe  

AFP, le 9 décembre 2004

La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et plusieurs ONG, réunies mercredi à Rabat, ont lancé un appel au renforcement des droits de l’Homme dans le monde arabe, a constaté l’AFP.

Cette initiative est programmée dans la capitale marocaine trois jours avant la tenue, le 11 décembre à Rabat, du « Forum de l’Avenir » qui doit débattre des réformes au Moyen-Orient et en Afrique du nord dans le cadre d’un projet controversé initié par les Etats-Unis.

« Le développement des droits de l’Homme et la démocratisation des institutions dans le monde arabe sont nécessaires », a déclaré à l’ouverture des travaux Bahi Eddine Hassan, directeur du Centre des études des droits de l’Homme du Caire.

Les ONG présentes ont déploré l’absence à la réunion du militant syrien des droits de l’Homme Aktam Issatoun qui « n’a pas réussi à se rendre au Maroc », les autorités de son pays « l’en ayant empêché », selon le secretaire général de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), Driss Yazami.

Ahmed Chaouki Benyoub, un membre du Conseil consultatif royal marocain des droits de l’Homme (CCDH, public) a également évoqué la nécessité des réformes tout en soulignant le rôle d’avant-garde que doivent jouer dans ce sens les ONG arabes.

Les associations arabes sont les « seules habilitées à proposer des idées de réformes et nous n’acceptons pas qu’elles proviennent des Américains, des Européens, des nationalistes arabes ou des fondamentalistes islamistes », a-t-il affirmé.

La réunion de Rabat, dont les travaux devaient se poursuivre jeudi, est organisée autour de trois thèmes principaux: réformes politiques et institutionnelles, protection des droits de l’homme et respect des militants des droits humains.

Outre le FIDH et le Centre des études des droits de l’Homme du Caire, le réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme et des ONG provenant de quinze pays arabes ont participé à cette réunion organisée avec le soutien de la Banque mondiale et de la Commission européenne.

AFP, le 08.12.2004 à 22h42

            BRUXELLES, 8 déc (AFP) – Les chefs de la diplomatie de l’Otan se  sont réunis mercredi soir à Bruxelles pour la première fois avec  leurs homologues de sept pays de la zone méditerranéenne dont Israël  et l’Egypte, dans le cadre des efforts de l’Alliance pour développer  sa coopération avec son flanc sud.

            « C’est une rue à double sens », a affirmé le secrétaire général  de l’Otan Jaap de Hoop Scheffer lors d’une conférence de presse. « Il  s’agit de trouver des moyens concrets pour travailler ensemble »,  a-t-il ajouté, en citant par exemple le partage de renseignements  pour faire face au terrorisme.

            Mais, a relevé M. de Hoop Scheffer, « il est apparu clairement  qu’il y a beaucoup de diplomatie à faire. Nous devons travailler sur  l’image de l’Otan dans la région », a-t-il dit.

            La rencontre, qui avait pour objectif de donner une première  impulsion à cette coopération restée largement lettre morte, a réuni  des ministres, dont trois seulement des Affaires étrangères,  d’Israël, d’Egypte, de Jordanie, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et  de Mauritanie, membres du « Dialogue méditerranéen » de l’Otan.

            Israël notamment était représenté par le ministre de Jerusalem  et aux affaires de la Diaspora Nathan Charantsky.

            Les ministres français Michel Barnier et britannique Jack Straw  étaient également absents du « diner de travail » organisé au Palais  d’Egmont, lieu de réception du ministère belge des Affaires  étrangères, et non au siège de l’Otan.

            « Nous avons débattu de la nécessité de mettre fin aux tensions  qui existent au Moyen Orient à commencer par la Palestine et bien  sûr par la situation qui prévaut en Irak pour aider à construire la  relation de confiance entre partenaires du nord et du sud de la  Méditerranée », a affirmé de son côté le ministre algérien des  Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem.

            Interrogé pour savoir s’il estimait que cette relation de  confiance existait déjà, il a répondu: « pour être très franc, elle  n’est pas totale. Il faut la construire ».

            Le secrétaire général de l’Otan a par ailleurs annoncé qu’il  visiterait tous les pays en question « dans les prochains mois ». Il  s’était déjà rendu en novembre à Alger.

            La réunion, qualifiée de « franche et ouverte », marquait les dix  ans de la création du « Dialogue méditerranéen », un forum de  discussion entre l’Otan et les Sept qui n’a jamais véritablement  pris son envol du fait de la réticence de ces pays à s’afficher aux  côtés de l’Alliance atlantique.

            Fin juin à Istanbul, les dirigeants de l’Otan avaient toutefois  décidé de relancer le dialogue, ainsi que des programmes de  coopération individuels avec chacun de ces pays.

            Parallèlement, l’Otan développe des canaux de communication avec  les Etats du Golfe en particulier, dans le cadre de son « Initiative  de coopération d’Istanbul », sorte de pendant sécuritaire aux projet  américain de « Grand Moyen Orient ».

            Après s’être élargie à l’Est, l’Otan souhaite à présent  développer des liens plus concrets avec les pays du Maghreb et du  Proche-Orient en renforçant les échanges et la coopération notamment  en matière de lutte contre le terrorisme et attendait de connaître  « leur réponse », selon des responsables.

            L’Otan mène également en Méditerranée une opération maritime de  surveillance antiterroriste, à laquelle pourrait être associés à  terme ces pays.

            « Nous estimons que ce genre de partenariat est très important »,  a fait valoir la ministre jordanienne de la Culture et porte-parole  de son gouvernement, Asma Khader.

Prague et Tunis signent un accord de coopération économique  

AFP, le 8 décembre 2004

La Tunisie et la République tchèque ont signé mercredi un accord de coopération économique, en marge de la visite à Tunis du ministre tchèque de l’Industrie et du commerce, Milan Urban, apprend-on de source officielle.

L’accord a été signé par le secrétaire d’Etat tunisien à l’Artisanat Slaheddine Makhlouf et le vice-ministre tchèque de l’Industrie et du commerce, Martine Tlopa.

Cet accord vise à développer et diversifier la coopération économique entre les deux pays dans les domaines de l’industrie, du tourisme, de l’agriculture, de la pêche, des équipements hôspitaliers, de la protection de l’environnement et des télécommunications.

Il porte également sur la mise en place de mécanismes incitatifs à l’investissement mixte, a-t-on ajouté de même source.

Le ministre tunisien du Commerce et de l’artisanat, Mondher Zenaidi, a estimé que cet accord « constitue une plateforme idoine pour impulser la coopération tuniso-tchèque notamment après l’adhésion de la République Tchèque à l’Union européenne ».

Il a estimé d’autre part que les volumes des échanges (environ 20 millions d’euros en 2003(

Maghreb Rating change d’appellation et devient Fitch North Africa  

AFP, le 9 décembre 2004

L’agence de notation Maghreb Rating, filiale de Fitch Ratings, a changé d’appellation pour devenir Fitch North Africa et annoncé qu’elle couvrira désormais l’Afrique du Nord et les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, dans un communiqué publié jeudi à Tunis.

Ce changement d’appellation intervient suite au rachat par Fitch Ratings des participations du Fonds monétaires arabe (FMA, 20%) et de la Société financière internationale (SFI, 20%) dans le holding Inter Arab Rating Company (IARC) qui détient Maghreb Rating depuis sa création en 1997.

Fitch Ratings qui détenait 60% d’IARC, devient ainsi le proprétaire de l’intégralité du capital de ce holding dont le siège est à Bahrein.

Fitch North Africa conduira désormais depuis Tunis le développement des activités de Fich Ratings sur les pays de l’Afrique du Nord et les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, a ajouté le communiqué.

Fitch Ratings est actuellement l’unique agence internationale implantée dans la région où elle note le risque souverain de la Tunisie, de l’Egypte, du Cameroun, du Bénin, du Mali et de la Communauté économique et monétaires des Etats d’Afrique centrale.

Elle note également des entreprises et institutions financières en Tunisie, au Maroc, au Bénin, au Niger, en Côte d’Ivoire et en Egypte.

Etude – L’anglais et d’autres langues vont éclipser le français

REUTERS, le 09.12.2004 à 14h21

    LONDRES, 9 décembre (Reuters) – L’apprentissage de l’anglais fera un bond en avant au cours de la prochaine décennie alors que l’intérêt pour le français déclinera, selon une étude publiée jeudi.

Deux milliards de personnes apprendront l’anglais dans les dix prochaines années et la moitié de la population mondiale pourrait le parler en 2015, si l’on en croit les recherches rendues publiques par le British Council, organisme culturel public de Grande-Bretagne.

En revanche, le français risque d’être une des principales victimes de cette évolution de l’apprentissage des langues, notent les auteurs de l’étude.

L’arabe et l’espagnol comptent parmi les langues clés de l’avenir et l’allemand gagne du terrain dans certaines régions d’Asie, soulignent-ils.

« Le monde devient rapidement multilingue et l’anglais n’est que l’une des langues qu’on apprend dans les autres pays », déclare le chercheur David Graddol.

Mais les Britanniques enclins à la suffisance auraient tort de triompher trop vite. Selon le British Council, le « boum » de l’anglais prendra fin vers 2050 lorsque la langue des lointains descendants de Shakespeare verra le nombre de ses nouveaux adeptes tomber à 500 millions.

REUTERS

Les étudiants se rendent aux urnes

L’élection des représentants des étudiants aux Conseils scientifiques se déroule aujourd’hui, jeudi 9 décembre, dans tous les établissements universitaires. L’UGET mise sur les grands bastions universitaires. Alors que l’organisation des étudiants RCédistes présente ses candidats dans toutes les universités.

Rendez-vous, aujourd’hui, avec les urnes dans les 162 établissements universitaires. Les étudiants vont élire leurs représentants dans les Conseils scientifiques. Deux pour le 1er cycle, un pour le 2ème et un autre pour le 3èe cycle.

Dans les établissements qui ne dispensent pas des études de 3ème cycle, ce sera deux pour chacun des deux cycles.

Ces délégués élus siègeront aux Conseils scientifiques des universités à côté des représentants des professeur et du rectorat. Le doyen assure la présidence du Conseil.  

Les trois jours de campagne électorale précédant le vote ont connu une véritable effervescence : Les deux organisations estudiantines, l’Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET) et l’Organisation des étudiants du Rassemblement Constitutionnel (OERCD) se sont activées pour mobiliser leurs militants afin de rempoter le maximum de sièges surtout dans les grands établissements universitaires qui comptent plusieurs milliers d’étudiants.

(Source: “Le Temps” du 9 décembre 2004)

Le Forum de l’Avenir en remplacement du GMO   La capitale marocaine, Rabat, sera à partir de samedi prochain au centre de l’attention internationale et arabe avec le démarrage du “Forum de l’Avenir”, qui doit traiter des réformes dans le Monde arabe. Il s’agit du premier rendez-vous lancé dans le cadre du projet américain du «Grand Moyen-Orient». Le Forum devrait réunir les ministres des Affaires étrangères et des Finances de plus de vingt pays arabes aux côtés de ceux du G8 et de délégués d’organisations internationales. Si la présence de Colin Powell est confirmée, il n’en est pas de même pour les autres pays participants, qui ne seront pas représentés systématiquement par le chef de leur diplomatie. La Grande-Bretagne, par exemple, sera représentée par la Baronne Elisabeth Symons, secrétaire d’Etat britannique chargée de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Idem pour la France qui ne sera pas représentée par Michel Barnier, mais par Xavier Darcos, ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, selon les agendas ministériels de la semaine.

(Source: Réalités N° 989 du 9 décembre 2004)

Une ambassade à Bucarest   Une ambassade de Tunisie en Roumanie a été récemment créée. On croit savoir que c’est Mme Samia Larbi qui sera nommée ambassadrice à Bucarest.

(Source: Réalités N° 989 du 9 décembre 2004)

Envoi d’observateurs en Palestine   Avec cinq autres pays méditerranéens, la Tunisie pourrait envoyer des observateurs pour le compte de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe à l’élection palestinienne, début janvier. La mission compte une trentaine d’observateurs en tout.

(Source: Réalités N° 989 du 9 décembre 2004)

Décoration de vétérans   Une quarantaine de vétérans tunisiens ayant servi la France durant les campagnes de la Seconde Guerre mondiale (1939-45) ont reçu la semaine dernière à la résidence de l’ambassadeur de France à La Marsa les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte. Une soixantaine d’autres se verront remettre bientôt leurs décorations à Sfax, Kairouan et Jendouba. “Tous ont participé aux différentes campagnes de la seconde guerre mondiale qui a vu la France et la Tunisie lutter côte à côte contre la barbarie nazie”, a rappelé M. Yves Aubin de la Messuzière, ambassadeur de France.

(Source: Réalités N° 989 du 9 décembre 2004)

Polémique suite à un décès   Le décès récent d’un haut fonctionnaire de la Banque Africaine de Développement à Tunis a créé une polémique dans son pays d’origine, la Côte d’Ivoire. Retrouvé mort sur son lit par sa conjointe et ses enfants, avec un saignement de nez, une autopsie a été ordonnée immédiatement. Celle-ci a conclu à un arrêt cardiaque. Mais la conclusion ne semble pas avoir satisfait ses parents et ses frères, installés à Abidjan, qui soupçonnent un empoisonnement. Face au refus légal des autorités tunisiennes de leur délivrer les documents relatifs à l’autopsie (ceux-ci ne sont délivrés qu’à la veuve, le décédé étant marié), la famille a exigé une deuxième autopsie dès le rapatriement du corps à Abidjan la fin de la semaine dernière. Elle a également écarté la veuve de toutes les procédures d’inhumation.

(Source: Réalités N° 989 du 9 décembre 2004)

L’EDITO DE LA SEMAINE de “Reveiltunisien.org”

LES JURISTES AUXILIAIRES DE DICTATURE EN TUNISIE 2004 :

LE CAS D’HENRI ROUSSILLON DE TOULOUSE DONT LES MAGOUILLES CONSTITUTIONNELLES ONT PERMIS À BEN ALI DE RESTER AU POUVOIR

par: tsar boris

Les événements de Tunisie (pratique de la torture, arrestations et emprisonnement arbitraires, harcèlement de la population civile, rétablissement de la présidence à vie, corruption) ne sont pas le fruit du hasard ou de la fatalité. Ils ont été préparés (planifiés même), travaillés par plusieurs équipes de spécialistes et enfin imposés au peuple tunisien au moyen de la violence politique et des châtiments les plus barbares, ou bien envoyés dans un parlement-chambre d’enregistrement de toutes les décisions du gouvernement, ou bien imposées par référendum.

En Tunisie, les élections sont truquées : le ministre de l’intérieur annonce les résultats qu’il veut. Tous les résultats sont faux et cela, depuis l’indépendance. Ce n’est donc aucun problème de faire passer une décision par le biais des élections (le mot érection serait plus proche dans la pratique de la réalité tunisienne). Les peuples arabes n’ont jamais été démocratiques, ils ne voient pas l’utilité de ce système, remettant en cause leur féodalité anachronique. Concilier d’une part la violente sauvagerie politique des tribus et les impératifs onusiens démocratiques d’autre part, tel est le défi pour les dictatures. On ne peut plus affirmer ouvertement que les opposants politiques vont être mangés par les fourmis mais quand cela arrive on va maquiller le crime en accident ou bien, comme en Tunisie, livrer un dossier complet, par exemple Ali Saidi, qui clôt toute discussion…

Les dictatures vont donc faire semblant de devenir démocratiques, afin d’obtenir des crédits du FMI, une quelconque aide bilatérale, etc. On peut comprendre le sens de la démarche : une sorte de mendicité étatique. L’ONU au demeurant est peu regardant sur l’application des engagements internationaux signés par les Etats et encore moins sur leurs affaires intérieures. Les élections font partie de ces mesures pseudo-démocratiques ridicules destinées à jeter de la poudre aux yeux de l’occident. Pour la Tunisie, cela ne pose aucun problème d’en organiser puisque les résultats sont connus à l’avance. Les électeurs ne viennent pas ? Eh bien on fera le déplacement pour eux : en Tunisie on prend les cartes d’électeurs de populations complètes et l’on va veauter ce qu’il faut voter, les intéressés on ne leur demande même pas leur avis.

Ce qui pose un beaucoup plus grand problème au régime tunisien c’est d’instituer un pluralisme de façade aussi faux que les résultats des élections, car personne ne veut servir de caution au régime. Tous les candidats malheureux aux élections présidentielles ont eu une triste fin, un certain Tlili je crois croupit en prison car il n’a pas donné un marché public à une société française, tous les autres sont discrédités aux yeux de l’opinion publique tunisienne, quant à la vraie opposition elle ne les reconnaît même pas, avec raison. Les candidats à l’élection présidentielle de 2004 je ne les connais pas : je n’en ai jamais entendu parler. Ils sont sortis de je ne sais où comme des diables en boîte, le cas d’Halouani est hautement édifiant : il va essayer d’occuper en faisant de la figuration le seul carré d’espace public tunisien libre pendant quinze jours tous les cinq ans. Un candidat passif qui obtiendra 0,1% des voix. L’autre ? Nejib Chebbi ? Un peu moins idiot que le précédent mais tout aussi corrompu avec le régime.

Comment cela est-il possible ? Parce que, en France, l’Etat collabore avec le régime tunisien, parce qu’il existe certaines personnes sans foi ni lois, qui préfèrent l’argent et leur carrière à toutes autres préoccupations humanitaires, éthiques ou morales. Ces opportunistes sans scrupules, ces collaborateurs de la dictature bénaliste, ils ont un nom, et des qualités civiles comme tout le monde, on les connaît bien, de plus en plus et de mieux en mieux. Ce sont les agents du régime tunisien, en Tunisie et dans le monde. Je rappelle que cette notion d’agent du régime n’est pas péjorative, elle se réfère à la condition des personnes qui travaillent pour l’Etat tunisien, le régime de Ben Ali, caractérisé par ses nombreux abus, si elle n’est pas associée à la qualité infâmante de tortionnaire. Il y a un degré dans la hiérarchie du crime, mais ces gens-là n’auront plus l’excuse de dire plus tard qu’ils ne savaient pas que le régime tunisien pratique la torture, qu’il y a environ 600 prisonniers politiques en Tunisie en 2004, parce que la télévision existe, une presse libre internationale existe et que le réseau internet leur envoie chaque jour des milliers de pages d’information véridiques de qualité. C’est un vrai problème ces pays occidentaux qui ferment les yeux sur les pratiques inhumaines, barbares et dégradantes du régime tunisien.

Bourguiba était pro-occidental à l’extérieur, pro-arabe à l’intérieur. Son successeur n’est rien du tout : il agit au gré des événements, est très mal conseillé par des girouettes qui n’attendent que le prochain changement de régime pour retourner leur veste et il le sait. Ben Ali tout seul est incapable de lire et écrire et encore plus de produire une constitution. Il ne fait pas confiance aux tunisiens pour les raisons que nous venons de signaler, alors il doit chercher à l’étranger des compétences, qu’il pourrait trouver en Tunisie, mais il croit que ce qui vient d’ailleurs est mieux et donc donne le boulot à n’importe quelle personne pourvu qu’elle se présente comme étant un spécialiste et soit assez vile et corruptible pour accepter ce marché.

On en arrive au fait : ce n’est pas seulement la Justice ou l’Exécutif qui est pourri en Tunisie mais aussi le système législatif. Les juristes sont des auxiliaires de dictature, cela signifie qu’ils sont complices de tous ses crimes, et donc coupables de l’établissement et de la prolongation non naturelle du régime tunisien post-indépendantiste.

Le cas d’Henri Roussillon (vous trouverez son pedigree sur internet : prof de droit à Toulouse) est éloquent. Il est passé d’un dictateur à l’autre, a travaillé pour le voyou de dictateur marocain Hassan II à retoiletter sa constitution en y justifiant l’injustifiable à savoir le maintien d’un autoritarisme au Maghreb. Il a ses raisons de collaborer avec la dictature, la principale est certainement qu’il y avait un peu d’argent à prendre et qu’il s’en fiche royalement de l’image de la France à l’étranger : aux politiques de s’occuper de ce problème-là. Lui, en bon juriste, s’occupe de droit constitutionnel uniquement avec comme devise : Que demande le peuple ? A cause de ce genre d’individus la Tunisie va perdre dix années de développement. Mais ce que des juristes véreux ont construit, d’autres juristes peuvent le casser de la même manière. Le premier travail du général de Gaulle a été de rendre inconstitutionnel et donc illégal le régime de Vichy, et il l’était. Le bénalisme est aussi illégal que l’hitlérisme et les autres autoritarismes.

Les films privés montrant Hitler dans sur son rocher avec à côté de lui des hommes d’affaires et des industriels… certes le grand public n’était pas bien informé en ce temps-là. Mais aujourd’hui les collaborateurs du régime doivent savoir qu’ils sont mieux connus et responsables de tous les actes de ce régime. Personne n’ignore la pratique de la torture en Tunisie ni l’état de dictature du régime actuel. Le cas du professeur Henri Rousillon n’est pas isolé : il y a toute une équipe de juristes qui a préparé la réforme de la constitution tunisienne de 2002 : leur nom sera inscrit dans le panthéon tunisien. S’ils croient que leur responsabilité s’arrête aux limites de leur discipline c’est leur problème : que les étudiants de Roussillon le défendent si cela leur chante, qu’ils défendent aussi les amis d’Adolphe Hitler si cela les amuse ! Ces mauvais amis de la Tunisie sont des clients du régime : quel profit tirent-ils de la collaboration avec la dictature ? J’aimerais bien le savoir. S’il suffit de leur payer un coup à boire pour les acheter, de les inviter à passer de bonnes vacances à dîner à la table d’un dictateur aux frais de la princesse et d’un peu d’argent, nous leur répondons qu’ils en oublient toute considération éthique et morale : ils ne se comporteraient pas comme cela dans leur propre pays. Ce manque total de respect et ce mépris du peuple tunisien est absolument inacceptable. Heureusement que tous les juristes ne sont pas comme cela : la justice aux ordres en Tunisie cela suffit ! Il n’y a pas de liberté possible avec les emprisonnements arbitraires.

En vérité on s’en fout complètement du personnage d’Henri Roussillon et de savoir qui il est, mais pas de ce qu’il a fait. Sans cette collaboration étatique, le régime tunisien est perdu : ce sont des hommes qui collaborent, chacun à son niveau, ce qui fait que personne n’est responsable. Est-ce que le tortionnaire tunisien se sent responsable de la mort de sa victime ? Non : il affirmera que c’est sa hiérarchie qui lui en a donné l’ordre. Et la hiérarchie dira qu’elle ne sait rien, ou que c’est Ben Ali le coupable ultime, Ben Ali qui sera mort entre temps ou exilé alors que sa place est devant le tribunal international de La Haye (notre ami Chamseddine lui apportera des oranges).

Les élections tunisiennes ne m’intéressent pas du tout : mais comment le régime tunisien se maintient au pouvoir énormément. Seule une forte mobilisation de l’opinion publique internationale peut arrêter cela. Les collaborateurs du régime seront épinglés dans le panthéon tunisien : leurs actes seront longuement et publiquement débattus. Il n’est pas question ici de prendre des sanctions mais de rechercher la vérité, quelle qu’elle soit, il y va de la crédibilité de l’opposition. La bataille juridique peut commencer.

(Source : www.reveiltunisien.org, le mercredi 8 décembre 2004)

par Samir Ben Amor

Noms, Dates, lieux et circonstances des arrestations

En ce qui concerne les accusés Hichem Saadi, Kabil Naceri, Bilel Beldi, Riadh Laouati et Ali Kalaï, ils ont été arrêtés le 14 février 2003 aux environs de midi dans la région de Sakiet Sidi Youssef, à la frontière tuniso-algérienne, alors qu’ils s’apprêtaient à se rendre en Algérie. Les autres, quant à eux, ont été arrêtés à partir du 15 février, dans des lieux différents. Les dates et les lieux d’arrestations ont été falsifiés sur les procès verbaux. Ainsi il est écrit que Hichem Saadi, Bilel Beldi, Riadh Laouati, Kabil Naceri et Ali Kalaï ont été arrêtés à Tunis capitale le 28 février 2003 et les autres le 1er mars. Cela s’est répercuté sur le choix du tribunal compétent territorialement pour examiner l’affaire.

Durée et conditions de la garde à vue

Ils ont été maintenus en garde à vue jusqu’au 6 mars 2003. Les cinq premiers dès leur arrestation, ont été transférés au centre de la garde nationale de Ouadi Rmel. Certains y ont été torturés à coups de pieds de poings, de bâton et soumis à la «  falaka ». Puis ils ont été transférés vers trois heures de l’après midi au local de la brigade des investigations spéciales du Kef. Vers 17H 30 ils ont été emmenés au district de la Sûreté du Kef (Nord de la Tunisie). Puis, dans la même après midi, ils ont été transférés dans les locaux de la Direction de la Sûreté de l’Etat, où ils sont arrivés vers minuit. Dès leur arrivée, les agents de la Sûreté de l’Etat ont commencé à les interroger en recourant à diverses méthodes de torture.

Traitements en prison traitement physique, visite des familles, des avocats

Hichem Saadi a d’abord été frappé, puis il a été attaché sur le mode du « poulet rôti ». Il s’est évanoui. Son interrogatoire a duré quarante-huit heures pendant lesquelles il n’a pu ni dormir, ni manger ou boire. Il n’a été emmené au cachot que le dimanche 16 mars 2003, et c’est là qu’on lui a donné un bout de pain et de la salade. Le lundi matin, il a de nouveau été emmené pour être encore interrogé. Il a été frappé sur le visage, les mains, à coups de gourdin. Sa main gauche a enflé. On l’a insulté, injurié. On a menacé d’attenter à l’honneur de sa mère et de l’agresser, lui, sexuellement. Lorsque je lui ai rendu visite en prison pour la première fois, il portait encore les traces de torture sur les mains et les jambes.

Le mardi 18 mars 2003, il a été suspendu au plafond au moyen d’un treuil pour les voitures, les bras en haut et les pieds en bas. Il a été aspergé d’eau froide, malgré le froid de cette saison-là. Et les séances de torture ont continué jusqu’au vendredi 21 mars 2003. Hichem m’a appris que ses collègues avaient eux aussi été soumis aux pires sévices, allant jusqu’à l’intromission d’un bâton dans l’anus, dans le cas d’Ahmed Kasri et Kamel Ben Rejeb.

Kabil Naceri a été torturé lui aussi. Il a été déshabillé en dépit du froid, frappé, menacé d’intromission d’un bâton dans l’anus. Les interrogatoires et la torture ont duré jusqu’à l’après midi du samedi 15 mars 2003, et ce, sans qu’il ne puisse dormir. Lorsque je lui ai rendu visite le 8 avril 2003, j’ai bien remarqué les traces encore présentes sur sa main gauche. Il m’a dit que son collègue Riadh Kasri avait eu les dents cassées sous la torture.

Le 28 février 2003, les accusés ont été transférés au siège de l’administration sectorielle de la brigade criminelle de Gorjani (Tunis-capitale), pour que l’enquête se poursuive, tout en retournant dormir dans les locaux de la Sûreté de l’Etat, le local de la brigade criminelle ne comportant pas de centre de détention. A partir du 3 mars 2003, ils ont été détenus au centre de Bouchoucha. Pendant les investigations menées à Gorjani, ils n’ont pas été torturés.

Ils ont été présentés au juge d’instruction le 6 mars 2003, sans avocat. Par la suite, leur défense a demandé à ce qu’ils soient soumis à un examen médical et à avoir accès aux procès verbaux d’arrestation, mais le juge d’instruction a fait la sourde oreille. Pire, ces requêtes ont disparu du dossier de l’affaire.

Il convient aussi d’indiquer que les cinq accusés qui ont été arrêtés à la frontière algérienne ont été soumis dès leur arrestation sur la voie publique, après avoir été pris en chasse, à des coups de pieds et de poings. Ils ont été insultés, mis le visage contre terre, piétinés.

La famille de Kabil a été persécutée. Son domicile a été investi et fouillé sans mandat du procureur. Son frère Akba, (lycéen, né le 5 août 1984) a été arrêté et torturé pendant dix jours dans les locaux de la brigade d’orientation de Bizerte, brigade supervisée par l’officier Zyad Gargouri.

Son père, un handicapé, a été détenu arbitrairement plusieurs heures par les agents de la Sûreté de Menzel Bourguiba. Ils ont été soumis à toutes sortes d’insultes, d’injures et de menaces visant à faire pression sur eux afin d’aider la police à trouver des papiers et des documents appartenant à Kabil.

Les accusations et le jugement

En appel, les affaires ont été enregistrées sous les numéros 5567 et 5572. La séance était prévue pour le 27 novembre 2004. La commission du tribunal l’a reportée au 15 décembre 2004.

(Traduction : LT)

(Source : www.reveiltunisien.org, le mercredi 8 décembre 2004)

par Rédaction de reveiltunisien.org

Le pourvoi en cassation avait lieu ce 8 décembre 2004 lire le communiqué de l’AISPP. Térésa Chopin, mère de Omar Chlendi, nous informe que le pourvoi a été rejeté et que la peine de 13 ans d’emprisonnement est confirmée.

Comme il est inadmissible de rester les bras croisés pendant que la Tunisie condamne à tour de bras des personnes pour des raisons politiques et laissent mourrir d’autres condamnés, vous nous signalons cette initiative d’amnesty international à laquelle nous vous invitons à participer (pour l’envoi de cartes de soutien, des planches d’adresses sont proposées en téléchargement sur le site )et nous vous rappellons que l’ensemble des informations sur ce scandale et les initiatives qui ont pu être prises peuvent être consultées dans la rubrique « les internautes de Zarzis »

un petit mot de Térésa

Au pays ou le mot justice n’a pas de signification pas de cassation de procès pour les jeunes de Zarzis

Malgré toutes les anomalies de procédure

entre autres  des faux lieux officiels d’arrestation  des tortures non vérifiées, malgré les plaintes et les témoignages des jeunes  des expertises médicales rejetées  des délais de garde à vue largement bafoués  une condamnation collective : ou le rôle de chacun n’a jamais été démontré  des auditions à témoins rejetées  pas de confrontations entre les accusés  des pièces à conviction dérisoires et douteuses :

 aucune vérification matérielle  des documents téléchargés où rien ne permet d’établir où et quand et par qui ils ont été téléchargés  la fabrication de produits explosifs 🙁 produits anodins) acide citrique et clorure de sodium jamais expertisés

Des innocents vont passer 13 ans de leur vie pour servir d’exemple, dans un pays où le régime tue lentement son peuple et surtout les proies faciles.

Des hommes sont nés pour détruire la vie de leur semblables. A la veille de l’anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, voila un exemple de droits humains digne de justice et d’humanité.

Mon fils et ses camarades d’infortune vont mourir lentement pour servir un pays d’assassins.

Térésa Chopin

SOURCE : amnesty.org.uk / Seven torture victims – Tunisia

les traductions en français des textes originaux en anglais a été faite par un traducteur automatique, puis relues, il est possible que des erreurs aient été commises, merci de nous les signaler afin de faire le nécessaire

Omar Chelindi

In April 2004, seven young men originally from Zarzis, southern Tunisia, were sentenced to heavy prison terms on charges of ‘terrorism’ and unauthorised gathering. Amnesty International is concerned that their convictions were based on confessions extracted under torture.

En avril 2004, sept jeunes hommes d’origine de Zarzis, Tunisie méridionale, ont été condamnés aux lourdes peines de prison sur des accusations de ‘terrorisme ‘et de rassemblement non autorisé. Amnesty International est convaincue que leurs aveux ont été basés sur des confessions faites sous la torture.

Aymen Mcharek

Students Omar Chelindi, Hamza Mahroug, Omar Rached and Abderrazaq Bourguiba, teacher Ridha Ben Haj Brahim, and Abdelghaffar Guiza and Aymen Mcharek were arrested between 8 and 17 February 2003. They were accused of preparing to commit terrorist acts. However, the authorities did not appear to have any evidence to support this accusation. The men were kept in secret detention for up to 18 days. During this period, most of them were reportedly tortured by the state security to extract confessions.

Les étudiants Omar Chelindi, Hamza Mahroug, Omar Rached et Abderrazaq Bourguiba, le professeur Ridha Ben Haj Brahim, et Abdelghaffar Guiza et Aymen Mcharek ont été arrêtés entre 8 et 17 février 2003. Ils ont été accusés de la préparation d’actes de terrorisme. Cependant, les autorités n’ont semblé n’avoir aucune preuve pour soutenir cette accusation. Les hommes ont été maintenus en détention secrète jusqu’à 18 jours. Pendant cette période, la plupart d’entre eux a été clairement torturée par la sécurité d’état pour les forcer à avouer.

Omar Rached

Six of the men were sentenced to 19 years and three months in prison. Abderrazaq Bourguiba, a student now aged 19, was a minor at the time of his arrest. He was sentenced to 25 months imprisonment in a separate trial. On 6 July, an appeal court in Tunis reduced the sentences to 13 years’ imprisonment for Omar Chelindi, Hamza Mahroug, Omar Rached, Ridha Ben Haj Brahim, Abdelghaffar Guiza and Ayman Mcharek. Abderrazaq Bourguiba was again tried separately and had his initial sentence reduced to 24 months.

Six des hommes ont été condamnés à 19 ans et à trois mois en prison. Abderrazaq Bourguiba, un étudiant maintenant âgé de 19 ans, était un mineur à l’heure de son arrestation. Il a été condamné à 25 mois d’emprisonnement dans un procès séparé. 6 juillet, une cour d’appel à Tunis a réduit les peines à l’emprisonnement de 13 ans pour Omar Chelindi, Hamza Mahroug, Omar Rached, Ridha Ben Haj Brahim, Abdelghaffar Guiza et Ayman Mcharek. Abderrazaq Bourguiba a été de nouveau traité séparément et a eu son peine initiale réduite à 24 mois.

Abdelghaffar Guiza

At both the initial and appeal trials, international standards of fair trial were violated. Arrest dates were falsified in police reports, apparently to conceal the period of secret detention, during which time most defendants alleged they were tortured or ill-treated.

Durant les procès initiaux et d’appel, des normes internationales d’un procès juste ont été violées. Des dates d’arrestation ont été falsifiées dans des rapports de police, pour cacher apparemment la période de la détention secrète, et pendant ce temps la plupart des défenseurs ont affirmé qu’ils ont été torturés ou maltraités.

Ridha Ben Haj Brahim (left) and Hamza Mahroug (right)

No investigation was ordered into the allegations of torture, although the convictions rested almost exclusively on statements that were apparently obtained under duress.

Although the seven were being tried for ‘terrorist’ activities, security provisions in court were lax. Observers described the proceedings as a show trial to underscore Tunisia’s commitment to the global ‘war on terror’.

Aucune enquête n’a été commandée sur les allégations de la torture, bien que les convictions se soient reposées presque exclusivement sur les rapports qui ont été apparemment obtenus sous la coercition. Bien que les sept aient été condamnés pour des activités de ‘terrorisme ‘, les dispositions de sécurité étaient devant le tribunal relâchées ( ? ?). Les observateurs ont décrit les procédures comme un procès d’exhibition pour souligner l’engagement de la Tunisie dans la « guerre globale contre le terrorisme’.

Abderrazaq Bourguiba

Instructions for sending cards

Please send a non-religious card to :

Aymen Mcharek (écrou : 2534 C4) : Omar Chelindi (écrou : 23465 B4) : Omar Rached (écrou : 12 :23457) : Abdelghaffar Guiza (écrou : E :10866) : Ridha Ben Haj Brahim (écrou : 23459) :

Prison Civile de Borj El Amri, 1142 Borj El Amri, Tunisia

Hamza Mahroug (écrou : 3346 TH6) : Abderrazaq Bourguiba :

Prison 9 Avril, Avenue du 9 avril 1006 Tunis, Tunisia

Please write your message in English, your first language, French or Arabic

Appeals address

M. Bechir Tekkari Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme 31 Av. Bab Benat 1006 Tunis – La Kasbah Tunisie

Fax : + 216 71 568 106 E-mail : mju@ministeres.tn

Salutation – Your Excellency

Appeal asks :

Express concern that the defendants were sentenced to heavy prison terms on the basis of statement apparently extracted from them under duress Call on the authorities to retry all those named above promptly and in accordance with international standards of fair trials, or release them Urge the authorities to open a thorough, impartial and independent investigation into allegations of torture and ill-treatment by security officers and to bring the perpetrators to justice.

(Source : www.reveiltunisien.org, le mercredi 8 décembre 2004)

Lien web:http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=1558