Liberté et Equité: Communiqué El-Watan: Droits de l’homme en Tunisie – Un opposant handicapé moteur devant le juge Reuters: Rice pushes for political reforms in Tunisia AFP: La tournée au Maghreb de Mme Rice, nouvel épisode la lutte contre al-Qaïda AFP: Washington veut aider à un règlement du conflit du Sahara occidental Reuters: Sahara occidental – Rice souhaite un règlement rapide Omar Khayyam: Welcome to Zinebook – Facebook deviendra Zinebook Houcine Ghali: Les éculubrations de Mohamed Bouchiha, secretaire general du PUP Kamel Chaabouni: Les Etats Unis seul pays occidental soucieux de la démocratisation de la Tunisie Le Temps Lundi: Mémoire collective – Moncef Bey contre le port de l’étoile jaune aux Tunisiens de confession juive
Sauvez la vie de l’ex-détenu politique : l’ingénieur El Boukadi Ridha
« Liberté et Equité »
Association indépendante des Droits de l’homme
33 Rue Mokhtar Attia
Tel-Fax : 71.340.860
Email :liberte.equite@gmail.com
Tunis le 01/09/2008 correspondant au 01 du mois de ramadan 1429
Tout le long de cette saison estivale qui a été le théâtre d’ une vaste campagne d’arrestations et de procès – montés de toutes pièces – intentés contre plusieurs militants dans les domaines social, politique et droits de l’homme d’une part et des grèves de la faim sur le tas parmi les détenus politiques et les mis en liberté d’autre part ; la censure quasi-permanente du réseau Internet , le harcèlement des jeunes dévots et leurs condamnations sous le couvert de la ‘’loi anti-terroriste’’, loi anticonstitutionnelle par excellence !
Dans cette atmosphère étouffante des droits et libertés, le rythme des harcèlements policiers s’accentue contre les militants des droits de l’homme voire en particulier contre les membres du bureau exécutif de l’Association ‘’Liberté et Equité ‘’ pour étouffer leur voix, paralyser leur mouvement et finir par liquider l’activité de l’Association au rôle prépondérant dans la défense des libertés et droits de l’homme ainsi que la dénonciation des violations et abus de toutes sortes.
Pour ces raisons combien arbitraires , le siège de l’Association sis au 33 Rue Mokhtar Attia-Tunis est assiégé en permanence par un imposant dispositif policier appartenant à la police politique qui s’emploie sans répit du matin au soir à bloquer l’entrée de l’immeuble y empêchant en conséquence l’accès aussi bien aux membres de bureau exécutif de l’Association qu’aux citoyens qui désirent prendre contact avec celle-ci afin d’en informer les membres des divers injustices qu’ils subissent, tout comme aux clients des avocats qui ont leurs, Etudes dans l’immeuble.
S’y ajoute à ce calvaire le sabotage cynique du réseau Internet au sein du siège de l’Association ainsi qu’aux domiciles des membres de son bureau exécutif et assorti d’une ‘’écoute-surveillance’’ impudique et illégale permanente des lignes téléphoniques doublée à la fois d’un contrôle policier serré et d’un harcèlement par le moyen des voitures de policier en civil , et des mobylettes, allant jusqu’à l’installation d’un siège permanent autour de leurs domiciles exerçant ‘’un terrorisme’’ direct contre les membres de l’Association pour les empêcher de se réunir et cela, même contre les membres de leur famille , et tout le voisinage pour assurer leur isolement !
Lequel terrorisme s’étend à leurs convives qui se voient essuyer l’humiliation de l’interpellation effrontée et un contrôle hargneux de leur identité !
Ces pratiques arbitraires et oppressives ne s’arrêtent pas là.
La violence verbale et la violence matérielle en corollaire sont le lot quasi quotidien de certains membres de l’Association !
Sur ce : l’Association ‘’Liberté et Equité’’
-En tenant à informer l’opinion publique nationale et internationale de ses évolutions dangereuses :
-Condamne, en conséquence, avec force cette pratique illégale, anti- civilisation- nelle et inhumaine à l’ endroit des membres d’une Association nationale et indépendante des droits de l’homme exerçant ses activités, au quand jour, dans un cadre strictement légal, et sans faillir à ses principes et responsabilités en matière de défense des Libertés et Droits de l’Homme !
-Invoque tous les hommes épris de liberté en Tunisie et de part le monde à savoir : Personnalités, Organisations et Associations ainsi que la Presse libre à témoigner leur solidarité active et à soutenir notre Droit en même temps que toutes les autres associations des droits de l’homme en Tunisie à la liberté d’expression et d’activité pour contribuer à la lutte contre les violations et les abus de toutes sortes, la diffusion et le rayonnement des valeurs de la Liberté et de la Justice dans notre pays !
-Atteste encore une fois que l’état de siège ne l’empêchera ni à poursuivre sa démarche militante ni à accomplir sa mission nationale, civilisationnelle et humanitaire qui consiste en la défense de la Liberté pour tous sans exception et la garantie de l’équité pour les victimes des injustices sans exclusion d’une façon normative, objective et responsable au service des intérêts de la Nation et des citoyens qu’elles que soient les sacrifices !
-Revendique enfin que les autorités mettent un terme à ces pratiques anti – constitutionnelles, illégales et contraire à ses engagements internationaux en faveur de la protection des militants des Droits de l’Homme : Personnalités et Associations en engageant avec tous un dialogue en vue de l’amélioration de l’état des libertés et droit de l’homme !
Pour le bureau exécutif de l’Association
Le Président
Maitre Mohamed Ennouri
Un opposant handicapé moteur devant le juge
Rice pushes for political reforms in Tunisia
La tournée au Maghreb de Mme Rice, nouvel épisode la lutte contre al-Qaïda
AFP, le 8 septembre 2008 à 14h01
Par Sylvie LANTEAUME
WASHINGTON, 8 sept 2008 (AFP) – La tournée que la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice vient d’effectuer au Maghreb, marquée par une visite historique en Libye, représente un nouvel épisode de la « guerre » de Washington contre le terrorisme, et notamment contre la nébuleuse al-Qaïda. La lutte contre le terrorisme a figuré au centre des entretiens de Mme Rice de Tripoli, où elle était la première chef de diplomatie américaine à se rendre depuis 55 ans, à Tunis, Alger et Rabat, où elle s’est rendue pour la première fois depuis son arrivée à la tête du département d’Etat. Tout au long de sa tournée, Mme Rice a fait allusion à l’importance pour les pays de cette région largement désertique, aux frontières traditionnellement poreuses, à « partager les informations » pour éviter des contacts entre groupuscules terroristes. « Il est clair qu’il y a des problèmes de terrorisme et qu’il faut une coopération antiterroriste entre les partenaires de la région, entre les pays de la région, et avec les Etats-Unis », a-t-elle déclaré dimanche à Rabat. Pour « aider les pays de cette région à adopter une approche plus unie face aux défis auxquels ils sont confrontés », Mme Rice a précisé qu’elle participerait en septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), qui compte la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, ainsi que la Mauritanie. Mme Rice n’a pas précisé si la Mauritanie, dont le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été déposé par un coup d’Etat, participerait à cette réunion. Mais selon un responsable du département d’Etat ayant requis l’anonymat, la réunion pourrait se tenir sans représentant mauritanien. La réconciliation spectaculaire de l’administration Bush avec le leader libyen Mouammar Kadhafi, récompensé pour avoir renoncé à ses armes de destruction massive, est donc aussi destinée à s’assurer de la continuité territoriale du dispositif antiterroriste mondial, a expliqué un haut responsable américain aux journalistes accompagnant Mme Rice dans sa tournée. De même, les Etats-Unis vont « soutenir » une nouvelle médiation de l’ONU sur le conflit du Sahara Occidental, qui empoisonne les relations entre l’Algérie et le Maroc depuis plus de 30 ans. « Ce que nous cherchons, c’est un règlement mutuellement acceptable de ce problème. Il est temps qu’il soit réglé », a déclaré Mme Rice qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue marocain Taïeb Fass-Fihri. Elle a annoncé qu’une nouvelle session de négociations débuterait prochainement, notant que de « bonnes idées sont sur la table ». La menace terroriste a pesé sur l’ensemble de la tournée de Mme Rice au Maghreb, notamment en Algérie, un jihadiste ayant appelé la branche Al-Qaïda au Maghreb islamique à assassiner la secrétaire d’Etat à l’occasion de cette tournée. Des mesures de sécurité importantes avaient été prises, même si Mme Rice a paru minimiser cette menace lors de son passage à Alger. « Les terroristes essaient. Ils choisissent des cibles et malheureusement il y a eu une série d’explosions ici. Je ne pense pas qu’un risque particulier existe dans cette région », a-t-elle dit.
Washington veut aider à un règlement du conflit du Sahara occidental
Sahara occidental – Rice souhaite un règlement rapide
Reuters, le 7 septembre 2008 à 17h33
RABAT, 7 septembre (Reuters) – La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, qui achevait dimanche au Maroc une tournée de trois jours dans le Maghreb, a souhaité un rapide règlement du dossier du Sahara occidental, qui empoisonne depuis plus de 30 ans les relations entre Rabat et Alger.
« Il est temps que cela se règle. Il y aura bientôt une nouvelle série de pourparlers. Nous apporterons notre soutien à ces discussions, à cette médiation, il y a de bonnes idées sur la table et des moyens d’aller de l’avant », a-t-elle dit aux journalistes à Rabat après des entretiens avec des responsables marocains.
« Nous n’avons pas besoin de recommencer à zéro. J’espère que nous pouvons avancer et résoudre cette question. » Fin août, le diplomate néerlandais Peter Van Walsum a démissionné de son poste de médiateur de l’Onu pour le conflit du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole administrée depuis 1976 par le Maroc mais dont le Front Polisario, soutenu par Alger, revendique l’indépendance.
Depuis l’an dernier, il avait supervisé quatre séries de pourparlers infructueux aux environs de New York. Une cinquième session est prévue cet automne. Walsum, en fonction depuis trois ans, avait profondément irrité les indépendantistes sahraouis du Polisario en avril en déclarant dans un rapport d’évaluation destiné au Conseil de sécurité qu' »un Sahara occidental indépendant n’est pas une proposition réaliste ». Il avait par la suite expliqué que ses propos étaient « un coup de poker » visant à faire sortir les discussions de l’impasse. Rabat propose que le Sahara occidental jouisse d’un statut de large autonomie au sein du royaume chérifien, ce à quoi s’oppose le Polisario, qui prône la tenue d’un référendum d’autodétermination. Rice, qui devait repartir pour son pays dans la soirée, a par ailleurs salué l’excellence des relations entre les Etats-Unis et le Maroc, rappelant que Washington tenait à maintenir une étroite coopération avec les pays du Maghreb dans la lutte contre le terrorisme. Elle s’est rendu vendredi à Tripoli, visite historique au cours de laquelle elle a rencontré le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, puis s’est rendue à Tunis et Alger avant de gagner Rabat.
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LES ECULUBRATIONS DE MOHAMED BOUCHIHA, SECRETAIRE GENERAL DU PUP
Les Etats Unis seul pays occidental soucieux de la démocratisation de la Tunisie
Mémoire collective
Moncef Bey contre le port de l’étoile jaune aux Tunisiens de confession juive
Que reste-t-il à dire sur ce souverain martyr dont le règne n’avait duré pourtant qu’une année, mais qui marqua le pays par ses idées et son attitude patriotique ?
Moncef Bey se démarqua de la dynastie husseïnite par son attitude patriotique et son amour pour le peuple et le pays, et ce dès sa tendre jeunesse.
Il sympathisa avec les membres du Néo-Destour et incita son père, Naceur Bey alors sur le trône à recevoir une délégation du parti venue lui présenter des revendications tendant à faire recouvrer au pays sa souveraineté et au peuple sa liberté et sa dignité.
Mais Naceur Bey ne parvint pas à convaincre les autorités coloniales qui avaient fini par faire pression sur lui pour qu’il abandonnât la cause des militants.
Moncef Bey avait vécu l’événement et se sentit amer de ne pouvoir rien faire à l’époque où il n’était même pas encore Bey présomptif.
Il devait attendre longtemps son tour car la priorité était aux plus âgés de la dynastie.
Mais le hasard avait voulu qu’il devînt Bey présomptif avant terme, suite au décès de son prédécesseur à ce poste.
Le Bey en place à l’époque Ahmed Bey 2, avait à l’instar de Ahmed Bey 1er, œuvré à gagner l’amitié de la France et faisait de ce fait la sourde oreille aux revendications des membres du Destour.
Moncef Bey accéda au trône en juin 1942, soit en pleine période d’occupation de la France par l’Allemagne nazie. Les autorités allemandes estimaient qu’il était légitime d’agir aux lieu et place des autorités coloniales françaises , et qu’elle avaient une autorité de fait et de droit sur le pays.
Le gouvernement de Vichy, sur autorité du gouvernement du Reich, commençait par prendre des décisions pour lesquels il demandait au bey d’apposer son sceau.
Le prédécesseur de Moncef Bey avait déjà apposé sur deux décrets concernant la limitation des activités économiques des Tunisiens de confession juive.
Cependant Moncef Bey refusa d’apposer son sceau sur des décrets que lui soumit le Résident Général et dont la teneur concernait l’obligation du port de l’étoile Jaune aux Tunisiens de confession juive.
Par cette attitude Moncef Bey suscita le mécontentement et le Résident Général était obligé de faire signer lui-même ces décrets sur ordre du gouvernement de Vichy.
Et dire que, passée la période de l’occupation de la France par les nazis, les autorités coloniales avaient prétexté sa collaboration avec les nazis pour l’obliger à abdiquer.
Le maréchal Juin qui, œuvra lui-même à la destitution de Moncef Bey écrivait plus tard dans ses mémoires à ce propos :
» Je ne découvris aucun grief sérieux. Le bey avait vécu replié dans son palais, prenant prétexte de sa situation de souverain protégé pour détourner vers le résident général toutes discussions se rapportant aux affaires de la régence. Tout au plus, pouvait-on reprocher au bey Moncef d’avoir, sur l’insistance du résident général ou de quelqu’un de son entourage, apposé son sceau sur un firman (décret beylical) conférant des distinctions de son ordre, le Nichan al-Iftikhar, à des personnalités ennemies. Il avait toutefois refusé formellement de les remettre lui-même. Restaient les sympathies prodestouriennes, invoquées comme griefs, et qui risquaient de faire prendre au procès intenté au bey un tour tendancieux. Mais les instructions avaient, encore une fois, un caractère impératif et l’on insistait d’Alger pour que l’opération eût lieu à chaud afin de profiter du désarroi des esprits et du choc produit par la défaite des puissances de l’Axe. Je ne pouvais qu’obéir… «
Moncef Bey fut donc victime d’une injustice de la part des autorités coloniales qui n’étaient pas habituées à voir un Bey agir de la sorte au prix de risquer son trône et sa vie.
Il ne tenait ni au trône ni aux fastes du pouvoir et se considérait comme étant tenu par le devoir de défendre la patrie et le peuple par tous les moyens.
Ahmed YOUNES
(Source : « Le Temps Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 8 septembre 2008)