8 juin 2007

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 2572 du 08.06.2007

 archives : www.tunisnews.net


AISPP: Interpellation de l’ex prisonnier politique Maatoug El Ir C.R.L.D.H. Tunisie: Le cauchemar de M. Maatoug El Ir, ancien prisonnier politique C.R.L.D.H. Tunisie: Acharnement policier et judiciaire contre le journaliste Abdallah ZOUARI C.R.L.D.H. Tunisie: Abderrahmane Hédhili, Mongi Ben Saleh et leurs camarades syndicalistes, victimes de violences policières Human Rights First: Tunisian defenders punished for cooperating with international human rights groups AP: Quatre Tunisiens soupçonnés de terrorisme arrêtés en Italie AFP: Italie: l’opération antiterroriste se dégonfle AFP: Italie: arrestation d’une dizaine d’islamistes soupçonnés de terrorisme Houcine Ghali: La nausée  


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques Communiqué Tunis, le 7 juin 2007 Interpellation de l’ex prisonnier politique Maatoug El Ir

Il était environ midi aujourd’hui quand l’ex prisonnier politique Maatoug El Ir a été interpellé : des agents en civil se sont présentés à son domicile, l’ont arrêté et fait monter à bord de leur voiture, sans lui fournir d’explications, pas plus qu’aux membres de sa famille. Il y a trois jours, le 4 juin, l’AISPP avait publié un communiqué par lequel elle s’opposait aux agressions, brimades et provocations auxquelles a été en butte l’ex prisonnier politique Maatoug El Ir dernièrement, ainsi que l’illégalité qui prévaut et le prive de la protection minimum de ses droits en dépit de ses plaintes déposées devant le Procureur de la République auprès du Tribunal de Première Instance de la Mannouba et de ses doléances au chef de l’Etat. Pour l’AISPP Le coordonnateur : Mokhtar Yahyaoui (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


C.R.L.D.H. Tunisie   Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21 ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org Le cauchemar de M. Maatoug El Ir, ancien prisonnier politique.

M. Maatoug El Ir, 46 ans, est un ex- prisonnier politique qui a bénéficié d’une libération conditionnelle depuis le 5 novembre 2006. Son élargissement a été assorti de l’exécution d’une peine de contrôle administratif de cinq ans. Ce contrôle est devenu dans les faits un rendez-vous quotidien avec l’humiliation et les provocations de tout genre au poste de police d’El Agba, dans la banlieue de Tunis.   M. Maatoug El Ir avait été arrêté en 1991 et  condamné le 28 août 1992 à vingt et un ans et sept mois d’emprisonnement par le tribunal militaire de Bouchoucha dans le cadre du procès visant le mouvement En Nahdha. Après seize ans d’emprisonnement, il  a bénéficié d’une libération conditionnelle le 5 novembre 2006 et a été soumis au contrôle administratif. Depuis, M. El Ir est appelé à un pointage hebdomadaire, devenu quotidien il y’a quelques mois, voir biquotidien au poste de police indiqué. Cette mesure arbitraire prive l’intéressé de toute vie professionnelle et par conséquent de toute possibilité d’insertion et de vie normale. Dernièrement,  il avait acquis un camion et a commencé à travailler comme chauffeur routier afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille et notamment ses deux enfants scolarisés. Mais  les agents de la garde nationale lui ont saisi les documents du camion et l’ont empêché de se rendre à son travail.   Le 15 mai 2007, il a été violemment agressé  par l’officier  Kaïs Mansour,  chef du poste de la garde nationale d’El Agba, ce qui lui a causé  une hémorragie à l’oil gauche comme l’a attesté un médecin de la santé publique qui lui a prescrit un repos de dix jours. Monsieur Maatoug El Ir a déposé le 19 mai 2007 une plainte auprès du Procureur de la République de la Mannouba sous le numéro 7027577/2007 demandant la pousuite judiciaire de son agresseur, Kaïs Mansour, en vertu de l’article 201 du Code pénal. Le CRLDHT exprime son indignation face à ces pratiques humiliantes qui criminalisent l’opposition politique et la prive de toute vie sociale et professionnelle.   Il exige l’arrêt immédiat de ces provocations et agressions et la punition de leurs auteurs et exprime à M. Il Ir son soutien agissant face à cette injustice qui le frappe.   Paris, le 08 juin 2007.  


C.R.L.D.H. Tunisie   Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21 ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org Acharnement policier et judiciaire contre le journaliste Abdallah ZOUARI

L’injustice frappe de nouveau le journaliste Abdallah Zouari, exilé et assigné à résidence depuis des longs mois dans son propre pays, dans la ville de Zarzis à l’extrême sud tunisien, à quelques 500 Km  de sa famille. Après onze longues  années passées dans les prisons tunisiennes pour  appartenance au mouvement interdit En Nahdha en tant que responsable  au comité de rédaction  du journal El Fejr.  Abdallah Zouari avait été libéré le 6 juin 2002 pour se voir de nouveau  arrêté et condamné, à trois reprises, dont la dernière a été en août 2003 une peine cumulée de treize mois, qu’il a purgées pour « non respect de la surveillance administrative ». Et depuis, il est placé sous étroite surveillance et privé de tout moyen de communication, dont le  téléphone et le libre accès aux publinets. Sa femme et ses quatre enfants, qui résident à Tunis, sont régulièrement convoqués et harcelés par la police tunisienne. Mais il semble que cette sourde haine du pouvoir politique tunisien n’est pas encore assouvie et M. Zouari est appelé  encore à vivre en sous homme. Il vient d’être  convoqué par le poste du district de Zarzis  qui l’a  informé verbalement de la prolongation de la mesure d’éloignement de vingt-six mois, soit jusqu’en 2009, année des prochaines élections présidentielles. La peine administrative complémentaire de 5 ans à laquelle il avait été condamné en juin 2002 vient donc d’être prolongée de 26 mois par un simple fonctionnaire de la police et non pas en vertu d’une décision judicaire que seul un tribunal est habilité à prendre. Le journaliste n’a pu obtenir aucune explication du chef de la police de Zarzis justifiant cette mesure qui vient apparemment d' »en haut ».                                                        Le CRLDHT dénonce ces mesures répressives qui visent à sanctionner toute dissidence : le journaliste Abdallah Zouari continue aujourd’hui à payer pour ses convictions et pour son engagement pour une presse indépendante. Le CRLDHT exige que soit mis un terme à l’exil intérieur forcé de M. Abdallah Zouari et demande l’arrêt sans délai des ces pratiques illégales qui asphyxient la vie politique et associative dans notre pays.                                               Paris, le 8 juin 2007.  


C.R.L.D.H. Tunisie   Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21 ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org Abderrahmane Hédhili, Mongi Ben Saleh et leurs camarades syndicalistes, victimes de violences policières

  Aujourd’hui, tôt vers 6 h du matin, Abderrahmane Hédhili, Mongi  Ben Saleh et trois de leurs camardes sont interpellés par la police alors qu’ils se dirigeaient  vers la ville de Monastir pour apporter leur soutien aux salariés de l’entreprise allemande SAIA Burgess. La direction de cette entreprise, spécialisée en électronique,  a décidé de licencier arbitralement  les 15 syndicalistes composant  le bureau syndical et le comité paritaire. Dés son arrivée , Abderrahmane Hédhili a été interpellé par un certain Mansour Battikh, chef du poste de police du district, agressé physiquement , insulté  puis  emmené au poste de police en compagnie de ses camarades. Ils ont été relaxés vers 8h30.   Agissant en leur qualité de membres du comité administratif  régional de l’UGTT (union générale des travailleurs de Tunisie), Abderrahmane Hédhili et Mongi Ben Saleh sont aussi connus pour leur combat pour les droits de l’homme et la démocratie en Tunisie. C’est probablement leur engagement au sein de la LTDH où ils assument des responsabilités importantes qui a motivé l’agression policière dont ils ont été victimes.   Le CRLDHT dénonce cette novelle agression policière contre les défenseurs des droits de l’homme en Tunisie.  Il exprime sa solidarité agissante à la lutte menée par les syndicalistes et les salariés pour défendre leurs droits.                                                                                                           Paris le 7 juin 2007.  


Tunisian defenders punished for cooperating with international human rights groups

 Tunisian human rights defenders who met with and assisted researchers from Human Rights First and Front Line during a recent joint mission to Tunisia are facing increasing harassment and repression.

  On May 24, 2007, imprisoned human rights lawyer Mohamed Abbou was forcefully removed from the prison’s visiting room after his wife Samia informed him that representatives from Human Rights First and Front Line were accompanying her in her trip from Tunis to the Kef prison. The following week, prison authorities threatened to forbid her from visiting her husband if she mentioned human rights-related issues or informed him of the support he is getting from international human rights organizations.   Human rights activist Lassad Jouhri, who was planning to accompany Human Rights First and Front Line to the Kef prison, was detained by police for several hours and severely beaten.  He suffered two broken fingers.   Dozens of security officers have been surrounding the office of the National Committee for Liberties in Tunisia (CNLT) and preventing its members from entering the building since May 19, 2007. This measure clearly aims to punish the CNLT for the assistance it provided to the two international organizations during their mission.   Support Tunisia’s embattled human rights community by calling on President Ben Ali to immediately cease harassment and attacks against human rights defenders.   Learn More About These Human Rights Defenders>>   Click Here to Take Action>>   (Source: le site de l’ONG Human Rights First, visité le 8 juin 2007) Lien : http://action.humanrightsfirst.org/campaign/Abbou5/i36ugderftkmtjk?\  


Quatre Tunisiens soupçonnés de terrorisme arrêtés en Italie

Associated Press, le 7 juin 2007 à 18h53 ROME (AP) — Quatre Tunisiens soupçonnés d’avoir apporté un soutien logistique et financier à un membre d’Al-Qaïda et d’être liés aux attentats d’Alger en avril ont été arrêtés jeudi à Milan et Londres, a-t-on appris de sources officielles italiennes. Trois hommes ont été interpellés à Milan, et le quatrième dans le nord de Londres, a-t-on appris auprès des forces de l’ordre des deux villes. Le groupe aurait recruté des extrémistes envoyés dans des camps d’entraînement en Afghanistan, avant de lui-même rejoindre des militants en Algérie, Tunisie, Tchétchénie, Bosnie ou Afghanistan, précise la police italienne dans un communiqué. La cellule, qui appartiendrait au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), projetait également des attentats en Italie, a indiqué sur la chaîne Sky TG24 le colonel Domenico Grimaldi, le responsable de la police qui a dirigé l’enquête. Le communiqué de la police affirme que la cellule basée à Milan était liée aux attentats du 11 avril dernier à Alger, qui avait fait 30 morts, ainsi qu’à la fusillade mortelle entre des policiers et des islamistes en janvier dernier en Tunisie. Le GSPC a changé de nom en début d’année pour devenir « l’Organisation d’Al-Qaïda aux pays du Maghreb islamique ». Dans le cadre de ses activités de recrutement, la cellule milanaise a fourni de faux documents, ainsi que des appartements, voitures, et moyens de communication enregistrés sous de faux noms, souligne le communiqué italien. La police a également remonté la trace de plusieurs dizaines de milliers d’euros destinés à l’Afghanistan via l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.  


Italie: l’opération antiterroriste se dégonfle

  AFP, le 7 juin 2007 à 16h19   ROME, 7 juin 2007 (AFP) – La police italienne est revenue jeudi sur l’annonce d’une dizaine d’arrestations d’islamistes accusés de soutien à une cellule terroriste du « Groupe salafiste pour la prédication et le combat » (GSPC), indiquant qu’une seule personne a été effectivement arrêtée à Londres.   Cette arrestation, visant un homme de 46 ans, Habib Ignaoua, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen, a été confirmée jeudi par Scotland Yard.   Concernant la dizaine d’arrestations annoncées jeudi matin, un porte-parole de la police de Milan (nord), interrogé par l’AFP, a précisé que « trois mandats d’arrêt ont été éxécutés en Italie à l’encontre de personnes déjà incarcérées, alors que six mandats d’arrêt concernent des personnes introuvables, qui pourraient déjà être mortes dans des attentats terroristes. »   Un précédent communiqué des forces de l’ordre faisait état de « neuf mandats d’arrêt exécutés contre autant de citoyens tunisiens », qui « ont permis de démanteler une cellule italienne du Groupe salafiste pour la prédication et le combat » (GSPC), une organisation algérienne ralliée à Al-Qaïda.   Habib Ignaoua, l’homme arrêté à Londres, est soupçonné d’avoir aidé à fournir des faux documents à des volontaires qui ont participé à des camps d’entraînement au terrorisme en Afghanistan  


Italie: arrestation d’une dizaine d’islamistes soupçonnés de terrorisme

  AFP, le 7 juin 2007 à 09h53   ROME, 7 juin 2007 (AFP) – La police de Milan (nord) a arrêté jeudi une dizaine d’islamistes accusés de soutien logistique et financier à une cellule du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), une organisation algérienne ralliée à Al-Qaïda, a annoncé l’agence Ansa. Interrogé par l’AFP, un porte-parole de la police a indiqué que l’opération était toujours en cours et qu’aucune information ne serait donnée avant une conférence de presse prévue à 11H00 GMT. Les mandats d’arrêt ont été délivrés sur requête d’un magistrat antiterroriste du parquet de Milan, selon l’Ansa. L’une des personnes visées par un mandat d’arrêt est un Tunisien, Essid Sami Ben Khemais, déjà condamné à une peine de six ans et demi. Il aurait dû sortir de prison dimanche dernier après avoir purgé sa peine et est donc resté incarcéré, a précisé l’agence. La nationalité des autres suspects n’a pas immédiatement été précisée. Selon les enquêteurs, les suspects arrêtés sont liés à des opérations menées en Tunisie en janvier et en Algérie en avril. Le GSPC, est un groupe créé en 1998 en Algérie par des dissidents du Groupe islamique armé (GIA) et qui s’est rallié en septembre 2006 à Al-Qaïda. Des membres accusés de soutenir des cellules de GSPC sont régulièrement arrêtés dans le nord de l’Italie. Cinq Algériens accusés de financement du GSPC avaient été interpellés en juillet 2006.  


LA NAUSEE Houcine Ghali, Genève

  Le gouvernement tunisien brade les sociétés étatiques et le patrimoine national à des hommes d’affaires et lobby étranger pour boucher les trous d’un gouffre financier et d’une gestion catastrophique des affaires de la nation.   L’opposition s’éternise dans sa cacophonie et sa masturbation politique sans jamais mobiliser les masses laborieuses et sans présenter un projet sérieux pour une alternance au pouvoir. Le syndicat UGTT continue à trahir ses adhérents et à se prostituer auprès du pouvoir pour des intérêts personnels concernant ses dirigeants.   Les intellectuels du pays se suffisent de leur position fructueuses et attendent un changement providentiel auquel ils applaudissent le moment venu pour retrouver leur privilèges et leur médiocrité. La gauche radicale continue à se défouler en dénonçant la répression et le manque de respect des droits de l’homme. La majorité du peuple tunisien assiste comme de coutume à la dégénérescence e de la situation sans la moindre réaction.   Que faire, que dire, comment réagir?   Ecrire, souffrir, se taire comme la majorité des Tunisiens. Il y a des moments où on se sent abattu, épuisé par des années de lutte sans voir un soupçon de concrétisation positive. Ailleurs, dans d’autres continents et contrées, des peuples ont lutté et abouti à des résultats positifs ( Amérique latine, Afrique, Asie ). Par contre, le monde arabe stagne dans sa misère et dans son oppression.    


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