7 juillet 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année,N° 2967du 07.07.2008 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité;Nouvelles des libertés en Tunisie Association internationale de soutien aux prisonniers politiques  et Vérité-Action:Campagne pour sauver la  vie des prisonniers des deux décennies

Appel à un meeting de solidarité avec les luttes au Maghreb :Le jeudi 10 juillet

PS:Tunisie – Le PS est très préoccupé par l’aggravation continue de la situation dans le bassin minier de Gafsa

Un groupe de Laïcs Tunisiens: Communiqué : Non aux atteintes à nos acquis modernistes

metro.co.uk:Briton is murdered on Tunisia holiday

AFP: Tunisie: deuxième hausse des prix pétroliers en cinq mois

Reuters:Algerian presence to boost Med Union launch

AFP:Bouteflika sera à Paris pour lancer l’Union pour la Méditerranée

Reuters:Bouteflika à Paris dimanche pour le sommet de l’UPM

AFP:Otages autrichiens: Vienne confirme les difficultés de contact téléphonique

Reuters:ANALYSIS-Turkey political strife puts EU in dilemma

Reuters: »Large accord » sur le pacte européen sur l’immigration

 


 Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre   Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com   Tunis, le 7 juillet 2008  

Nouvelles des libertés en Tunisie

 
  1) Report de l’examen de l’affaire des adhérents au courant soufi Lundi 7 juillet un groupe de personnes appartenant au courant soufi ont été déférés, libres, dans trois affaires devant la première chambre criminelle de la Cour d’Appel de Sousse pour tenue de réunions publiques, constitutions d’une association non autorisée. Le juge a décidé de repousser l’examen des trois affaires au 20 octobre 2008 à la demande de la défense, composée de cinq avocats, qui seront probablement rejoints par d’autres avocats, dont maître Habib Chelbi. C’est le parquet qui avait fait appel des jugements en première instance qui avaient conclus à un sursis.   2) Mohammed Ammar et Adel Ouni, ex prisonniers politiques, poursuivent leur grève de la faim illimitée pour le vingt cinquième jour d’affilée. Leur santé est critique, surtout avec la vague de chaleur de ces derniers jours. 3) Zyed Fakraoui Zyed Fakraoui, incarcéré actuellement à la prison de Mornaguia, poursuite sa grève de la faim pour le douzième jour d’affilée pour exiger sa libération après que lui ait été montée une nouvelle affaire. Toutes ceux qui suivent la situation des libertés en Tunisie s’accordent à dire qu’il s’agit d’une sanction prise contre lui et sa famille après que son nom ait été cité en première page de l’organisation Amnesty International.   4) Lotfi Ouerghi Bouziane De même, l’exprisonnier politique Lotfi Ouerghi Bouziane poursuit sa grève de la faim illimitée pour le quatrième jour d’affilée pour exiger sa réintégration dans son emploi et la compensation des préjudices subis après sa sortie de prison. Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)

Association internationale de soutien aux prisonniers politiques 
43, Rue Al-Jazeera Tunis
Email: aispptunisie@yahoo.fr   Vérité-Action
Case postale 1569  CH – 1701  Fribourg, Suisse    Tél: ++41 79 703 26 11   Fax: ++41 21 625 77 20   Email. info@verite-action.org          

Campagne pour sauver la  vie des prisonniers des deux décennies: Pour mettre fin à la politique de la mort lente:

 
 

9- Ibrahim Dridi

Condamné à 52 ans de prison dont 13 ans passés dans les prisons de l’injustice Quand reviendra le sourire à « Amel » et « Nassreddine ».. !?   Nom et Prénom : Ibrahim Dridi Date et lieu de naissance : 19/04/1963 à Tinja (Menzel Bourguiba, Gouvernorat de Bizerte) Etat civil : Marié et père d’une fille et d’un garçon Date d’entrée en prison : Après 5 ans de clandestinité suite aux poursuites policières, les services de police politique ont réussi à l’arrêter le 28 juin 1995 dans le cadre de la campagne policière menée dans les années 90 contre les leaders du mouvement Ennahdha et ses membres ainsi que ceux qui ont été qualifiés par les rapports policiers de sympathisants. Les cinq années de clandestinité, entre 1991 et 1995, étaient les années les plus éprouvantes pour son épouse Mme Mabrouka Tayachi et leurs enfants : Amel (née le 5 octobre 1989) et Nasreddine (né le 22 avril 1991). Ils ont subi les descentes nocturnes humiliantes à la recherche d’Ibrahim. Les agents de police politique menaçaient les enfants avec les armes, semaient le désordre à la maison, agressaient Mme Mabrouka Tayachi avec les coups de pieds et les gifles alors que la fillette Amel se cachait le visage avec un coussin pour ne pas voir sa mère en train de se faire agressé. Ensuite, ils conduisaient l’épouse aux commissariats de police pour la torturer, la suspendre et la battre pour qu’elle dévoile le lieu où se cache son mari. Ces descentes, ces atteintes et cette torture ont laissé des séquelles physiques et psychiques que Mme Mabrouka Tayachi en subit les effets jusqu’à ce jour sans qu’elle trouve de l’argent pour se faire soigner chez un spécialiste.   Etat de santé : basse vision, rhumatisme, ulcère, lésion du ligament croisé Peine : il a été jugé à 52 ans de prison et il en a passé 13 ans à part les 5 ans passés dans la clandestinité. Il a été condamné à de multiples reprises pour les mêmes faits :   1-     Affaire n°12/23785 en date du 10/06/1995 2-     Affaire n°22268 en date du 12/12/1995   L’AISPP avait lancé un appel aux autorités judiciaires afin qu’elles acquittent le prisonnier politique Ibrahim Dridi de son droit au respect du principe de l’autorité de la chose jugée. Mais son appel est resté sans réponse.   Etat de santé : Ibrahim Dridi passe ses jours à la prison Nadhour dans un mauvais état psychique, détériorée par l’atteinte de maladies comme l’hypertension, les douleurs au dos, le rhumatisme et l’ulcère. Quant à sa famille qui attend son retour depuis 18 ans, elle demeure la cible des agents de la police politique. Ces derniers interdisent le passeport à sa fille Amel Dridi et l’assistante sociale refuse d’aider la famille prétextant de la pression policière.   Lieu d’emprisonnement : La prison Nadhour (Gouvernorat de Bizerte) et a dû se déplacer entre plusieurs prisons : 9 avril à Tunis, Houareb (Kairouan), Gafsa, Harboub (Gabès), Mahdia, Nadhour (Bizerte), Kasserine, Messadine (Sousse), Sfax, Nadhour.   Coordonnées de la famille : Tinja, Menzel Bourguiba (Bizerte) Tél de son épouse Mme Mabrouka Tayachi : +21621227055   Pour écrire à Ibrahim Dridi : Ibrahim Dridi, Prison civile de Nadhour, Gouvernorat de Bizerte, République tunisienne.   


Appel à un meeting de solidarité avec les luttes au Maghreb

Le jeudi 10 juillet de 18H à 20H45

Bourse du Travail à Paris 3 rue du Chateau d’Eau, 75010 Paris – Métro République

 
Des événements d’une gravité exceptionnelle se multiplient dans les trois pays du Maghreb, portés notamment par les jeunes chômeurs et diplômés chômeurs, les étudiants, les syndicalistes… En Tunisie, un vaste mouvement de protestation et de révolte anime les populations du bassin minier de Gafsa depuis le début de l’année suite aux résultats d’un concours d’embauche jugé frauduleux. Encerclés et harcelés par la police et l’armée, les habitants se battent pacifiquement, au quotidien, pour l’emploi et le droit à une vie digne. Multipliant les manifestations, grèves et actions diverses, ils réclament l’ouverture de vraies négociations sur l’emploi et les conditions de vie… Ce mouvement démontre une organisation et une solidarité populaires fortes autour de revendications sociales, économiques et politiques structurées, et va à l’encontre des idées reçues sur l’absence d’opposition et la léthargie de la population. Le pouvoir tunisien y répond depuis juin en emprisonnant et torturant massivement les jeunes, en arrêtant plusieurs dirigeants du mouvement de protestation, en les inculpant de délits graves, en conduisant des interrogatoires musclés. Au Maroc, les événements de Sidi Ifni illustrent à leur tour le niveau de dégradation de la situation sociale et des conditions de vie qui se manifestent dans tout le Maroc de manière croissante par des mouvements sociaux multiples revendiquant le respect des droits économiques et sociaux. La répression d’État qui leur est opposée témoigne d’une férocité qui tranche avec les promesses démocratiques du nouveau régime. Après les graves répressions politiques qu’a subies la Kabylie, les villes algériennes connaissent désormais régulièrement des révoltes incontrôlées, expression de nouvelles formes de protestation dans un champ politique fermé sans que l’on discerne, après la flambée de violences d’Oran, jusqu’où ce type de révoltes peut mener. Face à ces évènements, les régimes des trois pays durcissent leurs positions vis-à-vis des revendications sociales, s’appuyant sur une gestion par la torture et des exactions humiliantes, dans un contexte inquiétant d’inflation des prix des biens et services de base et d’accélération du mouvement de vente au secteur privé des services et infrastructures publics. Les alliances euro-maghrébines pour le contrôle des migrations prennent également une ampleur sans précédent dans les trois pays ainsi qu’en Libye, donnant jour à la prolifération de véritables camps d’internements. A plus long terme, il faut craindre une nouvelle période de grande instabilité dont les principales victimes seront les pauvres et les classes moyennes marginalisées. Nous devons dans ce contexte nous organiser pour suivre l’évolution de la situation, dénoncer toutes les atteintes aux droits humains et soutenir la contestation pacifique pour le droit au travail et à une vie digne et meilleure. Nous devons faire pression sous toutes les formes appropriées pour aider les peuples du Maghreb en cette période de présidence française de l’UE et de lancement de l’initiative de l’Union pour la Méditerranée le 13 juillet 2008 à Paris, pour laquelle sont invités les chefs d’États maghrébins. Premiers signataires : Solidaires, FSU, CNT,AMF, ATMF, FTCR, CRLDHT, Cedetim, ATTAC, Syndicat de la Magistrature, ATF, Comité de soutien aux habitants du bassin minier de Gafsa-Paris….. Avec le soutien de : Les Verts, PDP, PCOT, PCF, LCR , ETTAJDID-FRANCE , COORDINATION NATIONALE DES COLLECTIFS UNITAITRES , Les alternatifs…

PS:Tunisie – Le PS est très préoccupé par l’aggravation continue de la situation dans le bassin minier de Gafsa

 
/noticias.info/ 07/07/2008 Le Parti socialiste est très préoccupé par l’aggravation continue de la situation dans le bassin minier de Gafsa, qui ne cesse de se dégrader depuis le début de cette année. Il s’agit d’un mouvement social d’une grande ampleur, né d’une protestation contre la corruption et une politique d’emploi injuste. A ce mouvement organisé dans le durée, la seule réponse apportée à ce jour par les autorités a été faite d’arrestations et de répression policière. Au moment où se débat le contenu de la politique méditerranéenne de la France et de l’Union européenne, le Parti socialiste tient à rappeler que les relations avec la Tunisie voisine et amie ne peuvent se bâtir que sur la base d’une coopération nord-sud équitable et ne doivent en aucun cas négliger les questions fondamentales de la démocratie et de la justice sociale. Il ne saurait y avoir à cette situation d’autre réponse acceptable que celle de l’apaisement, qui passe par la libération du dirigeant syndical Adnane Hajji et de ses camarades détenus, par l’allègement du dispositif répressif et par l’ouverture de négociations avec les représentants du mouvement. Le Parti socialiste demande aux autorités françaises et à l’Union européenne d’insister très fermement auprès des autorités tunisiennes pour que prévalent la sagesse et la négociation. Il réaffirme sa solidarité avec toutes celles et ceux, qui luttent en Tunisie pour faire progresser la liberté, la démocratie et la justice sociale, et il appelle tous les socialistes européens à apporter leur soutien à cette cause. Communiqué du secrétariat international

Un groupe de Laïcs Tunisiens. Communiqué :  Non aux atteintes à nos acquis modernistes

 
 L’opinion publique a été mise en émoi ces derniers temps par la multiplication de certaines prises de position et diverses pratiques qui remettent en cause les acquis réalisés par notre pays sur la voie de la modernité et du progrès social et civilisationnel. L’on peut citer à titre d’exemple la pratique de certains établissements scolaires d’imposer la séparation entre les garçons et les filles dans les salles de classe, transgressant ainsi l’un des fondements de notre système scolaire, à savoir la mixité. Mais un autre évènement  a suscité une grande inquiétude. Il s’agit de la position prise récemment par le Mufti de la République qui vient de cautionner et de légitimer le divorce d’une femme dès lors que le mari de celle-ci  a déclaré par trois fois sa répudiation .Ainsi le Mufti a totalement ignoré sa fonction de représentant de l’Etat tunisien (il a le statut de Secrétaire d’Etat), avec ses lois et ses législations .Il a occulté le fait que les affaires de divorce sont du ressort exclusif des tribunaux  (et de personne d’autre) et sont traitées sur la base des lois en vigueur dans un Etat de droit (et sur aucune autre législation) .Sans ignorer le caractère spécifique de sa fonction, nous ne pouvons qu’exprimer notre  grande crainte de voir le Mufti se transformer de représentant de l’Etat au service de ses lois en porte-parole officiel de la Charia islamique, créant ainsi une inquiétante dysfonction. Par ailleurs, ce qui s’est passé tout récemment à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Nabeul  a suscité une très grande préoccupation .Une enseignante en Informatique –voilée et se présentant comme « religieusement très engagée »- n’a pas hésité à exclure de la salle d’examen une étudiante de 1ère année pour le fait qu’elle avait « les bras dénudés » pour reprendre ses propres termes ! L’étudiante n’a pu  réintégrer la salle d’examen qu’après avoir été aidée par le professeur de  » Méthodes quantitatives » qui lui a fourni de quoi « couvrir » sa prétendue nudité. Les agissements inqualifiables de cette enseignante n’ont, de surcroît, suscité aucune réaction de la part de l’administration de la Faculté. Nous estimons de notre devoir d’attirer l’attention de toux ceux et toutes celles qui sont soucieux(ses) de l’avenir de notre pays sur la gravité du danger de régression civique à travers la multiplication de pratiques et d’expressions rétrogrades qui remettent en cause les acquis de notre peuple et en particulier ceux relatifs aux droits des femmes et au principe de l’égalité entre les sexes..Nous lançons un vibrant appel à tous et à toutes pour que soient combattues et dénoncées ces conceptions et pratiques réactionnaires que la raison refuse et que la modernité rejette.   Tunis le 27 Juin 2008                              Un groupe de Laïcs Tunisiens.

Briton is murdered on Tunisia holiday

 
Friday, July 4, 2008 A British grandmother has been murdered while on holiday in Tunisia, it emerged yesterday. Pauline Richardson, 64, from Bishop Auckland, was found dead on Tuesday in the resort of Port Elkantaoui after being reported missing by friends. She had been badly beaten and strangled. Police said last night that a Tunisian man had been arrested in connection with Mrs Richardson’s death. It is not clear whether she knew her killer. Mrs Richardson, a widow, regularly visited Tunisia and had been on holiday with friends. Last night, her daughter, Beverley Sains, paid tribute to her ‘lovely, outgoing’ mother. She said: ‘She was a lovely person, bubbly, friendly, caring to everyone. She just wanted to enjoy life to the full and enjoy her family. The news of her death has come as a dreadful shock.’ http://www.metro.co.uk/news/article.html?in_article_id=203800&in_page_id=34&in_a_source

 AFP, dimanche 6 juillet 2008

 Tunisie: deuxième hausse des prix pétroliers en cinq mois  

 
TUNIS – Les prix des produits pétroliers en Tunisie ont de nouveaux augmenté pour la deuxième fois en 2008, l’essence à la pompe était servi dimanche à 1,320 dinar le litre (0,72 euro). Cette hausse de 5,6% a concerné tous les produits notamment le gazole, le fioul domestique, le pétrole lampant et le gaz de pétrole liquéfié (GPL), selon un communiqué du ministère de l’Industrie et de l’Energie. Une première hausse des prix à la consommation était intervenue début mars, deux avaient été opéré en 2007 et trois en 2006 avec des taux moyens de 4,5% chaque fois, soit près de 20,6% au total en moins de trente mois. Ces majorations « limitées » sont entraînées par la flambée des prix sur le marché international et tiennent compte du « souci de préserver le pouvoir d’achat, la compétitivité des entreprises et les équilibres financiers », ajoute le ministère. Les prix des hydrocarbures sont encore subventionnés en Tunisie à hauteur à 1 milliard de dinars (552 millions euros) en 2008, le budget de l’Etat ayant été établi sur la base du baril à 75 dollars. La Tunisie ne couvre qu’à moitié ses besoins en produits pétroliers et le gouvernement applique un programme d’économie d’énergie à tous les secteurs d’activité pour tenter de réduire la consommation de 20% d’ici 2011.

Reuters, le 7 juillet 2008 à 11h45

Algerian presence to boost Med Union launch

 
TOYAKO, Japan, July 7 (Reuters) – Algerian President Abdelaziz Bouteflika will attend Sunday’s launch summit for French President Nicolas Sarkozy’s « Union for the Mediterranean », boosting prospects for the new project. Sarkozy himself made the announcement after meeting Bouteflika at a Group of Eight summit in Japan on Monday.Algeria has been critical of the union and Bouteflika’s participation at the Paris summit had been in doubt. A no-show by one of the region’s most influential leaders would have embarrassed Sarkozy and threatened to undermine the project. Sarkozy announced the union as one of his flagship ideas after winning election last year, saying it would bring together the Mediterranean’s diverse nations in a European-style institution. But the plan to draw on EU funds for a project that did not include EU states without a Mediterranean coast irked Germany and others, forcing Paris to water down the concept and broaden its membership. Sarkozy invited the leaders of all the future member states to Sunday’s summit. « President Bouteflika asked me to make the answer public. He will be present in Paris for the Union for the Mediterranean summit, » Sarkozy told reporters in Japan. « It is extremely important because Algeria plays a central role. President Bouteflika has an experience, an authority, which make his presence around the table … essential for the summit’s success, » he added.    The only regional leader who is now expected not to come is Libya’s Muammar Gaddafi. Algeria, which won independence from France in 1962, has criticised changes to the project, which was originally to be called the Mediterranean Union. « The (project) that was outlined to us in 2007 by President Sarkozy is no longer the one that is being presented to us today, » then Algerian Prime Minister Abdelaziz Belkhadem told French newspaper Le Monde last month, shortly before being replaced by Ahmed Ouyahia. « Today, it is a Union for the Mediterranean, not a Mediterranean Union, and its content remains vague, » Belkhadem said, adding that it should not be « a cover for a creeping normalisation of relations with Israel ». REUTERS

AFP, le 7 juillet 2008 à 11h20 Bouteflika sera à Paris pour lancer l’Union pour la Méditerranée

 
TOYAKO (Japon), 7 juil 2008 (AFP) – Le président algérien Abdelaziz Bouteflika sera présent à Paris le 13 juillet pour le sommet qui doit lancer l’Union pour la Méditerranée (UPM), a annoncé lundi à la presse le président français Nicolas Sarkozy, marquant la fin d’un long suspense à ce sujet. « Le président Bouteflika m’a demandé de rendre publique sa réponse. Il sera présent à Paris pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée », a déclaré M. Sarkozy à l’issue d’une rencontre avec M. Bouteflika en marge d’un sommet, à Toyako (Japon), entre les dirigeants du G8 et ceux de sept pays africains. « C’est extrêmement important, parce que l’Algérie joue un rôle central. Le président Bouteflika a une expérience, une autorité qui font que sa présence autour de la table pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée est indispensable au succès de ce sommet », s’est-il félicité. Quelque quarante chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus au sommet fondateur de l’UPM, qui ambitionne de lier l’Europe et les pays de la Méditerranée dans de nombreux domaines. Ce sommet doit réunir notamment des dirigeants de pays qui n’ont pas signé la paix, comme le président syrien Bachar al-Assad et le Premier ministre israélien Ehud Olmert. Seule la Libye de Mouammar Kadhafi a décliné officiellement l’invitation du président français au sommet du 13 juillet, mais M. Bouteflika avait jusqu’ici laissé en suspens la question de sa présence. Après avoir exprimé très tôt son intérêt pour la version initiale du plan cher au chef d’Etat français, M. Bouteflika avait été déçu par l’arrimage de ce projet à l’Union européenne (UE) dans son ensemble, et non seulement aux pays de l’UE riverains de la Méditerranée, l’Allemagne n’ayant notamment pas voulu rester à l’écart. L’UPM est née « pour que nous puissions véritablement réaliser des projets méditerranéens », avait ainsi expliqué fin juin le chef du gouvernement algérien Abdelaziz Belkhadem. Mais avec « la participation des 27 pays européens, ce projet a changé, il est complètement différent du projet initial », avait-il estimé. « Il n’y avait pas de réticences, il n’y avait que des pourparlers », a cependant assuré M. Bouteflika devant les journalistes. A Toyako, M. Bouteflika « m’a également indiqué qu’il viendrait en visite d’Etat en France dans le courant de l’année 2009 », a ajouté le président français. AFP

Reuters, le 7 juillet 2008 à 14h50 Bouteflika à Paris dimanche pour le sommet de l’UPM

 
TOYAKO, Japon, 7 juillet (Reuters) – Abdelaziz Bouteflika sera présent à Paris le 13 juillet pour le sommet de lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM), a annoncé lundi Nicolas Sarkozy, en marge du sommet du G8 à Toyako, au Japon. Le président algérien était le dernier chef d’Etat arabe à n’avoir pas encore donné sa réponse à l’invitation du chef de l’Etat français. Les deux hommes ont un entretien bilatéral de trois quarts d’heure en marge des discussions entre les chef d’Etat et de gouvernement du G8 et huit dirigeants africains. Selon la présidence française, Abdelazziz Bouteflika a expliqué qu’il avait attendu pour répondre à l’invitation du président français parce qu’il voulait lui annoncer personnellement sa décision de participer au sommet de l’UPM. « Le président Bouteflika m’a demandé de rendre publique la réponse. Il sera présent à Paris pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée », a dit Nicolas Sarkozy après leur entretien. « C’est extrêmement important parce que l’Algérie joue un rôle central. Le président Bouteflika a une expérience, une autorité, qui font que sa présence autour de la table pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée est indispensable pour le succès de ce sommet », a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy a également annoncé à cette occasion que son homologue algérien « viendrait en visite d’Etat en France dans le courant de l’année 2009 ». L’Algérie avait fait savoir qu’elle attendait des « clarifications » sur le projet d’Union pour la Méditerranée, qu’elle jugeait « flou » et dont elle craignait qu’il ne couvre une « normalisation rampante » avec Israël. Lors d’une visite du Premier ministre français François Fillon à Alger le 22 juin, le chef du gouvernement algérien Abdelaziz Belkhadem avait émis des réserves sur l’UPM. 44 PAYS REPRESENTES A PARIS Le Premier ministre algérien avait déploré que ce projet diffère des intentions initiales de Nicolas Sarkozy. Le président français a notamment dû accepter que l’ensemble des 27 pays membres de l’Union européenne participent à l’UPM et pas seulement les riverains de la Méditerranée, afin d’obtenir le soutien de ses partenaires européens, en particulier des Allemands. Prié lundi d’expliquer ce qui avait permis de surmonter les réticences algériennes, Abdelaziz Bouteflika a répondu : « Il n’y a pas eu de résistances, il n’y a eu que des pourparlers. » Ces « pourparlers » ont porté sur la forme que prendra l’UPM, le déroulement du sommet de Paris et les projets de coopération qui seront retenus, dit-on dans l’entourage de Nicolas Sarkozy. Les 27 pays de l’UE et les 17 pays du pourtour méditerranéen non européens seront donc tous représentés dimanche, la plupart au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement. La seule incertitude concerne la Turquie, dont on ne sait pas encore qui la représentera. Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi sera absent mais représenté, assure l’Elysée. Le roi Abdallah de Jordanie enverra pour sa part son Premier ministre. En revanche, le roi du Maroc, Mohamed VI, sera bien là. Le sommet, qui sera coprésidé par Nicolas Sarkozy et par le président égyptien Hosni Moubarak, sera précédé samedi par une réunion au niveau des experts pour régler des points techniques et mettre la dernière main à la déclaration finale. Un des problèmes à régler d’ici le sommet est le siège du secrétariat général de la future union, pour lequel le Maroc, la Tunisie et Malte sont candidats. REUTERS

AFP, le 6 juillet 2008 à 14h40 Otages autrichiens: Vienne confirme les difficultés de contact téléphonique

 
VIENNE, 6 juil 2008 (AFP) – Le porte-parole du ministère autrichien des Affaires étrangères a confirmé dimanche les difficultés rencontrées par les familles des deux otages autrichiens détenus dans le nord du Mali à entrer en contact téléphonique avec eux. « Les familles sont très inquiètes à cause des nouvelles sur l’état de santé de l’un des otages. Hier elles n’arrivaient pas à les joindre, ce matin non plus », a indiqué à l’AFP Peter Launsky-Tiefenthal. Samedi, M. Müller, qui est selon le ministère autrichien des Affaires étrangères un ami de la famille, avait déclaré que le contact téléphonique était rompu « depuis 48 heures ». « Qu’ils nous appellent pour nous rassurer », avait imploré M. Müller. Une source proche du dossier avait affirmé vendredi à l’AFP qu’un des deux otages était « très souffrant ». « On doit le mettre sous surveillance médicale, c’est urgent », avait précisé sous couvert de l’anonymat à l’AFP cette source proche du dossier, qui n’a cependant pas précisé l’identité de l’otage, ni le mal dont il souffre. Il pourrait s’agir de Wolfgang Ebner, 51 ans, qui avait annoncé mi-juin à son fils qu’il souffrait du choléra et du paludisme, lors d’une conversation  téléphonique qui a été le premier signe de vie depuis 110 jours.
M. Ebner et sa compagne Andrea Kloiber, 44 ans, originaires de la région de Salzbourg (nord de l’Autriche), ont disparu le 22 février dans le sud de la Tunisie. Selon des sources concordantes, ils se trouvent actuellement dans le nord du Mali. L’enlèvement du couple a été revendiqué le 10 mars par la Branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC algérien), qui avait initialement exigé la libération d’islamistes détenus en Algérie et en Tunisie. Les ravisseurs auraient également exigé une rançon de 5 millions d’euros,  récemment réduite à 2 millions d’euros, selon une proche du dossier. AFP

Reuters, le 7 juillet 2008 à 13h09 ANALYSIS-Turkey political strife puts EU in dilemma

 
By Paul Taylor, European Affairs Editor BRUSSELS, July 7 (Reuters) – The European Union is in a dilemma over how to respond to worsening political tension in Turkey, which is shaking political and financial stability in its largest and most difficult candidate country.The prospect of the Constitutional Court banning the ruling AK party and barring Prime Minister Tayyip Erdogan from office for alleged Islamist subversion has revived debate on whether Turkey is fit to become an EU member. A wave of arrests including former generals and journalists over an alleged coup plot has also sharpened concerns about the role of the military, and in some quarters about human rights. « Real friends of Turkey see this as a challenge and think we have to take risks and speak out, » said a senior EU source, acknowledging Europe may have little influence on events. « Those for whom Turkey will never become a member of the EU don’t really care, » he said. Neither supporters nor opponents of Turkish accession want to see a strategically vital NATO ally and energy hub at the hinge of Europe, the Middle East and the Caucasus destabilised. But Ankara’s biggest backers in the 27-nation bloc, such as Britain and Sweden, are most concerned about what some call a looming « judicial coup » against the elected government. British Foreign Secretary David Miliband said in a speech in May: « The people who should choose the government of Turkey are its voters, not its lawyers. » Opponents of Turkish entry sound almost relieved at seeing the country damage its own European democratic credentials. French President Nicolas Sarkozy has long opposed Turkish EU membership, arguing that the poor, secular but overwhelmingly Muslim country of 70 million is not geographically in Europe. « Given what’s happening currently in Turkey, you can really see that the prospect of accession is becoming more distant, » a senior source in Sarkozy’s office said last week, as Paris took over the EU presidency for six months. « If they start banning the ruling party now, that’s very interesting. That judicial novelty should be thrown at all thosewho wanted to accelerate Turkey’s integration into Europe, » the source said. EUROPEAN NORMS EU Enlargement Commissioner Olli Rehn has taken a tough line on the state prosecutor’s attempt to close the AK party, accused of seeking to establish an Islamic state. He says such a move would not be in line with European norms. Rehn has repeatedly stated that in a European democracy, the balance between religion and secularism should be decided at the ballot box and in parliament, not in the courts. The AK party has its roots in political Islam, but in its nearly six years in power EU officials say it has increased rather than restricted civil liberties, even though they would have wished to see more reforms in freedom of expression. EU officials following the case note the prosecutor has refined his charges, accusing the AK party of seeking to introduce Islamic Sharia law, a charge used to outlaw the Refah (Welfare) party in the 1990s which was upheld by the European Court of Justice and makes it harder for Brussels to criticise. Some member states have criticised Rehn privately for speaking out so strongly, either because they feel Brussels is exceeding its powers, or because they are concerned the EU seems to be favouring Erdogan in a domestic political struggle. « The Commission should not have been so present in Turkey’s internal debate, » said Dorothee Schmid, an expert on Turkey at the French Institute for International Relations. « It should not have taken sides. It’s not so clear to see where the pro-Europeans are, » she said. Rehn has stopped short of saying Brussels would propose suspending entry negotiations if the AK party is banned, but he has made clear there could not be business as usual and the EU would be obliged to review the accession process. The EU negotiating framework says that in case of a serious and persistent breach of the so-called Copenhagen criteria on democracy, human rights and the rule of law, the Commission or one-third of member states may seek a formal suspension. EU foreign ministers would then decide by qualified majority vote. The senior source said Brussels was more likely to suggest an informal time-out, since the political situation in the aftermath of a ban on the AK party would probably be confused with the prospect of an early general election. « We may have to say we expect Turkey to restore democratic legitimacy and correct errors in the political and legal system and recommit to the EU accession process and its conditions, » the source said, speaking on condition of anonymity because the EU executive has not yet taken a position on the issue. REUTERS

Reuters, le 7 juillet 2008 à 12h51 « Large accord » sur le pacte européen sur l’immigration

 
par Yves Clarisse CANNES, 7 juillet (Reuters) – Le projet français de pacte européen sur l’immigration et l’asile a recueilli lundi un « large accord » au sein de l’Union européenne, y compris de la part de pays qui, comme l’Espagne, étaient réticents. Les ministres de l’Intérieur et de l’Immigration des Vingt-Sept ont entamé à Cannes une réunion qui doit permettre d’aplanir les divergences sur ce document que la France, qui préside actuellement l’UE, veut voir adopté en octobre. « Il bénéficie à ce jour d’un large soutien », a déclaré le commissaire européen chargé du dossier, Jacques Barrot. « Il faut organiser une Europe certes ouverte, mais une Europe avec des règles du jeu, une Europe qui reste une terre d’asile mais qui le fait de manière harmonisée. » « Par ce pacte, nous arrivons à une politique de l’immigration qui est tout à fait à la hauteur de la démocratie et de la civilisation en Europe », a renchéri Prokopis Pavlopoulos, le ministre grec de l’Intérieur. L’objectif est de lutter contre l’immigration illégale tout en favorisant l’intégration des immigrés légaux. « Si plus de deux millions de migrants entrent chaque année dans l’Union européenne, celle-ci n’a toutefois pas les moyens d’accueillir dignement tous ceux qui voient en elle un Eldorado », peut-on lire dans le texte soumis aux Vingt-Sept. Même si l’immense majorité des pays, comme l’Allemagne, n’ont émis aucune réserve, certains, comme l’Espagne, avait exprimé des réticences sur certains points importants. L’ESPAGNE SATISFAITE L’hypothèque est maintenant levée. « Le pacte reflète la politique espagnole de l’immigration », a déclaré à son arrivée le ministre espagnol de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba. « Je suis satisfait des changements. » La France souhaitait que les Vingt-Sept s’engagent à renoncer aux régularisations massives d’immigrés illégaux, qui sont estimés à huit millions dans l’Union européenne, une      pratique utilisée dans le passé par l’Espagne, à la grande colère de Nicolas Sarkozy, qui dénonçait un « appel d’air ». Mais l’Espagne et d’autres pays ont refusé un engagement contraignant, tout en acceptant les thèses françaises. Le texte dit désormais que l’UE convient « d’écarter les régularisations générales et inconditionnelles pour se limiter à l’avenir à des régularisations au cas par cas, à titre exceptionnel, dans le cadre des législations nationales, pour des motifs humanitaires et économiques ». L’autre pierre d’achoppement était l’idée française d’un « contrat d’intégration » qui devrait être signé par les immigrés légaux qui s’engageraient à apprendre la langue ou à respecter les lois de leur pays d’accueil, comme par exemple la laïcité. Là aussi, plusieurs pays, dont l’Espagne, ont tiqué et le terme de contrat obligatoire a disparu du projet. Le texte prévoit que les Etats membres mettront en place « selon les procédures et avec les moyens qui leur paraîtront adaptés » des « politiques ambitieuses » d’intégration reposant sur les droits – accès à l’éducation, au travail et aux services sociaux – et les devoirs, comme l’apprentissage de la langue et le respect des lois du pays d’accueil, des immigrés légaux. POLITIQUE D’ASILE COMMUNE Pour le reste, le pacte devrait beaucoup moins innover que donner une impulsion au plus haut niveau à des principes qui font consensus — voire à des décisions déjà adoptées. Ainsi, la politique d’asile serait à terme commune pour traiter les demandeurs de la même manière partout dans l’UE. L’objectif est d’installer dès 2009 un bureau d’appui aux Etats membres pour faciliter l’échange d’informations sur les demandeurs afin de parvenir à une procédure unique en 2012. Les sanctions pénales contre les employeurs qui offrent du travail aux illégaux, texte qui est déjà sur la table, s’y retrouveront, de même que la directive sur le retour des demandeurs d’asile qui n’ont pas obtenu gain de cause. Les Vingt-Sept sont parvenus à un accord sur la fixation d’une durée maximale de 18 mois de détention des immigrés illégaux avant leur expulsion vers leurs pays d’origine et ce texte a été approuvé par le Parlement européen, ce qui a suscité un tollé parmi les défenseurs des sans-papiers. La conclusion d’accords de « réadmission » des immigrés illégaux par leur pays d’origine, dont certains sont conclus ou en négociation, sera encouragée par le pacte, qui entend aider les pays d’émigration à garder leur main d’oeuvre. Les moyens de surveillance des frontières extérieures de l’UE seront renforcés, même si le mécanisme Frontex ne devrait pas déboucher sur un corps européen de garde-frontières. Sur l’immigration légale, l’idée d’une « carte bleue » à l’image de la « carte verte » américaine pour gérer au niveau européen les besoins d’immigration légale est déjà sur la table. Il ne s’agit pas de gérer les flux d’immigrés légaux au niveau européen, les Etats membres étant très jaloux de leurs prérogatives, mais d’éviter des politiques disparates. REUTERS

 

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