7 juillet 2001

البداية

 

 

 

 
TUNISNEWS

Nr 417 du 07/07/2001

 

 .
  • LES TITRES DE CE JOUR:

  1. Affaire Moncef Marzouki: report du verdict

  2. Commission Nationale de Défense de: Moaada, B. Sedrine, Marzouki :Communiqué.

  3. Peine de prison pour gardiens tortionnaires et réparation pour leur victime

  4. Solidarite internationale avec le RAID (ATTAC-TUNISIE)

  5. Sadri Khiari: Communiqué

  6. Affaire  Sihem Ben Sedrine suite

  7. Le Soir :« Le régime tunisien se raidit brutalement »

  8. Moncef GOUJA: L’intégriste intégral


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Chers abonnés, nous sommes désolés du fait que vous avez reçu plusieurs fois de suite le meme mail du 5 juillet 2001.
Cette anomalie est due apparemment à des problémes survenus chez YAHOOGROUPS
Veuillez nous en excuser.

 

/Photo prise le 7 juillet 2001/Mohamed Hammi REUTERS
 
samedi 7 juillet 2001, 18h31

Moncef Marzouki, porte-parole du Conseil national des libertés en Tunisie (CNLT), lors de son audience devant la cour d’appel de Tunis concernant sa condamnation à douze mois de prison ferme pour appartenance à une organisation interdite et « diffusion de fausses nouvelles ». Le verdict a été repoussé au 29 septembre « parce que la copie du jugement (…) ne figurait pas dans le dossier » a indiqué l’un des avocats de Marzouki.

 
Affaire Moncef Marzouki: report du verdict 
   

AFP, le 7 Juillet 2001 à  13h49 

Affaire du militant des droits de l’Homme Moncef Marzouki: report du verdict

 
  
TUNIS, 7 juil (AFP) – La Cour d’appel de Tunis a décidé samedi de reporter le prononcé du verdict concernant l’opposant tunisien Moncef Marzouki au 29 septembre, a-t-on appris de source judiciaire au Palais de Justice de Tunis.
   Ce report est du au fait que la cour d’Appel ne disposait pas de la copie du jugement rendu par le Tribunal de première instance à l’encontre de Moncef Marzouki, indique-t-on de même source.
   Etaient présents pour attendre l’énoncé du verdict les eurodéputés Harlem Désir (socialiste) et Olivier Dupuy (radical), ainsi que deux membres du réseau euro-méditerranéen pour la protection des défenseurs des Droits de l’Homme, Abdellaziz Bennani et Anna Buzzo.
   On notait également la présence de plusieurs membres du corps diplomatique accrédités à Tunis (Etats-Unis, Grande-Bretagne et Suède).
   La cour d’appel avait décidé le 23 juin – à l’issue d’une courte audience d’une dizaine de minutes durant laquelle le prévenu ne s’était pas présenté – de renvoyer l’affaire de l’opposant tunisien Moncef Marzouki en délibéré jusqu’au 7 juillet.
   Le Dr Moncef Marzouki, 55 ans, membre fondateur du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu), avait été condamné en décembre 2000 à un an de prison pour « appartenance à une
association illégale » et pour « diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l’ordre public ».
   Laissé en liberté, il avait jugé inutile de faire appel de ce jugement rendu par un tribunal de première instance, mais le parquet avait pour sa part décidé de faire appel.
   Ancien président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), M. Marzouki est interdit de voyage et a été licencié de son emploi de professeur de médecine à la faculté de Sousse (centre-est)
pour « abandon de poste », selon les autorités.
   Membre fondateur du CNLT, M. Marzouki a cessé d’être le porte-parole de ce conseil à la suite d’une redistribution au sein de son comité directeur.

AFP  


 APF, LE 7 JUILLET 2001 à 14h01

Affaire de l’opposant Moncef Marzouki: le verdict reporté au 29 septembre
 
  

TUNIS (AP) — Le verdict en appel dans l’affaire de l’opposant tunisien Moncef Marzouki, condamné en décembre dernier à un an de prison, a été reporté au 29 septembre prochain pour « prolongation de délibération », a-t-on appris samedi auprès de son avocat Me Néjib Hosni.
   La cour d’appel de Tunis avait initialement fixé le verdict au 7 juillet.
   Membre fondateur du Conseil national des libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu), Moncef Marzouki avait écopé en première instance d’un an d’emprisonnement pour « appartenance à une
association illégale » et « diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l’ordre public ».
   Professeur de médecine à la faculté de Sousse (150km au sud-est de Tunis), cet ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme avait été licencié de son emploi en juillet dernier pour « abandon de poste », selon le motif invoqué alors par les autorités. Associated Press.


AFP, LE 7 JUILLET 2001 à 16h31  
 

La justice sursoit à l’emprisonnement de l’opposant Moncef Marzouki

 
   TUNIS, 7 juil (AFP) – La Cour d’Appel a décidé samedi de surseoir à l’emprisonnement de l’opposant Moncef Marzouki en repoussant au 29 septembre l’énoncé de son verdict, qui devait confirmer ou aggraver une condamnation à un an de prison en première instance.
   La Cour avait été saisie de cette affaire à la suite d’un appel à minima interjeté par le parquet, après que M. Marzouki eut refusé de faire appel lui-même de son premier jugement rendu en décembre 2000 pour protester contre son procès.
   Le Dr Moncef Marzouki, 55 ans, membre fondateur du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu), avait été condamné pour « appartenance à une association illégale », en l’occurrence le CNLT. Il est également poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l’ordre public », pour avoir critiqué la gestion du pouvoir politique lors d’un congrès sur les droits de l’Homme au Maroc.
   Samedi, la Cour d’appel l’a laissé en liberté en réservant son verdict, décision juridiquement motivée par l’absence dans le dossier d’une copie du jugement de première instance.
   Le 23 juin, cette même cour avait décidé de mettre l’affaire en délibéré pour prononcé du verdict le 7 juillet.
   En liberté, mais sous « étroite surveillance », selon ses termes, M. Marzouki ne s’était plus présenté devant les tribunaux depuis sa première comparution en décembre 2000. Il entend ainsi protester
contre le fait que la justice soit « impliquée dans des procès politiques ».
   Ancien président de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), M. Marzouki est interdit de voyage et a été licencié de son emploi de professeur de médecine à la faculté de Sousse
(centre-est).
   Actuellement, il s’apprête à annoncer la naissance d’une nouvelle formation politique « pour réhabiliter les principes et valeurs de la République », a-t-il indiqué à l’AFP.
   Etaient présents pour l’énoncé du verdict samedi les eurodéputés Harlem Désir (socialiste) et Olivier Dupuis (radical), ainsi que deux membres du réseau euro-méditerranéen pour les Droits de l’Homme, Abdellaziz Bennani (président) et Anna Bozzo (univerisitaire italienne). Des diplomates accrédités à Tunis (Etats-Unis, Grande-Bretagne et Suède) étaient également présents.
   Pour Mustapha Ben Jaffar, membre fondateur du CNLT et du Forum pour le Travail et les Libertés (non reconnus), le report du verdict dans l’affaire Marzouki est une « mesure de détente en écho à la pression internationale », suite à la réincarcération de l’opposant Mohamed Mouada et à la détention de la journaliste Sihem Bensedrine.

 
AFP


samedi 7 juillet 2001, 17h17

Le jugement de l’opposant tunisien Marzouki reporté à septembre

 TUNIS (Reuters) – La cour d’appel de Tunis a repoussé au 29 septembre son verdict concernant l’opposant et militant des droits de l’Homme Moncef Marzouki. « Le verdict a été reporté au 29 septembre parce que la copie du jugement prononcé par le tribunal de première instance ne figurait pas dans le dossier, » a dit Abderrahmane Kraiem, l’un des avocats. Le tribunal de première instance de Tunis a condamné Marzouki à douze mois de prison ferme en décembre dernier pour appartenance à une organisation interdite et « diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l’ordre public ». Marzouki était, au moment de sa condamnation, le porte- parole du Conseil national des libertés en Tunisie (CNLT), une organisation de défense des droits de l’Homme non reconnue par les autorités. Il a également critiqué la gestion du Fonds de solidarité nationale, un programme mis en place par les autorités pour lutter contre la pauvreté. Marzouki a estimé que la gestion de ce fonds manquait de transparence, provoquant la colère du gouvernement au moment où la diplomatie tunisienne était engagée dans une campagne pour rallier le soutien de la communauté internationale à l’idée de créer un fonds similaire pour combattre la pauvreté dans le monde. Le procureur de la République avait fait appel alors que

Marzouki, toujours en liberté, refusait de prendre l’initiative d’un appel pour étayer son idée selon laquelle la justice de son pays est inféodée au pouvoir politique.
Mobilisation pour Sihem Ben Sedrine
Marzouki, ne s’attendant apparemment pas a un report du jugement, avait « déjà préparé sa valise pour aller en prison dimanche prochain », a dit un de ses amis politiques. « En décidant de repousser le verdict, le pouvoir vise à atténuer les pressions de l’opinion publique à l’étranger après la mobilisation pour la libération de Sihem Ben Sedrine, » a dit un autre opposant. Ben Sedrine, actuelle porte-parole du CNLT et directrice du magazine en ligne « Kalima », est incarcérée depuis douze jours pour avoir critiqué les autorités tunisiennes. Elle a comparu jeudi dernier devant un juge d’instruction, qui a ordonné son maintien en prison. La journaliste et éditrice est accusée par les autorités de diffusion de « fausses nouvelles ». Un juge tunisien, qui s’estimait diffamé par la journaliste, a également porté plainte contre elle. Ben Sedrine avait auparavant participé à une émission de la chaîne de télévision Al Mustaquilla, dont le siège est à Londres et qui est très regardée en Tunisie, dans laquelle elle avait évoqué la torture et la corruption dans son pays. Des dizaines des militants des droits de l’Homme ont réussi à organiser jeudi dernier, pour la première fois depuis plus de deux décennies, une manifestation à l’intérieur du Palais de justice de Tunis pour réclamer sa libération. Le ministre français de la Coopération, Charles Josselin, a estimé dimanche dernier qu’une mesure d’élargissement de Ben Sedrine « serait une bonne nouvelle ».
 

 

RTR, le 7 juillet 2001 à 18h41 
 
 

Tunisian court delays verdict on rights activist

    TUNIS, July 7 (Reuters) – Tunisia’s Appeals Court postponed its verdict on Saturday on a one-year jail sentence imposed on leading human rights activist Moncef Marzouki until September 29, court officials and lawyers said.
    « The court decided to suspend the verdict until September 29 on a technicality. It found that the paper on the initial verdict was left out of the file, » Abderrahmane Kraiem, one of Marzouki’s lawyers, said.
    A Tunis criminal court sentenced Marzouki to one year in jail last December for maintaining an outlawed organisation and for « spreading false information ».
    Marzouki, 55, was a spokesman for the outlawed National Council for Liberty in Tunisia when he was sentenced. He will remain free until the appeals court issues its verdict.
    He declined to appeal against the sentence, arguing that the judiciary was under government control, but the state prosecutor appealed in a bid to increase the jail term.
    Marzouki was accused of spreading false information by telling a human rights meeting in Morocco last year that cash from a Tunisian state-run fund against poverty was being spent without independent checks.
    Marzouki pleaded not guilty, arguing that the government had to address his critics through the media instead of dragging him before a court.
    Journalist Sihem Ben Sedrine replaced Marzouki as spokeswoman of the Council early this year.
    She was arrested and jailed on June 26 after returning from Europe, where she had spoken publicly about the government human rights record.
    Ben Sedrine, editor of the online magazine Kalima (Word), appeared before an examining judge for questioning on Thursday.
    The judge ordered her to remain in custody pending further interrogation and trial.
    France has expressed concern over Ben Sedrine’s fate and urged the Tunisian government to release her. Amnesty International and Reporters Without Frontiers, a Paris-based press freedom advocacy group, also called for her release.
REUTERS

 

 

LE MAGAZINE HEBDOMADAIRE « REALITES » N’EST PLUS PUBLIE depuis deux semaines SUR LE SITE OFFICIEL  » www.tunisieinfo.com » QUI L’HEBERGEAIT DEPUIS PLUSIEURS ANNEES!

Est ce que Taieb Zahar a réussi à facher A. ben Abdallah ou quoi?

 

NOUKTA DU JOUR:

Mme SIHEM BEN SEDRINE, LA LIONNE ENCAGEE…BEN ALI, SE RAPPELLE ET FAIT.. « UN GESTE » ENVERS.. ZOUHAIRA SALEM ET SAFIA CHAMIA!!
 
   

Le Président Ben Ali témoigne de sa sollicitude envers Mmes Safia Chamia et Zouheïra Salem

07/07/2001– Réaffirmant sa considération à l’égard de tous ceux qui ont contribué à l’enrichissement du patrimoine artistique tunisien, le Président Zine El Abidine Ben Ali a témoigné de sa sollicitude envers Mmes Safia Chamia et Zouheïra Salem, en reconnaissance de leur longue carrière artistique et de leur apport à la chanson tunisienne.

La nouvelle succinte ne détaille pas et n’informe de rien. De quelle « sollicitude »? comment a-t-il témoigné? pourquoi « ici » et « maintenant »??? la TASS/PRAVDA/ISVESTIA de Carthage se surpasse dans l’art du parler pour ne rien dire!

 

UN NOUVEAU ET SYMPATHIQUE E-ZINE TUNISIEN VIENT DE NAITRE
   

Bonne nouvelle de Tunis:
 
LES TUNISIENS ENVAHISSENT LA TOILE ET ELARGISSENT DE JOUR EN JOUR LES ESPACES DE LIBERTE ET D’INFORMATION.
UN NOUVEAU ET SYMPATHIQUE E-ZINE TUNISIEN VIENT DE NAITRE :
 

 

Commission Nationale de Défense de

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Moncef Marzouki

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Sihem Ben Sedrine
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Mohamed Moada

 

E-Mail: cndtunisie@hotmail.com

Communiqué de Presse

Le samedi 7 juillet 2001 des personnalités tunisiennes représentants les différentes sinsibilités de la société civile, se sont réunies à Tunis pour constituer un comité de défense de Mme Sihem Ben Sedrine, Mr Mohamed Moada actuéllement emprisonnés à Tunis ; ainsi que Mr Moncef Marzouki condamné à un an de prison et menacé d’emprisonnement.

Le texte d’un appel a été adopté demandant la libération unconditionnelle des deux détenus ainsi que l’arrêt des poursuites contre les deux prisonniers et de Mr Moncef Marzouki.

Un Comité Nationale présidé par Monsieur Georges Adda a été constitué.

Ce Comité qui a reçu l’expresion de la solidarité de deux députés européen Mr Harlem Désir et Mr Oliviers Dupuis, lance un appel à toutes les forces démocratiques pour s’associer à son action et l’appuier avec la plus grande rigueur.

 

Tunis le 7 juillet 2001

Le Président de la Commission

Georges Adda

 


 

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Peine de prison pour gardiens tortionnaires et réparation pour leur victime
   

Peine de prison pour gardiens tortionnaires et réparation pour leur victime

Posté le 07/07/2001 17:11:00
TUNIS, 7 juil (AFP) – Quatre gardiens tortionnaires ont été condamnés à quatre ans d’emprisonnement pour sévices à l’encontre d’un prisonnier qui ont entrainé l’amputation de ses deux jambes, a-t-on appris samedi auprès de source judicaire.

Le jugement rendu vendredi par un tribunal de première instance de Tunis ordonne également à l’administration tunisienne le versement d’un montant de 300.000 dinars (1 dinar = 0,7 USD) au titre de réparation pour préjudices physique et moral causés à la victime, Ali Mansouri, un ancien boxeur.

Son avocat, Me Abderrahamen Kraiem a indiqué à l’AFP, que ce jugement était sans précédent en Tunisie, le versement d’une compensation traduisant, selon lui, une responsablité de l’Etat liée à celle, individuelle, des quatres agents tortionnaires.

Il a indiqué avoir demandé 2 millions de dinars de réparation pour son client handicapé et fait valoir le respect des conventions internationales contre la torture dont la Tunisie est signataire.

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) s’était saisie du dossier de M. Mansouri et la presse privée s’est fait l’écho ces derniers jours du procès intenté à ses quatre gardiens violents.

L’affaire remonte au 27 mars, lorsque M. Mansouri, emprisonné pour un délit de droit commun, a été violemment tabassé et enchainé dans sa cellule par ses gardes, qui voulaient le forcer à interrompre une grève de la faim. Le prisonnier hospitalisé le 8 avril a d’abord été amputé au niveau des genoux, mais la détérioration de son état a amené
les médecins à pratiquer une amputation totale des deux jambes.

 

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æíåã ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÈÅÒÇÁ åÐÇ ÇáÍÏË ÇáÌáá Ãä:

1-ÊáÝÊ äÙÑ ÇáÚáãÇäííä ÇáÚÑÈ æáÇ ÓíãÇ Ýí ÔãÇá ÇÝÑíÞíÇ ÇáÐíä ØÇáãÇ ÇäÌÐÈæÇ Åáì ÇáäãæÐÌ ÇáÊÑßí ÈÇÚÊÈÇÑå ÇäãæÐÌÇ áæáæÌ ÇáÚÕÑ æÇáÊÍÑÑ ãä ÇáÊÎáÝ¡ Åáì Ãä ÊÌÑÈÉ ÞÑä ãä ÇáÊÍÏíË Úáì ÇáäãØ ÇáÊÑßí áã ÊÃÊ ÈÔíÁ ããÇ æÚÏÊ æÈÔÑÊ Èå ãä ÇÒÏåÇÑ ÇÞÊÕÇÏí æÏíãÞÑÇØíÉ ÓíÇÓíÉ¡ Èá ÞÏ ÚÌÒÊ ÍÊì Úä ÍÝÙ ÇáæÍÏÉ ÇáæØäíÉ ááÈáÏ. åæíÊå ÖÇÆÚÉ Èíä æÇÞÚ ÔÚÈí áÇ íÒÇá ÌÒÁ ãä ãÔÑÞ ÇÓáÇãí æÈíä äÎÈÉ åÌíäÉ áÇ Êäí ÊáåË æÑÇÁ ÇÞÊÑÇä ÈÃæÑÈÇ¡ áÇ åí ÞÇÏÑÉ Úáì ÏÝÚ ãåÑå (ÇÍÊÑÇã ÇáÏíãÞÑÇØíÉ) æáÇ ÇáØÑÝ ÇáÂÎÑ íÈÇÏáåÇ äÝÓ ÇáÔæÞ Ýåæ ÍÈ ÔÞí¡ äÇåíß ÈÇáÇÞÊÑÇä ÊÚÓÝÇ Èíä ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÇáÚáãÇäíÉ æÇáÊÞÏã ÇáÚáãí æÇáÇÞÊÕÇÏí ÝáÞÏ ÑÃì ÇáÊÑßí ÚáãÇäíÉ æáã íÈÕÑ ãÚåÇ ÔíÆÇ ãä Ðáß.         

   2- ÊÄßÏ Ãä ÇáÃÍÒÇÈ ÇáÍÞíÞíÉ áÇ ÊæáÏ æáÇ ÊãæÊ ÈÞÑÇÑ ãä ÇáÓáØÉ æÅäãÇ åí ÊæáÏ æÊäÊÚÔ æÊÒÏåÑ Ãæ ÊÐæì æÊãæÊ ÈÞÏÑ ãÇ ÊáÈíå ãä ÍÇÌÉ áÏì ÔÚÈåÇ æãÏì ßÓÈ ãäÇÖáíåÇ æÇÓÊÚÏÇÏÇÊåã Ýí ÇáÈÐá æÇáÚØÇÁ Ýí äÕÑÊåÇ. æáÃä ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ Çáíæã ÊÚÈÑ Úä ãØÇáÈ ÔÚæÈ ÃãÊäÇ Ýí ÇÓÊÚÇÏÉ ÇáåæíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ æÇáßÑÇãÉ ááÃãÉ æÇáÌåÇÏ áÊÍÑíÑ ÝáÓØíä æÊÃÕíá ÇáÞíã Ýí ÊÌÇÑÈåÇ ÇáÊäãæíÉ æÊØåíÑ ÇáÍíÇÉ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÇÞÊÕÇÏíÉ ãä ÓÑØÇä ÇáÝÓÇÏ æÅÚÇÏÉ ÇáÓáØÉ ááÔÚÈ æÍÞå Ýí ÇáÑÞÇÈÉ ÚáíåÇ æÇÓÊÈÏÇáåÇ ãÊì ÔÇÁ Èãä ÔÇÁ. æáÃä ÊÖÍíÇÊ ÇáÅÓáÇãí æÅíãÇäå ÈÝßÑÊå ÃÔãá æÃÑÓÎ Ýáä íÝÚá ÚÓÝ ÇáÃäÙãÉ ãä ÃÌá ÅíÞÇÝ ÇáãÏ ÇáÅÓáÇãí ÅáÇ ÊæÓíÚÇ áÞÇÚÏÊå ÇáÇÌÊãÇÚíÉ æÊÏÑíÈÇ áãäÇÖáíå æÊÍæíáåã ÃÈØÇáÇ æÔåÏÇÁ Ýí Úíä ÔÚæÈåã. æãÌÑÏ ÊÊÈÚ ãÓíÑÉ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ãäÐ ÃæÇÎÑ ÇáÓÊíäíÇÊ Ýí ÊÑßíÇ ÈÞíÇÏÉ ÇáÈÑÝÓæÑ äÌã ÇáÏíä ÃÑÈßÇä ÚÈÑ ßá ÚäÇæíäåÇ ÇáÊí ÙåÑÊ ÈåÇ ÚÞÈ ßá ÅÌåÇÖ áæÇÍÏ ãäåÇ¡ ÊßÔÝ ÈãÇ áÇ íÊÑß ãÌÇáÇ áÑíÈ Ãä ÇáÇÖØåÇÏ áã íÝÊ Ýí ÚÖÏ ÇáãÏ ÇáÅÓáÇãí Èá ÞæÇå æÑÓÎå ææÓÚå. Ýáã ÇáÇÓÊãÑÇÑ Ýí ÇáãÍÇæáÉ ÇáíÇÆÓÉ¿ åá íßæä ÇáåÏÝ åæ ÝÞØ ÏÝÚ ÇáÅÓáÇãííä ÏÝÚÇ ááÊæÑØ Ýí ÇáÚäÝ¿

3-ÊáÝÊ äÙÑ ÇáÞæì ÇáãÍÊßÑÉ ááÏíãÞÑÇØíÉ – ãÚ Ãä ãÚÙãåÇ ãäÝÕá Úä ÖãíÑ ÇáÔÚÈ æåãæãå ãáÊÕÞ ÈÚÕÇ ÇáÔÑØí Ãæ ÑÌá ÇáÚÓßÑ íÓÊÌÏí ãäåãÇ ÔÑÚíÉ- Åáì ÝÓÇÏ ÇáãÞæáÉ ÇáÊí ÃØáÞåÇ ÇáÃãÑíßÇä æØÇáãÇ ÑæÌæåÇ æÊáÞÝÊåÇ Úäåã ÇáÚáãÇäíÇÊ ÇáãÍáíÉ¡ æÎáÇÕÊåÇ Ãä ÇáÅÓáÇãííä íÑÝÖæä ãÈÏà ÊÏÇæá ÇáÓáØÉ æÃäåã íÄãäæä ÈÇáÇäÊÎÇÈ ãÑÉ æÇÍÏÉ åí ÇáÊí ÊÈáÛ Èåã ÓÏÉ ÇáÍßã!. Åä ÊÌÑÈÉ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ Ýí ÊÑßíÇ ÊÓÝå åÐÇ ÇáÅÏÚÇÁ ÝáÞÏ æÕáÊ Åáí ÇáÓáØÉ ÚÈÑ ÇÆÊáÇÝ ãÚ ÍÒÈ ÚáãÇäí æÛÇÏÑÊåÇ ãÓÊÞíáÉ ãäåÇ¡ ãä Ïæä ÊÍÑíÖ ááÔÚÈ æáÇ ááÃÊÈÇÚ  ÇáãÊÍãÓíä Úáì ÇáÕÚæÏ Åáì ÇáÌÈÇá ÖÏ ÇáÏæáÉ áãæÇÌåÉ ÚäÝåÇ ÈÚäÝ ããÇËá¡ æÅäãÇ ÇäÕÑÝ ÑÆíÓ ÇáÍÑßÉ Åáí ÈíÊå íÓÊÞÑÆ ÊÌÑÈÊå æíÓÊÎáÕ ãäåÇ ÇáÏÑæÓ¡ ãËÈÊÇ Ãäå ÃßËÑ ãä ÎÕæãå ÊãÓßÇ ÈÇáÓáã æÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÇáæÍÏÉ ÇáæØäíÉ. æÑÝÖ ÓÈíá ÇáÚäÝ.

4-ÊÄßÏ Ãäå áÆä ßÇä ØÑíÞ ÇáÛÑÈ äÍæ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÞÏ ãÑ ÈÓÈÈ ãáÇÈÓÇÊ ÎÇÕÉ Èå ÈäæÚ ãä ÇáÝÕá Èíä ÇáÓíÇÓí æÇáÏíäí ÈãÇ ÍÑÑ ÅÑÇÏÇÊ ÇáÔÚæÈ æÚÞæáåÇ æäÔÇØåÇ ãä ÇáÞíæÏ ÇáßäÓíÉ ÇáÊí ßÇäÊ ÊßÈáåÇ ÝÅä åÐå ÇáÊÌÑÈÉ ÇáÎÇÕÉ áÇ íãßä-ÔÃä ãÚÙã ÞÖÇíÇ ÇáÅäÓÇä- Ãä ÊßÊÓí ÕÝÉ ÇáÅØáÇÞ æÊÙá áßá ÃãÉ ãÈÇÏÑÇÊåÇ ÇáãÚÈÑÉ Úä ßÓÈåÇ ÇáÍÖÇÑí ÇáÐí íãíÒåÇ. ÝÝí ÛíÇÈ ÓáØÉ ßäÓíÉ Ýí ÇáÅÓáÇã ÊÙá äÕæÕå ÈãÇ åí Úáíå ãä ãÑæäÉ æÞÇÈáíÇÊ ÛíÑ ãÍÏæÏÉ ááÇÓÊäÈÇØ æÇáÇÌÊåÇÏ ÃÑÖíÉ ËÑíÉ ááÊÚÏÏ Ýí ÅØÇÑ ÇáÅÌãÇÚ¡ æÐáß Ýí ãÃãä ãä ßá ÓáØÉ ÏíäíÉ ÊÍÊßÑ ÇáäØÞ ÈÇÓã ÇáÍÞíÞÉ ÇáÅáåíÉ æÊÈØÔ æÊßÈá ÇáÚÞæá ÈÇÓãåÇ. Åä ÇáæÇÞÚ ÇáÅÓáÇãí íÔåÏ Çáíæã Úáì ÇÓÊÎÏÇã ÑåíÈ ááÍÞíÞÉ ÇáÏíäíÉ ãä ØÑÝ ÃäÙãÉ ãÓÊÈÏÉ äÌÍÊ Ýí ÊÓÎíÑ ÞØÇÚ ãä ÑÌÇá ÇáÏíä ÈãÇ íÐßÑ ÈãÇ ßÇä Úáíå ÍÇá ÃæÑÈÇ ÇáæÓíØÉ ÞÈá Ãä ÊÃÊí ÇáËæÑÇÊ ÇáÚáãÇäíÉ æÍÑßÇÊ ÇáÅÕáÇÍ ÇáÏíäí áÊÍÑÑ ÇáÏíä ãä ÓáØÇä ÇáßäÇÆÓ æÊÍÑÑ ÇáÔÚæÈ æÇáÓíÇÓÉ ãä ÓáØÇä ÑÌÇá ÇáÏíä¡ æåí äÝÓ ÇáãåãÉ Úáì äÍæ Ãæ ÂÎÑ ÇáÊí ÊäåÖ ÈåÇ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáãÚÇÕÑÉ ÈÏÚæÊåÇ áÝÊÍ ÈÇÈ ÇáÇÌÊåÇÏ æÇáÊÍÑÑ ãä ÇáÊÞáíÏ æÇáÊÍÑíÖ Úáì ÊÍÑíÑ ÇáÏíä æÅÑÇÏÇÊ ÇáÔÚæÈ ãä ÓáØÇä ÇáÍßÇã ÇáÙáãÉ æØÈÞÉ ÑÌÇá ÇáÏíä ÇáãÍÊÑÝíä. Åä ÇáÍÇÌÉ ãÇÓÉ Åáì ÌåÇÏ äÇÕÈ Úáì ÇáÌÈåÊíä ãÚÇ: ÊÍÑíÑ ÇáÏíä æÇáÚÞá æÅÑÇÏÇÊ ÇáÔÚæÈ ãä ÓáØÇä ÇáÍßÇã¡ æÊÍÑíÑ Úáæã ÇáÏíä ãä ÇáÌãæÏ æÇáÊÞáíÏ Úáì ØÑíÞ ÊÝÇÚáåÇ ãÌÏÏÇ ãÚ ÇáÚÕÑ¡ ãÚ ÇáÒãÇä æÇáãßÇä æåãæã ÇáäÇÓ æÇáãÚÇÑÝ ÇáãÓÊÌÏÉ. æåæ ãÇ ÌÚá ÇáÏíä Ýí ÇáÊÌÑÈÉ ÇáÅÓáÇãíÉ íäåÖ Úáì äÍæ Ãæ ÂÎÑ ÈãÇ äåÖÊ Èå ÇáÚáãÇäíÉ Ýí ÇáÊÇÑíÎ ÇáÛÑÈí¡ æáßä ãä Ïæä ÇáÊÝÑíØ Ýí ÇáãæÌåÇÊ ÇáÃÎáÇÞíÉ ÇáÚáíÇ ááÚÞá æÇáÊÞÏã æÇáÓÞæØ Ýí ÍãÃÉ ÇáäÓÈíÉ ÇáãØáÞÉ æÇáÐÑÇÆÚíÉ ÇáÝÇÍÔÉ. Ýåá íÚí Ãåá ÇáÝßÑ æÇáÑÃí Ýí ÃãÊäÇ ÝæÇÑÞ ÇáÊÌÑÈÊíä ÇáÅÓáÇãíÉ æÇáÛÑÈíÉ ááäåæÖ¡ ãä Ïæä ÅåãÇá ÖÑæÑÉ ÊÑß ÇáÞäæÇÊ ÇáãÝÊæÍÉ áÊÈÇÏá ÇáÊÃËíÑ æÇáÝÇÆÏÉ ÈíäåãÇ¿    

   5-ÊÚÈÑ Úä ÊÖÇãäåÇ ÇáßÇãá ãÚ ÍÒÈ ÇáÝÖíáÉ æãÚ ßá ÖÍíÉ ááÇÖØåÇÏ ÇáÓíÇÓí Ãæ ÇáÝßÑí Ãæ ÇáÏíäí ãä Ãí ãáÉ ßÇä. æÊÍíí ÔíÎ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáÈÑÝÓæÑ äÌã ÃÑÈßÇä æÓÇÆÑ ÅÎæÇäå æÊáÇãíÐå æÊÔÏ Úáì ÃíÏíåã æÊØãÆäåã Ãä ÇáÞæÉ ÇáÛÇÔãÉ áÆä Ããßä áåÇ Ãä ÊäÇá ãä ÇáÃÌÓÇã æÞÏ ÊÄÎÑ íæã ÇáäÕÑ áÃãÑ íÑíÏå Çááå ÝãÇ åí ÈÞÇÏÑÉ Úáì Ãä ÊäÇá ãä ÑÕíÏ ÇáãÚÇäí Èá åí ÊÚÒÒå ÔÇåÏÉ Úáì ÝÔá æÚÌÒ æÎæÇÁ ÇáØÛíÇä Ýí ãæÇÌåÉ ÇáÍÞ ãÈÔÑÉ ÈÇÞÊÑÇÈ íæã äÕÑå Åä ÔÇÁ Çááå (Åä ÃÌá Çááå áÂÊ æåæ ÇáÓãíÚ ÇáÚáíã).

16 ÑÈíÚ ÇáËÇäí 1422  ÇáãæÇÝÞ  8 ÌæíáíÉ þ2001þþ

ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÈÊæäÓ

ÇáÔíÎ ÑÇÔÏ ÇáÛäæÔí

 

 

SOLIDARITE INTERNATIONALE AVEC LE RAID (ATTAC-TUNISIE) : NOUVELLES SIGNATURES!
   
Télégramme de solidarité avec Fathi CHAMKHI, Mohamed CHOURABI et Iheb EL HENI adressé aux autorités tunisienne par des responsables politiques italiens appartenant notamment à Refondazione communista.

 

« Nous éxprimons notre solidarité à Fathi CHAMKHI, Mohamed CHOURABI et Iheb EL HENI pour le procés d’appel du 09 juillet, dans lequel son imputés de maintien d’une association non autorisée. Nous demandons que le procés se déroule selon les garanties du droit de défense prevues dans les conventions internationales. Et nous nous associons à tous les militants de la Raid (Attac Tunisie) dans cette nouvelle étape dans la defénse du droit d’organisation et de son exercice »

Onorevole Bertinotti Fausto      

Onorevole Giordano Franco

Senatore Malabarba Luigi

Onorevole De Simone Titti

Onorevole Deiana Elettra

Onorevole Gianni Alfonso

Senatore Malentacchi Giorgio

Onorevole Mantovani Ramon

Onorevole Mascia Graziella

Onorevole Pisapia Giuliano

Onorevole Russo Spena Giovanni

Senatore Sodano Tommaso

Onorevole Valpiana Tiziana

Onorevole Vendola Nichi

Sodano Tommaso

Valpiana Tiziana

Vendola Nichi

 

Sadri Khiari

Communiqué

 

Liberté de circulation. Il y a déjà plus d’une semaine que j’ai arrêté la grève de la faim que j’avais entamée le 14 juin pour défendre mon droit de voyager librement. Les témoignages de solidarité continuent d’affluer ainsi que les propositions d’action. Tout cela m’encourage, incontestablement, à ne pas renoncer à revendiquer mes droits. J’exige que le juge d’instruction lève l’interdiction de quitter le territoire et que soient annulées – purement et simplement – les poursuites judiciaires à mon encontre relatives à des affaires montées de toutes pièces pour donner un semblant de légalité à la décision du juge de m’interdire de voyager.
 
Je rappelle également que la police des frontières de l’aéroport de Tunis-Carthage m’a confisqué arbitrairement une disquette contenant des documents en rapport avec la thèse que je dois soutenir à Paris. Cela s’est déroulé le 19 juin lorsque j’ai voulu embarquer pour la France. J’exige la restitution de cette disquette.
 
 
 
Big brother. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le signaler, l’appartement situé sur le même palier que le mien est depuis plusieurs mois occupé par la police. On peut dire que la surveillance rapprochée, dont je suis l’objet comme tant d’autres militants en Tunisie, se rapproche de plus en plus et je ne serais pas étonné que la police finisse par s’installer à demeure chez moi. Chaque défenseur des droits humains pourrait d’ailleurs se voir contraint à concéder une pièce de sa maison à un « commissariat d’appartement » et une autre à une cellule du RCD. Ainsi, le dispositif qui interdit toute vie réellement privée (écoute téléphonique, contrôle du courrier et des emails, surveillance et filatures, peut-être micros..) serait excellemment complété. Alors que j’exprimais mon étonnement à un policier en civil qui m’interpellait par mon prénom, je me suis vu répondre : « toi, tu ne me connais pas mais, moi, je te connais par cœur ! »
 
 
Remerciements. Je voudrais pour conclure remercier toutes les personnes qui m’ont apporté leur soutien durant ces dernières semaines et en particulier les centaines de personnes qui m’ont rendu visite : les responsables et militants du CNLT, de la LTDH, du RAID, de l’ATFD, de l’ATJA, du Comité de soutien à H. Hammami, du Comité pour K. Jendoubi ainsi que l’équipe de Kaws el Karama. Je remercie également les nombreux syndicalistes qui sont venus m’exprimer leur solidarité : les représentants du Conseil des cadres du syndicat de l’enseignement supérieur, Néji Gharbi, le secrétaire général du syndicat des professeurs et maître de conférence, Jilani Hamammi, ancien secrétaire général de la fédération des PTT et le nouveau secrétaire général Mahmoud Chatti. Je remercie tout particulièrement Ilhem Marzouki, Ahmed Maaroufi, Larbi Chouikha qui ont notamment impulsé la création d’un Comité de parrainage international et, bien sur, encore une fois, mon médecin, membre du comité de liaison du CNLT, Tahar Mestiri. Je n’oublie pas Georges Adda, membre du Raid et, depuis hier, président du comité de soutien à Sihem Ben Sedrine, Moncef Marzouki et Mohamed Moadda.
 
A l’étranger, je remercie naturellement mon amie et camarade Olfa Lamloum qui a été la cheville ouvrière de tout le travail de solidarité, ainsi que Vincent Geisser et Chokri Hamrouni en France, Zouhir Latif en Grande Bretagne, Jemal Jani au Canada, Dominique Houyoux (et ses éléves) en Belgique, Dina Heshmat en Egypte et Claudio Jampaglia en Italie. Je remercie Attac-Maroc, Attac-Italie, Attac-Québec et Attac France pour leur solidarité active et, en particulier, Jean Luc Cipière et mes amis d’Attac-Rhone. Ma gratitude va également au syndicat Sud-PTT, à Amnistie Internationale, à Human Rigth Watch, au CSLCPT, au Comité de défense des prisonniers politiques en Tunisie basé à Paris, aux sites Naros et Tunisienews ainsi qu’à la chaîne El Mustakilah qui ont relayé l’information. Je remercie vivement les membres de la délégation venus m’apporter leur soutien à l’occasion de la conférence de presse que j’ai donné le 30 juin à mon domicile : les eurodéputés Hélène Flautre et Roselyne Vachetta, le sénateur italien Tommaso Sodana, le président d’Attac-Maroc, Mohamed Lazizi, Kaddour Chouicha, coordinateur national adjoint du Conseil national de l’enseignement supérieur (Algérie), Jean Paul Lainé, membre du BE du SNESup chargé des relations extérieures (France), Jean Luc Cipière et Paul Renty pour Attac France et Jean Paul Garagnon pour le réseau méditerranéen MedBadil.
 
J’en oublie très certainement, qu’ils ne m’en veuillent pas. D’autres aussi, par crainte de représailles toujours possibles, n’aimeraient pas être cités ; je tiens à leur exprimer toute ma reconnaissance ainsi que ces milliers d’anonymes qui ont envoyé des courriers aux autorités tunisiennes.
 
 
 
Sadri Khiari
 
Tunis, le 8/07/01
 

 
 

ENTRE « DECEPTICUS » ET « ABOU DHAR » : UN DIALOGUE INTERESSANT S’ETABLIT A TRAVERS L’ESPACE DU FORUM DU « CNLT ». A VOUS DE JUGER !
 
 

Date: 07/5/01 05:24:19 PM
Name: Decepticus
Subject: Avant qu’il ne soit trop tard

 
Je ne veux pas jouer ici les donneurs de leçons mais je pense que les dirigeants d’Ennahdha devraient penser et repenser très sérieusement à leur ligne de conduite actuelle. Mais d’abord, je voudrais que vous sachiez que j’ai fait 2 ans de prison pour appartenance à ce mouvement que je ne connaissais que de loin. Il avait suffi qu’il y ait parmi mes amis des islamistes recherchés et que j’avais « cachés » chez moi. Je n’ai pas été torturé mais je me suis fait « plonger » moi-même ; j’étais ce qu’on appelle une « doghfa ». J’avais répondu sincèrement aux questions posées (pour qui as-tu voté? Que penses-tu de l’affaire Bab-Souika? Fais-tu la prière? etc.), croyant dur comme fer qu’on allait me relâcher, tant j’avais confiance en notre système judiciaire. J’ai eu depuis le temps de déchanter. En prison, j’ai fait la connaissance des islamistes mais aussi de militants de gauche sympathisants de l’UGTE. Ca a été pour moi une nouvelle et formidable découverte du monde. J’ai vu de mes yeux les marques de la torture et j’ai entendu des histoires aussi incroyables que forcer deux frères islamistes à se « prêter à des jeux sexuels » jusqu’à éjaculation et j’en passe. Il va sans dire que depuis mon incarcération je me suis intéressé de très près à notre réalité politique. En écoutant Hachmi Hamdi se désoler du fait que Ghannouchi n’aie pas daigné participer aux débats sur Al Mustakillah, je me suis souvenu de mes compagnons d’infortune qui, tout en demeurant fidèles à leurs idées, n’ont pas tari de critiques envers leurs dirigeants qui les ont « jetés » dans la gueule du loup après avoir quitté le navire en perdition. Imaginez vous : des élèves de terminale, des étudiants en fin de second cycle, des médecins en fin d’études…tout ce beau monde condamné pour des années. Leur vie est détruite. Oui, bien sûr, il leur reste toujours « l’au-delà » me direz vous mais ils ont fait confiance à leurs ainés ; même en prison, ils n’ont pas cessé d’y croire. Ils en ont marre! Mais ne vous en faites pas! Ils resteront dans leur écrasante majorité des islamistes convaincus mais il ne croiront plus les belles paroles qu’on leur chantait en 91. Je crois Hamdi quand il dit avoir fait son mea culpa ; plusieurs islamistes le font actuellement. Certes, comme disent les « destouriens », même s’ils se lavent à l’acide, ils ne les croiront pas. Quand on est islamiste, on le reste pour la vie, même si on change d’opinion (car seuls les imbéciles ne changent pas d’avis »). Ceci étant, Ghannouchi et Cie risquent fort de se retrouver esseulés, les militants d’Ennahdha désabusés préférant avoir la paix ou s’enrôler dans les organisations de défense des droits de l’homme ou, carrément, dans des partis qu’ils jugent plus ouverts. Si seulement vous saviez ce qu’ils vivent au quotidien… J’ai dernièrement lu sur Tunisnews certains articles intéressants écrits par Salah Karkar qui, je crois, est en froid avec Ghannouchi. Ce serait vraiment dommage que ce dernier n’en tienne pas compte car il compte quand même encore beaucoup pour « sa » base ». L’expérience de la prison aura sûrement permis aux islamistes de mûrir ; j’espère qu’il en a été de même pour les exilés (je ne parle pas de toi, exilé, tu es assez mûr comme ça), surtout ceux qui se sont consacrés au « leadership ». Sincèrement.

Date: 07/7/01 07:40:40 AM

Name: Abou dhar

Subject:

De la manière d’entreprendre la politique (1)

Un récent posting d’une personne au pseudonyme Decepticus et qui se présente comme ancien detenu dans une affaire d’appartenance au mouvement Ennahdha, écrit sur un ton qui veut nous faire croire à son désolement du sort des détenus islamistes dont la direction de ce mouvement les a soit disant laissé tomber et se prends pour témoins les propos du maître-arriviste elhachemi el hamdi champion toutes catégories de changement de veste.
La grande valeur de ce posting est qu’il est révélateur de la conception de la politique et de la manière de l’entreprendre chez un large éventails « d’intellectuels » acquis à la tendance imprégnée par la culture occidentale en général et la culture française en particulier. Ce monsieur ne voit aucun inconvénient d’exploiter un drame humain que vit des milliers de familles pour en tirer des « acquis » politiques matérialisé par le rangement de militants mécontents du côté de partis plus ouverts, selon lui, expression qu’il faudrait lire, tout le monde le sait, plus proche de la culture de l’occident et enfin de compte plus proche de sa petite personne: c’est le but final de tout démocrate à l’occidentale. Apparement certaines personnes misent toujours sur le plan de mohamed echarfi d’éradication et il y en a même qui croivent que l’heure est à la cueillette des fruits de ce plan. Des milliers de personnes politisées déçues par la direction d’Ennahdha, terrifiées par la répression, voulant à tout prix se débarrasser de l’étiquette de khouanji, pourrait rejoindre les groupuscules occidentalisés en manque de militants et de cadres et ne parlons pas d’adhérants ou de sympathisants.
Messieurs, le plan d’echarfi a définitivement échoué, il n’y a rien à ramasser sur les débrits du mouvement islamiste tunisien, pour la simple raison qu’il n’y a pas de débrits, la machine est resté intacte. C’est vrai que des coup dur ont été reçues. Mais il ne faut pas oublier le célèbre proverbe: le coup qui ne tue pas rend encore plus fort, croyez moi tout ça est vrai ! Par contre vous n’êtes pas totalement déçus, si je peux le dire, car il y a un certain « el hechemi bou fista » à capter, mais personnellement je ne vous conseille pas de la faire, vous risquez de le payer très cher.
Venons en maintenant à cette fameuse question de programme politique. Il m’est arrivé de dire sur ce forum même que c’est vrai qu’Ennahdha n’a pas de programme politique et que pour le moment et jusqu’à changements de circonstances Ennahdha s’apparente plus à un rassemblement pour la survie qu’à un parti politique, personnellement je me définit comme engagé envers ce mouvement par convictions islamistes d’ordre idéologiques, et je pense que c’est le cas pour presque tout ceux qui se réclament de cette mouvance. Oui les convictions idéologiques ne suffisent pas pour diriger un pays. Nous on est pas des communistes qui croivent toujours qu’on peut diriger un pays, si petit soit-il, avec des recettes préparés voilà maintenant plus d’un siècle par un certain Vladimir Oulianov. Nous on croit qu’un programme politique doit être vivant, évoluant avec le temps et que ce qu’on élabore aujourd’hui n’est peut être plus valable dans deux ou trois ans. Partant de ceci, je considère que l’absence de programme devrait être compté pour ce mouvement et non contre lui. et puis comment élabore-t-on un programme politique ? Dans le calme des bureaux, loin de la réalité par une poignet « d’illuminés » qui savent et qui l’imposent au troupeau qui ne sait pas et qui doit obéir aveuglement. Ces méthodes bolchéviques nous sont étrangères. Un programme ça se débat, ça s’imprègne des problèmes des masses, ça émerge de la réalité. Ennahdha n’a jamais eu les moyens matériels d’une telle entreprise. Encore une fois l’absence de programme est à porter à l’actif d’Ennahdha.
Pour le moment et jusqu’à changement des circonstances, Ennahdha est le lieu de rassemblement d’hommes et de femmes qui croivent à la force de progrès de l’islam, au leadrship de mohamed (salla allahou alyhi wa sallam) et de tout les savants et moujtahidines authentiques de cette religion, la religion du peuple tunisien dans sa majorité écrasante, à travers toute l’histoire et jusqu’à nos jours. Gouverner le peuple malgrès sa volonté ne nous intéresse pas. Opprimer ceux qui ne partagent pas nos convictions ne fait pas partie de nos convictions. On est pour la liberté totale des gens et surtout la liberté de la pensée, de la diffusion de ses pensée et de la pratique de ses convictions bien sûr dans le cadre de la non atteinte aux libertés des autres cela va de soit.

A suivre inchallah


Date: 07/7/01 04:04:46 PM

Name: Decepticus

Email:

Subject: Ne nous perdons pas

C’est incroyable! A chaque fois je suis compris de travers ; j’ai toujours su que je n’étais pas pédagogue. A peine le petit quiproquo avec Exilé réglé que me voici en conflit avec Abou Dhar! Quelques remarques :

1- Pour être clair, je suis entré « idiot » en prison et j’en suis sorti acquis à la cause d’Ennahdha, ce qui ne signifie pas que je ne critiquerai rien de ce qui en émane et personne de ses dirigeants. Et puis je ne suis pas abruti par l’occident : je suis fier d’être musulman, tunisien, arabophone mais je suis convaincu que Dieu a placé la DIGNITE de l’HOMME au dessus de tout ça.

2- Je pense qu’il faudrait garder nos différences de point de vue pour plus tard, in cha Allah, dans une éventuelle (utopique?) Tunisie démocratique. Pour l’instant, concentrons nos efforts et nos discussions pour parvenir à ce dernier but.

3- Enfin, Abou Dhar était l’exemple même de l’opposant qui était resté fidèle à ses idées même contre son Calife Omar. Il avait préféré s’exiler plutôt que d’y renoncer. Alors mon frère Abou Dhar, sois au moins à la hauteur de ton pseudonyme et ne me fais pas de procès d’intention : j’en ai déjà eu! J’espère que nous aurons à en discuter librement et avec nos vrais noms bientôt, en Tunisie.

 

UN « ARTICLE » A-H-U-R-I-S-S-A-N-T du dénommé Moncef Gouja sur « la presse » du 4 Juillet 2001.

IL FAUT S’EFFORCER DE LE LIRE CAR IL MARQUE BIEN – à notre avis- LA FIN D’UNE EPOQUE ET LE DEBUT DE L’EFFONDREMENT DES « ARRIVISTES-ARRIVES »!!!!

   L’intégriste intégral

Par Moncef GOUJA

Hechmi Hamdi est-il un intégriste ? Voilà la question fondamentale à laquelle toute la classe politique, toutes obédiences idéologiques confondues, doit répondre ! Non pas que ce personnage ubuesque soit si important politiquement, tout le monde le sait y compris ses amis politiques, Hamdi n’est qu’un agent dans une nébuleuse de réseaux très complexes, mais le fait qu’il dispose d’une chaîne satellitaire le rend comme tous les personnages louches qui disposent d’une arme (la Mustaquilla en est une) aussi dangereux qu’un Ben Laden. Voilà un type qui fut formé dès son plus jeune âge dans les cercles clandestins intégristes, rompus à la violence physique et verbale.Fanatisés par un embrigadement sans faille, les adeptes de cette mouvance ont donné, en Algérie les «GIA et le FIS» tristement célèbres, les talibans en Afghanistan, et les intégristes de Hassan Tourabi qui pratiquent encore l’esclavage au Soudan et financent précisément cette chaîne. Certes, en Tunisie, terre de tolérance et de paix, dans une société modernisée dont le niveau de vie du citoyen avoisine de plus en plus la moyenne des sociétés occidentales, un intégriste, ne peut extérioriser sa violence de la même manière qu’ailleurs.Mais le pro-gramme, pour lequel toutes les variantes de l’intégrisme, des tali-bansaux intégristes tunisiens militent, est le même : c’est celui qui est appliqué actuellement en Afghanistan. Avons-nous assisté une seule fois à la dénonciation des talibans par les intégristes et leurs acolytes ?

Hamdi à deux reprises, dans une vaine tentative de se disculper, n’a fait que confirmer son appartenance à la nébuleuse intégriste ! Liberté, dit-il, de porter «le tchador ?» Lorsqu’on sait où a mené cette «liberté» il y a plus d’une décennie où Hamdi et ses «frères» jetaient de l’acide sur le visage des imams et les jambes des femmes en minijupe, l’on ne peut qu’être étonnés par une telle arrogance et frémir à l’idée de les voir ressusciter! Liberté d’utiliser les mosquées à n’importe quelle heure ? Pour quoi faire, sinon un jour les transformer en foyers d’agitations intégristes, comme Hamdi et ses «frères» l’ont fait dans les années soixante-dix et quatre-vingt et où ils ont sélectionné les agents les plus violents, recrutés dans le lumpen prolétariat. Liberté pour les intégristes condamnés à des peines de prison pour avoir comploté et voulu renverser par la force un régime civil moderniste et jouissant d’une légitimité populaire et démocratique? Pour quoi faire, sinon pour reconstituer un jour par la voie «soft» une organisation, quasiment disparue de la scène politique et une mouvance devenue synonyme de violence chez les masses populaires qui ont vu où cela a abouti chez les voisins (150.000 morts) et qui ont désavoué ses adeptes, depuis l’affaire sanglante de Bab Souika !

Retour pour les exilés ? Lesquels ? Ceux qui comme Hamdi dirigent l’internationale terroriste, et qui sont de mèche avec un Ben Laden, comme l’a confirmé le coup de poing de la police italienne, il y a deux mois ? Ceux qui envoient leurs adeptes se former chez les Afghans, pour renforcer les maquis des GIA en Algérie, comme l’ont confirmé de récents événements sanglants ? Liberté pour cet ancien Premier ministre ? Lui qui a jeté des milliers de militants politiques et des droits de l’homme en prison, y compris ceux sur le sort de qui il verse aujourd’hui des larmes de crocodile? Qui paye les factures de ce monsieur dans les grands palaces parisiens à 7 millions de nos millimes la nuit? Qui paye ses frasques et ses orgies de septuagénaire dégénéré ? Dans quels desseins ses bienfaiteurs continuent-ils à le financer, en dehors des quelques services qu’il leur rend par-ci et par-là ? Comment, cet étrange personnage, grossier, qui a eu pendant une trentaine d’années largement le temps d’exercer ses talents d’oppresseur peut-il aujourd’hui se targuer d’être un démocrate ? Mais les plus surréalistes des scènes sont justement illustrées par ces plateaux réunissant des contraires aux programmes radicalement opposés, tels les adeptes de la révolution permanente, partisans de la dictature du prolétariat, les transfuges de l’exparti unique des-dits libéraux qui tendent la main aux partisans de l’Etat théocratique, des ex-laïcs faisant leur mea-culpa aux extrémistes religieux dont ils demandaient, il n’y a pas longtemps, la pendaison haut et court, des pseudo-nationalistes arabes qui ont toujours ciré les pompes de dictateurs sanguinaires et qui étaient payés à la petite semaine! C’est la sacro-sainte alliance contre un régime qui a réussi en une décen-nie à transformer radicalement et profondément la société, jusqu’à faire du pays un des plus modernes du monde arabe et du tiers monde.

Une alliance opportuniste, sans programme et sans cohérence politique, dont les véritables dirigeants sont ceux justement qui évitent de se mettre au-devant de la scène d’Al Mustaqilla parce qu’ils ont mauvaise presse et dont Hachmi Hamdi est un illustre représentant ! Comme pour les crimes de droit commun, il faut se poser la ques-tion du mobile ! Assassiner la République au nom de la démocratie, et pour cela, les fonds noirs sont généreusement versés par l’intégrisme le plus noir, en provenance d’un pays du continent noir. Pourquoi Hamdi ne s’explique-t-il pas sur l’origine des fonds qui alimentent sa cagnotte ? Pourquoi il ne publie pas, comme toutes les entreprises qui se respectent, les parts de ses actionnaires et de ses «bienfaiteurs»? Pourquoi est-il toléré dans un pays qui n’est pas réputé tendre avec les étrangers, s’il ne rend pas des services «appréciables» à ce pays ?

Mais enfin et la question est fondamentale, pourquoi ceux qui prétendent être les défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme, ont-ils accepté de devenir la cinquième roue de la charrette du projet intégriste ? Croient-ils sérieusement dompter la bête, s’en servir pour établir leur «démocratie» ? Peut-on sérieusement justifier l’alliance avec le diable, pour uniquement, comme ils le déclarent, «démocratiser» la vie politique» ?

Les expériences, iranienne lors de la révolution khomeinyste, ou algérienne, ne leur ont-ils pas suffi, comme leçons d’histoire ! Quand bien même le processus démocratique marque des lenteurs et ne prenne pas la forme occidentale, désirée par certains, cela justifie-t-il l’alliance contre nature avec les suppôts de l’internationale intégriste ? Même si l’impatience est un vilain défaut de certains politiques, que feront-ils si par malheur, les mosquées, l’école, la culture, le sport, pour ne citer que la partie civile de la société, comme ce fut le cas jusqu’en 87, tombaient par malheur (ce qui est impossible) à nouveau aux mains des intégristes? Méfions-nous des trains qui en cachent d’autres et des arbres qui cachent la forêt. Méfions-nous des politiciens véreux, des pseudo-démocrates, de ceux qui se trompent en politique à l’âge de soixante ans et surtout de ceux qui ont vendu leur âme au diable, justement au nom de Dieu Tout-Puissant !

Oui, Hamdi est un intégriste, et les agences de presse étran-gères, comme Reuters, l’AFP et l’AP ne se sont pas trompées quand elles l’ont présenté sous son vrai visage. Il ne suffirait pas pour ce vulgaire agent de l’internationale intégriste de porter un costume cravate bon marché, de balbutier quelques mots en mauvais français et d’annoncer la création d’un espace «francophone» pour tromper ceux-là mêmes qui lui accordent en connaissance de cause un droit d’asile ! Un de ses «frères» l’a un jour dans un article traité «d’espion». De qui ? L’avenir nous fournira certainement la réponse !

M.G.

 

Affaire  Sihem Ben Sedrine suite
 AFP, le 5 juillet 2001 à 18h04 

Intellectuels et eurodéputés pour la libération de Mme Bensedrine 

PARIS, 5 juil (AFP) – Deux nouveaux appels d’intellectuels et de députés européens ont été lancés jeudi en France pour la libération de la militante tunisienne des droits de l’Homme, Sihem Bensedrine, détenue depuis le 26 juin à Tunis.
   A l’initiative du Comité national pour les libertés en Tunisie (CNLT), dont Sihem Bensedrine est la porte-parole, 67 intellectuels, principalement des Français, ont appelé « instamment les autorités tunisiennes à respecter leurs engagements pris lors de la signature des conventions et pactes internationaux relatifs à la protection des libertés collectives et individuelles ».
   « Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de Sihem Bensedrine et son rétablissement dans l’intégralité de ses droits », ont-ils ajouté.
   Parmi les signataires figurent l’éditeur François Gèze, le sociologue Pierre Bourdieu, la cancérologue Léon Schwartzenberg, l’écrivaine Régine Desforges et l’économiste britannique William Byrd.
   Dans un texte séparé, les eurodéputés Harlem Désir (socialiste), Olivier Dupuis (radical), et Roselyne Vachetta (gauche unitaire), « expriment leur plus vive préoccupation au regard d’événements récents qui témoignent d’un net durcissement du régime tunisien à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme et des militants de la démocratie et de l’Etat de droit ».
   Ils annoncent qu’ils se rendront en Tunisie du 6 au 9 juillet, pour y plaider la cause de plusieurs militants du « mouvement démocratique de Tunisie ».
   Parmi eux, figurent Sihem Bensedrine, ainsi que Moncef Marzouki, ancien porte-parole du CNLT et ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), qui attend samedi un jugement en appel pour appartenance à une association illégale et diffusion de fausses nouvelles.
   Sihem Bensedrine, 47 ans, a été emprisonnée le 26 juin, après avoir été arrêtée à son arrivée à l’aéroport de Tunis en provenance de France. Elle avait mis en cause un magistrat le 17 juin, lors
d’une émission diffusée sur la chaîne de télévision privée arabe basée à Londres, Al-Mustaquilla.
   Elle a été entendue jeudi à Tunis par un juge d’instruction qui l’a maintenue en détention. 

AFP.


RTR, le 5 juillet 2001 à  20h55  

 

Activists protest journalist imprisonment in Tunisia

TUNIS, July 5 (Reuters) – Dozens of human rights activists staged a noisy demonstration inside the main court in Tunis on Thursday to urge the release of jailed journalist Sihem Ben Sedrine, witnesses said.
    Ben Sedrine, editor of the online magazine Kalima (Word) and spokeswoman for the human rights group Tunisian National Council for Liberty, was arrested and jailed in Tunis on June 26 after returning from Europe, where she had spoken publicly about human rights in the north African country.
    « Freedom for Sihem. Freedom for Tunisia, » the protesters shouted, waving pictures of Ben Sedrine. Ben Sedrine appeared before an examining judge for questioning on Thursday.
    Examining judge Boubaker Trabelsi ordered her to remain in custody pending further interrogation and trial.
    Police eventually forced the activists out of the building.
    France has expressed concern over Ben Sedrine’s fate and urged the Tunisian government to release her.
    Members of the Paris-based press freedom advocacy group Reporters Without Frontiers and Amnesty International have also expressed concern about Ben Sedrine. 

 REUTERS


THE COMMITTEE TO PROTECT JOURNALISTS à NEW YORK SOLIDAIRE DE SLE DEBUT AVEC SIHEM BEN SEDRINE.
TEXTE DU COMMUNIQUE DU 28 JUIN 2001.
 
TUNISIA:

Journalist and human rights activist jailed after London TV appearance

New York, June 28, 2001 — CPJ is gravely concerned about the recent arrest of Tunisian human rights activist and journalist Sihem Bensendrine, apparently for criticizing the regime of President Zine Al-Abdine Ben Ali during a London television appearance.

Bensendrine is the spokeswoman for the non-governmental National Council for Liberties in Tunisia (CNLT) and the editor of an Internet magazine called Kalima. On June 17, she took part in a television debate about Tunisian human rights on Al Mustaqilla, a London-based Arabic television station owned by émigré Tunisian dissident Mohammed El Hachimi Hamdi.

Tunisian police detained Bensendrine at the airport when she returned to the capital, Tunis, on June 26, 2001. That same day, according to her lawyer, Radiah Nasrwai, Bensendrine was charged with undermining the authority of the judiciary and spreading false information with the aim of undermining public authority. She was brought before an examining judge, who ordered her incarcerated.

Following her arrest, Nasrawi said, Bensendrine was missing for more than five hours before anyone knew what had happened to her.

Undermining the authority of the judiciary carries a penalty of up to six months imprisonment and a 1000 dinar (US$660) fine. The false information charge carries a prison sentence of up to three years and a fine of 1000 dinars.

« We call on Tunisian authorities to release Sihem Bensendrine at once and to drop all charges against her, » said CPJ executive director Ann Cooper. « Jailing someone for expressing her political views on the air threatens all working journalists and can only stifle free expression, which the Tunisian government says is a right afforded to all its citizens. »

Bensendrine is currently being held at the Manouba prison for women, outside Tunis. Her trial is scheduled for July 5.

President Ben Ali has appeared four years running on CPJ’s annual list of the 10 Worst Enemies of the Press. His government continues to suppress all forms of opposition to the regime, including journalism and media commentary.

END

 

 
El Watan 7.7.01
LA POLICE TUNISIENNE MENACE SOUHILA HAMMADI / «Fais attention !»
 
Chargée de couvrir le procès de la militante des droits de l’homme tunisienne, Sihem Bensedrine — procès qui s’est ouvert jeudi matin au tribunal de Tunis —, notre consœur Souhila Hammadi a été retenue pendant trois heures, mercredi soir, à l’aéroport de Tunis.
Dès son arrivée à l’aéroport Tunis-Carthage, notre envoyée spéciale s’est vue — sans explication aucune — confisquer son passeport par un officier de la police des frontières en civil. Ce dernier lui intimera, non sans agressivité, l’ordre de s’asseoir et d’«attendre toute la nuit s’il le faut». Une demi-heure plus tard, à bout de patience et très éprouvée physiquement, notre consœur commence par apostropher un policier en tenue qui, face à son insistance, lui rétorquera qu’elle n’a pas le droit de pénétrer sur le territoire tunisien. A vingt heures, Souhila Hammadi, qui a fini par joindre par téléphone portable la rédaction, se dirige vers un autre agent pour le tenir au courant des dispositions prises par les responsables du journal. La direction d’El Watan a en effet saisi, par écrit, le ministère algérien des Affaires étrangères l’informant de cette grave atteinte à la liberté de circulation d’une citoyenne algérienne, de surcroît en mission de travail. Entre-temps, l’ambassadeur de Tunisie à Alger téléphone au directeur du journal, pour lui proposer un deal : «Souhila peut être libérée dans un quart d’heure, mais n’écrivez plus sur la Tunisie, comme vous avez l’habitude de le faire.» Propos jugés irrecevables par le directeur — la discussion, telle qu’elle s’était engagée, ne pouvait durer — ; la direction d’El Watan n’avait rien à négocier. Souhila Hammadi a été envoyée à Tunis pour couvrir le procès d’une collègue tunisienne, jetée en prison de manière arbitraire. Pendant ce temps, notre consœur est à nouveau apostrophée par un autre agent qui lui demande de le suivre dans une autre zone cette fois et d’attendre le temps d’une réponse qui devait émaner de… ? Une fois de plus, soit à 22 h 15, notre consœur se verra une fois de trop «escortée» vers un bureau. Et c’est là que des fonctionnaires ont exhibé les propres reportages, «incorrects vis-à-vis de la Tunisie», rédigés par la journaliste d’El Watan dans le cadre d’une mission de travail sur le régime Ben Ali qu’elle avait effectuée en octobre dernier. Alors que le site d’El Watan est, apprend-on, bloqué depuis au moins huit mois… L’officier finit par lui remettre son passeport non sans lui rétorquer : «Cette fois, c’est bon, mais fais attention !» Jeudi matin, Souhila Hammadi a eu la visite du premier conseiller de l’ambassade d’Algérie. Elle sera informée que son cas est pris en charge par les responsables consulaires et, en effet, elle a eu, hier, à rencontrer le consul d’Alger à Tunis.
Par N. R.
 

2 JOURNALISTES TUNISIENS (FREELANCE) ONT ENVOYE A TUNISNEWS LEUR COUVERTURE DU 3éme CONGRES DU RSP, DEVENU LE PDP.

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1)   äÖÇáäÇ ãÊæÇÕá ãä ÇÌá ÇáÚÝæ ÇáÊÔÑíÚí ÇáÚÇã .

2)  ÇáÊÚÐíÈ ¡ÇáÍÑãÇä ãä ÇáÔÛá ¡ ãÕÇÏÑÉ ÍÞ ÇáÓÝÑ ÇÚÊÏÇÁÇÊ ÕÇÑÎÉ Úáì ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä .

3)  ãä ÇÌá Øì ÕÝÍÉ ÇÍÊßÇÑ ÇáÍíÇÉ ÇáÓíÇÓíÉ ãä ØÑÝ ÇáÍÒÈ ÇáÍÇßã

4)  ÝÕá ÇáÍÒÈ Úä ÇáÏæáÉ .

æÞÏ ßÇäÊ ÇáßáãÉ ÇáÊí ÇáÞÇåÇ ÇáÇãíä ÇáÚÇã ÇáÓíÏ äÌíÈ ÇáÔÇÈí ( æÇáÊí ÇÚÊÈÑåÇ ÇáãÄÊãÑ ÈãËÇÈÉ ÇáÊÞÑíÑ ÇáÇÏÈí ) ÊÇÓíÓÇ äÖÑíÇ áËæÇÈÊ ÇáÍÒÈ Öãä ãÞÊÖíÇÊ ÇáãÑÍáÉ ÈÚíÏÇ Úä ÇáãÑÌÚíÇÊ ÇáÇíÏíæáæÌíÉ ÇáÚÞÇÆÏíÉÇáÊí áÇ ÊäÝÚ ÇáÈáÇÏ Ýí ÔíÁ¡ æ ÞÏ ÚáÞ ÇáãáÇÍÖæä Úáì åÐå ÇáßáãÉ ãËãäíä ãÇ ÌÇÁ ÝíåÇ ÈÇÚÊÈÇÑ ÇäåÇ ÇÚáÇäÇ Úä ÈÑäÇãÌ ÓíÇÓí  Ç ÕáÇÍí ÈÇáÇÓÇÓ  æáßä ãÊÌÐÑ Ýí ÇáãÚÇÑÖÉ .

æ ÞÏ ÑßÒÊ ÇáãÏÇÎáÉ Úáì ãæÚÏ 2004 ßÇÓÊÍÞÇ Þ ÊÇÑíÎí æÏÓÊæÑí æ ÇßÏÊ Úáì æÖÚ ÇáãÄÊãÑ Ýí åÐÇ ÇáÇÝÞ ÇáÊÇÑíÎí ÇáÚÇã æ ÇáÇÓÊÚÏÇÏ áå . æÊØÑÍ åÐå ÇáãÍØÉ ÇáÊÇÑíÎíÉ :

    ÑåÇäÇ ÏÓÊæÑíÇ íÊÚáÞ ÈÇÑÓÇÁ ÇáÊÏÇæá Úáì ÇáÍßã

    ÑåÇäÇ ÓíÇÓíÇ íÊÚáÞ ÈÍÞ ÇáÔÚÈ Ýí ÊÞííã ÊÌÑÈÉ ÇÑÈÚÉ ÚÔÑ ÓäÉ ãä ÇáÍßã  

æÚÈÑ ÇáÇÓÊÇÐ äÌíÈ ÇáÔÇÈí Úä äÓÈíÉ ÇáäÌÇÍ ÇáÇÞÊÕÇÏí  æÐáß áåÔÇÔÉ ÇáÈäì ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ ÇáÊí ÚÈÑ ÚäåÇ ÇáæÇÞÚ ÈÌáÇÁ ãä ÎáÇá ÊÈÇØÄ ÇáÇÓÊËãÇÑ æäÓÈÉ ÇáÈØÇáÉ ÇáãÑÊÝÚÉ ( 30ÈÇáãÇÆÉ ÔÈÇÈ æ40 ÈÇáãÇÆÉ ãäåã Ýí ãäÇØÞ ÏÇÎáíÉ).

æÚÈÑ ßÐáß Úä ÊÚËÑ ãÓíÑÉ ÇáÈáÇÏ äÍæ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ãäÐ 7 äæÝãÈÑ ÑÛã ãÙÇåÑ ÇáÊÛííÑ ÇáÊí ÍÕáÊ  æÐßÑ ÇãËáÉ Úáì ÊÑÇÌÚ ÇáãÓíÑÉ äÍæ ÇáÇÝÖá ãËá ÇÛáÇÞ ÌÑíÏÉÇáÑÇí æãÕÇÏÑÉ ÍÞ åÔÇã ÌÚíØ Ýí ÇáäÞÏ æÇáÊÚÈíÑ æÊÒæíÑ ÇäÊÎÇÈÇÊ 89 æãáÇÍÞÉ ãäÇÖáí ÍÒÈ ÇáÚãÇá æÍÇáÉ ÇáÇÓÊÞØÇÈ ÇáËäÇÆí Èíä ÇáÍÒÈ ÇáÍÇßã æ ÇáÍÑßÉ ÇáÇÓáÇ ãíÉ ÇáÐí ÇÏì ÇáìåÒíãÉ ÇáÍÑßÉ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ .æÇÚÊÈÑ ÇáÇÓÊÇÐ äÌíÈ Çäå áã íÞÚ ÇáæÝÇÁ ÈÇáÚÞÏ ÇáÓíÇÓí æÚÈÑ ÚäÚÏã ÑÖÇÁ ÍÒÈå Úä ÇáäÊÇÆÌ æÃäå íÊæÞ Çáì ÇáÈÏíá.

æÇÚÊÈÑ ÇáÃãíä ÇáÚÇã Ãä ÇáÝÊÑÉ ÇáÃÎíÑÉ ÔåÏÊ ÎÑÞÇ ááÌÏÇÑ ÇáÍÏíÏí ááÓáØÉ ÊãËá Ýí ÅÍÏÇË íÞÙÉ ÈÝÖá äÖÇáÇÊ ÇáÌãÚíÇÊ æäÔØÇÁ ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä ÇáÊí áÇÞÊ ÊÖÇãäÇ ÚÇáãíÇ ãËá ÈÏÇíÉ ÇáÅäÝÑÇÌ æÇáÏÚæÉ Åáì ÊæÍíÏ ÇáÞáæÈ

áßä ÇáÃíÇã ÇáÃÎíÑÉ ÔåÏÊ ÍÇáÉ ãä ÇáÊÑÇÌÚ æÇáäßæÕ Úä åÐÇ ÇáåÇãÔ ãä ÇáÍÑíÇÊ ÇáÐí ÊæÝÑ Ýí ÇáÈáÇÏ æÐáß ãä ÎáÇá ÅíÞÇÝ ãÍãÏ ãæÇÚÏÉ æÊÊÈÚ ÇáãÑÒæÞí ÚÏáíÇ.

æÞÏ ÏÚì ÇáÃÓÊÇÐ äÌíÈ Åáì ÝÊÍ ÍæÇÑ ãÚ ÇáÎÕæã æÅÎáÇÁ ÇáÓÌæä æÑÝÚ ÇáãÍÇÕÑÉ Úä ÍãÉ ÇáåãÇãí¡ æÇÚÊÈÑ Ãä ÇáÚÝæ ÇáÊÔÑíÚí ÇáÚÇã áíÓ ãØáÈÇ ÅäÓÇäíÇ Èá ÓíÇÓí áÝÊÍ ãÌÇá ÇáãÔÇÑßÉ ááÌãíÚ æØí ÕÝÍÉ ÇáÊÓÚíäÇÊ.

æÝí ÅØÇÑ ÇáÅÚáÇä Úä ãÚÇáã ÈÑäÇãÌ ÓíÇÓí ÞÇá ÇáÔÇÈí äÍä ØáÇÈ ÅÕáÇÍ ÏÓÊæÑí ÞÇäæäí ÓíÇÓí ãä ÎáÇá ÊÞáíÕ ÊÖÎã ÓáØÉ ÇáÑÆÇÓÉ æÝÕá ÇáÓáØÇÊ æÍÞ ÇáÊÑÔÍ ááÑÆÇÓÉ Ïæä ÞíæÏ æÇáÏÚæÉ Åáì ÊÍÑíã Óä Ãí ÞÇäæä íãÓ ãä ÇáÍÑíÇÊ ÇáÃÓÇÓíÉ æÊØæíÑ ÇáäÙÇã ÇáÓíÇÓí ááÈáÇÏ æÅÕáÇÍ ÞÇäæä ÇáÃÍÒÇÈ æÇáÌãÚíÇÊ æÅÕáÇÍ ÇáäÙÇã ÇáÅÚáÇãí æÇáäÙÇã ÇáÅäÊÎÇÈí.

æÇÚÊÈÑ Ãä ãÄÊãÑ ÍÒÈå åæ ãÄÊãÑ ÊæÍíÏ ÇáÞæì ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÇÚÊÈÑ Ýí ßáãÉ ÈáíÛÉ Ãä ÇáÏíãÞÑÇØíÉ Ýí ÈáÇÏäÇ ÊÊäÒá ãäÒáÉ ÇáÅÓÊÞáÇá Ýí ÚåÏ ÇáÇÓÊÚãÇÑ.  ÝÈÇáÏíãÞÑÇØíÉ äÞÞ ÇáÊäãíÉ ÇáÝÚáíÉ æÈÇáÏíãÞÑÇØíÉ äÍÞÞ ÇáÊßÇãá ÇáãÛÇÑÈí æÈÇáÏíãÞÑÇØíÉ ääÎÑØ Ýí ÇáÓæÞ ÇáÚÇáãíÉ.

æÇÚÊÈÑ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ãÓÃáÉ æÌæÏ áÇ ãØáÈÇ äÎÈæíÇ æÇÚÊÈÑ Ãä ãä ËæÇÈÊ ÍÒÈå ÇáäÙÑíÉ ÅÞÑÇÑ ÇáÔÎÕíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ Ýí ÃÝÞ ÇáÍÏÇËÉ.

æÝí ÂÎÑ ãÏÇÎáÊå ÞÇá ãæÌåÇ ßáÇãå Åáì ÇáÓíÏ ßãÇá ÓÇÓí : äÑíÏ ÇáÍæÇÑ äÑíÏ ÇáÅÕáÇÍ ÝÇÓÊãÚæÇ ÅáíäÇ.

æÞÏ áÇÞì åÐÇ ÇáÎØÇÈ ÇáÐßí ÇÓÊÍÓÇä ÇáÌãíÚ áÃä ßá ØÑÝ æÌÏ Ýíå ÌÒÁÇ ãä ãÔÇÛáå æãØÇáÈå æØãæÍÇÊå ÈãÇ Ýíåã ÇáÓáØÉ ÇáÊí ÊÝÖá ÇáÎØÇÈ ÇáÅÕáÇÍí Úáì ÇáÎØÇÈ ÇáËæÑí.

Ëã ÊÏÇæá Úáì ÇáßáãÉ ßá ãä:

    ããËá ÑÆíÓ ÇáÌãåæÑíÉ ÇáÓíÏ ßãÇá ÓÇÓí ÇáÐí ÐßÑ ÈÍÕíáÉ 14 ÓäÉ ãä (ÇáÊÛííÑ) ßãÇ íÑÇåÇ.

    ããËá ÇáÌåÉ ÇáÔÚÈíÉ ÇáÐí ÃáåÈ ÇáãÔÇÚÑ ÈÝÕÇÍÊå æÃÚáä Úä ÊæÇÕá ÇáÅäÊÝÇÖÉ æÇÚÊÈÑ Ãä ÇáÇäÊÝÇÖÉ áíÓÊ ÏÝÇÚÇ Úä ÇáÃÞÕì ÝÍÓÈ æáÇ Úä ÝáÓØíä ÝÍÓÈ Èá ÏÝÇÚÇ Úä ÓæÑíÇ æáÈäÇä æÍíÝÇÁ æÊæäÓ æÇáãÛÑÈ æÇÚÊÈÑ Ãä ÇáÇäÊÝÇÖÉ åí ÇáÊí ÕäÚÊ ÇáæÍÏÉ ÇáæØäíÉ ÈíäãÇ ÃÍÏËÊ ÃæÓáæ ÇáÝÑÞÉ ÇáÓíÇÓíÉ.

    ÑÆíÓ ÇáÑÇÈØÉ ãÎÊÇÑ ÇáØÑíÝí ÇáÐí ÇÈÊÏà ßáãÊå ÈÒáÉ áÓÇä  ABSUS ÔßÑ ÝíåÇ ÇáÊÌãÚ ÇáÏÓÊæÑí ÇáÏíãÞÑÇØí ÚæÖÇ Úä ÇáÊÌãÚ ÇáÅÔÊÑÇßí ÇáÊÞÏãí æßÃä åÇÌÓ ÚáÇÞÉ ÇáÓáØÉ ÈÇáÑÇÈØÉ áÇ íÒÇá ãÓíØÑÇ ÍÊì ÈÚÏ ÇáÍá ÇáãäÕÝ äÓÈíÇ æÚÈÑ Úä ÊãÓß ÇáÑÇÈØííä ÈÔÑÚíÉ ÇáãÄÊãÑ ÇáÎÇãÓ æÃÚáä Úä ãæÚÏ 29 ÌæÇä Çáíæã ÇáÚÇáãí ááÚÝæ ÇáÊÔÑíÚí ÇáÚÇã ÈÊæäÓ

    ãäÙãÉ ÇáÚãá ÇáÏíãÞÑÇØí ÇáÔÚÈí ãä ÇáãÛÑÈ ãÍãÏ Èä ÓÚíÏ ÃßÏ Úáì ÎÕæÕíÉ ÇáÊãÔí ÇáÏíãÞÑÇØí Ýí ÇáãÛÑÈ æããíÒÇÊ ÇáíÓÇÑ ÇáÌÏíÏ.

    ÍÑßÉ ÇáÊÌÏíÏ ÃÍãÏ ÇÈÑÇåíã ÇáÃãíä ÇáÚÇã ÇáãÓÇÚÏ äÞÏ ÇáÊäÓíÞ ãÚ ÃØÑÇÝ ãä ÎÇÑÌ ÇáÏÇÆÑÉ ÇáÚÞáÇäíÉ.

    ÌÈåÉ ÇáÞæì ÇáÅÔÊÑÇßíÉ Úáí ÍãÇäí ÇáÐí ÏÚì Åáì ÅäÔÇÁ ãÍãßÉ ãÛÇÑÈíÉ áÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä.

    ÇáÇÊÍÇÏ ÇáÚÇã áØáÈÉ ÊæäÓ ÚÒ ÇáÏíä ÒÚÊæÑ ÇáÇãíä ÇáÚÇã ÇáÐí ÃßÏ Úáì ÖÑæÑÉ ÇáÚãá Úáì ÅÑÓÇÁ ÏíãÞÑÇØíÉ ÊÞÏãíÉ ÊÓÇåã Ýí ÇäÞÇÐ ÇáÈáÇÏ ãä ÇáæÖÚíÉ ÇáÍÇáíÉ.

ßãÇ ÔÇÑß ÃíÖÇ Ýí ÍÝá ÇáÅÝÊÊÇÍ Úáí ÐíÇÈ ãä ÍÒÈ ÇáÈÚË ÈÓæÑíÇ æãÍãÏ ÚÈÏ ÇáãÌíÏ ÇáÞÈÇØí ãä ÍÒÈ ÇáãÄÊãÑ ÇáÔÚÈí Ýí Çáíãä æÚÏäÇä ÈáÍÇÌ ÚãÑ ãä ÍÒÈ ÇáæÍÏÉ ÇáÔÚÈíÉ ÈÊæäÓ.

 

 ÇáÌáÓÉ ÇáÚÇãÉ æãäÇÞÔÉ ÇááæÇÆÍ

ÇÚÊÈÑÊ ÇáÌáÓÉ ÇáÚÇãÉ Ãä ßáãÉ ÇáÃãíä ÇáÚÇã Ýí ÇáÌáÓÉ ÇáÅÝÊÊÇÍíÉ ÈãËÇÈÉ ÇáÊÞÑíÑ ÇáÃÏÈí Ëã Êáí ÇáÊÞÑíÑ ÇáãÇáí ÇáÐí ÍÏÏ ãÏÇÎíá æãÕÇÑíÝ ÇáÍÒÈ¡ ÝßÇäÊ ÇáÊÈÑÚÇÊ æãÓÇåãÉ ÇáãÍÈíä æÇáÏÚã ÇáÑãÒí ãä ÇáÏæáÉ ãÕÇÏÑ ÇáÊãæíá ÇáÃÓÇÓíÉ¡ æÞÏ ÊæÒÚÊ ÇáãÕÇÑíÝ Úáì ãÞÑ ÇáÍÒÈ æÌÑíÏÉ ÇáãæÞÝ æÇáãÞÑÇÊ ÇáÌåæíÉ ßãÇ ÊáÞì ÇáÍÒÈ ÏÚãÇ ÇÓÊËäÇÆíÇ ÈãäÇÓÈÉ ÇáãÄÊãÑ ãä ÑÆÇÓÉ ÇáÏæáÉ ÞÏÑ ÈÚÔÑÉ ÂáÇÝ ÏíäÇÑ æÞÏ ÕÑÍ Ããíä ãÇá ÇáÍÒÈ ÇáÓíÏ ÚÕÇã ÇáÔÇÈí Ãä ááÍÒÈ Ïíæä ãÊÎáÏÉ áÏì ãØÈÚÉ ÇáãæÞÝ æÃÎÑì ÈãËÇÈÉ ãÚÇáíã ßÑÇÁ ãÞÑÇÊ ÇáÍÒÈ. æáÇÍÙ Ãä ÊæÞÚÇÊ ÇáÚÌÒ ÇáãÇáí ÊÞÏÑ ÈËãÇäíÉ ÚÔÑ ãáíæä ÏíäÇÑ. æÈÚÏ Ãä ÊãÊ ÇáãÕÇÏÞÉ Úáì ÇáÊÞÑíÑíä ÇáãÇáí æÇáÃÏÈí ÏÎáÊ ÇáÌáÓÉ ÇáÚÇãÉ ãÑÍáÉ ÇáäÞÇÔ ÇáÊí ÓÊÚÈÑ Úä ãÔÇÛá ÇáãÄÊãÑíä æåæÇÌÓåã æÊÓÇÄáÇÊåã æÇáÊí ÓÊÓÊæÚÈåÇ ÇááæÇÆÍ ÝíãÇ ÈÚÏ æÃåã åÐå ÇáåæÇÌÓ:

    ÎÔíÉ ÈÚÖ ÃØÑÇÝ ÇáíÓÇÑ ÇáãÇÑßÓí ãä ÇäÍÑÇÝ ÇáÍÒÈ Úä ÇáÎØ ÇáÅÔÊÑÇßí.

    ÞÖíÉ ÇáÊÏÇæá Úáì ÇáÃãÇäÉ ÇáÚÇãÉ ááÍÒÈ.

    ãÍØÉ 2004

    ÇáÍÑíÇÊ æÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÇáãÓÃáÉ ÇáÅÌÊãÇÚíÉ.

    ÞÖíÉ ÇáÊÚÇãá ãÚ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ: åá åí ÞÖíÉ ÅäÓÇäíÉ(ÇáÊäÏíÏ ÈÇáÊÚÐíÈ æÇáãØÇáÈÉ ÈÇáÚÝæ) ¿ Ãã åí ÞÖíÉ ÓíÇÓíÉ ÊäÏÑÌ Öãä ÇáÍÑíÇÊ æÍÞ åÐÇ ÇáØÑÝ Ýí ÇáÊæÇÌÏ¿

 

æÞÏ æÒÚ ÃÚÖÇÁ ÌÇãÚÉ ÕÝÇÞÓ ãÐßÑÉ Úáì ÇáÍÇÖÑíä ÑßÒÊ Úáì ÃåãíÉ ÇáÅáÊÞÇÁ Íæá ÃÑÖíÉ ÓíÇÓíÉ åÇÏÝÉ Åáì ÅÑÓÇÁ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÈãÚäÇåÇ ÇáæÇÓÚ¡ áÐÇ Ýåã íØÇáÈæä ÈÅÈÚÇÏ ÇáãäÇÞÔÇÊ ÇáÝßÑíÉ æÇáäÙÑíÉ æÇáÅíÏíæáæÌíÉ ÍÊì áÇ íÊÚãÞ ÇáÎáÇÝ Èíä ãäÇÖáí ÇáÍÒÈ ßãÇ ØÇáÈÊ ÇáæËíÞÉ ÈÊÞííÏ ãåÇã ÇáÃãíä ÇáÚÇã æÃÚÖÇÁ ÇáãßÊÈ ÇáÓíÇÓí.

 

ÇááÇÆÍÉ ÇáÓíÇÓíÉ:      

    ÊäÒíá ÇáãÄÊãÑ Ýí ãÏì Òãäí « 2004 »

    ÊÞííã ÊÌÑÈÉ 7 äæÝãÈÑ ÈÚÏ 14 ÓäÉ ãä ÇáÍßã

    ÇáÈÑäÇãÌ ÇáÅÕáÇÍí ááÍÒÈ

    ØÈíÚÉ ÇáÍÒÈ æãæÇÕÝÇÊå æÏæÇÝÚ Êßæíäå

    ÇáäÏÇÁ áÌÈåÉ ÏíãÞÑÇØíÉ ãæÍÏÉ

 

ÃËäÇÁ ÇáäÞÇÔ ÃÔÇÑ ÇáÚÏíÏ ãä ÇáÍÇÖÑíä Åáì Ãä ÈíÇä 7 äæÝãÈÑ æÅä áÇÞì ÊÑÍíÈÇ ãä ØÑÝ ÇáÌãíÚ Âä ÐÇß ãä ÈÇÈ ÅÍÓÇä ÇáäíÉ ÝÅäå áã íßä ÚÞÏÇ ÓíÇÓíÇ æÇÌÊãÇÚíÇ Èíä ÇáÓáØÉ æÇáãÌÊãÚ æÇÚÊÈÑ ÇáãÄÊãÑæä ÈÇáÅÌãÇÚ Ãä 2004 ãÍØÉ ÊÇÑíÎíÉ áÊæäÓ áÃäåÇ ÊØÑÍ ÑåÇä ÇÍÊÑÇã ÇáÏÓÊæÑ æÑåÇä ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÇáíÇÓíÉ æãÈÏà ÇáÊÏÇæá Úáì ÇáÓáØÉ¡ æÞÏ ÊÚåÏ ÇáÌãíÚ ÈÖÑæÑÉ ÇáÊßÇÊÝ ãÚ ßá ÇáÞæì ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ãä ÃÌá ÝÑÖ ÇÍÊÑÇã ÇáÏÓÊæÑ æÅÑÇÏÉ ÇáÔÚÈ ÈÇáæÓÇÆá ÇáÓáãíÉ ßãÇ ÃßÏ ÃÛáÈ ÇáãÄÊãÑíä Ãä 14 ÓäÉ ãä ÇáÊÌÑÈÉ ÃËÈÊÊ Ãä ãÇ ÃØáÞ Úáíå ÇÓã ÇáÊÛííÑ ÝÔá Ýí ÊÍÞíÞ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÅÑÓÇÁ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí æÇáÍÑíÇÊ ÇáÃÓÇÓíÉ æÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä.

æÃÔÇÑ ÇáÈÚÖ Åáì Ãä ãÔÑæÚ ÇáÍÒÈ åæ ÅÕáÇÍí íÞæã Úáì ÇáÍæÇÑ æäÈÐ ÇáÚäÝ áßäå ãÊÌÐÑ Ýí ÇáãÚÇÑÖÉ æíØÑÍ Úáì äÝÓå ãåÇã ßÈÑì æÊÇÑíÎíÉ áÊÍÞíÞ ÇáäÞáÉ ÇáäæÚíÉ Ýí ãÌÊãÚäÇ æãä åÐå ÇáãåÇã ÖÑæÑÉ ÊäÞíÍ ÇáÏÓÊæÑ áÊÛííÑ ÇáäÙÇã ãä ÑÆÇÓæí Åáì ÈÑáãÇäí æÃÔÇÑ ÇáÈÚÖ Åáì Ãä ÚáæíÉ ÇáÏÓÊæÑ áÇ ÊäÝí ÞÇÈáíÊå ááÊÍæíÑ æÝÞ ÍÇÌÇÊ ÇáãÌÊãÚ æäÖÌå ÇáÍÖÇÑí æÇáÓíÇÓí. æØÇáÈ ÇáÈÚÖ ÈÅÏÑÇÌ ÇáãØÇáÈÉ ÈÇáÚÝæ ÇáÊÔÑíÚí ÇáÚÇã ÈÇÚÊÈÇÑå ÇáæÓíáÉ ÇáãËáì áÊäÞíÉ ÇáãäÇÎ ÇáÓíÇÓí ßãÇ ØÇáÈ ÂÎÑæä ÈÊßæíä ÕäÏæÞ ááÊÚæíÖ áÖÍÇíÇ ÇáÊÚÐíÈ Ýí ÇáãÑÍáÉ  ÇáãÇÖíÉ.

ßãÇ ÃÔÇÑ äÞÇÔ ÇááÇÆÍÉ ÇáÓíÇÓíÉ ÌÏáÇ ÍÇÏÇ Ýí ØÑÍ ãÓÇÆá ÎáÇÝíÉ ßÇáãØÇáÈÉ ÈÅÏÑÇÌ ÇáÚáãÇäíÉ æÝÕá ÇáÏíä Úä ÇáÏæáÉ ßãÈÇÏÆ ÖÑæÑíÉ áãÌÊãÚ ÏíãÞÑÇØí æßÇáãØÇáÈÉ ÈÇáÊÃßíÏ Úáì ÇáåæíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÈÇÚÊÈÇÑåÇ ÇáÓãÉ ÇáÃÓÇÓíÉ ÇáÊí ÊãíÒ ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí- æåÐÇ ÇáäÞÇÔ ÇáãÍÊÏ ãäØÞí Úáì ÇÚÊÈÇÑ ÊÚÏÏ ÇáÃØÑÇÝ ÇáÓíÇÓíÉ ÇáãÊäÇÝÓÉ ãä ÃÌá ÅÞÑÇÑ ÞäÇÚÇÊåÇ.

 

ÇááÇÆÍÉ ÇáÊÑÈæíÉ:   

ÊØáÈÊ ãäÇÞÔÉ åÐå ÇááÇÆÍÉ äÞÇÔÇ ÚäíÝÇ æÕá Åáì ÍÏ ÇáÊÑÇÔÞ ÈÇáÅÊåÇãÇÊ Èíä ÇÊÌÇåíä ãÎÊáÝíä ÇáÃæá íØÇáÈ ÈÇáÊÑÈíÉ æÇáÊÚáíã Úáì ÃÓÇÓ ÊÌÐíÑ ÇáÔÎÕíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ááØÝá ÇáÊæäÓí æÇáËÇäí íÑì Ãä ÇáÍÏíË Úáì ÊÌÐíÑ ÇáÊÚáíã Úáì åÐå ÇáÔÇßáÉ íãßä Ãä íÑÓÎ ÇáÊÚÕÈ æÇáÊÞáíÏ ãÞÇÈá ÇáÃäÝÊÇÍ æÇáÅÌÊåÇÏ æÇáÚÞáÇäíÉ æÇáÅÚÊãÇÏ Úáì ÇáäÝÓ ÝÇáÔÎÕíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ãÊÌÐÑÉ æáÇ ÊÍÊÇÌ Åáì ãÌåæÏ æÅäãÇ ÇáãØáæÈ åæ ÊÑÈíÉ ÇáäÔà Úáì ÇÓÊÚãÇá ÇáÚÞá æÇáÑæÍ ÇáäÞÏíÉ æÇáÃÈÏÇÚíÉ ãÚ ãÑÇÚÇÉ Þíã ÇáÍÏÇËÉ æÇáÊØæÑ ÇáÊßäæáæÌí.

ÈÚÏ ãäÇÞÔÇÊ ØæíáÉ ÌãÚÊ Èíä Çáåã ÇáäÙÑí æÇáÊæÙíÝ ÇáÓíÇÓí æÐáß Åáì ÍÏæÏ ÇáËÇáËÉ áíáÇ ãä Çáíæã ÇáËÇäí ááãÄÊãÑ æÞÚ ÅÞÑÇÑ ÊÍæíÑ ÇáÚÈÇÑÉ ÇáãÐßæÑÉ « ÊÌÐíÑ ÇáÔÎÕíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ » áÊÕÈÍ ÇáÊÑÈíÉ Úáì ÔÎÕíÉ ãÊÌÐÑÉ Ýí ÈÚÏíåÇ ÇáÚÑÈí ÇáÅÓáÇãí ãÚ ãÑÇÚÇÉ Þíã ÇáÍÏÇËÉ æÇáÚÞáÇäíÉ.

æÅÖÇÝÉ Åáì ÇáäÞØÉ ÇáÎáÇÝíÉ ÇáÃÓÇÓíÉ ÊäÇæá ÇáãÊÏÎáæä äÞÏÇ áÇÐÚÇ áÈÑÇãÌ ÇáÊÚáíã ÇáÍÇáíÉ æÇÚÊÈÑæåÇ ÝÇÔáÉ áÇ ÊäÊÌ ÔÈÇÈÇ ãËÞÝÇ æáÇ æÇÚíÇ æáÇ ãÊÌÐÑÇ Ýí åæíÊå æØÇáÈæÇ ÈÇÓÊÔÇÑÉ ÇáÃÓÇÊÐÉ æÇáØáÈÉ æÇáãËÞÝíä Ýí ÈÑÇãÌ ÅÕáÇÍ ÇáÊÚáíã æÚÏã ÇáÊÕÑÝ ÈÚÞáíÉ ÝÑÏÇäíÉ Ýí ÞÖíÉ æØäíÉ ãÕíÑíÉ æÎØíÑÉ æåí ÇáÊÚáíã ßãÇ ÃÔÇÑ ÇáÈÚÖ Åáì Ãä ÇáäÊÇÆÌ ÇáÈÇåÑÉ ÇáÊí ÓÌáÊ Ýí ÇáÊÚáíã æÎÇÕÉ Ýí ÇáÊÇÓÚÉ ÃÓÇÓí åí äæÚ ãä ÇáÊæÙíÝ ÇáÓíÇÓí ÈÇÚÊÈÇÑåÇ ÊÓßíä áÃæÌÇÚ ÇáÔÚÈ.

ææÌå ÇáÈÚÖ äÞÏÇ Åáì ÇáØÑíÞÉ ÇáÊí Êã ÈåÇ ÍÐÝ ÂíÇÊ ÇáÌåÇÏ æÇáÂíÇÊ ÇáÊí ÊÊÍÏË Úä ÇáíåæÏ Ýí ãæÇÏ ÇáÊÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ æßÐáß äÕæÕ ÈãÇÏÉ ÇáÚÑÈíÉ æÎÕæÇ ÈÇáÐßÑ äÕ ÊæäÓ ÇáÌãíáÉ áÃÈí ÇáÞÇÓã ÇáÔÇÈí¡ æÇÚÊÈÑæÇ Ðáß ãä ÈÇÈ ÊãÑíÑ ÚÞáíÉ ÇáÊØÈíÚ ãÚ ÇáßíÇä ÇáÕåíæäí æáÇÍÙ ÚÏíÏ ÇáãÊÏÎáíä Ãä ãÏÑÓÉ ÇáÛÏ ÇáÊí äÊÍÏË ÚäåÇ ÎØæÑÊåÇ Êßãä Ýí åÐÇ ÇáÅÊÌÇå æÎÇÕÉ ãÍæ ÇáåæíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ æÇáÊÑßíÒ Úáì ÝßÑÉ ÇáÊÓÇãÍ æÇáÊÚÇíÔ ÇáÓáãí æÛíÑåÇ ãä ÇáÃáÝÇÙ ÇáÊí ÊæÍí ÈÇáÅÓÊÓáÇã ÝÇáãÏÑÓÉ ÇáÊí äØÇáÈ ÈåÇ ÍÓÈ Þæá ÃÍÏ ÇáãÄÊãÑíä: « åí ÇáãÏÑÓÉ ÐÇÊ ÇáÎíÇÑÇÊ ÇáæØäíÉ ÇáãÓÊÞáÉ æÇáÊí ÊÑÇÚí ÎÕæÕíÇÊ æÞÖÇíÇ ÇáÃãÉ æÊÍÓ ÈÂáÇãåÇ æãÚÇäÇÊåÇ æÃÝÑÇÍåÇ ».

 

ÇááÇÆÍÉ ÇáÅÞÊÕÇÏíÉ æÇáÇÌÊãÇÚíÉ: 

æåí ÇááÇÆÍÉ ÇáÊí ßÇä ãÞÑÑåÇ ÇáÏßÊæÑ ÚÈÏ ÇááØíÝ ÇáåÑãÇÓí¡ åÐå ÇááÇÆÍÉ ÍÇæáÊ ãÑÇÚÇÉ ÊæÌåÇÊ ÇáÍÒÈ æØæÇÆÝå ÇáÓíÇÓíÉ ÇáãÎÊáÝÉ æÎÇÕÉ ÃäÕÇÑ ÇáÅÔÊÑÇßíÉ æÃäÕÇÑ ÇááíÈÑÇáíÉ ÝÌÇÁÊ ÊæÌåÇÊåÇ ÇáÚÇãÉ ßãÇ ÓãÇåÇ ÃÍÏ ÇáãÊÏÎáíä ÊáÝíÞíÉ æÊæÝíÞíÉ Èíä ÇáäåÌíä ÇáÅÔÊÑÇßí æÇáÑÃÓãÇáí ÝÐßÑÊ ÍÑíÉ ÇáÃÓÚÇÑ æÍÑíÉ ÈÚË ÇáãÄÓÓÇÊ æÍÑíÉ ÇáãäÇÝÓÉ ÈÍÏæÏ ãÚíäÉ íÖÈØåÇ ÇáÞÇäæä æÐßÑÊ ÃíÖÇ ÇáÊäÕíÕ Úáì ÍÞæÞ ÇáÚãÇá æÇáÞÏÑÉ ÇáÔÑÇÆíÉ ááãæÇØäíä ßãÇ ÑÇÚÊ ãÈÏà ÇáÚÏá ÇáÅÌÊãÇÚí æÏÚã ÇáÊÔÛíá æÇáãÓÇæÇÉ Èíä ÇáÃÓÚÇÑ æÇáÃÌæÑ æÇáãÓÇæÇÉ ÃíÖÇ Èíä ÇáãÑÃÉ æÇáÑÌá Ýí ÇáÃÌÑ æßÐáß ÇáãÍÇÝÙÉ Úáì ãáßíÉ ÇáÏæáÉ ááãÄÓÓÇÊ æÇáÞØÇÚÇÊ ÇáåÇãÉ æÇáßÈíÑÉ.

íÚÊÈÑ åÐÇ ÇáäåÌ ÇáÅÞÊÕÇÏí ÇáãÞÊÑÍ äåÌÇ æÓØíÇ ÊæÝíÞíÇ æáßä ÈÚÖ ÇáãÄÊãÑíä ãä ÃäÕÇÑ ÍÒÈ ÇáÚãÇá æÃÊÈÇÚ ãÍãÏ ÇáßíáÇäí ãä Ðæí ÇáäÒÚÉ ÇáßÊáæíÉ ÑÝÖæÇ åÐå ÇááÇÆÍÉ æÇÚÊÈÑæåÇ ãÚÇÏíÉ ááäåÌ ÇáÅÔÊÑÇßí æãßÑÓÉ ááÅÓÊÛáÇá æÇáßÓÈ ÇáãÔØ æÖÑÈ ãÕÇáÍ ÇáÚãÇá¡ ßãÇ ØÇáÈæÇ ÈæÞÝ ÇáÊÝæíÊ Ýí ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáÚãæãíÉ ááÃÌÇäÈ áÃäåÇ ÇÓÊÚãÇÑ ÌÏíÏ ÃßËÑ ÎØÑ ãä ÇáÅÓÊÚãÇÑ ÇáÚÓßÑí. æÞÏã ÃÍÏåã æåæ ÈæÈßÑ ÇáØÇåÑí áÇÆÍÉ ÈÏíáÉ ÅÔÊÑÇßíÉ ÃãÇã ÇáãÄÊãÑ æÞÚ ÑÝÖåÇ ÈÇáÅÞÊÑÇÚ ÇáãÈÇÔÑ ææÞÚ ÅÞÑÇÑ ÇááÇÆÍÉ ÇáÃæáì æáßä ÇáÓíÏ äÌíÈ ÇáÔÇÈí ÇÓÊÚãá ÍßãÊå ÇáÓíÇÓíÉ ÍÊì íÑÖí åÐÇ ÇáØÑÝ ÈÅÖÇÝÉ ÇááÇÆÍÉ ÇáËÇäíÉ ßæËíÞÉ ÅÖÇÝíÉ ãÖãäÉ Ýí ÈÑäÇãÌ ÇáÍÒÈ.

Úáì åÇãÔ åÐå ÇáäÞÇÔÇÊ ÇÚÊÈÑ ÇáÃÓÊÇÐ ÚÈÏ ÇáÚÒíÒ ÇáÊãíãí Ãä ÇáäÌÇÚÉ ÇáÅÞÊÕÇÏíÉ æãÇ ÊÞÊÖíå ãä ÊÕæÑ áÇÞÊÕÇÏ ÇáÓæÞ áÇ ÊÊäÇÞÖ ãÚ ÇáÚÏÇáÉ ÇáÅÌÊãÇÚíÉ æÊÓÇÁá: åá ÊÞÊÖí ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ ÊÍÏíÏ ÇáÏæáÉ áßá ÇáÃÓÚÇÑ¿ ßãÇ ÇÚÊÈÑ ÇáÏßÊæÑ ÚÈÏ ÇááØíÝ ÇáåÑãÇÓí Ãäå áÇ íãßä áßá ØÑÝ ÓíÇÓí Ãæ ÝßÑí Ãä íÌÏ ØÑÍå ßÇãáÇ Ýí åÐå ÇááÇÆÍÉ æáÇ íÌæÒ áÃí ØÑÝ Ãä íÝÑÖ ÞÑÇÁÊå ááæÇÞÚ ÇáÅÞÊÕÇÏí Úáì ÈÞíÉ ÇáãÄÊãÑíä æãä åÐÇ ÇáãäØáÞ ßÇä ÊæÌåäÇ åæ ÇáãæÇÒäÉ Èíä ßá ÇáØÑæÍÇÊ ÇáãæÌæÏÉ.

 áÇÆÍÉ ÇáäÙÇã ÇáÏÇÎáí

ÑßÒÊ ãäÇÞÔÉ åÐå ÇááÇÆÍÉ ÚáìÇáÌÇäÈ ÇáÊäÙíãí æÇáåíßáÉ æÔÑæØ ÇáÇäÊãÇÁ æÌÇÁ ÝíåÇ Çä ÇáãÄÊãÑ åæ ÇÚáì ÓáØÉ íäÚÞÏ ßá ËáÇË ÓäæÇÊ Êáíå ÇááÌäÉ ÇáãÑßÒíÉ ÇáãÊßæäÉ ãä 67 ÚÖæ æÇáÊí ÊäÊÎÈ ÇáãßÊÈ ÇáÓíÇÓí ÇáãÊßæä ãä 25ÚÖææÇáÐí ÈÏæÑå íÍÊÇÑ ÇáÇãíä ÇáÚÇã ááÍÒÈ .

ÊÑßÒ ÇáäÞÇÔ ØæíáÇ Íæá ÇÍÏ ÔÑæØ ÇáÇäÊãÇÁ æåæ ÇáÊãÊÚ ÈÇáÇÎáÇÞ ÇáÍÓäÉ ÇÐ ÇÚÊÈÑå ÇáÈÚÖ ãÓÇáÉ ãÚíÇÑíÉ ÎáÇÝíÉ áÇ íÌÈ ÇÞÑÇÑåÇ ÈÇÚÊÈÇÑåÇ áÇ ÊÎÕ ÇáÚãá ÇáÓíÇÓí ÝíãÇ ÇÚÊÈÑåÇ ÇáÈÚÖ ÇáÇÎÑ ÖÑæÑíÉ áäÌÇÍ åÐÇ ÇáÚãá ÝÇáÇÎáÇÞ ãä ÇáÇÚÑÇÝ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ ÇáÚÇãÉ ÝáÇ íãßä ãËáÇ Çä äÞÈá ÚÖæíÉ ãä ÇÔÊåÑ ÈÏäÇÁÉ ÇÎáÇÞå Çæ ÇáÊÍíá æÇáßÐÈ Çæ ãä ÇÑÊßÈ ÌÑÇÆã ÔÑÝ . æÚäÏãÇ æÞÚ ÚÑÖ åÐå ÇáãÓÇáÉ ÚáÉ ÇáÊÕæíÊ ÇáãÈÇÔÑ ßÇäÊ ÇáÇÛáÈíÉ ãäÊÕÑÉ áÇÚÊÈÇÑ ÇáÇÎáÇÞ ÖÑæÑíÉ æÇÓÇÓíÉ Ýí ÇáÚãá ÇáÓíÇÓí æÞÈæá ÇáÚÖæíÉ .

 

áÇÆÍÉ ÇáÚáÇÞÇÊ ÇáÎÇÑÌíÉ

ÇÔÇÑ ÇÛáÈ ÇáãÄÊãÑíä Çáì Çä ÇáÚæáãÉ ÇáÊí áÇ ÊÓÊÝíÏ ãäåÇ ÇáÇ ÇáÏæá ÇáßÈÑí æÇáÛäíÉ ÞÏ ÊÏÝÚ Çáì ãÒíÏ ãä ÇáÊæÊÑ Èíä ÇáÏæá ÇáÝÞíÑÉ æÇáÛäíÉ . ßãÇ Çä ÇáÈÞÇÁ ÏÇÎá ßíÇäÇÊ ÕÛíÑÉ æ ãÎÊáÝÉ íÄÏí Çáì ÇáÊåãíÔ áÐáß ÝÇä ÇáÇäÏãÇÌ Ýí ãÌãæÚÇÊ æ ÊßÊáÇÊ ÇÞáíãíÉ ãÚ ÇáãÑÇåäÉ Úáì ÇáÊÞÏã ÇáÊßäæáæÌí æÇáÏíãÞÑÇØíÉ áåæ ÇÝÖá ØÑíÞ ááÇÓÊÝÇÏÉ ãä ÇáÚæáãÉ æÌÚáåÇ ÑÝÇåÇ æÇÓÞÑÇÑ.

æØÇáÈ ÇáÈÚÖ ÈÖÑæÑÉ ÊæÍíÏ ãäØÞÉ ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí æÇáäåæÖ ÈåÇ Úáì ãÓÊæíÇÊ ÚÏíÏÉ äÐßÑ ãäåÇ : ÇáÞÖÇÁ Úáì ÇáÇãíÉ æÇáÌåá æãÍÇÑÈÉ ÇáÝÞÑ æ ÈäÇÁ ÇÞÊÕÇÏíÇÊ ÓáíãÉ æãÊíäÉ æÊÑÓíÎ ÇáåæíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÇÓáÇãíÉ æÈäÇÁ ãäÙæãÉ ÊßäæáæÌíÉ ÍÏíËÉ ÇãÇ Úáì ÇáÕÚíÏ ÇáÚÑÈí ÝÞÏ ÇÔÇÑÊ ÇáÇÆÍÉ Çáì ÖÑæÑÉ ÈäÇÁ ÞØÈ ãæÍÏ Ýí ÚÕÑ ØÛÊ Úáíå ÇáÊßÊáÇÊ æØÇáÈÊ ÈãÓÇäÏÉ ÇáãÞÇæãÉ ÇáÝáÓØäíÉ ÇáÈÇÓáÉ æÇáÚãá Úáì ÑÝÚ ÇáÍÖÑ Úáì ÇáÚÑÇÞ ÇáÔÞíÞ .

ÃãÇ Ýí ÎÕæÕ ÇáÔÑÇßÉ ÇáÇÑæÈíÉ ÝÞÏ ÏÚÊ Çáì ÔÑÇßÉ ÞÇÆãÉ Úáì ÇáÊæÇÒä Èíä ÇáÔãÇá æÇáÌäæÈ æÇáÚãá Úáì ÑÝÇå ãÔÊÑß Èíä ÖÝÊí ÇáãÊæÓØ .

æÇÔÇÑÊ ÇíÖÇ ÇáìÇä ÇáÍÒÈ íÊÝÇÚá ÇÌÇÈíÇ ãÚ ÇáÔÈßÉ ÇáÏæáíÉ áÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä ÇáÊí äÔÇÑßåÇ ÇáãÈÇÏÆ ÇáÇÓÇÓíÉ æÇáÚÇáãíÉ  áÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä ßãÇ íÊÝÇÚá ÇíÌÈíÇ ãÚ ÇáãäÙãÇÊ ÛíÑ ÇáÍßæãíÉ ÇáÊí ÊÚãá Úáì ãÞÇæãÉ ÇáãÙÇåÑ ÇáÓáÈíÉ ááÚæáãÉ .

 

ÇäÊÎÇÈ ÇááÌäÉ ÇáãÑßÒíÉ æ ÇáãßÊÈ ÇáÓíÇÓí

 

Ýí ÓÇÚÉ ãÊÃÎÑÉ ãä ãÓÇÁ 26 ÌæÇä 2001 äÙãÊ ÑÆÇÓÉ ÇáãÄÊãÑ ÌáÓÉ ãÛáÞÉ ÖãÊ ÇáãÄÊãÑíä ÇáÃÚÖÇÁ ÝÞØ æÈÞí ÇáãáÇÍÙæä æÇáÕÍÇÝíæä ÎÇÑÌ ÞÇÚÉ ÇáãÄÊãÑ Ýí ÇäÊÙÇÑ äÊÇÆÌ ÇáÊÕæíÊ.

æÊæÇÕáÊ åÐå ÇáÌáÓÉ ãäÐ ãÇ íÞÇÑÈ ÇáÓÇÈÚÉ Åáì ãäÊÕÝ Çááíá ÍíË ÊãÊ ãäÇÞÔÉ ÊÛííÑ ÅÓã ÇáÍÒÈ ÝÑßÒ ÇáÍÇÖÑæä Úáì ÖÑæÑÉ ÇáãÍÇÝÙÉ ÈÏÑÌÉ Ãæáì Úáì ßáãÊí ÍÒÈ æÏíãÞÑÇØíÉ æØÇáÈ ÂÎÑæä ÈÅÈÑÇÒ ÕÝÉ ÇáÊÞÏãíÉ Ãæ ÇáãÍÇÝÙÉ Úáì ßáãÉ ÇáÅÔÊÑÇßíÉ æÈÚÏ ÇáÅÊÝÇÞ Úáì åÐå ÇáäÞÇØ ÊãÊ ÇáãÕÇÏÞÉ Úáì ÊÛííÑ ÇáÅÓã äåÇÆíÇ áíÕÈÍ ÇáÍÒÈ ÇáÏíãÞÑÇØí ÇáÊÞÏãí PDP

Ëã ÇäÊÞáÊ ÇáÃÔÛÇá Åáì ÇäÊÎÇÈ ÇááÌäÉ ÇáãÑßÒíÉ æÇáãßÊÈ ÇáÓíÇÓí æßÇä Ðáß ÚÓíÑÇ Úáì ßá ÇáãÄÊãÑíä ÈÇÚÊÈÇÑ ÈÑæÒ ÇáæáÇÁÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÚÞÇÆÏíÉ ááÃÚÖÇÁ æáÇäÊãÇÁÇÊåã ÇáÌåæíÉ ÝßÇä åÇÌÓ ÇáÊãËíá ÕÇÍÈ ÇáÃæáæíÉ Ýí Ííä ÇÌÊåÏ ÇáÈÚÖ áÅíÌÇÏ ÞÇÆãÉ æÝÇÞíÉ ÊÌãÚ ãÎÊáÝ ÇáÍÓÇÓíÇÊ ÇáãæÌæÏÉ. æßÇä áÇ ÈÏ ãä ãÑÇÚÇÉ ãÚØíÇÊ ÃÎÑì ÃÓÇÓíÉ ÞÏ ÊÊÚÇÑÖ ãÚ ãÞÇííÓ ÇáÊãËíá æãäåÇ ÇáßÝÇÁÉ æÞÇÈáíÉ ÇáÃÝÑÇÏ ááÊÝÊÍ Úáì ÇáÂÎÑíä Ýí Ùá ÍÒÈ ÊÚÏÏí áã íÊÚæÏ ÃÝÑÇÏå ÈÚÏ Úáì ÊÞÈá ÇáãÎÊáÝ æÈÚÏ ÌÏÇáÇÊ æÊÔäÌÇÊ æÃÎÐ æÑÏ Èíä ãÈÏà ÇáæÝÇÞíÉ æÇáÇÍÊßÇã Åáì ÇáÕäÏæÞ ÇáÐí ÞÏ íÙáã ÊãËíáíÉ ÇáÈÚÖ. Ýí ÇáÃÎíÑ æÈÚÏ Ãä ßÇÏÊ ÇáÊÌÑÈÉ ÊÌåÖ ÊÛáÈ ÕæÊ ÇáÚÞá æÇáãÕáÍÉ ÇáÚÇãÉ Úáì ÇáÝÆæíÉ ÇáÖíÞÉ æÚÈÑ ÇáãÄÊãÑæä ãä ÎáÇá ÞÇÆãÉ æÝÇÞíÉ Úä äÖÌ ÓíÇÓí æáæ ÈÚÏ ãÎÇÖ ÚÓíÑ æáÞÏ ÃÑÌÚ ÚÏíÏ ÇáãáÇÍÙíä äÌÇÍ åÐå ÇáÊÌÑÈÉ Åáì ÍßãÉ ÇáÃÓÊÇÐ äÌíÈ ÇáÔÇÈí æÍäßÊå ÇáÓíÇÓíÉ æãÇ íãáßå ãä ÓáØÉ ÃÏÈíÉ.

ÇáãßÊÈ ÇáÓíÇÓí ÇáãäÈËÞ Úä ÇáãÄÊãÑ ÇáËÇáË

1- ÞÏãÇÁ ÇáÊÌãÚ ÇáÅÔÊÑÇßí:

    ÃÍãÏ äÌíÈ ÇáÔÇÈí Ããíä ÚÇã.

    ÚØíÉ ÇáÚËãæäí – ÓíÏí ÈæÒíÏ

    ãíÉ ÇáÌÑíÈí

    ÚÕÇã ÇáÔÇÈí

    ãäÌí ÇááæÒ

    ãæáÏí ÇáÝÇåã

    ÚÈÏ ÇááØíÝ ÇáåÑãÇÓí

    ÑÔíÏ ÎÔÇãÉ

2- ÇáÅÓáÇãííä ÇáÊÞÏãííä:

    ãÍãÏ ÇáÞæãÇäí

    åÔÇã ÈæÚÊæÑ – ÊæÒÑ

    ãåÏí ãÈÑæß

    ÍÈíÈ Èæ ÚÌíáÉ

    ÝÊÍí ÇáÊæÒÑí

3- ÞÏãÇÁ ÍÒÈ ÇáÚãÇá æÇáíÓÇÑ ÇáãÇÑßÓí:

    ÇáÍÈíÈ Èæ Úæäí

    ÝÑÍÇÊ ÑÏÇæí

    ÈÔíÑ ÇáÚÈíÏí

    ÚÈÏ ÇáãÌíÏ ÇáÍæÇÔí

4- ÇáÞæãííä ÇáÊÞÏãííä:

    ÚÈÏ ÇáæåÇÈ ÚãÑí – ÞÇÈÓ

    ÈáÞÇÓã ÍÓä

    ãäÌí ÓÇáã – ÞÇÈÓ

    ÚãÑ ÇáãÇÌÑí

5- ÇäÊãÇÁÇÊ ãÎÊáÝÉ:

    ÚãÇÑ ÍãÏí – ÇáÞÕÑíä – MDS

    ÕÇáÍ ÈáåæíÔÇÊ – äÞÇÈí ãÏäíä

    ÇáÔÇÐáí ÒæíÊä áíÈÑÇáí

    Úáí ÚãÇÑ – ÞÝÕÉ ÍÒÈ ÇáæÍÏÉ ÇáÔÚÈíÉ

 

ØÑÇÆÝ Úáì åÇãÔ ÇáãÄÊãÑ

 

1-  ÚäÏ ÏÎæáäÇ  ÏæÑÉ ÇáãíÇå ÈäÒá ÃãíáßÇÑ ßÇä ÇáÚÏíÏ íÊÔßæä ãä ÚÏã æÌæÏ ÇáãÇÁ ÏÇÎá ÛÑÝ ÇáãÑÇÍíÖ ÝÚáÞ ÃÍÏ ÇáãÔÇÑßíä ÈÃä ÇáÓæÇÍ áÇ íÓÊÚãáæä ÇáãÇÁ áÅÒÇáÉ ÇáäÌÇÓÉ æÊáß ãä ÊÞÇáíÏåã Ýåã íÓÊÚãáæä ÇáæÑÞ ÃãÇ äÍä åäÇ ÝÞÏ ÃÕÈÍ ÇáãÇÁ ÇáæÓíáÉ ÇáãËáì ááØåÇÑÉ æåÐÇ ãä ÎÕÇÆÕ ÇáåæíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ.

2-  ßáãÇ ÇÍÊÏ ÇáäÞÇÔ ÏÇÎá ÞÇÚÉ ÇáãÄÊãÑ ÅáÇ æÇÑÊÝÚÊ ÊßáÝÉ ÇáåÇÊÝ ÇáÌæÇá!!!

3-  ÈíäãÇ ßÇä ÇáäÞÇÔ ãÍÊÏÇ Ýí ÇáÞÇÚÉ Íæá ÇáåæíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ æÇáÃÎáÇÞ Ýí ÇáÚãá ÇáÓíÇÓí ÇÑÊÝÚÊ ÕíÍÇÊ ÚÏÏ ßÈíÑ ãä ÇáÓÇÆÍíä Ýí ÓÇÍÉ ÇáäÒá æåã íÑÞÕæä Úáì æÞÚ ÃäÛÇã ÕÇÎÈÉ ããÇ ÃËÇÑ ÇáÊÚáíÞÇÊ ÏÇÎá ÞÇÚÉ ÇáãÄÊãÑ æÇÚÊÈÑ ÇáÈÚÖ æÌæÏ ÇáãÄÊãÑíä æÇáÓÇÆÍíä Ýí äÝÓ ÇáãßÇä ãä ãÙÇåÑ ÇáÚæáãÉ.

4-  ÃÍÏ ÇáãÄÊãÑíä æåæ ãÞÇæã ÞÏíã æÔÇÑß Ýí ÍÑÈ ÈäÒÑÊ (75 ÓäÉ) ãä ÓíÏí ÈæÒíÏ æåæ ÇáãäÇÖá ãÍãÏ ÇáÕÇáÍ ÇáÈáÈÇÒ ßÇä äÌã ÇáãÄÊãÑ ÈÏæä ãäÇÒÚ ÈÑæÍå ÇáãÑÍÉ æÊÌÑÈÊå ÇáÝÑíÏÉ ÍíË áÇÍÙäÇ ÇáÊÝÇÝ ÚÏÏ ßÈíÑ ãä ÇáÍÇÖÑíä Íæáå ÚÏíÏ ÇáãÑÇÊ. ÃËäÇÁ ãäÇÞÔÉ ÊÛííÑ ÇÓã ÇáÍÒÈ ÇÞÊÑÍ Óí ÇáÈáÈÇÒ ÇáÅÓã ÇáÊÇáí: ÍÒÈ ÇáÌåÇÏ ÇáÏíãÞÑÇØí ÍíË ÇäÝÌÑÊ ÇáÞÇÚÉ ÈÇáÖÍß.

5-            ÈíäãÇ ÍÙíÊ ÇááÇÆÍÉ ÇáÓíÇÓíÉ ÈÇÌãÇÚ ãØáÞ ÝÞÏ ÊÍÝÙ ÇÍÏ ÇáãÄÊãÑíä  æ ÚäÏãÇ ÊæÌåäÇ Çáíå ÈÇáÓÄÇá ãÓÊÛÑÈíä ÓÈÈ ÊÍÝÙå ÞÇá áäÇ « ÇäÇãÊÝÇÚá ãÚ ßá ÈäæÏ ÇáÇÆÍÉ æáßääí ÇÑÏÊ Çä ÇßÓÑ ãÈÏÇ ÇáÇÌãÇÚ ÇáÓÇÍÞ 99ÈÇáãÇÆÉ æáæ ÈÔßá ÑãÒí .

6-  ÇáÞì ÇáÇÓÊÇÐ ÈÔíÑ ÇáÕíÏ ÚãíÏ ÇáãÍÇãíä ßáãÉ ÇãÇã ÇáãÄÊãÑíä ÌÇÁ ÝíåÇ « íÞÇá Çäí ãÊÕáÈ æÇäÇ Ýí ÇáÍÞíÞÉ ÑÌá ÍæÇÑ æãÓÊÚÏ ááÊÍÇæÑ ãÚ ÌãíÚ Þæì ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí ÏÇÎá ÇáÓáØÉ æÎÇÑÌåÇ  » æÈÚÏ Çä ÍíÇ äÌÇÍ ÇáãÄÊãÑ ÇáÐí ÇÚÊÈÑå ÍÏËÇ ÓíÇÓíÇ åÇãÇ æãÕíÑíÇ Ýí ÇáÈáÇÏ ÞÇá » Ãä ãåãÉ ÇáãÍÇãí ÇáÃÓÇÓíÉ åí ÇáÏÝÇÚ Úä ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä æÇáÍÑíÇÊ ÞÈá Ãä íßæä ãÑÊÒÞÇ » æÃßÏ ÇáÕíÏ Úáì ÇáÏæÑ ÇáÞÇÏã áÞØÇÚ ÇáãÍÇãÇÉ Ýí ÝÑÖ ÇáÍÑíÇÊ æÇáÏíãÞÑÇØíÉ.

7-  ÃËäÇÁ ãäÇÞÔÉ ÇááÇÆÍÉ ÇáÅÞÊÕÇÏíÉ ÊÏÎá ÇáÔÇÐáí ÒæíÊä æÞÇá Ýí ãÌãá ßáÇãå:  » áÇ ÊäÊÙÑæÇ ãäí ãÚÇÑÖÉ åÐå ÇááÇÆÍÉ » Ýí ÅÔÇÑÉ Åáì ØÈíÚÉ ÇááÇÆÍÉ ÇáÅÔÊÑÇßíÉ æãÈÇÏÆå ÇááíÈÑÇáíÉ.

8-  áã íæÇßÈ ããËáæÇ ÇáÕÍÇÝÉ ÇáæØäíÉ ÈßËÇÝÉ åÐÇ ÇáÍÏË ÇáåÇã ßãÇ ßÇäÊ ÇáÕÍÇÝÉ ÇáÚÇáãíÉ ÛÇÆÈÉ.

9-   ÊáÞÊ ÑÆÇÓÉ ÇáãÄÊãÑ ÑÓÇáÉ ãä ÇáãÓÇÌíä ÇáÓíÇÓííä ÏÇÎá ÃÓæÇÑ ÓÌä 9 ÃÝÑíá æÃãÖì ÚáíåÇ ÇáÓÇÏÉ  ÇáÏßÊæÑ ÇáÕÇÏÞ ÔæÑæ– ãÍãÏ ÇáÞáæí – ÃÍãÏ ÇáÚãÇÑí – Øå ÈÞÉ – Úáí ÇáÍÑÇÈí – ÑÖÇ ÇáÓÚíÏí – ÑÖÇ ÇáÈæßÇÏí- ÇÈÑÇåíã ÇáÒÛáÇãí.

ããÇ ÌÇÁ ÝíåÇ : Åä ãÄÊãÑßã åÐÇ íÚÏ áÈäÉ ÕáÈÉ áÅÚÇÏÉ ÈäÇÁ ÇáËÞÉ Èíä ßá ÃØÑÇÝ ÏÇÎá ÇáÈáÇÏ æáÊÌÐíÑ ãÈÇÏÆ ÇáÍÑíÉ æÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä.

10-ØÇáÈ ÈÚÖ ÇáãÄÊãÑíä ÈÑÓÇáÉ ãÓÇäÏÉ Åáì ÍãÉ ÇáåãÇãí æßÐáß ãÍãÏ ãæÇÚÏÉ æÇáãäÕÝ ÇáãÑÒæÞí æÓåÇã Èä ÓÏÑíä.

11-ÃÚáä ÑÆíÓ ÇáãÄÊãÑ Ãä ÇááÇÆÍÉ ÇáÎÊÇãíÉ ÓÊÊÖãä ãÓÇäÏÉ ááÓíÏ ÇáåÇÏí ÇáÈÌÇæí æÚÇÆáÊå ÈÚÏ ÊÏåæÑ ÍÇáÊå ÇáÕÍíÉ Åáì ÍÏ ÎØíÑ.

12-ÃÏÑÌÊ áÇÆÍÉ ÇáãÑÃÉ ãÓÃáÉ ÇáãÓÇæÇÉ Ýí ÇáÅÑË ßãÇ ØÇáÈÊ ÈãÓÇäÏÉ ÃØÝÇá æäÓÇÁ ÇáãÓÇÌíä ÇáÓíÇÓííä.

 

     ãÊÇÈÚÉ

 ÓÇãí ÈÑÇåã      æãÍãÏ ÝæÑÇÊí

 

Droits de l’homme : « Le régime tunisien se raidit brutalement »
   

http://www.lesoir.be/articles/A_01830A.asp

Droits de l’homme : « Le régime tunisien se raidit brutalement »

Souhayr Belhassen, journaliste, vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme

Journaliste sans journal, vous êtes de passage à Bruxelles à titre de militante de la Ligue tunisienne des droits de l’homme. Quel est votre message ?

Il y a deux aspects à ma démarche. De fait, je suis d’abord venue sensibiliser le Conseil européen et la Commission à la situation des droits de l’homme dans mon pays. La Tunisie est liée à l’Europe par un accord d’association qui comporte un volet engageant les parties à promouvoir la démocratie et à respecter les droits de l’homme. Vu la situation sur le terrain, il est de mon devoir d’alerter nos partenaires et cela d’autant plus que le pouvoir tunisien montre les signes d’un brutal raidissement, avec, comme point culminant, l’arrestation de la militante des droits de l’homme, journaliste et éditrice Sihem Ben Sédrine il y a quelques jours.

Elle a eu le tort de prendre la parole sur une chaîne de télévision par satellite émettant depuis Londres (Al Moustikila), elle a eu le tort d’avoir exercé sa liberté de parole sur des sujets, il est vrai, que l’on n’a pas l’habitude de traiter dans les médias en Tunisie, comme la corruption dans les premiers cercles autour du président de la république. Elle a évoqué par exemple l’absence d’indépendance de la justice tunisienne. Le genre de sujets « top secret ». Elle a osé parler sur une chaîne fort regardée chez nous depuis près de trois mois quand elle consacre deux heures le dimanche à inviter un opposant tunisien.

« Voilà où on en est : pas de liberté d’expression, ni de circulation, entraves à la justice, torture… »
Il y a aussi le cas du docteur Moncef Marzouki, ancien président de la Ligue, qui risque de voir sa peine de prison d’un an ferme confirmée ce samedi, le cas de Mohammed Moadda, ancien président du Mouvement des démocrates sociaux, à qui l’on a subitement retiré sa liberté conditionnelle le 18 juin pour lui faire subir le reliquat de dix ans d’une peine de prison encourue après avoir osé adresser une lettre très critique au président Ben Ali. Voilà où on en est : pas de liberté d’expression, ni de circulation (de nombreux passeports sont retenus), des entraves à la justice, des conditions de détention indignes, la torture : on assiste bien à une aggravation de la situation.

Et le second aspect de votre démarche ?

C’est une affaire qui me touche, qui me hérisse particulièrement, moi qui suis journaliste : l’Union européenne pourrait ouvrir à la société civile tunisienne des crédits, un financement dans le cadre dit « Méda-Démocratie » (une conséquence du processus de Barcelone, entamé en 1995, destiné à établir une vaste zone de libre-échange euroméditerranéenne à l’horizon 2010, NDLR), mais cela est bloqué par les autorités tunisiennes qui, en revanche, vont obtenir une grosse subvention européenne destinée à un projet d’aide à la presse tunisienne. Il s’agit d’une aberration en raison de la situation de la presse en Tunisie, une presse, publique ou « privée », tout simplement sinistrée, verrouillée, encadrée, censurée, autocensurée. Le récent lifting du code de la presse n’améliore rien : les articles pénalisants sont simplement passés du code de la presse au code pénal… Dans ces conditions, arroser d’euros cette presse-là pendant que la société civile tunisienne est bâillonnée me paraît scandaleux.

Que trouve-t-on dans un kiosque tunisien ?

Des journaux à sensation qui traînent les opposants dans la boue. De journaux d’analyse ou de débat, point Même pas des journaux d’information dignes de ce nom…

Quelle est la situation de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, la plus ancienne du monde arabe, après qu’un juge tunisois eut annulé son dernier congrès, celui d’octobre dernier, qui avait vu un comité directeur indépendant du pouvoir être élu ?

La saga judiciaire qui s’ensuivit s’est terminée le 21 juin par une décision surréaliste et aberrante en appel : le juge a déclaré illégal le comité directeur élu démocratiquement, mais dans le même temps il lui demande d’organiser un nouveau congrès pour élire un autre comité directeur Au moins nous avons pu réintéger nos locaux. Mais c’est très théorique : le président de la Ligue s’est vu signifier par le ministre de l’Intérieur que la seule activité permise était l’organisation de ce nouveau congrès et il a donc empêché la tenue d’une journée que nous avions organisée sur le thème de l’amnistie générale. Du coup, les locaux sont à nouveau encerclés par la police et les militants empêchés d’y accéder. Mais, évidemment, nous continuerons à résister

« Qu’attend l’Europe pour cesser ce laxisme ? Le point de non-retour ? »
Comment jugez-vous les Européens ? Les avez-vous trouvés conscients de la situation ?

Derrière des portes closes, ils nous témoignent sympathie et compassion. Le Conseil des ministres a même condamné la répression contre la Ligue en février. On nous dit : « Ce n’est pas normal qu’un pays comme la Tunisie en arrive là ». Mais, s’agissant d’examiner une attitude plus ferme de l’Union européenne, cela semble exclu car les Européens ne veulent pas compromettre ce qui reste du processus de Barcelone déjà en lambeaux au Proche-Orient. Il faut protéger à tout prix la Tunisie, la première qui s’est précipitée dans les bras des Quinze et donc devenue l’enfant gâté de l’Europe. Qu’attend-on pour cesser ce laxisme ? Le point de non-retour ?·

Propos recueillis par

BAUDOUIN LOOS

© Rossel et Cie SA, Le Soir en ligne, Bruxelles, 2001

 

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