6 septembre 2011

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TUNISNEWS
11 ème année, N°4086 du 06.09.2011

 


AP: Tunisie: un mort dans des violences inter-communautaires

AP: Tunisie: le PDP, premier parti à présenter ses candidats à l’élection du 23 octobre

Tarek BEN HIBA: Démenti aux allégations du secrétaire général du parti CPR France

Investir en Tunisie: Tunisie : l’économie tunisienne tirée vers le bas ?

Business News: Les six semaines les plus cruciales et les plus dangereuses pour la Tunisie

African Manager: Tunisie : Le citoyen est mécontent de tout et de tous

Numerama: Tunisie : Microsoft avait passé un accord avec le régime de Ben Ali

Kapitalis: Ces révolutionnaires qui font augmenter le chômage en Tunisie

Tekiano: Quand la Tunisie se boumendilise

Le Matin: Lettre ouverte à la présidente de l’Association amazighe tunisienne

Tunisie: un mort dans des violences inter-communautaires


Publié le 05-09-11 à 18:31 Modifié à 18:24 Réagir
TUNIS (AP) — Un jeune homme a trouvé la mort lundi lors d’affrontements inter-communautaires à Metlaoui, une ville du bassin minier de Gafsa, dans le centre-ouest tunisien, a rapporté l’agence officielle TAP.
Citant une source médicale de l’hôpital régional de Metlaoui, l’agence précise que la victime, Hamza Sadraoui, a été atteinte par un tir de fusil de chasse.
Des altercations, qui opposent depuis plusieurs jours des groupes d’habitants, ont repris lundi avec un échange de jets de pierres dans les quartiers Al Kaîna et Magroun.
Les forces de l’ordre, dont des voitures ont été endommagées, ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les groupes rivaux.
Selon la TAP, qui se réfère à une source sécuritaire, des renforts venus des régions avoisinantes faisaient route lundi vers Metlaoui dans le but d’éviter une amplification des affrontements.
Théâtre de troubles sociaux depuis des années en raison du chômage et de la précarité des conditions de vie, cette ville minière avait connu en mars, puis en juin dernier, des violences tribales qui ont fait 15 morts et plus de 100 blessés.
A la suite de ces nouveaux affrontements, un couvre-feu a été décrété dans la ville de Metlaoui de 20h à 5h (locales), a déclaré à l’Associated Press le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Hicham Meddeb, en précisant que la situation était désormais sous le contrôle des forces de l’ordre. AP
 

Tunisie: le PDP, premier parti à présenter ses candidats à l’élection du 23 octobre


 
Publié le 05-09-11 à 17:31 Modifié à 17:26 Réagir
 
TUNIS (AP) — Le Parti démocrate progressiste (PDP), une formation qui a été à l’avant-garde dans l’opposition au régime déchu de l’ancien président Zine el Abidine ben Ali, a pris les devants en présentant lundi à la presse, deux jours avant terme, les têtes de listes de ses candidats à l’élection très attendue du 23 octobre.
 
Ce scrutin, les Tunisiens, gouvernement, acteurs politiques et société civile souhaitent en faire « la première consultation populaire libre, honnête et démocratique dans l’histoire de la Tunisie » après 23 ans de régime totalitaire. Il doit aboutir à la mise en place d’une assemblée constituante appelée à élaborer une nouvelle Constitution pour le pays.
 
Les circonscriptions du Grand Tunis, où la bataille sera rude avec les principaux partis en course, dont le mouvement islamiste Ennahdha, sont tenues par les hauts responsables du PDP, dont son leader historique, l’avocat Néjib Chebbi, et la secrétaire générale Maya Jribi auxquels s’est joint l’universitaire et expert international en économie Moncef Cheikhrouhou.
 
Le PDP a fait le plein avec 33 listes couvrant la totalité des 27 circonscriptions du territoire tunisien et les six destinées aux Tunisiens à l’étranger, dont deux en France, une en Allemagne, une en Italie, une au Canada et une dans le monde arabe.
 
Elles sont conduites pour la plupart par des universitaires, des enseignants, des hommes d’affaires qui « se distinguent par leur compétence, leur rayonnement et leur intégrité pour construire la Tunisie nouvelle », selon Maya Jribi.
 
Paradoxalement, dans un parti qui a été le premier en Tunisie à porter à sa tête une femme, seulement trois femmes sont têtes de listes dans une élection devant obligatoirement faire prévaloir la parité hommes-femmes en vertu d’une loi adoptée par la haute instance chargée des réformes politiques.
 
« Nous avons mis en avant les critères essentiels dans le choix de têtes de listes car la lutte sera serrée et il ne s’agit pas de faire de la figuration », a martelé la cheffe du PDP. Elle a noté que « malgré cette faible proportion, nous avons respecté l’alternance des deux sexes dans nos listes ».
 
Pour le directeur de la campagne du PDP, Mongi Ellouze, « l’élection de la Constituante sera un moment historique, en ce sens que la future loi fondamentale conditionnera le destin des Tunisiens pour les 100 ou 150 années à venir ». AP

DÉMENTI AUX ALLÉGATIONS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI CPR FRANCE


 
 
Dans le n° 4080 de la newsletter TUNISNEWS daté du 5 septembre 2011 en arabe, le secrétaire général du CPR – France continue les attaques injustes et infondés contre l’Instance Supérieur Indépendante pour les Elections (I.S.I.E.) et contre l’Instance Régionale Indépendante pour les Elections de la circonscription de France-1, et ce, malgré l’avancée positive constatée dans le processus électoral par la quasi majorité de la société civile et politique tunisienne et internationale.
Le secrétaire général ressort les fantasmes et les dénigrements qui se sont exprimés lors de la nomination de certains responsables de l’ISIE et de certaines IRIES et ainsi que lors du report de la date des élections qui ont été tous balayés par la jeune histoire démocratique de notre pays et de son processus électoral.
Cette fois ci le secrétaire général du CPR-France m’attribue des faits liés à l’instance qui me sont complètement étrangers en allant jusqu’à me comparer à l’ancien régime de la dictature; alors que tous les démocrates connaissent mon engagement et celui de mon association contre Ben ALI et mon soutien sans faille durant la dictature au dirigeants et parti militants comme et le CPR.
Aussi je démens formellement ces sinistres allégations qui ne sont que des diffamations et j’affirme n’appartenir à aucun courant politique et n’avoir joué aucun rôle dans ce que prétend le secrétaire général du CPR-France. J’affirme aussi n’avoir rien entrepris de contraire aux règles de la morale et des justes pratiques politiques et associatives , et ce concernant l’ISIE, les IRIES et toutes les autres instances.
Je rappelle au secrétaire général du CPR-France que la polémique est utile à la démocratie mais que les anathèmes et les calomnies ne grandissent pas leurs auteurs, le CPR-France avait été invité pour signer un code de bonne conduite durant ces élections, il est regrettable qu’il n’ait pas voulu le faire cela nous aurait éviter cette perte de temps.
 
Tarek BEN HIBA
président de la FTCR
et membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politiqueet de la transition démocratique
 

Tunisie : l’économie tunisienne tirée vers le bas ?


En marge de sa présentation du plan de financement de l’économie tunisienne, en version bis-répitita, Jalloul Ayed, a déclaré, lors d’un événement organisé par l’Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (Atuge) que « la Tunisie est tirée vers le bas par les minables et les fainéants ».

Ce sont des fainéants, ceux qui ne travaillent pas, et ce sont les minables qui en profitent. Lorsqu’on se met à la négociation avec l’UGTT (Union Générale des Travailleurs Tunisiens) concernant les salaires, tout le monde touchera la même chose. Ceux qui travaillent, touchent comme ceux qui ne travaillent pas et comme ceux qui restent chez eux », a déclaré le ministre, en se demandant si « c’est de cette façon on compte développer notre pays ? Où est ce qu’elle est la performance ? Et où est la reconnaissance à la performance et la productivité, c’est pour cela qu’il est légitime de dire que ce sont ceux qui tirent la Tunisie vers le bas. Et ceci est inacceptable» Le ministre a aussi précisé qu’il « est impensable aujourd’hui que la Tunisie, pays de la première Révolution cybernétique, soit gérée par la méthode des années 1960 », il met aussi en garde en déclarant « que si les choses continuent de cette façon, on n’ira pas trop loin ».

Source : « Investir en Tunisie » Le 05-09-2011

Lien : http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=11259


Les six semaines les plus cruciales et les plus dangereuses pour la Tunisie


Par Noureddine HLAOUI

Violences à Sbeïtla, gouvernorat de Kasserine, avec au moins un mort, des blessés et des dégâts matériels importants et un couvre-feu pour calmer les ardeurs agressives. Violences à Douz avec une trentaine de personnes blessées dans des accrochages déclenchés entre des jeunes d’El Kalaa et de Abedla, dans la délégation de Douz-Nord et qui se sont poursuivis, des heures durant, malgré l’intervention d’unités de l’armée et de la Garde Nationale. Reprise des violences à Jebeniana entre factions rivales, sit-in des enseignants au Kef, 15 incendies, qu’on soupçonne d’origine criminelle, dans le gouvernorat de Jendouba, les locaux du parti d’Ettajdid attaqués à Menzel Bouzayane. Et on en passe. Cette recrudescence de la violence à un mois et demi du rendez-vous crucial et historique du 23 octobre 2011 est inquiétante à plus d’un titre et suscite de nombreux points d’interrogations sur ce qui attend la Tunisie en cette période. La première question qui se pose à l’esprit est la suivante : qui est derrière ces actes dangereux pour la sécurité, la stabilité et, même, pour la réussite de la transition démocratique du pays ? En l’absence d’informations concrètes et crédibles, on en est au stade des thèses et des hypothèses. Certains se plaisent à dire qu’il s’agit des poches de résistance réactionnaires représentés par les ex-Rcédistes qui ne veulent pas, justement, d’un passage à un régime démocratique. D’autres accusent les petits partis qui tiennent au maintien du statu-quo de confusion pour qu’ils puissent faire entendre leurs voix. Car après le scrutin et le score trop faible qu’on leur impute, ils se verraient, alors, décrédibilisés et privés, par voie de conséquence, de présence médiatique qui leur a permis, jusque-là, de crier haut et fort qu’ils sont des acteurs agissants sur la scène sociopolitique. Des observateurs vont jusqu’à voir la main, pure et simple, de cette caste de voyous et autres délinquants malfaiteurs, pour qui le chaos et l’anarchie constituent le terrain de prédilection pour agir dans l’impunité.

Or ce qui inquiète encore, c’est cette escalade de la violence verbale qui prévaut dans le pays. En effet, on s’accuse, on s’insulte et on diffame à tout bout de champ dans l’impunité la plus totale. En effet, depuis le 14 janvier, aucun procès en diffamation n’a été intenté alors que, dieu seul sait, combien d’accusations gratuites, d’insultes et autres infamies ont été enregistrées sur la voie publique, à travers les médias, dans les réseaux sociaux, plus spécialement le facebook où les infos, ou plutôt les intox, les plus fantaisistes et les plus sensationnelles sont diffusées à longueur de journée. Le pire c’est que les gens de la même corporation s’entre-déchirent entre eux. Et le comble est que c’est le corps des juges qui donne le « mauvais » exemple et qui se trouve désuni, ce sui se répercute sur le rendement et les prestations de ce secteur, appelé à assurer cette justice transitionnelle tant réclamée. Le secteur des médias n’échappe pas à cette ambiance et les coups bas se multiplient allant jusqu’à appeler à la mise sur pied d’une « black-liste » à l’instar de ce qui est réclamé chez les magistrats. Mais qui a la légitimité et la crédibilité pour établir de pareilles listes ? Chez les partis politiques, la situation n’est guère plus reluisante. Plus le temps avance, plus les accusations et contre-accusations fusent de partout. Moyens de financement, provenance de l’argent, les méthodes poursuivies par les uns et les autres en matière de campagne qui n’a pas encore démarré officiellement. Sans oublier les récentes scènes où des partis refusent de siéger à l’ISIE parce qu’ils rejettent la présence de représentant d’autres partis sous prétexte qu’ils appartiennent à l’ex-RCD. Mais est-ce logique d’imposer son diktat et exclure les autres sous quelque motif que ce soit ? Est-ce logique d’entamer cette phase de transition démocratique par des pratiques contraires aux principes les plus élémentaires de la démocratie qui consistent à laisser aux urnes – et aux urnes seules – le soin de dire leur mot en toute transparence et liberté ? Sans parler des instances et des commissions, créées par Mohamed Ghannouchi, qui s’accusent et accusent le gouvernement et les partis politiques. L’Instance de Ben Achour accuse la Commission d’Abdelfattah Amor et vice-versa. L’INRIC accuse le syndicat des directeurs des médias et veut imposer sa loi. L’autre question qui se pose, est comment expliquer l’instauration d’une pareille violence physique et verbale dans l’impunité la plus totale ? Pour y répondre, les analystes et autres sociologues remontent au passage de Mohamed Ghannouchi à la tête du gouvernement provisoire, une étape d’un mois et demi au cours de laquelle il a lâché du lest à tous ceux qui l’ont demandé. Résultat : l’Etat a perdu toute notion de prestige et d’autorité. Les gens n’ont plus aucun respect des lois. Il suffit de rassembler une centaine de personnes pour imposer sa loi à la Kasbah, au centre ville, devant le palais de Justice ou devant n’importe quel autre département ministériel ou siège d’entreprise. Il suffit de crier haut et fort : « Le peuple veut » ou « la rue veut » pour que les requêtes les plus fantaisistes soient satisfaites. Il suffit d’un buzz de quelques centaines de comptes, même provoqué et artificiel, sur facebook pour qu’on obtempère. Parce qu’il faut satisfaire « l’opinion publique » ! A ce rythme là, où va-t-on ? Pourra t-on aller jusqu’au rendez-vous du 23 octobre ? Difficile d’y répondre dès maintenant, mais une chose est certaine : La Tunisie se trouve à l’orée des six semaines les plus dangereuses de son histoire. Mais si le sens de la responsabilité et l’intérêt suprême de la Tunisie finissent par l’emporter, ces six semaines pourraient être, logiquement, celles de tous les espoirs et de toutes les promesses.

Source: ”Business News” Le 05-09-2011

Lien: http://www.businessnews.com.tn/Les-six-semaines-les-plus-cruciales-et-les-plus-dangereuses-pour-la-Tunisie,519,26431,1


Tunisie : Le citoyen est mécontent de tout et de tous.


 

Il est mécontent de tout le citoyen tunisien de l’après Révolution. A presque 51 % selon un sondage d’opinion réalisé par l’agence d’information Tap avec Istis, il juge «incompréhensible» la situation politique actuelle qui prévaut en Tunisie et plus de 56 % des sondés trouvent que «la situation économique n’est pas claire». Tout y passe, l’économie, la politique, la sécurité, l’UGTT et les partis politiques qui sont pourtant l’émanation de la démocratie qu’il recherchait par la Révolution.

Plus de la moitié des répondants (57%) se sont déclarés insatisfaits de la situation sécuritaire, 25% sont moyennement satisfaits et seulement 18% sont satisfaits. Cela ne les empêche pourtant pas [mais cela le sondage ne le dit pas] de continuer à se faire querelles tribales et à s’entre-tuer, à couper routes et autoroutes et à racketter automobilistes et bus, à brûler les prisons pour en évader les criminels de droit commun, à s’attaquer les uns les autres dans rues et les mosquées, à s’accuser les uns les autres de tout et de rien, à privilégier la «mouhassaba» (accountability) et les procès pour tous le monde sur la réconciliation nationale et à s’approprier les biens des autres et de l’Etat.

 

Ils sont contre les revendications sociales et se déclarent insatisfaits de l’UGTT.

 

A 61 %, les Tunisiens se déclarent insatisfaits de la situation économique. Ce pourcentage a même augmenté de 4 points entre avril et août de cette année 2011. Cela ne les empêche pas [mais cela le sondage ne le dit pas encore] à faires encore grèves et sit-in sauvages et impunis, à refuser les primes pour création d’entreprises et à se bousculer pour l’indemnité des 200 DT pour ne rien faire. Bizarrement, selon les résultats de ce sondage, «la population tunisienne semble de plus en plus insatisfaite des revendications sociales qui se sont multipliées au cours des derniers mois. L’opinion des tunisiens sur les revendications sociales est globalement négative, les deux tiers déclarent leur insatisfaction contre seulement 11% de personnes satisfaites et 21% moyennement satisfaites». Cela est tellement bizarre, qu’il nous semblerait presque que les sondeurs se seraient trompés de sondés. La contradiction du Tunisien s’affiche plus par ce résultat de 64 % d’insatisfaits des performances de l’UGTT (Centrale syndicale ouvrière et on notera bien que l’insatisfaction n’est pas contre le rôle de l’UGTT, mais contre ses performances comme le note bien le sondage. Suivez notre regard !). Là aussi, le taux des satisfait diminue de 9 points entre avril et août 2011. Le Tunisien ne semble pas encore savoir ce qu’il veut, insatisfait de sa condition économique, faisant grève sur grève, dénigrant ceux qui le font et se déclarant mécontent de ceux qui défendent le droit de ceux qui font grève pour demander toujours plus d’argent !

 

Il n’aime pas le gouvernement Caïed Essebssi et se dit insatisfait des partis politiques en place !

 

Le citoyen de la Tunisie de l’après Ben Ali, est aussi insatisfait des performances du gouvernement provisoire de Béji Caïed Essebssi. «Les résultats du sondage montrent que le taux de satisfaction de la population à l’égard des performances du gouvernement provisoire se situe à 21%, contre 31% au mois d’avril, perdant ainsi 10 points dans la confiance des tunisiens au cours des quatre derniers mois », indique le sondage de la Tap. Ce même citoyen n’arrête cependant pas encore de rappeler à ce gouvernement, qu’il n’a aucune légitimité pour prendre telle ou telle décision et qu’il n’est qu’un gouvernement de transition. Léger bémol, le taux des satisfaits a quand même augmenté de 9 points entre avril et août.

Mais ce même citoyen tunisien, est tout aussi mécontent et insatisfait des performances des partis politiques en place et pour lesquels il s’apprête à voter. Le sondage de la Tap indique à ce titre que «le niveau de satisfaction des tunisiens par rapport aux partis politique se situe à un niveau très faible (7%). Le taux d’insatisfaction vis-à-vis des performances des partis politiques a augmenté de 64% au mois d’avril 2011 à 70% au mois d’août 2011». Selon l’agence de sondage qui en a fait la lecture, «cette situation s’explique par le manque d’intérêt manifesté par les tunisiens, décrit plus loin dans ce document, à l’égard de la politique de manière générale et des activités des partis politiques de manière plus précise».

Le Tunisien de l’après Révolution, ne semble ainsi vouloir donner sa confiance en aucun, ni pour les politiques, ni pour les politiciens, ni pour les syndicats et encore moins pour les médias. «Presque les trois quart des répondants (47% et 29 %) ont déclaré être insatisfaits ou moyennement satisfaits de la performance des Média. Le taux de satisfaction a considérablement diminué entre les mois d’avril et août » indique le sondage. Et … «Viva la Revoluçion» !

Ces résultats montrent en tous cas, selon notre modeste explication, que le bras de fer entre la population et le pouvoir (quel qu’il soit et d’où qu’il vienne du gouvernement ou des partis politiques), pour le pouvoir, n’est pas encore terminé. La rue a fait sa révolution, a découvert les joies du pouvoir et ne semble pas encore vouloir remettre les rennes de ce pouvoir entre les mains d’une quelconque autre personne qu’elle-même !

Source: “African Manager” Le 05-09-2011

Lien:http://www.africanmanager.com/detail_article.php?art_id=135287


Tunisie : Microsoft avait passé un accord avec le régime de Ben Ali


Un câble diplomatique rédigé par l’ambassade américaine de Tunis montre que même le gouvernement américain était inquiet du contenu secret d’un accord signé entre Microsoft et le régime de Ben Ali en 2006. L’ambassade estimait que Microsoft risquait d’accroître « la capacité du gouvernement tunisien en matière de surveillance de ses propres citoyens« .

Wikileaks a publié la semaine dernière l’intégralité des câbles diplomatiques américains en sa possession, révélant des documents jusqu’alors inconnus. Parmi eux figure un câble classé « confidentiel » émanant de l’ambassade américaine à Tunis, daté du 22 septembre 2006, dont la traduction est publiée par ToBeGoodAgain. Il révèle que même l’administration de George Bush était inquiète du contenu d’un accord passé entre Microsoft et la Tunisie de l’ancien président Ben Ali.

L’accord, signé en juillet 2006 lors du Microsoft Government Leaders Forum, décrit « une coopération avec le gouvernement tunisien en matière de e-gouvernance, cyber-sécurité, droits de propriété intellectuelle et développement des capacités pour les programmes de technologies de l’information en Tunisie« . En échange de l’équipement de ses ordinateurs et réseaux, le gouvernement de Ben Ali « a accepté d’acheter douze mille licences pour la mise à jour des ordinateurs du gouvernement avec des logiciels Microsoft sous licence, plutôt que les versions piratées couramment utilisées jusqu’ici« , rapporte l’ambassade.

Pour Microsoft, l’accord était stratégique et très difficile à négocier. « Le fait que le gouvernement se soit appuyé sur les logiciels open source limitait drastiquement les affaires en Tunisie et empêchait Microsoft de participer aux appels d’offres du Gouvernement Tunisien« , explique le câble diplomatique. La firme de Redmond a donc dû faire à un certain nombre de concessions, jusqu’à accepter de fournir le code source de ses logiciels à l’administration tunisienne, très méfiante à l’égard de l’américain Microsoft. Y compris à l’égard de la directrice générale de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui. « Elle a rapporté que certains ministres du gouvernement tunisien lui avaient demandé à plusieurs reprises pourquoi, en tant que Tunisienne, elle «travaillait pour les Américains», et que des soupçons frôlant souvent l’hostilité posaient sur les négociations« .

Pour obtenir signature, Microsoft a multiplié les courbettes, et a fini par prendre en compte les « réalités des affaires en Tunisie« , notamment à l’égard de la femme de l’ancien dictateur. L’ambassade de Tunis écrit ainsi que « l’affiliation du programme à l’association caritative de Leila Ben Ali est révélatrice des manoeuvres d’arrière-boutique parfois nécessaires pour finaliser un accord« . Mais les Etats-Unis semblent surtout craindre que d’autres concessions aient été faites, encore moins avouables.

A la date du câble diplomatique, et malgré des demandes répétées, le gouvernement américain n’avait en effet toujours pas réussi à obtenir une copie de l’accord, ce qui selon l’ambassade démontre que le gouvernement de Ben Ali « fait prévaloir le secret à la transparence« .

« En théorie, augmenter la capacité du gouvernement à appliquer la loi à travers la formation en technologies de l’information est positif, mais étant donné la lourde interférence du gouvernement tunisien en matière d’Internet, il est à se demander si cela ne va pas accroître la capacité du gouvernement tunisien en matière de surveillance de ses propres citoyens« , concluait l’ambassade. Au début des révoltes, le gouvernement de Ben Ali avait fait arrêter des blogueurs, et surveillé l’utilisation de Facebook, dont des pages étaient bloquées par l’outil de censure du gouvernement. Depuis, le filtrage a été suspendu, avant de faire son retour à l’égard des contenus pornographiques.

Source: “Numerama” Le 05-09-2011

Lien: http://www.numerama.com/magazine/19696-tunisie-microsoft-avait-passe-un-accord-avec-le-regime-de-ben-ali.html

 



Par Jamel Dridi

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Et celles, exagérées, de la révolution, si douces aux oreilles d’un grand nombre, sont souvent contre-productives pour la Tunisie.

Cet article à contre-courant de ce climat révolutionnaire jusqu’au-boutiste suscitera sans doute quelques réactions critiques mais, pour l’amour de la Tunisie et en raison du contexte économique et géopolitique, il se veut au moins réaliste. J’ai assisté médusé mais aussi amusé, aux premières heures de révolution, aux haies d’honneurs avec gifles faites par certains salariés à leurs patrons. Les salariés étaient remontés et ont fait payer à leurs dictateurs/chefs d’entreprises tout ce qu’ils avaient subi.

 

L’économie dans le mur Mais aujourd’hui, où en sommes-nous ? Les choses se sont-elles calmées ? Le climat dans les entreprises est-il plus serein et le climat pour les entreprises est-il bon? Et bien non, et la situation est parfois ubuesque comme ce qu’ont vécu les Tunisiens avec la grève de la Transtu à l’occasion du combat de coqs syndicalistes. Non seulement, les usagers, déjà en galère dans ces bus bondés quand tout va bien, ont été pris en otage pour une affaire difficilement compréhensible, mais, en plus, ladite affaire aggrave davantage la situation financière de l’entreprise. Et s’il n’y avait que cela. Selon certains révolutionnaires inconscients, tous les chefs d’entreprise tunisiens sont mis dans le même sac quant à leur connivence supposée avec l’ancien régime. Il suffit d’être riche pour susciter la jalousie et être considéré comme un corrompu en puissance, un parasite du système. Pour eux, un chef d’entreprise honnête, ça n’existe pas ! En plus d’être fausses – seuls ceux qui ont une entreprise peuvent appréhender le stress et la charge de travail que cela représente –, ces idées risquent de conduire notre économie dans le mur rapidement. Comment, en effet, les entreprises vont-elles supporter tous ces sit-in qui, pour une grande partie, sont injustifiés, ces demandes irréalistes d’augmentation de salaire, ce climat qui les empêche d’investir et d’avoir confiance en l’avenir ? Comment veut-on que le chômage soit combattu quand des entreprises étrangères désireuses d’investir diffèrent leur projet en attendant de voir comment les choses évoluent ? Au début, je me disais que le maintien de l’économie à flot ne doit pas être un prétexte pour stopper la révolution. Mais, à un moment donné, il faut savoir faire preuve de discernement, prendre une pause dans les revendications, et ne pas se suicider économiquement. Est-ce que ce sont ces révolutionnaires aux revendications utopiques qui vont créer des emplois à la place de ces entreprises étrangères et tunisiennes? La révolution reposait, en partie, sur le ras-le-bol social face au chômage. Les révolutionnaires qui font peur aux entreprises vont-ils dans le sens de cette revendication? Casser le tissu économique, faire des déclarations médiatiques musclées contre l’entreprise ou des chefs d’entreprise n’est ni plus ni moins que du populisme. Lorsque le climat deviendra invivable pour les entreprises tunisiennes, elles fermeront. Leurs patrons, parce qu’ils en ont les moyens, n’auront aucun mal à partir à l’étranger le temps que les choses se calment. Seuls resteront, encore une fois, les pauvres ouvriers qui seront rétrogradés du statut de travailleur pauvre au statut de chômeur. Quant aux entreprises étrangères, elles délocaliseront en Europe de l’Est ou en Chine. Ce n’est pas plus compliqué que cela. A ce moment on tirera le trait de l’addition et l’addition sera salée en termes d’augmentation du chômage. Les révolutionnaires jusqu’au-boutistes en assumeront-ils les conséquences?

Le réalisme dans l’action dans le temps De la même façon qu’un mensonge répété mille fois ne devient pas une vérité, l’exagération révolutionnaire, fut-elle impressionnante, ne fait pas loi. La révolution est une opération chirurgicale consistant en l’ablation d’une tumeur cancéreuse dans le corps tunisien. Il faut supprimer totalement cette tumeur car n’en laisser ne serait-ce qu’une partie et le mal repartira rapidement. Mais il faut aussi agir sans trop forcer et en prenant garde de ne pas léser les organes limitrophes sains à défaut de quoi l’opération ne guérira pas le malade mais aggravera son état de santé. Si la révolution devient l’anarchie, elle aura perdu tout son sens et sa légitimité. Ne tuons pas la révolution tunisienne en laissant certains exagérer. Beaucoup trouveront mon texte contre-révolutionnaire. Il ne l’est pas. Mais de la même façon que je demande la libération de Samir Feriani, je dis que trop de révolution tue la révolution et les premiers perdants seront les Tunisiens eux mêmes. Après la révolution, il faut viser l’évolution. Après la destruction des symboles du passé, il faut construire notre Tunisie nouvelle. A rester prisonniers de notre passé et en ne regardant pas l’avenir nous nous condamnerons à faire du sur-place. Au moment où la mode est d’être un révolutionnaire jusqu’au-boutiste et de tirer médiatiquement sur tous ceux qui ne vont pas dans ce sens, il faut avoir le courage de dire, vus le contexte économique du monde et le contexte géopolitique à nos frontières, qu’il faut ne pas exagérer dans notre révolution. Il faut réclamer la justice pour toutes les familles des martyrs, pour tous les abus passés, négocier les salaires, demander le respect de la police, mais nous devons le faire dans un climat serein, apaisé et dans l’unité nationale. Ne nous dévalorisons pas. Nous avons une véritable intelligence et un savoir-vivre reconnus et cela mérite que nous ayons un meilleur cadre de vie. Mais n’exagérons pas. Notre pays est un petit pays. En étant unis, et en nous mobilisant totalement, ce n’est pas dit que notre pays s’en sortira rapidement. Alors que dire si nous nous noyons dans la division et les surenchères révolutionnaires stériles. La révolution passée, cherchons l’évolution dans l’intelligence, la douceur et le pragmatisme. Les temps l’exigent pour notre bien à tous et surtout pour celui de notre pays.

Source: “Kapitalis” Le 05-09-2011

Lien: http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/5705-ces-revolutionnaires-qui-font-augmenter-le-chomage-en-tunisie-3-3.html

 


Quand la Tunisie se boumendilise


Face au phénomène du commerce anarchique qui malmène l’image de nos villes, et notamment notre capitale, le gouvernement provisoire a, décidé de donner une lueur d’espoir aux commerçants. Et les blogueurs prennent position.

L’écologie ne semble guère constituer le centre d’intérêt des tunisiens en cette fin d’Aïd. C’est ce que laissent malheureusement supposer tous ces tas d’immondices, de cartons et de sachets en plastique qui jonchent pratiquement les artères principales de chaque grande ville. Les coupables ? Les vendeurs à la sauvette, communément appelés «nassaba» qui commencent à s’éterniser un peu trop au goût des commerçants. Face à cette calamité écologique, quelques citoyens engagés ont décidé de réagir aussi bien sur terrain que sur le web afin d’alerter un tant soit peu l’opinion publique.

Face à ce phénomène de commerce anarchique qui malmène l’image de nos villes, et notamment notre capitale, le gouvernement provisoire a, semble t-il, décidé de donner une lueur d’espoir aux commerçants. Ainsi, selon un communiqué paru le jeudi 1er septembre 2011, le ministère de l’intérieur a décidé que « Les étals anarchiques des marchands ambulants seront interdits à partir de vendredi 2 septembre 2011». Toujours selon le communiqué «cette situation fait suite à plusieurs opérations de vol et de violences qui ont tendance à se multiplier durant ces dernières semaines». Reste à savoir si les termes de cette décision seront respectés à la lettre, d’autant plus que selon l’activiste Lina Ben MHenni, présente sur les lieux en vue d’une action citoyenne de nettoyage sur le terrain, il y aurait « une connivence manifeste entre la police et ces nassaba ».

Interviewée par le journaliste Slim Ayedi, la blogueuse s’explique « Tous ces gens qui polluent notre capitale doivent savoir qu’il y aura toujours quelqu’un pour nettoyer les déchets qu’ils laissent derrière eux.» avant d’ajouter «Ces vendeurs à la sauvette qui enfreignent pourtant la loi aident la police et frappent les manifestants, prétextant qu’on les empêche de travailler ! Ce qui m’amène à me poser pas mal de questions, notamment sur la relation qui existe entre les vendeurs et la police qui continue envers et contre tous, de les laisser exercer d’une façon totalement illicite. […] Ce qui m’amène encore une fois à douter sur le comportement du ministère de l’intérieur et de la police d’une manière générale ![…] »

De son côté, Ahmed Ferchichi M’badi, alias le geek voyageur tunisien habitué à explorer des contrées paradisiaques situées au bout du monde, s’est, cette fois limité à l’Avenue Habib Bourguiba et aux ruelles adjacentes de Tunis, tristement jonchées de détritus de toutes sortes. Face à ce paysage de désolation, le geek, ivre de rage, a dénoncé un comportement qu’il juge irresponsable de la part d’une population tout à fait insensible à tout savoir vivre.

En réaction, il a tout bonnement décidé de ne participer à aucune action de nettoyage «J’en ai ras le bol de voir la pollution en Tunisie partout et de ramasser les déchets des autres, il est temps que le gouvernement sanctionne ce genre d’agissements». Avant de conclure «au moins si c’est pas pour nous ça sera pour la propreté des plages indonésiennes vers lesquelles on exporte également nos déchets… » en référence aux boites de laits délice qui avaient voyagé jusqu’aux plages indonésiennes !

Seulement voilà, la décision du gouvernement provisoire ne concerne pour l’instant que notre capitale, Tunis. Reste à savoir si les habitants des autres régions de la Tunisie, également concernés par ce phénomène de vente anarchique, se verront aussi bientôt touchées par une telle décision. Pour ne citer qu’un seul exemple, la ville d’Hammamet au lendemain de l’aïd, en plein centre ville (la rue longeant le cimetière, non loin du lycée) ressemblait à Sidi Boumendil. Triste paysage pour une ville censée représenter la vitrine du tourisme balnéaire en Tunisie…

Source : « Tekiano » Le 05-09-2011

Lien : http://www.tekiano.com/ness/20-n-c/4224-quant-la-tunisie-se-boumendilise.html


Lettre ouverte à la présidente de l’Association amazighe tunisienne


Par Rachid Raha

Rachid Raha, membre fondateur du Congrès mondial amazigh s’adresse à Khadidja Ben Saadane, présidente de l’association amazighe de Tunisie. Voici la lettre :

Chère amie Khadija Ben Saadane

Présidente de l’Association Amazighe de Tunisie,

Excusez-moi de vous avoir écrit un peu tard afin de vous interpeller sur une question d’une importance capitale pour vous et pour tous les membres de votre nouvelle association amazighe et à propos de laquelle nous vous félicitons vivement de l’avoir créée après votre admirable révolution du jasmin.

J’aimerais bien vous prévenir des conséquences catastrophiques que vous pouvez avoir en collaborant avec certaines personnes qui continuent à usurper le nom de notre ONG le Congrès mondial amazigh. Il paraît qu’ils veulent vous impliquer dans la préparation d’un 6 e congrès parallèle chez vous lorsque celui-ci est déjà décidé et prévu dans la région de Souss, au sud du Maroc, les 25, 26 et 27 novembre prochain et auquel nous vous invitons volontiers à y participer, et ça nous ferait un très grand plaisir votre présence et participation.

Ces personnes veulent faire avec vous ce qu’ils ont fait au Maroc en octobre 2008. Au lieu d’aller en Algérie, en respectant les décisions des instances du CMA, ils ont préféré faire le jeu du ministre de l’Intérieur marocain à l’époque, Fouad Ali El Himma, et de son complice et bras droit M. Ilyas El Omari, qui vient de vous inviter à Tanger. Ce dernier n’a pas raté l’occasion de vous impliquer déjà dans une nouvelle organisation internationale amazighe et qui a choqué tous les militants amazighs nobles du Maroc. Tout le monde se demande comment se fait-il qu’une militante de Tunisie, d’un pays qui vient de se libérer de son dictateur, s’allie avec une figure du Makhzen très problématique et de la corruption que les jeunes du Mouvement 20-Février essaient de combattre ! Lisez ceci http://www.almassae.press.ma/node/20822 Pour savoir plus de détails avec qui avez-vous à faire !!!).

Et c’est le même personnage avec qui M. Belkacem Lounès avait décidé d’organiser son congrès parallèle à Meknès et que vous venez de recevoir chez vous afin de vous convaincre d’organiser un autre chez vous, en vous promettons bien des financements.

Afin de connaître bien M. Belkacem, je vous prie de lire attentivement mon écrit de protestation avant de faire un faux pas que vous allez regretter le reste de votre vie:

Usurpation du nom du Congrès Mondial Amazigh

Si vous ne me croyez pas, alors osez lui poser juste une question : où sont passés les 30.000 euros qu’il avait volés à la Coopération Catalane sans donner aucune facture de justification jusqu’à maintenant (un fait qui m’a été confirmé lors de mon dernier voyage à Barcelone le 16 mai dernier et à propos duquel nous allons le poursuivre en justice, à côté d’autres accusations en cours comme celle de l’utilisation de notre ONG à des fins de l’immigration clandestine) ?

En définitive, laissez-moi vous exprimer notre profonde tristesse en vous insistant à vous dire que le fait de recevoir et de s’afficher à côté de ces personnages porte bien atteinte à votre personnalité et porte aussi atteinte à l’image de votre association que vous venez de créer.

Et il n’est pas du tout tard pour revoir vos alliances. Ne continuez pas, chère amie Khadija Ben Saadane, à blanchir des personnes corrompus jusqu’aux fonds et qui ont fait (et qui continuent à faire) beaucoup, beaucoup et beaucoup du mal à l’amazighité et aux Imazighen.

Mes salutations les plus solidaires.

Source: “Le Matin.DZ” Le 04-09-2011

Lien: http://www.lematindz.net/news/5279-lettre-ouverte-a-la-presidente-de-lassociation-amazighe-tunisienne.html

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