6 juin 2003

البداية

 
TUNISNEWS

  4 ème année, N° 1113 du 06.06.2003

 archives : www.tunisnews.net


 

LES TITRES DE CE JOUR:

 

 

Vérité-Action: Le prisonnier politique Gsouma Gsouma contraint de purger une nouvelle peine injuste Yahyaoui Mokhtar: Mahdi Khoja acquitté.

Mokhtar Yahyaoui : Des représentants de la société civile tunisienne au siège de la représentation de la CEE Maghreb Confidentiel: Tunisie – Des patrons de banques très « politiques » AFP: Attentat de Djerba: un allemand, islamiste présumé présenté au juge

AFP: Attentat de Djerba: Christian Ganczarski était connu de la police allemande AFP: Deux islamistes présumés de haut rang interpellés en France

Reuters: France-Arrestation d’un Allemand suspecté d’être lié à Al Qaïda

AFP: Procès des islamistes à Bruxelles: 10 ans requis contre Trabelsi et Maaroufi

Reuters: Belgique-Réquisitoire cinglant contre un « moudjahid » d’Al Qaïda

AFP: 22 ans de prison pour une femme qui escroquait des immigrés clandestins

AFP: Réunion des gouverneurs des Banques centrales francophones à Tunis

AFP: Réunion de 30 ministres en Egypte les 20 et 21 juin pour préparer l’OMC

Nouvelles de Tunisie: Conférence de presse du sous-secrétaire d’Etat américain pour les Affaires politiques

La Presse : Conférence de presse du sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques – « Substituer l’espoir au désespoir »

MENA: Tunisia gets $7 million OPEC Fund loan for rural development

Proche-Orient.Info : Dix firmes israéliennes impliquées dans la reconstruction de l’Irak Réalités: Assainir et étoffer le marché financier Majdi: Toc toc toc, y a quelqu’un au palais de justice? Tahar Labidi: Un jeune qui s’interroge Larbi Chouikha : Pour un champ médiatique ouvert dans un espace démocratique Noura Borsali: Maroc –  «Touche pas à mon pays».

Taoufik Ben Brik et Radhia Nasraoui: Le bras d’honneur d’Ali Lmrabet


رد وتصحيح: النهضة لم تعترض على الأخ صالح كركر ولا على غيره في الحضور في ندوة المعارضة بمرسيليا  الشروق: ممثلو حزب الوحدة الشعبية في بلدية تونس يطالبون بلقاء الوالي ..لماذا ؟

محمد فوراتي : الفنان لطفي بوشناق.. الفنان أفضل من السياسي والمقاومة الأمل الوحيد لتحرير الأمة من الهيمنة د. رفيق عبد السلام : العراق والحلم الياباني الألماني توفيق المديني : السياسة الأمريكية تحفر خنادق المقاومة في العراق فاطمة بن عبدالله الكراي : هؤلاء العرب اقل وعيا من مادونا طارق حجِّي: مؤسسات الديموقراطية أهم من الديموقراطية
محمد نور الدين : تركيا والاتحاد الأوروبي..مواجهة مرتقبة بين العسكر والإسلاميين صبحي حديدي: عرب أمريكا أمام جورج بوش: القطيع تحت عصا الراعي!

 

Vérité-Action

Urgent

 

Le prisonnier politique Gsouma Gsouma contraint de purger une nouvelle peine injuste

 

M. Gsouma Gsouma, un prisonnier politique tunisien de longue date, vient d’être contraint à passer une peine supplémentaire pour un chef d’accusation déjà retenu contre lui dans la première condamnation.

 

En 1992 (affaire 66835/76110), M. Grouma a été condamné à 11 ans de prison ferme dans le cadre du procès militaire de Bouchoucha 1992, dont un an pour appartenance à une association non autorisée (Ennahdha). Le Conseil National pour les libertés en Tunisie (CNLT) a publié en octobre 1992 un rapport accablant sur le déroulement des deux procès militaires de Bouchoucha et de Bab Sâadoun en 1992 et qui atteste, preuves à l’appui, que les condamnés par ces Cours militaires, n’ont pu jouir des conditions minimales d’un procès juste et équitable.

 

Le 23 avril 1993 (affaire 85729), M. Gsouma a été jugé en appel à Sousse à 2 ans et demi pour appartenance à une association non autorisée (Ennahdha). Le juge a refusé de tenir compte de la première condamnation alors que les deux procès portaient sur les mêmes faits.

 

Cet ancien professeur de mathématiques, né en 1960, n’a pas cessé durant les longues années de son emprisonnement d’écrire aux autorités judiciaires et administratives pour demander l’annulation du deuxième jugement.

 

À l’échéance de la première condamnation, M. Gsouma a été gardé en prison. Refusant d’obtempérer à cette injustice, M. Gsouma a entamé une grève de la faim, à la suite de laquelle, il a eu la promesse qu’il aura une réponse du procureur de la République dans 15 jours.

 

Réalisant qu’il ne s’agit que d’une manœuvre cherchant à le tromper, M. Gsouma a chargé sa mère, une femme âgée de 86 ans, de contacter les autorités dans l’espoir de trouver une solution.

 

Dès le 15 mai 2003, M. Gsouma Gsouma est en grève de la faim. Il l’a commencé à la prison de Messadine (Gouvernorat de Sousse), d’où il a été transféré à Mahdia depuis une semaine. Les membres de sa famille, lui rendant visite hier le 2 juin 2003, n’ont pu le revoir au motif qu’il a refusé de les recevoir. Ce type de motifs est largement utilisé à chaque fois qu’un détenu politique est puni ou que son état de santé est inquiétant. D’ailleurs, une semaine avant, les membres de sa famille, ont pu constater qu’il était très épuisé, craignant pour sa vie.

 

Il sied de noter que la justice tunisienne a eu la mauvaise habitude de multiplier les procès pour les mêmes faits concernant les procès politiques pour garder au maximum les gens en détention. Les tribunaux des divers Gouvernorats fonctionnent comme s’ils représentent chacun un Etat à part.

 

Vérité-Action exige à la libération immédiate de M. Gsouma Gsouma, et son rétablissement dans ses droits et appelle les organisations internationales à intervenir d’urgence. La tragédie des prisonniers politiques en Tunisie est une honte qui doit cesser notamment par la promulgation d’une amnistie générale pour les victimes de la répression à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

 

Fribourg, le 5 juin 2003

Pour Vérité-Action

Abdellatif Fakhfakh, président

 


 

Enfin, une bonne nouvelle !

Mahdi Khoja acquitté.  

Le prisonnier politique Mahdi Khoja objet du communiqué de l’AISPP du 16 Mai 2003 (voir infra) vient d’être acquitté aujourd’hui par le tribunal de seconde instance de Grombalia.   Mahdi Khoja avait été enlevé et tabassé en pleine voie publique par des policiers en civil qui suivaient la voiture de son frère ou il se trouvait au début de ce mois avant d’être présenté au juge cantonal de Manzel Bouzalfa sous prétexte de non respect de contrôle administratif.   Le juge de première instance n’a pas hésité à le condamner malgré la nullité des procédures et l’inexistence des faits allégués. Yahyaoui Mokhtar Tunis 5 juin 2003  

Rappel du Communiqué de l’AISPP du 16 mai dernier: Le prisonnier politique Mehdi Khouja est condamné à 3 mois de prison  

Tunis, le 16 mai 2003 Le prisonnier politique Mehdi Khouja a été présenté, en état d’arrestation, aujourd’hui 16/5/2003, devant le Tribunal Cantonnal de Menzel Bouzelfa, dans le cadre de l’affaire N° 13131, pour infraction aux obligations relatives au contôle adminisratif, en application des dispositions de l’Article 150 du Code Pénale. Monsieur Mehdi Khouja a été présenté, le 9/5/2003, dans un très mauvais état de santé. Il avait entamé une grève de la faim pour protester contre son agression par la Brigade des Enquêtes (Taftichat) de Nabeul, lors de son arrestation. L’AISPP a dépêché Mr Lassaad Jouhri pour observer le procès, aux cotés des avoctas de la défense. Les avocats ont rappelé la nullité procédurale des poursuites, vu que les procès verbaux d’interrogatoire ne sont pas contre-signés par l’accusé. Monsieur Mehdi Khouja s’étant abstenu de les contre-signer pour protester contre son agression par la police et le refus de cette dernière d’accéder à ses requêtes de le présenter à un médecin, comme le stipulent les dispositions de l’Article 13 nouveau, du Code de la Procédure Pénale. En revenant sur le dossier judiciaire de Monsieur Mehdi Khouja, la défense a soulevé l’absence de toute condamnation supplémentaire au contrôle administratif, dans le jugement du Tribunal Militaire (condmnation originel, NDLR). La défense a rappelé aussi que le dossier ne comporte aucun élément permettant de conclure que la police avait informé l’accusé de la prétendue décision de contrôle administartif, objet de l’accusation. Les avocats sont revenus sur la décision du Ministre de l’Intérieur, datée du 24/3/2003, imposant le contrôle administratif, et mentionnant que l’accusé a été arrêté chez lui. Et après avoir mis l’affaire en délibéré, le Tribunal a annoncé sa décision de condamner Monsieur Mehdi Khouja à trois mois de prison ferme. L’AISPP qui assure Monsieur Mehdi Khouja de son soutien, appelle à: -Sa libération immédiate et inconditionnelle -L’arrêt du harcellement des membres de sa famille -Poursuivre ses agresseurs   (Info et Communiqué publiés par M. Mokhtar Yahyaoui sur le forum Tunezine le 5 juin 2003 à 20h34)

 

 

Des représentants de la société civile tunisienne au siège de la représentation de la CEE

La société civile a été conviée hier jeudi 5 juin 2002 suite à une initiative du représentant de la communauté européenne à une réunion au siége de la représentation de la communauté européenne à Tunis pour des échanges de vues sur les moyens de coopérations dans le domaine de renforcement de la démocratie et le soutien aux institutions de la société civile que la communauté européenne peut apporter. La réunion qui a duré plus de deux heures a groupé face à Mr le haut représentant de la Communauté européenne et ses proches collaborateurs les représentants de :

– La ligue Tunisienne des droits de l’homme (LTDH) – L’association tunisienne des jeunes avocats (ATJA) – Le conseil national des libertés en Tunisie (CNLT) – Le centre Tunisien pour l’indépendance de la justice (CTIJ) – L’association Tunisienne des femmes démocrates (ATFD) – L’association internationale de soutien aux prisonniers politique (AISPP) La discussion avait porté sur le rapport et les mécanismes de collaboration de la communauté européenne avec la société civile Tunisienne dans le cadre de l’accord d’association entre la Tunisie et la CEE.

 

(Info publiée par M. Mokhtar Yahyaoui sur le forum Tunezine le 6 juin 2003 à 11h33)

 

Remarque de la rédaction de TUNISNEWS :

 

La CEE s’appelle désormais l’UE : Union Européenne. Et pour consulter le site de la Délégation de la Commission Européenne en Tunisie cliquez ici : http://www.ce.intl.tn


 MAGHREB CONFIDENTIEL N° 605 du 05/06/2003  
TUNISIE

Des patrons de banques très « politiques »

Lors de la fête-anniversaire des quinze ans d’Image 7, le porte-parole de la présidence tunisienne Abdelwahab Abdallah était doublement rayonnant. Quasiment l’invité d’honneur à Paris, le 3 juin, de la fête-anniversaire au Cercle Interallié des quinze ans d’Image 7 – la société de communication d’Anne Méaux – le tout-puissant porte-parole de la présidence tunisienne Abdelwahab Abdallah était doublement rayonnant.   D’abord parce que de nombreuses personnalités politiques françaises piétinaient pour le saluer tandis qu’Anne Méaux le présentait elle-même à Yves Bertrand, le patron des Renseignements généraux, ensuite parce que la nomination de sa tendre épouse, Alya Abdallah, à la présidence du conseil de surveillance de l’Union internationale de banques (UIB) avait été avalisée le 27 mai par le conseil de la banque.   Comme nous l’avions révélé au mois de février (MC N°590), la Société Générale, actionnaire à 52%, a préféré nommer à ses côtés un directeur général « maison »: Ali Kooli. Alya Abdallah a obtenu ce poste à la barbe de l’ancien ministre des finances, Nouri Zorgati, fraîchement débarqué de la Société tunisienne de banque (STB).   La reprise de la Banque du sud sera également très « politique ». Un appel d’offres a été lancé jusqu’au 1er juillet 2003 pour la cession de la participation de 33,54% de l’Etat. Plusieurs groupes locaux se livrent une vive concurrence pour cette reprise, en particulier le groupe hôtelier Driss, contrôlé par un homme d’affaires sahélien, proche d’Hamed Karoui, ancien premier ministre et actuel vice-président du RCD, le parti au pouvoir, et le groupe Karthago de Belhassen Trabelsi qui cherche déjà à reprendre la participation que détenait l’homme d’affaires Aziz Miled dans cet établissement.   Au niveau des banques étrangères intéressées, la mieux placée est évidemment la banque italienne Monte dei Paschi di Siena qui détient déjà 13,43% de la Banque du sud et avait les faveurs de l’ancien patron Laroussi Bayoudh, nommé depuis vice-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.  

LIBYE

Une église à Tripoli ?

Jean-Louis Tauran, le secrétaire du Vatican pour les relations extérieures s’est rendu à Tripoli pour proposer la construction d’une église sur place. Le colonel Kadhafi aurait demandé si le Pape permettrait l’édification d’une mosquée au Vatican !  

TUNISIE

Le groupe Mabrouk va ouvrir un « casino »

COPIT, la filiale « immobilier » du groupe Mabrouk a signé un accord avec Apsys pour la création d’un hypermarché Casino sur l’autoroute de Bizerte. Le groupe de Marouane Mabrouk, gendre du président Ben Ali et propriétaire des Monoprix en Tunisie, avait signé un accord de franchise avec Casino en 2002.  

TUNISIE

Un palais d’exilé pour Arafat à Tunis ?

La construction d’un Palais à Hammamet pour accueillir le leader de l’OLP, Yasser Arafat, a été accélérée. Le ministre tunisien des affaires étrangères Habib Ben Yahia a évoqué le projet, le 29 mai en Crète, avec son homologue israélien, en marge de la conférence Euromed. Le patron de la CIA, George Tenet, a également suivi le dossier en Tunisie même (MC N°604).

 

 

Attentat de Djerba: un allemand, islamiste présumé, présenté au juge

 

AFP, le 06.06.2003 à 09h46

   

            PARIS, 6 juin (AFP) – Un Allemand de 36 ans, Christian  Ganczarski, islamiste présumé, a été interpellé mardi en région  parisienne et doit être présenté vendredi à un juge antiterroriste  français dans le cadre de l’enquête sur l’attentat commis l’an  dernier contre une synagogue de Djerba en Tunisie, a-t-on appris de  source judiciaire à Paris.

            Christian Ganczarski, proche de Karim Mehdi, un Marocain de 34  ans écroué jeudi soir à Paris et soupçonné d’avoir préparé un  attentat contre un complexe touristique sur l’île de la Réunion, a  été interpellé mardi matin à l’aéroport de Roissy (région  parisienne) en provenance d’Arabie Saoudite, a-t-on précisé de même  source.

            Christian Ganczarski, brièvement interpellé par la police  allemande en avril 2002, avait reçu, peu avant l’explosion dans la  synagogue tunisienne, un appel sur son téléphone portable du  kamikaze tunisien, Nizar Nawar, dont la famille habite en France.

            Outre cet appel téléphonique du kamikaze, les enquêteurs vont  s’attacher à déterminer précisément les liens entre l’Allemand et le  « groupe de Hambourg », dont les membres ont aidé les terroristes  auteurs des attentats du 11 septembre 2001 à New-York et  Washington.

            Les enquêteurs allemands avaient en effet trouvé au domicile de  Christian Ganczarski un papier comportant le numéro de téléphone du  Marocain Mounir El Motassadeq, condamné en février 2002 à 15 ans de  prison pour « complicité de meurtres dans 3.066 cas », correspondant  au nombre des victimes des attentats du 11 septembre aux  Etats-Unis.

            Christian Ganczarski avait été autorisé à quitter l’Allemagne  après une décision du parquet de le relâcher faute de charges.

            Début mai, les autorités allemandes annonçaient que Christian  Ganczarski avait été arrêté en Arabie Saoudite une semaine plus tôt. 

            Christian Ganczarski venait d’être expulsé par l’Arabie Saoudite  lors de son interpellation à Roissy.

            L’attentat contre une synagogue de Djerba (Tunisie) avait fait  21 morts, parmi lesquels 14 touristes allemands, le 11 avril 2002.


 

Attentat de Djerba: Christian Ganczarski était connu de la police allemande

 

 

AFP, le 06.06.2003 à 11h22

   

            BERLIN, 6 juin (AFP) – Membre présumé du réseau terroriste  Al-Qaïda, l’Allemand Christian Ganczarski, arrêté mardi près de  Paris, était connu de la police allemande pour s’être entretenu par  téléphone juste avant l’explosion de la synagogue de Djerba  (Tunisie) en 2002 avec l’auteur de l’attentat qui a fait 21 morts  dont 14 Allemands.

 

Les enquêteurs allemands avaient par ailleurs trouvé à son  domicile à Duisbourg (ouest de l’Allemagne) un papier avec le numéro  de téléphone du Marocain Mounir El Motassadek, condamné à Hambourg  (nord) en février à quinze ans de prison pour « complicité de  meurtres » dans les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

 

Peu après l’attentat le 11 avril 2002, la police avait  brièvement interpellé Christian Ganczarski, un converti à l’islam  d’origine polonaise de 36 ans, avant de le relâcher faute de  preuves.

 

Ganczarski, qui se fait aussi appeler Abu Ibrahim, avait alors  pu quitter l’Allemagne en novembre 2002 sans être inquiété, ce qui  avait irrité les autorités tunisiennes.

 

Pourtant, l’enquête avait révélé que le kamikaze tunisien Nizar  Nawar l’avait contacté sur son téléphone portable avant de faire  exploser son camion chargé d’explosifs.

 

« Au plus tard après le coup de téléphone, il savait que  l’attentat était imminent et il n’a rien entrepris pour l’empêcher,  ce qui est un délit », avait affirmé la porte-parole du Parquet,  Frauke Scheuten.

 

Malgré l’insuffisance d’indices, « nous sommes arrivés à la  conclusion qu’en raison des étroites relations avec des membres  dirigeants d’Al Qaïda et du fait qu’il connaissait l’auteur de  l’attentat, il devait avoir connaissance, au moins dans les grandes  lignes, du projet d’attentat », toujours selon la porte-parole.

 

En outre, selon la presse allemande, les Etats-Unis soupçonnent  l’Allemand d’appartenir au « premier cercle » de l’organisation  terroriste Al-Qaïda.

 

Il aurait ainsi joué les messagers entre le fondateur du groupe  terroriste islamiste, le milliardaire saoudien Oussama Ben Laden, et  son adjoint présumé, Khaled Cheikh Mohammed, arrêté le 1er mars 2003  au Pakistan.

 

En mai 2003, le Parquet fédéral allemand avait déposé une  demande de mandat d’arrêt international contre Ganczarski auprès du  Tribunal fédéral qui l’avait rejetée, au motif que les éléments  fournis ne permettaient pas de conclure à une complicité dans  l’attentat.

 

Le gouvernement allemand a déposé un recours devant le Tribunal,  a indiqué vendredi une porte-parole du ministère allemand de la  Justice. « Nous sommes en contact étroit » avec les autorités  françaises, a ajouté un porte-parole de celui de l’Intérieur.

 

Au moment de son arrestation dans la zone de transit de  l’aéroport de Roissy, Ganczarski, venait d’être expulsé par l’Arabie  Saoudite où il avait passé quelques temps derrière les barreaux,  pour un motif non communiqué par les autorités locales. Il doit être  présenté vendredi à un juge antiterroriste français.

 


 

Deux islamistes présumés de haut rang interpellés en France

 

AFP, le 06.06.2003 à 14h45

 

Par François AUSSEILL

             

            PARIS, 6 juin (AFP) – Les services français spécialisés dans la  lutte antiterroriste ont interpellé dimanche et mardi, deux  islamistes présumés de haut rang, un Marocain en lien avec la  cellule des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et un  Allemand lié à l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie  en 2002.

            Karim Mehdi, Marocain de 34 ans, est soupçonné par la justice  française d’avoir préparer un attentat contre un complexe  touristique sur l’île française de La Réunion (Océan indien), tandis  que le second, l’Allemand Christian Ganczarski, serait directement  lié à l’attentat contre la synagogue de Djerba.

            Karim Mehdi, en examen et écroué jeudi soir, est la première  personne poursuivie dans l’enquête française sur les attentats du 11  septembre 2001.

            Les deux hommes, interpellés à l’aéroport parisien de Roissy, se  connaissent pour avoir séjourné ensemble en Allemagne et formeraient  le noyau dur d’une cellule dite de « Duisbourg ».

            Christian Ganczarski, un Allemand de 36 ans d’origine polonaise  et converti à l’islam, a été interpellé à Roissy en provenance  d’Arabie Saoudite d’où il venait d’être expulsé, a-t-on appris  vendredi de source proche du dossier.

            L’homme, qui se fait appeler Abou Ibrahim, devrait être mis en  examen vendredi soir par le juge d’instruction antiterroriste  Jean-Louis Bruguière dans l’enquête sur l’attentat contre une  synagogue de Djerba en Tunisie qui avait fait 21 morts dont 14  touristes allemands le 11 avril 2002.

            Brièvement interpellé en Allemagne en avril 2002, puis relâché  faute de charges suffisantes, Christian Ganczarski avait reçu un  appel téléphonique émanant du kamikaze tunisien, selon les  enquêteurs allemands.

            Le matin du 11 avril, une quarantaine de minutes avant  l’explosion à Djerba, Christian Ganczarski reçoit un appel de Nizar  Nawar. « Sais-tu qui je suis? Je suis le sabre », se présente-t-il  avant de lui demander de prier pour lui.

            « As-tu besoin de quelque chose? », lui demande Christian  Ganczarski, ce à quoi le Tunisien répond: « Non merci. Je t’ai  appelé. J’ai juste besoin de +Dawaa+ » (ndlr: ordre, appel divin,  bénédiction divine).

            Au-moins trois personnes sont mises en examen dans l’enquête  française sur l’attentat de Djerba, ouverte le 30 avril à la suite  du dépôt d’une plainte de la famille d’une des deux victimes  françaises de l’attentat.

            Outre son implication supposée dans cet attentat, les enquêteurs  vont s’attacher à déterminer précisément les liens entre l’Allemand  et le « groupe de Hambourg », dont les membres ont participé ou aidé à  préparer les attentats du 11 septembre 2001 à New-York et  Washington.

            Les enquêteurs allemands avaient en effet trouvé au domicile de  Christian Ganczarski un papier comportant le numéro de téléphone du  Marocain Mounir El Motassadeq, condamné en février 2002 à 15 ans de  prison pour « complicité de meurtres dans 3.066 cas », correspondant  au nombre des victimes des attentats du 11 septembre aux  Etats-Unis.

            De fait, la cellule de Hambourg apparaît au coeur de l’enquête  sur le second islamiste présumé interpellé dimanche à Roissy, en  provenance d’Allemagne et à destination de l’île de La Réunion.

            Karim Mehdi, un Marocain de 34 ans, qui se dit sympathisant de  la mouvance al-Qaïda, a été en relation étroite avec Ziad Jarrah,  membre de la cellule de Hambourg qui a trouvé la mort à bord de  l’avion qui s’est écrasé dans la campagne en Pennsylvanie lors des  attentats du 11 septembre.

            Outre ses liens présumés avec la cellule de Hambourg, Karim  Mehdi, qui a fait des stages en Afghanistan et en Bosnie, a indiqué  au cours d’un de ses nombreux interrogatoires dans les bureaux de la  Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage  français), qu’il était en partance pour La Réunion afin d’effectuer  des repérages pour un attentat à la bombe.

            Par ailleurs, il a évoqué au cours de sa garde à vue des projets  d’éventuels attentats contre des installations militaires  américaines en Allemagne.

 

 

 


 

France-Arrestation d’un Allemand suspecté d’être lié à Al Qaïda

Reuters, le 06.06.2003 à 13h33

 

PARIS, 6 juin (Reuters) – Un ressortissant allemand, soupçonné d’être lié au réseau organisateur des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et impliqué dans l’attentat commis en avril 2002 contre une synagogue de Djerba, en Tunisie, a été arrêté en France, a-t-on appris vendredi de source policière.

            Christian Ganczarski, 36 ans, a été arrêté lundi par les policiers français qui, la veille, avaient interpellé Karim Mehdi, un Marocain de 34 ans, peut-être lié aux auteurs des attentats contre le World Trade Center et le Pentagone.

            Karim Mehdi a été présenté jeudi soir au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, qui lui a notifié des poursuites pour « participation à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

            La police l’avait interpellé dimanche à l’aéroport de Roissy, alors qu’il arrivait sur un vol en provenance d’Allemagne et se préparait à en prendre un autre pour l’île de la Réunion.

   « Il semble que cette personne se préparait à perpétrer ou à participer à des attentats dans des zones touristiques à La Réunion », a déclaré le garde des Sceaux, Dominique bperben, interrogé à Luxembourg en marge d’une réunion des ministres européens de la Justice.

   « Cela prouve que ces réseaux sont actifs et que la coopération policière et judiciaire est nécessaire », a-t-il ajouté.

            Selon une source judiciaire, l’implication du Marocain dans la cellule de Hambourg qui a préparé les attentats est qualifiée de « certaine ». La cellule de Hambourg était notamment animée par l’étudiant égyptien Mohammed Atta, chef présumé des 19 kamikazes du 11 septembre.

            Mohammed Atta semble avoir été aux commandes du premier avion précipité sur le World Trade Center, à New York.

            Le 19 février, une cour de Hambourg a condamné pour la première fois un autre Marocain, Mounir el Motassadek, à 15 ans de prison. Cet étudiant en ingéniérie de 28 ans a été reconnu coupable d’avoir fourni une aide logistique et financière, de Hambourg, aux auteurs de ces attentats, qui ont fait quelque 3.000 morts à New York et Washington.

           

            DEJA ARRETE EN ARABIE SAOUDITE

            Le juge Bruguière a ordonné l’arrestation de Karim Mehdi dans le cadre d’une information judiciaire sur les attentats du 11 septembre, ouverte en France à la suite de la plainte d’une famille d’une victime française des attentats.

            C’est la première personne arrêtée en France dans cette enquête.

            Christian Ganczarski a lui aussi été arrêté à l’aéroport de Roissy, a précisé vendredi une source policière.

            Il devrait être présenté dans la journée à un juge d’instruction.

            Chistian Ganczarski avait déjà arrêté en Arabie Saoudite en avril, puis libéré car un magistrat allemand avait rejeté une demande de mandat d’arrêt à l’encontre de cet homme, soupçonné non seulement de complicité dans l’attentat d’avril 2002 contre la synagogue de Djerba mais aussi de liens avec l’organisation islamiste Al Qaïda.

            L’attentat contre la synagogue El Ghriba, commis au moyen d’un camion-citerne, a fait 21 morts dont quatorze Allemands et deux Français. Il a été revendiqué par Al Qaïda.

            En Allemagne, les procureurs pensent que le suspect n’a pas pris part directement à l’attentat mais estiment qu’il avait connaissance du projet. « Il n’a rien fait pour l’empêcher », a déclaré la porte-parole du bureau du procureur.

            Aux Etats-Unis, un Français d’origine marocaine, Zacarias Moussaoui, est actuellement incarcéré dans l’attente de son procès pour sa participation présumée aux préparatifs du 11 septembre.

            Il a été arrêté en août 2001 pour séjour irrégulier aux Etats-Unis et avait pris des cours de pilotage. Moussaoui nie toute implication mais reconnaît avoir été membre d’Al Qaïda.

 


Procès des islamistes à Bruxelles: 10 ans requis contre Trabelsi et Maaroufi

 

AFP, le 06.06.2003 à 11h58

 

BRUXELLES, 6 juin (AFP) – L’accusation au procès de 23  islamistes jugés à Bruxelles a requis vendredi des peines de dix ans  d’emprisonnement contre l’ancien footballeur tunisien Nizar Trabelsi  et contre le belge d’origine tunisienne Tarek Maaroufi.

            « Nizar Trabelsi avait programmé l’explosion d’une bombe  d’environ 1.000 kilos devant un bâtiment abritant 50 personnes. Je  vous demande de le punir de la peine maximale prévue, soit 10 ans de  prison », a déclaré le procureur fédéral, Bernard Michel.

            Nizar Trabelsi a avoué avoir voulu faire exploser pour le compte  du réseau terroriste Al-Qaïda la cantine de la base militaire de  Kleine Brogel (nord-est de la Belgique), où sont cantonnés des  soldats américains.

            Tarek Maaroufi, présenté par l’accusation comme la « colonne  vertébrale » de l’islamisme radical en Belgique, aurait joué un rôle  moteur dans le recrutement et l’envoi de volontaires pour  l’Afghanistan.

            C’est par cette filière que seraient en particulier passés les  deux faux journalistes tunisiens qui ont assassiné le commandant  Massoud en Afghanistan, le 9 septembre 2001.

            Le parquet a requis contre les 21 autres prévenus des peines  s’échelonnant de 18 mois avec sursis à 5 ans fermes. Selon M.  Michel, tous ont joué un rôle dans l' »association de malfaiteurs » de  Trabelsi et Maaroufi.

            Lors de son réquisitoire, le procureur a estimé également que le  projet d’attentat de Trabelsi contre Kleine Brogel était « distinct »  de celui qu’envisageait, selon la justice française, le  franco-algérien Djamel Beghal contre l’ambassade des Etats-Unis à  Paris.

            « Trabelsi et Beghal devaient s’établir dans deux pays qu’ils  connaissaient bien, la Belgique pour le premier et la France pour le  second. Je penche pour la thèse de deux réseaux, deux projets  distincts », a dit M. Michel.

            Mis en examen et écroué le 1er octobre 2001 à Paris, Beghal  avait été interpellé en juillet 2001 aux Emirats Arabes Unis puis  extradé vers la France. A Dubaï, il avait évoqué la préparation d’un  attentat contre l’ambassade américaine à Paris, précisant que  celui-ci aurait dû être commis par Trabelsi.

            Beghal était par la suite revenu sur ses aveux. Quant à  Trabelsi, il a toujours nié ces accusations.

            Le procès, qui reprendra mardi prochain avec l’audition de la  défense de Nizar Trabelsi, doit s’achever le 30 juin.

 

 

 


 

Belgique-Réquisitoire cinglant contre un « moudjahid » d’Al Qaïda

 

Reuters, le 06.06.2003 à 14h02

 

    BRUXELLES, 6 juin (Reuters) – Nizar ben Abdelaziz Trabelsi, ancien footballeur professionnel d’origine tunisienne qui comparaît devant la justice belge aux côtés de 22 activistes islamistes présumés, est devenu « un véritable moudjahid » après avoir rencontré Oussama ben Laden, a affirmé vendredi le procureur Bernard Michel.

 

Accusé de fraude, de possession illégale d’armes à feu, d’appartenance à une organisation criminelle et de recrutement pour le compte d’une puissance étrangère, l’ancien joueur du Fortuna Dusseldorf encoure une peine de dix ans de prison.

 

« Il a subi une métamorphose qui l’a mué en véritable moudjahid », a déclaré Michel.

 

Arrêté à Bruxelles deux jours après les attentats du 11 septembre 2001 en possession d’armes à feu et d’explosifs, Trabelsi a reconnu avoir rencontré Ben Laden à plusieurs reprises en Afghanistan avant d’accepter de préparer un attentat suicide contre la base aérienne belge de Kleine Brogel, qui abrite un contingent américain.

 

Trabelsi considère Ben Laden comme un père spirituel, a poursuivi le procureur, doutant que l’accusé ait réellement renoncé à la violence comme l’affirment ses avocats.

 

Selon Michel, il a également eu des contacts avec Richard Reid, le Britannique responsable d’un attentat manqué à la « chaussure piégée » à bord d’un vol Paris-Miami, en décembre 2001.


 

22 ans de prison pour une femme qui escroquait des immigrés clandestins

  AFP, le 5 juin 2003 TUNIS, 5 juin 2003 (AFP) – Une Tunisienne a été comdamnée à 22 ans et 8 mois de prison ferme pour avoir escroqué 34 de ses compatriotes candidats à l’immigration clandestine en Europe, a rapporté jeudi le quotidien Echourouq.   La jeune femme âgée de 34 ans dirigeait un réseau de recrutement De candidats à l’immigration auxquels elle promettait visas d’entrée en Europe et contrat de travail moyennant 4 à 6.000 dinars (2.700 à 4.000 euros environ), selon les cas.   L’affaire a été découverte fin 2002 par la police judicaire de Bab Souika, une cité populaire dans le centre de Tunis, où se trouve Le quatrier général de la chef de la bande.   Celle-ci, secrétaire dans un cabinet médical privé, était liée à Quatre recruteurs parmi lesquels deux ont été condamnés à des peines Minimes et deux autres ont été acquittés faute de preuves, a ajouté le journal.   Ce jugement rendu récemment par le tribunal de première instance De Tunis, est le premier du genre contre une femme en Tunisie, où La presse fait régulièrement état de tentatives d’immigration Illicite vers l’Europe, principalement l’Italie dont les côtes sont proches.   En mai, le président tunisien a recommandé « la plus grande fermeté en matière de prévention de l’immigration clandestine » lors d’une séance de travail avec les ministres de la Défense, Dali Jazi, et de l’Intérieur, Hedi M’Henni.   Deux affaires de tentatives d’émigration clandestines, révélées par la presse pour le seul mois de mai, ont concerné 204 personnes originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. »  

 

Réunion des gouverneurs des Banques centrales francophones à Tunis

 

    AFP, le 06.06.2003 à 12h52

 

 

            TUNIS, 6 juin (AFP) – La 10ème réunion des gouverneurs des  Banques centrales francophones, s’est ouverte vendredi au siège de  la Banque centrale de Tunisie (BCT), sur le thème: « Politique  monétaire et marchés d’actifs », apprend-on de source officielle à  Tunis.

            Une quarantaine de représentants des Banques centrales  francophones (France, pays Africains, Canada, Luxembourg, Belgique,  Suisse, Liban et île Maurice) participent à ces travaux qui ont lieu  à huis-clos.

            Parmi les autres sujets abordés figurent l’utilisation du taux  d’intérêt comme instrument de la politique monétaire et son impact  sur les marchés financiers et l’influence des mouvements de capitaux  sur la conduite de la politique monétaire.

            A l’issue de leurs travaux, samedi, les participants parmi  lesquels le gouverneur de la Banque de France (BdF), Jean-Claude  Trichet, tiendront une conférence de presse.

            La première réunion des gouverneurs des Banques centrales  francophones s’était tenue en 1994 à Paris, la dernière ayant eu  lieu en octobre 2002 à Bruxelles.

 

 

 

بسم الله الرحمان الرحيم رد وتصحيح  
 
الاخ رئيس تحرير يومية تونس نيوز /  تحية طيبة  /  وبعد أرجو منكم التفضل بنشر هذا التصحيح الخميس  5  جوان ‏2003
ذكر الأخ صالح كركر في اكثر من مقال ان النهضة اعترضت على حضوره في ندوة المعارضة بمرسيليا وللتصحيح فان النهضة لم تعترض عليه ولا على غيره في الحضور ولذا وجب التثبت وعدم الاعتماد على خبر عار من الصحة مائة بالمائة.   عامر العريض رئيس المكتب السياسي لحركة النهضة بتونس
 

 
 FLASH INFOS
 
     

Mise en place d’un site web pour le baccalauréat et le diplôme de fin d’etudes de l’enseignement de base

05/06/2003– Le ministère de l’Education et de la formation annonce la mise en place d’une page spéciale sur le site Internet de l’éducation : www.edunet.tn, à la disposition du grand public pour prendre connaissance des épreuves, de la correction et des critères d’octroi des notes concernant les diplômes du baccalauréat et de fin d’études de l’enseignement de base. Les propositions émises par plusieurs parties au cours de la session précédente ont été prises en compte : il s’agit de ne pas publier la correction des épreuves du baccalauréat avant la fin de cet examen national. Le ministère rappelle que la proclamation sur Internet des résultats des examens nationaux (baccalauréat et diplôme de l’enseignement de base) fera l’objet d’un site spécial dont l’adresse sera communiquée ulterieurement.

(Source: www.infotunisie.com )
 

BAC (TUNeZINE)

Les épreuves du BAC tunisien sont consultables sur http://www.edunet.tn/services/echoexam/bac_sujets.html#

Comme premier sujet, les élèves du BAC lettres ont pu disserter sur : (la traduction est personnelle et peut de ce fait ne pas être précise).
1- On dit que  : « la violence, et non la faute, est le contraire de la vérité ». Qu’est-ce que vous en pensez ?
Vu la « VIOLENCE » de l’administration américaine, la « FAUTE » des démocraties qui ont subtilement laissé tomber le combat et la « VERITE » de Bush/Blair sur les armes de destruction massives, nos chers élèves ont dû trouver plein d’exemples concerts pour appuyer leur propos. Le « CONTRAIRE » nous étonnerait 🙂
Lecteur Assidu 6-6-03

 
 

Don aux malentendants

En présence du Rotary Club Neapolis, des membres du bureau de l’Association tunisienne d’aide aux sourds et du personnel éducatif des sourds de Nabeul, s’est tenue récemment à l’école des sourds de Nabeul une cérémonie de remise d’équipement complet, Suvag IT2 et Suvag CT10: appareils pour faciliter l’audition des sourds destinés à l’éducation et à la rééducation des enfants déficients auditifs.

Il s’agit d’un don d’une valeur de 10.000 euros émanant du Rotary Club de Périgueux Cité Vésone et de la Fondation du Rotary Club International.

(Source : La Presse du 6 juin 2003)

Bac 2003 : Le jour « J » démarre avec la philosophie

Quelque 110.052 candidats prennent aujourd’hui le chemin des centres d’examen. Les choses vraiment sérieuses commencent ce matin pour le bac. A 8 heures 110.052 candidats vont se retrouver devant leur première copie pour l’épreuve de philosophie dont 54,56 % soit 60.025 sont des filles. Les garçons eux représentent 45,44 %(50,000). Les candidats appartenant aux établissements publics totalisent 92.135, le privé 21.001 et les candidats libres seront au nombre de 3964.

 

(Source : Le Temps du 6 juin 2003, d’après le portail Babelweb)

 

Tunisie-Italie : Le ministre italien des Affaires étrangères à Tunis

Le ministre italien des Affaires étrangères, M. Franco Frattini, est attendu à Tunis aujourd’hui. l’Italie, est le deuxième partenaire commercial de la Tunisie (échanges d’une valeur totale de 4765 millions de dinars en 2002, avec un taux de couverture de près de 80 %). Elle occupe aussi la deuxième place en termes d’investissements directs étrangers (IDE), contribuant à travers les quelque 537 entreprises transalpines implantées en Tunisie à la création de près de 38 mille emplois. Ce pays riverain est également le 3ème marché émetteur pour le tourisme tunisien pour des recettes d’environ 206 millions de dinars en 2002.

 

(Source : Le Temps du 6 juin 2003, d’après le portail Babelweb)

 

Opération « mamans au bac »

L’Association tunisienne des mères organise aujourd’hui comme tous les ans la table de la « Baraka » des mères devant des centres d’examen implantés dans différentes régions du pays à travers ses comités régionaux et locaux pour souhaiter bonne chance aux candidats au baccalauréat. Des mamans offriront avec sourire, des cakes, des confiseries, des pâtisseries, de l’eau minérale …pour que l’examen se passe en douceur et soit couronné de succès.

 

(Source : Le Temps du 6 juin 2003, d’après le portail Babelweb)

 

Le chiffre du jour : 34.8%

Sur le plan des échanges commerciaux, la nette reprise enregistrée au cours du premier trimestre 2003 s’est davantage affirmée en avril. En effet, au cours de ce mois, le rythme de progression des exportations et des importations de biens s’est accéléré pour atteindre respectivement 34,8% et 27,2% contre 21,2% et 8,3% en mars. Au terme des quatre premiers mois et à la faveur d’un accroissement de 20,6% des exportations contre 10,6% des importations, le déficit commercial s’est contracté de 16,8% et le taux de couverture s’est amélioré sensiblement, passant de 73,2% à 79,8%.

 

(Source : Le Quotidien du 6 juin 2003, d’après le portail Babelweb)

 

Rachida Charni : « Femme du monde »

La romancière Rachida Charni a été choisie dans la liste « Femmes du monde » pour l’année 2003, par l’Institut américain de biographie. Il s’agit de la première femme romancière tunisienne a être incluse dans cette liste comportant des dizaines de noms.

 

(Source : Achourouk du 6 juin 2003, d’après le portail Babelweb)

 

 

Première campagne d’information sur le projet SMITE

Pour le développement, à travers Internet, d’un réseau méditerranéen de PME dans le domaine de la gestion de l’environnement 05/06/2003– La première campagne d’information sur le projet euro-méditerraneen SMITE , nouvel outil de gestion de l’environnement des entreprises par Internet, a démarré, jeudi, à Tunis, à l’initiative de la délégation de la Commission européenne à Tunis, de l’Agence de promotion de l’industrie (API) et de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Le projet SMITE a pour objectif d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) des 9 pays associés au programme Meda (Tunisie, Syrie, Liban, Egypte, Jordanie, Palestine, Malte, Chypre et Turquie) à identifier, d’abord, leur besoins dans le domaine de la gestion de l’environnement et à adopter, ensuite, des technologies appropriées devant les aider à améliorer leur compétitivité. Lultime objectif de SMITE vise à développer à travers Internet un réseau méditerranéen de PME dans le domaine de la gestion de l’environnement, et ce, par le biais d’un noeud informationnel basé sur le web pour trois secteurs clés à savoir l’agroalimentaire, le textile et l’hôtellerie.

(Source: www.infotunisie.com )  

Arab Tunisian Lease cuts 2002 dividend by 1

TUNIS, June 6 (Reuters) – Arab Tunisian Lease ATL has reduced its 2002 dividend by 16.6 percent from the previous year’s pay-out, company officials said on Friday. They said ATL will pay 1.5 dinars ($1.2) per share on June 16, down from 1.8 dinars for 2001. ATL’s net profit fell 21 percent to 2.833 million dinars in 2002 on rising amortisation and risk provisions. The company principally leases equipment and capital goods to local firms. ATL’s shares have dropped 10 percent so far this year on the Tunis stock market, after losing over 30 percent in 2002. ((Reporting by Lamine Ghanmi, editing by Will Waterman; +216-71 787538 fax +216-71 787454; Reuters Messaging: lamine.ghanmi.reuters@reuters.net; email: tunis.newsroom@reuters.com)) ($1=1.238 dinar)

REUTERS  

Quand la grève française atteint Tunis !

Les répercussions de la grève qui a mobilisé la France entière mardi dernier n’ont pas manqué d’atteindre Tunis. L’un des secteurs touchés est le transport aérien avec l’annulation d’environ 80 % des vols au départ ou à l’arrivée des aéroports français. Sur les onze vols prévus mardi dernier, et uniquement sur le trajet Tunis-Paris (notre recherche a porté sur toutes les aérogares parisiennes) on compte au moins cinq annulations. Par ailleurs on compte quatre annulations sur les neuf Paris-Tunis prévus mardi. L’unique vol Paris-Djerba prévu mardi a été quant à lui annulé. Les vols de/ou vers Monastir ont été perturbés, mais maintenus pour leur part, étant tous assurés par la compagnie tunisienne Nouvelair. Sur un autre plan, nombre de parents d’élèves se sont plaints mardi de cette grève qui a touché également le personnel des écoles françaises à Tunis. Une grève qui n’a pas de raison d’être dans l’éducation nationale française, comme l’a d’ailleurs rappelé l’ancien Premier ministre français et actuel Président de l’UMP, M. Alain Juppé.   (Source: Réalités du 5 juin 2003)  

Le Forum francophone des affaires du Canada s’implique au Maghreb

Ridha Lahmar Le Comité national canadien des Affaires, avec ses trois partenaires maghrébins —les trois Chambres de commerce et d’industrie canado-maghrébines— a décidé de réinventer le partenariat… Rappelons que c’est M. Faouzi Elloumi, P-DG de Chakira, un groupe d’entreprises performantes spécialisées dans la fabrication de câbles et de faisceaux électroniques pour l’industrie automobile, qui travaille pour l’export et qui a su s’internationaliser pour se rapprocher des clients des grandes marques européennes en s’implantant au Portugal et en Egypte. En effet, la dizaine d’entreprises qui ont décidé de se déplacer au Maghreb (Casa, Alger, Agadir, Oran et Tunis) du 9 au 22 juin 2003 vont bénéficier de la valeur ajoutée à ce genre de rencontre d’experts que connaissent les marchés maghrébins et des synergies de trois structures associatives bien implantées sur place avec un réseau de relations dans le milieu des affaires de premier plan.   Un carnet de rendez-vous personnalisé est en train d’être élaboré pour une efficacité maximum tout en bénéficiant des synergies possibles grâce à l’intégration de la Foire internationale d’Alger dans ce circuit mais aussi le Forum de Carthage, le rendez-vous, tous les deux ans, de l’investissement extérieur organisé à Tunis par API-FIPA ainsi que les structures d’appui que sont l’UTICA et le CEPEX. Rappelons également qu’il y a les retombées positives du Pacte de collaboration et d’amitié signé entre les quatre organismes partenaires du 30 janvier 2003 à Montréal. (Source: Réalités du 5 juin 2003)

35 entreprises françaises accompagnent François Loos

A l’occasion de son voyage officiel en Tunisie, les 5 et 6 juin, M. François Loos, ministre français délégué au commerce extérieur, sera accompagné d’une délégation de plus de 35 entreprises françaises. Indépendamment des contacts individuels avec des sociétés tunisiennes, les entreprises participeront à une réunion d’information collective organisée par le CEPEX et différents organismes relais tels la FIPA, l’API, l’UTICA, la CTFCI etc. M. François Loos aura par ailleurs des rencontres avec des membres du gouvernement tunisien et participera à un dîner-gala à la Résidence de l’ambassadeur de France à Tunis, au cours duquel seront remis les trophées du CTFCI.   (Source: Réalités du 5 juin 2003)

Visite de Chirac en Tunisie

Comme nous l’avons indiqué précédemment dans ces mêmes colonnes, le Président français Jacques Chirac participera au Sommet 5+5 qui doit avoir lieu à Tunis les 5 et 6 décembre en présence de plusieurs chefs d’Etat de la Méditerranée. Quant à la visite officielle du Président Chirac en Tunisie, nous avons appris de sources dignes de foi qu’elle aura lieu à la veille de ce sommet, les 3 et 4 décembre. Il s’agira donc d’un séjour prolongé du Président français parmi nous.   (Source: Réalités du 5 juin 2003)

 

Décès du père de notre ami Jelloul Ben Hamida

Nous apprenons le décès à l’âge de 80 ans de Monsieur Mohamed Ben hamida le mercredi 4 juin 2003. Monsieur Mohamed Ben hamida est le père de notre ami  Jelloul Ben Hamida, membre fondateur de la Convergence des Démocrates Maghrébins des Bouches-du-Rhône ( CDM 13 ). A la douleur de notre ami Jelloul de la perte de son père s’ajoute celle indicible de ne pouvoir rentrer à son pays pour assister aux funérailles, du fait du climat de terreur que fait régner le régime de Ben Ali en Tunisie. Aussi, à cette occasion, en présentant les condoléances de tous les démocrates maghrébins à Jelloul et à sa fille Sophie et toute leur famille, on ne peut que dénoncer le régime tunisien qui fait que des hommes libres revendiquant la démocratie ne peuvent accompagner les leurs dans leurs derniers moments. Salut Jelloul; on connaît ton courage et ta détermination pour que notre combat converge davantage pour un Maghreb d’espoir et de renouveau.   Un cahier de condoléances est ouvert sur le site. www.naros.info   Miloudi Wadih
 
(Source: Liste de discussion et d’information sur les droits humains au Maghreb)


 

Réunion de 30 ministres en Egypte les 20 et 21 juin pour préparer l’OMC

 

AFP, le 05.06.2003 à 16h02 LE CAIRE, 5 juin (AFP) – Trente ministres du Commerce de  différents pays doivent se retrouver à Charm el-Cheikh (Egypte) les  20 et 21 juin pour préparer la prochaine réunion ministérielle de  l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé jeudi un  ministre égyptien.   Le ministre du Commerce extérieur Youssef Boutros-Ghali, cité  par l’agence égyptienne Mena, a précisé que cette réunion, à  laquelle participeront notamment des ministres de pays arabes,  africains et d’Amérique latine, avait pour but de préparer la  réunion de l’OMC à Cancun (Mexique).   Il a précisé que la réunion porterait notamment sur le dossier  agricole, soulignant que les pays en voie de développement, dont  l’Egypte, demandent de libérer le commerce des produits agricoles.   M. Boutros-Ghali a précisé que d’autres réunions ministérielles  avaient déjà été tenues en Australie, au Japon et au Mexique pour  rapprocher les points de vue avant la réunion de Cancun.   Des 22 membres de la Ligue arabe, onze sont membres de l’OMC :  Bahrein, Djibouti, l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Jordanie,  le Koweit, le Maroc, la Mauritanie, Oman, le Qatar et la Tunisie.  Sept pays de la Ligue ont demandé à adhérer à l’organisation :  l’Algérie, le Liban, la Libye, l’Arabie saoudite, le Soudan, la  Syrie et le Yémen. 

 

 

Conférence de presse du sous-secrétaire d’Etat américain pour les Affaires politiques

« La Tunisie est un pays très important pour les USA qui apprécient ses points de vue concernant les questions majeures dans le monde »
05/06/2003– M. Marc Grossman, sous-secrétaire d’Etat américain pour les Affaires politiques, a souligné la volonté de son pays d’impulser davantage la coopération avec la Tunisie, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis. M. Grossman a relevé que plusieurs étapes ont été franchies sur la voie du renforcement de la coopération bilatérale dans plusieurs domaines. Il a fait remarquer que la Tunisie occupe une position qui lui permet de tirer un grand profit de  »L’initiative de partenariat avec le Moyen-Orient » (Mepi/MiIddle East Partnership Inititiative) qui concerne le partenariat entre les Etats-Unis et le monde arabe, notant que de grandes opportunités s’offrent également à la faveur de l’Accord-cadre sur le commerce et l’investissement signé par les deux pays. M. Grossman, qui venait d’entamer une visite en Tunisie dans le cadre d’une tournée maghrébine, a précisé que sa mission visait àrendre compte aux responsables tunisiens de la teneur des deux derniers sommets de Charm El Cheikh et Akaba, eu égard au rôle que la Tunisie a toujours joué en faveur de l’instauration de la paix au Moyen-Orient. Par ailleurs, M. Marc Grossman a eu un entretien avec M.Habib Ben Yahia, ministre des Affaires étrangères. M. Grossman a déclaré, lors de cet entretien, que la Tunisie est un pays très important pour les Etats-Unis d’Amérique qui apprécient ses points de vue concernant les questions majeures dans le monde. Il a indiqué que l’entrevue lui a permis de faire un compte-rendu au ministre des Affaires étrangères sur les Sommets de Sharm-El Cheikh et Akaba et de prendre connaissance des positions tunisiennes s’agissant des prochaines étapes du processus de paix.  »L’entretien, a-t-il ajouté, a par ailleurs, porté sur la question irakienne ». Il a précisé qu’il a, également, pris connaissance des efforts déployés par la Tunisie pour contribuer à l’instauration de la paix dans le monde. M. Grossman a souligné, sur un autre plan, que la rencontre a offert l’opportunité de discuter de plusieurs questions se rapportant aux relations bilatérales. A l’issue de l’entrevue, MM.Ben Yahia et Grossman ont co-présidé une séance de travail au terme de laquelle MM. Youssef Mokaddem, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires maghrébines et africaines et Rust Deming, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Tunis ont procédé à la signature d’un échange de lettres relatif à l’entraide judiciaire, dans le cadre du raffermissement et de la consolidation des relations tuniso-américaines.
(Source: www.infotunisie.com )

 

 Conférence de presse de M. Marc Grossmann, sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques

« Substituer l’espoir au désespoir »

M. Marc Grossmann, sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, n’est pas à sa première visite à Tunis. En novembre dernier, il était déjà venu pour des entretiens avec les responsables tunisiens, et hier, il était de retour à Tunis pour «informer les autorités tunisiennes des résultats de Charm El Cheikh et d’El Aqaba», mais aussi pour «continuer le très important dialogue qu’entretiennent les Etats-Unis et la Tunisie». C’est le secrétaire d’Etat, Colin Powell, qui a «chargé» M. Grossmann de cette mission.

Hier après-midi, l’ambassadeur Marc Grossman a eu une brève rencontre avec les journalistes avant d’aller s’entretenir avec le ministre des Affaires étrangères, M. Habib Ben Yahia.

Le responsable américain a qualifié les sommets de Charm El Cheikh et d’El Aqaba de «pas très important dans la réalisation de l’objectif du Président Bush : la solution de deux Etats». En d’autres termes, explique-t-il, il s’agit de «substituer l’espoir au désespoir» dans cette région qui n’a que trop souffert de la violence et des affrontements sanglants. Pour M. Grossmann, il est grand temps de «mettre un terme à la culture de l’extrémisme et de la violence».

Il y a dix ans, les accords d’Oslo avaient soulevé beaucoup d’espoir, mais en fin de compte, ils n’avaient pu être concrétisés. Dans quelle mesure l’ambassadeur Grossman pense-t-il que «la feuille de route» a plus de chances d’être concrétisée ? Répondant à cette question posée par La Presse, le responsable américain a estimé que «la feuille de route» a plus de chances pour les raisons suivantes:

« – la situation aujourd’hui est très différente;

– il y a plus de démocratie au sein de l’Autorité palestinienne;

– il y a un nouveau Premier ministre palestinien;

– les Israéliens en ont assez de la violence;

– Saddam Hussein n’est plus là;

– le Président Bush est déterminé à aller jusqu’au bout de son idée de deux Etats».

A un journaliste qui voulait s’assurer que l’Amérique est maintenant déterminée à tout faire pour que «la feuille de route réussisse», M. Marc Grosmman s’est référé au Président Bush qui «a répété plusieurs fois qu’il fera ce qu’il dit». Pour preuve de cette détermination, M. Grossmann a rappelé la nomination par le Président Bush de John Wolf à la tête d’une équipe d’observateurs qui devra rester sur place pour «aider les Palestiniens et les Israéliens à appliquer la feuille de route».

M. Grossmann n’a pas voulu «polémiquer» sur la question irakienne. «C’est vrai, dit-il, une partie de l’opinion publique s’est opposée à nous quand la guerre était engagée. Mais si nous réussissons à faire de l’Irak un pays prospère et démocratique, et je pense que nous allons réussir, cette opposition de l’opinion publique s’estompera».

Mais le sous-secrétaire d’Etat n’a pas parlé que des questions d’ordre régional. Il a aussi parlé des «bonnes relations» tuniso-américaines. M. Grossmann a surtout parlé de l’initiative de coopération au Moyen-Orient où «la Tunisie est avantagée pour en profiter».

Le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires politiques a estimé à 100 millions de dollars la somme que dépensera Washington dans le cadre de cette initiative et «la Tunisie peut en tirer avantage».

Optimiste pour l’avenir du Moyen-Orient, mais aussi pour l’évolution des relations tuniso-américaines, M. Grossmann a, toutefois, un petit «regret : ne pas pouvoir rester plus longtemps en Tunisie».

(Source : La Presse du 6 juin 2003)


Tunisia gets $7 million OPEC Fund loan for rural development

June 4, 2003 9:18am The Organization of the Petroleum Exporting Countries (OPEC) Fund for International Development signed a seven million dollar loan agreement with the Republic of Tunisia to help finance a multi-faceted rural development project. Aims of the scheme are to improve the productivity of rangeland, boost agricultural production and promote socio-economic development among some 18,000 families in the southeast. Although poverty levels have declined steadily in Tunisia, falling from 40 percent in the 1960s to less than five percent in 2000, considerable disparities still exist between urban and rural areas. The southeastern portion of the country is particularly problematic, as harsh climatic conditions and recurrent droughts have severe effects on the thousands of households that rely on agriculture both for subsistence and income generation. Under the current scheme, a wide variety of works will be carried out in two of Tunisia’s poorest governorates, Tataouine and Kebili, home to around 190,000 inhabitants. Works carried out under the project will include the construction and installation of rural infrastructure such as water storage tanks, dams, irrigation systems, boreholes and 245 kilometers of paved feeder roads. Other components include the rehabilitation of drought-affected orchards, plantations and pastureland; planting of fruit trees and fodder crops; establishment of small-scale community development activities; procurement of livestock fattening units; the setting up and management of agricultural development groups; and extending support to farmers’ organizations. Additionally, training and technical assistance will be provided for the creation of 350 micro-enterprises in agricultural and non-agricultural activities such as handicrafts. Proceeds from the Fund’s loan will go towards the road rehabilitation component. The Fund has extended five earlier public sector loans to Tunisia in support of projects in the agriculture, education, national development banks and transportation sectors, and one line of credit has been approved for the private sector. The country has also been the recipient of a technical assistance grant in support of a regional program in the area of agriculture, as well as one emergency grant to help flood victims Lending terms include interest rate of 3.5 percent per annum, with an annual service charge of one percent on amounts withdrawn and outstanding; maturity of 20 years, including a grace period of five years. Project’s implementation period is seven years. Appraising agency is the International Fund for Agricultural Development (IFAD), loan administrator is the United Nations Office for Projects Services. Co-financiers are the IFAD, Beneficiaries, Micro-finance. – (menareport.com)
Publication: MENA Business Reports Distributed by Financial Times Information Limited – Asia Africa Intelligence Wire Copyright © 2003 MENA Business Reports. All Rights Reserved.
 


  

Dix firmes israéliennes impliquées dans la reconstruction de l’Irak

 

4 juin 2003

Par Katy Bisraor  info@promo.co.il  

Le quotidien israélien, « Yediyot Aharonot », révèle que l’avocat israélien Gilaad Sher, ancien conseiller du Premier ministre Ehoud Barak, et impliqué dans les négociations avec les Palestiniens d’alors, oeuvre depuis quelques semaines pour l’implication de firmes israéliennes dans des projets liés à la reconstruction de l’Irak.

 

   Sont concernées une dizaine d’entreprises ayant toutes un savoir-faire et une expérience reconnus internationalement dans les domaines de la santé, du matériel médical, de la pharmacologie, de l’ingiénerie et du BTP.

   L’implication de ces sociétés israéliennes se fait en collaboration avec les autorités américaines. Pour certains projets, il existe une coordination avec des pays de l’Union européenne et, pour d’autres, avec la Banque mondiale.

   Dans la plupart des cas, l’identité israélienne de ces entreprises sera discrète, précise un homme d’affaires israélien impliqué dans un de ces projets et qui confirme par ailleurs l’information publiée pour la première fois par le « Yediyot ». La nouvelle situation en Irak reste très délicate, hostile même pour des acteurs économiques israéliens. Cependant, avec l’aide d’acteurs occidentaux, certaines firmes israéliennes opérant dans des domaines pointus, peuvent se tailler une part du marché de la reconstruction irakienne.

Copyright proche-orient.info pour la traduction
Source: Article aimablement transmis par M. SAmir Ben Amor merci à lui.

 

Assainir et étoffer le marché financier

Par Ridha Lahmar   J’aurais dû dire responsabiliser et libérer le marché financier de toutes contraintes autres que la crédibilité et l’orthodoxie financières et le respect de la déontologie. Il suffit pour cela une stricte application de l’arsenal législatif et réglementaire car celui-ci existe bien ; il est riche et permet ainsi de sécuriser la Bourse car nous en sommes bien loin. Nous avons des contradictions fondamentales dans la gestion du marché financier, que nous faisons mine d’ignorer, les uns ou les autres, alors que nous sommes censés nous mobiliser, lentement il faut le dire, pour relancer et redresser un marché chancelant. Voici une Bourse où le nombre d’intermédiaires agréés, plus compétents et sains les uns que les autres, dépasse à peine le nombre de valeurs cotées (44). Insolite mais vrai. Peut-on parler de Bourse à moins de 100 valeurs minimum ? Une Bourse où plusieurs valeurs cotées sur le premier marché connaissent des déboires sinon des déficits lourds, chroniques et croissants mais ne sont pas retirées de la cote. Que fait le CMF, un gendarme dit-on ?   Au contraire elles font l’objet de transactions quotidiennes, même si cela est dérisoire, alors qu’elles sont en faillite virtuelle… Le nombre de valeurs cotées se stabilise au lieu d’augmenter et les entreprises familiales qui ont besoin du financement boursier boudent le marché financier parce que leur souci de transparence n’est pas évident, car les conditions d’attractabilité sont draconiennes et les incitations fiscales ne semblent pas faire le “ poids de la décision ”. On veut une Bourse prospère, mais les “gros épargnants” et les ressources d’épargne longue restent insensibles aux appels du pied du législateur. Nous sommes dans un cercle vicieux et malin à la fois : les cours ne progressent pas de façon motivante pour attirer les capitaux extérieurs car la demande est faible. La cotation reste faible et donc la capitalisation boursière reste basse, nettement en deçà de la valeur de l’actif net et des résultats des entreprises économiques. La volonté de s’en sortir n’est pas clairement affirmée ou au moins non mise en application. Une commission se réunit régulièrement pour proposer des solutions : quand ? Il faut dire que les exemples ne manquent pas pour les PME qui ont besoin de renforcer leurs fonds propres. Le marché qui devait leur être réservé —deuxième marché avec des conditions raisonnables— n’a pas encore vu le jour ; on se hâte lentement, on étudie, on temporise ; le temps passe… un jour viendra, peut-être. En attendant aucun instrument pour la mobilisation de l’épargne, qu’elle soit courte, longue ou de moyenne durée, n’a été mis en place pour ralentir la boulimie de surconsommation des ménages et le surendettement des entreprises, préjudiciables à leur équilibre financier et à l’investissement. Serait-ce une fuite en avant alors que nous avons besoin d’une croissance durable et d’un développement à long terme ? (Source: Réalités du 5 juin 2003)

 


 

 بعث إلينا السيد سمير بن عمر مشكورا  بهذا المقال الصادر بجريدة الشرروق 

ممثلو حزب الوحدة الشعبية في بلدية تونس يطالبون بلقاء الوالي ..لماذا ؟

 

  تونس الشروق قاطع المستشارون البلديون التابعون لحزب الوحدة الشعبية أشغال المجلس البلدي الأخير لمدينة تونس المنعقد يوم الجمعة 30 ماي المنقضي وأعلنوا رغبتهم في الإلتقاء بالسيد محمود المهيري والي تونس وإستعدادهم لإتخاذ خطوات أخرى ( لم يعلنوا عنها ) بعد إستشارة المجلس المركزي لحزبهم الذي سينعقد يومي السبت والأحد 12 و13 جويلية 2003 ووجه المستشارون البلديون الخمسة وهم السادة عادل الحاج سالم وحسن السليتي وعلي بن سعيد وبلقاسم الصيد وسمير المغراوي ( في حين أن المستشارة السادسة السيدة هاجر الشارني غادرت الحزب ) رسالة تفسيرية إلى والي تونس ونسخة منها إلى وزير الداخلية والتنمية المحلية ورئيس بلدية تونس شيخ المدينة ويوضح السيد عادل الحاج سالم أن السنوات الثلاث الأولى في المدة النيابية للمجلس البلدي بالعاصمة كشفت صعوبة في تعايش ممثلوا الحزب في المجلس البلدي حيث  » عانوا من تهميش مبالغ فيه  » على حد تعبيره وجاء في الرسالة الموجهة إلى والي تونس والتي تحصلت  » الشروق  » على نسخة منها أن  » توزيع المهام داخل المجلس البلدي فيه توجه حزبي ضيق لا يتماشى والإرادة السياسية التي طالما عبر عنها رئيس الدولة في إعطاء دور للتعددية خدمة لمصالح البلاد وإستجابة لحق المواطن في حياة سياسية متطورة  » وأكدت الرسالة أن أعضاء المجلس البلدية المعارضين ( 6 من الشعبية و6 من الإتحاد الوحدوي ) لم يتحصلوا على أي مسؤولية في حين أن المشرفين على المجلس عمدوا إلى إعطاء بعض المستشارين أكثر من مهمة ( رئيس لجنة ورئيس دائرة، رئيس لجنتين ) وإشتكى أصحاب الرسالة من عدم إعلامهم لا بتغيير رؤساء الدوائر ورؤساء اللجان ولا بالتغييرات في المسؤوليات الإدارية ولا عن الأسباب الداعية إلى ذلك وأكد السيد عادل الحاج سالم أن مطالب المجموعة للتعيين كأعضاء في الدوائر البلدية قوبلت بالرفض أو الصمت موضحا أنه شخصيا والسيد وصال الجعيدي ( من الوحدوي ) لم يتم تعيينهما في دائرة حي الخضراء رغم إنتمائهما إليها بالسكن في حين أن أغلب أعضاء الدائرة يقطنون خارجها ولا يعملون بها وتضيف الرسالة أن مطلبهم بتمكينهم من إبرام عقود الزواج ( مهمة ذات منحة ) قوبلت أيضا بالصمت رغم وعد رئيس المجلس شيخ المدينة بتلبية هذا المطلب ورغم ان بقية الأعضاء يعانون من كثرة العقود التي يبرمونها وخاصة خلال الصيف وإتهمت الرسالة الإداريين في البلدية بتجاهل تدخلاتهم عند النظر في الميزانية وأكدت أن أشغالها تتسم بالشكلية ولا يساهم المجلس فعليا في إعدادها ومناقشتها وإقرارها بل يكتفي بالمصادقة عليها مباشرة

نجم الدين العكاري
 
(المصدر: صحيفة الشروق  الصادرة الثلاثاء 2003/6/3) تـعـلـيـق : لسان حال المعارضة  » الرسمية  » : رضينا بالهم و الهم ما رضى بينا . و هاذي خاتمة « ديمقراطية الوفاق « 

 
 

 

Suite à l’article de « la Presse » sur les militants du virtuel, « Kacem » réplique sur le forum Tunezine:   COPIER COLLER
Par : Kacem   Copier Coller. Quoi d’autre faire si les informations sont abondantes ? Et supposons que nous sommes entrain de copier coller. Pourquoi vous êtes gêné alors ?   Dites-le moi avez vous quelques choses à faire d’autre sauf s’occuper de internautes?. Je crois que vous cherchez de l’informations crédibles pas plus; parce que vous en manquez.   Des révolutionnaires; vous n’avez pas eu honte de vous-même devant vos lignes; et Supposons que, oui. La révolution est une demande d’un peuple qui veut se libérer.   Ce peuple veut décoller, ne veut plus voir en arrière. Pourquoi vous êtes contre la révolution, quand celle ci n’est autre qu’un passage obligatoire pour les peuples libres. Si vous avez peur de ce mot, ce que vous deviez aller chercher vous-même loin dans le Sahara. Chacun doit porter les germes de la révolution pour qu’il puisse aller plus loin chercher sa liberté et sa dignité.   La révolution est la maîtrise du peuple de son destin cher ami. Un peuple qui n’a pas passé par ceci doit avoir son destin entre les mains de vendeurs de mots et entre les mains de copier-coller. Ici, c’est notre école de la démocratie tunisienne; Réveil Tunisien et Tunezine sont deux classes, il faut les finir en même temps.   Nos diplômes sont connus partout dans le monde et on ne cherche pas leur approbation de votre école de journalisme. Si nous avons eu des journalistes dignes de ce mot, la Tunisie devrait être un parmi les pays les plus démocratiques du monde. Vous les journalistes de la presse, vous applaudissez trop,   vous n’avez jamais eu mal aux mains. Si jamais, je sais que vous ne montez pas, je peux aller plus loin dans mon imagination, mais je crois que vous savez trop bien la réalité plus que moi. Le plus beau, c’est que vous avez vendu vos âmes et vos plumes pour rien de rien.   Avez un projet noble devant vous, non je voix pas, vous voulez avoir vos voitures et vos et conservez vos postes. Oui, vous avez des enfants, mais la question pour moi est : quelles valeurs vous allez leur transmettre…la haine, les mensonges et les comment être vendu.   Vous avez perdu la guerre et la révolution.   (Texte publié sur le forum Tunezine le 5 juin 2003 à 21h06)

 

TOC TOC TOC, Y A QUELQU’UN AU PALAIS DE JUSTICE? Encore un qui échappe à la Justice!!!  

par: Majdi (antibenalisme@yahoo.fr) Suite aux agressions survenues aux manifestants du 16 février dernier à Sfax, une plainte contre huit officiers de police a été déposée et la requête fut acceptée par le tribunal de première instance.

 

On sait que suite à ceci il y avait eu la destitution du gouverneur de Sfax, Mr TRABELSI, pour l’affecter aux services de Douanes. Mais en ce qui concerne les autres coupables, aucune mesure n’avait été prise.

 

Par exemple, Mr Riadh SACCOUHI (Commissaire régional -Chef du distrcit de Sfax de la Police-) occupe toujours son poste à l’établissement de l’ancien siège du gouvernorat, aujourd’hui Commissariat de police judiciaire.

 

Daprès un ami à Mr SACCOUHI préférant garder l’anonymat, ce dernier a enroulé des plâtres au niveau des jambes le lendemain des faits pour argumenter ses pratiques de violences vis à vis des manifestants de Sfax, et ce pour présumer avoir été agressé personnellement et justifier l’intervention des officiers de police, dépendants de son service.

 

Le nom de ce Commissaire figure parmis la liste des officiers faisant l’objet de la plainte, sur le fondement de l’article 101 du code pénal. Cette personne se réjouit toujours d’un bureau de commande au commissariat.

 

Les préjudices qu’il affirmait avoir subit sont inaffirmable par la médecine … ENCORE UN QUI ECHAPPE A LA JUSTICE!!!

 

(Source : texte envoyé à TUNISNEWS par M. Abdel Wahab  Hani merci à lui)


 

 

Il y a 19 ans déjà… « Un jeune qui s’interroge » de Tahar Labidi, article toujours d’actualité, à lire absolument…
A W Hani
 

Un jeune qui s’interroge

par: Tahar Labidi
 

Réalités (Tunisie), partie française, N° 25, avril 1984 

 

 

 

Zaher-Eddine est un jeune Keffois qui a vécu les événements douleureux du 3 janvier 1984, l’ors de la révolution du pain.

 

Il est âgé de 16 ans et fait partie des 60% de la population Tunisienne née après l’indépendance, Zaher-eddine est le fils aîné d’une famille modeste , qui vit non sans difficultés. son père âgé de 50 ans et membre de la minorité ( toujours selon la classification par âge ), ne peut pas comprendre ce qui se passe dans la tête de son fils. Le pire, c’est qu’il ne fournit aucun effort pour cela. Le matin du jour noir, Zaher-Eddine devait être aux cotés de ses amis, mais le père expérimenté, ne voulait pas le laisser sortir pour  protester  contre une décision du pouvoir, inutile de lui dire que l’obéissance aveugle  est la source de tous les maux. Le père ne comprendra certainement pas une idée pareille. En effet, Zaher-Eddine parlait rarement avec son père qui s’obstinait à lui raconter «les souvenirs de jadis, les colons français, les beys, les gaids et les gendarmes et finissait toujours ses histoires par un soupir «AH, si tu étais présent»…

 

Le jeune lycéen s’ennuie, s’énerve… Il voulait parfois raconter à son père que tout a changé, mais le père est têtu, pour lui un gosse restera toujours un gosse…Parfois le fils crevait d’envie de lui «cracher» au nez en lui disant « réveille toi, père ou du moins n’essaie pas de faire dormir ceux qui se sont réveillés…

 

Le soir du même jour, des coups de feu assourdissaient les oreilles de Zaher-Eddine, une vague de mélancolie et d’amertume l’inondait…il se rappelait les discutions qui se tenait en classe, dans la cour et sur les trottoirs…

 

On parlait de tout… de Marx… de Sayed kotb…. de Khomeiny des écarts sociaux et du déséquilibre régional, du militantisme et de la corruption… De la classe ouvrière et celle des «moustadhaâfin», avec ses rêves les questions ne cessaient de brûler dans sa petite tête…Pourquoi la violence ? Pourquoi 10% de toute la population s’approprie à elle seule, à peu prés 50% du revenu national? Est-il vrai que le peuple Tunisien n’est pas mûre pour assumer entièrement sa responsabilité?

 

Le processus démocratique aussi lent soit-il est un acquis légitime ou un simple calmant? Et d’autres questions qui se posent pour ne plus trouver de réponses?

 

Au même moment, son père était assis non loin de sa femme, ce qui se passait dehors semblait être le dernier de ses soucis… Ce sont des enfants qui ont le ventre plein, ils ne sont pas nés avant 1956… Et le reste Zaher-Eddine l’a appris par cœur…  

 

 

Source: Article aimablement transmis par Tahar Labidi. Les archives de Réalités sont consultables au Centre National des Archives, au siège de Réalités et dans les collections publiques et privées. Un article toujours d’actualité…

 

A W Hani


 

Pour un champ médiatique ouvert dans un espace démocratique

Par: Larbi Chouikha                                La liberté de l’information et de la communication est intimement liée au combat politique pour la démocratie et les libertés en général. Celle-ci ne peut se déployer et s’épanouir dans un environnement marqué par la mainmise totale de l’Etat sur la société et sur les individus.   A partir de ce postulat, deux idées méritent de retenir toute notre attention : d’une part, l’affirmation solennelle de cette liberté devrait aboutir « normalement » à la reconnaissance de la fin du monopole de l’état – de fait ou de jure – sur tout le secteur des médias, tant dans le domaine de la presse écrite que dans celui de l’audiovisuel (radio et télévision), et d’autre part, que toute idée de régulation dans ce secteur (telle que l’adoption d’une panoplie de législations sur la presse…) peut entraîner des restrictions et même des atteintes à cette liberté.   Telle serait donc la perspective de travail dans laquelle il convient de consentir toutes nos réflexions et tous nos efforts. En effet, le soubassement de cette approche repose sur l’idée que le secteur des médias et par voie de conséquence, la liberté de communication et d’_expression ne peuvent se mouvoir ni s’épanouir dans un espace public fortement étatisé.   Autrement dit, la revendication démocratique d’une séparation effective de l’état et de la société et la prééminence de l’individu, s’inscrit dans le droit fil de l’autonomisation du secteur des médias par rapport à la surpuissance de l’état. Elle devrait de même stimuler la prise de conscience pour l’avènement d’une « culture médiatique autonome » : c’est-à-dire pour dire brièvement ; non à la voix unique, non au psittacisme, et surtout, non à l’esprit d’assisté que cultive l’état « néo-patriarcal » y compris dans les sphères de l’opposition politique, etc.)   Ce faisant, dans la perspective d’une alternative démocratique et pour une réflexion portant sur les garanties pour l’éclosion et la pérennité de médias – libres et indépendants – en Tunisie, il paraît pertinent de nous inscrire dans la problématique de travail suivante : comment garantir au secteur des médias et de l’information, une autonomie – juridique, politique, financière … – par rapport à la toute puissance de l’Etat ? Autrement dit, comment faire accepter l’idée que l’information et la communication dans leur ensemble, ne peuvent en aucun cas s’épanouir dans le giron d’institutions politiques, comme l’Etat, dans sa configuration actuelle ?   A partir de ces constats, le moyen propice pour garantir à ce secteur les conditions de son épanouissement ; et du citoyen, le droit à la libre _expression, serait d’envisager la création d’une structure « publique » – autonome de l’état -qui superviserait l’organisation, l’accès et le déploiement dans le secteur des médias. Or, toute la question est de savoir ce qu’il convient d’entendre par « structure publique » ? quelle serait sa composition ? et surtout, comment lui garantir son autonomie ? et qui serait à même de lui garantir cette autonomie ?   Les exemples à travers le monde abondent dans ce sens, et ils pourraient nous servir d’illustration. L’exemple du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en France, du Conseil de la Presse dans les pays scandinaves et les pays anglo- saxons. Au Maroc, une réflexion est amorcée dans ce sens depuis l’annonce officielle de la fin du monopole de l’état sur l’audiovisuel en avril dernier, etc.   De prime abord, les approches institutionnelles, juridiques, telles que la refonte pour la énième fois du Code de la presse, ou le renforcement des structures existantes comme celles du Conseil Supérieur de la communication…, paraissent inopportunes et même inopérantes, car elles ne font – en fait -, que perpétuer la domination du champ médiatique par l’Etat, et plus précisément, par tous ceux qui parlent et agissent en son nom propre.   Cette configuration à construire devrait donc s’ériger autour de ces deux principes de base : d’abord, admettre que toutes les opinions et les expressions doivent circuler librement, sans aucune entrave, essentiellement celles, considérées par le sens commun tunisien comme « minoritaires et non conformistes ». Ensuite, réfléchir sur les mécanismes pour garantir effectivement ce principe de la libre _expression et la libre circulation des informations.   Précisons d’emblée que l’opinion, n’a pas seulement une valeur politique. Les questions d’ordre éthique, confessionnel, philosophique, spirituel, et toutes autres…, ont droit de cité et de s’exprimer, et il revient à la société par le truchement de cette « structure publique » de garantir à toutes les opinions le droit d’exister, de s’exprimer et de se diffuser. A partir de là, tout ce qui relève des modalités techniques et juridiques pour la parution d’une publication ou l’attribution de fréquences et des ondes pour les radio et les chaînes de télévision, la définition d’un cahier de charge, le respect de l’éthique professionnelle à l’intérieur du champ médiatique, etc…., relèvent des compétences de cette « structure publique » à créer. Entendons-nous bien que celle-ci ne doit pas se suppléer aux activités reconnues et imparties aux organisations professionnelles des journalistes et des éditeurs de presse, – démocratiquement élues -.   Déjà, à moyen terme, il est possible de travailler dans ce sens : –          tout d’abord, en adoptant ouvertement et publiquement le principe, que toute _expression et opinion a droit de cité et d’être diffusée dans le pays, que tout citoyen dispose du droit inaliénable d’exprimer et de diffuser ses opinions par quel support que ce soit,   –          de définir ensemble une charte de libertés garantissant la libre _expression de toutes les opinions dans leur acception la plus large, et définissant les moyens pratiques pour protéger cette charte contre toutes formes d’abus et de dérapages qu’il convient de circonscrire dès à présent ;   –          de faire en sorte que tous les médias indépendants du pouvoir qui existent ; je pense déjà aux chaînes de télévision animées par des opposants, mais aussi, aux journaux on line, aux forums, aux news, etc… qui se diffusent allègrement sur la Toile, se conforment tous au respect de cette charte et à l’esprit qui la gouverne, ce qui suppose le respect scrupuleux d’une éthique, tant dans l’_expression que dans la diffusion des informations et des opinions ;   –          en nous efforçant de définir les contours, les compétences, l’autonomie et la composition de cette « structure publique », dans un large esprit d’ouverture et de tolérance, de probité morale et intellectuelle et de représentativité des membres censés y faire partie ;   –          de sensibiliser les programmes de coopérations – européens et internationaux – dans le sens de favoriser la création des espaces de libre _expression « autonomes », c’est-à-dire, indépendants réellement des structures étatiques, et d’insuffler dans le même temps une « culture médiatique autonome » tant parmi les journalistes que parmi les citoyens tous confondus y compris ceux qui se réclament de l’opposition politique.   Il importe – dès à présent – de réfléchir et de préparer, ce que sera la configuration future du champ médiatique qui se mouvra dans un espace public démocratique – désétatisé -, en vue de lui conférer toutes les conditions et les garanties, pour éclore certes, mais surtout, pour perdurer.   (Source: le N°14 de l’e-mag tunisien www.Kalimatunisie.com  , mai 2003)  

 


 

Dans la rubrique hebdomadaire NOTA BENE sur Réalités, Mme Borsali revient sur les attentats de casablanca !

 

MAROC

«Touche pas à mon pays».

Par Noura Borsali

 

Les cinq attentats, qui ont secoué le royaume chérifien le 16 mai dernier, ont soulevé deux questions primordiales pour le Maroc : l’avenir du “ processus démocratique ” et la stratégie que compte adopter la monarchie vis-à-vis des mouvements islamistes autorisés et non autorisés après que les autorités ont attribué les attentats à des groupes islamistes radicaux. Peu de jours après les attentats de Casablanca, le Parlement s’est empressé d’adopter à l’unanimité (une seule abstention à la Chambre des conseillers) un nouvel arsenal législatif antiterroriste proposé par le gouvernement qui l’avait retiré, il y a quelques mois.

 

La première version de ce projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme, appelée par la presse marocaine “Loi Laânigri ” (du nom du chef de la DST, le général Hamidou Laânigri) et présentée en janvier dernier, avait alors provoqué un tollé entre les tenants de l’approche sécuritaire et les défenseurs des libertés publiques autour de certaines de ses dispositions jugées “ liberticides ” par les acteurs de la société civile, le Parti de la Justice et du Développement (PJD, islamiste reconnu) et la Gauche socialiste unifiée (GSU).

 

Les critiques ont porté —à titre d’exemple— sur la qualification des actes terroristes, la durée de la garde à vue et les perquisitions. La version amendée, qui a été adoptée par la Chambre des conseillers après des débats houleux lors de sa discussion par la Commission de la Justice, de la législation et des Droits de l’Homme du Parlement où des parlementaires ont jugé la nouvelle mouture comme étant toujours liberticide, est répartie en trois chapitres. Le premier pénalise les actes classés dans la catégorie des crimes du terrorisme et définit les sanctions qui y sont afférentes.

 

Le deuxième comporte les procédures relatives aux actes terroristes et le troisième traite des données financières et de la répression de la circulation des fonds servant à leur financement. Cette législation se caractérise par l’introduction dans le Code pénal de la catégorie du “ terrorisme” dans laquelle est classé “ tout acte prémédité, individuel ou collectif, ayant pour but de porter atteinte à l’ordre public par la terreur ou la violence ” ; l’augmentation des peines d’emprisonnement ; la non limitation des heures de perquisition ; la légalisation des écoutes téléphoniques judiciaires ; l’élargissement du champ de l’application de la peine de mort. Les attentats du 16 mai dernier ont précipité son adoption et malgré leurs réserves, les détracteurs de cette loi ont fini par adopter la version amendée. “ Il faut donner à l’Etat tous les moyens juridiques et matériels pour assurer la sécurité du pays ”, commente Saïd Saadi, l’ex-ministre PPS (ex-communiste) du gouvernement Youssoufi.

 

Mais les milieux de défense des droits humains craignent que le gouvernement n’utilise le prétexte du combat contre le terrorisme et du renforcement des lois sur la sécurité pour marquer un recul du “ processus démocratique ”. Les responsables politiques dont le Premier ministre Driss Jettou ont affirmé que le Maroc resterait “ fidèle aux valeurs de liberté et de tolérance ”. La récente condamnation à une peine de quatre années de prison ferme d’Ali Lamrabet, directeur des deux magazines “Demain” et “Doumane” (en arabe) et l’interdiction de ces deux titres, ont soulevé un bouclier de la société civile inquiète vis-à-vis d’un éventuel rétrécissement des libertés. “C’est une régression des Droits de l’Homme à laquelle on assiste ”, a commenté un membre de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) tout en ajoutant que “ le grand danger était l’approbation par la commission de justice et de législation de la loi antiterroriste que les associations avaient présentée comme une menace pour les libertés publiques ” (Maroc Hebdo, n° 559). Quant aux islamistes, ils ont condamné les attentats qu’ils ont qualifiés d’“actes barbares et odieux ”.

 

Le PJD (Parti de la Justice et du Développement), troisième force du pays et présent au Parlement, s’est empressé de voter la loi antiterroriste après avoir tiré à boulets rouges sur cette dernière. Ahmed Raissouni, leader du mouvement “ Attajdid wal Islah ” a considéré dans un entretien à l’hebdomadaire “Maroc Hebdo” (déjà cité) que “ les kamikazes iraient en enfer ”.

 

Mais ces propos n’ont guère convaincu des franges de Marocains qui ont saisi cette occasion pour demander “ une éradication sécuritaire ” des mouvements islamistes. D’après une dépêche de l’Associated Press, selon un sondage édité sur le site “Wanadoo Maroc”, sur un total de 750 votes en six heures, 87,23 % des internautes sont favorables à “ une éradication sécuritaire ” contre 7 % pour une “ insertion ” des islamistes dans le champ politique marocain.

 

Déjà, dans un précédent sondage, des internautes avaient eu l’occasion d’exprimer leur inquiétude quant à la poussée des islamistes après les élections législatives de septembre 2002. Lors de la marche contre le terrorisme organisée le 25 mai dernier à Casablanca à l’appel des partis de la majorité parlementaire et d’un collectif d’ONG baptisés “ Front uni contre le terrorisme ” et à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement et de hauts responsables politiques marocains dont le Premier ministre, les organisateurs ont refusé de défiler aux côtés de militants islamistes accusés d’avoir créé un climat propice à la violence.

 

Le PJD (“ modéré ”), prenant acte de cette hostilité, a renoncé à participer à cette manifestation “ par le souci de voir cette marche se dérouler dans de bonnes conditions et de préserver l’unanimité du peuple marocain dans sa condamnation des actes criminels ” (communiqué du PJD—MAP). Mais selon son S.G. adjoint, Saâddine Othmani, le PJD se considère comme “victime d’une bande d’éradicateurs qui ne représentent pas grand chose mais que le gouvernement soutient ”. Quant à l’association non reconnue d’“Al adl ouel Ihssan ” (“ Justice et Bienfaisance ”) de Cheikh Yassine qui a maintenu sa participation à cette marche nationale, les autorités marocaines ont interdit l’accès à ses milliers de militants, “craignant ” des affrontements entre “ islamistes ” et “ éradicateurs”. “ Tout ce qui portait une barbe ou un voile a été empêché d’accès ”, a déploré Nadia Yassine, porte-parole officieuse de l’association (AP).

 

Selon une dépêche de l’agence de presse marocaine, MAP, “ il s’agit pour les organisateurs, à travers cette marche populaire, de défendre le projet de modernité, de tolérance, d’ouverture et de démocratie et de barrer la route à toute tentative obscurantiste ”. A cette manifestation ont participé, outre une centaine de Juifs de Casablanca aux côtés de Musulmans marocains derrière une banderole “ Juifs et Musulmans, nous sommes tous des citoyens marocains ”, des Berbères, des Chrétiens… sous des banderoles qualifiant le PJD de “terroriste”.

 

En bannissant les islamistes de la marche, les organisateurs entendent les marginaliser sur le plan politique et montrer par ailleurs que les “laïques” représentent une force dans le pays. Tant il est vrai que la poussée des islamistes suscite au Maroc de sérieuses inquiétudes qui auraient poussé les autorités à reporter les élections municipales prévues pour juin 2003 au mois de septembre prochain, craignant un raz-de-marée islamiste.

 

Mais le Maroc pourra-t-il se défaire de son opposition islamiste très présente dans le champ social à travers ses nombreuses associations caritatives très militantes et que fortifie un discours officiel ne puisant ses arguments que dans le seul référent religieux ?

 

(Source: Réalités du 5 juin 2003)

 


 

Le bras d’honneur d’Ali Lmrabet

Taoufik Ben Brik et Radhia Nasraoui  

« Kalima », Tunis
Condamné à quatre ans de prison, le journaliste poursuit sa grève de la faim. Les opposants tunisiens Taoufik Ben Brik et Radhia Nasraoui saluent à leur façon son combat pour la liberté d’_expression. Peut-on réduire Ali Lmrabet à un journaliste qui se bat pour la liberté de la presse, alors qu’il nous parle de liberté ? Que veut nous dire un homme qui se laisse mourir de faim en crachant des mots volcaniques à mesure qu’il abandonne des kilos de sa chair ? Que peut-on faire face à des régimes policiers ou militaires, riches de leur pétrole ou de leur tourisme et forts de la stabilité prônée par les puissants que nos redoutables dictateurs sont parvenus à incarner ? “Ali, tu vas à la mort ? — Pourquoi tu appelles vie la vie de chien que je mène, ici, au Maroc ? Je suis de ceux qui n’ont rien à gagner. Je n’ai pas de vie à perdre. — Que reste-t-il ? — Il nous reste les mots”, nous dit-il ! Son courage est là. Il est celui qui dit et fait ce qu’on ne dit pas et ne fait pas dans une contrée gouvernée par un roitelet. Tu te demandes, Ali, pourquoi tu fais l’objet de tant d’attention. Pourquoi le Palais te soigne avec tous ces coups fourrés ? Normal, un enfoiré qui gâche le paysage. Un bandit, tu frappes un coup et tu files dans la nuit. Impossible de te suivre à la trace, trop mobile, trop insaisissable. Un maverick, ce cheval sauvage qui s’écarte du troupeau. Un su’lûk, ce poète brigand, un paria qui n’a d’attaches que ses vers qui chevauchent les étendues de la désolation. Mais qui est cet homme qui, faute de mieux, se trouve là quand il ne faut pas ? Un don Quichotte déguisé en Sancho Pança Cela fait des années qu’ils coursent cet enfoiré. Ils ne l’ont pas vu venir. On le prendrait bien pour un mufle, un gueux, un moins-que-rien. Il a l’apparence d’un majordome, mais le coeur d’un roi. Il fait tout pour qu’on ne le distingue pas. Un homme comme les autres, moins que les autres. Il avance affublé d’un faux nez. Un prédateur qui ricane. Cet homme est un mutant, une menace pour les faux rois, un anthropophage sans remords. C’est un don Quichotte déguisé en Sancho Pança. Il fait toujours des diversions pour qu’on ne s’attarde pas sur lui, pour que les regards glissent. Le comédien est là, le personnage juste à côté. Il se suffit à lui-même, telle une cellule qui s’engendre elle-même. Il a sur le visage ce détachement d’un homme venu de nulle part et qui partira après avoir rengainé sans crier gare. On dirait que tous les plaisirs, toutes les joies d’une vie ont le goût de l’acier dans sa bouche : la bouffe, le vin, le lin, la soie et le parfum, les femmes, la rencontre des hommes, l’argent et la gloire. Il se contente d’une miche et d’une cruche, façon de parler. C’est son passe-montagne. Son monde est à mille bornes au-dessus de nos têtes et à vingt mille lieues sous la mer, une Atlantide, un sixième lieu où on ne fait que des rencontres du troisième type. Un autiste qui ne partage rien avec nous, si ce n’est l’ennui. Il fait des bulles, pas des mots qui retentissent, qui nous assourdissent, des bulles à la face des gestes ignobles, lâches et irréparables, des bulles à la face de celui qui se renie, de celui qui consent, le délire de l’écorché contre la diarrhée du perfide égorgé. Il est abreuvé de mots d’antan : l’amitié, la fraternité, l’amour et la liberté, une liberté pathologique qu’il vit jusqu’à la démolition. Ali a déployé un bouclier de mots flambants neufs Ils ne l’ont pas vu venir. Pendant qu’ils guettaient l’horizon, Ali farfouillait dans leurs affaires. Péril en la demeure. Des armes nouvelles, inconnues, c’est ce qui les a déroutés. Ali a déployé un bouclier de mots flambant neufs. Il a fait marcher comme des fantassins le conte, la poésie, l’imagerie et la musique. C’étaient des équipes mobiles, faciles à parachuter sur monts et vaux. Ils n’avaient rien contre ces diables de mots. Leur langue était blindée, cadenassée sur des chenilles, immobile comme des soldats culs-de-jatte planqués dans des tranchées. Ils croyaient que leur “ligne Bar-Lev*” était infranchissable. Des phrases ludiques, des phrases mystiques, religieuses, des phrases chantantes qui font danser les filles et nous avec, embrasant le ciel. Le délire contre le silence du Palais. Le rêve contre le figé. L’irrespect, l’impertinence, la caricature et la satire pour séduire et épater. Une fête foraine où tout scintille : des jarres de diamants, des corbeilles de zéphyr, des agneaux farcis et des sorbets à gogo. Chaque fois qu’ils essaient de le faire tomber, ils essuient un camouflet. Chaque fois qu’ils essaient de l’escalader, ils sont refoulés. Cherche-t-on à le salir, à le confondre ? Il t’emplit des brouettes et t’en sort des vertes et des pas mûres. Cherche-t-on à l’isoler de la société, à faire circuler qu’il caricature les bons en sales, affreux et méchants et que son rire éclabousse amis et ennemis ? Ali plaide : “C’est pour draguer et faire rire le liseur.” Depuis son cachot et sa grève de la faim, j’entends Ali, sardonique, me susurrer : “Et la faim se transformera en furie. Tu veux le voir ce jour-là mon petit Taoufik, non ? Lorsque la faim grisée se transformera en bras d’honneur.”
* Frontière entre l’Egypte et Israël depuis la guerre des Six-Jours (1967) et lieu d’affrontement entre Egyptiens et Israéliens le premier jour de la guerre du Kippour (6 octobre 1973).
(Source : Courrier International N°657, du 5 au 11 juin 2003)

 

الفنان لطفي بوشناق.. الفنان أفضل من السياسي والمقاومة الأمل الوحيد لتحرير الأمة من الهيمنة

 

 

لندن – خدمة قدس برس       

 

(محمد فوراتي)

 

شهرته تجاوزت حدود تونس إلى بلاد عربية كثيرة.. جدران بيته تزاحمت بالأوسمة والجوائز من كل مهرجانات العالم. ليس فنانا أو مطربا عربيا فقط، بل هو المثقف والإنسان، الذي يعيش أفراح الناس وآلامهم، ويكره التعالي، والعيش في البرج العاجي.. إنه الفنان التونسي الشهير لطفي بوشناق.  

ويقول الفنان بوشناق في حوار مع وكالة « قدس برس » إن الحدث العراقي كان مؤلما جدا، وإن ما حصل لا يجب أن يلهينا عن التفكير في المستقبل. وأكد أن « مسؤولية الفشل نتقاسمها جميعا، وعلينا كعرب أن نتوقف نهائيا عن الكلام، وأن نبدأ العمل، فبالعمل وحده يتحقق النصر« .  

ودعا بوشناق العرب إلى أن يجعلوا من محنة العراق طريقا للصحوة والمستقبل، وأن يتعاملوا بصدق مع أنفسهم ومع الواقع. وتنبأ بوشناق بهزيمة المحتلين والغزاة، واعتبر المقاومة هي الطريق الوحيد المؤدي إلى النصر. وفيما يلي نص الحوار الذي أجراه (محمد فوراتي) مراسل وكالة « قدس برس » في تونس مع الفنان العربي لطفي بوشناق. * كيف عشتم، بوصفكم مثقفا وفنانا عربيا، يوم سقوط بغداد، تحت جنازير دبابات الاحتلال الأمريكي؟ لقد كان يوما أليما.. الفنان ربما يكون أكثر إنسان تأثرا بما حدث يوم التاسع من نيسان (أبريل) الماضي. لقد عشنا نكسة عام 1967، وكانت نكبة بغداد أكبر.. ورغم ما حصل، ومهما كانت الأسباب، فإني أعتقد أن بغداد ستظل شامخة، وأن الحرب الحقيقية تبدأ الآن، لأن » الحرب ليست في انتصار عاجل، بل الحرب في استمرارها المتمادي« . حرب أمريكا الآن ضدّ الفكرة.. ضد أمة، وحضارة، وقيم. ورغم وضعنا كعرب ومسلمين على حافية الهاوية، فإن الأمل عندي يبقى قائما بأن يكون هذا هو الدرس الأخير. وهذه دعوة لكل الأحرار في أمتنا، حتى نجعل من محنة العراق بداية الصحوة، والوحدة، والتضامن، والبناء.. علينا أن نتحمّل مسؤولية ما حدث.. علينا أن نتوقف عن الكلام ونبدأ العمل فورا. * هل تعنون أن المرحلة السابقة كانت مليئة بالأخطاء.. وأن تلك الأخطاء قادت إلى ما نحن فيه؟ نعيب زماننا والعيب فينا.. نحن جميعا حكاما ومحكومين ومثقفين نتحمل وزر ما حصل لبغداد ولفلسطين من قبل. كان من المفروض أن نتوقع كل ما حصل، لأن وضعنا فيه الكثير من الاعوجاج، وتاريخنا المعاصر مليء بالهفوات والسقطات.. كلّ مُناي أن يكون جرح بغداد هو الأخير.. الجرح الذي يدفعنا إلى اكتشاف الدواء الشافي. وأقول أيضا لقد حان الوقت لنعطي للشعوب دورا حقيقيا.. الشعوب العربية عليها أن تقرر مصيرها بيدها، فأنا لا أؤمن إلا بالشعوب وقدرتها على الخلاص. * ولكن هناك من يقول إن الشعوب العربية لا علاقة لها بهذه الهزائم، التي حصلت، وإن هذه الشعوب لم تقاتل بعد، في معركة حقيقية.. فما تقولون في ذلك ربما يكون ذلك صحيحا. ولكني أعتقد أننا جميعا نتحمل المسؤولية، وعلى كل فرد منا أن يتحمل مسؤوليته، والشعوب العربية ونخبها هي القادرة على تحقيق النصر. فأنا واثق من أنه لو فتحت الحدود العربية الكثيرة والمصطنعة لهب الجميع الآن لتحرير العراق. * عفوا ولكن الجماهير، التي تتحدثون عنها، تحس الآن بالانكسار النفسي، وتشعر بالعجز عن الفعل.. لم حصل ذلك؟ علينا أن لا نقع في فخّ المكيدة، التي نصبها الغزاة، فهم يريدونها هزيمة، ونحن نريدها بداية صحوة، وكذلك ستكون.. لا يجب أن نقف عند نقطة واحدة، فالتاريخ متحرك، وكل الشعوب ذاقت ويلات الاستعمار والاحتلال، وبعد ذلك تحررت، وحققت مطامحها وآمالها. * ولكن تاريخنا الحديث مليء بالهزائم.. لم كل ذلك؟ هذا لا يهم.. تاريخ الشعوب والأمم لا يقاس بالسنوات.. تذكر مثلا أن فرنسا عاشت 100 عام حربا أهلية واستعمارا. وتذكر الجزائر التي دفعت مليون ونصف مليون شهيد.. برلين تحطمت، واليابان ضربت بـ(السلاح) النووي.. لا يجب أن ننظر فقط إلى الوراء.. علينا البحث عن النصر والخلاص. * ما هو دور الفنان العربي في هذه المرحلة، التي تكابد فيها الأمة نكسة بغداد، وترى جحافل الاستعمار تعود إليها من جديد؟ الفنان العربي هو الذاكرة وهو الضمير.. الفنان هو الذي يحسس الناس بقضاياهم، ويدفعهم للمستقبل. الفنان هو الإيمان بالقضية، وهو الكلمة الصادقة.. الفنان له رسالة عظيمة في مثل هذه الأيام، إذا كان صادقا مع الله ومع نفسه ومع جمهوره. ثم في النهاية الفنان ابن مرحلته، وعليه أن يكون جنديا في المعركة. ولا تنسى أن الفنان أكثر تأثيرا من السياسي ولا يبق في ذاكرة الزمن إلا الأعمال الفنية، لأن الإبداع ألصق وأقرب إلى وجدان الناس. أنا لا أعرف من كان يحكم أيام بيتهوفن أو ناظم الغزالي.. لكني أعرف بيتهوفن وأعرف ناظم الغزالي. * هل يمكن أن ينجح الفنان في ما فشل فيه السياسي؟ – « خلي الطبق مستور يا عبد النور ».. مسكين الفنان العربي.. لا يمكن أن يتحمل كل مشكلات وأخطاء الآخرين. الفنان مطالب بالعمل، والتعبير عن إحساس الناس.. مطالب بإيجاد رؤية، ولكنه لا يستطيع تغطية فشل الإعلام والسياسة والاقتصاد. ألا تعرف أن أعداءنا بنوا انتصاراتهم على ثلاث ركائز: المال والعلم والإعلام، والجامع بين كل الثلاثة هو الإبداع. فأين نحن من ذلك؟. * اشتهر لطفي بوشناق في العالم العربي بنوع معين من الغناء.. هل هو التزام بقضايا دون غيرها؟ ما هو الالتزام؟.. الالتزام عندي هو الصدق. فكل موضوع أتناوله في الحب أو الوطن أو الدين أو السياسة هو التزام.. ليس الالتزام لون بعينه، وإنما هو أن تعيش كلمة ولحنا وأداء أفراح الناس وآلامهم. * لماذا تجد أغانيكم رواجا وقبولا في أغلب الدول العربية دون غيرك من الفنانين التونسيين الآخرين؟ أنا لا أحب المقارنة، فلكل إنسان، ولكل فنان اختياراته، ولكني أحاول أن أعيش بقيمة بسيطة وهامة هي الصدق.. أحاول أن أصل إلى أهم نسبة من الصدق.. الصدق في الكلمة واللحن والأداء والتعامل مع الناس . فالصدق قيمة افتقدناها كثيرا، ليس في الفن فقط، بل في السياسة والاقتصاد والتواصل الإنساني. * زرتم فلسطين والعراق.. وأرى جدران بيتكم تحمل شهادات تقدير من مهرجان بابل ومهرجان القدس وغيرها. ماذا بقي في ذاكرتكم من هذه الزيارات؟ نعم زرت أغلب المدن المشرقية والأماكن المقدسة، وعشت مع أهلها فترات لن تمحى من ذاكرتي، وغنيت على مسارح عربية كثيرة، وزاد ذلك في انتمائي رسوخا لهذه الأمة. كما تضاعف إيماني بالقضية. أذكر لك أني في فترة وجيزة مثلا عشت طعم القهر والظلم والاستبداد، وأنا في الأراضي الفلسطينية المحتلة. ورأيت حجم المعاناة، التي يتكبدها الناس، حتى في انتقالهم من منطقة إلى أخرى. وعشت لحظات ستبقى محفورة في ذاكرتي أهم ما فيها عذاب نساء ورجال فلسطين العظماء. لم أعش مرارة الاستعمار الفرنسي في تونس، ولكني تخيلته كأي استعمار.. والاستعمار الأمريكي لأرض العراق لن يكون مختلفا. وعلينا أن نتبع طريق أجدادنا، طريق المقاومة والتحرير، فليس لنا غيره.  

* هل تعتقدون أن المقاومة أو ما أطلقتم عليه اسم الصحوة ستنجح في طرد المحتلين من العراق؟

– إذا الشعب يوما أراد الحياة فلا بد أن يستجيب القدر. ليس هناك في التاريخ محتل ومستعمر نجح في البقاء.. وكل مقاومة تملك الإيمان بالقضية تنتصر في النهاية.

 

* ما هي الأمنية التي تستحضرونها الآن؟

– حلمي أن يكون هذا هو الدرس الأخير.. وأتمنى أن يكون جرح بغداد هو الأخير.

(المصدر: وكالة قدس برس إنترناشيونال بتاريخ 28 ماي 2003)


 

العراق والحلم الياباني الألماني

بقلم : د. رفيق عبد السلام (*)   ثمة تحليل بدأ يروج له قطاع من المثقفين والسياسيين العرب والعراقيين منذ دخول القوات الأمريكية إلى بغداد، مفاده أن العراق إذا ما سلم زمام أمره للاحتلال الأمريكي بوعي وطواعية فإنه سيعيد انتاج النموذج الياباني والألماني بعد الحرب العالمية الثانية ، ذلك أن الاحتلال العسكري من قبل قوات الحلفاء قد وضع هذين البلدين على سكة النهوض الاقتصادي والتصنيعي الذي مازالا ينعمان به إلى يومنا هذا ، في حين لم يجن العالم العربي بسبب رفضه الهيمنة الغربية الامريكية سوى مرارة الخيبات الاقتصادية والفشل السياسي على ما يقولون.   مشكلة هذه القراءة أنها تستند إلى عملية ذهنية مجردة تقفز على معطيات الواقع ومن ثم لا تقدر ما بين الوضع الياباني-الألماني والوضع العربي من فروقات واسعة بما يجعل أمر المقايسة هذه منقوضة من أصلها، وأولى هنات هذه الرؤية أن اليابان الحديث الذي فرض عليه الخضوع الكامل لهيمنة الحلفاء وأجبر على إعادة صياغة دستوره ونمط ثقافته واجتماعه على ضوء مطالب القوى المنتصرة كان يمتلك من القوة العسكرية والتصنيعية قبل الحرب العالمية الثانية بما هدد وقتها المحيط الاقليمي لدول آسيا البعيدة، أما ألمانيا الهتلرية فقد كانت قوتها العسكرية الضاربة تهدد بإعادة بناء الخريطة الأوروبية والعلاقات الدولية برمتها، ولم يبدأ هذان البلدان تاريخ نهضتها بدخول جيوش الحلفاء إليهما على نحو ما يروج هؤلاء.    ثانيا إن القوى الغربية المنتصرة ما كانت تسمح لليابان باستئناف نهضته الاقتصادية والتصنيعية لولا وجود الخطر الشيوعي الصيني على الجوار، ولك أن تقول نفس الشيء بالنسبة لألمانيا الغربية التي أريد لها أن تكون مثالا للرخاء الاقتصادي والانفتاح السياسي يبز النموذج السوفييتي الممتد إلى الجوار الألماني الشرقي.   ثالثا لا أتصور أن قادة السياسة والفكر في كل من اليابان وألمانيا كانوا ينظرون للخضوع للهيمنة الأمريكية الغربية أو كانوا يزينون ذلك في نفوس مواطنيهم بل فهموا الأمر على أنه هزيمة عسكرية قاسية لها تبعات مكلفة من جهة السيادة القومية والموقع الدولي، وهم يعملون إلى يومنا هذا على التخلص من القيود الثقيلة التي فرضتها الحرب عليهما ، ولا ننسى أن الضمير الياياني والألماني مازال يعاني وإلى يومنا هذا من ندوب عميقة جراء الاحتلال الأمريكي.   أما في الوضع العربي عامة والعراقي على وجه الخصوص فليس هناك ما يدل واقعا على أن السياسات الأمريكية والغربية عامة ستسمح بنهضة اقتصادية أو تنموية متينة بما في ذلك تحت السقف الأمريكي الغربي على الطراز الياباني والألماني. إن من لا يدرك خصوصية الوضع العربي والشرق أوسطي في سياق الاستراتيجيات الغربية لا يعلم شيئا من أبجديات السياسة وتعقيداتها في هذه المنطقة الحساسة من العالم.   المعلوم هنا أن السياسات الغربية والأمريكية على وجه الخصوص حريصة على إبقاء المنطقة في حالة من الوهن السياسي والعسكري والضعف الاقتصادي لأنها لا ترى فيها سوى منبع للطاقة الرخيصة واللازمة لتشغيل الآلة الصناعية العالمية وضمان رفاه الاقتصاديات الشمالية، كما أنها لا ترى في الدول العربية سوى تهديد قائم أو محتمل لمصالحها ولمصالح الحليف الصهيوني. لا ننسى هنا أن أحد ثوابت السياسة الخارجية الأمريكية يقوم على ضمان التفوق العسكري الاسرائيلي على الدول العربية منفردة ومجتمعة، مع فرض الهيمنة السياسية والاقتصادية للدولة العبرية على المنطقة بكل الأشكال والأساليب، ولهذه السبب بالذات قوبلت كل مشاريع النهوض ومحاولات التعافي العربي بتدخل الجيوش الغربية لإعادة الأمور إلى نقطة الصفر.    يجب أن نستحضر هنا أن العرب فرضت عليهم حالة من الانقسام والتشرذم الموهن لكل نهضة بما لا نظير له في أمم العالم الأخرى، وكيف ننتظر نهضة و تقدما صناعيا وعلميا في ظل كيانات هشة وضيفة لا يقدر بعضها على حماية الحد الأدنى من مقومات السيادة المحلية؟ هذا إذا أضفنا حالة الرقابة المشددة التي فرضتها القوى الغربية على المنطقة العربية الأسلامية من خلال غرس المشروع الصهيوني في المنطقة ومده بكل عوامل التفوق العسكري والسياسي.   إن من يريد أن يقدم قراءة صائبة وصحيحة للوضع العراقي الراهن عليه أن يقيس على تجارب نظيرة وقريبة في دول الجوار العربي بدل الاستنجاد بنماذج وتجارب بعيدة ، ولعله من المفيد هنا استحضار تجربة محمد علي في مصر عند بدايات القرن التاسع عشر الذي راهن وقتها على نسج خيوط تحالف مع القوى الغربية في إطار مخطط إنهاك الكيان العثماني المتداعي للسقوط وقتها بغاية انجاز نهضة صناعية وعلمية متينة ولكن حينما تبينت هذه القوى لاحقا أن مشروع محمد علي بدأ يخرج عن السقف المسموح به تدخلت بشراسة لضرب قوته العسكرية وتفكيك بنيته الصناعية من القواعد، ولعل تجربة مصر ما بعد كامب ديفيد وإلى حد ما المغرب الأقصى تقدم مثالا أقرب إلى المقايسة في المرحلة الراهنة، لا أحد يقول إن أوضاع مصر ما بعد كامب ديفيد واندراجها ضمن المظلة الأمريكية قد جلب لها شيئا يذكر من ناحية التنمية الاقتصادية والعلمية، بل إن الأطراف الغربية وخاصة القوة الأمريكية مازالت تعامل مصر معاملة العدو المتربص وليس الحليف أو الشريك.   وكذا هو الأمر بالنسبة للمغرب الذي نهج سياسة معتدلة ومتصالحة مع الأطراف الغربية، ولكن لم يجلب له ذلك تنمية أو رفاها يذكر في حين أن بلدا أوروبيا صغيرا وشبيها مثل البرتغال (الذي كان تاريخيا واقعا تحت النفوذ المغربي) قد شق طريقه نحو التقدم الاقتصادي بسرعة فائقة في ظل دعم أوروبي واسع النطاق. هنا يجب أن نقف عند حقيقة بسيطة وواضحة وهي أن القوى الغربية عامة- والأمريكية خاصة- لا تعترف بوجود شركاء أو حلفاء في الساحة العربية ولا ترى من وضع للعرب خارج نطاق الخضوع والتابعية في إطار من العجز والضعف المستديم، ولذلك ليست مقولة العراق الياباني أو الألماني على نحو ما ينظر البعض سوى وهم مخادع.   (*) باحث تونسي مقيم في لندن   (المصدر: صحيفة الشرق القطرية الصادرة يوم 5 جوان 2003)

 


السياسة الأمريكية تحفر خنادق المقاومة في العراق

بقلم: توفيق المديني (*)

 

بصدور قرار مجلس الأمن رقم 1483 الذي تمت المصادقة عليه في الثاني و العشرين من أيار / مايو الماضي من قبل 14 من جملة 15 دولة من الدول الأعضاء في مجلس الأمن الدولي

( عدا سوريا التي انفردت بالامتناع عن التصويت ) ,و الذي بموجبه رفعت العقوبات الدولية المفروضة على العراق باستثناء تلك المتعلقة بالأسلحة ، أصبح العراق من الآن فصاعدا بلدا محتلا شرعيا من قبل دولتي الإحتلال الولايات المتحدة الأمريكية و بريطانيا .فقد نص القرار على الإعتراف بأن قوات التحالف الأمريكية – البريطانية  » لها سلطة و مسؤولية و واجبات محددة بموجب القانون الدولي « ، و نص القرار أيضا على تحديد مهمة ممثل الأمين العام بالعمل مع السلطة ( الأمريكية – البريطانية ) بهدف تسهيل العملية المؤدية إلى حكومة تتمتع بصفة تمثيلية معترف بها دوليا .

 

و بات في إستطاعة الولايات المتحدة الأمريكية إنتهاج السياسة التي تراها مناسبة خدمة لمصالحها الإستراتيجية في المنطقة ، بعدما أعطت دورا هامشيا للأمم المتحدة بوصفها شاهد زور على هذا الإحتلال ، و بعد أن تحولت الولايات المتحدة إلى القوة الإمبراطورية الوحيدة التي تمثل الشرعية الدولية ، بل إنها الممثل الشرعي الوحيد للشرعية الدولية ، بما أن مجلس الأمن أصبح عبارة عن جهاز تابع لوزارتي الخارجية و الدفاع في واشنطن . و بشكل مواز مع هذا القرار اتخذ الحاكم الفعلي النافذ في العراق الدبلوماسي الأميركي بول جيري بريمر عدة قرارات شملت الشؤون الأمنية, و النفط ، و الجوانب المالية ، و إعادة الإعمار ، و حل الجيش العراقي ، و الخدمات الإستخباراتية ، و تصفية حزب البعث ، فضلا عن مستقبل مؤسسات أجهزة الحكومة العراقية .

 

و من الواضح أن القوى السياسية العراقية الموالية لواشنطن ، و كذلك الفئات الاجتماعية المختلفة التي عبرت عن شعورها بالسعادة جراء التخلص من نظام صدام حسين السابق ، تبخرت آمالها في الهواء أخيرا لجهة استعادة العراق سيادته  ، نتيجه السياسة الأمريكية الإستفزازية و المتغطرسة  التي تخدم مصلحة إستمرار السلطة الأمريكية-البريطانية المشتركة بدلا من تشكيل حكومة عراقية مؤقتة تعمل بإشراف أميركي –بريطاني . فحتى المؤتمر الوطني العام ، الذي أعلن الحاكم المدني ، الأمريكي للعراق بول بريمر عقده في تموز ( يوليو ) المقبل ، من أجل تشكيل إدارة عراقية إنتقالية ، يبدو الآن أنه إقتراح غير جدي ، إذ لم تتخذ بعد أي خطوة تشير إلى عقده .

 

و قد شعرت القوى السياسية العراقية التي رحبت بالإحتلال أن واشنطن و لندن نكثتا بوعودهما ، فبدأت تعلن إحتجاجها على هذا التحول في السياسة الأمريكية, و عبرت عن خلاقها المبدئي مع نصوص قرار مجلس الأمن الدولي المذكور, كما فعل أحمد الجلبي في مؤتمر تأسيس حزب الإسلام الديمقراطي . غير أن التحرك الاحتجاجي لهذه القوى لم يصل بعد إلى مرحلة تضعها في صدام مباشر مع القوات الأمريكية و البريطانية المنتشرة على الأراضي العراقية . و مع ذلك مازالت قيادة هذه القوى مثل الزعيمين الكرديين جلال طالباني و مسعود بارزاني و محمد باقر الحكيم و أياد علاوي و أحمد الجلبي ، تعتقد بأن قبولها أي دور تعرضه الإدارة الأمريكية لن يمس شعبيتها ، بل تريد فرض صعودها إلى السلطة متقبلا من دون أن يكون لدى أي منها لطبيعة هذا الدور .

 

و اكتسبت مشاعر الغضب و الرغبة في التمرد المسلح التي يحتاج قطاعا لابأس به داخل الجيش العراقي أهمية كبرى مع حل القوات المسلحة العراقية التي تضم أكثر من 400 ألف عسكري و تجريدها من سلاحها و وضعها تحت رقابة صارمة من جانب قوات التحالف . و تريد الولايات المتحدة بعد أن حلت الجيش و أجهزة الاستخبارات و الأمن الخاص و قوات الحرس الجمهوري ، إبعاد الجيش العراقي عن السياسة كلية ، و الحيلولة دون تسييسه على نحو ماكان سائدا من قبل و منعه من التدخل لحسم أي صراع سياسي بمساندة فصيل أو جماعة إثنية محددة ضد الأخرى ، و إعادة بنائه ، و صياغة العلاقات بين فصائله و أفراده بحيث يكون الجيش بوتقة لصهر التعدد الإثني و الطائفي في العراق ، و التخلص من العناصر التي كانت موالية لصدام حسين و تجريدها من أي نفوذ أو مواقع حساسة .

 

إزاء هذه القرارات التعسفية هدد مئات الضباط العراقيين بتنظيم مظاهرات في كل أنحاء البلاد . و تحدث بعضهم عن القيام بعمليات إستشهادية ضد الجيش الأمريكي ، و ذلك ردا على قرار التحالف الأمريكي-البريطاني بحل الجيش و عدم صرف رواتب أفراده . و في الحقيقة التاريخية ، يعتبر الجيش العراقي الباني الحقيقي للدولة العراقية الحديثة ,و هو ليس جيش صدام حسين . و قد إقتضت الظروف السياسية الخاصة التي اعترت التاريخ العراقي في أن يتم إقحام المؤسسة العسكرية في النشاط السياسي منذ نشأتها و ذلك منذ العام 1921 . و بمرور الزمن أضحى الجيش العراقي ركنا أساسيا في هيكل السلطة و الإدارة بالبلاد و إحدى أهم و أبرز أدواتها . و في بلد يتسم بالتنوع الإثني الملحوظ كان للعامل الإثني و البعد الطائفي دور محوري في هذا الصدد بحيث أصبح الجيش العراقي شأنه شأن مؤسسات الإدارة و الحكم في البلاد يعكس التوازنات الطائفية و العلاقات و التوزيعات  الإثنية داخل الدولة العراقية . أما فيما يتعلق بحزب البعث ، فقد اختار الحاكم بريمر نزع الطابع البعثي و تطهير مؤسسات الدولة و المجتمع المدني من أعضاء الحزب و تنظيماته بالقتل أو السجن أو العزل أولا, و إدماج  البعثيين في التشكيلة الإدارية الجديدة من دون حزبهمثانيا .

 

في إطار رؤية تماثلية بين الإحتلال الصهيوني للجنوب اللبناني في عام 1982 ، و الإحتلال الأمريكي للعراق ، يمكن أن نلاحظ التالي : في عام 1982 طرح الكيان الصهيوني نفسه قوة تحرير للبنانيين من الهيمنة الفلسطينية ، و لكن ما إن رفعت قبضة الهيمنة حتى تكشف صورة الإحتلال بكل بشاعتها فكانت المقاومة التي دحرت الجيش الصهيوني مهزوما  ما وراء الحدود دون مساومة و دون قيد أو شرط . أما فيما يتعلق بالقوات الأمريكية في العراق فهي تمر في التجربة ذاتها ، فهي تطرح نفسها قوة تحرير للعراقيين من النظام المستبد السابق , و لكن ما إن سقط النظام حتى وجد العراقيون أنفسهم تحت سلطة إحتلال أمريكية مهيمنة.

 

و إذا كانت الولايات المتحدة قد حققت نصرا عسكريا في العراق ، إلا أنها مازالت بعيدة عن ترجمة نصرها العسكري إلى تغيير سياسي شامل . فهي كقوة إستعمارية جديدة تفتقد إلى الخبرة و الصبر الضروريين لإقامة نظام سياسي جديد بعد تفكيك النظام السابق . و هذا ما  أثبتته تجارب أميركا في كل من الصومال و هاييتي و البوسنة , و أخيرا في أفغانستان ، و نلمسه اليوم في العراق . فالإدارة الأميركية أصبحت مقتنعة بأن فرض سيطرتها المحكمة على العراق هو الكفيل بالحفاظ على النصر الذي حققته قواتها ، و هي ماضية في هذا الإتجاه بعد نجاحها في تأمين الدعم الدولي ، من خلال قرارات الأمم المتحدة و مجلس الأمن. وقد جعل  قرار مجلس الأمن الأخير عودة السيادة إلى العراق هدفا بعيد المنال ، على عكس رغبة كل القوى السياسية العراقية .  من هنا السؤال الذي يطرح نفسه ، هل يقاوم العراقيون الإحتلال الأمريكي كما قاوم اللبنانيون الإحتلال الصهيوني ؟

 

إن مجموع السياسة الأمريكية تدفع العراقيين إلى إنتهاج خط المقاومة. و قد بدأت هذه المقاومة من خلال العمليات العسكرية  اليومية ضد القوات الأمريكية ، و هي في طور جيوب عسكرية متناثرة هنا و هناك مازالت لم تأخذ شكل أكثر تنظيما و فعالية ، و لا تعتمد على عمق شعبي .

 

إن تحول المقاومة لكي  تعم قطاعات واسعة من سكان العراق هو قرار سياسي بالدرجة الأولى ، و هو إحتمال ضئيل في الظرف الراهن حين نرى التركيبة السكانية للعراق . إذا ما استثنينا الأقلية الكردية ، فإن السنة يمثلون 20% من سكان العراق العرب ، و هناك المجموعة الضخمة من السكان و هم الشيعة 60%. و من هنا فإن أي مقاربة طائفية لمحاولة استكشاف إمكانية انضمام أعداد كبيرة من الشيعة إلى صفوف المعارضة المسلحة لقوات الإحتلال الأميركي البريطاني ينبغيلها أن تتجنب  صياغة تحليلات جوهرانية تنفي إمكانية أن ينضم الشيعة باعتبارهم كذلك إلى المقاومة . فالمعلومات المتوافرة لمتش  بإنضمام أعداد بعتادها من الشيعة غير البعثيين إلى صفوف المقاومة و لا يوجد ما يجعلنا نعتقد بتغيير هذا النمط في المدى المنظور ، بسبب التناقض العدائي الذي كان قائما بين نظام حزب البعث و الشيعة ،  و التمييز البعثي ضد الشيعة سياسيا و اقتصاديا ، بعد أن قمع النظام بوحشية انتفاضة عام 1991 , إذ مازالت تعتبر بعض الأوساط الشيعية أن الإلتحاق بالمقاومة يخدم مصلحة عودة حزب البعث إلى السلطة.

 

إن الإحتلال الأمريكي للعراق ، يدفع بصعود حزب البعث مرة ثانية كحزب ممثل للسنة و تلك الفئات التي تضررت سياسيا و اقتصاديا من سقوط النظام القديم إلى صفوف المقاومة ضد الإستعمار الأمريكي الجديد في العراق. فحزب البعث كحزب معارض يمتلك قاموسه الإيديولوجي  مفردات تتعلق بـ » مناهضة الإمبريالية الأمريكية  » و  » العمالةو الخيانة  للأجنبي « ، و هي مفردات عبرت عنها رسالة صدام حسين الأخيرة المؤرخة بتاريخ 25/5/2003 .

 

و هذه المفردات لن تزول قريبا ,و قد تشكل ذخيرة تعبوية لأي مقاومة أو جماعة بشرية زلزلتها ترتيبات ما بعد الحرب, أو لم تستطع أن تلاقي إحتياجاتها في مستقبل أفضل ، لا سيما أن الحنق بات يتأجج و يشتعل الغضب  في نفوس قطاعات واسعة من الشعب العراقي ضد القوات الأمريكية ، في ظل الأوضاع المأساوية التي يعيشها العراقيون ,و التي لا تبدو لهم أنها مؤقتة و لكن بدت لهم أنها قابلة للإستمرار لأن قوات الإحتلال الأمريكية البريطانية تقصد استمرارها . و ما سيدفع بقطاعات من الشعب إلى خيار الخلاص من الإحتلال الأمريكي عبر المقاومة المسلحة التي بدأالحديث عنها في أوساط شبابية .

 

(*) كاتب توتسي مقيم بدمشق

(نشر هذا المقال بصحيفة الخليج الإماراتية بتاريخ 6/6/2003)


 

هؤلاء العرب اقل وعيا من مادونا

 

بقلم: فاطمة بن عبدالله الكراي (*) لم اكن اعرفها من قبل، لا صورة ولا حديثا. فقد كنت اسمع عنها كظاهرة، فلا هي نانا موسكوري ولا هي ايران باباس .. كنت اسمع عنها، مثل العديدين، كظاهرة وكعنوان لمرحلة دولية من الثقافة هي بالأساس: مرحلة مزرية ومتقلبة. مادونا خرجت ذات يوم، علي احدي الشاشات الغربية، تندد بالادارة الامريكية التي تحتل قواتها العسكرية بغداد الرشيد. بل انها توسعت في فكرتها الناقدة لبوش، وكأنها محللة سياسية من طراز رفيع.. قالت تلك المغنية او الراقصة ، ان بوش الذي يريد نقل الديمقراطية (عبر القارات وعلي متن الصواريخ القاتلة) الي العراق، كان احري به وأجدي ان يطبقها هنا في الولايات المتحدة الامريكية.. فهذا كل ما ينقد الرئيس وينقد فعل وزير الدفاع، يحاسب ويكمم فاه.. بل ويتعرض للعقوبات! هكذا كشفت مادونا وغيرها من فناني هوليوود المستور.. فقالوا ما لم يستطع ابلاغه عن حركة الديمقراطيين المتململين في كامل الولايات المتحدة الامريكية، جهابذة الصحافة العربية، اولئك المراسلون الذين كانت تحاليلهم بمثابة الغم.. بل انها (تحاليلهم) كانت تحيل كل الامة علي الاسراع افرادا وجماعات لاجراء تحاليل ضغط الدم و السكري . صحيح ان مادونا تراجعت في انتقاداتها، بعد ان مس السياسي في امريكا لقمة عيشها.. لكن بالمحصلة، ليست هي حاضنة الفكر ولا مؤتمنة عليه.. لكن ما يبعث علي الغثيان هي تلك التحاليل الصادرة عن بعض الاعلاميين العرب، ممن تبين ان لا دين لهم ولا ملة .. لا مبدأ لهم في عملهم و لا شرف للمهنة ينزل كالسيف علي رقابهم. بالأمس القريب تباهوا ببطولات العراقيين، واليوم نري الواحد فيهم يتحدث بنص غريب لا هو اعلامي ولا هو نص سياسي.. حين قال احدهم مثلا وبعد 3 ايام من اسقاط بغداد: جنازة النظام البائس .. في اشارة منه الي النظام العراقي الذي لم يسقطه شعب العراق كما نعلم جميعا. صحافي آخر عمل كثيرا في تلفزة امريكية موجهة وهو بالضرورة لا يعرف للديمقراطية سبيلا قال في مفتتح برنامجه: عراق الذل.. أي عراق ما قبل قدوم الامريكان (وهو عراقي علي فكرة). هؤلاء الاعلاميون، ذكرني احدهم بـ مادونا عندما رأيت عنوانا مغريا عن برنامج بخصوص العراق ما بعد الحرب، او ما بعد صدام كما يحلو له ولغيره ان يقول.. وعنوان البرنامج هو الديمقراطية في العراق .. فخصصت وقتا، وقبعت امام التلفاز لعلي اظفر بتحليل او بموقف من بغداد المحتلة، حول علاقة الديمقراطية بالاحتلال.. فالقانون كما الشرائع الوضعية والسماوية، تشدد كلها علي ان لا ديمقراطية مع الاحتلال.. فالاحتلال هو بالضرورة ضد الحرية.. وبالتالي هو بالضد مع كل نفس تحرري او تواق للحرية.. فلا حرية لكلمة مع الاحتلال ولا حرية شخصية ولا فردية مع الاحتلال ناهيك ان الكلام عن حرية جماعية هو ضرب من ضروب الخيال والكذب. كان البرنامج الصدمة، يتحدث عن الديمقراطية في العراق زمن ما قبل 9 نيسان (ابريل) 2003! وامتنع حتي عن ذكر كلمة احتلال في وصفه لوجود القوات الامريكية الغازية في وقت اعترف فيه الامريكيون بانهم قوة احتلال في العراق، كما جاء في القرار 1483، في نفس الوقت كان زملاء لهؤلاء من مهنة الصحافة، ومن الصحافة الغربية تحديدا، يبحثون ويوصلون المعلومة عن تورط جيش الاحتلال الامريكي في عمليات النهب الثقافي والاهانة الشعبية التي يمارسها الجنود الغازون في حق المرأة (تلك التي ارادت ان تقبض راتبها التقاعدي فوضع العسكري قدمه علي رقبتها لما دفعت بها جموع المتقاعدين يطلبون حقوقهم). وفي حق الاطفال الذين ازدادوا عذابا صحيا ونفسيا.. بفعل الاحتلال، بعد ان عانوا من الحصار. كان يجب ان نحول القناة فقط، ففي نفس الوقت الذي كان فيه الصحافي العربي ينبش في عهد ولي، كان الغربي نظيره ينبش في الحقائق الآتية.. والفرق واضح هنا.. فالاول يعمل بلا استحقاقات، والثاني امامه استحقاقات مهنية، قد يكون الأول درسها ونسيها بفعل عملية تحويل الوجهة التي مارستها قوة الاحتلال علي الاعلام العربي في العراق وخارج العراق، لكن الثاني يعمل بتلك النواميس التي تقدس الرأي العام، ولا يمكنها ان تمارس معه لا الوصاية، ولا تحويل الوجهة.. أرأيتم الفرق؟ انه شاسع؟ بعد احتلال العراق، انتصب عديد الاعلاميين العرب، فوق منابر وكأنهم يتبارزون علي الشماتة وعلي الشتم في نظام ازاحته قوات الاحتلال الخارجي ودمرت بلده قوات المخابرات التي فاق عملها في العراق عمل العسكر! كنت اتذكر تارة مادونا وطورا صحافيي الغرب، حتي الامريكان، كانوا ولا يزالون ينتقدون الاحتلال ونتائج الاحتلال، ويوردون علي افواه عراقيين مقتهم للاحتلال.. الا العرب، فلم نجدهم شاطرين الا في نبش القبور وترديد الاقاويل علي طريقة الببغاءات . لا يزال المشهد علي ما هو عليه حتي طلع احد الصحافيين الغربيين، وكتب في كبري صحف لندن ان موقف العرب يحير العالم.. وسكوتهم علي خذلان بغداد يبعث علي التساؤل: هل ما زالت احلام الأمة العربية قائمة؟ هكذا يتساءل الغربي عن سيكولوجية العربي زمن الانهيار والاحتلال.. لكن من له مهمة هذا الأمر يقصر في حق التاريخ ويلتزم من حيث يدري او لا يدري بالاسقاط الذي يشر اليه الغازي.. فهل تساءل احد منهم (الاعلاميون العرب) كيف تتم عمليات النهب في المتاحف و دار الكتب في العراق، و الكاميرا حاضرة وتتابع النهب، اذا لم يكن الغزاة مورطين في هكذا مسرحيات. فكل اعمال النهب رأيناها بالالوان علي شاشات التلفزيون فهناك امر من اثنين: اما الاحتلال هو الذي استقدم اللصوص واختارهم وهذا ليس امرا محيرا، او ان في الأمر مسرحية معدة سلفا تستهدف النفسية العربية اولا، حتي لا يعيش العرب ثانية اوهام التاريخ بعد ان سلبت منهم الجغرافيا. وهذا ايضا غير مستبعد علي اعتبار ان النقد الأكبر لحماية قوات الاحتلال، لوزارة النفط العراقية دون غيرها من الحرائق والنهب، جاء من اعلاميين غربيين واوروبيين بالتحديد. لم ازل علي حيرتي من هذه المقارنات، ومن عصر التفاهة هذا الذي نعيش، حتي استعرضت شريطا حول تلك الشخصيات الاعلامية العربية.. فكلها وبلا استثناء تربت في محاضن الاذاعات الموجهة. والاذاعة او الاعلام الموجه، الذي تمارسه القوي العظمي الاستعمارية سابقا ولاحقا، هو اعلام ممنوع عن اهل البلد. فمثلا الاعلام الامريكي او البريطاني الموجه الي العرب او الي الصين او الي كل البلدان التي يعتبرونها غير ديمقراطية، سواء في شكل اذاعات او محطات تلفزية، فهو ممنوع عن الشعب الامريكي لان هذا الاخير حسب رأيهم لا يعاني من قصور ديمقراطي حتي عندما تحور القوانين وتكمم افواهه ويقف رئيسه امام المتظاهرين ـ الرأي العام وما ادراك ـ ويقول لهم: انا افهم اكثر منكم.. واعرف بالامور افضل منكم حين كان يوجه قواته الي العراق! وعندما نفهم السبب يبطل العجب.. لذلك لم نلحظ مكتوبا او برنامجا واحدا من هؤلاء العرب ينقد او يلقي بالضوء علي خطاب بوش ليوم 9 ايار (مايو)، حين جعلنا نحن العرب تحت عتبة البشر.. ودون عتبة المؤشرات الدنيا في الحضارة. لم ينبس احدهم بالقول ان الوطن يزخر تاريخه بالعلماء والعالمات.. لم ينبس احد بان هناك عليسة قد حكمت منذ آلاف السنين بلدا مليئا بالفكر والمعرفة والجيش والابداع روما العظيمة واسمه قرطاج. لم يتحدث احدهم عن مآثر زنوبيا ملكة الشرق ولا عن بترا الملكة التي ابدعت منذ آلاف السنين في بلاد نهر الاردن. لا احد منهم نبس ببنت شفة، حين كان الرئيس الامريكي يتحدث عن وضعية المرأة العربية الدونية والتي سينهض بها الاحتلال الامريكي! لهذا وذاك، فهؤلاء اقل وعيا بمخاطر المرحلة وبنوعية التحدي من مادونا التي صرخت في وجه الغزاة وقالت لهم لا.. لا تذهبوا الي العراق قبل ان تنظفوا البيت هنا . فالفكر الحر لا يوهب، بل هو الهام من الله، اما ان تكون حرا في فكرك او ان تكون اسير العقد.. والآخر.   (*) صحافية من تونس   (المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 6 جوان 2003)
 

 

مؤسسات الديموقراطية أهم من الديموقراطية

بقلم: طارق حجِّي   إيلاف خاص   يتردد كثيراً في مراكز دراسات الشرق الأوسط في الولايات المتحدة وأوروبا وأَيضاً في جلساتِ الحوار في شتى بقاع العالم سؤالٌ بالغ الأهمية هو: هل يُحتمل أن يؤدي تطبيق الديموقراطية في بيئات غير ديموقراطية لوصولِ تياراتٍ سياسيةٍ متطرفةٍ للحكم أم لا؟ …وهل يقتضي الإيمان بالديموقراطية التسليم بذلك أي بوصولِ تلك التيارات المتطرفة للحكم؟   والحقيقة أن السؤالَ (رغم ذيوعه) يعكس هزالاً شديداً في فهم الكثيرين للديموقراطية. فالديموقراطية تعني حدوث ثلاث عمليات أساسية – أما العمليةُ الأولى فهي مجيء الحكام للسلطةِ بطريقةٍ ديموقراطية…وأما العملية الثانية فجوهرها أن يمارس الحكام الحكم وهم من جهة في حالة إلتزام كامل بالقواعد الدستورية والقانونية وأن يكونوا من جهةٍ ثانيةٍ يحاسبون أو أن يكونوا قابلين للمحاسبة(Accountable ) …وأما العملية الثالثة فهي أن يتركوا السلطة بطريقةٍ ديموقراطيةٍ .   وهذه العمليات الثلاث التي من توفرها وإكتمالها وعملها تتوفر الحياةُ الديموقراطية لا ترتبط فقط بصندوق الإنتخابات ولكنها ترتبط أساساً بوجودِ منظمات المجتمع المدني من جهةٍ وتوفر آليات الحياة والممارسة الديموقراطية من جهةٍ ثانية. وهكذا فإن صندوق الإنتخابات ليس إلاَّ جزء صغير من عمليةٍ أكبر هي توفر المناخ الديموقراطي والذي يوجد بوجود العمليات الثلاث التي أشرت إليها وبتوفر آليات ومنظمات وتنظيمات المجتمع المدني من جهةٍ ومؤسسات العمل الديموقراطي من جهةٍ أخرى.    وأعتقد أن المؤمنين حقيقةً بالديموقراطية يفهمون الصورة بتلك الكيفية: فيبذلون الجهود من أجل خلق وتفعيل مؤسسات وآليات العمل السياسي الديموقراطي ومؤسسات ومنظمات المجتمع المدني والقاسم المشترك بينهما هو (المشاركة المؤسسية) وهو ما سوف يؤدي لتوفر الآليات الثلاثة الكبرى للديموقراطية وهي مجيء الحكام بطريقة ديموقراطية، وممارسة الحكام للحكم بطريقة ديموقراطية، وترك الحكام للحكم بطريقةٍ ديموقراطية .   وفي المقابل فإن الذين ينظرون للديموقراطية كأداةٍ ستمكنهم من الوصول للحكم ثم بعثرة وإفناء مكونات ومؤسسات ومنظمات وفعاليات الديموقراطية فإنهم يركزون على صندوق الإنتخابات لاسيما وأنهم يعلمون أنه في ظل مناخِ عدمِ النجاحِ بوجهةٍ عام في إدارة مجتمعاتهم وفي ظل شيوع الإحباط والتذمر من أوجه الخلل العديدة والضيق العارم بمزايا محتكري السلطة والألم الشديد من شيوعِ الفسادِ فإن صندوق الإنتخابات قد يأتي في الأرجح بهم لأنهم أصحاب شعارات مناوئة لكل معطياتِ الواقع السلبية – وإذ كان من المؤكد أنهم من جهةٍ لا يملكون عناصر الكفاءة القادرة على تحقيق النجاح المنشود كما أنهم من جهة أخرى سوف يدمرون مكونات المناخ الديموقراطي ويكونون هنا مثل عازف يجلس وسط جوقة موسيقية ويقوم بعد توليه قيادة الجوقة يتمزيق النوتة الموسيقية – فإنه بوسعنا أن نوافق على أنه من السذاجة تركيز الإهتمام بمسألة صندوق الإنتخابات بمعزل عن العناصر الأخرى الأكثر أهمية والتي ذكرتها آنفاً.   إن حالة المجتمعات الشائعة في العالم الثالث والتي تعاني من مشكلات سياسية وإقتصادية وإجتماعية وثقافية وتعليمية وإعلامية طاحنة بسبب غياب الديموقراطية ووجود عددٍ كبير من أصحاب الكفاءات خارج الملعب وانتشار قيم الشخصانية والولاء الشخصي والنفاق لا تستلزم التركيز على صندوق الإنتخابات ونتائجه ولكنها تستلزم التركيز على وضع سياسيات وبناء منظمات وآليات الحياة الديموقراطية وتفعيل دور المجتمع المدني على أن يسير في موازاة ذلك عملٌ دؤوب للإصلاح السياسي والإصلاح الإقتصادي وإصلاح التعليم ونقل وتطوير المؤسسات الإعلامية من النمط الجوبلزي (نسبة لجوبلز وزير إعلام هتلر) إلى النمط الحديث للمؤسسات الإعلامية – إن كل هذا وهو ما أسميه « الإصلاح المخطط له » Engineered Reform  هو أهم عملية سياسية يقوم بها نظام يتوخى عدم إتجاة الأمور إلى الفوضى أو سقوطها في يد تيارات متطرفة لن يأت على يدها إلاَّ الخراب والظلام والتخلف والتأخر – وهذه العملية التي تسمى بالإنجليزية Engineered Reform مضمونة النجاح وربما خلال عقد واحد إذا مورس عمل دؤوب متسم بالكفاءة في المجالات التي أشرت إليها وأعود فأوجزها مرة أخرى :   – وضع السياسات وخلق آليات ومنظمات العمل السياسي الديموقراطي بشكل مؤسسي. –  خلق الإطار الأمثل لنمو مؤسسات المجتمع المدني التي هي حائط الدفاع الأول والكبر والأهم في مواجهة أي تيار فاشي أو يزعم ملكيته للحقيقة المطلقة. –  مواصلة جهود الإصلاح الإقتصادي من خلال إيمان واضح بحتمية تغيير دور الدولة من الدور البطريركي الواسع إلى الدور الصغير ولكن بقوة شديدة في مجال وضع السياسات وضمان إلتزام الكافة بها. –  إصلاح مؤسسات التعليم التي بلغت في معظم دول العالم وضعاً مزرياً وأصبحت تفرز خريجين وخريجات لا يصلحون للتعامل مع معظم تحديات الحياة المعاصرة (مؤسسة التعليم لدينا مثلاً أسوأ من السوء ولا يدافع عنها إِلاَّ الذين ساهموا في وصولها لتلك الحالة المزرية والتي يجسدها « خريج » أو « خريجة » لا علاقة لها بالعصر ومعرفته وأدواته وروحه). –  إصلاح المؤسسات الإعلامية وتحويل رسالتها من الهدف الجوبلزي المنتشر في العالم الثالث (خدمة الحكومات) إلى الهدف المعاصر ( خدمة المتلقي).   مرة أخري – إن صندوق الإنتخابات ليس إلاَّ حلقة من حلقات عديدة للحياة الديموقراطية …وبدون الحلقات الأخرى قد يكون صندوق الإنتخابات البوابة الرحبة لعقود من الجحيم والظلامية والتأخر والبطش.   وأكرر ما ذكرته في أكثر من مجال، وهو أن العالم لم يعرف إلاَّ نموذجين للنهضة والتقدم والرقى سياسياً وإقتصادياً وإجتماعياً وثقافياً وتعليمياً وإعلامياً – أما النموذج الأول، فهو النموذج الأوروبي الغربي والذي أسميه (الطهي البطيء) إذ تمت عملية النهضة والرقي خلال أكثر من ثلاثة قرون. وأما النموذج الثاني فهو النموذج الآسيوي (اليابان، ماليزيا، كوريا الجنوبية، سنغافورة …وغيرها) والذي أسميه (الطهي السريع) والذي تمت عملية النهضة والرقي فيه خلال عقود قليلة – وفي هذا النموذج لا توجد دولة واحدة لم تمر بطور مكثف من – الإصلاح المهندس Engineered Reform – لأن بديل ذلك هو الفوضى أو الطغيان. (المصدر: موقع إيلاف ليوم الأربعاء 04 جوان 2003 الساعة 17:37 )

 

تركيا والاتحاد الأوروبي..مواجهة مرتقبة بين العسكر والإسلاميين
بقلم: د. محمد نور الدين (*)   لم تتغير تركيا، هي نفسها لزائر «مواظب» عليها مثلي منذ 24 عاما، لاتتغير تركيا من زاوية أنها دائمة التغير على مدار الأسبوع بل اليوم وحتى الساعة تنقلب الانشغالات كما لدى المسؤولين كذلك لدى الرأي العام، ليس من بلد آخر في العالم يمتلئ «جدول أعماله» بهذا الكم من القضايا مثل تركيا. تركيا هي بلد «التماسات» الهائلة الاستراتيجية والدينية والمذهبية والعرقية والجغرافية والحضارية والأيديولوجية والاجتماعية والاقتصادية.   تختلف زيارة أنقرة أو اسطنبول أو شانلي أورفة ومنطقة مشروع تنمية جنوب شرق الأناضول (غاب – GAP) في هذه المرحلة عن سابقاتها إنها زيارة ما بعد الزلزال العراقي والتساؤلات الكثيرة عن مستقبل الدور التركي في الشرق الأوسط، والعلاقات التركية – الأمريكية، ومسألة الانضمام إلى الاتحاد الأوروبي. فرضت نتائج الحرب العراقية نفسها على تركيا، هناك هزيمة محققة لسياسة بكاملها في شمال العراق، التوازنات اختلت لصالح الأكراد، وهناك طرف جديد أمام تركيا في العراق هو الولايات المتحدة الأمريكية، تركيا عاجزة عن المبادرة حتى الآن، الأكراد باقون على سلاحهم، وقوات حزب العمال الكردستاني في شمال العراق في طريقها للتحول إلى ورقة ضغط أمريكية على أنقرة. فجأة، منذ رفض البرلمان التركي نشر قوات أمريكية على الأراضي التركية في الأول من مارس الماضي، تحولت «الشراكة الاستراتيجية» بين أنقرة وواشنطن من «نموذج» إلى «كابوس».   هناك صفحة جديدة، أو مرحلة جديدة أمام العلاقات الثنائية، أقل ما يمكن أن توصف به أنها مختلفة. احتلت أمريكا العراق، الحدث كان استثنائيا، والضربة الأولى كانت للتحالف التركي – الأمريكي، ومنذ ذلك الوقت، المياه مقطوعة في مجرى خط أنقرة – واشنطن.   بول ولفوفيتز مساعد وزير الدفاع الأمريكي كان واضحا وحادا منذ مدة عندما تحدث عن أخطاء المؤسسة العسكرية التركية والحكومة طالبا منها الاعتذار يقال إن ولفوفيتز «استدعى» الصحافيين محمد علي بيراند وجنكيز تشاندار ليبلغ عبرهما، في اللقاء المشهور قبل حوالي الشهر، السلطات التركية بأن «شهر العسل» التركي – الأمريكي الذي استمر خمسين عاما قد انتهى، الخميس الماضي جدد ولفوفيتز حملته على أنقرة عبر لقائه مع رئيس وأعضاء «جمعية الصناعيين ورجال الأعمال الأتراك» (Tusiad) لم يسكت الأتراك على «رسائل ولفوفيتز» الجديدة ورد عليه وزير الخارجية عبدالله جول.   يقول مدير تحرير إحدى الصحف التركية إن كون تركيا جزءا من جغرافية هذه المنطقة يؤدي تلقائيا الى اختلاف النظرة مع الولايات المتحدة، لكن هناك وقائع جديدة وعلى تركيا أن تستيقظ وترى هذا الواقع دون تضخيم حجم الدور الذي يمكن أن تقوم به، يطلق وزير الخارجية عبدالله جول رسائل ويعطي «دروسا» عن التحديث الإسلامي خلال مؤتمر وزراء خارجية الدول الإسلامية في طهران، كان ذلك جزءا من محاولات لم تنقطع لترميم العلاقات مع واشنطن، غير أن أنقرة تتأكد يوميا من ان العلاقات مع أمريكا أصبحت جزءا من الماضي ومجرد ذكرى.   ليس من وقت تضيعه تركيا، فالمشروع الأوروبي كان في أساس الأيديولوجيا الكمالية منذ تأسيس الجمهورية عام 1923، لكن التجربة التركية خلقت «خصوصيتها» التي تماهت لاحقا مع دور عسكري مركزي في السياسة، وضرب الحريات السياسية والهويات الثقافية للمجموعات المختلفة التي يتشكل منها المجتمع، وظهرت، نتيجة لذلك، ثنائيات كثيرة: العسكر – المدنيون، العلمانيون – الإسلاميون، القوميون – دعاة الانضمام إلى الاتحاد الأوروبي.   منذ وصول الإسلاميين الى السلطة في نوفمبر، كان مقدرا لجهود تسريع الخطى في اتجاه أوروبا أن تشهد اندفاعا أكبر، وهو ما حصل بالفعل، لكن الحرب العراقية أخذت بالأتراك إلى وجهة الجنوب، الخلاف مع أمريكا، وانتهاء الأزمة العراقية أتاح مجددا للسلطة الإسلامية في تركيا ان تعيد فتح ملف العلاقة مع الاتحاد الأوروبي في ما يمكن وصفها بأنها «الحملة الأكبر» في هذا الاتجاه.   تبدو الحكومة مصممة هذه المرة على تجاوز الخطوط الحمر، في الماضي كان العسكر يستطيع أن يجمع حوله قوى كثيرة في ما يتعلق بالحساسية العلمانية – الإسلامية لكن «مقتل» العسكريين الأتراك كان ولايزال الموضوع الأوروبي، فهذا الهدف كان العنوان الذي يمارس باسمه العلمانيون والعسكر الضغوط على «الرجعية» الإسلامية، غير أن الواقع هو أن هناك نخبة عسكرية – اقتصادية – علمانية مستفيدة من الواقع القائم، وتحاول أن تخفي ذلك من خلال الاختباء وراء شعارات مواجهة خطر تقسيم البلاد وهدم العلمانية.   يرفع الإسلاميون هذه الأيام «مستوى» التحدي الى ذروته مع الجميع، عبر موضوع الانضمام الى الاتحاد الأوروبي، البرنامج الأكثر جرأة في تاريخ تركيا الأتاتوركية لتطبيق معايير كوبنهاجن الأوروبية يطرحه الإسلاميون، لا العلمانيون وتحدد الحكومة أنها تريد الانتهاء في إقراره في البرلمان من الآن وحتى نهاية يوليو، لن يستطيع أحد الاعتراض علنا على هذا البرنامج فهو يلبي مطالب الاتحاد الأوروبي ولكن هل يقبل العسكر بإلغاء دوره في الحياة السياسية؟ وهل يقبل المشتددون من العمانيين إطلاق الحريات الدينية؟ وهل يقبل القوميون المتشددون منح الأقليات القومية الأخرى حقوقها الثقافية وربما السياسية؟   من الواضح ان العسكر يلعب لعبة مزدوجة: الإعلان أنه ليس معارضا للاتحاد الأوروبي، وتحريك الاهتمام، بل حرفه، نحو «أخطار» الإسلاميين، ومنها على سبيل المثال قضية تعيين موظفين موالين لحزب العدالة والتنمية في مواقع إدارية ويعتبر العسكر ذلك تهديدا لطبيعة الدولة العلمانية، وتحت اسم «الضباط الشبان» ولا أحد يعرف من هم هؤلاء، ينقل رئيس أركان الجيش الجنرال حلمي أوزكوك «قلقه» الى رئيس الحكومة رجب طيب أردوغان.   أوساط مقربة من الحزب الحاكم تؤكد أن الحكومة ماضية لإقرار برنامج الانضمام الى الاتحاد الأوروبي وتعتقد أن عهد الانقلابات العسكرية قد ولى والجيش لم يعد يمتلك أي ذريعة لتبرير انقلاباته، من هنا هذه اللهجة الحازمة في خطب أردوغان وأعضاء حزبه، الانضمام الى الاتحاد الأوروبي لم يعد مجرد هدف للعلمانيين الذين في الأساس لم يسعوا بصورة جدية لتحقيقه، بل أصبح مطلبا ملحا للإسلاميين في ضوء تجارب الماضي يتوجب تعقب حركة قادة الجيش والقوى المعارضة للإسلاميين وبمقدار ما ينحرف الاهتمام عن الاتحاد الأوروبي ويتحول الى قضايا متعلقة بـ «حساسية» العسكر والعلمانيين من الإسلاميين ونشاطاتهم، بقدر ما يكون ذلك مؤشرا على ملامح المرحلة المقبلة.   العسكر يريدون الاتحاد الأوروبي لكن على طريقتهم وبشروطهم فيما برنامج الحكومة يتطلع الى الغاء كل العوائق امام هذا الانضمام وفقا لما يريده الأوروبيون، وإذا كان أحد لا يتوقع انتهاء عملية الالتزام بالشروط الأوروبية قبل مرور عدة سنوات، إلا أن برنامج الحكومة، إذا أقر في البرلمان سيكون بلا أدنى شك المسمار الأول الحقيقي في نعش دور العسكر في السياسة، فهل يحصل ذلك؟   (*) خبير لبناني في الشؤون التركية   (المصدر: صحيفة الشرق القطرية الصادرة يوم 5 جوان 2003)
 

 

عرب أمريكا أمام جورج بوش: القطيع تحت عصا الراعي!

بقلم: صبحي حديدي(*) اعترف الرئيس الأمريكي جورج بوش بأنه جعل مجريات الأمور في قمّتَيْ شرم الشيخ والعقبة تسير علي هَدْي ما يفعله راعي البقر مع ماشيته، وقال للصحافيين (علي الطائرة الرئاسية، وهو في الطريق إلي العاصمة القطرية الدوحة) ما يلي بالحرف: استخدمت تعبير راعي القطيع، ولا أعلم ما إذا كان أحد فهمها في الاجتماع الأوّل . لقد أسمعتَ لو ناديتَ حيّاً! ولكن سواء فهم الزعماء العرب المعنيون بهذا الكلام أم لم يفهموا، ما العجب في أن يصوّرهم حاكم تكساس السابق والرئيس الأمريكي الحالي في هيئة ماشية ترعي البرسيم الأمريكي، راضية قانعة سعيدة؟ ألم يتقاطروا أمامه كالماشية المنضوية في قطيع تحت السيطرة التامة؟ ألم يتصرّف سيّد الكون كما يفعل راعي القطيع: أمام العدسات يربّت علي كتف هذا، ويحتضن ذاك، ويلوّح يمنة، أو يبتسم يسرة؛ وأمّا في الكواليس فإنه لم يتوقف عن الهشّ بعصاه، والتلويح بإفراغ المذود، وتكليف الماشية بما يتوجّب أن تفعل أو لا تفعل. ويشهد الله أنه رأف بحال أفراد القطيع، فلم يجلب معه إلي شرم الشيخ ذئباً كاسراً مثل رئيس وزراء الدولة العبرية أرييل شارون، وكان في وسعه أن يفعل بالطبع، وما كانت الماشية ستعترض بما هو أكثر من ثغاء الاسترحام. إنه ليس رجل العلاج بالصدمات القصوي، وهو سيّد التوقعات الدنيا كما بات يكرر في الآونة الأخيرة، ولهذا ارتأي أنّ جهامة شارون في شرم الشيخ سوف تذهب ببعض ألق شارون في العقبة، ومن المبكّر في كلّ حال تقريب السكين إلي هذا الحدّ من عنق القطيع، المذعور رغم سعادته برضي الراعي، الخائف من الأيام القادمة رغم ركونه إلي سطوة الراعي… كذلك يشهد الله أنه أشفق عليهم من عواقب الهلع الذي كان سيأخذ بعقولهم وألبابهم، لو أنّه أصرّ عليهم ــ بما يملك الراعي من سلطة الجزم والحسم في مصائر القطيع ــ أن يذهبوا في تطبيع العلاقات مع الدولة العبرية خطوات أكبر وأبعد وأوضح. قيل إنّ وزير الخارجية كولن باول نصحه بأن التوقيت غير مناسب للضغط في هذه المسألة الحساسة المتفجرة، وقيل أيضاً إنّ مستشارته للأمن القومي كوندوليزا رايس اعترضت علي وجهة نظر باول وطالبت الرئيس أن يطرق الحديد وهو متوهّج، وقيل أخيراً إنّ جورج بوش الأب كان صاحب الكلمة الأخيرة: مبكّر، مبكّر كثيراً يا جورج! ولعلّ التاريخ القادم سوف يسجّل أنّ أولي ثمار غزو العراق لم تنضج في البصرة أو بغداد أو الموصل أو كركوك، بل في شرم الشيخ أوّلاً ثمّ العقبة ثانياً واستطراداً. ها هنا قال بعض أتباع أمريكا من العرب (وما همّ أنهم خمسة، فهم في الواقع كثرٌ… كثر) إنّ تسعة أعشار مقاومة الاحتلال الاسرائيلي إرهاب تجب محاربته بكلّ الوسائل، وعلي رأسها وقف المساعدات والتبرعات المالية. وقالوا إنّ زعيم الفلسطينيين ليس ذلك القائد التاريخي (ياسر عرفات) الذي اختاره الفلسطينيون في انتخابات حرّة ديمقراطية، وليس ذاك الذي قال لا كبيرة كلّما اقترب الأمر من حقوق الشعب الفلسطيني الجوهرية، بل هو رئيس الوزراء هذا (محمود عباس) الذي ينعم اليوم برضي البيت الأبيض والجنرال شارون في آن، والذي يقول نعم كبيرة كلّما رنّ ناقوس، والذي بشّر ويبشّر بـ واقعية سياسية ليست سوي ورقة التوت التي لا تخفي عري التنازلات الفاضحة، ووعد ويعد باستئصال العنف ضدّ الإسرائيليين أينما كانوا ! دعونا ممّا قاله الرئيس الأمريكي، فنحن نعرف الأفعال لتوّنا ولسنا استنتاجاً بحاجة إلي مقارنتها بالأقوال. ودعونا ممّا قال شارون، عن يهودية الدولة أو عن الأمن الإسرائيلي و التلاصق الجغرافي للدولة الفلسطينية العتيدة، لأنّ البلدوزر النازيّ لا يضيف جديداً (رغم الألعاب اللفظية الطفيفة، المفضوحة مع ذلك)، وأفعاله تشهد عليه قبل لسانه، وما يسمّي بـ خريطة الطريق فُصّلت وسوف تُفصّل علي مقاييس ما يراه مناسباً أو غير مناسب للدولة العبرية، بصرف النظر عن احتمالات التنفيذ أو التعليق في متحف مبادرات السلام الفلسطيني ـ الإسرائيلي. ما ينبغي أن نستمع إليه، بكلّ العناية والانتباه واليقظة، هو الكلام الذي قاله رئيس الوزراء الفلسطيني محمود عباس في شرم الشيخ والعقبة. خذوا عيّنات ممّا قاله أبو مازن: لا نتجاهل عذابات اليهود علي مرّ التاريخ، وقد حان الوقت لانهاء كلّ هذه المعاناة ؛ و لكي أكون صريحاً وواضحاً، لا يوجد حلّ عسكري لصراعنا، ونكرر إدانتنا ورفضنا للإرهاب والعنف ضدّ الإسرائيليين أينما كانوا. إنّ هذه الوسائل لا تنسجم مع تقاليدنا الدينية والأخلاقية، بل تشكل عقبة خطيرة أمام دولتنا المستقلة ذات السيادة ؛ ثمّ مربط الفرس: سنبذل كافة الجهود وسنستخدم كلّ امكاناتنا لتنتهي الإنتفاضة المسلحة، وعلينا أن نستخدم الوسائل السلمية في سعينا لانهاء الاحتلال ومعاناة الفلسطينيين والإسرائيليين وبناء الدولة الفلسطينية ؛ ومربط الفرس الثانية: كما وسنعمل ضدّ التحريض علي العنف والكراهية مهما كان شكله وأياً كانت وسائله، وسنقوم باجراءات من جانبنا لضمان أن لا يصدر أي تحريض عن المؤسسات الفلسطينية … ينسي أبو مازن، أو يتناسي لأنّ هذا هو المطلوب منه، أنّ عذابات اليهود علي مرّ التاريخ عبارة تشمل تاريخاً أطول بكثير من عمر رئيس وزراء السلطة الفلسطينية، وأكثر تعقيداً واشتباكاً ورموزاً ووقائع من أن تكون وزارة محمود عباس معنيّة بإنهائه. وأمّا عذابات اليهود (الإسرائيليين بالأحري) فهي جزء لا يتجزأ من ملفّ الإحتلال الإسرائيلي لأرض فلسطين، وهي ثمن مبدئي لا مناص للإسرائيلي من سداده ما دام يصرّ علي انتخاب الإدارات التي تُبقي علي الإحتلال وتشرعن الاستيطان وتقهر الفلسطيني وتعيد احتلال أراضيه. لا يوجد احتلال خالٍ من العذابات للجيش الذي يمارس الإحتلال، وللشعب الذي يساند جيش الاحتلال، وللمؤسسات الديمقراطية التي تنتج الغطاء السياسيّ للإحتلال. وكان غير محمود عباس أشطر في زعم تحقيق هذه المعجزة (الانتهازية، الاستسلامية، البذيئة، المناهضة للتاريخ ولحقّ الشعوب في المقاومة)، ليس في فلسطين المحتلة وحدها، بل… علـــي مرّ التاريخ أيضاً! كذلك ينسي أبو مازن أنّ المسألة ليست في أن يكون صريحاً وواضحاً ، وأن يبشّرنا بأنه لا يوجد حلّ عسكري لصراعنا، لا لشيء إلا لأنّ الإنتفاضة ليست عملاً عسكرياً ينطوي علي مواجهة بين دبابة فلسطينية وأخري إسرائيلية، والأمريكيون أنفسهم لم يزعموا بعد أنّ حجر الإنتفاضة يدخل في باب الـ WMD، أسلحة الدمار الشامل، أو أنّ العمليات الاستشهادية باب من أبواب حروب المشاة مثلاً! كأنّ الفلسطينيين كانوا دعاة حرب كلّ العمر، حتي يطالبهم رئيس وزرائهم اليوم بالجنوح إلي السلم! هل ينسي أبو مازن أنه كان أوّل ــ وأبكر! ــ من استقال من انتفاضة 1987 (التي كانت سلمية تماماً، ما خلا الطفل الذي يرشق الحجر) وسارع لقيادة مفاوضات أوسلو، وجنح إلي السلم طيلة الوقت بعدئذ، وفاوض سرّاً وعلانية، وشقّ حنجرته وهو يهتف للحلّ السلمي، وفقد الكثير من ماء الوجه في هذا السبيل؟ ومن جانب آخر متلازم، أليس من العيب، علي صعيد اللغة المحضة كما في أصول الأخلاق واحترام ذكري شهداء فلسطين، أن يستسهل محمود عباس إطلاق صفة العنف و الإرهاب علي أعمال انتفاضة كانت هي السبب الأكبر في انتقاله من تونس إلي رام الله، وفي وقوفه بالأمس إلي يمين الرئيس الأمريكي في العقبة، أو تصدّره صفّ القطيع المطيع في شرم الشيخ؟ وإذا كان قد استسهل ارتكاب العيب علي هذا النحو، فكيف استولي عليه الظنّ بأنه يستطيع حقاً استخدام كلّ الإمكانات لوقف الإنتفاضة ( المسلحة ، كما يقول من باب القدح الكاذب)؟ إمكانات مَن؟ وكيف؟ هل ينوي إشعال حرب أهلية، في سياق تعهده بحماية الإسرائيليين (أينما كانوا، في المستوطنات كما في الثكنات!) من العنف و الإرهاب ؟ ويبقي ذلك التكاذب المضحك حقاً، حول العمل ضدّ التحريض علي العنف والكراهية مهما كان شكله وأياً كانت وسائله ، إذْ يبدو أنّ رئيس الوزراء الفلسطيني لا يقوم بما هو أكثر من تلاوة الفقرات التي أملاها عليه مستشارو البيت الأبيض وممثّلو راعي القطيع. هل سيجبر محمود عباس الفلسطينيين علي الوقوع في غرام الإسرائيليين، بالقسر والاجبار والقوّة؟ هل يريد منهم أن يتوقفوا عن كراهية الإحتلال، وأنّ يحوّلوا مشاعرهم إلي عشق وحبّ وهيام؟ ومَن في وسعه تكييف وإدارة مشاعر البشر علي هذا النحو، في أيّ مكان علي الأرض، بين المحتلّ والخاضع للاحتلال، أو بين القاهر والمقهور، والظالم والمظلوم؟ هنا أيضاً كان الكثيرون أشطر من محمود عباس، أشطر بما لا يُقاس، وعلي مرّ التاريخ دائماً! ويبقي أنّ مشهد شرم الشيخ، وفصول مسرحية خريطة الطريق بأسرها، تذكرة من جانب آخر بمسرحية بائسة أخري كان اسمها مبادرة الأمير عبد الله ، وليّ العهد السعودي. ماذا حلّ بهذه المبادرة، التي اكتنفها الضجيج والعجيج ذات يوم غير بعيد، وبدا وكأنها أمّ المبادرات جمعـــــاء؟ حين طُرحت المبادرة اعتبر كاتب هذه السطور أنها ليست أكثر من لعب في الوقت الضائع، وطوق نجاة مؤقت يتيح لإدارة بوش ــ الصقور والحمائم، سواء بسواء ــ فرصة السباحة الآمنة في بحر ظلمات الشرق الأوسط، ريثما يحين استحقاق فتح الملفّ العراقي عسكرياً. في عبارة أخري، كانت الولايات المتحدة تحتاج إلي نوع من استهلاك الوقت في المنطقة، وليس أفضل من إلهاء الجميع بهذه المبادرة السعودية الجديدة، وصرف الوقت الضائع في امتداحها، والتشاور حولهـــا، وتطويرها إلي سحابة دخان تغطي التخطيط الأمريكي الفعلي لغزو العراق. وفي شرم الشيخ كان دفن تلك المبادرة صامتاً تماماً، فلا وليّ العهد السعودي تفوّه ببنت شفة عن مبادرته العتيدة، ولا الرئيس الأمريكي قال له شكراً علي جهد قدّم للإدارة خدمة مثلي. كذلك يبقي التذكير بأنّ مسرحية خريطة الطريق هذه انتهت عروضها في ما شهدته قمّتا شرم الشيخ والعقبة من مهانة عربية، وليس من المرجح أن نري عروضاً أخري دراماتيكية علي الجانب الإسرائيلي، كأنّ تحرث البلدوزرات الإسرائيلية المستوطنات غير الشرعية مثل تلك الشرعية ، وترحّل أكثر من 400 ألف مستوطن إسرائيلي، وتنسحب إلي حدود ما قبل انتفاضة الأقصي. أمّا العروض الوحيدة المتوقعة فهي تلك التي وعد محمود عباس بتنفيذها، وهيهات له أن يفعل كما يريد أو يُراد منه. وبالطبع نقول اليوم ما قلناه بالأمس: ثمة سبب وجيه واحد، علي الأقلّ، يبرّر كلّ هذا الإستخفاف الأمريكي بالحاكم العربي، دع جانباً كرامة أو حياء أو ماء وجه ذلك الحاكم. وهذا السبب هو أنّ بيض الشرق الأوسط وُضع بأكمله في السلّة الأمريكية منذ تدشين عمليات التسوية السلمية للصراع العربي ـ الإسرائيلي، أي منذ قرار الرئيس المصري الراحل أنور السادات طرد الخبراء السوفييت والسفر إلي القدس المحتلة؛ وقرار الرئيس السوري الراحل حافظ الأسد الإنفتاح شبه التامّ علي الولايات المتحدة (عبر الرئيس الأمريكي الأسبق ريشارد نكسون ووزير الخارجية الأشهر هنري كيسنجر)، ليس علي خلفية التسوية فحسب، بل كجزء من أثمان السكوت الأمريكي عن فرض الهيمنة السورية علي لبنان؛ وصولاً، بالطبع، إلي عاصفة الصحراء ، ومؤتمر مدريد، واتفاقيات أوسلو ووادي عربة، وشرم الشيخ مراراً، وطابا، وغزو العراق، و خريطة الطريق. وليس المرء مضطراً إلي حشد الحجج من أجل البرهنة علي تقديرات تمّ اختبارها مراراً من قبل، وتبيّن في كلّ مرّة أنّ مآلاتها لا تغادر القاعدة الذهبية العتيقة: مَن يهنْ يسهل الهوان عليه!   (المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 6 جوان 2003)  

 

 

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