Nouvelles des libertés en Tunisie
Tunisie. Malade, Ben Ali a effectué un séjour médical en Allemagne.
Zaba Nostra à l’œuvre
Slim BAGGA
Habitués à faire leurs emplettes au patrimoine historique, les Trabelsi essayent de mettre le grappin sur de beaux terrains de l’île de Kerkennah. Les habitants entendent bien ne pas se laisser faire mais doivent lutter contre un Etat aux ordres de Zaba Nostra et de Zinochette.
A Kerkennah, un grand malaise s’est installé depuis quelques mois. Et ses habitants ont décidé d’entrer en résistance. Cette île tranquille où il fait bon vivre s’est réveillée un matin en apprenant que des membres du clan Trabelsi voulaient s’approprier leurs terrains et les propriétés qui leur appartiennent de père en fils depuis des lustres.
Belhassen et Imed Trabelsi ont d’abord dépêché des éclaireurs, histoire de tâter le terrain en proposant aux possesseurs des dédommagements contre leurs terrains. Ce fut Niet !
Puis voilà qu’ils apprirent que ces honorables proches de la première dame Zinochette envisageaient coûte que coûte de parvenir à leurs fins. Dans le but, bien sûr de lotir, revendre, faire reconstruire des hôtels et tutti quanti. Comme ils ont fait partout ailleurs en Tunisie.
Les habitants de Kerkennah essayèrent alors de s’organiser et de courir illico à la conservation foncière pour enregistrer leurs propriétés. C’est que ces terrains ne l’avaient jamais été auparavant, et ils les possédaient selon la loi coutumière du « Habous » et la loi écrite du « possession vaut titre » , et cela depuis toujours.
Mais la conservation foncière a entre temps reçu ordre du gouverneur, du sous-Préfet (Mootamad) et du maire de ne procéder à aucun enregistrement.
Pour les Kerkenniens, qui ont décidé de résister jusqu’au bout pour protéger leurs biens, il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’Etat va les exproprier, vendre pour une somme modique aux Trabelsi et les spolier.
A part ça, comme le clame haut et fort Zinochet, lorsqu’il lui arrive de ne pas être alité, « en Tunisie, la Justice est souveraine et indépendante. Nul n’est au dessus de la loi ». Il était nécessaire de le rappeler…
Sousse aussi vit un calvaire
A propos de Justice toujours, la ville de Sousse située plus au nord de Kerkennah, vit un calvaire elle aussi. Ses habitants sont frappés de cette peur qui ne dit pas son nom du fait que chacun pense se retrouver un jour sans ses économies.
Un vaste réseau de trafic de cartes bancaires sévissait. Or, en Tunisie, avec votre carte, vous pouvez vider votre compte dans la journée. Il n’y a pas de plafonnement journalier ou hebdomadaire pour les retraits. Des plaintes s’accumulaient, et finalement un réseau a été démantelé.
Or, tous les membres du réseau ont désigné du doigt Kais Ben Ali, le rejeton de Slah, frère aîné disparu de Zinochet. Et là, ça coince.
L’enquête est stoppée net. Les premiers prévenus sont relâchés, aucun juge ne convoque le petit voyou, neveu de son oncle… « La justice en Tunisie est souveraine, bla-bla-bla », dixit le chef du clan ZABA NOSTRA…
(Source : « Chakchouka Tunisienne », blog de Bakchic.info, le 5 décembre à 17h29)
Lien :http://www.bakchich.info/Zaba-Nostra-a-l-oeuvre,09508.html
Débats sur ADIOUN ILA TOUNES, à la Chambre des Députés et au Campus de Tunis
Par : Abdel Wahab Hani
Nos amis Si K Chammari, Si M-S Ben Flis, A Bouchadekh, A Thabti et A Achour commentent le témoignage-part de vérité du Retornado / Aïd Si A Bouchadekh, Doyen des exilés tunisiens en France. Le député Mongui Khammassi, Secrétaire général du Parti des Verts pour le Progrès relance le débat sur les Retornados à la Chambre des députés. Le camarade Chadhli Krimi, du courant estudiantin des Syndicalistes radicaux s’adresse aux Retornados. Une Assemblée générale à la Faculté des Sciences de Tunis adresse un message de soutien aux Retornados
Débat sur FaceBook / AIDOUN ILA TOUNES
Cette fin de semaine a été marquée par un débat profond sur les pages de AIDOUN ILA TOUNES / Retornados en Tunisie sur le réseau social FaceBook. Plusieurs compatriotes sont venus exprimer leurs opinions encourageantes, notamment après la publication de notre texte d’hier sur le Témoignage-Part de vérité du Retornados / Aïd Si Abdessalem Bouchadekh, Doyen des Exilés tunisiens en France.
Reprenons ici tous ces messages, dans l’ordre, sans aucune commentaire, l’éloquence et la sincérité des propos parlent d’eux mêmes :
Si Abdessalem Bouchadekh :
Syndicaliste, militant des droits humains et des droits des migrants maghrébins en France, co-fondateur du Mouvement de la tendence Islamique MTI, Doyen des exilés tunisiens en France
« Merci pour tout, c’est un honneur pour moi d’avoir contribué à lever le rideau sur une partie de la vie et de l’errance des exilés tunisiens et partout dans le monde, d’autres, hélas sont sous terre, que Dieu ai pitié de leur âme. »
« Dans le temps « La Main Rouge » fait disparaître nos valeureux hommes qui ont tout donné pour la patrie, aujourd’hui c’est l’exil voir la méconnaissance et le repli su soi qui nous tue. Certes tant que nous restons debout, pour se battre pour notre patrie bien aimée, il reste toujours espoir. »
Si Khémaïs Chammari :
Ancien Député, Ancien Vice-Président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme LTDH, ancien Vice-Président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme FIDH, Expert international de renom dans les Droits Humains :
« KC a aimé ce témoignage et cette part de vérité. Plus que jamais la question du retour des exilés est posée avec acuité. Mais la vigilance s’impose quant au choix du moment pour prendre des initiatives marquantes et quant au « registre » utilisé pour les exprimer. Amitiés. »
Si Adel Thabti :
Historien, ancien membre de Bureau exécutif de l’Union générale tunisienne des étudiants, ancien prisonnier politique, Secrétaire de rédaction de l’hebdomadaire Mouatinoun :
قصة المنفيين المؤلمة إلى حد ليست قصة الألم الوحيد في حياة جزء من التونسيين لا يجب أن ننسى معاناة الآخرين .المنفى اغتراب عن الوطن في بعده المادي المباشر ولكن غربة من على تراب الوطن أشنعيا صديق عبد الوهاب
Si Mohamed Salah Flis :
Militant démocrate de longue date :
« Je vis votre drame avec la plus grande adhésion… »
« Je le vis tellement que le souvenir me revient de mes discussions avec un certain nombre vde camarades en 1972 quand ils ont pris la décision de quitter le pays à l’approche d’un coup de filet annoncé . Mon attitude préférait des années de prison dans les conditions qui étaient les nôtres à l’exil , car j’appréhendais le drame sous son double volet. »
« N’empêche que la lutte engagée doit se poursuivre pour sortir de cette situation inadmissible et intolérable. Bon courage donc aux uns et aux autres. »
Si Achour Anis, :
Compatriote-exilé en Suisse :
الشعوربالغربة عندما ينفصل عن بعده السياسي يعني عن مجاله الحيوي يتحول إلى شعور لا يتجاوز جغرافية الفرد النفسية لايرون مماثلة بين شعور الغبن و الالم الذي عليه الاغلبية يصعب على من يرى في الالم معنى الحق الفردي دون الواجب أنيتوحد شعور الالم لديه و لو اختلفت مواقع التعبير عنه و طرقه بل يستحيل و لذلك الذين يتكلمون عادة عن الغربة و عن الالم المصاحب لها لا يبدعون فكرا سياسيا متماسكا ولو تلبس الامر بصياغات قانونية و حقوقية مقبولة شكلا و مضمونا
السياسة في تونس مترعة بالالمافقا و ممارسة و حاضرا و مستقبلا وحدهم المتحولون في السياسة وعنها من ينكر ذلك تلافيا لهاو تخفيفا من حجم ذلك الالم و لكن بطريق شخصي فقط أعذارهم إعذار لذواتهم تذكير بأخطاء الآخرين وحديث عن ستقبل يصنع من خارج مجاله العام الذي يريد أنيواجه الألم فليواجهه في مجاله ومحيطه معترفا بالنظر و العمل على آلام الآلام الآخرين هنا الاسلاميون العائدون أو المتحولون هم من أقصد تحديدا و هذا رأيقابل للنقاش و لأن أتنازل عنه لو وجدت حجة أقوى و فكرة أرقى
الذين يفصلون السياسي عن مجالحقوق الانسان ماذا سيبقى للفكر السياسي من جدوى و من معنى و إذا كان النضال الحقوقي بلاإطار سياسي و لافكر سياسي فهو إلى الأنانية أقرب خصوصا و أن الحقوق الفردية ليستمتاحة لأحد فكيف سيستفيق الشعور الانساني لدى حاكم ما وينفتح شعوره على معاناة بعض المهاجرين دون غيرهم وحدهم الاسلاميون المتحولون من يتقنون اضفاء الانسجام على هذه العناصر المتنافرة دون القدرة على صياغة مقنعة قائمة على قاعدة توحيد العام والخاص و الداخل و الخارج و غيرها من القواعد محنة الاسلاميين أن الفكرالسياسي لديهم غائب بالاضافة ان لايرضون بالموجود الذي يصمونه بكل التهم في حين عندما يشرعون في بلورة و تكييف حركتهم سياسيا يقولون لك أن السياسة فن الممكن رمتني بدائها و انسلت
ما شجعني على الادلاء بهذهالانطباعات هو اللغة الراقية التي لمستها في موقفك استاذ عبد الوهاب و رغبة فيالارتقاء بالحوار بعيدا عن عوارضه السلبية
Si Mustapha Ounissi:
Educateur, compatriote installé en France, Aïd / Retornado
(après la libération du Aïd / Retornado Samir Belhir)
« Si Abdelwahab merci pour cette bonne nouvelle.En effet, mon ami , en ces jours je me sens très optimiste. j’ai l’impression que avec un peu de sincerité, de courage, et de perséverence la question des exilés va voir le bout de tunnel, si on arrive à faire la part des choses entre ce qui est politique et ce qui est droit de l’homme. »
« Réaliser un tel objectif noble et humain exige bcp de courage, mais c’est faisable. »
Si Abdulhamid Addassi:
Compatriote exilé au Dénemark
(après la libération du Aïd / Retornado Samir Belhir)
السلام عليكم ورحمة الله،جزاك الله خيرا أخي عبدالوهّاب على هذا الخبر البشرى، وأهنّئ سمير وأهله أجمعين على تفريج الكربة… ولقد استبشرت – كما استبشرت – بعدم تعرّض سمير إلى الأذى البدني (وهي خطوة كما يقول السياسيون في الاتّجاه الصحيح)، ولكن هل هناك بعد عن الإنسانيةأكبر من منع مولود رؤية والدته وهي على أعواد نعشها قبل أن توارى التراب؟! أم أنّهم مكّنوه من رؤيتها وحضور موكب دفنها؟! ليس عندي ما يؤكّد أو ينفي ذلك بقي أنأشكرك على لقائك عبر الفضائية المغربية مع برهان بسيس
Si Moncef Zid:
Informaticien, compatriote exilé en France, ancien dirigent régional de l’Union générale tunisienne des étudiants (UGTE)
(après la libération du Aïd / Retornado Samir Belhir)
« Salam Cher frère, Bonnes nouvelles pour Samir et pour sa famille. Je ne partage pas l’optimisme de Mustapha mais je suis content pour Samir et pour sa famille »
« Le chemin est encore loin pour commencer à construire avec l’autre alors que nous sommes incapable de construire avec nous même. Salam »
Si Mohamed Salah Flis:
Militant démocrate de longue date
« Vous êtes les bienvenus chez vous où vous n’avez d’autorisation à predre de personne qui qu’il soit »
« Et si il y a un prix à payer pour un telretoureh bien payons le ENSMBLE »
La Chambre des Députés saisie de nouveau de la question des Retornados / Aïdoun
L’honorable député Mongi Khammassi, Président du Parti des Verts pour le Progrès, opposition parlementaire, a remis la question du retour des exilés qui souhaitent rentrer au pays / Retornados / Aïdoun, à l’ordre du jour du Débat du Budget du Ministère de la Justice et des Droits de l’homme, mercredi 2 décembre 2009, suite à la parution d’une interview de notre modeste personne, nous Abdel Wahab Hani, au journal Mouatinoun, organe du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL), membre de l’Internationale Socialiste, formation social-démocrate dirigée par notre ami Si Mustapha Ben Jaafar.
La Télévision d’EtatTV7 a fait état de son intervention et de la réponse de Monsieur Béchir Takkari , Ministre de la Justice et des droits de l’homme, dans le magazine Fi Rihab Al Barlamane (Dans les couloirs du Parlement) du Samedi 5 décembre 2009, après-midi.
La question des Retornados au Campus universitaire de Tunis :
Le camarade Chadli Krimi, porte parole du courant estudiantin des Syndicalistes radicauxa pris la parole devant une Assemblée générale à la Faculté des Sciences, au Campus universitaire de Tunis et s’est adressé aux Retornados dans des termes très encourageants et qui nous vont droit au cœur.
Le camarade Krimi et l’ensemble du courant des Syndicalistes radicaux, fondé, dont les origines remontent aux années 1980 et à l’oeuvre de notre ami Tahar Gargoura, ancien dirigent de l’Union générale des étdiants de Tunisie (UGET), témoignent ainsi d’un grand engagement patriotique et d’une grande solidarité entre les générations successives du Mouvement estudiantin, au delà des divergences et de la multiplicité des appartenances politiques et syndicales. L’Assemblée générale de la Faculté des Sciences de Tunis a adressé un chaleureux message de soutien aux Retornados:
الموحد خيار لارجعة فيه..
قوتنا فيوحدتنا.. قوتنا في السير على نفس خطنا والإستمرار على نفس نهجنا، نهج الحرية، نهج الاستقلالية، نهج النضال، النضال وحده مصدر الشرعية
. وأطلب منالتجمع العام أن يصدر : …
برقيةمساندة للمغتربين والمبعدين ممن أجبروا على الهجرة خارج أرض الوطن ولم تمت فيهم إرادة العودة.
…
Mots de remerciements:
Ces témoignages de solidarité, sur les pages du réseau social FaceBook, dans les couloirs de la Chambre des Députés et dans les Campus Universitaires, et qui nous vont droit au coeur, ne peuvent que nous encourager, nous et l’ensemble des Initiateurs de l’Appel pour le Retour des Exilés Tunisiens en ce début des mandats présidentiel et législatif.
La question, du Retour des Exilés, se pose avec acuité, comme l’a très justement souligné notre ami Si Khémaïs Chammari. Faisons en sorte que ce drame trouve une issue digne et rapide, dans une démarche légaliste de revendication des droits, dans le respect des Lois et des Institutions, soit le fondement même de la démarche et de la culture des droits de l’homme dans leur acception moderne, pour répondre à la suggestion du Grand militant des droits humains Si Khémaïs Chammari ;
Faisons le collectivement, dans l’opitmisme d’Une Seule Patrie pour Tous, pour reprendre les mots de grande valeur de nos amis Si Mustapha Ounissi et Si Mohamed Salah Flis ;
Faisons le dans un souci de « recoudre tout ce qui a été déchiré » pour reprendre l’inquiétude de nos amis et compagnons de route l’Informaticien Moncef Zid et l’Historien Si Adel Thabti ;
Faisons le en prenant en compte le besoin d’une explication globale et d’un schéma d’ensemble, souhaités par notre compatriote Si Achour Anis ;
Faisons le dans cette démarche légaliste, portée cette semaine par Si Mongi Khammassi. Faisons le dans cette volonté collective de dépassement vers le progrès de la Nation, appelée par tous les vœux et exprimée par Chadli Krimi et nos jeunes étudiants Syndicalistes radicaux, la semaine dernière au Campus de Tunis, demain matin, lundi 7 décembre, à la Faculté des Lettres de la Manouba ;
Faisons en sorte que Tous peuvent aimer et partager la même Patrie, la même terre, la même histoire, le même avenir, la même fierté d’ETRE TUNISIENS..
Il est permis de rêver..
Pour Une Tunisie pour Tous les Tunisiens, garantissant Tous les Droits pour Tous,
Vive la Tunisie,
Vive la République,
Paris, le 6 décembre 2009
Abdel Wahab Hani
Muzzling the muzzled
The six-month jail sentence handed to Tunisian journalist Taoufik Ben Brik by a Tunis court on 26 November was an attempt to settle scores against one of the most defiant critics of a regime that has been unrelenting in its determination to eradicate independent journalism.
President Zine El Abidine Ben Ali’s war on the independent press began only a few weeks after his November 1987 bloodless coup. The country’s top independent newspaper, Arrai, was forced to close down after publishing an article calling on Tunisians not to blindly back Ben Ali’s ouster of the country’s first president, Habib Bourguiba. “Don’t forget his military past or his security background. And what if he leads us down a much worse road than Bourguiba? Don’t give him a blank cheque,” Om Ziad, a pen name for the prominent writer Naziha Rejiba, cautioned at the time.
The past two decades have witnessed the closure of other independent and opposition newspapers, such as Le Maghreb, Le Phare, al-Fajr and al-Badeel, and the imprisonment and exile of dozens of journalists. Although fully aware of the potential cost, Ben Brik and a few other courageous journalists kept crossing red lines. In 2000, the authorities reluctantly yielded to international pressure, particularly from France, to renew his passport and drop politically motivated charges after the dissenting journalist went on a 43-day hunger strike.
Ben Brik’s latest arrest occurred a few days after Ben Ali had threatened on 24 October (the eve of his re-election to a fifth five-year term in office) to prosecute a “tiny minority” of Tunisians for cooperating with foreign journalists to cast “accusations or doubts on the integrity of the electoral process without solid evidence.” According to Ben Brik’s lawyers, he was stripped of his clothes and insulted by the police before being brought before a prosecutor who charged him with defamation, assaulting a woman, damaging other people’s property and harming public decency.
Ben Brik is not the first journalist to be charged with sexual assault or attempted rape; or to be moved to a prison far from his home. Despite his frail health, he went on hunger strike again at the end of November to protest his arbitrary transfer from Mornaguia Prison in the Tunis suburbs to a squalid jail in Siliana some 120 kilometres away. “There is a deliberate and vengeful will to punish Ben Brik and his family,” said lawyer Ayachi Hammam. There is no doubt that the interviews Ben Brik conducted in the run-up to the October elections with some of Ben Ali’s leading critics – including a fictitious one for the website of the French weekly Le Nouvel Observateur, in which he poked fun at the de facto ‘president for life’ – were behind Ben Brik’s current ordeal.
Over the past few months, state-run media outlets have intensified their attacks against Ben Ali’s critics, including Ben Brik, denouncing them as traitors, perverts, and paid agents of Western and Israeli intelligence. The Al Jazeera satellite TV channel, which is widely viewed in Tunisia and gives voice to Tunisian dissidents, and the emir of Qatar who funds it, have also been targets. In 2006, Tunisia closed its Doha Embassy for several months in protest at an Al Jazeera interview with prominent Tunisian dissident Moncef Marzouki. Another victim of the crackdown on independent reporting was Zouhair Makhlouf, a political activist and contributor to the news website Assabilonline. He was arrested on 20 October after posting a video report on the Internet about pollution in the industrial suburbs of Nabeul, nearly 60 kilometres south of Tunis.
Ben Ali’s thin-skinned advisers have also been riled by French comments on recent developments. Even a restrained statement from the Quai D’Orsay deeming the arrest of Ben Brik “unnecessary” provoked angry reactions in the presidential palace and official media. So did similar comments from political figures traditionally on friendly terms with the regime, like Bertrand Delanoë, the mayor of Paris, who was born in Tunisia before the end of the French Protectorate.
Ben Ali called on the African Union and the Maghreb Arab Union, currently chaired by Col Muammar al-Qadhafi, to take a stand against this “external interference in Tunisian affairs”. The ‘Brother and Guide of the Revolution’ swiftly expressed his solidarity. And in a staged move to embarrass Paris – which had earlier earned a reputation for praising the Tunisian leader’s skills and turning a blind eye to his human rights violations – the head of a minor political group supportive of Ben Ali called on France to apologise for having colonised Tunisia.
“But unfortunately for Ben Ali, the last mock elections showed how he lost his war against the media and could no longer prevent journalists from breaking taboos, despite his desperate attempts to control the flow of information through the Internet and Facebook,” said Naziha Rejiba, who made it to New York in November to receive the Committee to Protect Journalists’ International Press Freedom Award for 2009.
Cet article publié le 3 décembre 2009 sur le blog “Débat Tunisie” (censuré en Tunisie) suscite encore des réactions (suite) :
Les « patriotes » contre les « agents de l’étranger«
Par -z-
Mes amis, l’heure est grave. Depuis la réélection de notre cher président, la Tunisie fait l’objet d’un vaste complot international hourdi par des méchants occidentaux envieux et jaloux des acquis réalisés par notre artisan du Changement. B.Kouchner et Y.Laterme, relayés par des centaines de journalistes et d’associations affidées, préparent ensemble un protocole diabolique de déstabilisation du seul îlot de lumière et de liberté que l’humanité a su élire en Tunisie. Mais ce n’est pas tout. Une infime minorité d’égarés tunisiens nostalgiques de l’ère coloniale, œuvre en complicité avec ces forces du mal afin de nuire à la Tunisie (les traitres!). Comme a très bien su les décrire un agent du régime: « …ils sont passés maîtres dans l’art de faire commerce des droits de l’Homme, […] cherchent à semer le doute concernant les réalisations et acquis, en usant de maints procédés de mystification, de tromperies et de recours à l’assistance de parties étrangères au détriment des intérêts de la patrie ». (lien ici)
Les Tunisiens patriotes
Mais Heureusement que face à ces agents de l’étranger, les tunisiens « patriotes », les VRAIS!! vont nous sauver! Par les médias ces patriotes nous évoquent nos glorieuses racines depuis Hannibal jusqu’à Ben Ali. Il nous vantent nos origines arabos-musulmanes. Ils nous rappellent combien les acquis du changement nous placent à l’avant-garde de la modernité. Les faits parlent par eux-mêmes et devant l’accablante évidence de ces acquis (appréciez d’ailleurs cette belle oxymore du régime qui vante le changement en insistant sur les acquis!), les sceptiques et les critiques, selon nos patriotes, ne peuvent être qu’aveugles ou alors de pervers petits agents de l’étranger. Par leur infaillible démonstration les méchants sont démasqués!
Les patriotes investissent le net
La formidable solidarité qui avait unit les blogueurs autour de Fatma suite à son arrestation en Novembre dernier, a fait de la blogosphère tunisienne une cible privilégiée des patriotes. Pour parer à l’influence négative des « traitres » responsables de cette mobilisation, des « cyberpatriotes » de leur propre initiative et en toute indépendance (point d’ironie) se sont remis à nous vanter les vertus du mauve tentant de remettre les blogueurs égarés sur le droit chemin.
L’année dernière nous étions honorés de la présence de Naoufel Masri éminent diplômé de l’académie du mauve et voilà que cette année nous célébrons l’arrivée parmi nous de Hmida Ben Jemaa. N’en déplaise à certains, notre ami patriote Hmida, que je salue au passage, croit effectivement en ce qu’il écrit et agit en toute indépendance. Si si!. Il dénonce lui aussi la censure qu’il subit par certains blogueurs et revendique son droit de défendre le mauve. Ainsi – et c’est ce que j’adore chez Hmida- il nous cite Voltaire et Saint-Exupéry pour s’insurger contre la censure d’un commentaire qu’il a laissé sur Facebook, alors que lui-même soutient sans y voir nulle contradiction, un système qui a érigé en institution la censure et le contrôle d’opinion.
Hmida ne le prends pas mal, je suis contre la moindre censure à ton égard, mais ne t’attends pas à ce que l’on t’accueille à bras ouverts. Toi et tes amis ressemblez à ces colons israéliens qui s’étonnent de l’hostilité de leur voisins arabes qu’on a délogé. En censurant mon blog et celui d’autres tunisiens, vous nous avez délogés, vous nous avez renvoyé de chez nous. Je dis « Vous » car en soutenant le mauve tu cautionnes de faite ce type de pratique honteuse. Cela dit, je suis encore prêt à débattre avec toi comme je te l’ai sincèrement déclaré dans mon invitation de facebook (J’en ai marre d’avoir que des amis « traitres » et « agents de l’étranger » qui sont toujours d’accord avec moi, j’ai aussi envie de débattre avec des « patriotes », merde!)
Ces mauves n’ont finalement rien compris!
Je me lasse à chaque fois de mes vaines analyses sur la mauvologie quand il me suffirait de copier coller ce que des historiens et des politologues ont si bien expliqué concernant les régimes totalitaires du 20ème siècle. L’histoire se répète. Elle change juste de couleur. La poignée d’intellectuels tel ce Mezri Haddad convertis au mauve auraient du prévenir leurs copains du régime que leur rhétorique conspirationniste et patriotarde est la copie exacte de la propagande hitlérienne, soviétique, mussolinienne et j’en passe. Si le mauve est irréformable par définition et que ces intellectuels « collabos » ne peuvent rien contre le fond, au moins qu’ils soignent la forme! qu’ils leur fassent au moins un cour de politique générale dans l’académie du mauve pour leur expliquer que le parti n’est pas la patrie et que critiquer l’un n’est pas renier l’autre. Leur expliquer qu’on peut adorer son pays et détester ses gouvernants. Leur expliquer que la théorie du complot, de l’ennemi de l’intérieur agent de l’étranger, c’est du déjà vu. Leur expliquer que le Journal Le Monde n’est pas le Porte-parole de Kouchner et encore moins de Sarkozy et que Florence Beaugé n’est pas forcement la petite fille d’un ancien colonisateur. Cette lecture réductrice qu’ont les mauves du monde dans laquelle l’occident serait un bloc uniforme où journalistes, partis et gouvernements agiraient d’une seule voix n’est rien d’autre que la projection sur l’occident de leur propre conception erroné du politique.
Je vous dis, ils n’ont rien compris!
Tellement rien compris que selon les dires de certains, ils auraient fait payer au Roi d’Espagne l’impertinence d’un article du journal El Pais pas très clément envers notre gentil président. Selon ces mêmes sources (émanant de méchants agents de l’étranger) un simple rhume serait derrière cette indisposition passagère à accueillir le monarque. Mais en réalité on ignore les vrais raisons de ce ratage diplomatique surtout lorsque les mêmes sources nous révèlent paradoxalement que le président serait carrément hospitalisé à l’étranger et que de l’autre côté le journal La Presse nous livre un album photo du président debout et en bonne santé recevant les vœux de l’Aid el Idha de la part des dignitaires de l’Etat (ici)
En tout cas, et avec un peu de retard, je souhaite un joyeux Aïd avec un bon taureau royal à notre président, sa famille et tous les tunisiens! Et que l’on soit tous, patriotes, ou agents de l’étranger, sans exception, heureux et surtout en bonne santé!
Posté par __z__ à 14:06
Commentaires [20]
avant on avait DinaMagazine ou diana le mauve et maintenant ce HBJ ou ben jomaa qui essaie de trouver un boulot en passant par le Net peut être le maître ciseaux l’identifiera et l’intègrera dans son équipe🙂
Posté par Profilo, 03 décembre 2009 à 14:46
Si le ridicule tuait
Tout ça n’est que mascarades:
les « patriotes » savent très bien qu’ils sont de mauvaise foi, ils se la jouent défenseurs de la patrie contre les comploteurs à la solde de l’étranger afin de gagner quelques miettes dans une chooba ou un poste dans la fonction publique
(là où celui qui lèche le plus monte en grade).
Quand on reçoit des aides ou des crédits cela devient naturellement de la collaboration économique et on adore nos amis étrangers.
Dans le même registre du lèche-bottisme:
Avez-vous entendu la dernière ? Un « député » vient de proposer notre chère président pour le nobel de la paix !
Franchement dommage que le ridicule ne tuait pas sinon la moitié des tunisiens disparaitraient!
Posté par Anis, 03 décembre 2009 à 17:44
Z, t’aurais pu faire la critique des deux
les gens (comme hbj) qui détournent cette notion de patriotisme qui rallie tout un peuple derrière une cause pour le profit d’une poignée.
Et surtout, je crache sur tous ces étrangers qui critiquent-complimentent la tunisie ou ben ali en fonction de leur propre agenda et de leurs intérêts économiques.
Entre les totémistes et les pancartistes y a pas grande différence….
Posté par 5Dinars, 03 décembre 2009 à 17:56
Savoir assumer..
Mr Z,
Dans les grandes -comme les petites- « démocraties », il existe des partis politiques organisés en fonction de leur taille et de leur histoire. Le RCD est un parti qui a repris l’héritage du PSD et du néo-destour. Il représente 2.7M d’adhérents sur les 11M d’habitants que compte la Tunisie.
Vous ne contesterez probablement pas le fait que la blogosphére tunisienne, avec l’excitation que vous créez (et d’autres) avec ce type d’articles, n’est donc pas représentative du 1/3 de la population.
L’appel de HBJ et d’autres à diversifier la parole sur le net tunisien vient de la tension que vos commentaires font régner et, par conservatisme ou par sympathie pour vos caricatures, un pan entier des internautes vous assurent de leur soutien.
Pensez ce que vous voulez et faites ce que bon vous semble, il n’y a qu’une seule chose qui compte: la voie des urnes et les militants du terrain. Les rats de midnight qui se cachent sous des pseudo pimpants ne réussiront jamais (1) à se mettre d’accord sur 1 candidat à soutenir et (2) encore moins à le faire élire devant leurs claviers..
Comprenez que le RCD a des militants qui sont convaincus d’une certaine ligne politique. Ils défendent cette ligne et c’est d’autant plus leur droit, qu’ils représentant de fait une large majorité de tunisiens.
La démocratie que vous appelez de vos voeux n’est autre que la dictature de la majorité. La dictature que vous installez sur la toile est celle de la minorité sur la majorité.
Ce déséquilibre est tel, que vous conviendrez donc avec moi, qu’en pratique, vous n’êtes pas plus démocrate que les militants du RCD.
Posté par penseretagir, 04 décembre 2009 à 00:22
Les idoles sont de pierre
Ne vous faites pas d’illusions chers patriotes du culte de ben ali et compères. C’est une voie sans issue. Il est vrai que les pays occidentaux soutiennent votre gourou, mais c’est juste pour leurs intérêts personnels. Censurer, terroriser, emprisonner, torturer ne sont que le signe d’un régime en perdition. Il n’a plus aucun argument positif pour répondre aux questions, même les plus simples. Si nous sommes des traitres pour n’avoir pas accepter un chef d’état qui ne peut et qui ne pourra jamais tenir une conférence de presse, alors sachez, vous les patriotes, que la TUNISIE ne cédera jamais devant l’ignorance, la corruption, l’indignation, la dégradation, la misère, l’injustice.
Z tes caricatures sont très expressives et je te félicite pour ta clairvoyance. Celle du taureau m’a vraiment fait rouler parterre de rire, ben ali me fait souvent penser a l’idiot du village…
Posté par parler libre, 04 décembre 2009 à 02:44
Bravo Z
Très bonnes caricatures Z. Excellente analyse.
Et oui ses « patriotes » du mauve n’ont pas d’autres façons de gagner leur pain que de lécher le cul du mauve.
Posté par mehdi, 04 décembre 2009 à 03:19
@Penseretagir: ces 2.7 millions d’adhérents est une chimère. Vous obligez les fonctionnaires, les hommes d’affaires de devenir adhérent. En plus, j’aimerai bien jeter un oeil sur cette liste et faire une petite enquête pour voir si ces gens se sont vraiment déplacés pour devenir membre. En plus plus de la moitié sont membres juste pour gagner quelques sous, avoir des permis d’ouvrir un café ou d’avoir un taxi d’avoir une réduction dans les trains….
Les gens qui sont derrière des pseudo ne se découvriront que le jour où cette dictature disparaitra. On voit comment sont traités les gens qui parlent à visage découvert. Procès bidons, harcèlement de toute la famille etc
Posté par Profilo, 04 décembre 2009 à 10:34
Critique/Autocritique
Bonjour,
J’ai été sur le site du patriote (sans guillemets) penseretagir et j’ai bien aimé sa « campagne de dénigrement contre la Tunisie (qui) continue dans la presse française ». A travers la critique des média français, j’y ai décelé beaucoup d’énergie mise, finalement, au service de la nécessaire critique de l’occidentalocentrisme.
Quelques remarques, cependant:
1. Cette méthodologie -la critique de l’Occident-est le pur produit de ce dernier, celui dit moderne et des Lumières. Ce sont, en effet, des penseurs occidentaux qui, au travers d’un processus lent et long, ont « inventé » cette critique de l’Occident par lui-même et qui s’appelle autocritique.
2. C’est cette dernière, à travers une minutieuse division intellectuelle des tâches, consciente et inconsciente, qui permet à l’Occident de critiquer, dire et instituer l’Autre. Critiquer l’Autre et, en effet, le privilège des puissants.
3. La modernité, dont se réclament et la Tunisie et penseretagir, est, par conséquent, indissociable de ce couple -vertueux ou diabolique, comme on voudra – critique et autocritique.
4. Autrement dit, si l’on veut s’inspirer de cette méthodologie occidentale, comme semble le faire penseretagir en l’inversant, il ne faudra pas, par honnêteté intellectuelle, en omettre l’autre versant, à savoir l’autocritique. L’on ne peut, en effet et selon la logique occidentale, critiquer l’Autre (ici la presse française) en faisant l’économie de l’autocritique.
5. Il serait donc logique, si penseretagir veut absolument s’inscrire dans la logique occidentale, ce qui est son droit, qu’il mette autant d’énergie pour écrire AUSSI un article qui s’intitulerait, par exemple, « La campagne de dénigrement contre la Tunisie continue dans la presse tunisienne ». C’est ainsi qu’il pourrait être crédible. Car le dénigrement de la Tunisie par les média de Tunisie est une réalité quotidienne, du fait de ces quelques « banalités de base »: la libre expression en Tunisie est totalement absente; la démocratie un leurre et la liberté d’association une illusion. Bref, la Constitution tunisienne est bafouée par ceux-là mêmes qui sont supposés la défendre. Et je n’attends pas mieux de penseretagir, ou de tout autre « patriote » (cette fois avec les guillemets), que de me prouver le contraire.
6. Mais, en définitive, adopter la logique occidentale – à moitié, comme le fait penseretagir, ou même en y intégrant la dimension autocritique telle qu’instituée par l’Occident- reviendrait à s’y inscrire pleinement, voire aveuglément, sans autre forme de VRAIE critique, ni de l’Autre, ni de soi. L’on perd, en effet, son âme et sa propre identité à vouloir mimer l’Autre et le singer. Se regarder à travers les lunettes de l’Autre, c’est la pire des choses qui puisse arriver à une société. S’inscrire dans la logique de l’Autre sans prendre les précautions nécessaires, c’est se condamner à rester à jamais à la traîne; c’est reproduire, en l’exacerbant, le beni oui-ouisme qui est le nôtre depuis des lustres.
7. Sortir de cette impasse exige, de la part de nous tous, quelles que soient nos idées, un travail de conceptualisation de l’autoregard et de l’autocompréhension. Pour ce faire, l’on peut, évidemment, regarder du côté de l’Occident et s’inspirer de son expérience, tout en appréciant cette dernière à sa juste valeur et en lq relativisant. L’on peut, l’on doit, surtout, nous inspirer, en le relativisant tout autant, de notre propre donné culturel, riche et sombre à la fois, mais point négligeable et figé, pour opérer ce nécessaire dépassement. Et la démocratie est, justement, la condition nécessaire de ce nécessaire dépassement.
Posté par Tahar, 04 décembre 2009 à 14:02
L’hégémonie n’a jamais été une bonne chose
@penseretagir
que ce soit en économie ou en politique, avoir un seul parti hégémonique écrasant les autres n’a jamais été productif pour le pays.
Si sincèrement vous êtes pour la démocratie vous le sauriez. Maintenant si quelqu’un veuille bien m’expliquer en quoi consiste la position du RCD sur l’échiquier politique (libéral, conservateur, socialiste, vert, populiste) car je n’y comprend rien.
A mon avis le RCD monopolise le paysage politique avec pour seul but la survie et le maintien du statuquo où l’allégeance au chef suprême est au dessus de tout. Les laudateurs et les flagorneurs reçoivent quelques miettes pour maintenir un système qui tourne à vide = pas d’idées, pas de liberté, surtout pas d’action individuelle (si ce n’est pour proposer la candidature du président pour le prix Nobel de la paix). Les ordres viennent d’en haut point barre.
Ce qui m’étonne c’est que certains croient vraiment au nombre de militants et de votes po-ben-ali alors que les chiffres sont frauduleux (ils n’ont jamais été réels à mon avis)
Un jour ces dinosaures crèveront et laisseront bien leur place.
Posté par Anis, 04 décembre 2009 à 17:11
@
penseretagir
Après la chute du communisme dans les pays de l’Est, alors que presque tous ces pays étaient proches de la banque route, il y avait encore des gents très honnêtes, absolument pas impliqués dans les rouages des systèmes, qui continuaient à soutenir le communisme, nostalgiques de l’époque de Staline et convaincu du complot étranger contre l’idéal soviétique.
J’arrive donc à imaginer qu’il existe encore en Tunisie des âmes totalement honnêtes et qui se bercent de la propagande Lapressienne.
Je veux débattre avec toi et comprendre ton point de vu.
Seulement voilà, je suis allé sur ton site et j’ai trouvé l’envoie de commentaire bien compliqués et les commentaires affichés bien trop élogieux.
Ce qui est plaisant c’est déjà que tu te sentes obligé d’investir le débat.
Alors pour ce qui est des sites comme le tien, il s’éteindra de lui-même, car il n’intéressera personne.
Par contre ta participation dans ce débat est positive et je relève le défit, débâtons ensemble, débâtons honnêtement.
Posté par tun-68, 04 décembre 2009 à 22:27
OK: Faisons un bon débat
@Profilo alias ‘Z‘:
(1) les 2.7M d’adhérents le sont à travers les cellules du RCD présentes dans chaque quartier. Ces cellules ont très très peu de budget et ne peuvent pas se permettre « d’acheter » l’adhésion. Bien au contraire, les gens viennent d’eux même pour adhérer. Les cellules les plus vielles du PSD (RCD actuel) existaient avant l’indépendance, donc, elles sont bien au contact du tunisien « lambda » et font partie de son « vécu » depuis le plus jeune âge. L’opposition a besoin d’au moins 30 ans pour avoir un tel réseau.
(2) jusqu’à preuve du contraire, les caricatures estampillées ‘z’ dérangent un peu, font un peu rire, mais ne renverseront pas un gouvernement… exemple : les Guignols sur Canal+, malgré leur compagne QUOTIDIENNE de dénigrement pendant des années, n’ont pas réussi à faire tomber Sarkozy en 2007 qui a fini par être élu président… Réfléchissez bien, n’êtes-vous pas en train de ramer pour rien.. !!! Si c’est pour vous défoulez et vous faire plaisir et non pas pour servir le pays, c’est autre chose..rabbi maak et amusez-vous bien 🙂
@Tahar: Mille merci. J’adhère à toute démarche de discussion et d’échange sincère (la preuve !!). La démocratie occidentale n’est pas un objectif en soit et elle n’est pas un idéal que j’apprécie. Construire une démarche démocratique « propre » à la Tunisie et respectueuse de ses valeurs EST le vrai objectif à partager. Lisez mes articles, je l’explique en détail…
@Anis : L’hégémonie du RCD n’est pas LE problème. Le RCD en tant que tel n’est pas le problème SAUF s’il n’est pas alimenté par des gens qui peuvent le changer de l’intérieur en rassemblant d’autres personnes autour d’eux. VOUS pouvez le changer de l’intérieur, intelligemment, en contournant habilement les interdits, en ayant un poids électoral dans les instances du parti et en faisant preuve de patience. Ne critiquez pas les dinosaures. Ils sont là parce que personne n’a pu les battre au sein de l’appareil loyalement ou déloyalement.
Sur le positionnement, le RCD a hérité d’une lourde histoire socialiste. Dans les faits, c’est un parti de la troisième voie à la mode blairiste qui zigzague entre le centre droit et la socio-démocratie de gauche. A l’avenir, et c’est mon avis personnel, ce sera un parti de centre droit, clairement.
@tun-68 et @tous: les partis d’opposition tunisiens légaux et non légaux ont besoin de bcp trop de temps pour devenir de vrais concurrents au RCD. Ce dernier a en revanche besoin de gens intelligents pour l’accompagner dans sa mutation et provoquer des débats de l’intérieur. AIDEZ LE RCD A CHANGER ET A S’ADAPTER. UNE NOUVELLE GENERATION DE POLITIQUES DOIT PORTER CE CHANGEMENT et l’accouchement ne se fera pas sans douleurs… faire du « rentre dedans » me semble inapproprié car il accentue la crispation et achève tout espoir de dialogue. Lisez Sun-Tzu…
Désolé d’avoir été long.
Je suis quelqu’un qui ne doit son salaire qu’à sa compétence et JAMAIS je n’ai mobilisé le RCD pour servir mes intérêts, même pas pour accélérer une procédure administrative !!! J’aime mon pays aussi bien que vous. La différence entre vous et moi est que vous idéalisez cette forme de résistance que ‘z’ affectionne (avec d’autres) et qui ne mènera à rien du tout sauf à un durcissement des positions de part et d’autre.
J’aurais aimé que le pays puisse profiter de vos talents pour le changer là où le changement peut arriver encore dans des délais raisonnables.
Vous savez, nous mourrons tous un jour, pensons à quelle Tunisie nous allons léguer à nos enfants… surtout, ne laissons pas derrière nous un champs de bataille, l’histoire se souviendra des mains tendues, des volte-face et des injures.. Au plaisir
http://penseretagir.blogspot.com/
Posté par penseretagir, 05 décembre 2009 à 01:18
@parleretagir
La majorité des personnes qui écrivent ici ou sur nawaat ou autre part sont des Tunisiens qui ont été obliges directement ou indirectement de quitter notre chère patrie. La raison principale est le manque totale de liberté d’expression. Toute critique par un simple citoyen est signe d’opposition au pouvoir et passible de prison. Comment vois-tu le rcd ouvrir ses portes a l’avis de l’autres? Tu dois rêver et surement tu essayes de rétablir ta confiance en ce parti auquel tu as du boire de sa fontaine depuis ta naissance et qu’en ces moments tu découvres son vrai visage. Tu dois avoir besoin de respirer un air pur, c’est une occasion que je te conseille de ne pas rater, la vie est trop courte. Bonne chance.
Posté par parler libre, 05 décembre 2009 à 02:06
@penseretagir
Vous écrivez ceci: « jusqu’à preuve du contraire, les caricatures estampillées ‘z’ dérangent un peu, font un peu rire, mais ne renverseront pas un gouvernement…Réfléchissez bien, n’êtes-vous pas en train de ramer pour rien.. !!! »
Raison de plus pour que vous défendiez sa liberté à s’exprimer; pour que vous demandiez aussi que soient libérés tous les prisonniers d’opinion…Vous avez là une bonne occasion pour penser et surtout AGIR. C’est ainsi, hors langue de bois, que nous pourrions entamer sérieusement le débat.
Posté par Tahar, 05 décembre 2009 à 06:41
@Tahar
penseretagir ne détient aucun pouvoir lui permettant de changer la situation.
penseretagir n’a pas les clés des prisons encore moins la main sur les juges. Je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se fait (je ne le comprends souvent pas.. çà me dépasse!!). Une façon de faire « à l’ancienne » persiste parce que des gens talentueux et jeunes perdent leurs temps à faire des caricatures et à commenter anonymement sur les blogs et ne s’investissent pas sur le terrain.. et s’ils le font, ils le font de manière à accentuer les tensions..
NB: Je ne pose aucun préalable pour entamer le débat. Vous, si !
Posté par penseretagir, 05 décembre 2009 à 10:03
OK: Faisons un bon débat
(1 les cellules du RCD présentes dans chaque quartier. Ces cellules ont très très peu de budget et ne peuvent pas se permettre « d’acheter » l’adhésion.
Lorsque j’étais gamin je me souvenais d’une tente qui avait sa carte du PSD, son objectif était d’être la première à obtenir le sac de blé distribué une fois par an, l’autre voulais le poste dans une ferme collective, l’autre voulais qu’on lui donne une autorisation pour son commerce. Ect ect.
Ça c’est pour les quartiers les plus pauvres. Pour les plus riches c’est presque) la même chose, sauf que c’est pour obtenir un poste à responsabilité dans l’administration, la tranquillité fiscale ou bien des marchés publics, voir même, lorsque l’on est beau frère du président une privatisation à bon compte, ou une déclassification d’un terrain patrimoine de l’humanité.
Pourquoi biaiser ta raison on pensant directement à l’argent en liquide ?
(1’) « L’opposition a besoin d’au moins 30 ans pour avoir un tel réseau : »
Faux, tu sais bien que l’on a eu un problème déjà avec les islamistes dans les années 80, lors que la révolution iranienne. Il a fallu très peu de temps à ces gens pour avoir la main sur pas mal de monde. Sans programme, sans idées, juste en disant « allah akrab ».
Si tu limite l’opposition aux communistes et aux extrémistes religieux effectivement l’opposition ne donne pas envie.
Par contre, dans le partie unique, il y a des gens qui y sont parce qu’ils pensent que c’est là qu’ils peuvent faire quelque chose.
Ils sont honnêtes, Aiment leur pays, et ne pensent absolument pas comme les ceux qui tournent comme des vautours, autour du pouvoir.
S’il y avait rien que pour eu la liberté de s’exprimer librement, les choses seraient déjà moins catastrophiques.
Or, même eux ne peuvent s’exprimer.
C’est en ça que je dis que c’est bien que tu participe au débat libre.
(2) jusqu’à preuve du contraire, les caricatures estampillées ‘z’ dérangent un peu, font un peu rire, mais … »
Peut-être que Z ne veut pas renverser un gouvernement mais juste faire reculer l’arbitraire, Quesque tu en sais ?
(2’) « La démocratie occidentale n’est pas un objectif en soit »
La démocratie n’est ni orientale, ni occidental ni nordique, ni sudiste. Elle est ou n’est pas. Elle peut par contre être limitée. Certaines ce veulent populaires, d’autres représentatives.
Le problème est lorsque la représentation représente des intérêts partisants à la place de représenter le peuple.
Pour éviter ça, il faut des contres pouvoirs, comme des journaux libres, le droit de grève, le droit de s’exprimer, une justice indépendante….
La Tunisie peut présenter l’essentiel de ses acquis en permettant cela.
(2’) « L’hégémonie du RCD n’est pas LE problème ».
Non, ce qui est le problème, c’est qu’il faut passer par lui pour être tranquille en Tunisie. De nombreuses personnes on bien écrit sur ce sujet. Donc c’est le problème qui explique son hégémonie.
(2’’) « VOUS pouvez le changer de l’intérieur »
Faux, le RDC est verrouillé à tous les niveaux par ceux qui sont arrivés à préserver un pouvoir local ou régional. Ils savent qu’ils doivent la préservation de leur intérêt qu’à celui qui le verrouille d’en haut. C’est pour ça que, sans même avoir peur d’être ridicule, ils abusent et abusent de la laiche et que la vénération du culte de la personnalité.
Tu parle comme ça car tu n’as essayer de changer rien de rien.
(2’’’)@tun-68 et @tous…
Si tu veux l’avis de tun-68 pour régler déjà un certain nombre de problèmes en Tunisie je te le donne. Car je ne suis ni de l’opposition ni légale ni illégale et ni même du pouvoir. Je me place au dessus de ces considérations car je ne crois pas à la politique politicienne.
En premier lieu, je pense qu’il faut renforcer le conseil constitutionnel et faire quelques modifications de la constitution pour aller plus loin que Bourguiba, pour lutter contre le racisme, le régionaliste, le tribalisme ou l’intégrisme, 30 ans après il serait temps.
Limiter les pouvoirs du président à certaines fonctions clés (défense, représentation…), non liées au quotidien et changer le mode de désignation. En prenant pour hypothèse que les élections présidentielles sont pipées.
Faire élire le premier ministre au suffrage universel vraiment libre, avec un vrai fonctionnement des contres pouvoirs.
Imposer au RDC de se diviser en Deux. De toute manière je ne vois pas ce que les fonctionnaires et les affairistes ont à faire dans un même groupe politique.
Le conseil constitutionnel désigné a vie suivant intégrité, le président à deux fois 7 ans, le ministre tous les 5 ans, renouvelable 1 fois.
Après que dans 30 ans des gens arrivent à faire un nouveau parti c’est une autre histoire.
(2’’’’) « a différence entre vous et moi est que vous idéalisez cette forme de résistance que ‘z’ affectionne (avec d’autres) et qui ne mènera à rien du tout sauf à un durcissement des positions de part et d’autre »
Qu’en sais tu ?
(2’’’’’’) Vous savez, nous mourrons tous un jour, pensons à quelle Tunisie nous allons léguer à nos enfants…
Justement si tu penses à tes enfants, lors vite, viens avec nous et vire nous « de l’intérieur » leila trabelsi de là, avec toute sa smala, avant que nos enfants ne se retrouvent nus pieds.
Posté par tun-68, 05 décembre 2009 à 10:38
@penseretagir
Je ne pose aucune condition. Mais vous conviendrez avec moi que débattre pour débattre est aussi néfaste que nager pour nager ou connaître pour connaître. Car c’est la notion d’intérêt, dans le sens philosophique et noble du terme (Kant, Fichte, Habermas), qui se trouve totalement ruinée. Pour le cas qui nous concerne, l’on peut, bien sûr, discuter avec celles et ceux qui ne partagent pas nos points de vue. L’on doit même. Non pas dans un esprit de chapelle, mais pour tenter de leur donner – et en recevoir – une incitation à réfléchir et à agir. Toutefois, il y a des choses, que vous appelleriez « conditions », sur lesquelles l’accord doit nécessairement être acquis. Sinon le débat manquera d’intérêt et d’éthique. Il s’agit de ces libertés fondamentales (ou universelles, même si je me méfie trop des choses dites universelles) que j’avais déjà évoquées et qui manquent cruellement à nos institutions. Je sais que vous n’avez, juridiquement parlant, « aucun pouvoir (vous) permettant de changer la situation ». Moi non plus. Mais éthiquement, nous nous devons tous, pour peu que nous prétendions libres, d’appeler haut et fort à ce que ces libertés fondamentales soient la règle et non l’exception. Et plus nous serons nombreux, mieux nous pourrons agir. Pour finir, votre « Je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se fait » me laisse à penser qu’il y aurait de l’espoir. Reste, cependant, à faire le pas décisif: dire haut et fort notre désir (et notre intérêt) de ces libertés fondamentales. Et ce qui serait souhaitable -pour moi, en tout cas – le dire sans peur et hors anonymat.
Posté par Tahar, 05 décembre 2009 à 12:24
@tous: Synthèse pour vous répondre
OK.
Le RCD a joué le rôle de réseau, pour toutes les catégories sociales. Je dirais même qu’il a été un formidable ascenseur social pour des catégories défavorisées de tunisiens. Les cas de clientélisme et les passe-droits sont légions en France et en Italie (si vous voulez citer des démocraties). J’en cite qques cas lors de mon échange avec CG (Nouvelobs) sur mon blog. La démocratie impose à l’homme politique que SES PARTISANS soient choyés et disposent d’un certains nombre de privilèges. La pratique de la démocratie impose que l’on donne à ceux en qui on a confiance PLUS que ce qu’on donne à qqun dont on n’arrive pas à en mesurer la fiabilité/fidélité. Ce que vous critiquez dans le cas de la Tunisie est tellement répondu, qu’on devrait plutôt parler de la nature humaine au sens le plus UNIVERSEL, et non pas du RCD…
Les islamistes propagent leurs idées rapidement car ils surfent sur les émotions et les peurs et disposent d’un large écho dans un réseau encore plus puissant que les cellules RCD : les mosquées !! Donc, pour moi, la comparaison ne tient pas un seul instant. L’opposition actuelle a besoin de convaincre, de changer ses leaders (qui sont là depuis Bourguiba, au passage !!!) et d’avoir une VRAIE politique de communication… et de se construire un réseau physique..
La démocratie est strictement contextuelle. La démocratie française (qui a permis au FN d’être au second tour de la présidentielle) et américaine (qui a fait élire cet imbécile de GWB 2 fois et qui a bcp douté avant de voter Obama) obéissent à des règles de fonctionnement qui n’ont rien à voir. Même les règles de droit et la façon de défendre un accusé dans ces pays n’est pas la même. Conclusion : la démocratie N’EST et ne sera JAMAIS universelle. Elle est liée à son contexte et c’est son contexte qui en délimite les contours. C’est dans ce sens que je rejoins @Tahar !
@tun-68 : C’est dommage de m’accuser que je n’essais de rien changer !!! la discussion que nous sommes en train de mener n’est pas un changement en soit ? :-))))
@Tahar : Vous savez, dans n’importe quel parti, il y a des dirigeants, des structures de bases élues et des militants. Parfois, entre les aspirations de la base et ceux du sommet il peut y avoir des écarts. Il y a aussi l’écart d’âge et l’écart de qualifications, si on ne laissera que des redoublants de fac se recycler au sein du RCD sur le dos de brillants jeunes qui regardent le RCD avec mépris (et qui ne font que des caricatures), nous ne ferons que maintenir le statu quo actuel. Si vous êtes ambitieux pour le pays, mouillez la chemise pendant 2-3 ans au sein du RCD et faites barrage à la médiocrité dans les structures de base..
Diviser le RCD en deux ? çà se voit que vous ne connaissez rien à la politique et que vous parlez sous le coup de l’émotion et de la passion !!!!
🙂
Le RCD n’est pas un tout homogène, c’est un assemblage de multiples courants assez contradictoires. La structure sociale interne du RCD n’est autre qu’une photocopie grossière des contradictions régionales, footballistique, etc. de la Tunisie. Le RCD est un vrai parti populaire que le tunisien moyen (absent de nos échanges) peut facilement s’y identifier au sein d’un courant ou d’un autre..
Le réel problème n’est pas l’écart entre le RCD et le peuple. Le RCD est conforme en tous points au peuple. Le réel problème est que les élites et les intellectuels se perdent dans les débats philosophiques sur le pourquoi du comment et ne font rien, sur le terrain (à part réfléchir et écrire des commentaires, faire des caricatures, etc.), pour que cela change.
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Posté par penseretagir, 05 décembre 2009 à 14:33
Dialogue de sourds
parleretagir Partis d’opposants selon la constitution et ONG sont écartés ( adhérents battus en pleine rue et peuvent même être tortures ). Tu veux ouvrir le débat directement avec le rcd? Par quel moyen? Je vais me présenter au rcd et donner mon avis et que va-t-il se passer après pour moi d’après toi? Z aurait pu être un caricaturiste ( occasionnel ) au journal La Presse, il a beaucoup de talent d’ailleurs, seulement la prison sera son avenir. Ses caricatures expriment une réalité amère, pas plus, c’est son avis et tu dis qu’il veux renverser le pouvoir. Faut pas chercher midi a quatorze heure, pour le rcd nous sommes des traitres, ben ali et sa femme sont des anges et les adhérents du rcd ses esclaves.
Posté par parler libre, 05 décembre 2009 à 17:36
@penseretagir
Oui c’est pas intéressant les débats de sourds. Moi je suis plutôt pour les débat honnêtes où l’on aborde d’abord l’essentiel.
Et le terrain, on ne peut pas dire que l’on ne connait pas. Ce que je peux ajouter, c’est que je n’ai jamais rencontré de vrais défenseurs du RDC sur le terrain.
Peut-être qu’ils ont un autre terrain de jeu.
Tous ceux qui faisaient semblant de défendre le système pour préserver leur fonction, finissent par surenchérir à mes propos, une fois qu’ils s’aperçoivent que je pense ce que je dis.
Posté par tun-68, 05 décembre 2009 à 20:01
Hummmmm…
Bon. Dommage que face à mes réponses détaillées point par point et à mes analyses factuelles, vous continuez à « ronronner » le même refrain. Tracer une ligne droite comme route vers la liberté et croire que c’est forcément le plus court chemin est une grave erreur…
Je continue à persister sur le fait qu’une opposition aussi frontale n’est productive pour personne et qu’il faut savoir esquiver tout en étant impliqué sur le terrain dans la transformation du pays. Le seul levier fort de cette transformation est le RCD.
à bientôt pour un nouveau débat..
http://penseretagir.blogspot.com
Posté par penseretagir, 06 décembre 2009 à 09:28
@penseretagir
ton élite a mal aux dents lorsqu’elle se relit tellement elle fait des fautes. sinon tu nous présente le RCD comme une grosse chakchouka dans laquelle chacun vient mouiller son pain.
Or, tu parles ici d’un parti politique, qui est censé avoir un idéal politique, un programme, une éthique, etc. etc.
Ceux qui sont dans ce parti politique ne sont là que pour ça. Et non pas pour former un club.
Si tu mets de coté ceux qui ne partagent pas le programme et les idées dans ton parti, ceux qui pourraient être concernés peuvent ne pas accepter que ceux qui représentent le parti ne sont pas vraiment en vase avec cet idéel.
Je n’ai encore jamais vu un parti où les partisans sont solidaires de ceux qui piquent dans les caisses de la collectivité (via des crédits qu’ils ne remboursent jamais, des privatisations payées avec ces mêmes crédits, et avec la suppression de toute forme de concurrence grasse à leur pouvoir politique).
Donc, y a Si penseretargir, sache une petite chose,
Plus les gents pensent, plus ils se rendent compte que l’idéal socio-démocratique tunisien est aujourd’hui le prisonnier de ce contre quoi il lutté.
Contre le féodalisme turco-monarchiste qui imposait le servage à la population à quelques familles dévouées.
Contre l’ignorance de la rue qui faisait sombrer le peuple dans toutes formes de superstitions.
Aujourd’hui ce sont des ignorances superstitieuses qui se sont alliés à des féodalistes dévouées pour museler l’idéal de justice et de progrès.
Et toi quel est ton idéal, toi qui admet l’injustice, le dépouillement de ton pays et l’exil de tes semblables ?
Tu toi aussi exilé pour pouvoir avoir accès ce forum, ou as tu la clé secrète ?
Posté par tun-68, 06 décembre 2009 à 11:00
(Source : le blog « Débat Tunisie » (censuré en Tunisie), consulté le 6 décembre 2009)
Lien: http://debatunisie.canalblog.com/archives/2009/12/03/15994471.html