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   TUNISNEWS   
 6 ème année,          N° 2145 du 06.04.2006 
   
   
   
         
   
    
 
Vérité-Action: Grève de la faim du Dr.           Moncef Ben salem – Action urgente
 Pétition de soutien au Professeur Moncef Ben           Salem  
Comité de Défense de Me. Mohamed Abbou
 Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de           l’Homme: Communiqués  
Le Syndicat Tunisien des Journalistes:           Communiqué
 Luiza Toscane: Mohammed Abbou: trois minutes,           pas plus  
Aljazeera: Tunis condamne un ancien           d’Afghanistan à 46 ans d’emprisonnement
 Houcine Ghali: essayer d’ echapper a soi-meme           sans y arriver  
Al Mawkif : « Nous nous trompions depuis 50 ans           » _ un responsable américain
 Premier congrès constitutif de l¹Alliance           Populaire Arabe de Résistance: Communiqué final   
   
  
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 Une demande d’invervention urgente a été   lancée en faveur de Dr. Moncef Ben Salem.   Elle a été adressée à différentes instances onusiennes et des organisations   internationales en Suisse.      Vérité-Action Case postale 1569   1701 Fribourg   Suisse   Tél. +41797032611   Email. info@verite-action.org   Site. www.verite-action.org      Tunisie       
Grève de la faim du Dr. Moncef   Ben salem
Action urgente
   Fribourg, le 06 avril 2006 
         Madame, Monsieur,        Je vous adresse cette lettre pour demander votre intervention urgente dans le   cas de Dr. Moncef Ben Salem, ce physicien et mathématicien tunisien persécuté   et assigné à résidence depuis de longues années.       Le professeur Moncef Ben Salem est né en 1953, père de quatre garçons et   filles, docteur d’état en Mathématique, Docteur d’état en physique, fondateur   et ancien directeur du département de Math à l’université de Sfax, Professeur   visiteur auprès de l’université Maryland aux USA et membre et conseiller au   niveau international dans plusieurs institutions : l’Union des mathématiciens   et physiciens arabes, l’Union des universités francophones, l’institut   international des physiciens en Italie, l’institut national de la recherche   scientifique en France,  l’ICTP, etc.        Depuis 1987, Dr. Ben Salem vit sans salaire, sans assurance maladie, sans   couverture sociale, et privé de ses droits aux déplacements, aux mouvements   ainsi qu’à exercer une profession pour subvenir aux besoins de sa famille ou   même de reprendre ses fonctions à l’université. Le 22 avril 1990 , il a été   arrêté et jugé à trois ans de prison pour avoir délivré une interview critique   à l’égard du gouvernement tunisien.        Les membres de sa famille subissent le même sort. Ses enfants ont vécu des   années sombres, privés de leurs droits les plus élémentaires et mis sous   surveillance continue. Sa fille Meriem a été persécutée durant trois années à   l’université de Sfax, chose qui a eu des répercussions sur sa santé et ses   études. Son fils Oussama, à deux mois des examens de fin d’études   universitaires, se voit frappé d’un renvoi définitif de l’université pour   avoir été élu par ses collègues pour les représenter au conseil scientifique.   Chose qui a irrité les autorités et ont convoqué Oussama et ses camarades au   conseil de discipline pour les renvoyer avec comme motif d’accusation :   réunions non autorisées, perturbation des cours, ect.       Dr. Moncef Ben Salem paie le prix de son engagement militant en faveur des   droits de l’homme et de sa réputation mondiale sur le plan scientifique et   académique. Le 30 mars 2006, il a décidé de rompre son silence et d’entamer   une grève de la faim ainsi que sa famille pour exiger des autorités tunisienne   :  
 1 la levée de toutes les formes de persécutions   et d’état de siège qu’il subit ainsi que sa famille depuis 1987    2 l’annulation de la décision de renvoi abusif prise à l’encontre de son fils   Oussama    3 la reprise de son poste à l’université de Sfax    4 leur droit aux passeports    5 le paiement de ses salaires gelés depuis 1987
     Joint par téléphone, Dr. Ben Salem nous a fait part de la détérioration de son   état de santé ainsi que celui de sa femme au terme de ces 6 jours de grève. Il   a observé des troubles de la vision ce matin même mais il est déterminé à   poursuivre dans cette voie jusqu’à la réponse à toutes ses revendications.       Vérité-Action rejoint Dr, Moncef Ben Salem dans son appel et   sollicite votre intervention urgente pour mettre fin à ses souffrances ainsi   que sa famille.       Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez joindre Dr, Ben Salem au   +216 74274053.       Tout en vous remerciant pour vos efforts en faveur des droits de l’homme, je   vous prie, Madame, Monsieur, de croire à nos sincères salutations.       Pour Vérité-Action       Safwa Aïssa, présidente 
   
  
   Pétition de soutien au Professeur Moncef Ben Salem
   
   Nous, soussignés,
   suite aux derniers développements qui ont affecté le Professeur Moncef Ben   Salem, le célèbre mathématicien et grande personnalité tunisienne ;
   suite aux pressions subies par les membres de sa famille durant plus d’une   décennie, pressions qui sont allées jusqu’aux accidents de route hautement   suspects ayant entraîné un grave handicap à vie comme ce fût le cas de son   fils Abbas ;
   suite à la décision arbitraire récente d’exclure son fils Ossama à quelques   mois de son obtention de la Maîtrise en Mathématiques à la Faculté de Sciences   de Sfax ;
   suite aux attentes continues à l’honneur de sa fille durant plus de trois ans,   allant jusqu’à la menace de viol ;
   suite à l’empêchement dont le Professeur Moncef Ben Salem a été l’objet dans   la poursuite de ses recherches scientifiques au sein des Universités   tunisiennes et étrangères ;
   suite à l’embargo matériel sur tout moyen de revenu subi depuis 1987 ;
   attirons l’attention des responsables politiques dans le monde, des militants   des droits de l’homme, des militants contre la discrimination raciale et les   militants pour les libertés sur le fait qu’il n’est plus possible d’observer   le silence devant la situation tragique de cette personnalité scientifique   connue dans le milieu académique international. La situation est d’autant plus   alarmante que le Professeur a un besoin urgent de soins médicaux qui lui sont   refusés.
   En fait, le Professeur Moncef Ben Salem et sa famille sont des cas tristement   célèbres d’un phénomène qui affecte des dizaines de milliers de familles   victimes encore de nos jours d’un embargo social, économique et sanitaire et   de terreur quotidienne pour des considérations politiques inhumaines d’un   autre âge. Cette politique semble s’emballer à nouveau en visant la famille de   l’illustre Professeur, et à travers eux la science et ce qu’elle a de plus   noble.
   Le Professeur Moncef Ben Salem a souffert lui et les membres de sa famille de   cette tragique injustice dans une quasi solitude depuis près de deux   décennies. Il est temps que les hommes libres élèvent leur voix pour y mettre   fin.
   C’est pourquoi nous signataires de cette pétition, déclarons être solidaires   sans réserve avec le Professeur Moncef Ben Salem et avec les membres de sa   famille qui ont entamé une grève de la faim depuis le jeudi 30 mars 2006.
   Nous demandons aux autorités de mettre fin à leurs persécutions, à leur   rétablir leurs droits spoliés, et notamment à fournir au Professeur Ben Salem   un passeport pour pouvoir se soigner en urgence à l’étranger ;
   Nous demandons la réintégration de son fils Oussama à l’Université ; qu’il   soit mis fin aux persécutions subies par sa fille, et de respecter le droit à   un titre de voyage pour tous les membres de la famille Ben Salem.
   Nous dénonçons la politique répressive gratuite à l’encontre de nombreux   membres de l’élite intellectuelle tunisienne et des membres éminents de   l’opposition
   Nous exhortons tous les hommes libres dans le monde à s’engager à mettre fin à   cette injustice et à apporter leur soutien pour la réalisation des demandes   légitimes énoncées par le Comité International de Soutien.
   
    Signatures:
   
   Dr. Violette Daguerre, Présidente de la Commission Arabe des Droits Humains
   Dr. Haytham Manna, Directeur de Recherches et Rédacteur en chef dans Rapport   Développement Arabe ;
   Dr. Moncef Marzouki, Professeur universitaire, intellectuel tunisien et   Président du Congrès pour la République
   Dr. Matrouk el-Falah, Professeur universitaire et chercheur à Riyadh, membre   dirigeant de la CADH
   Dr. Hussein al-Aoudat, Conférencier à l’Institut Supérieur de l’Information
   Dr. Khaled Traouli, Président Forum de la Réforme Démocratique
   Dr. Mohamed Bouali al-Ansari, Professeur universitaire, Malaysie
   Dr. Mondher Sfar, militant politique et en DH, Pt du CCTE
   Jean-François Poirier, Philosophe et Professeur universitaire français
   Ginette Hess Skandrani, SOS Tunisie
   Habib Abou Walid, Ecrivain et chercheur, Allemagne
   Morsel Ksibi, Ecrivain et chercheur dans le domaine des medias
   Mohamed Bourigua, Traducteur, Montréal, Canada
   Noureddine Aouididi, Responsable médiatique et journaliste à l’Agence Qods   Press, GB ;
   Arbi Guesmi, Ingénieur et Président d’une Association culturelle en Suisse
   Abdel Kader, Rédacteur en Chef du site hiwar.net, et fondateur de son forum,   Allemagne
   Fathi Nasri, Avocat et militant DH tunisien
   Imed Daïmi, Ingénieur et Directeur du site du parti du Congrès Pour la   République, France
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   ……………………….
   ……………………..
    Envoyez S-V-P vos signatures sur :   reporteur2005@yahoo.de
 
   
 Comité de Défense de   Me. Mohamed ABBOU   Tel : 00.216.98.327.175 Fax : 00.216.71.950.370   akilani@gnet.tn       Tunis Le : 06/04/2006       COMMUNIQUE   
     Le Comité informe l’opinion publique que selon l’épouse de Me. Abbou qui a pu   lui rendre visite aujourd’hui à la prison civile du Kef:
     1-  Me. Abbou continue à observer une grève de la faim entamée depuis le 11   Mars 2006 et son état de santé continue à se dégrader.    2- En dépit de sa situation critique, Me. Abbou n’est soumis à aucun contrôle   Médical.   3- Deux parmi ses 4 compagnons de cellule sont atteints de la gale « maladie   contagieuse » et l’administration de la prison refuse d’accéder à la demande   préssante de Me. Abbou de le faire changer de cellule.
 Le Comité :
     * exprime son inquiétude, Condamne le traitement inhumain auquel est soumis   Me. Abbou et tient le ministre de la justice et des droits de l’homme pour   responsable de tous ce qui peut toucher a la santé et à l’intégrité physique   de Me. Abbou.   * Exige la libération de Me. Abbou détenu arbitrairement.
 Pour Le comité    Abderrazak KILANI
 Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de   l’Homme     Tunis le, 06 Avril 2006       Communiqué   (Traduit de l’arabe)    
                 Depuis plus de deux mois, le ministère de l’intérieur prive de son   passeport, Mme Souhayr Belhassen, vice présidente de la Ligue Tunisienne pour   la défense des Droits de l’Homme, chargée des relations extérieures et   également vice présidente de la Fédération Internationale des Droits de   l’Homme.   Le passeport de Mme Souhayr Belhassen a été volé le 26 janvier 2006 à Madrid (Espagne),   elle a pu rentrer en Tunisie grâce à un laisser-passer que lui a délivré   l’Ambassade de Tunisie en Espagne.   Mme Souhayr Belhassen a informé les autorités concernées du vol de son   passeport dès son arrivée et a déposé le 30 janvier 2006 une demande de   renouvellement.   Depuis, cette demande est restée sans suite, malgré les multiples   interventions du Président de la LTDH auprès du ministère de l’intérieur et   celles du Président de la FIDH et de ses collaborateurs auprès du Ministre et   du Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères et les promesses qui leur ont été   faites pour satisfaire cette demande.       Le Comité Directeur de la LTDH estime que la privation de Mme Souhayr   Belhassen de son passeport, alors que rien ne s’oppose à son renouvellement,   revient à entraver les relations internationales de la LTDH et de mettre des   obstacles à la solidarité dont bénéficie la LTDH auprès des réseaux   internationaux et des organisations nationales et régionales de droits humains,   surtout au moment où celle-ci est en butte à des difficultés pour tenir son   6ème congrès national.       Le Comité Directeur rappelle que le passeport est un droit pour chaque citoyen   et qu’il n’est pas permis aux autorités administratives d’interdire la liberté   de circulation sans une décision de justice. C’est pourquoi le Comité   Directeur proteste contre l’impossibilité pour Mme Souhayr Belhassen de   disposer de son passeport et demande avec insistance au ministère de   l’intérieur de le lui renouveler et ce, dans les plus brefs délais.       Pour le Comité Directeur   Le Président             Mokhtar TRIFI    
  Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de   l’Homme     Tunis le, 06 Avril 2006       Communiqué   (Traduit de l’arabe)
                           En application des décisions du Conseil National de la   Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme qui s’est tenu le 12   mars 2006, le Comité Directeur de la LTDH s’est réuni le mercredi 05 avril   afin d’étudier la date et l’organisation du 6ème congrès de la LTDH.                             Il a été décidé ce qui suit :    1)        Les assises du congrès se dérouleront les 27 et 28 mai 2006. Une   Commission a été constituée de membres du Comité Directeur pour l’organisation   matérielle et le suivi des procédures du congrès.   2)        La convocation des membres des Comités de sections du Grand Tunis,   du Nord et du Cap-Bon à une réunion au siège de la LTDH à Tunis le Samedi 15   Avril courant en vue de la préparation du congrès.   3)        La convocation des membres des comités de sections du Centre et du   Sud à une réunion également au siège de la LTDH à Tunis le Dimanche 30 avril   courant et ce, pour les mêmes objectifs.       La LTDH lance un appel aux autorités afin que le Congrès puisse se dérouler à   la date prévue comme elle appelle les diverses composantes de la société   civile, et les partis politiques ainsi que les militants des Droits de l’Homme   à l’intérieur du pays et à l’étranger afin qu’ils soutiennent la tenue du 6ème   Congrès de la LTDH.       Pour le Comité Directeur   Le Président             Mokhtar TRIFI
  Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme     Tunis le, 31 mars 2006       Communiqué   (Traduit de l’arabe)
         La Ligue Tunisienne pour la défense de Droits de l’Homme a appris avec grande   consternation les sévices subis à la prison du Kef  par Me. Mohamed Abbou tels   qu’il les a rapportés à son épouse lors de la visite de cette dernière à la   prison le 30 mars dernier.       Après avoir refusé de réintégrer une cellule où sur incitation de   l’administration de la prison, des codétenus ne cessent  de le provoquer, et   de s’en prendre à son honneur et à celui de sa famille, il a été violemment   battu par les gardiens et humilié par diverses agressions verbales pour   finalement être remis par la force dans cette même cellule.       Il est à noter que Me. Abbou qui poursuit une grève de la faim depuis le 11   mars 2006 avait demandé son transfert dans une cellule individuelle ou dans   une quelconque autre cellule pour éviter ces agressions.        Son épouse avait remarqué lors de cette visite, qui s’est déroulée dans des   conditions pénibles et a été limitée, que son mari n’arrivait pas à se   maintenir debout mais que ses gardiens l’y forçaient.       Une semaine auparavant la LTDH avait déjà adressé une lettre à la direction   générale des prisons pour demander l’amélioration des conditions de détention   de Me. Abbou et pour que cessent les agressions dirigées contre lui.       La LTDH qui condamne ces actes et ces humiliations rappelle sa demande de   libération immédiate de l’intéressé, d’ouverture d’une enquête sérieuse pour   que tous ceux dont la responsabilité dans ces agressions serait avérée, soient   jugés.       La LTDH condamne également le harcèlement subi par la famille de Me. Abbou et   en particulier par Mme Samia Abbou à chacune de ses visites et lors du trajet   pour aller à la prison. Elle est en effet systématiquement arrêtée et ce, à   plusieurs reprises ainsi que ses accompagnants, pour être verbalement agressée   et provoquée.      La LTDH demande que soit mis fin à ces pratiques et que leurs auteurs en   assument la responsabilité.      Par ailleurs, la LTDH se déclare préoccupée par la multiplication des grèves   de la faim de détenus politiques qui réclament soit l’amélioration de leurs   conditions de détention et  le respect de leurs droits garantis par le   règlement des prisons soit leur libération.       La LTDH a également été informée qu’un certain nombre de détenus politiques de   la prison du 9 avril à Tunis, jugés dans le cadre de la loi contre le   terrorisme gardent des préjudices corporels après avoir été soumis à la   torture le 19 mars 2006. En grève de la faim jusqu’au 27 mars pour protester   contre ces agressions, certains parmi eux ont été punis par leur mise en   isolement ou leurs transferts vers d’autres pavillons ou prisons.       La LTDH qui instruit ce dossier exige qu’une enquête crédible soit ouverte   concernant la torture pour que soient  sanctionnés tous ceux dont la   responsabilité dans ce crime est prouvée.       Certains détenus de la prison de Borg Erroumi (dont Ali Ramzi Bettibi   emprisonné suite à des accusions pour accès à Internet) sont en grève de la   faim depuis le 23 mars dernier pour demander leur libération et ce, après   avoir perdu l’espoir de bénéficier de l’amnistie décidée à l’occasion de la   fête de l’indépendance malgré les promesses qui leur avaient été faites.       La LTDH affirme une fois de plus la nécessité de libérer l’ensemble des   détenus politiques en réponse à une revendication dont la satisfaction ne peut   être ajournée, celle de la promulgation d’une loi d’amnistie générale.       Pour le Comité Directeur   Le Président             Mokhtar TRIFI
 Le Syndicat Tunisien des Journalistes           Communiqué  
     
     L’administration de l’entreprise « Dar el-Anouar » a     recouru lors des trois mois récents au renvoi de deux confrères journalistes     d’une manière arbitraire et sans préavis et ceci après leur avoir subis une     série de pressions en contradiction aussi bien avec la loi et l’éthique de     la profession.     Le Syndicat Tunisien des Journalistes qui suit avec préoccupation la     situation des deux confrères Shahrazed Akacha et Slim Boukhdir (qui a entamé     une grève de la faim), exprime son indignation et son regret concernant ce     genre d’agissement et appelle à :     –                L’annulation des décisions de renvoi, la levée des     sanctions et la régularisation de la situation professionnelle des deux     confrères.     –                L’abstinence de viser les journalistes en raison de leurs     points de vues.     –                L’engagement à l’application de la loi et des règlements     professionnels que le SJT rappelle par l’occasion que leurs violations ont     augmenté dans certaines des entreprises d’une manière alarmante.           Le SJT qui s’est engagé depuis sa création à défendre les droits des     journalistes réitère son appel à l’ouverture du dialogue et assure que     l’instauration d’un climat saint dans les entreprises d’information se peut     se faire qu’à travers le respect des droits des journaliste et la     considération de la mission qui est la leur, à savoir la défense de la     liberté d’expression.  
      Le Secrétaire Général Mahmoud Dhaouadi   
 
   Mohammed Abbou: trois minutes, pas plus
  
   Trois minutes, c’est le temps concédé par le directeur de la prison du Kef,   Chaker   Achouri,   à Mohammed Abbou pour rencontrer sa famille, aujourd’hui son épouse, ses deux   plus jeunes enfants et ses deux sœurs, dans ce qui tient lieu de « parloir ».  
  
   Trois minutes pendant lesquelles les gardiens actionnent une sonnerie qui sert   à couvrir les voix et les empêcher de s’entendre. Pire encore, les gardiens   ont tenté, en vain, de faire croire à ses visiteurs qu’il était parti, puisque   désormais un rideau les sépare lors de la visite..
  
   Mohammed Abbou est en grève de la faim depuis le 11 mars. Il est apparu   extrêmement affaibli, ne marchant et ne parlant qu’avec difficulté. Ses   conditions ne se sont guère améliorées, au contraire : deux de ses co-détenus   sont maintenant rongés par la gale et ne sont pas soignés. Quant à sa demande   de transfert dans une autre cellule, Chaker Achouri feint toujours de ne pas   l’avoir entendue.
  
 Pour   ces trois minutes pendant lesquelles Mohammed Abbou n’a le droit ni de voir,   ni d’entendre, ni de toucher les siens, ses visiteurs ont fait de la route   pendant quatre heures, dû affronter d’innombrables barrages de police. Et   cette fois-ci, la voiture de Maître Ayadi, qui les accompagnait, a été arrêtée   aussi sur le trajet du retour.
  
 Pour   ces trois minutes, Samia Abbou doit rencontrer la police jusqu’aux abords de   la prison du Kef, jusque devant son domicile, et jusqu’à l’université.
  
   Aujourd’hui les avocats ont observé un jeûne de solidarité et un sit-in dans   la bibliothèque du Palais de Justice.         Luiza Toscane, 6 avril 2006
 
 
La     mère du Portugais retenu en Tunisie en appelle au gouvernement du Portugal
 
  
 L’affaire des « internautes de     Zarzis »
  
 Le Portugais qui était     emprisonné en Tunisie pour appartenance au groupe des « Internautes de     Zarzis » va recevoir un passeport, mais la famille d’Omar Chlendi craint que     les autorités tunisiennes ne l’empêchent de sortir du pays. Sa mère en     appelle aux autorités portugaises et aux organisations non gouvernementales     afin qu’elles fassent pression sur le gouvernement de Tunis.
 Omar Chlendi a été emprisonné,     et vraisemblablement torturé, pendant trois ans. Il a été libéré à la fin du     mois de février suite à une grâce présidentielle et il a sollicité un     passeport portugais pour sortir du pays.
 Dans un message envoyé à SAPO,     la mère d’Omar Chlendi rapporte que, d’après le consulat portugais à Tunis,     il est sûr que les autorités de Lisbonne ont accordé la nationalité     portugaise à son fils et qu’il se verra remettre son passeport.
 Pourtant, Térésa Chopin craint     que les autorités tunisiennes n’empêchent la sortie d’Omar Chlendi, puisque,     comme les quatre autres membres du groupe de Zarzis, il est en liberté     conditionnelle assortie d’une assignation dans une résidence fixe.
 Dans ce même message, Térésa     Chopin appelle les autorités portugaises et les organisations non     gouvernementale à exercer des pressions sur les autorités tunisiennes pour     obtenir la sortie de son fils.
 Cette longue histoire a commencé     en 2003 (…)
  
  
  (traduction d’extraits ni revue     ni corrigée par l’auteur de la version en portugais, LT
 
 
A ecouter : The Voice of America – Le   cas Neila Charchour Hachicha
 
   
  http://www.voanews.com/uspolicy/2006-04-06-voa2.cfm     
|  Tunisian Activist Harrassed | 
|  06 April 2006   | 
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  Tunisian Activist Arrested [Real Player] – Download 
  Listen to Tunisian Activist Arrested [Real Player]  
    Tunisian Activist Harrassed [MP3] 
    According to news reports, Neila Charchour Hachicha, founder of Tunisia’s     opposition Liberal Mediterranean Party, is being harassed for expressing her     political views and supporting freedom of speech. She told a reporter, « We     can resolve our problems through local television and the newspaper. But we     need Tunisians to know about it. We need freedom of speech in our country. »  
    The harassment includes the seizure of Mrs. Hachicha’s car, interrogation by     Tunisian authorities, the loss of Internet access, and having police outside     her home monitoring who visits. Also, Mrs. Hachicha’s husband was sentenced     to ten months in jail after suddenly being found guilty of fraud in the     prosecution of a law rarely applied in Tunisia and which usually results     only in a fine. In addition, doctored photographs of her daughter were     apparently released to the media by the country’s intelligence service or a     government-inspired group.  
    State Department deputy spokesman Adam Ereli says the U.S. is concerned « about     the situation of political activist Neila Charchour Hachicha and her family »:  
    « She recently delivered remarks on Al Jazeera and at the American Enterprise     Institute in Washington on freedom of the press and the need for democratic     reform in Tunisia. Her family has been, we believe, unfairly targeted. »  
    State Department spokesman Ereli says Mrs. Hachicha is not the only Tunisian     facing government sanctioned harassment:  
    « This comes in addition to the ongoing imprisonment of the activist lawyer     Mohamed Abbou and continued disruptions of civil society organizations,     interference in civil society activities, and recent moves to limit the     ability of legal opposition parties to express their views. »
    The United States, says Mr. Ereli, « encourage[s] the government of Tunisia     to take actions consistent with its declared intentions to engage in     democratic reform. »  
 The preceding was an editorial reflecting the views of the United States     Government.  
 
   
   
 Tunis   condamne un ancien d’Afghanistan à 46 ans d’emprisonnement (*)
 
   Lotfi Hajji, Tunis
 
 Le tribunal   militaire de Tunis a condamné à une peine de 46 ans d’emprisonnement le   citoyen Saïfallah Ben Hassine pour appartenance à une organisation terroriste   opérant à l’étranger en temps de paix et incitation à la haine, et ce, à la   suite de son voyage en Afghanistan en 2000 où il était resté pendant la guerre   menée par les Américains contre le régime des Talibans.
 
 Les forces de   sécurités turques avaient livré Ben Hassine aux autorités tunisiennes, après   l’avoir arrêté en territoire turc où il s’était fixé suite à son départ   d’Afghanistan, consécutif à la chute du régime des Talibans.
 
 Ben Hassine a   nié devant la commission du tribunal appartenir à l’organisation El Qaïda ou à   une quelconque organisation terroriste, bien qu’il eut avoué avoir rencontré   son chef, Oussama Ben Laden et son second, Aymen Zouahaïri. L’accusé a dit   avoir été soumis à une torture féroce dans les postes de police, et que tous   ses aveux consignés dans les procès verbaux lui avaient été arrachés par la   force et la contrainte.
 
 On se rappelle   que le tribunal l’avait déjà condamné à une peine d’emprisonnement de 22 ans   pour des faits similaires, ce qui porte sa peine à 68 ans.
 
 Le procès de   Ben Hassine repose sur la loi « de lutte contre le terrorisme et le   blanchiment d’argent » promulguée par le gouvernement tunisien en décembre   2003, loi combattue par toutes les organisations de droits de l’homme qui la   considèrent dangereuse, contenant des articles d’exception, limitant le champ   d’action des avocats, et réduisant les conditions d’un procès équitable.
 
 Commentant ce   jugement, Maitre Abderraouf Ayadi a considéré dans une déclaration à El Jazira   qu’il s’agissait d’un jugement politique dont l’objectif était de mettre son   client au supplice en le condamnant trois fois pour les mêmes faits,   contrevenant ainsi à la loi qui prévoit la jonction des affaires, en d’autres   termes qu’on ne peut être jugé qu’une seule fois pour un même crime.
 
 * Après   consultation de l’auteur de l’article, le titre d’origine « Tunis condamne un   ancien de Guantanamo à 68 ans d’emprisonnement », erroné, a été remplacé par   cette formulation, LT
 
   Correspondant de Jazira.net (Source : Site    www.aljazeera.net, le 26 mars 2006)
 
    (Traduction ni revue ni corrigée par l’auteur de la version arabe, LT)
 
   (Source : « Tunisie, Réveille-toi », le 5 avril 2006) 
   URL :    http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2133
 
   
   
 
ESSAYER D’   ECHAPPER A SOI-MEME SANS Y ARRIVER
 
     Oui, face à une vie insoutenable, à un quotidien oppressant, à des normes   castratrices et à un avenir incertain, les jeunes Tunisiens essayent tous les   moyens pour donner un autre sens à leur existence. Les uns « yahrgou » pour   rejoindre l’Europe afin de vivre un brin de liberté, car leur périple de la   mort pour atteindre l’Ampadousa en Sicile n’est pas seulement d’ordre matériel   mais surtout, sans le savoir, de desir libertaire d’où l’oppression policière   et culturelle devrait être bannie.
     Diplômé universitaire ou simple ouvrier sans travail, le jeune Tunisien   regarde tous les jours la vie facile à la télévision, observe l’opulence des   arrivistes au service du pouvoir, entend les discours démagogiques des   responsables du RCD et du gouvernement, mais vit misérablement sans pouvoir   trouver ou imaginer une issue à sa difficle condition. Alors, pour échapper à   une réalité qui lui est insupportable, il commence par se révolter contre les   siens, sa famille, ses proches, ses amis, son chien, son âne, car il est   facile de vider son sac contre des êtres dont il sait au paravant qu’ils ne   peuvent lui tenir tête ni l’embêter.
     Constatant que cette attitude n’a nullement résolue son problème, il finit par   s’adonner à la violence, avec cette fausse idée qu’il est en train de se   venger contre une société qui l’ a exclu et à laquelle il attribue tous ses   malheurs.
     La consommation de l’alcool et d’autres substances nocives ( hachich, opium,   médicaments pour dépression, alcool à bruler, parfum alcoolisé ), de plus en   plus prisée par les jeunes Tunisiens explique le mal-être d’une population qui   essaye d’échapper à sa damnation.
     Face à ce problème immense de frustration et de révolte intérieure qui   provoquent des dégats sociaux et une déperdition énorme de ce capital jeunesse   non exploité, le gouvernement n’a rien trouvé d’autre que la répression comme   réponse à sa politique désastreuse et inefficace.
     N’en pouvant plus et incapables d’orienter leur révolte vers des luttes   efficaces permettant un changement radical de leur difficile existence, les   jeunes Tunisiens se donnent libre cours à la violence dans tous ses aspects.   C’est ce qui explique la multiplication des agressions quotidiennes dans les   villes et les villages, du vol, du viol et des saccages et bagares lors des   matchs de football. Les violences et batailles rangées du dimanche 26 mars   dernier au payage de Hergla ne sont pas seulement les conséquences du   mécontentement de supporters face aux résultats de l’équipe qu’ils supportent,   mais surtout l’__expression d’un raz-le bol d’une jeunesse imcomprise, mal   dans sa peau, à laquelle les pouvoirs publiques proposent monts et merveilles   sans lui donner les moyens d’y accéder.      Houcine Ghali, Genève 
   
   
  Al Mawkif (Tunisie), 7 avril 2006, traduit de l’arabe
  
 
« Nous nous trompions depuis 50 ans »     _ un responsable américain
 
     
     
    Vendredi dernier, les Consulats des États-Unis à Montréal et à Québec ont     organisé une rencontre entre M. Alberto Fernandez et un certain nombre     d’universitaires, d’étudiants et de journalistes. M. Fernandez est le     directeur du bureau de presse et de diplomatie publique, spécialisé dans le     Proche-Orient au sein du Département d’État américain.
  
    Même si cette rencontre, réalisée par vidéoconférence, s’inscrit     vraisemblablement dans le cadre d’une stratégie de Relations Publiques     visant à améliorer l’image des États-Unis, certaines réponses du diplomate –     qui maîtrise la langue arabe – sont intéressantes.
  
 Al Mawkif : Que font les États-Unis pour améliorer leur image dans     le monde arabe et musulman ?
  
    Alberto Fernandez : Je suis d’accord avec vous pour dire que cette image est     mauvaise. Quiconque passe cinq minutes dans la région peut le constater. Ce     qu’ils faut comprendre, c’est que nous nous trompions depuis 50 ans. Notre     politique était basée sur le rapprochement avec les régimes contre les     peuples. Nous travaillons à améliorer l’image américaine, mais nous savons     fort bien que ceci ne se fera pas en un jour. Par exemple, nous avons fait     une autocritique concernant la question de la Palestine. Notre visions     actuelle est celle de deux États, un israélien et l’autre palestinien. Je     vous rappelle que l’administration Clinton n’a jamais parlé d’un État     palestinien et qu’elle laissait cette question aux négociations sur le     statut final entre les deux parties. Nous devons donc montrer le vraie     visage de la politique américaine.
  
A.M : Que pensez-vous   des dernières élections législatives palestiniennes ?
  
    A.F. : Selon nous, la victoire du Hamas ne signifie pas que les Palestiniens     sont opposés à la paix ou qu’ils sont tous devenus des extrémistes religieux.     Le Hamas a gagné à cause de la corruption au sein du Fatah. Nous     reconnaissons que la victoire du Hamas a eu lieu suite à des élections     libres et démocratiques. Mais nous pensons aussi que c’est un mouvement     terroriste. Et nos lois nous empêchent de traiter avec ce type de mouvement.
  
A.M. : Avez-vous un   calendrier de sortie de l’Irak ?
     
    A.F. : Le calendrier existe, mais il n’est pas lié au temps. Notre but est     de former des forces armées irakiennes capables de défendre le peuple     irakien. Nous ne voulons pas rester en Irak une seule seconde de plus qu’il     ne faut.
  
 A.M. : Parlons maintenant de la situation tunisienne. Nous avons     remarqué qu’il y a eu dernièrement une multiplication des critiques     américaines concernant la question des droits de l’Homme. N’est-ce pas ?
  
    A.F. : C’est vrai. Les responsables tunisiens nous disent que le modèle     tunisien est basé sur le changement progressif. Nous avons des échanges     positifs avec le gouvernement tunisien en ce qui concerne les réformes     économiques et sociales. Et nous encourageons plus d’ouverture politique.     Nous exprimons nos critiques chaque fois que nous ressentons un recul dans     ce domaine.
  
 A.M. : Mais croyez-vous à l’existence de ce « changement progressif »     alors même que l’opposition parle d’une limitation continue du champ des     libertés ?
  
    A.F. : (il sourit) Vous savez que les États-Unis n’ont aucune crédibilité     dans la rue arabe. Disons que la même chose s’applique aux régimes arabes –     et pas uniquement au régime tunisien – qui manquent généralement de     crédibilité.
  
 A.M. : Dernière question. Les États-Unis comptent-ils bientôt     attaquer militairement l’Iran ?
    A.F. : (il rit) Non…
  
 Entrevue réalisée par     Taïeb Moalla,
     
     
  Voici la version arabe de     l’article
     
     
     
  
  المصدر: صحيفة الموقف، العدد 354 بتاريخ 07 أفريل 2006
     
  « كنا       مخطئين منذ 50 سنة » _ مسؤول أمريكي ل « الموقف »
 
       
  نظمت       قنصليتا الولايات المتحدة الأمريكية بمنتريال و كيبيك الجمعة الفارط لقاء جمع       ألبرتو فرننداز بثلة من الأساتذة الجامعيين و الطلبة و الإعلاميين. و السيد       فرنندازهو مدير شبكة الإعلام و الدبلوماسية العمومية المختص في شؤون الشرق       الأوسط صلب وزارة الخارجية الأمريكية.
       
  و رغم أن هذا اللقاء       الذي تم عبر تقنية تخاطب الفيديو الرقمي المباشر يندرج عل الأرجح ضمن حملة       العلاقات العامة لتلميع صورة الولايات المتحدة الأمريكية, فإن إجابات       الدبلوماسي ,الذي يحذق اللغة العربية, جديرة بالإهتمام.   
       
       
   مذا تفعل       الولايات المتحدة لتحسين صورتها في العالمين العربي و الإسلامي؟
       
    أتفق معكم أن هذه       الصورة رديئة. يكفي أن يقضي المرء خمس دقائق في المنطقة حتى يعي ذلك. ما يجب       فهمه هوأننا كنا مخطئين منذ 50 سنة حين اعتمدنا في سياستنا تقاربا مع الأنظمة       على حساب الشعوب. نحن نعمل على تغيير الوجه الأمريكي لكننا ندرك أن ذلك لن       يتم في يوم واحد. هناك نقد ذاتي لدينا, مثلا فيما يخص قضية فلسطين.
   إن رؤيتنا       الآن تقضي بوجود دولتين واحدة  إسرائلية و الأخرى فلسطينية. أذكركم أن إدارة       كلينتون لم تتحدث أبدا عن دولة فلسطينية إذ تركت هذه المسألة للمفاوضات       النهائية بين الطرفين. علينا إذا أن نقدم صورة حقيقية للسياسة الأمريكية. 
    
               ما هو رأيكم في نتائج الإنتخابات التشريعية الفلسطينية الأخيرة؟
       
    نحن نعتبر أن فوز حماس لا يعني ضرورة أن       الفلسطينيين لا يريدون السلام أو أنهم تحولوا  كلهم إلى متشددين دينيين. حماس       إنتصرت بسبب الفساد الموجود في حركة فتح. نعترف أن تفوق حماس تم إثر إنتخابات       حرة و ديمقراطية. لكننا نرى في نفس الوقت أنها حركة إرهابية. و قوانيننا       تمنعنا من التعامل مع هذه الحركات.
       
           هل من جدول زمني لخروج القوات الأمريكية من العراق؟
       
    الجدول موجود لكنه ليس جدولا زمنيا. إن       غايتنا تكوين قوات مسلحة عراقية لحماية الشعب العراقي. لا نرغب في البقاء في       العراق ثانية واحدة أكثر من اللازم.
       
    لو نتحدث عن       الحالة التونسية. لقد لاحظنا في المدة الأخيرة إنتقادات أمريكية حول مسألة       حقوق الإنسان. أليس كذلك؟
       
    هذا صحيح. المسؤولون التونسيون يقولون لنا       أن النموذج التونسي يقوم على التغيير التدريجي. هناك تواصل إيجابي مع الحكومة       التونسية في مسألتي الإصلاح الإقتصادي و الإجتماعي. و نحن نشجع لمزيد       الإنفتاح السياسي و نعبر عن إنتقاداتنا كلما أحسسنا بتراجع في هذا المجال.
       
   لكن هل       تصدقون وجود مثل هذا « التغير التدريجي » في وقت تتحدث فيه المعارضة التونسية       عن انحسار مستمر لمساحة الحريات؟
       
    (يبتسم) تعلمون أن أمريكا ليست لها       مصداقية  لدى الشارع العربي. نفس الشيئ ينطبق على الأنظمة العربية, وليس فقط       النظام التونسي, التي تفتقد بصفة عامة للمصداقية.
       
   أخيرا, هل       تنوي الولايات المتحدة الأمريكية شن هجوم عسكري على إيران قريبا؟
       
    (يضحك) لا…
       
  أجرى       الحوار الطيب معلى 
 
 
 
  
  
   Premier congrès constitutif de l¹Alliance Populaire Arabe de Résistance :       
   Communiqué final 
  
 Le Caire, 29   mars 2006
  
 Le monde est en   crise. C¹est la crise de la contre-révolution arabe et mondiale représentée   par le néo-nazisme usaméricain qui a investi le monde au nom de ses « valeurs   » usaméricaines et de sa fausse «démocratisation ».
  
 C¹est la guerre   au nom de la folie des grandeurs, du culte de la force, de l¹annihilation des   peuples, de leur servage et de leur spoliation, menée par l¹empire usaméricain   qui a creusé sa tombe dans un Irak transformé en marécage et d¹où commencent à   refluer les forces de l¹empire, défaites par un peuple combattant pour son   arabité et ses droits.
  
 C¹est la   contre-révolution qui veut faire de l¹entité sioniste l¹axe régional de   l¹hégémonie et de la domination dans le but d¹effacer l¹histoire, l¹identité   et l¹avenir arabes. C¹est pour cette raison qu¹elle s’est déplacée au Liban   pour détruire la résistance dans ce pays, en même temps qu¹en Syrie, en   Palestine et en Irak.
  
 Les USA tentent   d¹imposer leur projet usaméricain-sioniste à notre région et à tous les pays   compris dans la zone qu¹ils dénomment le « grand Moyen- Orient ».
  
 L¹Égypte arabe   est visée à travers la dislocation du Soudan et son émiettement en une   multitude d¹États sous la protection de l¹empire. Il est indispensable que   l¹Égypte arabe reprenne son rôle d¹avant-garde dans la conduite de la nation   arabe et son unification de l¹Océan au Golfe.
  
 Notre peuple   palestinien en état d¹Intifada, a imposé, par la force des armes, son   existence et son respect au monde et jusqu¹à l¹entité sioniste qui a échoué à   le contenir et à lui imposer ses projets de
 liquidation. Ce   peuple héroïque fait aujourd¹hui la jonction avec notre grand peuple arabe   d¹Irak qui a défait stratégiquement le projet impérial usaméricain et attend   de lui asséner le coup définitif et fatal.
  
 Nous, dans   l¹Alliance Populaire Arabe de Résistance, en soutenant nos peuples arabes en   Irak, en Palestine, en Syrie, au Liban, au Soudan et en Egypte, nous soutenons   par la même occasion tous les peuples de la terre et tous les mouvements de   résistance internationale qui combattent l¹agression impérialiste   usaméricaine, de l¹Amérique Latine à l¹Asie du Sud Est, en passant par   l¹Europe et en arrivant au peuple usaméricain lui-même qui subit   l¹exploitation, le racisme et le despotisme.
  
 Nous,  membres   du Congrès de l¹Alliance Populaire Arabe de Résistance, tenu les 27, 28 et 29   Mars 2006 au Caire: 
  
 Exhortons les   peuples du monde entier à se mettre sous la bannière de l¹internationalisme   pour soutenir notre peuple arabe dans sa lutte contre l¹agression   impérialiste.
  
 Nous réfutons   toutes les formes de dénigrement de la résistance, condamnons la liquidation   programmée des compétences scientifiques et académiques par les forces   d¹occupation et leurs agents et nous affirmons notre attachement aux principes   contenus dans notre appel à ce congrès, considérés comme fondement stratégique   de l¹Alliance Populaire Arabe de Résistance.
  
 Nous sommes   avec le droit de notre peuple arabe Irakien à combattre l¹occupation par tous   les moyens, y compris par la résistance armée, nous refusons tous les   sous-produits secrétés par l¹occupation et ses agents, considérons que la   résistance armée est le représentant légitime du peuple irakien et nous nous   tenons à ses côtés dans la même tranchée.
  
 Nous   considérons notre combat arabe en Palestine comme étant un combat pour   l¹existence et non pas un combat pour les frontières. Aussi nous nous tenons   aux côtés de notre peuple palestinien pour la libération  de l¹ensemble de la   terre de Palestine, refusons toutes les solutions de liquidation, et nous   réaffirmons le droit de tous les Palestiniens de l¹intérieur et de   l¹extérieur, au retour chez eux et sur leur terre.
  
 Nous refusons   le mandat franco- américain sur le Liban et  la Syrie,   l¹intervention dans leurs affaires intérieures et les tentatives de bannir le   droit des peuples libanais et syrien à la résistance et nous
 condamnons tous   ceux qui sont impliqués dans le soutien à ce mandat.
  
 Nous nous   tenons aux côtés du peuple arabe du Soudan dans sa résistance au projet   usaméricain de démantèlement du pays,  condamnons tous ceux qui soutiennent ce   projet et nous déclarons notre refus de toute présence onusienne sur le sol du   Soudan arabe.
  
 Nous   réaffirmons notre détermination à lutter pour la libération de tous les   prisonniers et détenus dans les prisons de l¹occupation en Irak, en Palestine,   dans tous les pays arabes et partout dans le monde.
  
 Nous   réaffirmons la nécessité de développer la culture de la résistance parmi le   peuple arabe et l¹alliance avec tous les mouvements qui combattent le projet   impérialiste usaméricain- sioniste dans le monde.
 L¹alliance   populaire arabe de résistance.
  
 Programme   d¹action de l¹alliance pour l¹année et jusqu¹à la prochaine conférence
  
 1)    Les   personnes et les groupes arabes à l¹étranger ainsi que les groupes   internationaux adhérents à l¹Alliance, sont tenus de préparer les diverses   campagnes pour faire évoluer le mouvement mondial
 contre la   guerre vers des positions plus radicales et plus  solidaires de la résistance   sous toutes ses formes (Mellah/ Canada ; Arbed/ USA ; Folfio/ Italie ; RAZA/   Pakistan ; AIP ; Lars/ Norvège)
  
 2)      Organisation d¹une conférence ou d¹un rassemblement Arabe/Amérique Latine,   afin de tisser des liens militants entre l¹alliance populaire et son   équivalent dans les pays d¹Amérique Latine (Folfio, Hicham)
  
 3)    Edition   d¹une publication ou d¹une revue au nom de l¹Alliance et dont le premier   numéro sera constitué de certains papiers, de débats présentés lors de cette   conférence ainsi que de la déclaration finale (groupe égyptien).
  
 4)    Création   d¹un site Internet pour l¹Alliance qui diffusera les analyses, les articles et   les activités des divers groupes (audio, vidéo..) centrés sur les fondements   de la lutte anti-impérialiste et
 antisioniste,   en arabe et anglais.
  
 5)    Création   d¹un deuxième site, arabe/ anglais, indépendant de celui de l¹Alliance, appelé   « agence
 d¹information   de la résistance » et spécialisé dans la diffusion d¹une information objective   et crédible sur les actions de résistance dans tous les pays, de l¹Irak, à  la Palestine   et ailleurs.
  
 6)    Faire de   la journée du 15 mai de chaque année, jour anniversaire de  la Nakba, une   journée d¹action commune sous le titre « soutenir la résistance partout et par   tous les moyens », tout en continuant par ailleurs à participer à toutes les   activités internationales contre l¹agression et aux dates qui leur sont   fixées.
  
 7)    Elaborer   un emblème, symbolisant la solidarité avec la résistance sous toutes ses   formes et susceptible d¹être adopté par tous les mouvements de résistance. Le   mettre sous forme de badge, de logo, de poster ou autre.
  
 8)    Rédiger   un bref communiqué, tenant en une phrase, résumant l¹hostilité au projet   sioniste en Palestine et faire une grande campagne internationale de collecte   de signatures s¹étendant jusqu¹à la
 deuxième   conférence de l¹Alliance. Ces signatures constitueront un des documents de la   prochaine conférence.
  
 9)    Inciter   les groupes et les mouvements européens, en relation avec l¹Alliance, à   inviter les porte-parole de la résistance radicale et révolutionnaire à   s¹exprimer dans les conférences et
 les congrès   internationaux et au besoin à parler au nom de l¹Alliance et à traduire ses   positions, quand celle-ci n¹est pas représentée.
  
  
 Consignes   spécifiques à chaque groupe 
  
 *    Se   concerter aux niveaux local et national avec les syndicats, organisations,   associations et structures diverses afin de vulgariser les fondements   stratégiques de l¹Alliance.
  
 *   Inviter   toutes organisations, associations, structures et individus, partageant les   fondements stratégiques de l¹Alliance, à la rejoindre et à y adhérer.
  
 *   Diffuser   par tous les moyens et procédés disponibles (articles, revues, publications,   photos,
 films, CD,   documentaires) la littérature sur la résistance.
  
 *   Les groupes   palestiniens et Irakiens sont appelés à dresser des listes exhaustives des   noms des
 Chouhadas et   des blessés, d¹établir leurs biographies et de constituer ainsi des banques de   données où ces hommes sont présentés en tant qu¹êtres et non pas en tant que   matricules. 
   ___________________________________________________________________________
   Pour toute correspondance : « nada kassass » <nhkassass@yahoo.com>  
  
   Traduit de l’arabe par Ahmed Manaï, membre de Tlaxcala, le réseau de   traducteurs pour la diversité
   linguistique (www. tlaxcala.es). Cette traduction est en Copyleft.
    
 
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