Home – Accueil – الرئيسية
  
  
|      
   TUNISNEWS                        7 ème année, N° 2357 du 04.11.2006     
    
  
 CNLT: La police resserre son étau autour                               du CNLT                               AP: Le président tunisien                               gracie « un certain nombre » de détenus                               Info Tunisie: Grâce présidentielle au profit d’un                               certain nombre de détenus                                CDR –  CRLDHT –  FTCR:                               Regards féministes d’ici et d’ailleurs sur Le                               cinquantième anniversaire du Code tunisien du                               Statut Personnel et ce demi siècle de droits                               inachevés                               Webmanagercenter: UTICA – Un congrès «light» pour                               un «B.E.» redimensionné                               Le Journal: Lettre Ouverte                               au Président de la République                               Le Journal: les bilans du 7 novembre       | 
 
 
 
 
             Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur           la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens
 Voir           également les documents vidéo:
 
  Le           Cri De Détresse De La Famille Du Prisonnier Politique Fathi Issaoui            
            Nouveau témoignage vidéo de l’AISPP sur les multiples           condamnations pour les mêmes faits en Tunisie.
 (Source :           www.nawaat.org )
 
 
 
 
 
 
   
 CONSEIL NATIONAL   POUR LES LIBERTES EN TUNISIE   Tunis le 4 novembre  2006
La police resserre son étau autour du CNLT
 
            La surveillance policière du local du CNLT, constante tout au long de   l’année, s’est particulièrement resserrée depuis un mois.   Les 31 octobre, 1er et 2 novembre, c’est un véritable siège qui a été établi   autour de son local avec blocage de l’entrée de l’immeuble par plusieurs   policiers en civil et déploiement d’un très grand nombre de policiers autour   du quartier (environ une soixantaine).          Plusieurs plaignants et familles de prisonniers ont été empêchés par la   police d’accéder aux bureaux du CNLT, d’autres inquiétés à leur sortie du   local. Ainsi, Mme Zeineb Chebli, la mère du prisonnier politique Khaled   Arfaoui, a été conduite au poste de la station République le 30 octobre et   interrogée puis harcelée sur le chemin de son retour par des policiers. Le   même jour, Ahmed Ghazouani pére du prisonnier politique Ghaith Ghazouani, a   été interrogé dans la rue devant le local du CNLT. Le 2 octobre, Sarra Lazghad,   épouse du prisonnier Khaled Layouni, et Manal Mekki, sœur du prisonnier   politique Ghaith Mekki, ont été conduites au poste de la rue de Cologne à leur   sortie du local du CNLT et obligées de signer un engagement à ne plus se   rendre à ce local. L’ancien prisonnier politique Hassine Jelassi a été   interpellé le 2 octobre à sa sortie du bureau du CNLT et « invité à ne plus y   remettre les pieds ». De même, Houcine Ben Amor, qui venait de sortir de   prison après avoir purgé une peine de 15 jours pour avoir osé protester contre   son exclusion du concours de CAPES, a été empêché d’y accéder ce 1er novembre.   Le chercheur permanent du CNLT, Sami Nasr a été empêché à plusieurs reprises   d’accéder à son propre bureau.          Si le courrier postal adressé au CNLT et à ses membres continue à être   confisqué la plupart du temps; la police a innové ces derniers temps en   saisissant le courrier livré par porteur par les ambassades; Le 10 septembre   dernier, un courrier adressé à Lotfi Hidouri, membre dirigeant du CNLT, a été   intercepté par une personne qui s’est présentée au porteur comme étant Lotfi   Hidouri et a demandé au porteur de ne plus lui livrer de courrier dorénavant ;   la même opération s’est reproduite ce 2 novembre concernant Sihem Bensedrine   et une personne se présentant comme étant la destinataire de ce courrier a   retourné l’enveloppe au porteur lui intimant l’ordre de ne plus lui apporter   de courrier en provenance des ambassades.          La connexion Internet du CNLT continue d’être arbitrairement coupée   depuis octobre 2005, malgré le paiement des redevances ; l’abonnement est   régulièrement acquitté auprès du fournisseur d’accès et Tunisie Télécoms   continue d’envoyer les factures de l’ADSL que le CNLT ne peut pas utiliser   tout en les payant. Le téléphone et le fax sont parfois détournés vers des   destinataires inconnus.        Le CNLT n’a toujours pas réussi à réunir son assemblée générale depuis   décembre 2004. Toutes les tentatives qu’il a effectuées depuis (notamment   celles du 4 février 2006  et du 21 juillet 2006) ont été réprimées manu   militari et ses militants agressés parfois violemment, comme ce fut le cas   dernièrement avec Naziha Rjiba. Aucune des nombreuses plaintes en justice qui   ont été introduites par les militants du CNLT n’a abouti.       Le CNLT    – Considère qu’en intimidant et en dissuadant une grande partie des victimes   des violations de s’adresser au CNLT, les autorités visent à ériger des   obstacles empêchant les associations de droits humains d’intervenir sur les   cas, afin de réduire leur capacité à documenter les violations et défendre le   droit.   – Dénonce l’encerclement policier du siège du CNLT et réitère son attachement   à son droit à l’activité légale qui lui est abusivement dénié par le ministère   de l’Intérieur, et rappelle que sa plainte pour excès de pouvoir enrôlée au   tribunal administratif en mars 1999 sous le numéro  17876 n’a toujours pas été   examinée.   – S’inquiète de cette grave détérioration de l’état de la liberté   d’association et de réunion qui touche non seulement les associations non   reconnues mais également celles qui ont un visa légal comme la LTDH et l’ATFD.   Ces interdictions arbitraires mettent en lumière l’absence d’Etat de droit en   Tunisie ; L’exercice du droit d’association et de réunion demeure strictement   réservé à ceux qui font allégeance.   – Rappelle que le droit à l’activité légale ainsi que la liberté de réunion   sont garantis par les dispositions de la constitution tunisienne et tous les   instruments internationaux ratifiés par la Tunisie, ils constituent de ce fait   des droits pour tous les citoyens et non une faveur pour certains.           Pour le Conseil   La porte-parole   Sihem Bensedrine
  
 Le   président tunisien gracie « un certain nombre » de détenus
  
 Associated   Press, le 4 novembre 2006 à 19h19
  
 TUNIS (AP) —   Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a accordé samedi une grâce à un   « certain nombre » de détenus, tandis que d’autres ont bénéficié d’une liberté   conditionnelle, à l’occasion du 19ème anniversaire de son accession au   pouvoir, a rapporté l’agence officielle de presse TAP.
  
 L’annonce en a   été faite à l’issue d’une entrevue entre le chef de l’Etat et les ministres de   l’Intérieur et du Développement local, Rafik Belhaj Kacem, et de la Justice et   des droits de l’Homme, Béchir Tekkari.
  
 A la faveur de   ces mesures, certains détenus ont vu leur peine réduite et le reliquat annulé   pour d’autres, ajoute la TAP qui ne précise pas cependant le nombre des   prisonniers récipiendaires ni leur identité et leur statut.
  
 Selon plusieurs   organisations non gouvernementales dont Amnesty International, quelque 500   « prisonniers politiques » demeurent incarcérés en Tunisie. Les autorités leur   dénient ce statut, les considérant comme des détenus de droit commun, en   mettant en avant les délits pour lesquels ils ont été condamnés.
  
 La plupart   d’entre eux appartiennent au mouvement islamiste dissous Ennahdha (La   Renaissance). Dans les années 90, plus d’un millier de dirigeants et de   membres de ce mouvement ont été condamnés à de lourdes peines de prison allant   jusqu’à la perpétuité notamment pour « tentative de changer le régime par la   violence », selon les autorités.
  
 Plus de la   moitié ont été libérés ces dernières années par vagues successives suite à des   mesures de grâce prises par le président Ben Ali à l’occasion de fêtes   nationales ou religieuses.
  
 Associated   Press
 
 
Grâce présidentielle au profit d’un   certain nombre de détenus
 
 
  Samedi, 04 novembre 2006   Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu, samedi, MM. Rafik Belhaj Kacem,   ministre de l’Intérieur et du Développement local, et Béchir Tekkari, ministre   de la justice et des droits de l’Homme.    A l’occasion de la célébration du 19ème anniversaire du Changement, le   Président de la République a décidé de gracier plusieurs détenus, en réduisant   la peine pour certains d’entre eux et en annulant le reliquat de la peine pour   d’autres dont certains ont bénéficié de cette mesure dans le cadre de la grâce   de réhabilitation.    Le ministre de la Justice et des droits de l’Homme a informé le Chef de l’Etat   des résultats des travaux de la commission de grâce qui a examiné les demandes   de recouvrement des droits.    Le Président de la République a également pris connaissance des résultats des   travaux de la commission de liberté conditionnelle, à la lumière desquels   plusieurs détenus, remplissant les conditions légales exigées, ont bénéficié   de cette liberté.
   
  
   Racistes et sionistes remercient ben ali
  
 Le leader   xenophobe et raciste candidat a la presidence francaise Philippe De Villiers   declare dans « le Figaro » du jeudi 2 novembre:  « et même la   tunisie vient de prohiber le port du voile islamique dans tous les espaces   publics… » (*)
  
 Le nouveau   ministre israelien et chef de l`extreme droite sioniste, Avigdor Lieberman   declare le meme jour sur la radio israelienne:    »les autorites tunisiennes sont en train de nettoyer ce beau pays ami   d`israel des femmes voilees porteuses de terrorisme islamique ».
  
 Deux temoignages   tres edifiants au moment ou des palestiniennes voilees tombent sous des balles   criminelles a beit hanoun…
  
 mm
 
   
 Citoyennes des       Comité pour le Respect            Fédération des    Deux Rives            des Libertés et des Droits      Tunisiens pour une          CDR                  De l’Homme en Tunisie              Citoyenneté   des                                                                                                                                  CRLDHT                      deux   Rives                                                                                                                                        FTCR                  
Regards féministes d’ici et d’ailleurs   sur Le cinquantième anniversaire du Code tunisien du Statut Personnel et ce   demi siècle de droits inachevés
 
        Le comité pour le respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),   Citoyennes des deux rives (CDR) et la Fédération des Tunisiens pour une   Citoyenneté des Deux Rives (FTCR) organisent, conjointement, un séminaire sur   le cinquantenaire de la promulgation du Code tunisien du Statut Personnel (SCP),   avec la participation de plusieurs invités, associations  et personnalités    amies tunisiennes, arabes, françaises et euro méditérannéennes dont   l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates( ATFD), la Ligue Tunisienne de   Défense des Droits de l’Homme ( LTDH), le réseau euro méditerranéen des droits   de l’Homme ( REMDH), la Ligue Française des droits de l’Homme ( LDH)…        Ce CSP est un texte législatif qui a garanti à la femme tunisienne des droits    fondamentaux à l’éducation, au travail, au vote…Il a aussi aboli la polygamie,   supprimé la répudiation et rendu obligatoire l’enseignement des fillettes à   partir de six ans. C’est, incontestablement, un acquis majeur  pour tout le   peuple tunisien, toutes générations confondues et demeure, en plusieurs points,   une importante avancée dans la région arabe    .    Seulement, et parce que les droits fondamentaux des femmes font intégralement   partie des droits universels de la personne et la pleine participation des   femmes à la vie politique, économique, sociale et culturelle et que    l’élimination de toute forme de discrimination basée sur le sexe reste, pour   nous toutes une revendication et un objectif constants à atteindre pour une   égalité totale et effective entre les humains.       Seulement, et parce que les droits et libertés fondamentaux des Tunisiens,   Hommes et Femmes sont bafoués et violés au quotidien et que la réalité   politique et sociale  de la femme tunisienne ne peut échapper à cette   répression qui s’abat sur toute la société tunisienne, l’exercice de notre   citoyenneté reste quasi absent et nos droits sont loin d’être appliqués.       Seulement, et parce que les femmes immigrées, en plus de la discrimination   raciale à l’emploi, au logement …qu’elles vivent avec les Hommes dans la   plupart des pays d’accueil, sont sujettes à des nouvelles mesures   discriminatoires qui la marginalise et la ghettoise de plus en plus et   notamment en éducation en raison de leur religion, ce qui constitue une grave   atteinte  à la liberté de conscience.       Seulement, et parce que les femmes arabes ne peuvent être libres quand leurs   sœurs et camarades vivent sous l’occupation  et supportent au quotidien   l’humiliation  et la mortification des envahisseurs. Assassinées, violées,   emprisonnées et privées des moindres droits à la vie et à l’intégrité physique,   elles constituent les premières victimes de la politique coloniale des   occupants. Leurs souffrances et leur cause sont les notres.       Tous ces thèmes et sujets et bien d’autres   seront traités et débattus lors de notre séminaire qui aura lieu les 17 et 18   novembre 2006….      Nous vous invitons toutes et tous à participer avec nous à ce débat   contradictoire où tous les points de vue seront exprimés en toute liberté,   sans exclusif ; des moments de réflexion et de concertation collective animés   par des Hommes et des Femmes de différents mouvements associatifs de défense   des droits, appartenant à divers horizons philosophiques et/ou politiques.       Notre souci en tant qu’organisateurs est de fournir à nos invités militantes   et militants un moment serein d’échanges constructif sur un sujet primordial   qui occupe tous les esprits  et dont l’impact sur le devenir de nos sociétés   est plus que certain.       CDR                                          CRLDHT                                                    FTCR
 UTICA
  
 Un congrès «light» pour un «B.E.»     redimensionné
  
    
 Par     Moncef MAHROUG
  
 Candidat à sa propre     succession, Hédi Djilani va demander au congrès –dont les travaux seront     plus courts que d’habitude- d’accepter le projet d’amendement des statuts     ramenant le nombre des membres du bureau de 33 à 18 membres. Afin de lui     permettre de travailler avec une équipe plus homogène et engagée.
   
 Enfin, le mot a été lâché,     à 18 jours de l’ouverture des travaux du 14ème congrès de l’Union Tunisienne     de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) : Hédi Djilani sera     candidat pour se succéder à lui-même pour un quatrième mandat à la tête de     la centrale patronale. Mais, le «patron des patrons» tunisiens ne veut pas     reprendre les mêmes et recommencer.
   
 Hédi Djilani a annoncé     –plus clairement qu’il ne l’a fait lors des précédents congrès- qu’il allait     se porter candidat au bureau exécutif avec sa propre liste, afin, une fois     élu, de pouvoir travailler avec une équipe homogène, engagée et gérable. «Il     s’est avéré qu’avec 33 membres (18 représentant les cinq secteurs de     l’industrie, commerce, services, petits métiers et de l’artisanat, plus les     15 présidents de fédérations), le bureau exécutif ne pouvait fonctionner de     manière efficiente.      
   
 En faisant faire un tour     de table sur une question donnée, il m’arrivait de ne plus me rappeler au     bout de ce qui avait été dit», explique Hédi Djilani, pour justifier     l’amendement des statuts de l’UTICA –qui sera soumis aux congressistes,     après son adoption par le Conseil national lors de sa réunion du 26     septembre 2006- en vue de ramener le nombre des membres du bureau exécutif à     18, en interdisant dorénavant le cumul qui permettait jusqu’ici aux     présidents des fédérations de faire automatiquement partie de cet organe.
   
 A l’avenir, ces présidents     devront «s’occuper des affaires des secteurs dont ils ont la charge, et     s’ils le font, cela sera suffisant», tranche Hédi Djilani. Pour qui le     bureau exécutif ne concentrera pas son attention sur «un secteur ou une     région, mais sur l’économie nationale dans son ensemble». Et même s’il s’est     refusé à révéler la composition de la liste de candidats au «b.e» (Bureau     exécutif) qu’il va soumettre au congrès –se contentant de laisser entendre     qu’elle sera composée d’anciens et de nouveaux-, le président de la centrale     patronale a brossé le portrait robot du «parfait» membre de l’instance     dirigeante.
   
 Le membre du bureau     exécutif devra avoir au moins cinq années d’expérience des affaires     syndicales (c’est ce que va dorénavant stipuler le règlement intérieur, bien     que Hédi Djilani ait aimé placer la barre à dix ans, ndlr), être capable «de     prendre en charge un dossier» et, surtout, disposé à donner de son temps à     l’organisation. Ce qui –chose que Hédi Djilani s’est abstenu de révéler-     n’était pas le cas d’une bonne partie des membres de l’actuelle équipe, dont     quelques uns n’assistent plus depuis longtemps aux réunions bimestrielles du     «b.e ».
   
 En comparaison avec le     précédent, le 14ème congrès de la centrale patronale sera «light» en ce sens     qu’il ne durera qu’un jour et demi, au lieu des trois habituels. Une     décision qui va permettre d’en réduire le coût à 1 million de dinars, contre     1,2 MDT cinq ans plus tôt.      
   
 De même, le déroulement     des travaux va être modifié. Au lieu du grand déballage par secteur     d’activité –trop souvent limité aux seules revendications, souligne Hédi     Djilani-, les travaux vont cette fois-ci se dérouler dans le cadre de trois     commissions traitant (sur la base de rapports élaborés et présentés par des     équipes d’experts et d’universitaires, ndlr) de trois thèmes essentiels et     faisant actuellement débat, notamment avec l’UGTT : «internationalisation     des entreprises», «législation sociale et compétitivité de l’entreprise» et     «l’entreprise et les coûts des transaction».
   
 
Lettre Ouverte au Président de la République
 
Puissiez-vous faire du 1er anniversaire de notre site, la date de naissance de nos deux journaux – papier
 
Par M’hamed JAIBI
 
Monsieur le Président
 
          Mis en place la veille du 7 novembre 2005, notre site web, placé sous le signe du changement en matière d’information, est l’émanation d’une volonté de participation et d’implication, au service de la cause de notre pays. Cet hebdomadaire électronique d’informations générales dont le premier numéro était sur internet le premier jour du SMSI de Tunis avait également pour but de montrer à qui de droit un contenu et un message qui constitueraient la ligne éditoriale des deux journaux –papier que j’ambitionne de publier.
«Le Journal» et «Al Jarida» dont j’attends le récépissé depuis plus de 6 ans, se proposent, en effet, d’accompagner l’effort de l’Etat en matière de développement et de modernisation du pays, de transmettre aux Tunisiens la foi en ces deux objectifs fondamentaux qui sont les vôtres, ainsi que de vulgariser les concepts et les législations qui en sont les fondements. De faire de l’information économique et sociale un outil au service de la promotion de notre pays et de l’amélioration continue de son rayonnement parmi les nations les plus développées du monde, conformément à la ligne directrice de votre action politique sans relâche depuis le 7 novembre 1987.
          Ces deux hebdomadaires (en arabe et en français) ne manqueront pas de contribuer à la dynamique nationale de promotion de l’information et à la consolidation du débat national pour le développement (diffusion de la culture numérique, des technologies, de la notion de qualité et de service, de l’esprit d’entreprise… ; journalisme d’investigation, d’enquête et d’analyse économique et sociale ; éclosion d’une nouvelle génération de journalistes, d’écrivains, d’experts et de chercheurs attachés au projet de développement moderniste et à la consolidation des institutions républicaines et des bases de la souveraineté et de l’intérêt national.
 
          Mes deux journaux s’efforceront également d’apporter humblement, lorsqu’il le faudra, et conformément à l’intérêt national et au sens de l’Etat, les approches critiques et les propositions de rectification ou de correction des faiblesses lors de la mise en pratique des décisions. Il s’agit, en effet, de faire adhérer les lecteurs au projet national, de manière concrète et pratique, d’impliquer les citoyens dans les initiatives et décisions de l’Etat, de créer une opinion publique parfaitement mise à niveau, soucieuse d’efficacité et tournée vers l’avenir et l’action positive au service de la dynamique de construction du pays, avec pour idéal la prospérité partagée et le bien être général.
Mon projet est de contribuer à créer une nouvelle génération de journalistes qui militent pour le projet de société moderne et citoyenne, qui soient plus proches des citoyens et des objectifs du pays et qui soient capables d’enrôler les citoyens dans la dynamique de ces objectifs de développement et d’émancipation nationale qui sont les vôtres et auxquels je suis personnellement très attaché. Car votre ambitieux projet de société exige la pleine prise de conscience des citoyens et leur adhésion totale et active pour passer à l’étape supérieure que vous réclamez légitimement, celle de l’excellence, qui permettra à la Tunisie de rejoindre effectivement le rang des pays développés, nos si proches voisins de la rive nord.
 
Monsieur le Président
 
          Mon vœu le plus cher, en cette commémoration du changement politique du 7 novembre, est que vous puissiez faire de ce premier anniversaire de notre site électronique, la date de naissance de nos deux journaux-papier, que vous choisissiez de donner un avis favorable à ma quête sincère d’émancipation de l’information et de promotion du débat entre tous les Tunisiens.
 
          Veuillez accepter, Monsieur le Président de la République, l’expression la plus complète de mon dévouement, au service de notre pays et des hautes valeurs sur lesquelles vous avez bâti votre œuvre civilisationnelle.
 
 
(Source : « Le Journal », N°47 du 4 novembre 2006)
Lien : http://www.gplcom.com/journal/fr/article.php?article=816
 
Le Journal :LES BILANS DU 7 NOVEMBRE
Par M’hamed JAIBI
                      
L’anniversaire de l’arrivée au pouvoir du Président Ben Ali représente un légitime rendez-vous de réflexion sur le chemin parcouru par notre pays depuis ce changement salvateur du 7 novembre 1987 où la République a été contrainte d’emprunter la porte de derrière pour sauver la face du régime et relancer spectaculairement la construction nationale.
 
A chaque anniversaire, à travers les médias publics notamment, nous avons droit à un bilan triomphaliste qui prend soin de contourner les embûches et fait mine d’ignorer les problématiques qui fâchent.
 
Sur d’autres longueurs d’ondes moins officielles, nous avons droit à des critiques systématiques niant tout des avancées du pays, et mettant tout en cause.
 
Pourtant la Tunisie n’a cessé au cours des 19 années de présidence de Ben Ali, de se distinguer aux plans économique et social, et de mettre en place les bases d’un pays moderne au diapason des évolutions enregistrées au niveau mondial.
 
Notre journal électronique (en attendant le récépissé de nos hebdomadaires–papier) n’a cessé depuis sa naissance, il y a un an, d’appeler à l’édification d’un large débat national qui sache donner la parole à toutes les familles politiques, à toutes les visions, à toutes les sensibilités, dans un élan patriotique tendant à fédérer les énergies au service de la Tunisie. Car nous estimons vital que l’appartenance au pays et l’engagement à son service, se traduisent par une ferme volonté d’unir les rangs de tous ceux qui affirment vouloir son bien et agir à lever haut son étendard et son image.
 
Or, quel que soit sa position sur l’échiquier politique, le citoyen tunisien ne peut s’empêcher de constater avec fierté que la Tunisie progresse et que son niveau de vie évolue. Restent les griefs que peuvent avoir les uns ou les autres sur tel ou tel aspect, plus ou moins important ou parfois essentiel, comme le rythme des réformes démocratiques, dynamisation de l’information, de débureaucratisation.
 
C’est là que notre journal réitère son appel au dialogue et au raffermissement du sentiment d’appartenance. Car il n’est pas indispensable que nous soyons tous d’accord sur un bilan unique quant aux apports du 7 novembre, ses demi-succès ou ses échecs. Ce alors que l’implication de tous et de chacun doit être un objectif historique de tous et de chacun, sur la voie d’une prise de conscience de ce qu’il incombe de mettre en place comme passerelles et structures de dialogue au service de la cohésion du pays et de sa bonne gouvernance.
 
Il est clair que tout ce beau monde ne fait pas le même bilan de ces dix neuf ans passés sous le leadership de M. Zine El Abidine Ben Ali. Et il est encore plus clair qu’il serait utopique d’exiger une telle conformité. Utopique et initiale, pour ne pas dire ridicule et négatif.
 
Mais faisons le pas d’en parler pour en discuter et pourquoi pas en débattre. Chacun avec sa vision et son bilan propre. Il y va de l’avenir de notre pays qui par sa réussite économique et sociale est en passe d’être un enjeu, sinon un exemple et un modèle pour tous les pays du Sud.
 
(Source : Edito du « Le Journal », N°47 du 4 novembre 2006)
Lien :http://www.gplcom.com/journal/fr/
Home – Accueil – الرئيسية