Home – Accueil 
 
                  TUNISNEWS  
  8 ème année, N°  2929 du 30.05.2008
 
 
     
  
              le Temps: (LTDH)Les plaignants rejettent les propositions du               comité directeur               Xinhua :Tunisie :               risque de déséquilibre du budget de l’Etat et des paiements               extérieurs 
              Infotusie:La Déclaration de Yokohama salue la Tunisie pour avoir               accueilli, en 2007
 Xinhua:
Un               séisme de magnitude 3.6 dans le sud-ouest de la Tunisie 
le Temps:Un « pacte sur l’immigration » en octobre ?               Economiste: Michel Prada, président de               l’Autorité des Marchés Financiers en France:“Si l’économie               tunisienne s’engage dans l’économie de marché financier, elle se               comportera mieux” 
Xinhua: la menace               terroriste persiste dans la région du Maghreb
 
 Le Figaro:Otages autrichiens:100 jours de               captivité               
Le               Figaro:L’Algérie et la France, une liaison dangereuse
  
 
 
 
 
Ligue Tunisienne de Défense des   Droits de l’Homme (LTDH)   Les plaignants rejettent les propositions du comité directeur
 
   
 Néjib SASSI  
  Les sept présidents de sections de la Ligue   Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH), à l’origine de la plainte   qui paralyse depuis septembre 2005, les activités de la ligue et l’empêche de   tenir son 6ème congrès ont rejeté, dans un communiqué publié le 27 mai 2008,   les propositions avancées le 12 mai par le comité directeur pour sortir de la   crise.      Ils rappellent que le comité directeur « a procédé, selon eux à des fusions de   sections pour marginaliser et exclure les adhérents qui ne partagent pas ses   points de vue », et par conséquent ils ont introduit une action en justice   contre ces fusions. Le tribunal a annulé ces fusions et aussi les préparatifs   et la tenue du 6ème congrès prévu initialement les 9, 10 et 11 septembre 2005.   Les sept mécontents indiquent que ces propositions ont été préparées   unilatéralement par le Comité Directeur sans consultation préalable des   parties concernées. Ils soulignent aussi et toujours selon eux « que le comité   directeur a depuis 6 ans perdu ses prérogatives suite au jugement prononcé par   la cour d’appel le 21/06/2001 qui désigne ce comité directeur comme étant un   administrateur judiciaire qui a pour seule mission de renouveler les sections   et de tenir un congrès dans un délai d’un an ».   Les sept signataires appellent à la tenue d’un congrès sur des bases   judiciaires saines et sans aucune exclusion et selon les constantes du   règlement intérieur et des statuts de la ligue ».       Légitimité   Les propositions avancées par le comité directeur consistent à entamer le   dialogue, au siège de la Ligue avec les mécontents sur toutes les questions.   Il fixe aussi un calendrier du déroulement des discussions qui seront   couronnées par un conseil national auquel participeront les plaignants et si   les choses avancent dans le bon sens un autre conseil national se tiendra pour   fixer la date du 6ème congrès « Laquelle doit être fixée pour avant le 10   décembre 2008 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de   l’homme » a souligné dans son communiqué le comité directeur de la ligue.   Mais les plaignants parlent de légitimité même du comité directeur alors que « ce   dernier gère tant bien que mal les affaires de la ligue depuis 6 ans et le 7   ex-présidents assistaient aux réunions des instances de la ligue » rétorque un   membre du comité directeur.    (Source: « le Temps » (Quotidien – Tunis), le 30 mai   2008)  
 
Tunisie : risque     de déséquilibre du budget de l’Etat et des paiements extérieurs
        
 
         TUNIS, 28 mai (Xinhua) — Le Conseil d’administration de la  banque centrale     de Tunisie (BCT) a souligné que la conjoncture  internationale marquée par     l’ascension des prix du pétrole, exerce désormais des pressions sur     l’évolution des prix et sur l’  accroissement du déficit de la balance     énergétique.             Dans un communiqué publié mercredi, la BCT prend un ton plus  énergique,     pour ne pas dire alarmiste, et précise que la  conjoncture internationale « risque     d’affecter l’équilibre du  budget de l’Etat et des paiements extérieurs ».                Selon la BCT, la conjoncture internationale est marquée aussi  par la     poursuite de la fluctuation des marchés des changes et  financiers     internationaux, en relation avec la détérioration des  perspectives de la     croissance mondiale, notamment dans les pays  industrialisés.             La BCTa insisté sur « la nécessité de la poursuite des efforts  pour     l’exploitation optimale des capacités et des potentialités  existantes dans     tous les secteurs d’activité, afin d’améliorer la  production et la     productivité, comprimer les coûts et promouvoir  l’ investissement privé     « .             Toujours selon la même source, cette situation « impose  également de     rationaliser davantage les dépenses et de comprimer  la consommation     d’énergie ».  
 Source Agence de Presse Xinhua le 29 mai 2008
 
 
La Déclaration de Yokohama   salue la Tunisie pour avoir accueilli, en 2007, la conférence sur les impacts   des changements climatiques
  
 
 Les participants à la quatrième Conférence de   Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD IV), tenue du 28 au 30 mai à   Yokohama, saluent, dans la déclaration de Yokohama, adoptée à cette occasion,   la Tunisie pour avoir accueilli, en novembre 2007, la conférence   internationale sur les impacts des changements climatiques et l’identification   d’une stratégie d’adaptation aux niveaux du continent africain et de la région   méditerranéenne.   Le document rappelle que cette conférence a été couronnée par la Déclaration   de Tunis pour une solidarité internationale qui vise à prémunir l’Afrique et   la région de la Méditerranée contre les effets adverses du changement   climatique   Source Infotusie.com le30 mai 2008
Un séisme de magnitude 3.6 dans le sud-ouest de   la Tunisie
 TUNIS, 29 mai (Xinhua) — Une secousse tellurique   de magnitude  3.6 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée jeudi   matin dans la province tunisienne de Kébili, a rapporté l’agence  tunisienne   TAP.     La TAP, qui cite l’Institut national tunisien de météorologie ( INM) basé à   Tunis, ne fait état d’aucune victime ni de dégâts  matériels.          Selon les premières analyses, l’épicentre de la secousse  ressentie à   03H17 (01H17 GMT) est situé à 34,06 degrés de latitude et 9,23 degrés de   longitude.        Source Agence de Presse Xinhua le 30 mai 2008  
 
 
Un « pacte sur l’immigration » en   octobre ?
  
 
   
  Le Temps-Agences- La France espère parvenir en   octobre à un accord sur un pacte européen sur l’immigration et l’asile pour   lequel des propositions sont attendues dès le début de la présidence française   de l’UE.      Les négociations s’accélèrent à l’approche du 1er juillet, date à laquelle la   France prendra les rênes de l’UE, et les propositions françaises devraient   être présentées lors de la réunion informelle des ministres de l’Intérieur de   le Justice des Vingt-Sept qui se déroulera à Cannes les 7 et 8 juillet.   « On y travaille depuis le début de l’année et il est possible de parvenir à un   accord au Conseil européen d’octobre », a déclaré une source française de haut   niveau.   Cette évaluation est partagée au Parlement européen, où l’on suit de très près   ce dossier jugé sensible puisqu’il porte sur des domaines qui passeront pour   la plupart à la majorité qualifiée – et donc par « co-décision » avec les   députés – le 1er janvier 2009, lorsque le traité de Lisbonne aura été ratifié.   « Je suis optimiste », déclare ainsi le député UMP Alain Lamassoure. « La France   a bien pris les choses en main ».   Le ministre français de l’Immigration, Brice Hortefeux, a pratiquement achevé   de rencontrer ses homologues des Vingt-Sept et s’est réuni mercredi avec des   députés de la commission parlementaire compétente du Parlement européen.   De source diplomatique, on souligne que l’approche française n’est pas celle   qui est présentée jeudi en « une » du quotidien Financial Times, qui évoque la   volonté de Nicolas Sarkozy de durcir les conditions pour les demandeurs   d’asile.   Ce quotidien base ses information sur un document de consultation datant du 25   janvier et son interprétation de ce texte serait, selon ce diplomate, erronée.   « Tout l’approche consiste au contraire à renforcer la lutte contre   l’immigration illégale sans porter atteinte aux droits des demandeurs d’asile »,   a-t-il expliqué en rappelant que la France est, avec la Suède, le pays qui   détient le record européen des réponses positives à de telles demandes.  
 (Source: « le Temps » (Quotidien   – Tunis), le 30 mai 2008)  
 
 Michel Prada, président de l’Autorité des Marchés   Financiers en France   
“Si l’économie tunisienne s’engage dans   l’économie de marché financier, elle se comportera mieux”
  
 
   
 Invité par l’UTICA, il avait abordé les questions   économiques et financières du moment.En exclusivité pour l’Economiste, le   président de l’Autorité des Marchés Financiers en France répond à nos   questions. Entretien.    L’Economiste Mahgrébin : Comment définissez-vous le rôle de l’Autorité des   Marchés Financiers?   Michel Prada : Le rôle de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en France   est assez comparable à celui du Conseil du Marché Financier (CMF) en Tunisie.   Il s’agit d’une autorité publique qui a pour mission de protéger l’épargne, de   vérifier la qualité de l’information financière et de s’assurer du bon   fonctionnement du marché. C’est une autorité indépendante qui est composée   d’un collège, nommé pour 6 ans, avec des membres non permanents, et d’un   président permanent nommé par le Président de la République pour un mandat non   renouvelable de 5 ans. A l’appui de ce collège, il existe des services   employant environ 370 personnes. Nous avons également un organisme   disciplinaire spécialisé qui est la commission des sanctions. Nous avons par   ailleurs différents organismes qui sont à l’appui de ce dispositif : un   conseil scientifique et des commissions consultatives. Nous travaillons   essentiellement sur deux grands types de domaines.   Le premier domaine concerne les émetteurs, c’est-à-dire les entreprises qui   font appel public à l’épargne pour lesquelles nous nous préoccupons de la   qualité de l’information financière, de la bonne gouvernance, du respect des   principes d’audit et de comptabilité, etc. De plus, nous surveillons les   opérations financières de ces entreprises : les offres publiques d’achat et   d’échange qui permettent de restructurer les entreprises.   Le deuxième champ en termes d’objectifs de l’AMF concerne l’intermédiation   financière. Dans ce cadre, nous sommes compétents plus particulièrement en ce   qui concerne la surveillance du secteur et la gestion des actifs pour le   compte de tiers. Ceci fait notamment référence aux SICAV, aux Fonds Communs de   Placement, à la gestion de fortune, etc. Nous nous intéressons également aux   règles de bonne conduite des intermédiaires dans leurs relations avec leurs   clients. Nous surveillons en outre les infrastructures de marché : la Bourse   elle-même et le post-marché, c’est-à-dire la compensation – règlement –   livraison.   A l’appui de tous ces métiers opérationnels, nous travaillons avec trois   grands instruments : la réglementation, la délivrance d’autorisations, de   visas et d’agréments, ainsi que des actions disciplinaires de contrôle, de   surveillance, et le cas échéant, de sanction. Nous avons enfin une activité   internationale très intense, aussi bien au niveau européen au sein du Comité   Européen des Régulateurs de Marché, qu’au niveau mondial au sein de   l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs. Et je profite de ma   présence en Tunisie pour mentionner l’Institut Francophone de la Régulation   Financière qui regroupe toutes les commissions francophones du monde et dont   la présidence était assurée, jusqu’à cette année, par le CMF tunisien(suite…).  
  L’Economiste   du 21 Mai au 4 Juin 2008
 
la menace   terroriste persiste dans la région du Maghreb
 
  
     TUNIS, 28 mai (Xinhua) — Le chef du     commandement des Etats- Unis d’Amérique pour l’Afrique (AFRICOM), le général     William E.  Ward, a affirmé mercredi que la menace terroriste persiste     encore  dans la région du Maghreb.        Dans un point de presse donné mercredi au siège de l’ambassade  américaine à     Tunis, le général William E. Ward a aussi affirmé  qu’il n’y a pour le     moment aucun projet de transfert du quartier  général de l’Africom, basé     actuellement à Stuttgart en Allemagne.        L’Africom est l’un des six états-majors régionaux du  département américain     de la défense. Il a été créé, officiellement, le 6 février 2007et son budget     s’élève à près de 50 millions de  dollars.        Le général Ward a précisé que sa visite en Tunisie vise à  expliquer le     pourquoi de la création de ce commandement qui n’a  » aucune relation avec ce     qui se passe en Irak et en Afghanistan ».        « La Tunisie est un pays modèle dans la région dans plusieurs  domaines dont,     notamment, l’éducation globale, le bien-être social, la tolérance religieuse     et l’émancipation de la femme, autant de  facteurs qui représentent un     obstacle à la prolifération de  l’extrémisme », a-t-il déclaré.                 Source Agence de Presse Xinhua le 29 mai 2008  
 
Otages autrichiens:100 jours de     captivité
  
 
     Cela fait désormais 100 jours que deux     touristes autrichiens, Wolfgang Ebner, 51 ans, et sa compagne Andrea Kloiber,     44 ans, sont détenus dans le Sahara, probablement au Mali, par un groupe se     réclamant d’Al Qaïda au Maghreb.     Malgré le temps écoulé depuis leur enlèvement le 22 février dans le sud     tunisien, les diplomates autrichiens restent confiants quant à leur     libération prochaine car ils ont dit avoir reçu il y a peu des preuves de     vie des deux otages.          (Source : « Le Figaro » (Quotidien – France), le 29     mai 2008)       
 
L’Algérie et la France,      une liaison dangereuse
  
 
     Éric Roussel          .Journaliste et défenseur de la décolonisation, Jean Lacouture livre une     chronique historique des événements et un témoignage personnel.     Plus de quarante ans après la signature des accords d’Évian, qui     consacrèrent son indépendance, l’Algérie est un sujet récurrent de     déploration. Alors qu’au milieu de bien des vicissitudes, le Maroc et la     Tunisie, les deux autres États du Maghreb, ont trouvé une certaine stabilité,     les anciens départements français n’ont cessé d’être le théâtre d’événements     tragiques. Là plus qu’ailleurs, l’islamisme le plus radical s’est affirmé     tandis que le pays peinait, et peine toujours, sur la voie de la     démocratisation. En outre, les rapports entre Paris et Alger n’ont jamais     été au beau fixe, l’histoire de la colonisation divisant encore les opinions     publiques.     Pour comprendre un présent si chargé de menaces, il était indispensable     d’envisager les choses sur une durée relativement longue comme Jean     Lacouture vient de le faire. Son livre paraît dans la collection « Témoins     » des Éditions Gallimard. On ne s’étonnera donc pas qu’à l’étude du passé de     l’Algérie, l’auteur ajoute ses souvenirs, voire ses humeurs. Ainsi ce vieux     routier des luttes anticoloniales ne cache pas la sympathie que lui inspira     Nicolas Sarkozy lorsque, à l’occasion d’un voyage, en décembre 2007, ce     dernier se livra à Constantine, devant ses hôtes, à une courageuse évocation     historique. Initiative, on le sait, malheureusement non payée de retour     puisque ce déplacement fut l’occasion d’incidents, à juste titre qualifiés     ici de scandaleux.     Lacouture le montre : tout avait mal commencé en Algérie. Après la conquête,     menée de manière brutale, les Européens furent toujours trop présents pour     être supportés, mais pas assez nombreux pour contrôler vraiment la contrée.     D’où une suite d’occasions manquées, de projets malheureux et, en définitive,     de drames. Quand le pays s’embrasa à la Toussaint 1954, il était trop tard     pour réparer les dégâts. Le statut de 1947 apparaît rétrospectivement comme     la dernière chance qui ne fut pas saisie puisque ses dispositions     relativement équitables restèrent lettre morte.     L’apport des pieds-noirs à la France contemporaine     Comme on pouvait s’y attendre, Jean Lacouture braque vite le projecteur sur     le général de Gaulle auquel revint la lourde tâche de trancher le nœud     gordien. De ce que furent sa pensée profonde sur le sujet et sa ligne de     conduite de 1958 à 1962, on trouvera sous sa plume le plus honnête résumé.     Si le fondateur de la Ve République ne croyait guère à la possibilité d’un     maintien indéfini de la présence française de l’autre côté de la     Méditerranée, il souhaitait autant que possible opérer un repli en bon ordre,     avoir un autre interlocuteur que le FLN, et garder, enfin, les richesses     pétrolières du Sahara. Lorsqu’il apparut impossible d’atteindre ces buts, la     négociation devint son objectif prioritaire. On s’est souvent demandé     pourquoi le Général s’attacha à obtenir au préalable un assainissement de la     situation militaire. Le plus probable, comme le souligne Jean Daniel dans sa     préface, est qu’il était hanté par le précédent de Diên Biên Phu, et décidé     à tout faire pour éviter le traité en position défavorable.     À l’heure du bilan, Jean Lacouture ne dissimule rien des zones d’ombre d’une     histoire récente. Au chapitre des réussites, il préfère souligner l’apport     considérable de la communauté pied-noire à la France contemporaine.     Paradoxal et réconfortant constat, quarante-six ans après les épreuves     consécutives à la paix.         
  (Source : « Le Figaro » (Quotidien     – France), le 29 mai 2008) .
           
 
 
Home – Accueil – الرئيسية