TUNISNEWS
7 ème année, N° 2260 du 30.07.2006
Luiza Toscane: Mohammed Akrout arrête sa grève de la faim SOS Tunisien: Presseerklärung Parti Tunisie Verte: Communiqué de Presse AP: Liban: la Tunisie « profondément choquée » par le bombardement de Cana AP: Deuil de trois jours en Tunisie après le bombardement de Cana AFP: Israël condamné après le drame de Cana, nombreux appels à une trêve AP: Grèves de la faim en série dans les prisons tunisiennes, selon une association AP: Le gouvernement tunisien dénonce les « prétendues grèves de la faim » dans les prisons L´Expression: La Tunisie première pour les TIC Le site « Ville de Tunis »:Tunisie : le retard du média Internet Mizaanon: Qana,sud du Liban – Les portes de l’enfer
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Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens
PERDU DE VUE
AHMED LARADJI
Vous l’avez peut-être rencontré dans un poste de police ou une prison, vous l’avez peut-être croisé sur la voie publique. Vous avez entendu parler de lui.
اتصلوا بنا
Ahmed Laradji
, algérien, né en 1966, a quitté l’Algérie en 1990. La dernière fois que ses proches ont eu de ses nouvelles, c’était en 1995. Il leur a téléphoné de Tunisie.
Depuis, sa famille le cherche. Aidez-la
Térésa Chopin
Luiza Toscane
Mohammed Akrout arrête sa grève de la faim
Samedi 29 juilllet, la famille de Mohamed El Akrout a pu être rassurée sur le sort de ce dernier : il avait arrêté sa grève de la faim la veille, après avoir reçu des promesses du directeur de la prison en ce qui concerne certaines de ses revendications : le temps de visite serait augmenté, il aurait droit à recevoir des livres et à consulter un médecin. Pour rappel, Mohammed Akrout, 54 ans, était en grève de la faim depuis le 7 juin dernier à la prison de Tunis, pour exiger l’amélioration de ses conditions d’incarcération et une libération conditionnelle, revendications anciennes et jamais satisfaites en dépit de nombreux mouvements de grève de la faim menés dans le passé. Les samedis 15 et 22 juillet, sa famille n’avait pu le voir à la prison. Mohammed Akrout, arrêté en 1991, purge une peine de longue durée pour appartenance au mouvement En Nahdha dont il fut un des dirigeants. Luiza Toscane
SOS TUNESIEN PRESSEERKLÄRUNG
23.07.2006 Der politische Gefangene
Hechmi Mekki ist am 15. Juli an Lungenkrebs gestorben. Er wurde 1995 wegen Mitgliedschaft in einer verbotenen Vereinigung zu 37 Jahren Haft verurteilt, er erkrankte im Gefängnis an Lungenkrebs; er wurde nicht medizinisch behandelt.
Auf Druck von Menschenrechtsorganisationen wurde er am 14.3.06 entlassen. Die Haftanstalt ignorierte seinen Gesundheitszustand. Die tunesische Regierung trägt die Schuld an seinem Tod. Wir drücken seiner Familie unser Mitgefühl aus.
In großer Sorge sind wir auch über den Gesundheitszustand des politischen Gefangenen Mohamed Akrout. Er befindet sich seit dem 7. Juni 2006 im Hungerstreik, um gegen seine Haftbedingungen und gegen die Verweigerung einer medizinischen Versorgung durch die Behörden im Gefängnis „9 avril“ zu protestieren. Aufgrund des Hungerstreiks ist Mohamed Akrout inzwischen sehr geschwächt. Seine Familie erhält keine Besucherlaubnis. Seit dem 8. Juli 2006 weigert sich Mohamed Akrout gezuckertes Wasser zu sich zu nehmen. Er ist inzwischen so geschwächt, dass er nicht mehr aufrecht stehen kann. Sein Leben ist in großer Gefahr. Das Gefängnis ist vom Wohnort seiner Familie 400 km entfernt. Die Gefängnisbehörde verweigerte ohne Nennung eines Grundes den Zugang. Auch der Postwechsel mit seiner Familie wird verzögert oder die Briefe werden konfisziert. Seit Juni 2006 hat seine Familie keine Post erhalten. Auch Bücher und Zeitungen erhält er nicht.
Mohamed Akrout war Mitglied der islamistischen Organisation Ennahda. 1991 wurde er festgenommen und zu lebenslanger Haft verurteilt; die Haftstrafe wurde später auf 30 Jahre reduziert. Es erfolgte eine weitere Reduzierung des Strafmaßes; er muss jetzt noch rund sechs Jahre in Haft bleiben.
Die Haftbedingungen in tunesischen Gefängnissen werden nicht einmal den Mindeststandards gerecht. Im Mai 2001 wurde ein Justizvollzugsgesetz verabschiedet. Dieses Gesetz garantiert Häftlingen Grundrechte wie das Recht auf kostenlose medizinische Versorgung. Es liegt im Ermessen des Gefängnisarztes, ob die Behandlung im Gefängnis oder in einem Krankenhaus erfolgt. Es gibt Sonderurlaub bei schwerer Krankheit oder dem Tod eines Angehörigen. Es gibt das Recht auf Briefkontakt und Familienbesuche, den Zugang zu Zeitungen und Büchern. Dieses Gesetz wird weitgehend missachtet. Wir fordern die tunesischen Behörden auf, die Menschenrechte und die Gesetze zu achten. Wir fordern Rechtstaatlichkeit.
SOS TUNESIEN Der Vorstand
PARTI TUNISIE VERTE
Communiqué de Presse
Tunis le 30 Juillet 2006
Non au massacre du peuple libanais ;
Non au massacre des enfants de Kana ;
Non à la complicité des grandes puissances ;
Non au silence complice des gouvernements arabes qui entretiennent des relations officielles ou discrètes avec Israël.
Depuis 3 semaines, l’armée d’occupation israélienne et ses généraux du gouvernement Olmert continuent le pilonnage des villes et villages du Liban, laissant derrière eux des cortèges de tristesse et de malheurs et plus de 450 victimes surtout des femmes et des enfants (le nombre actuel de réfugiés dépasse les 750.000).
Toute l’infrastructure du Liban est visée et détruite provoquant une marée noire qui a frappé le littoral libanais sur 130 km en provenance des dépôts d’usines et centrales électriques détruites.
Avec le massacre de Kana, dont sont victimes 55 morts (dont 27 enfants) l’armée israélienne renoue aussi avec le premier massacre de 1996 dont sont victimes 105 réfugiés, femmes et enfants, assassinés dans les locaux de l’ONU.
Nous les militants de Tunisie Verte, dénonçons les crimes et massacres de l’armée israélienne, de ses généraux et de son gouvernement.
Nous demandons l’arrêt immédiat de ces agressions contre le peuple libanais.
Le coordinateur national de « TUNISIE VERTE »
Abdelkader Zitouni
Liban: la Tunisie « profondément choquée » par le bombardement de Cana
AP | 30.07.06 | 15:58
TUNIS (AP) — La Tunisie s’est déclarée dimanche « profondément choquée et consternée » par le raid israélien meurtrier sur le village de Cana dans le sud du Liban. « En bombardant délibérément des civils innocents, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées sans défense », l’Etat hébreu « viole ainsi ouvertement les principes humanitaires, les chartes et la légalité internationales », explique-t-on de source officielle citée par l’agence de presse TAP. Les autorités tunisiennes, ajoute-t-on de même source, condamnent « énergiquement » cette « lâche agression criminelle » et cet « horrible massacre ». Tunis fait assumer aux « parties internationales » la responsabilité d’imposer un cessez-le-feu immédiat, en allusion aux grandes puissances et à l’ONU. Elle réitère sa « solidarité active » avec le Liban et appelle la communauté internationale à dépêcher une force de maintien de la paix dans la région sous l’égide des Nations Unies. Par ailleurs, le ministère tunisien de la santé publique a annoncé l’organisation à partir d’une « campagne exceptionnelle de don du sang » dans les centres de transfusion sanguine de Tunis et des principales villes du pays. Ces dons sont destinés aux victimes des « agressions israéliennes continues contre le Liban et du massacre de Cana ».
La Croix-Rouge libanaise a fait état d’au moins 56 morts, dont au moins 34 enfants à Cana. Des responsables de la sécurité libanaise parlaient eux de 57 morts, expliquant que le bilan s’était alourdi après la découverte des corps de 18 personnes appartenant à deux familles dans l’une des pièces de l’immeuble frappé, où des dizaines de personnes s’étaient réfugiées. AP
Deuil de trois jours en Tunisie après le bombardement de Cana
TUNIS (AP) – La Tunisie a décrété dimanche un deuil de trois jours « en hommage aux victimes du massacre perpétré par Israël dans le village de Cana au sud Liban » qui a fait 57 morts dont 34 enfants, a annoncé la télévision tunisienne. La Chaîne publique Canal 7 a aussitôt interrompu ses émissions pour diffuser des versets de Coran en continu, tandis que les drapeaux étaient mis en berne sur les bâtiments officiels. Selon l’agence de presse officielle TAP, Tunis déplore « l’absence d’action rapide et efficace de la communauté internationale pour mettre un terme aux agressions contre le Liban ». De son côté, le ministère tunisien de la Culture et de la préservation du patrimoine a annoncé la suspension des festivals et de les manifestations culturelles et artistiques dans tout le pays durant la période de deuil. Par ailleurs, le ministère de la Santé publique a annoncé l’organisation à partir d’une « campagne exceptionnelle de don du sang » » dans les centres de transfusion sanguine de Tunis et des principales villes du pays. Ces dons sont destinés aux victimes « agressions israéliennes continues contre le Liban et du massacre de Cana ». La Tunisie s’est déclarée dimanche « profondément choquée et consternée » par le raid israélien meurtrier sur le village de Cana dans le sud du Liban. « En bombardant délibérément des civils innocents, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées sans défense », l’Etat hébreu « viole ainsi ouvertement les principes humanitaires, les chartes et la légalité internationales », explique-t-on de source officielle citée par l’agence de presse TAP. Les autorités tunisiennes, ajoute-t-on de même source, condamnent « énergiquement » cette « lâche agression criminelle » et cet « horrible massacre ». Tunis fait assumer aux « parties internationales » la responsabilité d’imposer un cessez-le-feu immédiat, en allusion aux grandes puissances et à l’ONU. Elle réitère sa « solidarité active » avec le Liban et appelle la communauté internationale à dépêcher une force de maintien de la paix dans la région sous l’égide des Nations Unies. La Croix-Rouge libanaise a fait état d’au moins 56 morts, dont au moins 34 enfants à Cana. Des responsables de la sécurité libanaise parlaient eux de 57 morts, expliquant que le bilan s’était alourdi après la découverte des corps de 18 personnes appartenant à deux familles dans l’une des pièces de l’immeuble frappé, où des dizaines de personnes s’étaient réfugiées. AP
Israël condamné après le drame de Cana, nombreux appels à une trêve
dimanche 30 juillet 2006, 16h55
PARIS (AFP) – Israël a été largement condamné après la mort dimanche d’au moins 51 civils dont 25 enfants dans le bombardement du village de Cana, dans le sud du Liban, qui a entraîné l’annulation d’une visite de Condoleezza Rice à Beyrouth et une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu. Les appels se sont multipliés en faveur d’une cessation des hostilités au Liban, entrées dans leur 19è jour et qui ont fait 750 morts au total selon Beyrouth. L’UE, par la voix de son Haut représentant pour la politique étrangère, Javier Solana, a exprimé sa « consternation », soulignant que « rien ne peut justifier » de telles pertes civiles. La présidence finlandaise de l’Union européenne s’est dite « choquée » et a appelé à « une cessation immédiate des hostilités ». Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a dénoncé une « agression barbare » et a demandé « l’ouverture d’une enquête internationale sur cette tuerie et sur les autres crimes de guerre commis par Israël au Liban ». L’Organisation de la conférence islamique a condamné un « crime de guerre ». Le bombardement de Cana a contraint Washington, principal allié d’Israël qui s’était refusé jusqu’à présent à réclamer un cessez-le-feu immédiat, à en admettre la nécessité. « Je pense que ce qu’il est temps de faire, c’est de parvenir à un cessez-le-feu », a déclaré, en visite à Jérusalem, la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, se disant « profondément attristée ». Un porte-parole de la Maison Blanche, Blaine Rethmeier, a cependant souligné que la position des Etats-Unis n’avait pas changé et s’est borné à observer que l’administration américaine « continue de demander à Israël de faire preuve de retenue ». Israël a exprimé ses « regrets », ordonné une enquête et a promis de permettre l’acheminement d’une aide humanitaire à Cana, mais a fait montre d’une détermination inchangée. « En dépit de cet incident pénible, je ne demanderai pas aux forces de défense de stopper le feu ou de modifier leurs opérations. Nous continuerons à agir sans hésitation contre le Hezbollah. Nous ne cesserons pas cette opération », a averti le Premier ministre israélien, Ehud Olmert. Le carnage a entraîné l’annulation d’une visite au Liban de Mme Rice, qui devait mettre fin à sa visite au Proche-Orient et rentrer lundi à Washington. « Il n’y a pas de place pour des discussions en cette triste journée », a déclaré le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, exigeant « un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel avant toute chose ». Le bureau de M. Siniora a indiqué que celui-ci avait réclamé « la convocation d’une réunion urgente du Conseil de sécurité ». Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a exprimé au président libanais « sa condamnation de l’horrible massacre » lors d’un entretien téléphonique, selon Beyrouth. Le représentant personnel de M. Annan au Liban, Geir Pedersen, a appelé à « un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture d’une enquête ». Le Conseil de sécurité de l’Onu devait se réunir d’urgence dimanche à 11H00 locales à New York (15H00 GMT). La France, dont le président Jacques Chirac a condamné une « action injustifiable », a indiqué avoir diffusé au Conseil de sécurité un projet de résolution demandant la cessation immédiate des hostilités et détaillant les modalités d’une force internationale. A Beyrouth, où des milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer le massacre de Cana, le siège local de l’ONU a été saccagé. Le Hezbollah a promis que « cet horrible massacre, comme d’autres, ne restera pas impuni », promettant y compris « des réactions contre le monde, muet et complice, qui doit assumer ses responsabilités ». A Gaza, second front du conflit, le Hamas qui dirige le gouvernement palestinien a affirmé que « toutes les options étaient ouvertes pour les résistances palestiniennes et libanaises » après Cana. Le Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, groupe armé issu du Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, ont annoncé considérer désormais comme cible « les Etats-Unis et certains pays occidentaux ». Le président Abbas a accusé Israël d’avoir perpétré un « crime » et a appelé l’Onu à instaurer un cessez-le-feu immédiat. Dans la région et dans le monde, les condamnations se sont multipliées. La ministre britannique des Affaires étrangères Margaret Beckett a qualifié le bombardement israélien d' »effroyable », soulignant qu’il fallait « reprendre le travail » en vue d’un cessez-le-feu durable. Le gouvernement espagnol a exprimé « sa plus profonde consternation » et appelé à un cessez-le-feu, tout comme le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeier. Le pape Benoît XVI a demandé un cessez-le-feu « immédiat » afin de construire « à travers le dialogue une cohabitation stable et durable » au Proche-Orient. Le Premier ministre irlandais Berthie Ahern s’est dit « choqué et consterné », et le ministre suédois des Affaires étrangères, Jan Eliasson, a estimé qu’il était « temps de mettre un terme à cette folie ». L’Egypte a condamné une « attaque irresponsable » et exigé un « effort international (…) pour arrêter les attaques militaires immédiatement ». Le roi Abdallah II de Jordanie a dénoncé « l’agression criminelle » d’Israël et les Emirat arabes unis un « horrible massacre » constituant une « nouvelle preuve de la politique systématique d’Israël ». Des protestations auxquelles se sont joints le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, ce dernier pays appelant à « un éveil des consciences et à un sursaut collectif de la communauté internationale ». Le président Syrien Bachar al-Assad, dans sa première réaction depuis le début de l’offensive israélienne le 12 juillet, a dénoncé un « horrible carnage » relevant d’un « terrorisme d’Etat ». Quant à l’Iran, il a vu dans le « massacre » de Cana « le résultat de la visite de Condoleezza Rice dans la région ».
Grèves de la faim en série dans les prisons tunisiennes, selon une association
AP | 27.07.06 | 19:54 TUNIS (AP) — Plusieurs détenus, dont un opposant et un islamiste, observent depuis des semaines une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention, selon un communiqué diffusé jeudi par l’Association tunisienne de lutte contre la torture (ATLT, non reconnue). Se référant aux témoignages des familles des prisonniers, l’association cite le cas de l’opposant et ex-PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports, Abderrahmane Tlili. Diabétique, cet ancien candidat à l’élection présidentielle de 1999 est en grève depuis le 6 juillet « en protestation contre la privation de soins médicaux », selon le communiqué qui fait état de « l’aggravation » de son état de santé. Les autorités tunisiennes assurent cependant que M. Tlili « bénéficie durant son séjour en prison des soins et des médicaments nécessaires prescrits par les médecins de l’unité pénitentiaire et ses médecins privés ». Agé de 64 ans, M. Tlili a été condamné en juin 2004 à neuf ans de prison pour « abus de pouvoir, profit illicite et non déclaration de biens acquis à l’étranger ». L’association qualifie par ailleurs de « très grave » l’état d’un autre détenu Mohamed Akrout (54 ans) qui purge depuis 1992 une condamnation d’emprisonnement à perpétuité, commuée à 18 ans d’incarcération, pour des délits liés à son appartenance au mouvement islamiste interdit « Ennahdha ». Selon sa famille, il a cessé de se nourrir depuis le 6 juin dernier pour protester contre « le refus de l’administration pénitentiaire de lui assurer des soins sérieux ». Outre des douleurs à la poitrine, il souffre de cholestérol et de problèmes dentaires qui lui occasionnent des saignements continus, d’après ses proches. L’ATLT, que préside l’avocate Radhia Nasraoui, énumère d’autres cas de détenus en grève de la faim suite notamment à des « agressions physiques » dont ils se disent avoir été victimes de la part d’agents pénitentiaires. Elle cite deux jeunes condamnés pour des « délits à caractère terroriste », Ziad Fakraoui et Ali Ramzi Bettibi, ainsi que l’islamiste Abdellatif Bouhajila « privé de visite familiale depuis trois semaines ». AP
Le gouvernement tunisien dénonce les « prétendues grèves de la faim » dans les prisons
vendredi 28 juillet 2006, 23h59 TUNIS (AP) – Les autorités tunisiennes ont qualifié vendredi de « mise en scène médiatique » les informations selon lesquelles plusieurs détenus observent depuis des semaines une grève de la faim pour protester contre leur condition de détention et le manque de soins médicaux. Dans un communiqué transmis à l’Associated Press, une source officielle dénonce ce qu’elle considère comme étant « des allégations fantaisistes totalement infondées » qui, selon les autorités, « relèvent de la désinformation et de la manipulation de l’opinion ». Selon la même source, les détenus en question « s’alimentent régulièrement au moyen de repas apportés par leurs familles ou par des familles de co-détenus ». « Tous bénéficient de suivis médicaux réguliers et des traitements prescrits par leurs médecins », assure la même source. L’Association tunisienne de lutte contre la torture (ATLT, non reconnue) avait fait état de « grèves de la faim en série » de plusieurs prisonniers dont les islamistes Mohamed Akrout -dont l’état a été jugé « très grave »- et Abdellatif Bouhajila, ainsi que deux autres jeunes Ziad Fakraoui et Ali Ramzi Bettibi. Selon la source officielle, « les derniers examens effectués n’ont décelé chez eux aucune aggravation nécessitant le transfert vers un établissement hospitalier ». Leur déniant le statut de « prisonniers politiques », elle rappelle qu’ils ont été condamnés pour des délits de droit commun à caractère « criminel » ou « terroriste ». AP
La Tunisie première pour les TIC
Selon une étude basée sur des données fournies par le Forum économique mondial, l’Institut européen d’administration des affaires (Insead) et des indicateurs relatifs aux TIC employés par la Banque mondiale, la Tunisie a été classée première en Afrique, rapporte la presse tunisienne. La Tunisie est suivie par l’Afrique du Sud, de l’île Maurice, le Botswana et le Ghana. L’Egypte est classée 6e suivie par le Maroc, la Namibie, l’Ouganda et la Tanzanie. Le palmarès tient compte de plusieurs variables comme le nombre de lignes téléphoniques pour 1000 personnes, le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile et le nombre d’abonnés à Internet. Le classement prend en compte également le nombre d’abonnés à l’Adsl, les prix des téléphones portables et des connections à Internet et le nombre d’écoles reliées à l’Internet.
(Source: Le journal algerien « L´Expression » le 30 juillet 2006)
Tunisie : le retard du média Internet
vendredi 28 juillet 2006.
Villedetunis.com – 984 millions d’euros d’investissements publicitaires bruts au premier semestre 2006 ! Près d’un milliards d’euros ! C’est le budget consacré en France par les annonceurs aux médias Internet au premier semestre 2006 ! Soit environ 9 % des investissements publicitaires (Etude menée par l’association professionnelle Internet Advertising Bureau (IAB) et TNS Média Intelligence), soit encore une hausse de 57 %, sur la même période en 2005, à périmètre constant.
En Tunisie, la situation est toute autre. Compte tenu de la marginalité de l’investissement en média Internet, aucun chiffre significatif dans la part globale des investissements publicitaires ne peut être avancé. Le Web n’est pas considéré, aujourd’hui en Tunisie, comme un média sérieux par les annonceurs comme par les agences de pub… Point de vue qui n’est apparemment pas au goût du jour de l’autre coté de la Méditerranée.
En France, même si Internet reste encore loin derrière la presse écrite (avec 33,7 %), la télévision (avec 29,3 %) ou la radio (avec 15,1 %), il s’approche à grand pas (fort de ses 9% des investissements publicitaires) de l’affichage traditionnel, qui atteint à peine les 12 % ! Les causes d’un tel décalage ? La frilosité des annonceurs d’une part, face à un secteur ou rien n’est trop réglementé, mais aussi un monopole indéniable de Web Agency ayant tendance à faire la pluie et le beau temps dans un espace « com » restreint, où les grands annonceurs se comptent sur les doigts des deux mains… Le nombre limité et la qualité des supports sont également à prendre en considération, où peu prennent encore la peine de certifier leur audience, ne rassurant ainsi pas les éventuels investisseurs. Quelques supports tirent toutefois leur épingle du jeu, au prix d’un long travail de labeur, tant au niveau qualitatif que commercial. Alors que le potentiel est là : le secteur du tourisme en Tunisie par exemple, qui représente une part non négligeable de l’économie, devrait suivre l’exemple du secteur touristique en France qui représente, à lui seul, 29,6 % des investissements média Internet, dépassant celui des télécoms (avec 18,6 %)… Une prise de conscience s’impose donc, avant que d’autres annonceurs, notamment étrangers, viennent s’installer et peut-être devenir l’élément déclencheur…
(Source: Le site « Ville de Tunis » le 28 juillet 2006) www.villedetunis.com
Qana,sud du Liban (Les portes de l’enfer)
La colère, toute la colère et même si elle pouvait être multipliée à l’infini, n’exprime plus les sentiments de tristesse, d’impotence et de répulsion devant le génocide en cours au Liban et en Palestine qu’ accomplissent les israéliens en leur propre nom d’abord, au nom des américains et au nom de tous les gouvernements arabes et occidentaux en suite. Les images dantesques qui nous arrivent de Qana montrant des corps frêles, de petits enfants déchiquetés, mutilés et ensanglantés qu’on retire des décombres de la maison où ils se sont innocemment concentrés pour passer la nuit, pensant être à l’abri des bombes que déversent les avions de la civilisation occidentale 24 heures sur 24 autour d’eux et sur tout le Liban depuis presque trois interminables semaines, prouvent, si besoin est, qu’on n’a plus à faire à de simples ennemis que personne d’ailleurs n’avait invités comme voisins et qui sont arrivés imposés à la région avec des bagages bourrés de morts et uniquement de morts, mais bien en face d’une horde d’assassins décidés à mener à terme leur œuvre d’extermination non seulement des peuples palestinien et libanais, mais de tous les peuples dans un rayon sans horizons visibles sur toute l’étendu de la planète. Les avions F15, F16, les hélicoptères Chinook ou Apache, les bâtiments de guerre en mer, des chars de toutes dimensions et de toute cuirasse, les missiles, les bombes d’une tonne, de deux tonnes, de cinq tonnes, des bombes au phosphore, les satellites et toutes les panoplies des armes et des munitions les plus sophistiquées de leur arsenal propre, de celui américain et certainement des arsenaux d’autres pays occidentaux mis à leur disposition gratuitement. Un déluge de feu et de sang, un déluge de fin de monde biblique, s’abat sur le Liban. Qui peut comprendre ce qui se passe dans les esprits de tels diables et que veulent-ils faire de la vie, non pas en Palestine ou au Liban, mais sur la terre entière ? – Certainement ils ont ouvert les portes de l’enfer. Il se peut que ces assassins s’échappent pour l’instant du feu, mais l’enfer, tout l’enfer finira par se renfermer plus tôt qu’ils ne le pensent sur eux-mêmes. Il ne se l’imagine même pas. Et pourtant il est inexorablement en train de le faire. Tous les tyrans arabes et musulmans qui sont les premiers responsables de tous les drames de nos peuples bien avant les israéliens et leurs commanditaires ne sentent aucune colère. En effet ils sont insensibles depuis longtemps. Depuis avant leur propre naissance. Ils sont génétiquement dépourvus de tout sentiment. À la place de sentiments, ils ont des instincts, les mêmes instincts de mort des diables israéliens, ils sont les parfaits complices, même s’ils tentent en ce moment désespérément d’habiller leur trahison, leur lâcheté, par un prétendu réalisme qui n’existe que dans leur morbide imagination. Il faut bien que dans l’imagination populaire arabe et musulmane soit gravé un jour pareil, un autre jour de Qana, le jour de la boucherie du 30 juillet 2006, le jour de fin de monde. C’est la facture qui est présentée à partir d’aujourd’hui à tous les responsables qui ont permis, par leur veulerie, leur lâcheté et leur complicité, la boucherie de Qana. Ils ont gaspillé et ils continuent de le faire, des montagnes de moyens pour satisfaire leurs instincts de morbides sans jamais avoir pensé à la protection des enfants de Qana, de Beyrouth, de Gaza, de Jenine et de toutes villes et villages arabes ou musulmans. Pourquoi le Liban n’avait pas des défenses aériennes pour abattre tout objet volant de l’ennemi qui ose violer son ciel ? Pourquoi les forces armées libanaises n’avaient pas des avions pour aller bombarder l’ennemi ? La même question se pose à tous les autres. A ce tyran d’Égypte, Moubarak, est-ce qu’il a les moyens de protéger les enfants du Caire, alors que les soldats égyptiens ne sont pas enlevés par les israéliens, mais tout simplement abattus comme des canards sauvages pour le plaisir de l’ennemi ? Et à ces tyrans Saoudiens qui ont volé les richesses considérables de toute la Nation pour les offrir aux ennemis ont-ils prévu de moyens de protection des enfants de Riad, de Djedda ou de la Mecque ? – Que dis-je, alors qu’ils ne cherchent qu’à les tuer. Et non seulement les enfants de la Péninsule, mais tous les enfants arabes et musulmans où qu’ils soient. Ils sont soutenus dans leur besogne par les mêmes ennemis. A côté de la Mecque qu’ils ont aussi usurpée, ils ont construit une autre Mecque, LA SEULE MECQUE DE LA CORRUPTION SUR TERRE. Toutes les autres formes de corruption dans le monde sont à peine des kiosques minuscules. Tout au long de plus de trois quarts de siècles ces tyrans saoudiens ont financé sous forme de corruption toutes les industries des armes de l’Occident, les mêmes armes utilisées hier soir en lançant deux missiles pour transformer le village de Qana en fin de monde. Ce sont les mêmes saoudiens qui fournissent le kérosène qui fait voler les engins de mort qui dévastent les villes et les villages des arabes et des musulmans. Ce sont les mêmes saoudiens qui investissent les milliards de dollars volés dans l’industrie de guerre américaine qui a fournit les missiles qui ont tué les enfants de Qana et qui tuent les enfants à Gaza et ailleurs en Palestine. Hier seulement ils ont récompensé les américains avec un chèque de plus de 4 milliards de dollars. Quelques jours avant, ils ont donné un chèque à Jacques Chirac de cinq milliards de dollars. Ils sont en train de préparer le terrain pour verser des quantités astronomiques en milliards de dollars aussi à Tony Blair. Ils disent – comme dans le passé – que se sont des contrats d’achat d’armes. Toutes les armes de ces criminels n’avaient jamais servi à rien d’autre qu’à terroriser le pauvre peuple. Et si ces armes peuvent avoir une utilité quelconque, elles ont été utilisées pour participer dans la destruction de l’Irak en 1991 et pour tuer les enfants de Bagdad. Ces saoudiens ont inondé les villes américaines, anglaises et occidentales des milliards de dollars qu’ils ont volés et qu’ils continuent de voler.. La même famille des Bush qui est considérée la plus proche des saoudiens a encaissé et encaisse encore aujourd’hui des quantités astronomiques à titre de pure et simple corruption. Et ce sans parler de tous les personnages sinistres de l’administration de l’actuel Bush et de Bush premier. Tous reçoivent sans cesse des pourboires millionnaires de ces brigands saoudiens. A ces saoudiens qui enrichissent tous les ennemis des arabes et des musulmans partout, il y a une facture beaucoup plus longue. Beaucoup plus longue que celle du Shah d’Iran. Sans commune mesure. C’est une affaire qui concerne tous les musulmans sur cette terre. De quel droit se sont-ils appropriés de tout un continent qui est terre des arabes et des musulmans pour la baptiser à leur infâme nom ? –Certainement le même « droit » qu’avait eu l’autre brigand Cecil Rhodes pour tuer les habitants de Zambie et Zimbabwe et s’approprier d’une terre des mêmes dimensions de la Péninsule Arabe et avec autant de richesses ou plus qui ont été volés et transférés en Angleterre pour financer la prospérité des anglais et leurs industries de guerre. Londres, en l’honneur de ce criminel, a impunément baptisé cette terre en Rhodésie nord et Rhodésie sud jusqu’à il y a quelques années seulement. Ce même droit qui fait aujourd’hui que parmi nous, sur notre terre se trouve la base de la corruption mondiale. Jamais la corruption n’avait atteint les dimensions des milliards continuels qu’utilisent tous les membres de cette famille des Saouds pour corrompre le monde. Les traces de leur corruption sont partout au niveau des pays, des compagnies, des organisations et des individus. Ils n’ont, et, ils ne peuvent avoir aucun projet que celui-là. Ils sont à la source de toutes les calamités qui tombent sur les peuples arabes et musulmans. A tous les autres corrompus arabes et musulmans d’abord des factures sont sur table et doivent impérativement être liquidées.