3 mars 2001

البداية

 

 

 

LES TITRES DE CE JOUR:
  1. Interview de Pr. Moncef Ben Salem accordée à www.zeitounatv.com

  2. Appel urgent en faveur de deux journalistes tunisiens emprisonnes depuis 1991 dans des conditions inhumaines.
  3. RSF:

    le regime de Ben Ali est l’un des principaux ennemis de l’internet dans le monde.

  4. ÈÓÈÈ ÞäÇÉ ÇáÌÒíÑÉ‏:‏ ÊæäÓ ÊÓÊÏÚí ÓÝíÑåÇ Ýí ÞØÑ ááÊÔÇæÑ

 

L’UNE DES GRANDES EMINENCES SCIENTIFIQUES DE LA TUNISIE CONDAMNE A VIVRE EN MARGE DE LA SOCIETE. LE PROFESSEUR MONCEF BEN SALEM PARLE PUBLIQUEMENT POUR LA PREMIERE FOIS DEPUIS L’INTERVIEW QU’IL A ACCORDE EN 1990 A UN JOURNAL ALGERIEN ET QUI L’A MENE EN PRISON POUR PLUS DE DEUX ANS.

Pour écouter l’intégralité de l’interview cliquer ici:

 

UNE ONG TUNISIENNE BASEE A PARIS LANCE UN APPEL URGENT EN FAVEUR DE DEUX JOURNALISTES TUNISIENS EMPRISONNES DEPUIS 1991 DANS DES CONDITIONS INHUMAINES.

LE SOS DE DLMM EN FAVEUR DES JOURNALISTES/PRISONNIERS POLITIQUES HAMADI JEBALI(17 ans de prison) ET ABDALLAH ZOUARI (11 ans de prison).

Droits & Libertés des Maghrébins et au Maghreb

Association d’Aide, d’Assistance, de Soutien et de Défense des Droits de l’Homme

B.P. N° 28 – 93161 Noisy-leGrand Cedex- France

CCP Paris 5 336 77 P DLMM

E-MAIL: Abdess@hotmail.com

Communiqué du 1° mars 2001

Objet : la situation de deux journalistes tunisiens

Deux journalistes demeurent emprisonnés en Tunisie dans des conditions difficiles et qui sont souvent transférés d’une prison à une autre, il s’agit bien entendu de Hamadi JEBALI, directeur de l’hebdomadaire d’opposition Al Fajr (L’Aube), organe du mouvement interdit Ennahdha (Renaissance), arrêté le 31 janvier 1991, condamné le 28 août 1992 à seize ans de prison, pour «agression dans l’intention de changer la nature de l’Etat » et «appartenance à une organisation illégale » alors qu’il lui a été déjà infligé un an de détention le 31 janvier 1991 pour un article paru le 27 octobre 1990 sur «l’inconstitutionnalité des cours militaires dans une société démocratique » et Abdallah ZOUARI, collaborateur au même journal, arrêté depuis le 12 avril 1991 et condamné à 11 ans de prison pour «appartenance à une organisation illégale ».

 Depuis la victoire absolue du PSDen 1981 ( ) depuis, que ce premier scrutin qui est tourné à la mascarade, qui a donné au Mouvement des démocrates socialistes (MDS) d’Ahmed Mestiri, du Mouvement de l’Unité populaire (MUP) d’Ahmed Ben Salah et le Parti communiste tunisien de Mohamed Harmel ont dénoncé la fraude électorale, sans résultat.

 Depuis, c’est l’histoire qui se répète avec le nouveau président en 1989, 1994 et enfin 1999. Les Tunisiens ne donnent plus l’impression d’être vraiment concernés par la politique, puisqu’elle peut mener à la prison, la torture et à la mort des fois, les élections en général, puisque les résultats sont plus ou moins connus à l’avance. Le premier constat est l’état d’esprit du régime en place depuis 1957 est la représentation n’est qu’un mensonge et que la violence est la seule vérité, cette violence et la terreur qui vient du sommet de la politique (répression contre les partisans de Salah Ben Youssef (ex-Secrétaire général du Parti du Néo-Destour), contre l’UGTT, contre les Perspectivistes, contre les Islamistes, contre la Ligue des Droits de l’Homme, contre le POCT, etc..)

Cette entreprise a abouti à la naissance d’une culture dont l’élément fondamental est la violence de l’Etat contre l’opposition de tout bord qui n’a épargné ni les étudiants (8 morts par balles dans la journée du 8 mai 1991), ni les enseignants, Abderraouf Laaribi, n’est qu’un exemple et la liste est longue des prisonniers politiques qui se comptent par centaines dont des médecins , des journalistes, pharmaciens, des ingénieurs, des universitaires et non des moindres, sans parler des milliers d’exilés et de nombreux citoyens démunis de passeport à l’intérieur du pays comme à l’extérieur.

Lors des élections législatives, de 1999, sur les six partis d’opposition reconnus, cinq se sont partagés les 34 sièges qui leur étaient réservés, contre 19 lors des législatives de 1994 lorsqu’ils avaient fait leur entrée au parlement.

Le Rassemblement Socialiste Progressite (RSP) de Me Néjib Echabbi et les 10 listes indépendantes n’ont remporté aucun siège.Prés d’un million d’électeurs, -sur les cinq millions environ de tunisiens en âge de voter, ce qui représente près de la moitié de la population du pays -, n’ont pas jugé utile de faire usage de leur droit de vote.

Les tunisiens s’attendent à une conformité même progressive, entre ce qu’ils captent chaque jour sur leurs écrans de télévision, grâce aux paraboles, et la réalité de leur propre vie politique. Avec autant de sécurité, mais moins de zèle policier, de vrais journaux à lire et non la répétition imprimée des même discours, avec de vrais journalistes.

 La Tunisie a vu, depuis l’indépendance sept élections présidentielles dont quatre sous la présidence de Bourguiba : Score en %( ) Le 8-11-1959 Le 8-11-1964 Le 2-11-1969 Le 3-11-1974 Le 2-4-1989 Le 20- 3-1994 Le 20-10-1999
Bourguiba 91% 96.43% 99.76% 99.85%
Ben Ali 99.27% 99.91% 99.45%


Depuis le 7 novembre 87, qui a mis fin à un pouvoir sans partage durant trente et un ans, Ben Ali a opté pour une véritable réconciliation avec le peuple, mais cette situation n’a pas duré longtemps.

Il a commencé par rallier les différentes forces de la société civile, en prenant un certains nombre de mesures libérales, tout en écartant, les islamistes de la vie politique.En juillet 88, Ben Ali crée son propre parti –le Rassemblent constitutionnel démocratique (RCD)- qui n’est que la continuité du Néo-Destour, transformé par Ben Salah en 1964 en Parti socialiste destourien (PSD). Dans la foulée, Ben Ali annonça des élections générales pour le 2-4-89 et se présenta en candidat unique à la présidence, élu à 99.27%, après avoir eu la garantie qu’aucun des dirigeant du Mouvement de la tendance islamique(MTI) ne se présentera contre lui.

Le MTI, par son secrétaire général est allé jusqu’à déclarer à l’Hebdomadaire indépendant tunisien « Le Maghreb »(…) « Nous ne rejetons pas de faire partie d’un gouvernement de coalition nationale. Mais nous considérons que pour garantir les succès d’une telle coalition, il faut se mettre d’accord sur une plate-forme »( ) Le chef de l’Etat a même reçu durant 45 minutes au Palais de Carthage le dirigeant du MTI Rached Ghannouchi le 6-11-88( ).

 Le RCD rafla la totalité des sièges de l’assemblée nationale, le MTI a été écarté de la compétition, lequel a changé de dénomination pour se mettre en conformité avec une loi injuste le MTI s’est transformé en Parti Ennahdha (La renaissance) et a participé en soutenant des « listes indépendantes » dans 17 sur 25 circonscriptions( ), par signe de bonne volonté et pour marquer sa présence aux élections législatives du 2-4-89.

Telle fut la faute politique et stratégique du mouvement, les résultats officiels ont donné 14% des suffrages au détriment du Mouvement des démocrates socialistes (MDS) qui comptait sur les voix des islamistes pour avoir un bon score, mais il n’a pu remporté que 3.76% et le reste des partis de l’opposition ont entre 0.72 et 0.25%.

 DLMM a constaté la condamnation du gouvernement tunisien par le Comité des Nations Unies Contre la Torture pour pratique ou couverture des actes de torture qui a amis ses préoccupations en ces termes « Le large écart qui existe entre la loi et la pratique à propos de la propagation des droits de l’homme »( ) et face aux «pratiques de torture et de traitements cruels et dégradants perpétrés par les forces de sécurité et de police qui, dans certains cas, se sont traduites par des morts en prison »( ) et qui dénonce à l’occasion « les pressions et les intimidations exercées pour empêcher les victimes de porter plainte »( ).

Les militants des Droits de l’Homme en France, ont fait l’objet de pratiques répressives et arbitraires qui n’ont pas épargnés les opposants en exil, tel que le Dr.Ahmed Manaï,le journaliste Mondher Sfar ainsi que de nombreux islamistes en France. Les militants des Droits de l’Homme, y compris de nombreux avocats, médecins et journalistes, se voient souvent refuser l’autorisation de quitter le territoire, tels que Maître Abdelfattah Mourou ou Maître Nejib Hosni, Mustapha Ben Jaafar, Néjib Hosni, Radhia Nasraoui, Sihem Ben Sedrine, jalel Zoughlami, Ridha Driss, Hamma El Hammami, etc.…

Ainsi, plusieurs centaines de citoyens tunisiens à l’étranger restent sans passeport, Cette situation met beaucoup de citoyens dans des situations difficiles.

DLMM partant de son attachement aux principes universels des droits de l’Homme et convaincue que les droits individuels et collectifs (politiques, économiques, culturels et sociales) constituent une unité indissociable et indivisible qui conditionne la viabilité d’une citoyenneté effective, de la souveraineté populaire, de l’immunité de la nation et de la dignité humaine dans le respect de la justice indépendante, de son authenticité et son attachement aux valeurs arabo-musulmanes.

DLMM qui continue à œuvrer pour l’assainissement du climat politique et milite pour l’instauration d’une vie publique pluraliste et démocratique afin de garantir à chaque citoyen de jouir de ses droits et des libertés énoncés dans la déclaration universelle et garantis par la constitution, se demande pour quand sera réglé le conflit avec une partie de la population qui a participé aux élections en 1989 et qui représentent 20% du corps électoral.

Pourquoi ne pas tenter l’expérience de notre voisin. « Selon Ali Yata, le leader du PPS, ce serait Driss Basri, numéro deux du régime(marocain), qui aurait suggéré (aux islamistes) d’entrer au MPDC( ) ! Hassan II, qui cherche à canaliser l’intégrisme, ferme les yeux en dépit des protestations de la société civile. Pour l’heure, il a réussi son pari, empêchant une dérive intégriste à l’algérienne…Le MPDC, qui n’a jamais eu d’élus depuis des années, crée la surprise en obtenant 10 députés. Pour la première fois dans l’histoire du Maroc, les islamistes font leur entrée au Parlement.( ) »

DLMM appelle et continue à appeler à une amnistie générale( ) qui se concrétisera par :

– La libération de tous les prisonniers d’opinion reconnus par les organisations internationales .- La reconnaissance de toutes les organisations populaires et syndicales et estudiantines

– L’abolition des privilèges du parti au pouvoir en faisant du chef de l’Etat, le Président de tous les Tunisiens

– L’ouverture d’une enquête publique sur la mort dans des conditions mystérieuses et responsabiliser les tortionnaires et leurs commanditaires, et engager des réparations des préjudices causés aux victimes de la torture

– Le retour des exilés dans la dignité

– Rassembler tous ceux et celles qui refusent la violence comme moyen de changement de la société autour d’un projet de réconciliation pour la Tunisie du 21° siècle.

L’Accord Euro-méditerranéen souligne dans son préambule « L’importance que les parties attachent au respect des principes de la Charte des Nations Unies et, en particulier, au respect des droits de l’Home et des libertés politiques et économiques qui constituent le fondement même de l’association »

Abdessalem BOUCHADEKH, Le Président de D.L.M.M.

1er mars 2001.

 

LE REGIME DE BEN ALI EST L’UN DES PRINCIPAUX ENNEMIS DE L’INTERNET DANS LE MONDE. LE RAPPORT ANNUEL DE « REPORTERS SANS FRONTIERES » SUR LA QUESTION DETAILLE LA PRATIQUE RIDICULE D’UN POUVOIR PARANOIAQUE ET BORNE.

Qui sont les ennemis d’Internet ?

 
A condition de disposer d’un ordinateur et d’une connexion Internet, un homme seul peut aujourd’hui, depuis son salon ou un cybercafé, faire part au monde entier de ses opinions. Il lui suffit de créer un site, de participer à un forum de discussion, de diffuser des courriers électroniques. Le cas échéant, cet homme peut dénoncer, hors de tout contrôle, les atteintes à la liberté ou la répression en cours dans son pays, aussi autoritaire et fermé soit-il. Un exilé politique libyen, vietnamien ou gabonais peut désormais publier des informations à l’intention de ses compatriotes restés aux pays, en court-circuitant tous les systèmes de surveillance traditionnels. Du Chili à l’Algérie, un journal censuré peut en quelques minutes publier ses articles sur des serveurs américains, scandinaves ou français.

Faut-il restreindre la liberté d’expression sur Internet ? Reporters sans frontières et Transfert.net ne le croient pas. Si toutes les bureaucraties et tous les groupes de pression de la planète parvenaient à imposer leurs propres valeurs et leurs propres tabous sur l’ensemble du réseau, Internet cesserait d’exister en tant que lieu de libre expression. Approuver les décisions des juges français ou allemands, c’est implicitement donner raison aux autorités chinoises ou tunisiennes : aucune autorité locale ne doit s’arroger le droit de définir les frontières de ce qui est politiquement ou moralement acceptable. Qui, de la France, des Etats-Unis ou de la Birmanie, dira ce que signifie le terme  » diffamer  » ? Doit-on laisser l’Arabie saoudite laisser imposer sa définition de la pornographie ? Faudra-t-il, à présent que la France a reconnu le génocide arménien, pourchasser les sites turcs qui en nient la réalité ? Tout ce qui est moralement condamnable ne devrait pas l’être pénalement. Les abandons de souveraineté sont une bonne chose : ils doivent être appliqués à la liberté d’expression. Pour combattre les propagandistes d’idées ou d’opinions racistes et xénophobes, Reporters sans frontières et Transfert.net estiment qu’il ne sert à rien d’ériger un arsenal législatif toujours plus draconien. La liberté d’expression est évidemment dangereuse, mais les entraves à cette liberté le sont encore plus.

Reporters sans frontières voit dans Internet un outil idéal pour déjouer la censure que l’organisation combat, dans le monde entier, depuis quinze ans. Lorsqu’il est  » lâché  » sur le Net, un texte devient quasiment insaisissable : grâce à la solidarité du réseau, au militantisme libertaire de certains internautes, il va être récupéré, protégé, et se démultiplier grâce à des sites-miroirs répartis sur tous les continents. Un message lancé sur un forum de discussion fait le tour du monde en moins de quarante-huit heures, automatiquement dupliqué à plusieurs milliers d’exemplaires. S’ils ont les compétences techniques requises, ses auteurs ont de surcroît de bonnes chances de préserver leur anonymat.

Le site de Reporters sans frontières, en reproduisant systématiquement les articles censurés, et en hébergeant des journaux interdits, participe à ce combat pour la liberté d’expression.

 
Puisque la France s’honore d’héberger des sites étrangers interdits dans leur pays d’origine, elle doit accepter de bonne grâce que des pays étrangers lui jouent le même tour quand elle le mérite.

A ce jour, aucun Etat ne parvient à contrôler réellement Internet. Mais la course technologique effrénée que se livrent les  » ennemis d’Internet  » et ceux qui combattent pour la liberté du réseau est permanente. L’issue de cette guérilla technologique n’est pas acquise.

Internet a fait exploser le cadre traditionnel des rapports de force entre les Etats et ceux qui produisent l’information. Puisque chacun peut désormais se faire l’intermédiaire entre une information et sa diffusion à un large public, quelle est aujourd’hui la spécificité du journaliste ? Un e-mail envoyé à mille exemplaires est-il toujours une correspondance privée ou devient-il un média ? Quelles lois appliquer aux publications virtuelles qui sont, par essence, planétaires et transfrontalières ? Dépassés par ces questions complexes, les Etats sont sur la défensive. Tous veulent Internet, mais rêvent d’un réseau sous contrôle.

Face à ce dilemme, un arsenal de solutions répressives se déploie. Les régimes les plus autoritaires légifèrent, surveillent, censurent avec une énergie décuplée par le sentiment qu’une course de vitesse est engagée contre la cyberdissidence. La Corée du Nord a tranché : pas de serveur, aucune connexion possible. Le pays de Kim Jong-Il est le seul au monde où l’Internet n’existe pas, ce qui n’empêche pas Pyongyang de posséder plusieurs sites de propagande… hébergés au Japon. Riche et peu peuplée, l’Arabie Saoudite a préféré construire, à Djeddah, un gigantesque système de filtrage d’adresses et de contenu. A l’opposé de cet  » Intranet national « , la Chine, qui compterait déjà 20 millions d’internautes, forme des brigades de policiers à  » la guerre contre les articles antigouvernementaux et anticommunistes publiés sur le web « , et se dote d’un dispositif législatif extrêmement répressif : la cybercriminalité y est passible de la peine de mort.

Dans les démocraties occidentales, la peur d’un Internet incontrôlable, partiellement administré par des entités supranationales, se traduit par des tentatives répétées d’encadrement législatif. La France, sous l’influence des  » souverainistes  » – les adversaires résolus de tout abandon des prérogatives étatiques -, a été pionnière dans ce domaine, puisqu’elle a voulu réglementer l’utilisation du réseau quand il n’était encore qu’embryonnaire. Depuis, les projets de lois se sont succédé, mais se sont heurtés au principe constitutionnel garantissant la liberté d’expression. En Allemagne, des magistrats ont manifesté une volonté analogue de contrôle et de censure du réseau, en particulier pour interdire l’accès à certains sites néo-nazis hébergés aux Etats-Unis, mais ont dû capituler à deux reprises. Aux Etats-Unis, où la circulation de l’information sur Internet est largement protégée par le premier amendement à la Constitution, la droite conservatrice agite l’épouvantail de la  » contamination pornographique  » pour faire voter des lois restrictives. Dans ces trois pays, les restrictions légales à la diffusion d’informations sur Internet demeurent, aujourd’hui encore, exceptionnelles. Mais devant le flou juridique qui prévaut, le danger est réel que les initiatives individuelles de magistrats favorables à un contrôle instaurent une jurisprudence liberticide.

 

LE CORRESPONDANT DU JOURNAL SAOUDIEN « AL SHARQ AL AWSAT RELATE LA CRISE ENTRE LA TUNISIE ET LA  FRANCE EN ESSAYANT D’ACCREDITER LA VERSION DU POUVOIR

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Le journal Al Ahram estime que le dernier programme d’al ittijah el mo3akiss (Moada&triki) est la cause de la nouvelle crise diplomatique entre tunis et doha!

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MALGRE QUE LA PRESSE ET MEDIAS DU REGIME N’ONT PAS DETAILLE CES DERNIERES SEMAINES LES CONSEQUENCES DESASTREUSES DE LA SECHERESSE SUR LA VIE DE CENTAINES DE MILLIERS TUNISIENS, CETTE NOUVELLE PUBLIEE SUR LE SITE OFFICIEL www.akhbar.tn le samedi 3 mars 2001 DEMONTRE QUE LA SITUATION EST TRES GRAVE MALGRE TOUS LES MENSONGES ET MAQUILLAGES DU PAYS DE  » LA JOIE PERMANENTE »!!!!!!!

03-03-2001

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ÎÇãÓÇ/ ãÓÇÚÏÉ ÇáãÑÈíä Úáì ÇáÊæÓÚ Ýí ãÓÇÍÇÊ ÇáÇÚáÇÝ ÇáÕíÝíÉ æÊÍÓíä ÇáÞíãÉ ÇáÛÐÇÆíÉ áåÐå ÇáÇÚáÇÝ
ÓÇÏÓÇ/ ÇáÞíÇã ÈÍãáÉ æØäíÉ æÞÇÆíÉ ÍÝÇÙÇ Úáì ÓáÇãÉ ÇáÞØíÚ

æÝíãÇ íÊÚáÞ ÈÞØÇÚ ÇáÇÔÌÇÑ ÇáãËãÑÉ :

ÇæáÇ/ ÊÞÏíã ÇÚÇäÇÊ ÚíäíÉ Ýí Ôßá ÇíÇã Úãá áÝÇÆÏÉ 130 ÇáÝ ãä ÕÛÇÑ ÇáÝáÇÍíä áãÓÇÚÏÊåã Úáì ÇáÍÝÇÙ Úáí ÇáÛÑÇÓÇÊ ÇáÝÊíÉ
ËÇäíÇ/ ÊäÙíã ÍãáÉ æØäíÉ áãÏÇæÇÉ 3 ãáÇííä ÇÕá ÒíÊæä ÖÏ (ÇáäíÑæä)
ËÇáËÇ/ ÊäÙíã ÍãáÉ æØäíÉ áãÏÇæÇÉ 5 ãáÇííä ãä ÇáÇÔÌÇÑ ÇáãËãÑÉ æÎÇÕÉ ÇááæÒ ÖÏ ÍÔÑÇÊ ÇáÓæÓ

æÈÎÕæÕ ÞØÇÚ ÇáãíÇå :

ÇæáÇ/ æÖÚ ÈÑäÇãÌ áÊÒæíÏ ÇáãäÇØÞ ÇáÊí Þá ÈåÇ ãäÓæÈ ÇáãíÇå æÐáß Úä ØÑíÞ ÊÌåíÒ ÇÈÇÑ ÚãíÞÉ æÇÍÏÇË ÇÈÇÑ ÊÚæíÖíÉ æÌáÈ ÇáãíÇå
ËÇäíÇ/ Êãßíä ÇáÝáÇÍíä ãä ÞÑæÖ Úä ØÑíÞ ÇáÕäÏæÞ ÇáÎÇÕ ááÊäãíÉ ÇáÝáÇÍíÉ áÇÞÊäÇÁ ãÚÏÇÊ áÑí ÇáÛÑÇÓÇÊ ãÚ ÇÚÝÇÆåã ãä ÔÑØ ÇáÊãæíá ÇáÐÇÊí.

æÇßÏ ÑÆíÓ ÇáÏæáÉ Úáì ÊÙÇÝÑ ÌåæÏ ßá ÇáÇØÑÇÝ æÇáÊäÓíÞ ÇáãÍßã áÊÌÓíã åÐå ÇáÇÌÑÇÁÇÊ ÍÊì íæÇÕá ÇáÝáÇÍæä äÔÇØåã Úáí ÇÍÓä æÌå æÇáãÍÇÝÙÉ Úáí ÇáËÑæÉ ÇáÍíæÇäíÉ æÇáäÈÇÊíÉ ãæÕíÇ ÈÇáãÊÇÈÚÉ ÇáÏæÑíÉ áÇæÖÇÚ ÇáÞØÇÚ Úáì ãÎÊáÝ ÇáãÓÊæíÇÊ ÞÕÏ ÇáÊÏÎá ÚäÏ ÇáÇÞÊÖÇÁ áÈáæÛ ÇåÏÇÝ åÐÇ ÇáÈÑäÇãÌ.

 

UN ARTICLE CRITIQUE PUBLIE DANS LE DERNIER NUMERO DU MAGAZINE « AL MANAR AL  JADID » SOULEVE DES PROBLEMES ESSENTIELS EXISTANT DANS PLUSIEURS MOUVEMENTS ISLAMIQUES. INTERESSANT ET UTILE POUR FAIRE TRAVAILLER LES MENINGES!!!!
EXTRAITS:

ãÔßáÉ ááÞíÇÏííä
æÞÏ ÊÌÇæÈÊ ÈÚÖ ÇáÍÑßÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ ÓáÈÇ ãÚ ÇáÃÍÏÇË, æÞÈáÊ ÈÅÈÚÇÏ Ðæí ÇáØÇÞÇÊ ÇáÝßÑíÉ ÇáÚÇáíÉ, æÃåá ÇáÊÃËíÑ æÇáäÙÑ, ãä ÈÇÈ « áã ÂãÑ Èå æáã íÓÄäí ». æáÃÓÈÇÈ ãäåÇ Ãä ÇáÔÎÕíÇÊ ÇáãæåæÈÉ ÝßÑíÇ ãÞáÞÉ ÚãáíÇ, Ýåí ÈæÌæÏåÇ Èíä ÇáÕÝæÝ ÊÎíÝ ãä ÇáÊæÑíØ æÇáãØÇÑÏÉ, æÇáÇÊåÇã ÈÇáÚáÇÞÉ ÈåÇ, æåí ÔÎÕíÇÊ ãÊãÑÏÉ ÈÇáØÈÚ Úáì ÇáÚÓÝ æÇáÈáÇÏÉ æÇáÊÞÇáíÏ, ãÊÞáÈÉ ÇáãÒÇÌ ÓÑíÚÉ áÑÄíÉ ãÇ áÇ íÑÇå ÚÇãÉ ÇáÅÓáÇãííä ÇáØíÈíä. æÈÍßã ÚÏã æÌæÏ ØÑÞ ááÊÚÇãá ææÓÇÆá áÊØæíÑ ÇáÝÑÏ æÇáãÌãæÚ ÊÑÊßÓ ÇáÍÑßÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ Ýí æÍæá ÇáØÇÚÉ ááÊÞáíÏííä, æÇáÌÇãÏíä, æÇáãÊÇÌÑíä ÈÇáÃãä æÇáÓáÇãÉ ÈÃí Ëãä.
æåÐÇ íÖãä áåÐå ÇáÞíÇÏÉ Ãæ Êáß ãßÇÓÈ ÔÎÕíÉ, ÔÑÚíÉ Ãæ ÛíÑåÇ, æíÖãä ÊåÏÆÉ ÇáÕÝ ÇáÅÓáÇãí, æÊÌãíÏå æÎäÞå ãä ÇáÏÇÎá ÊÍÊ ÔÚÇÑ ÇáÍÑÕ Úáíå, æÑÚÇíÉ ÓáÇãÊå æÃãäå æÊåÏÆÊå æÊÃÕíá ãæÇÞÝå æßËíÑ ãä ÇáÍÞ ÇáãÎáæØ ÈÛíÑå. æÇáäÊíÌÉ ÝÞÏÇä ÇáãÈÇÏÑÉ, æÊáÇÔí æåÌ ÇáÝßÑÉ, æÞãÚ ÇáØãæÍ æÇáÅÎáÇÕ æÃåáå. æáåÐÇ ÃÕÈÍ ÇáÅÓáÇãíæä ÎáÝ ÇáÚÇãÉ, ÊÞæÏåã ÇáÚÇãÉ æáÇ íÞæÏæäåÇ, æíãáí Úáíåã ÇáãæÞÝ ÇáÚáãÇäíæä æÇáÞæãíæä æÇáãÊÍãÓæä æÇáãÊÚÌáæä æÇáÃäÙãÉ æíÈÞì ÇáÌÓã ÇáÅÓáÇãí ÌÇãÏÇ ÈÇÑÏÇ, íÝÞÏ ÚÞáå ÖÍíÉ áßá åÐÇ ÇáÊÔæíå. æÊÑì ÇáäÈæÛ æÇáÌÏ æÇáãæÞÝ ÇáÍÇÓã ãä ÎÇÑÌå , æáÇ ÊáãÍ ãä ÏÇÎá ÇáÍÑßííä ÇáÞÏãÇÁ ÅáÇ ÇáäãØíÉ ÔÈå ÇáãíÊÉ. 
 

POUR LIRE LA TOTALITE DE L’ARTICLE CLIQUEZ ICI: http://www.almanar.net/issues/13/1.htm

 

LE DEBAT ENTRE LES ELITES POLITIQUES DU MAROC NOUS INTERESSE A TUNISNEWS. TOUTE AVANCEE DANS LE DIALOGUE SAIN ET FRUCTUEUX ENTRE LES ACTEURS ESSENTIELS SUR LA SCENE MAGHREBINE EST DETERMINANT POUR L’AVENIR DE LA REGION ET DE CHACUN DE NOS PAYS. LE N°148 DU JOURNAL MAROCAIN « ATTAJDID » A PUBLIE CET ARTICLE QUI INTERESSERA SUREMENT LES ISLAMISTES ET LES DIVERSES GAUCHES EN TUNISIE.

ãÄÊãÑ « ÇáÇÊÍÇÏ ÇáÇÔÊÑÇßí » æÇáãÑÌÚíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ..

      ÑÔíÏ ÓáíãÇäí

 

Ýí ÍæÇÑ ÎÕ Èå ÌÑíÏÉ « ÇáÇÊÍÇÏ ÇáÇÔÊÑÇßí »¡ ÈÊÇÑíÎ 14 ÝÈÑÇíÑ 2001 Ü ÇáÚÏÏ¡ 6398¡ ÕÑÍ ÇáæÒíÑ ãÍãÏ ÇáÃÔÚÑí ÈÇáÞæá: « ÅÐÇ ßÇä åäÇß ÊíÇÑ ÓíÇÓí ãäÈËÞ Úä ÍÓÇÓíÇÊ ÅÓáÇãíÉ¡ æßÇä áå ÇÎÊíÇÑ ÓíÇÓí íÍÊÑã ÇáÃÓÓ ÇáãÑÌÚíÉ áÏæáÊäÇ¡ ÝÅääÇ áÓäÇ ãÚ ÅÞÕÇÁ Ãí ØÑÝ íßæä áå åÐÇ ÇáÊæÌå æíßæä áå åÐÇ ÇáÌÐÚ ÇáãÔÊÑß ãÚ ßá ÇáÍÑßÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ ÈÇáãÛÑÈ ». æÃÖÇÝ ÈÃäå « áÇ íãßä ÅØáÇÞÇ Ãä äÚÊÈÑ ÇáÅÓáÇã ÍßÑÇ Úáì ÊíÇÑ ÓíÇÓí ãÚíä¡ äÍä ßáäÇ ÈåÐÇ ÇáãäØÞ ÍÑßÉ ÅÓáÇãíÉ ».

ÊÕÑíÍ ßåÐÇ áÇ íãßä ÅáÇ Ãä íäÔÑÍ áå ÕÏÑ ßá ãä ÎÇáØÊ ÞáÈå ÈÔÇÔÉ ÇáÕÍæÉ ÇáÅÓáÇãíÉ¡ ÎÇÕÉ æÃä ÇáãÏáí Èå ÑÌá ÊãÑÓ ØæíáÇ Ýí ÇáÚãá ÇáÓíÇÓí ÇáÍÒÈí¡ æÊÞáÏ áÝÊÑÉ ÛíÑ ÞÕíÑÉ ãÓÄæáíÉ ÑÆÇÓÉ ÇÊÍÇÏ ßÊÇÈ ÇáãÛÑÈ¡ ÞÈá Ãä íÚÊáí ãäÕÈ æÒíÑ ÇáËÞÇÝÉ¡ æáíäÊåí Èå ÇáãØÇÝ Åáì ÇáÌãÚ Èíä ÍÞíÈÊíä æÒÇÑíÊíä: ÇáËÞÇÝÉ æÇáÇÊÕÇá.

ÞÏ íÞæá ÇáÈÚÖ ÈÃä åÐÇ ÇáßáÇã áÇ íãßä ÃÎÐå Úáì ãÍãá ÇáÌÏ áßæäå ãÚÏÇ ááÇÓÊåáÇß ÇáÓíÇÓí áíÓ ÅáÇ¡ æÃä ÛÇíÉ ãÇ íÑãí Åáíå åæ ããÇÑÓÉ äæÚ ãä ÇáÊÛáíÙ ÇáÓíÇÓí ÇáãßÔæÝ¡ ÅÐ ÓÑÚÇä ãÇ íäÝÖÍ ÃãÑå Úáì ãÍß ÇáæÇÞÚ ÇáãÑ¡ æÑÈ ÞÇÆá ÈÃä ÇáÑÌá ÞÏ ÎÇäå ÇáÊÚÈíÑ ÝÕÑÍ ÈÎáÇÝ ãÇ íÚÊÞÏå¡ Ëã Ãíä åæ æÌå ÇáãÕáÍÉ Ýí ÇáÅÞÏÇã Úáì ãËá åÐå ÇáÎØæÉ¡ ÈãÇ ÊÚäíå ãä ÊäßÑ áÑÕíÏå ÇáÍÏÇËí ÇáÚáãÇäí¿ æåá ãä ÇáÍßãÉ Ãä íÚãÏ ÇáãÑÁ Åáì ÇÓÊÚÏÇÁ ãÚÓßÑ ÇáÝÑäßæ Ü ÚáãÇäííä ÏÇÎá ÍÒÈå ÈÔßá ãÌÇäí¡ ãÚÑÖÇ äÝÓå áÓåÇã ÇáäÞÏ æÇáÊåÌã æÇáÊÎæíä ÇáÊí ÓíØáÞåÇ¡ áÇ ãÍÇáÉ ÃäÕÇÑ åÐÇ ÇáÊæÌå¿

ãä åäÇ ÌÇÁ ÅíáÇÄäÇ ÇáÃåãíÉ áãËá åÐÇ ÇáÊÕÑíÍ ÇáÅíÌÇÈí¡ ÑÛã ãÇ íãßä Ãä íÞÇá æÑÛã ÇáÊÃæíáÇÊ ÇáÊí íãßä Ãä íÚØíåÇ ÇáÈÚÖ áå¡ ÝÊæÕá ÇáÃÔÚÑí Åáì ÇáÞäÇÚÉ ÈÇäÊãÇÆå æÍÒÈå ááÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÃãÑ ÌÏíÑ ÈÇáÊäæíå¡ æíÌÚáäÇ äÃãá Ãä ÊÊÑÊÈ Úäå ÂËÇÑ ÚãáíÉ. ÎÇÕÉ æÃä ÇáÑÌá ÈÇÊ Ýí ãæÞÚ ÇáÓáØÉ æíÊÍãá ãÓÄæáíÉ æÒÇÑíÉ ÌÓíãÉ Úáì æÇÌåÊíä ÎØíÑÊíä åãÇ: ÇáËÞÇÝÉ æÇáÅÚáÇã¡ æíßÝí Ãä äÓÊÍÖÑ åäÇ ÇáãÞæáÉ ÇáäÝíÓÉ ááÎáíÝÉ ÇáÑÇÔÏ ÚËãÇä Èä ÚÝÇä ÑÖí Çááå Úäå: « Åä Çááå íÒÚ ÈÇáÓáØÇä ãÇ áÇ íÒÚ ÈÇáÞÑÂä ».

ÝãÇ ÇáÙä ÈÇáÓíÏ ÇáÃÔÚÑí¡ Ãä íÝÚá ãä ãæÞÚ ÅÏÇÑÉ ÏæÇáíÈ æÒÇÑÉ Úáì åÐÇ ÇáÞÏÑ ÇáßÈíÑ ãä ÇáÃåãíÉ¿ æåæ ÇáÐí ÃÕÈÍ íÕÑÍ ÈÃä ÇáÅÓáÇã áíÓ ÍßÑÇ Úáì ÊíÇÑ ÓíÇÓí ãÚíä¡ æÃäå íÍÊÑã ÇáÇÎÊíÇÑÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ ÇáÊí ÊÍÊÑã ÇáãÑÌÚíÉ æáíÓ ãÚ ÅÞÕÇÆåÇ¡ Èá ÃßËÑ ãä Ðáß íÚÊÈÑ ÇáÅÓáÇã ÌÐÚÇ ãÔÊÑßÇ æíÚÊÈÑ äÝÓå ÈåÐÇ ÇáãÚäì ãäÎÑØÇ Ýí ÊíÇÑ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÈÇáãÚäì ÇáÚÇã… áÇÈÏ Ü æåÐÇ ãÇ åæ ãÝÑæÖ ãä ÇáäÇÍíÉ ÇáäÙÑíÉ Ü æÃä íßæä áåÐÇ ÇáÊÍæá ÇáäæÚí ÇäÚßÇÓÇÊ ÅíÌÇÈíÉ Úáì ÇáÝÖÇÁ ÇáËÞÇÝí æÇáÅÚáÇãí ÈÈáÇÏäÇ.

Ïæä Ãä äÈÇáÛ ÈÒÚã Ãä ÇáÑÌá ÓíÈÇÏÑ Åáì ÅÍÏÇË ËæÑÉ ËÞÇÝíÉ ÅÓáÇãíÉ Èíä ÚÔíÉ æÖÍÇåÇ¡ æáä äãäí ÃäÝÓäÇ ÈÞÑÈ ÃÓáãÉ ãÌÇáäÇ ÇáÅÚáÇãí¡ æÚáì ÇáÎÕæÕ ÇáÞØÇÚ ÇáÓãÚí ÇáÈÕÑí… áßä ãÇ áÇ íÏÑß ßáå áÇ íÊÑß Ìáå¡ æÇáãÓáã ÞÏ áÇ íÞæá ßá ÇáÍÞ æáßäå áÇ íÞæá ÈÇØáÇ. æäÍä áÇ äÊæÞÚ ãäå Óæì ÇáÚãá ÌåÏ ÇáãÓÊØÇÚ Úáì ãÍÇÑÈÉ ãÙÇåÑ ÇáÒíÛ Úä ÇáÏíä Ýí ÏÇÆÑÉ ÇÎÊÕÇÕå¡ æãÇ ÃßËÑåÇ!!! æáÇ ÃÞá ãä ÊáÞíÍ ÝÖÇÆäÇ ÇáËÞÇÝí ÈÌÑÚÇÊ ÊÃÕíáíÉ ÊÞæí ãäÇÚÊå ÖÏ ÝíÑæÓÇÊ ÇáÇäÍÑÇÝ ÇáÝßÑí æÇáÃÏÈí æÇáÝäí… æßÐÇ ÊÍÕíä ãÌÇáäÇ ÇáÅÚáÇãí ÖÏ ãÙÇåÑ ÇáÊÝÓíÎ ÇáÃÎáÇÞí æÇáÇäåíÇÑ ÇáÐæÞí ÈÊÝÚíá ãæÇÏ ÞÇäæä ÇáÕÍÇÝÉ ÇáÒÇÌÑÉ áÐáß¡ æáíÓÊ ÈÇäÊÞÇÁ æÅÚãÇá Êáß ÇáÊí íÄÏí ÊæÙíÝåÇ ÇáÓíÁ Åáì ÇáÊÖííÞ Úáì ÍÑíÉ ÇáÅÚáÇã… ãÚ ÊÞÏíÑäÇ¡ ÈØÈíÚÉ ÇáÍÇá¡ ááãßÇÑå ÇáÊí áÇÔß ÃäåÇ ÓÊæÇÌå ÇáÓíÏ ÇáæÒíÑ ÅÐÇ ãÇ ÚÒã Úáì ÇÌÊËÇË ÌÐæÑ ÇáÝÓÇÏ ãä åÐíä ÇáÞØÇÚíä.

æÚáì ÇáÌÇäÈ ÇáãÞÏæÑ Úáíå ÃíÖÇ¡ íÄãá Ýíå Ãä íÊÎáì Úä ÈÞÇíÇ ÇáÍÒÈíÉ ÇáÖíÞÉ Ýí ÇáãæÞÚ ÇáÐí åæ ãÓÄæá Úäå¡ Ãí Ýí ÇáËÞÇÝÉ æÇáÅÚáÇã¡ æíÓÊÈÏáåÇ ÈÑÍÇÈÉ ÇáÕÏÑ æÓÚÉ ÇáÃÝÞ æÇáÇäÝÊÇÍ Úáì ÈÇÞí ãßæäÇÊ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáãÛÑÈíÉ Ãí ßá ÇáãÛÇÑÈÉ ÇáÐí íÄãäæä ÈÇáÅÓáÇã ãÑÌÚíÉ ÚáíÇ ãåãÇ ÇÎÊáÝÊ ãÔÇÑÈåã ÇáÓíÇÓíÉ ÇáÊäÙíãíÉ æÇáÍÑßÇÊ æÇáÌãÇÚÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáÊí íÓãíåÇ ÇáÈÚÖ ÈÜ « ÇáÃÕæáíÉ » ÌÒÁ áÇ íÊÌÒà ãä åÐÇ ÇáäÓíÌ ÇáãÛÑÈí¡ åÐå ÃãæÑ Ýí ãÊäÇæáå ÊÍÞíÞåÇ ãä Ïæä Ãä íÖØÑ Åáì ÊÛííÑ ãæÞÚå ÇáÓíÇÓí ÇáÍÇáí.

æÓíßæä Ðáß ÅÓåÇãÇ ßÈíÑÇ Ýí ÎÏãÉ ÇáãÔÑæÚ ÇáÅÓáÇãí Èá ÅääÇ äÊØáÚ Åáì Çáíæã ÇáÐí ÊÄæÈ Ýíå ßá ÇáÍÓÇÓíÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ Åáì Çááå¡ æÊÚáä ÊÕÇáÍåÇ ãÚ åæíÊåÇ ÇáÍÖÇÑíÉ æÚæÏÊåÇ ááäåá ãä ãÑÌÚíÊåÇ ÇáÅÓáÇãíÉ¡ æÖÈØ ÍÑßíÊåÇ Úáì ÞæÇÚÏåÇ. ÍíäåÇ ÓÊÝÞÏ ÇáÍÑßÇÊ æÇáÌãÇÚÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ ãÈÑÑÇÊ æÌæÏåÇ áÃä ßá ãßæäÇÊ ÇáãÌÊãÚ ÈãÇ Ýí Ðáß ÇáÊí ßÇäÊ ÊÍÓÈ äÝÓåÇ Úáì ÇáÕÝ ÇáÚáãÇäí Ãæ Êáß ÇáÊí ÊäÚÊ ÈÇáÚáãÇäíÉ ÓÊÞÝ Úáì ÃÑÖ ÇáÅÓáÇã æÓÊßæä ÌÒÁÇ ãä ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÈãÚäÇåÇ ÇáÍÖÇÑí ÇáæÇÓÚ.

äæÏ Ýí ÇáäåÇíÉ Ãä äÄßÏ Úáì ÃãÑ Ýí ÛÇíÉ ÇáÃåãíÉ åæ Ãä ÊÇÑíÎ ÇáãÛÑÈ ßÇä æÓíÙá ÏÇÆãÇ ÊÇÑíÎ ÍÑßÇÊ ÅÓáÇãíÉ ÊÚãá Úáì ÊÌÏíÏ ÇáÏíä Ýí ÇáäÝæÓ æÝí ÇáãÌÊãÚ¡ æÚáì ÇÕáÇÍ ÇáÃæÖÇÚ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ æÇáÓíÇÓíÉ ÇäØáÇÞÇ ãä ãÑÌÚíÉ ÇáÅÓáÇã¡ Èá Åä ÇáÏæá ÇáÊí ÊÚÇÞÈÊ Úáì ÇáãÛÑÈ áã Êßä Ýí ÌæåÑåÇ Óæì ÍÑßÇÊ ÅÓáÇãíÉ ÅÕáÇÍíÉ¡ æÇáÍÑßÉ ÇáæØäíÉ ÇáÊí ÞÇãÊ ãä ÃÌá ãæÇÌåÉ ÇáÇÓÊÚãÇÑ ßÇäÊ ÍÑßÉ ÅÓáÇãíÉ ÞÈá Ãä ÊÎÊÑÞåÇ ÇíÏíæáæÌíÇÊ ÛÑÈíÉ åí ÇáÊí æáÏÊ Ðáß ÇáÇäÒáÇÞ ÇáÐí ÚÑÝÊå ÇáÓÊíäÇÊ æÇáÓÈÚíäÇÊ äÍæ ÇáÃÝßÇÑ ÇáÇáÍÇÏíÉ æÇáÊæÌåÇÊ ÇáãÇÑßÓíÉ ÇááíäíäíÉ. æáåÐÇ¡ ÝäÍä ãØãÆäæä Ãä ÇáÚÞáÇÁ ãä Èäí æØääÇ ÓíÊÍæáæä ÕÏÞÇ Åáì ãäÇÖáíä Ýí ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÈÇáãÚäì ÇáÚÇã ááßáãÉ æáíÓ ÈÇáãÚäì ÇáÊäÙíãí ÇáÖíÞ.

ÝáÆä ßÇä ÇáãÛÑÈ ÞÏ ÚÑÝ ãäÐ äåÇíÉ ÇáÓÊíäÇÊ ÙåæÑ ÍÑßÇÊ ÊäÙíãíÉ ÚÑÝÊ ÈßæäåÇ ÇÎÊÇÑÊ Ãä ÊäØáÞ ãä ãÑÌÚíÉ ÇáÅÓáÇã ãäØáÞÇ Ýí ÇáÅÕáÇÍ ÇáÇÌÊãÇÚí æÇáÓíÇÓí¡ ÝÅä Ðáß ÅäãÇ ßÇä áãÇ ÙåÑ ãä ÊÝÑíØ ãÇ ÊÝÑÚ Úä ÇáÍÑßÉ ÇáæØäíÉ ãä ÊäÙíãÇÊ ÓíÇÓíÉ íÓÇÑíÉ æíãíäíÉ Ýí ÇÓÊÍÖÇÑ ÇáãÑÌÚíÉ æÇáÇäØáÇÞ ãäåÇ Ýí ÇáÚãá ÇáÓíÇÓí¡ æÝí ÇáÓáæß ÇáÝÑÏí. ãä ãäÇ áÇ íÚÑÝ æáÇíÊÐßÑ æÌæåÇ ÞíÇÏíÉ Ýí ÇáÊíÇÑ ÇáíÓÇÑí ßÇäÊ ÊÌÇåÑ ÈÇáÚÏÇÁ ááÅÓáÇã æÊÝØÑ ÌåÇÑÇ Ýí ÑãÖÇä æÊÚÊÈÑ ÇáÅÓáÇã ÇíÏíæáæÌíÇ ÑÌÚíÉ ÞÏ ÇÓÊÎÏãåÇ ÇáäÙÇã Ýí ãÍÇÑÈÉ ÎÕæãå ÇáÓíÇÓííä¿ 

áÇ äãáß Çáíæã ÅáÇ Ãä äÍíí ßá ÇáÊÝÇÊÉ ãÎáÕÉ ááÅÓáÇã ÊÑíÏ Ãä ÊÌÚá ãä ãÑÌÚíÊå ÌÐÚÇ ãÔÊÑßÇ Èíä ßá ÇáÍÑßÇÊ. æäÃãá Ãä íßæä ÇáÇÊÝÇÞ Úáì ãÑÌÚíÉ ÇáÅÓáÇã ÃÑÖíÉ áßá ÍæÇÑ æÇÊÝÇÞ Ãæ ÇÎÊáÇÝ äÃãá Ãä Êßæä Êáß ÇáÃÑÖíÉ åí ÇáßáãÉ ÇáÓæÇÁ ÇáÊí íäÈÛí Ãä íÌÊãÚ ÚáíåÇ ÃÈäÇÁ ÇáãÛÑÈ¡ áßääÇ äÃãá Ãä íÊÍÞÞ Ðáß ÇÎáÇÕÇ æÕÏÞÇ áÇ Ãä íßæä ÇÓÊÌÇÈÉ ÙÑÝíÉ ÊãáíåÇ åæÇÌÓ ÇáÇÓÊãÑÇÑ Úáì ßÑÇÓí ÇáÓáØÉ¡ æåÇÌÓ ÇäÊÎÇÈÇÊ 2002. Óíßæä ÇáÃãÑ ÍíäÆÐ ãÌÑÏ ÊÚÇãá ÇäÊåÇÒí ÊÇßÊíßí ãÚ ÞÖíÉ ßÈÑì íÊæÞÝ ÚáíåÇ ãÓÊÞÈá æÌæÏäÇ æÇÓÊãÑÇÑäÇ ßÈáÏ ÅÓáÇãí ÚÑíÞ Ýí ÇäÊãÇÆå ÇáÅÓáÇãí æÅÔÚÇÚå ÇáÍÖÇÑí¡ æÍÊì íßæä ÇáÞæá ãÞÑæäÇ ÈÇáÝÚá¡ äÏÚæ ÇáãÓÄæáíä ÇáÍÇáííä æÚÞáÇÁ « ÇáÊÞÏãííä » æãä Èíäåã ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÃÔÚÑí Åáì ÊÑÌãÉ åÐÇ ÇáÊæÌå ÇáÅÓáÇãí ÕÏÞÇ æÍÞÇ Ýí ÇáÞØÇÚÇÊ ÇáÊí íÔÑÝ ÚáíåÇ… æäÞÕÏ ÈÐáß ÞØÇÚ ÇáËÞÇÝÉ æÇáÅÚáÇã¡ äÃãá ÕÇÏÞíä Ãä íÊÍÞÞ Ðáß æÃä íßæä áåÐå ÇáÞÖíÉ ãæÞÚåÇ æãÏÇÝÚæåÇ ÏÇÎá ÇáãÄÊãÑ ÇáÞÇÏã ááÇÊÍÇÏ ÇáÇÔÊÑÇßí.. ÎÇÕÉ æÃä ãä ÃÈäÇÁ ÇáÇÊÍÇÏ ÑÌÇá ßËíÑæä ãÎáÕæä áãÛÑÈíÊåã æÅÓáÇãåã äÊãäì Ãä Êßæä ßáãÊåã åí ÇáßáãÉ ÇáÚáíÇ ÏÇÎá ÇáãÄÊãÑ ÇáÞÇÏã.

 

Les Tunisiens ou amis, aux ministères, au Protocole, au transport aérien ou aux hopitaux, susceptibles de détenir des informations ou d’avoir de simples doutes sur des lieux où l’accusé Abdallah Kallel serait ou aurait séjourné, sont priés de contacter :

* CIDT-TUNISIE :(33 3) 81 41 33 22.           E-MAIL: cidtunisie@aol.com
* OMCT (Genève):(41 22) 809 49 39.            E-MAIL: omct@omct.org
* Vérité-Action (Fribourg):(41 79) 247 23 61.  E-MAIL: verite_action@hotmail.com
* CRLDHT (Paris)                                            E-MAIL: crldh@aol.com
* FIDH (Paris) (33 1) 43 55 25 18.                  E-MAIL: fidh@csi.com
* Partout en Suisse:  téléphoner à n’importe quel poste de police.

Khaled Ben M’barek.

(extrait du forum du CNLT)


  Liste publiée grâce à l’aide exquise de l’association :

Freedoms Friends  FrihetsVänner Föreningen  Box 62 127 22 Skärholmen  Sweden
Tel/ Fax:(46) 8- 4648308 e-mail:fvf@swipnet.se




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