TUNISNEWS
6 ème année, N° 2021 du 03.12.2005
Centre de Tunis pour l’independance de la justice: Communique PEN: Des écrivaines et des femmes journalistes (Sihem Bensédrine et Neziha Rejiba) reçoivent les prix novib/pen
AFP: Procès reporté, la Ligue tunisienne des droits de l’homme paralysée
AFP: Nouveau report du procès de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme Nouvelobs: La Ligue des droits de l’Homme au tribunal de Tunis AFP: Kamikaze belge morte en Irak, un Tunisien mis en examen à Paris
Aujourd’hui le Maroc: De Gaulle, Aït Ahmed, Bourguiba et Ferhat Hachad décorés de Wissams royaux
Tunisie, réveille-toi: Ceux qui vont mourir vous saluent
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COMMUNIQUE
Tunis le 02/12/2005
LE CENTRE DE TUNIS POUR L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE, informe, l’opinion publique, qu’après le jugement de rejet rendu le 01/12/2005, suite à l’action en référé introduite par le bureau légitime de l’Association des Magistrats Tunisiens, tendant à la suspension de l’AGE Elective, convoquée par le comité provisoire « putchiste » dirigé par Monsieur Khaled Abbas, trois magistrats adhérents : Mme Leila Bahria, Mr. Ahmed Khlifi et Mr Hamadi Rahmani ont introduit un nouveau référé d’heure à heure tendant à suspendre l’Assemblée Générale Elective.
L’affaire a été fixée par le président du Tribunal de Première Instance de Tunis devant la chambre présidée par le juge Mr Belgacem Barrah dont le nom figure sur la liste des magistrats signataires du document présenté comme étant « la pétition » ayant retiré la confiance au bureau exécutif légitime de l’association présidé par Mr Ahmed Rahmouni.
A l’audience du 02/12/2005, les avocats conduits par leur Bâtonnier Maître Abdessatar Ben Moussa ont en application de l’article 248 de code de Procédure Civile et commerciale, récusé le juge Monsieur Barrah pour avoir précédemment exprimé une opinion dans le litige; puisque en signant la dite « pétition », il s’était rangé dans le camp des défendeurs.
Ne pouvant ignorer ces faits, le juge aurait dû en application de l’article 250 du même code se récuser de lui même mais au lieu de cela, il a demandé aux avocats de plaider sur le fonds; chose qui a été refusé par les avocats des demandeurs.
Le jugement a été mis en délibéré pour demain le 03/12/2005.
D’autre part il est porté à la connaissance de l’opinion publique que les magistrats : Ahmed Rahmouni, Assia Labidi et Leila Bahria ont étés convoqué à se présenter au prés de l’inspection générale des affaires judiciaire auprès du ministère de la justice demain samedi 03 décembre 2005. Les convoqué sont tous des membres actifs des structures légitimes de l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT).
La réunion de soutien à l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT) organisé par la ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et prévu pour aujourd’hui n’a pu être tenu à cause de son interdiction par la police dont des effectifs importants ont barré tous les accès au siège de la LTDH et empêché tous ceux qui se sont déplacés pour cette raison d’entrer.
Le Président du Centre
DES ÉCRIVAINES ET DES FEMMES JOURNALISTES (Sihem Bensédrine et Neziha Rejiba) REÇOIVENT LES PRIX NOVIB/PEN
Le PEN International et Novib (Oxfam Pays-Bas) honorent cette année cinq écrivaines et femmes journalistes de la Sierra Leone, du Swaziland, de la Tunisie et du Vietnam pour leur bravoure dans la défense du doit à la libre expression.
Les prix Novib/PEN 2005, d’une valeur de 2 500 euros (2 900 $ US) ont été décernés à Claudia Anthony, Sarah Mkhonza, Sihem Bensédrine, Neziha Rejiba et Duong Thu Huong.
Anthony a dû fuir la Sierra Leone à cause de ses reportages dans le journal indépendant « For Di People » et d’autres publications. Elle est bien connue pour ses travaux sur les droits des femmes et des enfants.
L’écrivaine et universitaire Mkhonza a elle aussi été contrainte de quitter son Swaziland natal pour vivre en exil. Elle défend avec éloquence les droits des femmes et critique souvent le roi du Swaziland dans la chronique de son journal.
La journaliste tunisienne Sihem Bensédrine et Neziha Rejiba (sous le pseudonyme Om Zied) sont également bien connues parce qu’elles font la promotion de la liberté de la presse dans leur pays. Toutes deux ont été harcelées, intimidées et surveillées par la police tunisienne en raison de leur travail, tandis que le magazine en ligne de Bensédrine, Kalima (http://www.kalimatunisie.com) est inaccessible dans le pays.
L’écrivaine vietnamienne Duong Thu Huong vit sous les restrictions imposées par le gouvernement en raison de ses articles et de ses romans, qui promeuvent la réforme démocratique et les droits de la personne. Elle a été emprisonnée au début des années 1990 et n’est pas autorisée à sortir du pays.
Les prix Novib/PEN bénéficient du soutien du Fonds d’urgence du PEN International, qui offre des subventions ponctuelles à des écrivains emprisonnés qui se trouvent dans une situation financière difficile par suite de persécutions.
Aller à :
– PEN International : http://www.internationalpen.org.uk/index.php?pid=33&aid=410
– Novib : http://www.novib.nl
(Source : IFEX.org, le 3 décembre 2005)
Procès reporté, la Ligue tunisienne des droits de l’homme paralysée
AFP, le 3 décembre 2005 à 16h34
Un procès intenté aux dirigeants de la Ligue tunisienne de défense de droits de l’homme (LTDH) a de nouveau été reporté samedi, alors cette association doyenne du genre dans le monde arabe et en Afrique reste empêtrée dans un feuilleton politico judicaire.
Le tribunal a renvoyé au 24 décembre l’examen d’une plainte d’adhérents de la LTDH proches du pouvoir contre la direction actuelle de la Ligue accusée d' »abus de pouvoir et violation du règlement intérieur« .
Ce report a été accordé par la présidente de la première chambre civile du tribunal de Tunis afin de connaître la position de deux plaignants qui n’ont pas retiré leur plainte déposée en octobre contre la direction de la Ligue.
Le 12 novembre, le tribunal avait enregistré un retrait de la plainte par tous les autres plaignants. Mais ce retrait seulement partiel avait bloqué une radiation de l’affaire, à quelques jours de la tenue en Tunisie du Sommet mondial sur la société de l’information.
Le président de la LTDH, l’avocat Mokhtar Trifi, a demandé samedi au tribunal de prononcer « la radiation » de l’affaire comme il a été consigné dans la demande de retrait présentée le 12 novembre au nom des plaignants.
« Que la plainte soit maintenue au nom d’un groupe ou de deux personnes cela ne change rien à la situation », a-t-il déclaré à l’issue de l’audience.
« L’affaire est politique et ne peut être réglée que par une décision politique », a estimé Me Trifi, appelant les autorités « à cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures » de la Ligue.
Les autorités politiques ont affirmé que la LTDH était confrontée à « une crise interne » et se défendent de provoquer la contestation dans ses rangs.
« La situation que la Ligue traverse actuellement est le résultat d’un conflit interne dans lequel l’autorité publique n’interfère nullement », a affirmé lundi dernier le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi.
L’affaire n’a connu aucun nouveau développement lors de l’audience de samedi, qui a été marquée par une altercation verbale entre Me Trifi et son confrère de la partie adverse, Me Ahmed Batini.
« Moi, je roule clairement pour le RCD et Ben Ali », a lancé Me Batini en référence au Rassemblement constitutionnel démocratique (au pouvoir) et au chef de l’Etat tunisien et accusant Me Trifi de trahison et allégeance à l’étranger.
L’un deux plaignants, Me Chedly Ben Younès, a désigné un nouvel avocat auprès du tribunal pour la suite de la procédure.
Il avait indiqué vendredi à l’AFP qu’il s’en tiendrait à sa plainte, en dépit de l’abandon de la procédure par la quasi totalité des autres plaignants.
« Pourquoi retirer ma plainte lorsque ma section n’a pas été réhabilitée? », avait-il demandé, évoquant un plan contesté de dissolution fusion de certaines sections de la Ligue.
« Le retrait partiel de la plainte était une perche tendue pour le règlement de l’affaire, mais les dirigeants de la Ligue ont refusé de la saisir » en refusant de s’engager à réintégrer les membres du parti au pouvoir, a expliqué Me Batini.
Nouveau report du procès de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme
La Ligue des droits de l’Homme au tribunal de Tunis
Nouvelobs.com, le 03.12.05 à 07h37
La plainte contre la direction de la Ligue tunisienne des droits de l’homme est examinée. Ses dirigeants accusent le pouvoir de la noyauter.
Un tribunal de Tunis réexamine samedi 3 décembre une plainte contre la direction de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH). La plainte a été déposée par des adhérents proches du pouvoir, paralysant depuis des mois l’action de la plus ancienne organisation dans le monde arabe et en Afrique.
Depuis le dépôt de la plainte, en octobre, la LTDH est entrée dans une crise politico-judiciaire. Elle accuse le pouvoir d’avoir provoqué la contestation dans ses rangs dans le but de la noyauter, mais les autorités se défendent de toute ingérence.
« La situation que la Ligue traverse actuellement est le résultat d’un conflit interne dans lequel l’autorité publique n’interfère nullement », a assuré lundi dernier le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, devant la chambre des députés.
Le 5 septembre, la Ligue s’est vue interdire de tenir son congrès national par le tribunal de première instance de Tunis, à la demande d’un groupe de militants généralement proches du pouvoir accusant les dirigeants de la LTDH d' »abus et violations du règlement intérieur ».
Critiques
Le procès fait à la LTDH, première association du genre en Afrique et dans le monde arabe créée en 1977, a soulevé des critiques en Tunisie et à l’étranger. Ces protestations se sont exprimées notamment lors de la tenue, en novembre à Tunis, du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI).
Quatre jours avant ce sommet, lors d’une audience initialement prévue le 28 novembre, le tribunal avait enregistré un retrait partiel de la plainte.
Mais l’affaire n’a pas été radiée. Deux des vingt-deux plaignants n’avaient en effet pas signé la demande de révocation de l’affaire. Il s’agit d’un avocat, Chedly Ben Younès, et d’un sénateur, Ridha Melouli.
La LTDH s’apprête à saisir le président du Comité supérieur des droits de l’homme, Zakaria Ben Mustapha, désigné fin novembre par le président Zine El Abidine Ben Ali pour recueillir les doléances des partis politiques et associations reconnus par le pouvoir.
Zine El Abidine Ben Ali avait décidé cette mission au lendemain du SMSI durant lequel un groupe de personnalités de l’opposition réclamant notamment le respect des libertés publiques avait mis un terme à une grève de la faim d’un mois.
(D’après l’Associated Press)
Kamikaze belge morte en Irak, un Tunisien mis en examen à Paris
AFP, vendredi 2 décembre 2005
PARIS – Un Tunisien de 27 ans, arrêté mercredi près de Paris dans le cadre d’une enquête sur la mort d’une Belge convertie à l’islam, morte en kamikaze en Irak, a été mis en examen vendredi par un juge antiterroriste parisien, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Ahmed Bentaieb a été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, séjour irrégulier en France et détention d’un faux document administratif » par le juge Philippe Coirre.
Il a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD), conformément aux réquisitions du parquet.
A priori inconnu des services français spécialisés, cet homme est soupçonné d’avoir été « en relation avec la cellule » présumée d’acheminement de djihadistes depuis la Belgique, selon une source qui explique que l’enquête se déroule « en liaison étroite » avec la police belge.
Célibataire, cet « activiste » était en France depuis quelques mois, a précisé l’une de ces sources. Parti de Tunisie, il s’était rendu en Belgique, via l’Italie et la France, en compagnie d’un homme considéré comme un personnage central du réseau belge qui lui aurait fourni de faux papiers.
De retour en France chez un oncle, il a été filé et placé sur écoute durant plusieurs mois avant d’être interpellé.
« C’était un élément de la logistique », explique une source proche du dossier qui ajoute qu’aucun élément ne permet d’affirmer pour l’instant que des Français aient pu profiter de cette filière pour se rendre en Irak.
Selon une autre source, il connaîtrait l’époux islamiste radical de la jeune femme, dont l’attentat-suicide remonte « à quelques semaines ». C’est « la première fois » qu’une Européenne convertie commet un attentat suicide en Irak.
Parallèlement à l’enquête belge menée par le juge antiterroriste Daniel Franssens, ses confrères français Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard sont chargés en France d’une information judiciaire pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».
Tunisie: Fort appui de la BEI en faveur des investissements des PMEs
Dans le cadre de la Facilité Euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (FEMIP), Monsieur de Fontaine Vive, Vice-Président de la Banque européenne d’investissement (BEI) en charge de la FEMIP, a signé deux prêts globaux pour un montant total de 180 millions d’EUR, en présence de Monsieur Jouini, Ministre du Développement et de la Coopération Internationale.
Ce montant est mis à disposition de plusieurs établissements bancaires ou de crédit-bail, publics et privés, pour le financement des PME tunisiennes de l’industrie et des services, y inclus celles opérant dans les secteurs du tourisme, de la santé et de la formation. Il s’agit des quatrième et cinquième opérations globales de ce type, mises en place depuis 1998, en faveur des entreprises tunisiennes qui bénéficient ainsi, au travers des banques locales , de ressources à long terme à un taux avantageux de la BEI qui leur sont nécessaires pour financer leur développement.
A titre d’exemple, on rappellera que la précédente opération, portant sur 150 millions d’EUR, avait permis le financement de 725 investissements d’une valeur totale de 500 millions et ayant permis la création de près de 5.000 emplois. Le soutien de la BEI au développement du secteur privé tunisien correspond non seulement à l’objectif premier de son action en faveur des pays partenaires méditerranéens, mais appuie également les politiques du Gouvernement pour une meilleure compétitivité de son économie et la création d’emplois.
Une première opération, en faveur de la promotion des technopoles tunisiens, pour un montant de 60 millions d’EUR , a été signée avec six intermédiaires financiers (Amen Bank (AB), Arab Tunisian Bank (ATB), Banque de l’habitat (BH), Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT), Banque tuniso-koweitienne de développement (BTKD), et Société tunisienne de banque (STB) ; une deuxième opération, pour un montant de 120 millions d’EUR, a été signée avec cinq banques et trois sociétés de crédit-bail (AB, ATB, BH), BTKD, Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), Arab Tunisian Lease (ATL), Compagnie Internationale de Leasing (CIL) et Tunisie Leasing (TL).
Le Prêt Global Technopoles a pour objectif principal de fournir, par le canal des banques sélectionnées, des financements à moyen et long terme pour appuyer des investissements dans les secteurs prioritaires à forte valeur ajoutée que ciblent les autorités tunisiennes au travers de leur programme de technopoles. Ces secteurs sont les suivants : énergies renouvelables, eau et environnement, biotechnologies et produits pharmaceutiques, mécanique, électronique et informatique, télécommunications, textiles et agro-industrie. Les bénéficiaires finauxseront des entreprises privées qui souhaitent faire des investissements des petite et moyenne dimension destinés à la réalisation d’unités de production dans des secteurs visés par le programme de technopoles.
Le deuxième prêt a pour objectif de continuer à fournir, à travers des intermédiaires financiers, banques et sociétés de créditbail, sélectionnés, des ressources à long terme en faveur de nouveaux investissements et de projets d’extension, de modernisation ou de remise en état réalisés par des entreprises privées actives dans les secteurs de l’industrie et des services, parmi lesquels le tourisme, la santé et l’éducation. Le prêt favorisera la solidité du secteur financier ainsi qu’une économie de marché plus diversifiée et aidera les entreprises tunisiennes à s’adapter à la concurrence accrue que suscitent la libéralisation de l’économie et la mise en place progressive de la zone de libre-échange avec l’Union européenne.
Au cours de l’année 2005 la Banque européenne d’investissement a accordé un montant total de 260 millions d’EUR en faveur de la Tunisie, la totalité visant, directement ou indirectement, la promotion du secteur privé. L’engagement total depuis 1998 sous forme de ressources à moyen et long terme en faveur des entreprises tunisiennes s’établit à un montant total de 505 millions d’EUR.
Monsieur de Fontaine Vive a déclaré que la promotion du secteur privé reste la mission prioritaire de la FEMIP et que son rôle soit renforcée du Sommet euroméditerranéen de Barcelone qui s’est conclu ce lundi 28 novembre. Dans cet esprit, Monsieur de Fontaine Vive participera également au “ Forum euro-méditerranéen de l’Entreprise” organisé à Sousse le 2 et 3 décembre par l’Institut Arabe des Chefs d’entreprises.
(Source : site de la Banque européenne d’investissement (BEI), le 1er décembre 2005)
De Gaulle, Aït Ahmed, Bourguiba et Ferhat Hachad décorés de Wissams royaux
Des dizaines de personnalités étrangères ont été décorées de Wissams royaux, mercredi au Palais Ryad à Rabat, par SAR le Prince Moulay Rachid sur ordre de SM le Roi Mohammed VI.
Entre autres personnes décorées du Grand Cordon du Wissam Al Alaoui, figurent Houcine Aït Ahmed, président du Front des Forces socialistes, Feu le Général Charles De Gaulle, ancien Président de la République française, représenté par son petit-fils Pierre De Gaulle, Feu Habib Bourguiba, ancien Président de la République de Tunisie, représenté par son fils M. Lahbib Bourguiba.
Feu Léopold Sedar Senghor, Premier Président de la République du Sénégal et membre du comité France-Maghreb, représenté par son neveu Bazil Senghor, Feu Félix Houphouet Boigny, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, représenté par son petit-fils David Houphouet Boigny et Feu Mohamed Boudiaf, ancien Président de la République démocratique populaire d’Algérie, représenté par son fils Taieb Boudiaf, ont eu droit à la même décoration.
Le Wissam Al Alaoui de l’Ordre de Grand Officier a été décerné à plusieurs autres personnalités dont Feu Farhat Hachad, fondateur du mouvement syndical tunisien, représenté par son fils Nouredine Hachad.
(Source : « Aujourd’hui le Maroc », le 17 novembre 2005)
URL : http://www.yabiladi.com/article-politique-762.html
Ceux qui vont mourir vous saluent
par Tunisie, réveille-toi !
Version officielle
Lors de l’avant-dernier conseil d’administration de RT en novembre 2004, il a été décidé de cesser nos activités sur le net (cela veut dire fermer le site) dès que nous aurions atteint un objectif en terme de fréquentation afin de pouvoir clore cette expérience au mieux de notre forme.
Et surtout ne pas achever ces dizaines de mois de travail, alors qu’un barbu atteint de calvitie aiguë, ou qu’un prostathé daldouliené du régime ou plus drôle, qu’un gros niqueur de la vie interne de RT déversent leurs aneries sur le net.
Le plus dur fut de fixer l’objectif.
Il (l’objectif) fut fixé à 8 000 visiteurs / semaine sur le site … (c’est dire l’envie de bosser …).
Cette semaine, votre site préféré a accueilli (et différemment de Ben Ali vomissant les lois de l’hospitalité sur le costard tout propre de M. Schmid, président des Helvètes et citoyen d’honneur de RT) près de 10 000 personnes.
donc …
Version trash
Lors de l’avant-dernier conseil d’administration de RT en novembre 2004, réuni afin de s’interroger sur cette curiosité tunisienne consistant à laisser la parole à n’importe qui, pour autant qu’on puisse assister au spectacle et lancer des glibettes, nous avions décidé de fermer le site pour passer à des activités plus plaisantes et certainement plus constructives.
Nous étions par contre embêtés de laisser simplement la place, après la masse d’heures et de boulot passée à tenter de construire une habitude d’information et un outil d’archivage d’un moment fort de l’histoire tunisienne et de son mouvement d’opposition, à tous ceux dont la seule occupation pour tuer leur surplus d’ennui semble être de lancer pièces et glibettes, dans un but rationnel encore aujourd’hui mystérieux.
Comment fixer cet objectif nous permettant enfin de nous libérer, à notre tour ? nous avons alors voulu nous fixer un terme raisonnable, mais difficile à atteindre, tant notre envie et notre engagement était entier de continuer à ouvrir des portes à la parole. Ce fut 8000 visiteurs silencieux par semaine.
Cette semaine, votre site préféré, a accueilli (et différemment de Ben Ali vomissant les lois de l’hospitalité sur le costard tout propre de M. Schmid, président des Helvètes et citoyen d’honneur de RT) près de 10 000 personnes, toutes toujours silencieuses.
donc …
Version super-gentille et positive
Nous avons le plaisir de vous annoncer aujourd’hui, qu’après trois ans de bons et loyaux services, votre site préféré, Reveiltunisien.org, a atteint le mémorable taux de fréquentation de 10 000 lecteurs par semaine !
Nous aimerions ici vous remercier tous pour votre fidélité et votre assiduité, qui ne manque pas de nous confirmer l’utilité de notre initiative.
Il nous semble nécessaire aujourd’hui que toutes ces initiatives qui naissent, sont nées dernièrement et ne manqueront certainement pas de naître encore sur le bouillant net tunisien prennent encore et encore de l’essor et de la force.
donc …
(Source : www.reveiltunisien.org, le 23 novembre 2005)