29 septembre 2011

فيكل يوم،نساهم بجهدنا فيتقديمإعلام أفضل وأرقى عنبلدنا،تونس Un effort quotidien pour une information de qualité sur notre pays, la Tunisie. Everyday, we contribute to abetter information about our country, Tunisia

TUNISNEWS
11 ème année, N°4109 du 29.09.2011

 


ANHRI contributes to seminar on status of media, free expression:

l’IRIE à Bruxelles: Agression physique – Communiqué

Lemonde.fr: Drame de l’immigration près des ateliers Hermès

Lefigaro.fr: Forte baisse du tourisme en Tunisie

Lepoint.fr: Tunisie : « Le système Ben Ali est toujours en place »

Kapitalis: Le Prix Nobel pour Lina Ben Mhenni fait déjà des jaloux… en Tunisie

 

Campaigns and Advocacy – Tunisia
 
27 September 2011
 

ANHRI contributes to seminar on status of media, free expression


SOURCE: Arabic Network for Human Rights Information
(ANHRI/IFEX) – Cairo, 25 September 2011 – In a seminar organized by the Arab Institute for Human Rights and the National Authority to Reform Information and Communication that took place in Tunis on 23 and 24 September 2011, ANHRI’s executive director, Gamal Eid, demonstrated « mechanisms of containment and utilization of foreign media. » His participation included a presentation on the attempts of several Egyptian, Lebanese and Jordanian newspapers to improve the image of the former regime of Zine El-Abidine Ben Ali by publishing misleading advertisements made to appear like press articles that lauded imaginary achievements in the fields of freedoms and human rights prior to the ousting of the Tunisian dictator.
The National Authority to Reform Information and Communication, tasked by the Tunisian government with developing plans and proposals to reform the Tunisian media after Ben Ali’s escape, held the seminar in association with the Arab Institute for Human Rights in order to hear testimonies from Tunisian journalists and civil society activists who support freedom of the press and freedom of expression. The testimonies centered on the status of the press and the media during the time of Ben Ali, as well as focusing on suggestions and recommendations to reform the media. The journalists and media practitioners listened to the presentation by Eid regarding the newspapers that had published misleading advertisements, both in the form of documentary reports or as special reports, and the content that suggested that the former Tunisian president was a patron of freedom and a supporter of human rights. ANHRI’s director pointed out that Egyptian, Lebanese and Jordanian newspapers have contributed to misguiding and deceiving Arab public opinion, and that the newspapers and journalists who participated in these actions are also those that supported Saddam Hussein and Muammar Gaddafi. As such, it was not surprising that they also supported the Tunisian dictator, said Eid.
The National Authority to Reform Information and Communication in Tunisia, which is headed by journalist and freedom of expression defender Kamel Labidi, has noted the importance of the political will required to reform the status of the media, as well as the importance of cooperation and the dependence on civil society, especially with respect to organizations that support freedom of expression. These two factors are absent in Egypt since the practices of the Military Council and the interim government suggest a lack of genuine political will to improve on the poor condition of the media, which has carried over from the time of deposed president Hosni Mubarak. These practices were made evident by the restoration of the Ministry of Information, restraints on mass media and newspapers and an unjust campaign against civil society organizations.
« The time difference between the Tunisian and Egyptian revolutions was less than a month, but the difference in practice is much bigger. The confusion and arbitrary measures of Egypt’s Military Council and the transitional government hamper any progress in the civil and political situation, especially the media scene, and minimize civil society contributions in this regard, » said Eid.
For more information:
Arabic Network for Human Rights Information
10 Elwy Street
Apartment 5
Behind the Central Bank
Downtown Cairo
Egypt
info (@) anhri.net
Phone: +202 239 64058
Fax: +202 239 64058
http://www.anhri.net

Instance Régionale Indépendante pour les élections,

Circonscription des deux Amériques et du reste de l’Europe.


Suite à mon intervention à participer à la conférence comme orateur sur « Elections et transition démocratique : une opportunité historique pour la Tunisie ?» au parlement européen mercredi 21 septembre au cours de laquelle j’ai pu aborder les obstacles posés au vote des Tunisiens de l’étranger, je souhaitais vous informer que, en tant que représentant
de l’IRIE (Instance Régionale Indépendante des Elections, circonscription « Autre pays d’Europe et Amérique ») et vice président de l’association IRADA, j’ai subi ce jeudi 22 septembre à environ 13 heures, une agression physique et verbale, entraînant une incapacité de travail de 6 jours, alors que j’effectuais mon travail au sein du bureau mis à disposition de l’IRIE par le consulat tunisien de Bruxelles. Cette agression a été commise par 8 individus, 6 hommes et 2 femmes, presque tous identifiés (anciens RCDistes), qui se sont introduits au consulat avec la complicité des autorités consulaires et des services de sécurité du consulat qui les ont laissés rentrer dans le bâtiment. Ils ont ensuite attendu l’heure de fermeture au public pour m’agresser physiquement, à environ 13 heures. La police belge, prévenue, n’a pas pu entrer dans le consulat, celui-ci n’étant pas sous juridiction belge. Elle a dû attendre ma sortie face à la porte d’entrée du consulat (situé au 103 boulevard saint Michel 1040 Etterbeek). Lorsque j’ai pu sortir vers 14 heures, l’agression a été constatée par un médecin des urgences de l’hôpital d’Ixelles, qui a prononcé une incapacité de travail de 6 jours (certificat joint à ce courrier). Une plainte a été déposée à la police de Etterbeek, à 16h33 ( procès-verbal numéro 026926/11 du 22/09/2011). Parmi ces individus, cinq étaient présents lors de la conférence et l’un m’avait interpellé directement pour contester le travail de l’IRIE (voir enregistrement audio et vidéo de la conférence). Malheureusement, cette agression fait suite à une longue campagne de harcèlement et de dénigrement à la fois de l’IRIE et de l’ISIE mais aussi des deux responsables de l’IRIE à Bruxelles de façon personnelle en vue de décrédibiliser l’ISIE et de l’empêcher de mener à bien sa tâche pour assurer des élections transparentes et historiques pour le pays. L’agression est grave et ne peut rester sans réponse.
En plus de la procédure judiciaire qui sera entamée rapidement, à la fois en Tunisie par l’ISIE/IRIE et en Belgique pour ce qui relève de sa juridiction, nous souhaiterions également compter sur votre réaction et votre soutien, afin que nous puissions assurer nos fonctions de responsable de l’IRIE en toute sérénité, et garantir notre sécurité et celle de notre famille en Belgique. Dans l’attente de votre réponse, nous vous présentons nos sincères salutations,
Moez BOUKHRISS et Raphael EL GHRAIBI, Représentants de l’IRIE à Bruxelles, circonscription « les deux Amériques et le reste de l’Europe»
Contacts
Moez BOUKHRISS : Téléphone : 0476 09 66 14
Mail : moezbxl@gmail.com m.boukhriss@irada.be
Raphael EL GHRAIBI Téléphone : 0484 122 755
PJ : certificat d’incapacité de travail
Liens utiles (facebook) et communiqué officiels sur ce sujet :
Les conditions de travail de l’IRIE à Bruxelles (Bureau au consulat) :
Vidéo – Bruxelles le 5 septembre 2011
Attention : gros mots… !!!

Drame de l’immigration près des ateliers Hermès


LEMONDE.FR | 28.09.11 | 18h56 • Mis à jour le 28.09.11 | 20h16

 

 

Six migrants originaires d’Egypte et de Tunisie sont morts, mercredi 28 septembre, dans l’incendie du squat qu’ils occupaient illégalement, à Pantin (Seine-Saint-Denis).

Leur route aurait pu les mener dans de nombreux endroits. Mais c’est finalement au bout d’une impasse étroite d’une commune de la petite couronne parisienne qu’elle s’est arrêtée. Dans un immeuble désaffecté voué à la démolition qui avait pour improbables et prestigieux voisins des ateliers de la marque de luxe Hermès.

D’après le ministre de l’intérieur Claude Guéant, qui s’est très vite rendu sur place, l’origine du sinistre est liée à une bougie« mal éteinte » tombée par terre. Le feu se serait déclenché vers 6 heures du matin et les pompiers l’auraient maîtrisé vers 7 h 15. « Les victimes sont décédées par asphyxie ou carbonisées, et quatre personnes ont été très légèrement blessées », selon la procureure de la république de Bobigny,Sylvie Moisson. Ces migrants étaient « probablement » sans-papiers, a-t-elle précisé.

PÉNURIE DE PLACES D’HÉBERGEMENTS D’URGENCE

M. Guéant a lié ce sinistre « à une réalité tragique (…) de l’immigration clandestine ». Le ministre a dénoncé « des filières criminelles, qui rançonnent les candidats à l’immigration » puis « les laissent face à une vie d’errance et de malheur ». Déclaration dont s’est notamment offusqué le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, aussi présent sur place, voyant plutôt dans l’accident « un nouveau drame lié au manque de places en hébergement d’urgence ».

Selon plusieurs témoignages, nombre de ceux qui occupaient le squat étaient en effet des migrants venus clandestinement en France après les révolutions arabes. Vivant dans l’Hexagone depuis quelques mois seulement, souvent sans relais familiaux, ils auraient dû pouvoiraccéder à des hébergements temporaires. En théorie, la loi oblige l’Etat à accueillir toute personne en situation de détresse médicale ou sociale, même si celle-ci est en situation irrégulière.

Mais aujourd’hui, faute de financement, les places dites « d’urgence » manquent, particulièrement en Ile-de-France. Les hommes jeunes et célibataires, comme l’étaient la plupart de ces migrants, en sont les premières victimes. Face à la pénurie, priorité est donnée aux familles avec enfants. C’est pour cette raison que beaucoup des jeunes Tunisiens débarqués en France dans la foulée de la chute du régime de Ben Ali, au mois de janvier, se sont retrouvés à dormir dehors.

ÉCHEC DE « L’AIDE AU RETOUR »

Le squat où certains d’entre eux sont morts, ce mercredi, se situait à quelques encablures de la Porte de la Villette. Là où, dans un square situé au pied du périphérique, un grand nombre avaient trouvé refuge ces derniers mois. Des dispositifs « d’aide au retour » ont bien été proposés par l’Office français d’immigration et d’intégration (OFII) avec l’appui d’associations comme France Terre d’Asile. Mais les 400 euros proposés en échange d’un rapatriement n’a pas convaincubeaucoup de migrants, le prix du passage clandestin vers l’Europe pouvant aller jusqu’à 1 200 euros.

La particularité du drame de Pantin est aussi d’avoir eu lieu dans un quartier que beaucoup d’agents immobiliers de la ville considéraient comme leur « triangle d’or ». Proche d’un canal bucolique, bien desservi par le métro et le RER, le foncier peut y atteindre les 5 800 euros le m2. Ces dernières années, la commune y avait d’ailleurs accueilli un nombre croissant de ménages « bourgeois-bohèmes » éjectés de la capitale par la flambée des prix de l’immobilier, ainsi qu’un certain nombre de sièges d’entreprises.

Elise Vincent
(Source: LEMONDE.FR | 28.09.11 | 18h56 • Mis à jour le 28.09.11 | 20h16)

 

Forte baisse du tourisme en Tunisie


Les recettes du tourisme enTunisie, secteur clé de l’économie du pays, ont enregistré, sur les neuf premiers mois de l’année, une baisse de 39,4% par rapport à la même période en 2010, selon des statistiques du ministère du Tourisme publiées mercredi. Les recettes se sont élevées à 1,5 milliard de dinars (780 millions d’euros) sur les neuf premiers mois de l’année. Les entrées ont baissé de 35,4% en passant de 5,2 millions visiteurs du début janvier jusqu’à fin septembre 2010 à 3,3 millions durant la même période en 2011. Le recul des nuitées était, lui, de 43,2%, a indiqué le ministère. L’impact de la révolution de 14 janvier En 2010, 6,9 millions de touristes se sont rendus en Tunisie dont 1,4 million de Français, 36 millions de nuitées ont été enregistrées pour 3,5 milliards de dinars de recettes (1,78 milliard d’euros). Le communiqué ne précise pas les raisons de ce ralentissement du secteur touristique. Mais le tourisme a été affecté par la révolution de 14 janvier, qui a conduit à la fuite du président Ben Ali après 23 ans de pouvoir sans partage, et des troubles ont lieu sporadiquement dans certaines régions.
(Source: Lefigaro.fr le 28 septembre 2011)

Tunisie : « Le système Ben Ali est toujours en place »


À un mois des élections, activistes et associations dressent un bilan mitigé de la révolution du jasmin.

C’est le premier véritable test du printemps arabe. Neuf mois après la chute de l’ex-président Ben Ali, les Tunisiens sont appelés le 23 octobre prochain à élire leur première assemblée constituante de la Tunisie nouvelle. Plus qu’une simple élection, le scrutin, qui vise à terme à adopter une nouvelle Constitution, a été arraché de haute lutte. Des semaines de manifestations sur la place de la Kasbah ont été nécessaires pour obtenir la tête du Premier ministre Mohamed Ghannouchi, un ancien du clan Ben Ali, ouvrant la voie à l’annonce du vote historique. « Cette élection est celle du peuple », se souvient avec émotion la blogueuse Lina Ben Mhenni, auteur de Tunisian Girl : blogueuse pour un printemps arabe (éditions Indigène).

Mais, six mois et un report plus tard, l’excitation a cédé la place à la désillusion. « Rien n’a changé pour nous, Tunisiens, lâche la cyberactiviste. Au contraire, tout est toujours plus cher et la police politique est de retour. » Le 15 août, des manifestants pacifiques opposés à la corruption en vigueur ont été tabassés. « Les deux institutions à la base de la répression sous Ben Ali, à savoir les forces de sécurité et le système judiciaire, n’ont toujours pas été réformées », indique Said Haddadi, chercheur au programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. Pire, d’après le militant, la torture serait toujours pratiquée.

Parité homme-femme  

La Tunisie nouvelle a pourtant eu droit à son lot de réformes. En un temps record, le pays a vu l’éclosion d’une cinquantaine de partis politiques remplaçant l’unique RCD de Ben Ali. Des dizaines de journaux et d’ONG sur les droits de l’homme ont également vu le jour. Nommée à l’instance nationale indépendante pour le secteur de l’information et de la communication, Lina Ben Mhenni a démissionné au bout de deux mois. « Exprimez-vous, mais on fera toujours ce que l’on veut : voici en substance le message que l’on nous a transmis », explique la Tunisienne, qui ne voulait plus servir de « vitrine ».

La mesure la plus sensationnelle du gouvernement transitoire concerne le droit des femmes. Tandis que les Saoudiennes viennent d’obtenir leur droit de vote, les Tunisiennes ont obtenu en avril la parité homme-femme sur les prochaines listes électorales. Une décision qui ne réjouit qu’à moitié la blogueuse. « Le système Ben Ali est toujours là. Avides de pouvoir, les membres du parti RCD n’ont fait que se reconvertir dans une vingtaine d’autres partis. Au lieu d’être jugés, ils vont s’atteler à écrire notre future Constitution », déplore-t-elle. Pour s’assurer de la mise en oeuvre des promesses de réforme, Amnesty International a demandé à l’ensemble des candidats de signer un « manifeste » de dix engagements relatifs aux droits humains. « Nous souhaitons profiter de cette période historique pour que le plus grand nombre de candidats signent les points qui ne font pas débat dans la société », indique Said Haddadi. Font l’unanimité l’abolition de la torture et la réforme judiciaire. Toujours taboues, la peine de mort et l’homosexualité.  

Double discours  

Profitant de la fragmentation des candidatures, avec près de 1 500 listes électorales, le parti islamiste Ennadha (de la Renaissance), pourtant absent de la révolution du jasmin, arrive aujourd’hui en tête des sondages, avec au moins 20 % des suffrages, loin devant le RCD et la gauche. « Ce parti très organisé a été le plus intelligent de tous en misant sur le social », explique Lina Ben Mhenni. « Depuis le retour d’exil de son fondateur Rached Ghannouchi, ses partisans parcourent les provinces en jouant sur le sentiment religieux de la population et en distribuant de l’argent. » Et, judicieusement, le parti islamiste s’est retiré de la commission chargée des réformes dès qu’a été évoquée la question du financement des partis.

« Ennadha se déclare favorable aux droits que les Tunisiennes ont acquis depuis l’indépendance », signale Said Haddadi, qui a pu s’entretenir en mars avec plusieurs membres du parti islamiste. « Il a ainsi désigné plusieurs femmes sur ses listes. » Cela ne convainc pas Lina Ben Mhenni, qui avertit : « Ennadha pratique le double discours. Pendant qu’ils affichent une certaine modération dans leurs programmes et dans les médias, ils diffusent un tout autre discours dans les mosquées. Lors de la prière du vendredi, ils louent la polygamie et appellent au meurtre des laïcs, qu’ils considèrent comme des athées. »

(Source: Lepoint.fr le 27 septembre 2011)

Lien:http://www.lepoint.fr/monde/tunisie-le-systeme-ben-ali-est-toujours-en-place-27-09-2011-1378062_24.php


Le Prix Nobel pour Lina Ben Mhenni fait déjà des jaloux… en Tunisie


Mercredi, 28 Septembre 2011 18:00
Par Zohra Abid
La jalousie est une mauvaise conseillère
«Je viens d’apprendre hier la nouvelle. C’est via Amira Houcine de Globel Voice qui a félicité les trois candidats, les deux Egyptiens et moi-même pour représenter la Tunisie», nous a déclaré Lina Ben Mhenni, encore sous l’effet de la surprise. Car, elle ne s’y attendait pas du tout. N’empêche qu’elle se dit choquée, mais par autre chose : la campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux dont elle est la cible depuis que la nouvelle a été ébruitée. Au lieu de se féliciter du fait qu’une jeune cyber-activiste, qui a contribué à la révolution du 14 Janvier, soit distinguée, des cyber-activistes tunisiens se sont déchaînés contre elle. Jalousie ? Haine de soi ? Manque de patriotisme ? Il y a un peu de tout cela à la fois. La bêtise, on le sait, n’a pas de limite.
«Il s’agit après tout d’un honneur pour la Tunisie. Si c’est moi, je vais dédier ce prix aux martyrs et autres victimes de mon pays», nous dit Lina, presque triste, en tout cas écœurée par le comportement de certains de ses compatriotes. «Lorsque je vois les Egyptiens qui ont plus de chance que moi (car ils sont déjà deux) magnifiant leurs candidats et faisant circuler des vidéos montrant au monde que l’Egypte est la première à faire la révolution pacifique, ça m’irrite», ajoute-t-elle sur une note amère. Alors que nous essayons de la consoler en lui exprimant notre joie et notre fierté face à cette distinction qui rejaillit sur tous les Tunisiens, Lina reste perplexe : elle a du mal à comprendre «le comportement des Tunisiens qui, au lieu de bâtir, comme les Egyptiens, ne font que démolir les projets et les personnes.»
Les démolisseurs des projets et des personnes
Lina Ben Mhenni est une militante du web à travers son blog ‘‘A Tunisian Girl’’. Risquant gros durant le régime Ben Ali, elle a témoigné dans les trois langues (arabe, français et anglais) tous les jours de la répression des manifestants pendant les événements de la révolution. Les scènes de violence survenues à Regueb et Sidi Bouzid qu’elle a diffusées le 9 janvier ont marqué le monde entier.
Lina Ben Mhenni a reçu en avril dernier l’International Blog Awards (le prix de la meilleure blogueuse) décerné par la Deutsche Welle, aux militants des droits de l’Homme et de la liberté de la presse et d’expression.
Kapitalis félicite notre chère blogueuse nationale et lui souhaite d’être la lauréate finale du prix et de faire le voyage d’Oslo. Ne fût-ce que pour faire taire définitivement ses médiocres détracteurs.
(Source: kapitalis.comle 28 septembre 2011)

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