29 août 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3750 du 29.08.2010
 archives : www.tunisnews.net 


AISPP: L’ex prisonnier politique Ahmed Laamari est assiégé Liberté et Equité: Non à livraison de Lotfi Tounsi L’Organisation Internationale des Exilés Tunisiens:  L’Exilé Lotfi TOUNSI menacé d’extradition de la Jordanie vers la Tunisie Abdel Wahab Hani : Âïd / Retornado Lotfi Tounsi rencontre un fonctionnaire de l’Ambassade de France à Amman Omar Mestiri: La leçon de l’étranger Slim Bagga: Lettre dÁndalousie (7) Lotfi Bouchneq: L’appel du devoir; l’appel du cœur Reuters: L’armée algérienne tue dix rebelles Jean-Sébastien Stehli: L’islam dans le viseur de Fox news et Rupert Murdoch

Matt Chorley: David Miliband: Britain was slow to act against US torture


 Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques
43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 29 août 2010  

L’ex prisonnier politique Ahmed Laamari est assiégé


La police politique s’acharne toujours contre l’ancien dirigeant syndical Ahmed Laamari et l’interpelle régulièrement pendant de longues heures, au prétexte d’un mandat de recherche émis… il y a de cela deux décennies ! La loi suspend rend caduc un mandat de recherche dès l’arrestation de la personne. […] Or la police politique transgresse la loi aux fins de harceler l’ex prisonnier politique Ahmed Laamari en le détenant arbitrairement pendant des heures à l’occasion de contrôles d’identité lorsqu’il franchit les limites définies d’un point de vue sécuritaire, ce qui l’empêche de saisir des occasions de trouver un travail et le prive de son droit garanti par la constitution à la circulation. Un mandat de recherche a été émis contre monsieur Ahmed Laamari alors qu’il effectuait une peine d’emprisonnement du 30/11/90 au 23/12/93. Bien qu’il ait été condamné à une autre peine d’emprisonnement et qu’il ait été libéré en fin de peine le 5/11/2002, -avec à la clé, une peine de contrôle administratif de cinq ans-, la soif de vengeance et de représailles ne s’est pas arrêtée là et a visé tous les membres de sa famille, car il est privé de travail et de ressources. Or il est le soutien de sa mère âgée de 80 ans, de son épouse affectée de diverses pathologies (nerveuses, thyroïde) et de ses six enfants, sans parler des maladies contractées du fait de son emprisonnement (Diabète, corrosion des cartilages du genou). […] Annexe : Nom : Ahmed Ben Mohammed Laamari Carte Nationale d’Identité n°03407735, délivrée le 23/12/2002 Marié et père de 6 enfants : Asma, licenciée en documentation, sans emploi, Mohammed, vivant à l’étranger, Mouadh, licencié, sans travail, Fatima, étudiante, Dhoha, étudiante en langues vivantes, Malek a arrêté ses études à cause de l’emprisonnement de son père. Ex dirigeant syndical au sein de l’UGTT où il avait des responsabilités régionales, et des responsabilités nationales dans le secteur de l’électricité. Membre de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme depuis 1980. Pour l’Association Le Président Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/Fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 29 août 2010

Non à livraison de Lotfi Tounsi Non au maintien de son nom sur la liste des personnes recherchées par Interpol


Lotfi Tounsi est né en 1965. Il fait partie des exilés des années quatre vingt dix du siècle dernier :  en effet à cause de ses activités politiques et de son appartenance au mouvement En Nahdha, à la suite d’une campagne féroce  et planifiée, des arrestations et des condamnations montées de toutes pièces, il dut comme des centaines d’exilés tunisiens quitter le pays en 1991 pour la France où il obtint l’asile politique. En vertu de l’article 14 de la déclaration universelle des droits de l’homme, face aux persécutions, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays. En 1992, Interpol a émis, à la demande des autorités tunisiennes, un mandat de recherche contre Lotfi Tounsi. Après  avoir été condamné à 25 ans d’emprisonnement par contumace par la Cour d’Appel de Tunis, il avait obtenu la nationalité française en 1998. La tragédie de Lotfi Tounsi s’est poursuivie depuis, car il ne pouvait vivre dans son pays et avec les siens et il était poursuivi par ailleurs au niveau international par Interpol. Il est menacé d’être livré aux autorités tunisiennes depuis le 26 août 2010 à la suite de son arrestation par la Jordanie alors qu’il se rendait à la Omra. Liberté et Equité […] 4) insiste sur la nécessité que soit garantie l’intégrité et la sécurité de monsieur Lotfi Tounsi lors de sa livraison par les autorités jordaniennes le 30 août 2010 à une heure et demie de l’après midi, heure de Tunis Pour le Bureau exécutif de l’Organisation La chargée du dossier des émigrés et des exilés Maître Najet Labidi (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


L’Organisation Internationale des Exilés Tunisiens « Ensemble pour un RETOUR DIGNE »

L’Exilé Lotfi TOUNSI menacé d’extradition de la Jordanie vers la Tunisie


Arrêté le 26 aout 2010 à l’aéroport international d’Amman, alors qu’il transitait par la Jordanie lors de son voyage en Arabie Saoudite pour accomplir le petit pèlerinage, l’exilé tunisien Lotfi TOUNSI, demeure toujours en rétention et est menacé d’extradition imminente vers la Tunisie. Son arrestation est intervenue en exécution d’un mandat d’arrêt international lancé par les autorités tunisiennes auprès de l’INTERPOL en 1991. Or, ce mandat, à l’instar de bien d’autres lancés contre des opposants tunisiens, est monté de toutes pièces et dénué de toute base légale car interjeté dans des circonstances caractérisées par une véritable dérive sécuritaire.    Il est important de rappeler que Monsieur TOUNSI est également citoyen français depuis plus de 10 ans et qu’il avait bénéficié auparavant de la protection de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides en tant que refugié statutaire. Malheureusement, et d’après les dernières informations parvenues, les autorités jordaniennes s’apprêtent à l’extrader vers la Tunisie et n’attendent plus que l’approbation de cette dernière pour l’exécution. Devant le danger imminent et les conséquences fâcheuses qui pourraient s’y produire, l’OIET s’est mobilisée, en toute urgence, auprès des autorités françaises (Ministère des affaires étrangères et Ambassade de France en Jordanie) ainsi qu’auprès des autorités jordaniennes (Diwan Royal et Premier ministre) afin d’intervenir pour empêcher cette extradition et permettre à Monsieur TOUNSI de recouvrir pleinement sa liberté. Ces diligences sont accélérées et appuyées davantage par de nombreuses organisations, régionales et internationales, de défense des droits Humains. Ceci étant, l’OIET : * Exprime son entière solidarité avec la famille de Monsieur TOUNSI, résidente à Paris, et lui réitère son indéfectible engagement jusqu’à recouvrir son entière liberté. * Demande aux autorités tunisiennes de ne pas acquiescer à la requête jordanienne relative à  l’extradition, en premier, et de procéder au retrait dudit mandat ainsi que tout mandat visant les opposants tunisiens. * Sollicite les autorités jordaniennes de ne pas donner suite à la requête tunisienne si maintien de cette dernière.  * Rappelle que Monsieur TOUNSI a été bénéficiaire du statut de réfugié politique avant sa naturalisation. La France est donc tenue, à ce double titre, de lui accorder sa protection et se doit d’y activer tout moyen légal et diplomatique. * Sollicite l’intervention immédiate de toutes les ONG de défense des droits Humains et celle des personnalités arabes à travers l’activation de leurs réseaux d’influence. A cette occasion, l’OIET rappelle à l’opinion publique le calvaire des exilés tunisiens et leur privation de retourner librement et dignement à leur pays que certains ont dû quitter depuis maintenant 30 ans !!! Un vœu pieux que la levée de la rancœur permettrait aisément de réaliser.  Le Bureau exécutif, L’exil, le 29 août 2010 Adresse : c/o FTCR 3 rue de Nantes 75019 Paris         Internet : http://alaouda.net Contact : alaouda@gmail.com                                               Téléphone :  +33.6.47.19.00.14       


Âïd / Retornado Lotfi Tounsi (العائد لطفي التونسي ) rencontre un fonctionnaire de l’Ambassade de France à Amman


 

Par Abdel Wahab Hani   

Notre ami Âïd / Retonado Lotfi Tounsi ( لطفي التونسي  العائد) s’est entretenu aujourd’hui avec un fonctionnaire de l’Ambassade de France à Amman, déclanchant ainsi la “protection consulaire” française, du fait de sa double nationalité tuniso-française, comme nous l’avions suggéré, en accord avec ses proches et amis qui ont alerté les autorités françaises, pays de sa résidence habituelle, dès les premières heures de son arrestation à Amman le jeudi 26 août en milieu d’après-midi.

Différentes initiatives ont eu lieu dès lors pour obtenir sa libération et annuler les effets du mandat d’arrestation dont il est frappé. On peut citer notamment la mobilisation discrète et rapide de ses amis le palestinienCheikh Tayssir Tamimi, Qadhi Qoudhat (Juge suprême) d’Al-Quds et le saoudien Cheikh Salman Al-Aoudah auprès des autorités jordaniennes et tunisiennes. On peut citer aussi la mobilisation, digne et loin des feux de la rampe, des ses proches et amis à Tunis, en prévision du cas où Amman décide de le renvoyer vers Tunis.

Détenu à Amman, en Jordanie, en exécution d’un vieux mandat d’Interpol, délivrer par la Tunisie en 1992, Âïd / Retornado Lotfi Tounsi a été transféré au bureau jordanien d’Interpol dès son arrivée au royaume hachémite, sur sa route de la Omra (Petit pèlerinage) des dix derniers jours du mois de Ramadan.

Rappelant aussi qu’étant décidé à récupérer ses papiers tunisiens, Âïd / Retornado Lotfi Tounsi a engagé, depuis plus d’un an, les démarches officielles pour l’obtention de son passeport tunisien auprès des services consulaires du Consulat de Tunisie à Pantin, aux portes de Paris.

Âïd / Retornado Lotfi Tounsi est l’auteur de la pétition des 876 en 2003, appelant à une solution honorable et digne du problème des prisonniers politiques et des exilés, action qui a eu un écho médiatique important, notamment sur les colonnes du journal panarabe Al-Hayat et  la Chaîne d’information Dubaï TV.

Il est aussi signataire de la pétition de mai 2007 (من أجل إنهاء مأساة طالت http://membres.multimania.fr/bayenmai2005/bayenmai2007.html, ) (dite de Lazhar Abaab), appelant le gouvernement et les oppositions à la sagesse et à l’esprit de responsabilités, loin des discours apocalyptique animés par la haine et la vengeance.

Âïd / Retornado Lotfi Tounsi a été l’un des premiers soutiens de l’Initiative Âïdoun / Retornados autour notre Appel Pour le Retour des Exilés Tunisiens au début du Cinquième Quinquennat de l’actuel Chef de l’Etat et de la 12e législature.

Puisse notre ami Âïd / Retornado Lotfi Tounsi continuer son voyage religieux vers la Mecque ;

Qu’il puisse rentrer en France auprès de sa petite famille qui l’attend avec impatience ;

Qu’il puisse surtout rentrer en Tunisie, dans la Dignité, auprès de sa famille et surtout de sa maman septuagénaire qui l’attend depuis deux décennies,  avec la patience légendaire dont seules nos mères sont capables ;

Allahomma Amine ;

اللهم اصرف عنه كل سوء ومكروه  ..اللهم أعده إلى أهله سالما غانما معافى وقر به عين والدته

Genève, le 29 août 2010

Âïd / Retonado Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

7140 jours : soit 19 ans, 6 mois et 19 jours, d’Exil et de Privation du Pays ;

406 jours : soit 1 an, 1 mois et 10 jours, d’Attente du Passeport national tunisien;

3647 jours : soit 9 ans, 11 mois et 26 jours, de Privation des voix du pays via Tunisie Telecom ;

تَحْيَى تُونِس

تَحْيَى الجُمْهُورِيَّة

العائِد بإذن الله تعالى، أحبَّ المُحِبُّون وكَرِهَ الكارِهون

عبد الوهَّاب الهاني

awhani@yahoo.fr

+00 33 6 17 96 37


La leçon de l’étranger


 

Proposé par Omar MESTIRI le Samedi 28 août 2010
 
«Nous n’avons pas de leçons à recevoir de l’étranger »! C’est ce que nos esprits obtus avaient retenu de la subtile «campagne d’explications» qui avait accompagné la nouvelle loi sur la «sécurité économique» (amendement de l’art 61bis du code pénal) surnommée la « loi des traitres », en juin dernier. Aujourd’hui, la boussole patriotique s’emballe, on est un peu désarçonnés de voir la multiplication des références élogieuses à ces parties étrangères. L’Oxford Business Group… une référence Vendredi 20 août, dans un même élan – certainement spontané – nos médias déchaînés, n’en finissaient pas de tresser des lauriers au nouveau rapport de l’Oxford Business Group. Cette fois-ci la leçon est même jugée très bonne à recevoir : «Stabilité, efficacité des institutions et clarté des choix, clefs de la réussite de la Tunisie»… Problème, cette partie étrangère (signalée comme ne faisant pas partie des parties étrangères à éviter) ne jouit guère de notoriété hors de nos espaces médiatiques. Une visite sur son site web nous apprend que cette boite, conformément à ce que son nom pompeux n’indique pas, est domiciliée en Turquie et aux Emirats Arabes Unis! Ses «services», appréciés de plusieurs gouvernements – plutôt du Sud et bien pourvus en pétrole – la rapprochent plus de la boîte de com que de l’agence de notation rigoureuse. Seuls des pervers iront soupçonner notre ATCE patriote de dilapider les fonds spéciaux* pour s’attacher les loyaux services de ce fameux Oxford Business Group. Parmi les prestations nombreuses, articles, longue interview du perpétuel de Carthage… On a confié à son rédacteur en chef, M. Andrew Jeffreys, la tâche – bizarre – de présenter le rapport d’une autre institution, le Global Peace Index 2010 ; surprise: pour M. Jeffreys, « la croissance économique qui doit la régularité de son rythme à la stabilité du pays est un fait patent en Tunisie» (TAP et ses clonages spontanés). Il insiste sur «une donnée fondamentale ayant trait à la clairvoyance observée au niveau de la prise de décision, en l’occurrence la politique consensuelle et pragmatique de la direction politique de la Tunisie»! Global Peace Index 2010une toute autre «partie étrangère» Le Global Peace Index 2010 qui nous attribue une honorable 37ème (sur 149 pays) est cependant une référence difficile à contester: chercheurs réputés, méthodologie largement détaillée, sources de données fiables (les agences onusiennes, l’IISS de Londres, Transparency International, RSF…). Une consultation de son site Internet suffit pour tempérer les ardeurs patriotiques de notre inimitable ATCE, assistée de ses grandiloquents « experts étrangers ». Le rapport commence par doucher la sacrosainte thèse de la stabilité politique, créditée d’une note très moyenne de 2,5/5 ; il écorne au passage l’image de modèle mondial dans la lutte antiterroriste en évaluant le potentiel pour des actes terroristes à 2,5/5. Le champion des droits des femmes en prend également pour son grade : 103ème sur 149… On s’interroge où notre analyste appointé, le « patriotique » M. Jeffreys, a-t-il pu trouver les éléments étayant sa conclusion sur le « bon classement [GPI] » de notre pays qu’il attribue à « l’environnement de liberté individuelle promue en Tunisie et aux réalisations accomplies dans la promotion de droits fondamentaux tels que le droit à l’éducation et la santé et surtout la promotion de la femme et de son statut dans la société, en tant que partenaire actif dans le processus de développement« , nous laisse sans voix. Le classement en question livre quelques joyaux : processus électoral 146ème (note de 0/10) ; libertés civiles 127ème ; gouvernance 126ème ; 130ème pour la liberté de la presse… Nos atouts traditionnels, font, cependant, remonter la pente au pays : Part du PIB consacrée à l’éducation, faible taux de mortalité infantile, absence de conflits armés, faible taux d’assassinats, pas de déplacements de populations, faiblesse du commerce des armes. Cette position est-elle susceptible de consolidation, voire d’amélioration ? Ne pourrait-on pas, en éliminant ces points noirs qui nous handicapent, ambitionner de nous frotter au peloton de tête ? Y a-t-il, au contraire risque de décrochage, de régression ou d’engloutissement dans notre environnement régional ? Tout débat est superflu, assurés que nous sommes d’être menés à bon port par la lumière de Carthage, et ce, pour les décennies à venir. Boussole patriotique Les «parties étrangères» (chaudement) recommandées sont donc celles gourmandes en fonds spéciaux de l’ATCE#, et sans modération aucune, doublée d’une compétence en cosmétologie pour promouvoir les choix officiels – autrement dit le pouvoir de changer le plomb en or – et enfin (le plus délicat) la capacité de ramener un public pour y croire… par devoir patriotique! Surtout, elles ne chercheront jamais à invoquer de soi-disant valeurs universelles pour s’enquérir de nos médias, de notre système électoral ou de nos centres de détention.
_______________ *Budget occulte, non soumis au contrôle de la Cour des comptes
 
(Source: Le site de « Radio Kalima » le 28 aout 2010)

CARTE POSTALE:  LETTRE D’ANDALOUSIE (7)


par Slim BAGGA TRANSFERTS: VITE UN PSY Je vous annonce une très bonne nouvelle. Quand Zinochet, « la Pompagaddour » et leurs conseillers occultes font une bonne chose, mon devoir est de la saluer. Vous êtes tous habitués à ce que les Ben Ali et consorts effectuent des transferts de fonds détournés vers d’autres cieux, dont le plus gros à présent se fait au nom de l’enfant des laboratoires italiens Mohamed Zine El Abidine Ben Ali. Eh bien, sans le dire et dans leur extrême bonté, cette famille d’usurpateurs fait aussi des transferts qui relèvent de la psychanalyse. Désormais, inutile de fouiller dans le passé  de « la Pompagaddour » et de son mari, il suffit de lire ce qui se publie dans leur presse des égouts pour savoir ce qu’ils sont et ce qu’ils ont été. Prenons l’accusation récurrente de traitres dont sont flanqués tous les dissidents. L’ineptie de son auteur en dit long sur son passé. D’abord, pour vendre son pays à une partie étrangère, il faut que celle-ci soit intéressée par la Tunisie. Or, il y a plus que doute que la Tunisie de Ben Ali intéresse grand monde. Il faut aussi que ces « traîtres » occupent des postes sensibles politiquement, stratégiquement, dans le renseignement, dans l’industrie etc. Or, je n’en vois aucun dans ces domaines. Et puis quelle est l’invention tunisienne que les étrangers nous envieraient et s’arracheraient en s’achetant les services de traitres? Quelle est ce programme stratégique ou géopolitique concocté  par notre pitoyable sergent au pouvoir, classé  dans son coffre et que des parties étrangères voudraient s’approprier? L’inanité  de l’accusation va de pair avec la petitesse de son concepteur. D’autant que les représentations diplomatiques savent tout, et sur place, des seuls intérêts du couple au pouvoir: l’enrichissement illicite, la mainmise sur les richesses du pays et le pouvoir… Pour revenir au transfert, tout cela devrait plutôt nous ramener à la porteuse de valises (auprès de Kadafi) que fut Leila « De Pompagaddour »; aux rapports reçus par Ben Ali en décembre 1979 et janvier 1980 , rapports faisant état de sérieuses menaces sur la ville de Gafsa, et qu’il avait laissés dans son tiroir sans en référer à sa hiérarchie politique; aux accointances et relations secrètes avec Kadhafi avant et même après l’échec de l’Union; aux yeux doux que le couple fait à Israel en ce moment même pour intercéder auprès de Washington et faire passer la nouvelle pilule d’une nouvelle réforme constitutionnelle… Tout cela et tant d’autres encore qui seront prochainement étayés, développés pour démontrer que ce couple-la n’est pas si mauvais. Il est juste à soigner, je veux dire à interner… D’ailleurs, les interner serait un moindre mal car les faits avérés contre eux sont passibles de la potence… Pour ce qui est des vies privées, c’est du pareil au même. Le sacro-saint transfert. Faut-il évoquer ici, ou plus tard, le départ forcé du fils de l’homme d’affaires Hachicha à deux mois du mariage de Nesrine Ben Ali avec Sakhr Materi? Serait-ce un juste retour des choses que de publier les photos de la même Nesrine d’alors, avec ses rondeurs à La Marsa? Ou encore quelques photos pas jolies du tout qui se trouvent dans les caves d’un restaurateur juif de la rue des Martyrs à Paris? Viendra sûrement le temps de le faire. Ces voyoux qui veulent accéder à l’honorabilité ne finiront jamais d’être la risée de l’humanité… En attendant, ils ne savent pas combien ils me servent: Tout le monde se rend compte que la somme de leurs mensonges vaut bien une de leurs confessions… LES CHIENS Vendredi dernier, je suis allé à Séville, ville romaine puis arabe avant la reconquête et qui fut jadis un peu le centre du monde. Je n’en connaissais pas la cathédrale. Pendant que je m’arrêtais devant le tombeau de Christophe Colomb, mon téléphone sonna. On m’informait de Tunis que « Kol Ennas », ce torchon dont les locaux sont mitoyens du commissariat de la rue de Yougoslavie, a encore fait paraître des insanités sur ma famille et moi-même, promettant de continuer la semaine prochaine. A vrai dire, que reprocher à un chien, un valet du pouvoir qui organise des rodéos dans le siège infecte de son torchon, des rodéos où sa descendance tient la vedette devant le commissaire voisin? Un tel monstre, je veux dire Abdelaziz Jeridi, est capable de tout… Donc, l’information venue de Tunis n’était pas une surprise. Cependant, je regardais les chevaliers Léon, Castille, Navarre et Aragon, représentant les quatre grands royaumes d’Espagne porter dans l’unité le cercueil de Christophe Colomb. Et je m’interrogeais: voilà un homme qui a tant fait pour son pays, apporté au delà, à tout l’univers et auquel l’Histoire rend justice ainsi que ses contemporains. Mais qui portera le cercueil de Ben Ali, ce nombril de la Tunisie voire du monde? Un représentant du bassin minier de Redeyef? Un commercant de Ben Guerdane? Un représentant des étudiants embastillés? Un universitaire? Je n’en vois guère. Même Kadhafi qui méprise Ben Ali autant qu’il joue de son dillettantisme politique, ne sera pas de la partie. Et pour cause: il a déjà les yeux tournés vers Leila de Pompagaddour et le félon Moncef Materi, avec l’espoir de concrétiser un vieux rêve… Ne voyez surtout pas de la haine de ma part pour celui qui aura du mal à trouver quelqu’un pour honorer sa mort. Un prêtre vient recemment de souhaiter une crise cardiaque à Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas mon cas: Je souhaite à Ben Ali la vie la plus longue possible. En prison!!! DEVOIR DE VERITE Il y a certaines initiatives salutaires et à encourager qui sont prises par des jeunes et moins jeunes de Facebook. Je veux parler, entre autres, du recensement des profils bloqués et censurés en Tunisie. C’est un excellent travail, et très utile. Or, ce travail doit être le plus sérieux et le plus impartial possible. Si je prends l’exemple de Li Liopatra (tel est son pseudo), son droit d’avoir de l’amitié, une parenté ou des affinités avec l’inénarrable S B A ne lui ouvre pas le droit de le répertorier parmi les profils censurés. Cela fausserait tout le travail, porterait un coup à sa crédibilité. S B A est plus que connu pour servir le pouvoir en Tunisie; il n’en est pas la victime, il en est un employé. Beaucoup font l’intéressant à cet égard pour se présenter comme des victimes. Ainsi, le chef du clan des « Siciniens » prétend que son numéro de téléphone est depuis 9 ans bloqué par Tunisie- Telecom. C’est archi-faux. J’ai demandé à vérifier, et c’est faux! C’est même grotesque de prétendre avoir une ligne coupée pendant près de 10 ans. Non que Ben Ali en soit incapable, mais plutôt car le bénéficiaire de la ligne n’en vaut pas vraiment la peine Avec les amis ambassadeurs actuels et futurs, avec l’énorme travail (de sape) des Nahdhaouis, avec un patriarche, ancien délégue et néanmoins toujours zélé, le téléphone du « sicinien » est une ligne « retornado » depuis des lustres…  Alors halte à la falsification des faits! LA MEILLEURE DEFENSE, C’EST L’ATTAQUE Il n’est un secret pour personne que les sbires de Ben Ali sur les sols étrangers grenouillent et sont même très actifs en dépit de leur dilettantisme car ils se font toujours prendre. Il existe donc divers Services, souvent concurrents, mais dont la mission est Une: surveiller, jusque chez eux les dissidents tunisiens, les activistes, repérer ceux qui leur rendent visite…bref les accompagner au quotidien. Les oeuvres sociales et charitables n’en feraient pas autant pour accomplir ces gestes d’ange-gardiens. A partir de la rentrée, cela ne se passera plus ainsi. Tout a été mis au point pour que les barbouzes que nous connaissons, dans leur écrasante majorité, dont nous connaissons également les domiciles et le lieu de …travail (ambassade, consulats, siège du RCD à Botzaris, amicales fantôches etc) soient eux-mêmes « filés » incognito. Et un rapport , disons hebdomadaire, sur leurs pratiques quotidiennes sera publié avec noms et photos. Il n’y a aucune raison que l’on continue de laisser des voyoux exercer leur voyeurisme et violer nos vies privées sans réagir a fortiori sur des sols étrangers. Ce sont eux qui devront se retourner désormais dans la rue et surveiller leurs propres actes de basse police, et pas nous. Vous allez voir: le résultat sera édifiant… J’avais commencé, en fait, à réfléchir à cette démarche vers la fin du mois d’avril. J’accompagnais alors quelqu’un pour renouveler son passeport au consulat tunisien à Paris. Je m’étais bien sûr installé dans un café non loin de la bouche du métro Iena pendant qu’il accomplissait ses démarches. Vu la longueur de la file d’attente, cette personne retira un ticket numéroté et quitta le consulat pour me rejoindre au café plutôt que de rester sur place. Et qu’est ce que je constate alors? Que deux flics la suivaient. Manque de pot: ils se retrouvèrent nez à nez avec moi. Imaginez la scène et leur gêne… Une demi-heure plus tard: rebelotte, ce furent deux autres qui prirent la relève, les premiers ayant été grillés. Une question se pose: si chaque personne qui connait un opposant mobilise stupidement 4 agents en l’espace d’une heure, ( pourquoi, dans quel but?), on comprend mieux le recrutement à tout-va d’agents qui ne servent à rien dans un régime inepte, par la volonté d’un homme inepte, pour des résultats plus qu’aléatoires…  CONTREBANDE: EST-CE GENETIQUE? A Ksibet Mediouni, dans le Sahel, c’est le propre frère du valet Béchir TEKKARI (ex-ministre de la Justice et actuel vassal  à l’Enseignement supérieur) qui vend illicitement les boissons alcoolisées et  à des heures illégales. Cela a créé un climat de tension dans la petite ville, mais qu’importe. Ce traficant est l’un des protégés de Kais Ben Ali, fils de Slah, neveu de Zinochet, qui a la main haute et le monopole de ce commerce illicite sur toute la Région du Sahel. Les vieux de la Vieille, comme l’on dit, ont tenu  à me rapporter, en marge de ce fait divers, que pendant l’occupation allemande en Tunisie, au début des années 40, un certain H. Ben Ali vendait déjà de l’alcool en contrebande avec la bienveillance des Allemands… à côté du port de Sousse. Si c’est ainsi, alors ne nous étonnons pas. Ces pratiques viennent de loin… Slim BAGGA


L’appel du devoir; l’appel du cœur

 


    Relever  les défis présents et à venir est une lourde responsabilité collective. Chaque tunisienne, chaque tunisien est tenu d’intégrer la dimension, ou plutôt l’impératif d’un équilibre entre droits et devoirs. Désintégrer d’une dynamique dialectique avec les devoirs, les droits perdraient leur substance originelle. Car les droits découlent aussi d’un sens aigu des responsabilités. Chacun dans son rôle. Chacun dans son domaine. Le dévouement au travail  est aussi  amour. Cela découle de la dévotion à Dieu, le dévouement à la Patrie et la déférence envers le Président de la République. Ce sont là les appels du cœur. Car l’appel du devoir est aussi l’appel du cœur. Lorsqu’on met le cœur à l’ouvrage, on relève d’autant plus les défis que la Tunisie, la chère Tunisie se retrouve dans les meilleures conditions de s’épanouir de réaliser ses objectifs et d’aller de l’avant dans le sens du progrès social et économique et de l’accomplissement d’une évolution politique et culturelle. Nous viendrons ainsi à bout du chômage et réussirons, comme nous le faisons depuis le Changement à gommer la précarité sociale, comme l’illustre la stratégie efficace de revalorisation des zones d’ombre. Or, si tout un chacun n’assume pas son rôle, il devient dérisoire de parler de droits et de  revendications et encore moins de brandir les slogans creux. Toute défectuosité au niveau de l’accomplissement du devoir pénalise de fait les générations montantes. Sur le plan artistique je juge que ma responsabilité propre et celle de mes pairs du domaine consiste à relever les défis culturels, tels que définis dans le programme présidentiel. Il nous incombe, chacun à son niveau de garantir les droits d’auteurs, des compositeurs et des créateurs cet objectif grandiose  que représente le projet gigantesque de la grande cité culturelle de la ville de Tunis. Lotfi Bouchneq Artiste

 
(Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunisie) le 29 aout 2010)
 

L’armée algérienne tue dix rebelles


 Reuters 29/08/2010 | Les forces de sécurité algériennes ont tué dix rebelles islamistes dans une région réputée pour abriter de nombreux activisttes d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), rapporte dimanche la presse locale. Sept rebelles ont été tués dans la région de Kabylie, près du village de Beni Yenni, à une centaine de kilomètres d’Alger, peut-on lire dans les journaux El Khabar et Liberté, qui précisent qu’une quantité d’armes importante a été saisie au cours cette opération. Trois autres insurgés ont été tués jeudi dans la même zone, écrivent d’autres journaux locaux.

 

Exclusive:

 David Miliband: Britain was slow to act against US torture


29/08/2010 By Matt Chorley, Political correspondent   The United States did « bad things » to terror suspects in the wake of 9/11 which Britain was too slow to realise, David Miliband acknowledges today as he brandishes his record as Foreign Secretary to bolster his Labour leadership ambitions. In an exclusive interview with The Independent on Sunday, the contest’s frontrunner speaks bluntly about both the behaviour of Britain’s closest intelligence ally and the failings of his predecessors at the Foreign Office in not recognising sooner the US’s unacceptable treatment of detainees. Reaffirming his commitment to an « ethical foreign policy », Mr Miliband’s remarks will shift the focus on to Jack Straw, who was Foreign Secretary as the Bush administration launched its « war on terror ». « The facts are that bad things were done by the Americans after 2002 and they didn’t tell anyone else, » Mr Miliband said. « Slowly the pieces of the jigsaw were put together and when they were put together the British government acted. « Should we have been faster to put those pieces of the jigsaw together? Yes. But is it true that Britain’s secret agencies act without ministerial or legal oversight? No. Is it true that serious allegations are swept under the carpet? No. They actually end up with police investigations, which is the strength of our system. » In a wide-ranging interview ahead of ballot papers being sent to Labour’s 160,000 members this week, Mr Miliband seeks to present himself as the « unity candidate » capable of drawing together Labour’s left and right. « The issue is not who can beat me; the issue is who can unite the party to beat David Cameron. » He remains well ahead of Ed Balls, Diane Abbott and Andy Burnham. His closest challenger is his brother Ed, who suggested that under the last government foreign policy deviated from core Labour values. But David Miliband, who became Foreign Secretary in 2007, maintains he always made the « right call » when balancing the need to « defend the security of the nation and uphold the values of the nation ». He contrasts his brother’s claim to have privately opposed the war in Iraq with the need for « consistency » in politics. Mr Miliband says his insistence on « due diligence » in high office means his conscience is clear over allegations of a torture « cover-up », which persist after the last government lost a court battle to prevent the publication of American intelligence reports covering the treatment of Guantanamo Bay detainee Binyam Mohamed by the US in Pakistan in April 2002. Mr Miliband claims credit for being the minister responsible for Mr Mohamed’s release from Guatanamo and denies acting to suppress information to protect the reputations of Tony Blair and Mr Straw. He had released the documents to defendants’ legal teams but opposed their being made public because « they weren’t our documents ». The Liberal Democrats are preparing to use next month’s party conference to embarrass Mr Miliband in a debate claiming Labour « backed » human rights abuses by the Bush administration, including « enforced disappearance, rendition and torture ». Mr Cameron announced a judicial inquiry into Britain’s role in torture and rendition – something Mr Miliband had resisted in his time in office. Mr Miliband adds: « The hardest decision you can make in government is to turn down an exercise on the grounds that there might be a substantial risk to human rights abroad, in the knowledge that by turning it down you’re forsaking the chance to do something to achieve greater security for people here. And that’s a very difficult decision. You never ever have anything to do with torture. You never do. Under any circumstances. Because it is wrong. » Philippe Sands QC, a professor of international law at University College London, accused Mr Miliband of « burying his head in the sand ». Speaking yesterday at the Edinburgh Book Festival, Professor Sands said he was « particularly interested in Mr Miliband’s confirmation that the intelligence services acted with government oversight ». « He made unhappy arguments before the courts and the judges consistently rejected them. That raises issues of judgement. Mr Miliband could have done what Messrs Clegg and Cameron have done, and announce a proper inquiry to get to the truth. He failed to do so, and the fact that he still fails to see the error of that decision suggests that, as with Iraq, he’s decided to bury his head in the sand. » Kate Allen, Amnesty International UK Director, said: « David Miliband is right to condemn the human rights abuses. But there’s also compelling evidence that the UK was complicit in abuses overseas during this period. The forthcoming inquiry must be empowered to get to the truth. »


L’islam dans le viseur de Fox news et Rupert Murdoch

28/08/2010

Par Jean-Sébastien Stehli

Dans quelques heures, la foule des Tea Partiers, dans une rhétorique digne de Le Pen, viendra manifester sur le lieu même où Martin Luther King a prononcé son célèbre discours

« I  have a Dream ». Les membres de ces groupes qui ne voient rien de choquant à demander l’abrogation des lois sur l’égalité des droits civiques (cf. Rand Paul), affirment être les vrais héritiers de Martin Luther King. On ne sait s’il faut en pleurer ou en rire. « Nous sommes le peuple du mouvement pour les droits civiques. Nous sommes ceux qui doivent se lever pour l’égalité des droits et pour la justice, » affirme Glenn Beck, un clown qui galvanise les foules avec son émission sur la chaîne Fox, cinq soirs par semaine. 

Ah! Fox. La chaîne qui attise la haine à travers les Etats-Unis, vient enfin d’être dévoilée pour ce qu’elle est, dans une récente émission de Jon Stewart (au moins lui ne se prend pas pour le nouveau messie, mais pour l’animateur d’un show satirique. C’est toujours une question d’humour). 

Fox News, depuis des semaines, souffle sur les braises du sentiment anti-islam qui consume les Etats-Unis depuis l’affaire de la « mosquée de Ground Zero ». Fox marche main dans la main avec une autre propriété de Rupert Murdoch, le Wall Street Journal, tombé dans l’escarcelle de celui qui transforme l’or en plomb (mais aussi en cash). Le Wall Street Journal a publié, le 15 août, un article citant des « rapports » non nommés, selon lesquels la moquée « reçoit des fonds de l’Arabie Saoudite et des princes du Golfe Persique qui financent également des madrassas. » 

Comme rien ne vient déranger la conscience de Murdoch, d’un côté il dénonce, sans début de commencement de preuve, le financement de la mosquée qui viendrait d’Arabie Saoudite, quand lui-même est associé à la famille royale saoudienne. L’Arabie Saoudite détient, en effet 30% (excusez du peu) du groupe de presse. Après la famille Murdoch elle-même, l’Arabie Saoudite est le deuxième actionnaire de News Corp. Le prince Alwaleed Bin Talal, neveu du roi, a investi 3 milliards de dollars, à travers son groupe Kingdom Holding Co. 

Celui qui dénonce l’islam a également pris une participation de 9% _ d’une valeur de 70 millions de dollars _ dans la société du prince, Rotana. L’entreprise possède 40% des cinémas du Moyen Orient et le principal label de musique de la région. Le prince devrait faire entrer à la bourse sa société, boostant ainsi l’investissement de News Group. 

Pour Murdoch, l’islam est donc toujours une proposition gagnante: aux Etats-Unis, en le dénonçant comme la religion des terroristes, il fait vendre des journaux et gonfle les taux d’audience de sa chaîne. Dans les pays du Golfe, il investit dans son groupe et lui permet de se développer.  (Source: le blog du Figaro le 28 aout 2010)

Lien:http://blog.lefigaro.fr/obamazoom/2010/08/lhypocrisie-de-fox-et-de-rupert-murdoch.html

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