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TUNISNEWS
8 ème année, N° 3231 du 28.03.2009
Liberté et Equité: Condamnation de Sondes Riahi à trois ans d’emprisonnement Liberté et Equité: Arrestation du jeune Faouzi Ben Abdallah Appel à la conscience nationale Communiqué : Retour d’Abdo Maalaoui en Tunisie après 10 ans d’exil CRIF: Le CRIF à l’ambassade de Tunisie A.Raouf Chouikha : Honte à nos représentants ! AFP: Tunis critique Kouchner pour des propos sur l’état des libertés
Le Figaro: Kouchner irrite Tunis
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 27 mars 2009
1) Condamnation de Sondes Riahi à trois ans d’emprisonnement
Le tribunal de Première Instance de Grombalia a prononcé un jugement inique dans la soirée du jeudi 26 mars 2009 à l’encontre de mademoiselle Sondes Riahi en la condamnant à trois ans d’emprisonnement pour adhésion à une organisation terroriste, après qu’elle eût fait opposition à une jugement par contumace la condamnant à quatre ans d’emprisonnement. Mademoiselle Sondes Riahi a été arrêtée le 24 décembre 2006 dans le cadre de l’affaire des événements de Slimane et a été remise en liberté au terme de 18 jours passés à l’administration de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur. Depuis lors, elle est en butte à des brimades incessantes : descentes nocturnes au domicile de sa famille, perquisition de sa chambre, convocations continuelles au poste de police, interdiction de sortir et pressions sur ses employeurs pour qu’elle soit licenciée et donc privée de ressources.
2) Condamnation à l’emprisonnement de Mahfoudh Ayari, ex prisonnier politique
Le tribunal cantonal de Bizerte a prononcé un jugement condamnant à 6 mois d’emprisonnement l’ex prisonnier d’opinion Mahfoudh Ayari, originaire de la ville de Menzel Bourguiba pour infraction aux dispositions du contrôle administratif. Monsieur Mahfoudh Ayari a été arrêté le 13 mars 2009 alors qu’il se rendait de Menzel Bourguiba à Tunis où il comptait achalander sa boutique alors que le poste de police ne l’avait pas informé qu’il devait en référer à la police avant de se déplacer. […]
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 26 mars 2009 Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Arrestation du jeune Faouzi Ben Abdallah
Des agents de la police politique ont arrêté le 20 mars 2009 le jeune Faouzi Ben Mohammed Ben Daoud Hejri (employé dans un hôtel) après avoir fait une descente à son domicile qu’ils ont perquisitionné. Ils y ont saisi des livres religieux puis l’ont emmené au district de police au centre de Nabeul, où ils l’ont placé dans un cachot souterrain et soumis à une torture intense. Le jeune Faouzi Hejri, originaire de Taklassa dans le gouvernorat de Nabeul, est atteint d’une pathologie à l’estomac et il souffre de douleurs aiguës dans le dos. Sa famille n’a eu aucune nouvelle de lui pendant six jours. Il est maintenant au poste de police régional de Nabeul.
2) Harcèlement de Sabri El Hajj Sghaïer
Un agent de la police politique, le dénommé « Choukri », relevant du poste de police d’Oued Souhil à Nabeul, harcèle monsieur Sabri El Hajj Sghaïer par des convocations orales sans lui présenter de convocation officielle, en contravention flagrante de la loi ; monsieur Sghaïer est marié. Il a 36 ans et travaille comme technicien dans la réfrigération.
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Appel à la conscience nationale
Les autorités Tunisiennes ont de nouveau incarcéré Docteur Sadok Chourou l’Ex Président du Mouvement Ennahdha ; l’inculpant du maintien d’une association non autorisée et ce ;un moi à peine après avoir déjà purgé dix huit années d’emprisonnement ferme ! Cette nouvelle arrestation est venue comme faisant suite à une déclaration ou’ Docteur Chourou dévoile d’une part la cruauté des conditions de son arrestation et de son régime carcéral ; tout en affirmant d’autre part le droit de tout partis ; institutions et association à l’existence légale ! Cette mesure de rétorsion ; injuste par essence ; prouve une fois encore la gravité des violations des droits d’organisation et d’expression dans notre pays et surtout le peu de cas que l’on fait de la sacrée indépendance de la magistrature et son implication dans les litiges politique. Vu notre adhésion totale aux principes de liberté ; justice et égalité ; Nous ; les soussignés faisons appel à la conscience nationale pour : Dénoncer ce procès unique et revendiquer la remise en liberté immédiate du DOCTEUR Sadok Chourou . Affirmer notre attachement indéfectible au droit de tous les Tunisiens et Tunisiennes à l’expression de leurs opinions en toute liberté et tous les partis et associations à œuvrer dans la légalité . Cesser d’impliquer la magistrature dans les litiges politiques et garantir le respect de son indépendance .
Communiqué : Retour d’Abdo Maalaoui en Tunisie après 10 ans d’exil
Je remercie tous ceux et celles qui m’ont permis d’exprimer mes idées pour une Tunisie juste, libre et fraternelle ou il fera beau de cohabiter dans un État de droit et dans la dignité ! C’est l’unique objectif que j’avais quand j’ai commencé de dénoncer les abus de toutes sortes politiques, économiques et les bétises humaines, etc…
Je l’ai fait par amour parce que j’ai grandi privé depuis 38 ans de mon pays, parfois on idéalise ce que nous avons perdu … Mais la Tunisie a toujours été un RÊVE inachevé !
Depuis deux (2) ans que des gens de bonne volanté sont entrain d’essayer de nous réconcilier et de permettre aux exilés tunisiens de rentrer en Tunisie. Malheureusement des conflits et des intérêts divergeants de nos réconciliateurs et voilà on est devenu encore des «tunisiens de la diaspora abandonnés et oubliés »…
Pour ma part, l’attente a assez duré, je n’ai commis aucun crime à part exprimer mes idées à tort ou à raison, pourtant certains dossiers avec le temps sont avérés justes mais c’est encore moi qui continue de payer la facture au lieu de me remercier !
Bref… Je serai à Tunis le lundi 30 mars 2009, j’arriverai par Air France à 13 :20 hres. J’espère tourner la page pour mieux avancer et mieux contribuer au développement de la Tunisie ! Pour éviter toutes les spéculations, je n’ai pas reçu aucune réponse officielle ou officieuse des autorités tunisiennes ! Je ne sais pas ce qu’il va m’arriver lors de ma descente de l’avion ? Grande chance que je serai arrêté parce qu’il y a un mandat d’arrêt lancé contre moi depuis des années ?
J’ai décidé de retourner volontairement sans aucune pression de personne, au contraire je remercie Monsieur le Consul de Montréal et Dr Mansour Feki qui essayent administrativement de faire ce qu’ils peuvent pour me faciliter le retour. Je remercie énormément mon ami et mon frère Dr Sahbi El Amri (et ses amis) qui est venu me voir en Algérie malgré son état de santé pour m’aider … Je n’oublierai jamais sa générosité et sa bonté …. Je remercie le Comité de soutien de Facebook à mon retour en Tunisie, c’est très touchant de voir des frères et sœurs que je ne connais même pas qui tiennent de m’attendre à l’aéroport Tunis-Carthage… Je sais qu’ils vont être nombreux et nombreuses…
Merci à mes amis virtuels de Tunisnews, je suis convaincu que vous avez aidé la cause de la liberté d’expression en Tunisie en offrant gratuitement depuis des années la possibilité à des tunisiens de toutes les tendances de s’exprimer librement et autrement … Malgré que plusieurs ingrats ont voulu cracher dans la soupe ! Je suis convaincu que toutes ses personnes aiment aussi la Tunisie qui est notre mère Patri ….
Vive la République, vive la Tunisie !
Abdo (Abderrahman) Maalaoui
maalaoui@yahoo.com
Tél. au Canada : (514…
Cel. en Tunisie (216)20.67.27.73
Dr Sahbi El Amri : 216-23.22.27.51
Le CRIF à l’ambassade de Tunisie
27/03/09 S.E. Mohamed Raouf Najar, ambassadeur de Tunisie en France a donné, le mardi 24 mars 2009, dans les salons du Pavillon Dauphine, à l’occasion de la Fête Nationale Tunisienne, une brillante réception à laquelle ont assisté un millier de personnes. Tandis qu’un orchestre traditionnel interprétait des airs du folklore tunisien, les invités, parmi lesquels plusieurs ministres et anciens ministres français et de nombreux représentants du monde politique, culturel et associatif, se sont retrouvés dans une ambiance très chaleureuse. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, natif de Tunisie et membre du Bureau Exécutif. (Source: le site du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) LE 27 MARS 2009)
Honte à nos représentants !
A.Raouf Chouikha
A peine deux mois après les odieux massacres de Gaza, au moment oùIsrael est accusée de crimes contre l’humanité, le CRIF complice des criminels sionistes est reçu en grande pompe par l’ambassadeur tunisien à Paris.
S.E. Mohamed Raouf Najar, ambassadeur de Tunisie en France a donné, le mardi 24 mars 2009, dans les salons du Pavillon Dauphine, à l’occasion de la Fête Nationale Tunisienne, une brillante réception à laquelle ont assisté un millier de personnes.
Tandis qu’un orchestre traditionnel interprétait des airs du folklore tunisien, les invités, parmi lesquels plusieurs ministres et anciens ministres français et de nombreux représentants du monde politique, culturel et associatif, se sont retrouvés dans une ambiance très chaleureuse. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, natif de Tunisie et membre du Bureau Exécutif.
Tunis critique Kouchner pour des propos sur l’état des libertés
AFP 27 mars 2009
TUNIS, (AFP) – Les autorités tunisiennes ont vivement critiqué le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner pour des propos jugés « bien loin d’être crédibles » sur l’état des libertés en Tunisie. « Que Bernard Kouchner veuille faire croire qu’il porte toujours de l’intérêt aux droits de l’Homme est une question qui le regarde, mais qu’il parle de son attitude soit disant +nuancée+ s’agissant de la Tunisie et qu’il se contente de colporter des clichés (…) il n’en a plus le droit au vu des responsabilités qui sont les siennes », a affirmé le ministère tunisien des Affaires étrangères dans un communiqué publié mercredi soir. Il réagissait ainsi à des déclarations publiées dans l’hebdomadaire Jeune Afrique dans lesquelles M. Kouchner se disait « plutôt nuancé sur la Tunisie » concernant l’état des libertés, évoquant « des atteintes aux droits de l’Homme » et « une politique générale de fermeté ». »Quand on parle de journalistes +tracassés+ ou encore +emprisonnés+ (…)on doit commencer par vérifier ses allégations pour éviter de se tromper de pays et d’époque », affirme le ministère des Affaires étrangères. Jugeant les propos de M. Kouchner « bien loin d’être crédibles », il le met « au défi de citer un seul cas de journaliste emprisonné en Tunisie ». « On peut certes comprendre sa nostalgie des discours droit de l’hommistes enflammés (…) mais cela ne peut faire oublier le respect sacré dû à la vérité, à la réalité de ce qui se passe dans des pays qui ne sont qu’à une heure de vol des côtes françaises », poursuit le communiqué . « C’est l’une des obligations premières pour un chef de la diplomatie, pour peu qu’il ait pour elle un minimum de respect », ajoute-t-il. Dans son dernier numéro, Jeune Afrique a publié une longue interview de Bernard Kouchner sur les relations de la France avec l’Afrique et le Maghreb notamment.
T. O. 27/03/2009 | Mise à jour : 09:56 | Le ton monte entre Bernard Kouchner et son homologue tunisien, Abdelwahab Abdallah. Tunis a vivement réagi mercredi soir aux propos du chef de la diplomatie française sur l’état des libertés dans le pays. «Que Bernard Kouchner veuille faire croire qu’il porte toujours de l’intérêt aux droits de l’homme est une question qui le regarde, mais qu’il colporte des clichés sur la Tunisie, il n’en a plus le droit», a affirmé un communiqué du ministère des Affaires étrangères. «Quand on parle de journalistes “emprisonnés” et quand on le fait sous les lambris de la République française, on doit vérifier ses allégations pour éviter de se tromper de pays et d’époque», a poursuivi le message. «C’est vrai qu’il y a des atteintes aux droits de l’homme, des journalistes tracassés, parfois emprisonnés, et une politique générale de fermeté», avait déclaré Bernard Kouchner dans un entretien publié par l’hebdomadaire Jeune Afrique. Il avait ajouté : «Je ne peux pas être d’accord avec ce qui contrevient à la liberté d’expression et d’association, et je serais très heureux si les élections se déroulaient dans un climat de transparence et de compétition.» (Source: Le site du journal Le Figaro le 27 mars 2009)